D-Algo 2016

MANUEL D'UTILISATION D-ALGO 2016
D-Algo 2016
Build 1.5.1

A propos du logiciel D-Algo
D-Algo 2016
Version 1.5.1
Créé par le Dr. ANDRIAMAROSOA RATSIMBAZAFY Ny Riana Solomalala.

©2014 Ny Riana
Tous droits réservés.
Avertissement : Mr. ANDRIAMAROSOA RATSIMBAZAFY Ny Riana Solomalala demeure propriétaire des droits
d'auteur relatifs au Logiciel, à la Documentation, et au matériel y afférent, le cas échéant, ainsi qu'aux copies que
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licence ne vous concède aucun droit de propriété intellectuelle.
Bienvenue dans le manuel d'utilisation du logiciel D-Algo. Ce manuel est utile à toute personne désirant
comprendre les fonctionnalités et apprendre à utiliser le logiciel D-Algo.
« D-Algo » est un modèle biotechnique, bioéconomique et informatique d'aide à la décision. La démarche de

simulation compte deux étapes bien distinctes. D’abord, il y a une étape de saisie et de configuration des données
d’entrée et de simulation des besoins du troupeau. Ensuite, il y a une étape d’optimisation des assolements et
de calculs de la rentabilité financière.
La première étape est d’abord une étape de saisie et de configuration de toutes les informations se rapportant
aux ressources disponibles (parcellaire, etc.), aux ressources utilisées (espèces fourragères, etc.), au troupeau et
aux immobilisations effectuées. En ce qui concerne le troupeau, ses besoins et la dynamique de la population
sont simulés. La simulation des besoins du troupeau n’est qu’une étape intermédiaire qui va permettre à la
deuxième étape de déterminer l’assolement optimal. L’optimisation de l’assolement assure la satisfaction de ces
besoins tout en maximisant la rentabilité financière de l’exploitation agricole. Au cours de la première étape, les
ressources disponibles et utilisées, les immobilisations et les besoins simulés du troupeau sont stockés dans une
base de données pour être ensuite utilisés par un calcul d’optimisation linéaire lors de la deuxième étape.
i
La deuxième étape optimise les assolements et calcule le chargement à l’hectare, la recette nette d’exploitation
et la rentabilité des investissements. L’utilisateur a le choix d’inclure ou non dans les contraintes d’optimisation
la contrainte de rotation culturale, de mettre en jachère une partie du parcellaire, les contraintes sur les facteurs
de production (la disponibilité en main d’œuvre, en équipements et en intrants agricoles, etc.) et les contraintes
climatiques (besoins en eau de la plante). Il en est de même pour les contraintes d’alimentation du troupeau (le
besoin énergétique, protéique, en minéraux et la capacité d’ingestion). En premier lieu, D-Algo inventorie les
ressources disponibles enregistrées dans la base de données : le parcellaire (surface agricole utile, surface
allouée aux cultures pérennes, jachère, etc.), les mains d’œuvre, les équipements agricoles et les engrais utilisés
pour la production végétale. En second lieu, il inventorie les activités végétales planifiées par l’utilisateur en
vérifiant si un ou des fourrages pérennes, annuels, stockés sous forme d’ensilage ou de foin, sont enregistrés
dans la base de données. Il vérifie s’il y a des ventes de fourrages ou non. Puis il vérifie si les besoins du troupeau
ont été simulés.
En troisième lieu, Il procède à l’écriture de la fonction objectif et des contraintes d’optimisation : l’occupation du
sol, les contraintes relatives à la superficie allouée aux fourrages produits et intra-consommés et aux fourrages
vendus (s’il y en a), la rotation culturale, les facteurs de production, les contraintes d’alimentation et les
contraintes climatiques. En quatrