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Dynamique des
structures
Professeur :
Réalisé par :
2014/2015
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
REMERCIEMENTS
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DYNAMIQUE DES STRUCTURES
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DYNAMIQUE DES STRUCTURES
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DYNAMIQUE DES STRUCTURES
I. RAPPELS GENERAUX
1. RAPPELS MATHEMATIQUES
La dynamique des structures est représentée par une équation différentielle de deuxième ordre
qui représente le phénomène physique du mouvement des constructions c’est l’équation de
mouvement de type équation d’onde donnée par l’expression suivante :
Il faut donc rappeler comment faire pour trouver les solutions de cet équation.
D’abord on passe toujours par l’équation caractéristique pour transformer une équation aux
dérivées partielles à un polynôme :
𝒎𝒓𝟐 + 𝒄𝒓 + 𝒌 = 𝟎
Et on calcule le discriminant (∆= b2 − 4ac), en fonction du signe de discriminant on peut
donner la solution. Généralement on a trois cas :
𝒄𝟏 = 𝑹 + 𝒊𝑰𝒎 𝒆𝒕 𝒄𝟐 = ̅̅̅
𝒄𝟏 = 𝑹 − 𝒊𝑰𝒎
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𝒃
𝒓𝟎 = −
𝟐𝒂
Dans ce cas-là la solution est :
𝒖(𝒕) = (𝑨 + 𝑩𝒕)𝒆𝒓𝟎𝒕
𝒃 √∆ 𝒃 √∆
𝒓𝟏 = − + 𝒆𝒕 𝒓𝟏 = − −
𝟐𝒂 𝟐𝒂 𝟐𝒂 𝟐𝒂
2. LES SEISMES
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Figure 3: Les zones de séismicité élevée se trouvent aux lignes inter – plaques (Seismic hazard = alea sismique).
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Les zones de jonction inter - plaques ne sont pas les seules où se passent des décrochages de
failles. Des phénomènes similaires, d’amplitude moindre, ont lieu dans des failles intérieures aux
plaques mentionnées. On parle alors de séismes intra - plaques.
Pour les séismes importants, le mouvement relatif des bords de la faille peut être apparent en
surface. Il existe différents type de mouvement relatif : coulissage horizontal, coulissage
vertical. Ces déplacements relatifs permanents du sol s’observent près de l’épicentre du séisme,
mais le choc du tremblement de terre entraîne aussi la création et la propagation d'ondes de
compression et de cisaillement dans le sol à des distances très grandes ; en fait ces ondes font le
tour de la terre en s’atténuant progressivement. A la surface du globe, l’effet de ces ondes est un
mouvement de déplacement vertical et horizontal du sol. Le déplacement horizontal différentiel
entraîne des rotations.
Le mouvement vertical est souvent perçu comme moins dommageable que l’horizontal,
partiellement en raison de l’importance généralement moindre de cette composante, mais
surtout en raison du fait que les constructions sont naturellement conçues pour reprendre
l'action (verticale) de la pesanteur avec une sécurité convenable alors qu'elles ne présentent pas
les mêmes ressources pour une action horizontale.
Pour ce qui concerne la zone du Maroc, elle est divisée aux trois zones principales :
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C’est un paramètre important pour l’évaluation des effets des séismes à un endroit donné. Son
ordre de grandeur est de 0,4g à 0,6g en zone très sismique (Japon, Turquie) et de 0 à 0,1g en
zone faiblement sismique (Belgique).
C’est en termes de d’accélération maximale Ag qu’on exprime les cartes de zonation ou zonage
sismique quantifiant le niveau sismique à prendre en compte pour l’application des règles de
constructions parasismiques. Le RPS 2011 divise le Maroc en cinq zones de sismicité différentes.
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1- Tassement :
Ce phénomène de tassement est constaté surtout à des sables secs soumis à vibration peuvent
subir des tassements importants, qui peuvent être estimés par des mesures de l’indice des vides
du sable. Ces tassements peuvent atteindre quelques dizaines de cm. Différentiels ou non, ils
peuvent être suffisants pour rendre une construction inutilisable.
2- Liquéfaction :
Comme son nom l’indique, liquéfier quelque chose c.à.d. de le rendre liquide, ce phénomène est
rencontré dans les sables saturés lorsqu’ils ont sollicité par des actions sismiques.
𝝉𝑹 = (𝝈 − 𝒖)𝒕𝒈 𝝓 = 𝟎
Un matériau sans résistance au cisaillement se comporte comme un liquide, d’où le terme
liquéfaction du sol.
1. EQUATION DE MOUVEMENT
La figure suivante représente un oscillateur à un degré de liberté est constitué d'un bloc rigide,
de masse m connecté à son support par un élément qui développe deux forces en fonction du
déplacement et de la vitesse de la masse m, sollicité par une force variable f(t) dans le temps.
k [N/m]
f(t) [N]
m : masse de l’oscillateur,
k : rigidité,
c : coefficient d’amortissement.
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∑ 𝑭𝒆𝒙𝒕 = 𝒎𝒖̈
On a la dalle est indéformable c.à.d. qu’on n’admettra pas les rotations à la dalle,
La dalle est de rigidité infini,
Les poteaux sont déformable et il joue le rôle des ressorts,
La masse des poteaux et très inférieur à la masse des dalles,
Les masses sont concentrées dans la dalle.
2. EFFET DE GRAVITE
Soit le système suivant :
k c
k c
𝒖𝒔𝒕 k c
𝒙𝒔𝒕
m
𝒖(𝒕)
m
F(t)
Figure 6: Oscillateur vertical.
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𝒙̇ = 𝒖̇
Avec le déplacement totale égale : 𝒙(𝒕) = 𝒙𝒔𝒕 + 𝒖(𝒕) ⟹ {
𝒙̈ = 𝒖̈
Tel que d’après l’équilibre statique : 𝒌𝒙𝒔𝒕 = 𝒎𝒈
3. OSCILLATIONS LIBRES
Oscillation libre ça vous dire que on n’a pas la présence d’une force extérieure, dans ce cas
l’équation de mouvement s’écrit sous la forme suivant :
𝒄 𝒌
𝒖̈ + 𝒖̇ + 𝝎𝟐𝟎 𝒖 = 𝟎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝝎𝟐𝟎 =
𝒎 𝒎
𝝎𝟎 : La pulsation propre.
𝒖̈ + 𝝎𝟐𝟎 𝒖 = 𝟎
Le discriminent dans ce cas-là égale à :
𝜟 = −𝟒𝝎𝟐𝟎 < 𝟎
Comme on a vu dans la partie (I-1) La solution est donnée par cet expression :
On trouve que la solution dans le cas d’un système libre non-amorti est donnée par :
𝒖̇ 𝟎
𝒖(𝒕) = 𝒖𝟎 𝒄𝒐𝒔(𝝎𝟎 𝒕) + 𝒔𝒊𝒏(𝝎𝟎 𝒕)
𝝎𝟎
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𝒖(𝒕) = 𝑼𝟎 𝒔𝒊𝒏(𝝎𝟎 𝒕 − 𝝋)
Avec :
𝒖̇ 𝟎 𝟐
𝑼𝟎 = √𝒖𝟐𝟎 + ( )
𝝎𝟎
𝒖̇ 𝟎
𝒕𝒈(𝝋) =
{ 𝝎𝟎 𝒖𝟎
u(t)
U0
𝟐𝝅 𝟐𝝅
𝑻= 𝑻=
𝝎𝟎 𝝎𝟎
Dans ce cas notre système est un système dissipatif et l’équation de mouvement s’écrit comme
suit :
𝒄
𝒖̈ + 𝒖̇ + 𝝎𝟐𝟎 𝒖 = 𝟎
𝒎
L’équation caractéristique de cet équation différentielle est :
𝒄
𝒓𝟐 + 𝒓 + 𝝎𝟐𝟎 𝒖 = 𝟎
𝒎
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Le discriminent égale à :
Donc les racines de cet équation sont le (−𝟐𝒎𝝎𝟎 ) et le (𝟐𝒎𝝎𝟎 ), d’où la solution va dépendre
du signe de c.
On peut notamment définir un rapport qui représente le taux d’amortissement et qui est égale :
𝒄
𝝃=
𝟐𝒎𝝎𝟎
D’où l’équation de mouvement du système dissipatif peut s’écrire de cette façon :
𝒖̈ + 𝟐𝝃𝝎𝟎 𝒖̇ + 𝝎𝟐𝟎 𝒖 = 𝟎
𝝃𝝎𝟎 𝒖𝟎 + 𝒖̇ 𝟎
𝒖(𝒕) = 𝒆−𝝃𝝎𝟎 𝒕 [𝒖𝟎 𝒄𝒐𝒔(𝝎𝒂 𝒕) + 𝒔𝒊𝒏(𝝎𝒂 𝒕)]
𝝎𝒂
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Avec :
𝝃𝝎𝟎 𝒖𝟎 + 𝒖̇ 𝟎 𝟐
𝑼𝟎 = √𝒖𝟐𝟎 + ( )
𝝎𝒂
𝝃𝝎𝟎 𝒖𝟎 + 𝒖̇ 𝟎
𝒕𝒈(𝝋) =
{ 𝝎𝒂 𝒖𝟎
u (t)
𝑼𝟎 𝒆−𝝃𝝎𝟎𝒕
𝒖̇ 𝟎
𝟐𝝅 𝟐𝝅
𝑻𝒂 = 𝑻𝒂 =
𝝎𝒂 𝝎𝒂
Remarquant que pour ce système, il oscille à la pulsation 𝝎𝒂 avec une amplitude décroissante
exponentiellement.
𝟏 𝒖(𝒕)
𝜹= 𝒍𝒏
𝒏 𝒖(𝒕 + 𝒏𝑻𝒂 )
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n : le nombre de cycle
Ta : la période de système amorti.
𝟏 𝑼𝟎 𝒆−𝝃𝝎𝟎 𝒕 𝒄𝒐𝒔(𝝎𝒂 𝒕 − 𝝋) 𝟏
𝜹= 𝒍𝒏( (𝒕+𝒏𝑻 )
) ⟺ 𝜹 = 𝒍𝒏(𝒆−𝝃𝝎𝟎𝒕+𝝃𝝎𝟎 (𝒕+𝒏𝑻𝒂) ) ⟺ 𝜹 = 𝝃𝝎𝟎 𝑻𝒂
𝒏 𝑼𝟎 𝒆−𝝃𝝎𝟎 𝒂 𝒄𝒐𝒔(𝝎 𝒕 − 𝝋)
𝒂 𝒏
𝑻𝟎 𝟐𝝅
Et comme : 𝑻𝒂 = =
√𝟏−𝝃𝟐 𝝎𝟎 √𝟏−𝝃𝟐
Donc :
𝟐𝝅𝝃
𝜹= 𝑜𝑟 𝝃 ≪ 𝟏
√𝟏 − 𝝃𝟐
𝜹 ≃ 𝟐𝝅𝝃
Le décrément est indépendant de nombre de cycle.
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u (t)
𝒖̇ 𝟎
𝒖𝟎
On n’a pas d’oscillation dans ce cas, la structure est écartée de sa position d’équilibre, et revient
à celle-ci sans aucune oscillation.
̂
Et les deux racines de l’équation caractéristique sont : 𝒓𝟏,𝟐 = −𝝃𝝎𝟎 ± 𝝎
𝝃𝝎𝟎 𝒖𝟎 + 𝒖̇ 𝟎
𝒖(𝒕) = 𝒆−𝝎𝟎 𝒕 [𝒖𝟎 𝒄𝒉(𝝎
̂ 𝒕) + ̂ 𝒕)]
𝒔𝒉(𝝎
̂
𝝎
Où bien :
𝒖̇ 𝟎 + 𝒖𝟎 (𝝃𝝎𝟎 + 𝝎
̂ ) 𝝎̂𝒕 −𝒖̇ 𝟎 + 𝒖𝟎 (𝝎̂ − 𝝃𝝎𝟎 ) −𝝎̂𝒕
𝒖(𝒕) = [ 𝒆 + 𝒆 ]
𝟐𝝎̂ 𝟐𝝎 ̂
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Figure 10:nnnn
Le mouvement dans ce cas ne comporte pas d’oscillation et s’arrête sans repasser au-delà de la
position d’équilibre statique.
4. OSCILLATIONS FORCEES
𝒇(𝒕) = 𝒇𝟎 𝒔𝒊𝒏(𝜴𝒕)
𝞨 : pulsation d'excitation.
Avec :
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𝒇𝟎 −𝟐𝝃𝜷
𝑪𝟏 =
𝒌 (𝟏 − 𝜷 )𝟐 + (𝟐𝝃𝜷)𝟐
𝟐 𝜴
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜷=
𝒇𝟎 𝟏 − 𝜷² 𝝎
𝑪𝟐 =
{ 𝒌 (𝟏 − 𝜷𝟐 )𝟐 + (𝟐𝝃𝜷)𝟐
𝑭𝟎 𝟏
𝒖(𝒕) = 𝒆−𝝃𝝎𝟎 𝒕 [𝑨 𝒄𝒐𝒔(𝝎𝒂 𝒕) + 𝑩 𝒔𝒊𝒏( 𝝎𝒂 𝒕) ] + × [−𝟐𝝃𝜷 𝒄𝒐𝒔(𝜴𝒕) + (𝟏 − 𝜷𝟐 ) 𝒔𝒊𝒏(𝜴𝒕)]
𝑲 (𝟏 − 𝜷 ) + (𝟐𝝃𝜷)𝟐
𝟐 𝟐
En régime permanant :
𝟐𝝃𝜷
𝒕𝒈(𝝋) =
𝟏 − 𝜷𝟐
F0
𝒖𝒔𝒕 : Réponse statique de l'oscillateur soumis à la force
K
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𝒖𝟎 𝟏
𝑹𝒅 ( 𝜷 ) = =
𝒖𝒔𝒕 √(𝟏 − 𝜷𝟐 )𝟐 + (𝟐𝝃𝜷)𝟐
𝜷=𝟎
𝜷 = (𝟏 − 𝟐𝝃𝟐 )
𝟐
𝜷 = √𝟏 − 𝟐𝝃²
{
On trace la fonction 𝑹𝒅 ( 𝜷) :
𝑹𝒅
𝜷
Figure 12: Coefficient d’amplification dynamique en fonction de β.
Si 𝜴 < 𝝎𝟎 on observe l'amplification du mouvement tend vers 1 ce qui est logique car la
première réaction de la structure est dû à de la force statique.
Si 𝛀 >> 𝛚𝟎 on constate l'amplification du mouvement tend vers 0 c'est à dire que la structure
quand elle dépasse ça fréquence de résonnance devient incapable de réagir.
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Dans le cas où la force d’excitation est une fonction périodique de période T, on décompose la
fonction d’excitation en série de Fourier et on va avoir :
∞
Avec :
𝑻 𝑻 𝑻
𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟐 𝟐
𝒂𝟎 = ∫ 𝑭(𝒕) 𝒅𝒕 𝑒𝑡 𝒂𝒏 = ∫ 𝑭(𝒕) 𝒄𝒐𝒔(𝒏𝜴𝒕) 𝒅𝒕 𝑒𝑡 𝒃𝒏 = ∫ 𝑭(𝒕) 𝒔𝒊𝒏(𝒏𝜴𝒕) 𝒅𝒕
𝑻 𝑻 𝑻
𝑻 𝑻 𝑻
− − −
𝟐 𝟐 𝟐
𝑭(𝒕) = 𝒂𝟎 + ∑ 𝑭𝒏 𝒄𝒐𝒔(𝒏𝜴𝒕 − 𝝋𝒏 )
𝒏=𝟏
Avec :
𝑭 𝒏 = √ 𝒂𝒏 ² + 𝒃 𝒏 ²
𝒃𝒏
𝒕𝒈(𝝋𝒏 ) =
{ 𝒂𝒏
𝒂𝟎 𝑭𝒏 𝟏
𝒖(𝒕) = +∑ 𝒄𝒐𝒔(𝒏𝜴𝒕 − 𝝋𝒏 − 𝝍𝒏 )
𝒌 𝒌 √(𝟏 − 𝜷𝒏 )𝟐 + (𝟐𝝃𝜷𝒏 )𝟐
𝟐𝝃𝜷𝒏 𝜴
𝒕𝒈(𝝍𝒏 ) = 𝑒𝑡 𝜷𝒏 = 𝒏𝜷 = 𝒏
𝟏 − 𝜷𝒏 ² 𝝎𝟎
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h (t)
t
𝝉 𝒕𝒅
Figure 13: Excitation impulsive.
Les sollicitations de ce type à une importance particulière, car toute sollicitation générale
pouvant être considérée comme une succession d’impulsions élémentaires, donc elle constitue
la solution fondamentale élémentaire de la réponse de l’oscillateur.
De point de vue mathématique, la sollicitation est représentée par la fonction Dirac 𝜹 à l’infini
au temps 𝒕 = 𝝉 et nulle pour les autres valeurs du temps, mais dont l’intégrale, appelée
impulsion, est égale à l’unité :
𝒉(𝒕) = 𝜹(𝒕 − 𝝉)
+∞
𝑰 = ∫ 𝒉(𝒕)𝒅𝒕 = 𝟏
−∞
Cependant, la force h(t) à une grande intensité et agit pendant une durée td infiniment brève, le
ressort de l’amortisseur n’a pas le temps de réagir et de développer des forces de réaction :
td trop petit, la
𝒉(𝒕) ≫ 𝒌𝒖
} ⟹ construction n’a pas le
𝒉(𝒕) ≫ 𝒄𝒖̇ temps à faire sa réaction.
𝒅
(𝒎𝒖̇ ) = 𝒉(𝒕)
𝒅𝒕
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𝒕𝒅
𝟏
Δ𝒖̇ = ∫ 𝒉(𝒕)𝒅𝒕
𝒎
𝟎
𝒖 = 𝒖(𝟎) = 𝒖(𝒕𝒅 ) = 𝟎
{ 𝟎
𝒖̇ 𝟎 = 𝒖̇ (𝟎) = 𝒖(𝒕𝒅 ) = 𝜟𝒖̇
Physiquement, une impulsion de durée nulle n’existe pas et toute impulsion a une durée finie td,
très courte. Sa variation temporelle pendant la durée t, peut-être, par exemple sinusoïdale,
triangulaire ou être représentée par un créneau (figure 14). Ces situations se rencontrent par
exemple dans le cas d’un choc mou, d’une explosion ou d’un choc dur.
h(t)
h(t)
td
Figure 14: Exemple d’impulsion.
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DYNAMIQUE DES STRUCTURES
Dans tous les cas, la réponse maximale est atteinte très rapidement et les forces
d’amortissements n’ont pas le temps nécessaire pour absorber une énergie significative ;
il est donc licite de s’intéresser à la réponse maximale de l’oscillateur non-amorti.
Pour une force d’amplitude h0, on écrira que le déplacement maximale est égale à :
𝒉𝟎
𝒖𝒎𝒂𝒙 (𝒕) = 𝑹
𝒌 𝒅
L’équilibre statique entre la force de rappel et l’excitation extérieure (𝒌𝒖 = 𝒉𝟎 )
td/T
Figure 15: Spectres de choc.
On constate sur la figure 15 que la valeur de Rd est au plus égale à 2, ce qui justifie que dans les
analyses d’impact il est souvent préconisé de retenir une force statique équivalente égale au
double de la force appliqué.
L’analyse de ces résultats pour les impulsions de ceux types ou d’autres, montre que de façon
générale la réponse maximale de l’oscillateur se produit pendant la durée du choc si le rapport
td/T > 0.5
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DYNAMIQUE DES STRUCTURES
Pour les durées de choc telles que td/T < 0.5 la réponse maximale se produit pendant la phase
de vibration libre suivant la phase d’impulsion et dépend aussi de la valeur de l’impulsion
𝒕
totale 𝑰 = ∫𝟎 𝒅 𝑭(𝒕)𝒅𝒕
Pour des valeurs élevées de td/T (>1) la valeur maximale de l’amplification dépend de la
variation temporelle de l’impulsion ; une montée graduelle de la force produit une amplification
moindre qu’une montée soudaine, c’est comme le cas de l’impulsion sinusoïdale et
rectangulaire.
Prenant un exemple d’une impulsion rectangulaire avec 𝝃 = 𝟎 (cas (a) de la figure 14) :
𝒉 𝒔𝒊 𝒕 ≤ 𝒕𝒅
𝒉(𝒕) = { 𝟎
𝟎 𝒔𝒊 𝒕 > 𝒕𝒅
Phase 1 forcée 𝟎 ≤ 𝒕 ≤ 𝒕𝒅 :
𝒖 (𝟎) = 𝟎
On suppose que : { 𝟏
𝒖̇ 𝟏 (𝟎) = 𝟎
𝒕
𝟏
𝒖𝟏 (𝒕) = ∫ 𝒉(𝒕)𝒔𝒊𝒏(𝝎𝟎 (𝒕 − 𝝉)) 𝒅𝝉
𝒎𝝎𝟎
𝟎
Et on arrive à :
𝒉𝟎
𝒖𝟏 (𝒕) = [𝟏 − 𝒄𝒐𝒔(𝝎𝟎 𝒕)]
𝒌
D’où
𝒉𝟎
𝒖𝟐 (𝒕) = [𝒄𝒐𝒔(𝝎𝟎 (𝒕 − 𝒕𝒅 )) − 𝒄𝒐𝒔(𝝎𝟎 𝒕)]
𝒌
Toute excitation aléatoire ou quelconque F(t) peut être considérée comme égale à la somme
d’impulsions h(𝜏)d𝜏 agissant à l’instant t= 𝜏.
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DYNAMIQUE DES STRUCTURES
h(𝜏)
La réponse à l’instant t est la somme des réponses aux impulsions produits aux temps 𝜏<t,
soit :
𝒕
𝟏
𝒖(𝒕) = ∫ 𝒉(𝝉)𝒆−𝝃𝝎𝟎 (𝒕−𝝉) 𝒔𝒊𝒏[𝝎𝒂 (𝒕 − 𝝉)𝒅𝝉]
𝒎𝝎𝒂 𝟎
Cette intégrale de convolution est connue sous le nom d’intégrale de Duhamel caractérisant la
réponse d’un oscillateur simple initialement au repos à une sollicitation quelconque F(t). Si la
force F(t) n’est pas connue analytiquement, ou est représentée par une force compliquée,
l’intégrale de Duhamel doit être évaluée numériquement. Cette intégration numérique ne se
révèle pas particulièrement compétitive et il est souvent préférable d’intégrer directement
l’équation différentielle régissant l’équilibre dynamique de l’oscillateur.
𝒖(𝒕)
m
k c 𝒙𝒈 (𝒕)
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DYNAMIQUE DES STRUCTURES
𝒙𝒈 (𝒕): Est le déplacement de sol (ground) donné par 𝒙𝒈 (𝒕) = 𝑿𝒈𝟎 𝒔𝒊𝒏(𝜴𝒕),
𝒖(𝒕) : Est le déplacement de ressort du capteur.
On suppose qu’il n’y a pas des forces appliquées sur le capteur, l’équation de mouvement est :
𝒎𝒙̈ + 𝒄𝒙̇ + 𝒌𝒙 = 𝟎
𝒎(𝒙̈ 𝒈 + 𝒖̈ ) + 𝒄(𝒙̇ 𝒈 + 𝒖̇ ) + 𝒌(𝒙𝒈 + 𝒖) = 𝟎
𝒄𝒙̇ 𝒈 = 𝒌𝒙𝒈 = 𝟎
𝒎𝒖̈ + 𝒄𝒖̇ + 𝒌𝒖 = −𝒎𝒙̈ 𝒈
Avec : 𝒌 = 𝒎𝜴²
D’où :
𝑭𝒔𝒊𝒔𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆 = 𝒎𝜴²𝑿
⏟ 𝒈𝟎 𝒔𝒊𝒏(𝜴𝒕)
𝑭𝟎
𝑼 𝟎 𝒌 = 𝑭𝟎 𝑹 𝒅
𝟏
𝑼𝟎 𝒌 = 𝒎𝜴²𝑿𝒈𝟎
√(𝟏 − 𝜷𝟐 )𝟐 + (𝟐𝝃𝜷)𝟐
𝜴
Rappelons que : 𝜷 =
𝝎𝟎
D’où :
𝜷𝟐
𝑼𝟎 = 𝑿𝒈𝟎
√(𝟏 − 𝜷𝟐 )𝟐 + (𝟐𝝃𝜷)𝟐
𝑼𝟎
Traçons (𝜷) :
𝑿𝒈𝟎
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DYNAMIQUE DES STRUCTURES
3.5
2.5
1.5
0.5
D’après un analyse de graphique, on constate que un capteur qui fonctionne correctement c’est
celui qui nous donne les mêmes résultats de déplacements du sol.
𝑼𝟎
On remarque aussi d’après la courbe que le rapport vaut 1 pour des valeurs de β≥2.5.
𝑿𝒈𝟎
D’où :
𝛀
𝜷= ≥ 𝟐. 𝟓 ⟹ 𝝎𝟎 𝒇𝒂𝒊𝒃𝒍𝒆 ⟹ 𝒇𝒓é𝒒𝒖𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒃𝒍𝒆 ⟹ 𝝃 ⟶ 𝟎 𝒂𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒇𝒂𝒊𝒃𝒍𝒆 ⟹ 𝒎 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆
𝝎𝟎
Pour conclure, pour acheter un capteur de déplacement, qui nous donne des résultats exacts, il
faut donc acheter des capteurs à faible amortissement et une masse très importante.
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DYNAMIQUE DES STRUCTURES
1. L’EQUATION DE MOUVEMENT
Toutes les constructions qui excitent aujourd’hui, sont des systèmes réel comprennent
généralement plusieurs masses reliées entre elles par des éléments de types ressort et
amortisseur. Chaque inconnu ou chaque déplacement dans l’espace est appelé un degré de
liberté, donc pour établir l’équation de mouvement de ce système il faut écrire les conditions
d’équilibre dynamique pour chaque degré de liberté.
mn
Fn(t) un(t)
cn
m2
F2(t) u2(t)
c2
m1
F1(t) u1(t)
c1
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DYNAMIQUE DES STRUCTURES
𝑴𝑼̈ + 𝑪𝑼̇ + 𝑲𝑼 = 𝑭
Ce sont les modes de vibration libre (F=0) non-amorti (c=0). Cela revient à résoudre le système
suivant :
𝑴𝑼̈ + 𝑲𝑼 = 𝑭 (2)
𝑼(𝒕) = 𝝓𝒆𝒊𝝎𝒕
Remplaçons cette solution dans (2) et on arrive au système suivant :
(𝑲 − 𝝎𝟐 𝑴)𝝓 = 𝟎
𝝎² = 𝝀 = 𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒆
|𝑲 − 𝝀𝑴| = 𝟎
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DYNAMIQUE DES STRUCTURES
C’est un polynôme de degré n, dont les n racines 𝝎𝒊 ² = 𝝀𝒊 sont les valeurs propres
(fréquences), qui sont associés chacune à un vecteur propre ou bien mode propre de vibration
de système.
Le but d’orthogonalité des modes propres est d’isoler chaque mode propre dans une base
orthogonale pour voir ces propres actions sur la construction. On considère deux valeurs
propres 𝝎𝒊 et 𝝎𝒋 différents et leurs modes propres associés 𝝓𝒊 et 𝝓𝒋
On veut :
𝑲𝝓𝒊 = 𝝎𝒊 ²𝑴𝝓𝒊 𝝓𝑻𝒋 𝑲𝝓𝒊 = 𝝎𝒊 ²𝝓𝑻𝒋 𝑴𝝓𝒊 𝝓𝑻𝒋 𝑲𝝓𝒊 = 𝝎𝒊 ²𝝓𝑻𝒋 𝑴𝝓𝒊 𝝓𝑻𝒋 𝑲𝝓𝒊 = 𝝎𝒊 ²𝝓𝑻𝒋 𝑴𝝓𝒊
{ ⇒ { 𝑻 ⇒ { ⇒ {
𝑲𝝓𝒋 = 𝝎𝒋 ²𝑴𝝓𝒋 𝝓𝒊 𝑲𝝓𝒋 = 𝝎𝒋 ²𝝓𝑻𝒊 𝑴𝝓𝒋 (𝝓𝑻𝒊 𝑲𝝓𝒋 = 𝝎𝟐𝒋 𝝓𝑻𝒊 𝑴𝝓𝒋 )𝑻 𝝓𝑻𝒋 𝑲𝝓𝒊 = 𝝎𝒋 ²𝝓𝑻𝒋 𝑴𝝓𝒊
Donc
𝒔𝒊 𝝎𝒊 ≠ 𝝎𝒋 (𝒊 ≠ 𝒋) ⇒ 𝝓𝑻𝒊 𝑴𝝓𝒋 = 𝟎
C’est la première propriété d’orthogonalité des modes propres par rapport à la matrice de
masse.
On suit les mêmes étapes pour vérifier la deuxième propriété d’orthogonalité des modes propres
par rapport à la matrice de rigidité.
𝒔𝒊 𝝎𝒊 ≠ 𝝎𝒋 (𝒊 ≠ 𝒋) ⇒ 𝝓𝑻𝒊 𝑲𝝓𝒋 = 𝟎
Remarque :
30
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
Les modes propres sont définis à une constante multiplicative prête. On les normalisées par
rapport à la matrice de masse.
- 𝝓𝑻𝒊 𝑴𝝓𝒋 = 𝟎 𝑠𝑖 𝒊 ≠ 𝒋
Soit {𝝍𝒊 }𝟏≤𝒊≤𝒏 une base orthonormée associée à {𝝓𝒊 }𝟏≤𝒊≤𝒏 est définis par :
𝝓𝒊 𝝓𝒊
- 𝝍𝒊 = =
̃𝒊
𝒎
√𝝓𝑻𝒊 𝑴𝝓𝒊
𝝓𝑻
𝒊 𝑴𝝓𝒋
𝝍𝑻𝒊 𝑴𝝍𝒋 = =𝟎 𝑠𝑖 𝒊 ≠ 𝒋
√𝝓𝑻 𝑻
𝒊 𝑴𝝓𝒊 √𝝓𝒋 𝑴𝝓𝒋
- ⇒ 𝝍𝑻𝒊 𝑴𝝍𝒋 = 𝜹𝒊𝒋
𝑻 𝒊 ̃
𝒎
{𝝍𝒊 𝑴𝝍𝒋 = 𝒎
̃𝒊
=𝟏 𝑠𝑖 𝒊 = 𝒋
𝝓𝑻
𝒊 𝑲𝝓𝒋
𝝍𝑻𝒊 𝑲𝝍𝒋 = =𝟎 𝑠𝑖 𝒊 ≠ 𝒋
√𝝓𝑻 𝑻
𝒊 𝑲𝝓𝒊 √𝝓𝒋 𝑲𝝓𝒋
- ⇒ 𝝍𝑻𝒊 𝑲𝝍𝒋 = 𝝎𝒊 𝟐 𝜹𝒊𝒋
̃
𝒌
𝝍𝑻𝒊 𝑲𝝍𝒋 = 𝒎 𝒊
= 𝝎𝒊 𝟐 𝑠𝑖 𝒊 = 𝒋
{ ̃ 𝒊
𝜱𝑻 𝑴𝜱 = 𝜤 (𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕𝒊𝒕é)
𝜱𝑻 𝑲𝜱 = 𝒅𝒊𝒂𝒈(𝝎𝒊 𝟐 )
𝑴𝑼̈ + 𝑲𝑼 = 𝟎
{𝑼(𝒕 = 𝟎) = 𝑼𝟎
𝑼̇(𝒕 = 𝟎) = 𝑼̇𝟎
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DYNAMIQUE DES STRUCTURES
𝜱 : La matrice modale qui nous permet de transférer les coordonnées généralisées q(t) en
coordonnées géométriques u(t).
̃ 𝒒̈ (𝒕) + 𝑲
𝑴𝜱𝒒̈ (𝒕) + 𝑲𝜱𝒒(𝒕) = 𝟎 ⇒ 𝜱𝑻 𝑴𝜱𝒒̈ (𝒕) + 𝜱𝑻 𝑲𝜱𝒒(𝒕) = 𝟎 ⇒ 𝑴 ̃ 𝒒(𝒕) = 𝟎
Pour un mode i :
̃𝒊 𝒒𝒊 (𝒕) = 𝟎
̃ 𝒊 𝒒̈𝒊 (𝒕) + 𝒌
𝒎
𝝓𝑻𝒊 𝑴𝑼𝟎
𝒒𝒊 (𝟎) =
𝝓𝑻𝒊 𝑴𝝓𝒊
𝝓𝑻𝒊 𝑴𝑼̇𝟎
𝒒̇ 𝒊 (𝟎) = 𝑻
{ 𝝓𝒊 𝑴𝝓𝒊
Preuve :
On a:
𝜱𝑻 𝑴𝑼(𝒕)
𝒒(𝒕) =
⇒ 𝜱𝑻 𝑴𝜱
𝜱𝑻 𝑴𝑼̇(𝒕)
𝒒̇ (𝒕) =
{ 𝜱𝑻 𝑴𝜱
32
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
𝝓𝑻𝒊 𝑴𝑼𝟎
𝑨𝒊 = 𝒒𝒊 (𝟎) = 𝑻
𝝓𝒊 𝑴𝝓𝒊
𝒒𝒊 (𝟎) 𝝓𝑻𝒊 𝑴𝑼𝟎
𝑩𝒊 = = 𝑻
{ 𝝎𝒊 𝝓𝒊 𝑴𝝓𝒊
𝑴𝑼̈ + 𝑲𝑼 = 𝑭(𝒕)
{ 𝑼(𝒕 = 𝟎) = 𝑼𝟎
𝑼̇(𝒕 = 𝟎) = 𝑼̇𝟎
̃ 𝒒̈ (𝒕) + 𝑲
𝑴𝜱𝒒̈ (𝒕) + 𝑲𝜱𝒒(𝒕) = 𝑭(𝒕) ⇒ 𝜱𝑻 𝑴𝜱𝒒̈ (𝒕) + 𝜱𝑻 𝑲𝜱𝒒(𝒕) = 𝜱𝑻 𝑭(𝒕) ⇒ 𝑴 ̃ 𝒒(𝒕) = 𝑭
̃ (𝒕)
Pour un mode i :
𝒇̃𝒊 (𝒕)
𝒒̈ 𝒊 (𝒕) + 𝝎𝟐𝒊 𝒒𝒊 (𝒕) =
̃𝒊
𝒎
Remarque :
Le calcul des conditions initiales sont données aussi par les expressions qu’on a trouvées dans
le cas d’un système libre.
33
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
Sous certaines conditions sur l’expression de C, les propriétés d’orthogonalités sont applicables
à C(𝝓𝑻𝒊 𝑪𝝓𝒋 = 𝟎 𝑠𝑖 𝒊 ≠ 𝒋).
On pose:
𝑪 = 𝜶𝑴 + 𝜷𝑲 (Rayleigh)
𝑴 ̃ 𝒒̇ (𝒕) + 𝑲
̃ 𝒒̈ (𝒕) + 𝑪 ̃ 𝒒(𝒕) = 𝑭
̃ (𝒕)
Avec :
̃ = 𝜱𝑻 𝑪𝜱
𝑪
̃ = 𝜱𝑻 (𝜶𝑴 + 𝜷𝑲) 𝜱
𝑪
̃ = 𝜶𝜱𝑻 𝑴𝜱 + 𝜷𝜱𝑻 𝑲 𝜱
𝑪
̃ = 𝜶𝑴
𝑪 ̃ + 𝜷𝑲
̃
Pour un mode i :
̃ 𝒊 𝒒̈ 𝒊 (𝒕) + 𝑪
𝒎 ̃ 𝒒𝒊 (𝒕) = 𝒇̃𝒊 (𝒕)
̃ 𝒒̇ 𝒊 (𝒕) + 𝑲
7. REPONSE SISMIQUE
34
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
8. EXEMPLE D’APPLICATION
35
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
Pour ce qui concerne l’analyse modale, la détermination des modes propres doit être faite dans
le cas d’un système libre (F=0) non-amorti (C=0). Cela revient à résoudre le système suivant :
𝑴𝑿̈ + 𝑲𝑿 = 𝟎 (3)
𝑿(𝒕) = 𝝋𝒆𝒊𝝎𝒕
(𝑲 − 𝝎𝟐 𝑴)𝝋 = 𝟎
𝝎² = 𝝀 = 𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒆
|𝑲 − 𝝀𝑴| = 𝟎
𝒌 + 𝒌𝟐 −𝒌𝟐 𝒎 𝟎
|( 𝟏 ) − 𝝀( 𝟏 )| = 𝟎
−𝒌𝟐 𝒌𝟐 𝟎 𝒎𝟐
𝒂𝟒
𝑰= = 𝟔. 𝟕𝟓 ∗ 𝟏𝟎−𝟒 𝒎𝟒
𝟏𝟐
36
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
Et 𝒎𝟏 et 𝒎𝟐 les masses des deux planchers 1 et 2 (on néglige le poids des poutres devant la
dalle) :
𝟐𝒌 −𝒌 𝒎 𝟎
|( ) − 𝝀( )| = 𝟎
−𝒌 𝒌 𝟎 𝒎
𝒎𝟐 𝝀𝟐 − 𝟑𝒌𝒎𝝀 + 𝒌𝟐 = 𝟎
D’où :
(𝑲 − 𝝀𝒊 𝑴)𝝓𝒊 = 𝟎
Mode 1
Mode 2
Mode 1 Mode 2
37
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
̃𝒊 = 𝝓𝑻𝒊 𝑴𝝓𝒊
𝒎
17000 0 0.618
̃1 = (0.618 1) (
𝑚 )( )
0 17000 1
̃𝟏 = 𝟐𝟑𝟒𝟗𝟐. 𝟕
𝒎
17000 0 −1.618
̃2 = (−1.618 1) (
𝑚 )( )
0 17000 1
̃𝟐 = 𝟔𝟏𝟓𝟎𝟒. 𝟕
𝒎
̃ = (𝟐𝟑𝟒𝟗𝟐. 𝟕
𝑴
𝟎
)
𝟎 𝟔𝟏𝟓𝟎𝟒. 𝟕
Pour le mode 1 :
𝜙1 𝜙1 𝟒. 𝟎𝟑 ∗ 𝟏𝟎−𝟑
𝝍𝟏 = = =( )
√𝜙1𝑇 𝑀𝜙1 𝑚
̃1 𝟔. 𝟓𝟐 ∗ 𝟏𝟎−𝟑
Pour le mode 2 :
𝜙2 𝜙2 −𝟔. 𝟓𝟐 ∗ 𝟏𝟎−𝟑
𝝍𝟐 = = =( )
√𝜙2𝑇 𝑀𝜙2 𝑚
̃2 𝟒. 𝟎𝟑 ∗ 𝟏𝟎−𝟑
Considérons l’équation de mouvement de notre système à deux degré de liberté avec les
conditions initiales suivantes :
38
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
𝑴𝑿̈ + 𝑲𝑿 = 𝟎 (𝟑)
𝟎. 𝟎𝟐
𝑿𝟎 = ( ) (𝒎)
𝟎. 𝟎𝟐
𝟎
{ 𝑿̇𝟎 = ( ) (𝒎)
𝟎
𝝓 : La matrice modale.
𝝓𝑻 𝑴𝝓 𝒒̈ + 𝝓𝑻 𝑲𝝓 𝒒 = 𝟎
̃ 𝒒̈ + 𝑲
𝑴 ̃𝒒 = 𝟎
Avec :
𝝓𝒊 𝑻 𝑴𝑿𝟎
𝑨𝒊 = 𝒒𝒊 (𝟎) =
𝝓𝒊 𝑻 𝑴𝝓𝒊
𝝓𝒊 𝑻 𝑴𝑿̇𝟎
𝑩𝒊 = 𝒒̇ 𝒊 (𝟎) =
𝝓𝒊 𝑻 𝑴𝝓𝒊
39
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
L’analyse modale temporelle peut être effectuée à partir des accélérogrammes adaptés
au site de la construction, le calcul est en fonction du temps.
L’analyse modale spectrale basé sur des courbes de réponse des constructions dans
chaque site, il nous donne les réponses maximums de la construction (vitesse,
accélération ou déplacement).
𝟏 𝒕
𝑿(𝒕) = − ∫ 𝑿 ̈ (𝝉)𝒆−𝝃𝝎𝟎 (𝒕−𝝉) 𝒔𝒊𝒏(𝝎𝒂 (𝒕 − 𝝉))𝒅𝝉
𝝎𝒂 𝟎 𝒈
𝑴 ̃ 𝒒̇ (𝒕) + 𝑲
̃ 𝒒̈ (𝒕) + 𝑪 ̃ 𝒒(𝒕) = −𝝓𝑻 𝑴 𝒓 𝑿𝒈̈ (𝒕)
𝑪 = 𝜶𝑴 + 𝜷𝑲
Et on arrive à :
̃ = 𝜶𝑴
𝑪 ̃ + 𝜷𝑲
̃ (Rayleigh)
40
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
Pour le mode i :
−𝑳𝒊 𝒕
𝒒𝒊 (𝒕) = ∫ 𝑿𝒈̈ (𝝉)𝒆−𝝃𝝎𝒊(𝒕−𝝉) 𝒔𝒊𝒏(𝝎𝒂 (𝒕 − 𝝉))𝒅𝝉
̃𝒊 𝟎
𝒎
𝑳𝒊
𝒒𝒊 (𝒕) = 𝑫 (𝒕)
̃𝒊 𝒊
𝒎
𝑳𝒊
𝑿𝒊 = 𝝓𝒊 𝑫 (𝒕)
̃𝒊 𝒊
𝒎
Le mode 1 :
𝐿1 −3
6.52 ∗ 10−3 ) . (17000 0 1
𝐿 = ( ) = 𝜙 𝑇 𝑀 𝑟 = ( 4.03 ∗ 10 −3 ).( )
𝐿2 −6.52 ∗ 10 4.03 ∗ 10−3 0 17000 1
𝐿1 179.35
𝐿=( )=( )
𝐿2 −42.33
𝐿1 4.03 ∗ 10−3
𝑋1 = 𝜙1 𝐷1 (𝑡) = ( ) ∗ 179.35𝐷1 (𝑡)
𝑚
̃1 6.52 ∗ 10−3
𝟎. 𝟕𝟐𝟐
𝑿𝟏 = ( ) 𝑫 (𝒕) (𝒎)
𝟏. 𝟏𝟔𝟗 𝟏
Le mode 2 :
𝐿2 −6.52 ∗ 10−3
𝑋2 = 𝜙2 𝐷 (𝑡) = ( ) ∗ (−42.33)𝐷2 (𝑡)
̃2 2
𝑚 4.03 ∗ 10−3
𝟎. 𝟐𝟕𝟓
𝑿𝟐 = ( ) 𝑫 (𝒕) (𝒎)
−𝟎. 𝟏𝟕 𝟐
41
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
𝒇 = 𝑲𝑿 = 𝝓𝑲𝒒(𝒕)
Pour le mode i :
Le mode 1 :
𝟏𝟐𝟐𝟖𝟕
𝒇𝟏 = ( ) 𝑨 (𝒕) (𝑵)
𝟏𝟗𝟖𝟕𝟗 𝟏
Le mode 2 :
17000 0 −6.52 ∗ 10−3
𝑓2 = ( )( ) 42.33𝐴2 (𝑡)
0 17000 4.03 ∗ 10−3
𝟒𝟔𝟗𝟏
𝒇𝟐 = ( ) 𝑨 (𝒕) (𝑵)
−𝟐𝟗𝟎𝟎 𝟐
D'après une recherche dans les règlements parasismique du Maroc, nous n'avons pas trouvé les
valeurs du spectre de réponse, et pour qu'on puisse terminer le calcule de cet exemple nous
allons utiliser le règlement parasismique d'Algérie (RPA 99 version 2003) vue l’approche
géographique.
42
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
𝑻 𝑸
𝟏. 𝟐𝟓𝑨 (𝟏 + (𝟐. 𝟓𝜼 − 𝟏)) 𝟎 ≤ 𝑻 ≤ 𝑻𝟏
𝑻𝟏 𝑹
𝑸
𝑺𝒂 𝟐. 𝟓𝜼(𝟏. 𝟐𝟓𝑨) ( ) 𝑻𝟏 ≤ 𝑻 ≤ 𝑻𝟐
𝑹
=
𝒈 𝑸 𝑻𝟐 𝟐/𝟑
𝟐. 𝟓𝜼(𝟏. 𝟐𝟓𝑨) ( ) ( ) 𝑻𝟐 ≤ 𝑻 ≤ 𝟑𝒔
𝑹 𝑻
𝑻𝟐 𝟐/𝟑 𝟑 𝟓/𝟑 𝑸
{ 𝟐. 𝟓𝜼(𝟏. 𝟐𝟓𝑨) ( 𝟑 ) (𝑻) (𝑹) 𝑻 ≥ 𝟑𝒔
Application
Les valeurs de T1 et T2
Site S1 S2 S3 S5
T1(s) 0.15 0.15 0.15 0.15
T2(s) 0.30 0.40 0.50 0.70
Et tel que notre structure situe au site 2 donc :
T1 = 0.15s T2 = 0.40s
Facteur de qualité Q
La valeur de Q est déterminée par la formule suivante :
𝟓
𝑸 = 𝟏 + ∑ 𝒑𝒒
𝟏
Pq est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q est satisfait ou non sa valeur est
donnée par le tableau suivant :
Pq
Critère q Observé N/observé
Condition minimales sur les files de
0 0.05
contreventement
Redondance en plan 0 0.05
Régularité en plan 0 0.05
Régularité en élévation 0 0.05
Contrôle de qualité des matériaux 0 0.05
Contrôle 0 0.10
43
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
Et pour notre cas tous ces critères sont observés donc Pq = 0 donc le facteur de qualité égale à 1.
Q=1
R=5
𝑆𝑎1 𝑄
= 2.5𝜂(1.25𝐴) ( )
𝑔 𝑅
Avec :
7
𝜂 = √ + 5% = 1.88 ≥ 0.7
2
Finalement
𝑺𝒂𝟏 = 𝟏. 𝟖𝟖𝒎/𝒔𝟐
0 ≤ 𝑇 = 0.08𝑠 ≤ 0.3
𝑆𝑎2 𝑇 𝑄
= 1.25𝐴 (1 + (2.5𝜂 − 1))
𝑔 𝑇1 𝑅
Avec :
7
𝜂 = √ + 5% = 1.88 ≥ 0.7
2
Finalement
𝑺𝒂𝟐 = 𝟏. 𝟗𝟑𝒎/𝒔𝟐
44
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
Le Mode 1
𝑆𝑎1
X1 = 𝜙1 𝐿1 𝑆𝑑1 = 𝜙1 𝐿1
𝜔12
−3 1,88
X1 = (4.03. 10−3 ) × 179.35 ×
6.52. 10 29.442
𝒙𝟏𝟏 𝟏, 𝟓𝟔
𝑿𝟏 = (𝒙 ) = ( ) (𝒎𝒎)
𝟏𝟐 𝟐, 𝟓𝟑
Le Mode 2
𝑆𝑎2
X2 = 𝜙2 𝐿2 𝑆𝑑2 = 𝜙2 𝐿2
𝜔22
−3 1,93
X2 = (−6.52. 10−3 ) × (−42.33) ×
4.03. 10 77.12
𝒙𝟐𝟏 𝟖, 𝟗𝟔 × 𝟏𝟎−𝟐
𝑿𝟐 = (𝒙 ) = ( ) (𝒎𝒎)
𝟐𝟐 −𝟓, 𝟓𝟑 × 𝟏𝟎−𝟐
𝑳𝒊
𝒇𝒊 = 𝑴𝝓𝒊 { 𝑺 }
̃𝒊 𝒂𝒊
𝒎
Le mode 1 :
𝒇𝟏𝟏 𝟐𝟑. 𝟏
𝒇𝟏 = ( ) = ( ) (𝑲𝑵)
𝒇𝟏𝟐 𝟑𝟕. 𝟑𝟕
45
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
Le mode 2 :
̃ 𝟐 = 𝟏 on travail dans la base ortogonale
𝒎
D’où :
Les forces sismiques horizontales agissant sur les masses de la structure sont représentées par
la force équivalente de cisaillement à la base agissant dans la direction du calcul qui est donnée
par la formule suivante :
𝑨𝑺𝑫𝑰
𝑽= 𝑾
𝑲
𝑊 = 𝐺 + Ψ𝑄 = 340𝐾𝑁
D’où :
𝑽 = 𝟖𝟏. 𝟔𝑲𝑵
46
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
On constate que le mode 1 qui nous a donné les valeurs totales des déplacements, ça c’est grâce
à ce que la construction est régulière, donc on peut appliquer la méthode statique équivalente
pour la détermination des déplacements qui est basée sur le premier mode seulement.
Pour les valeurs des forces dynamiques Fdyn finales n’égalent pas à les valeurs des forces trouver
par le mode 1, à cause des modes supérieur qui contribue à la réponse de la force donc on a
besoin d’aller plus que de deux modes pour trouver les forces.
D’après le RPS 2000, La valeur de l’effort latéral sismique servant au calcul ne doit pas être
inférieure à 0.90 fois la valeur obtenue par l’approche statique équivalente.
𝑴𝒕𝒐𝒕 − 𝑴𝒌
𝒆= ≤ 𝟏𝟎%
𝑴𝒕𝒐𝒕
Ce qui applique, que les masses qui vont être en mouvement (les masses dynamiques Mk) par
rapport à la masse totale Mtot de la construction, doivent présenter un pourcentage ≥90%
Revenons maintenant à notre cas, la masse modale qui représente la masse dynamique est
donnée par cette formule :
𝑳𝟐𝒊
𝑴∗𝒊 =
̃𝒊
𝒎
Pour le mode 1 :
̃ 𝟏 = 𝟏 on travail dans la base ortogonale
𝒎
𝑳𝟐𝟏
𝑴𝟏∗ = = 𝟑𝟐𝟏𝟔𝟔. 𝟒𝟐 𝑲𝒈
̃𝟏
𝒎
D’où :
𝑴∗𝟏 𝟑𝟐𝟏𝟔𝟔. 𝟒𝟐
= = 𝟗𝟒. 𝟔%
𝑴𝒕𝒐𝒕 𝟑𝟒𝟎𝟎𝟎
47
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
Pour le mode 2 :
̃ 𝟐 = 𝟏 on travail dans la base ortogonale
𝒎
𝑳𝟐𝟐
𝑴𝟐∗ = = 𝟏𝟕𝟗𝟏. 𝟖𝟐 𝑲𝒈
̃𝟐
𝒎
D’où :
𝑴𝟐∗ 𝟏𝟕𝟗𝟏. 𝟖𝟐
= = 𝟓. 𝟐𝟕%
𝑴𝒕𝒐𝒕 𝟑𝟒𝟎𝟎𝟎
𝑴𝒌∗
= 𝟗𝟒. 𝟔% + 𝟓. 𝟐𝟕% = 𝟗𝟗. 𝟖𝟕% ≥ 𝟗𝟎%
𝑴𝒕𝒐𝒕
48
DYNAMIQUE DES STRUCTURES
Figure 3: Les zones de séismicité élevée se trouvent aux lignes inter – plaques (Seismic hazard = alea
sismique). ............................................................................................................................................................................................. 6
Figure 4: Zonage sismique en accélération pour des probabilités de 10% en 50 ans Maroc 2011
(Accélération % g) ............................................................................................................................................................................ 8
Figure 8: La représentation graphique d’un système libre amorti (amortissement sous-critique). ...............14
Figure 9: La représentation graphique d’un système libre amorti (amortissement critique). .........................16
49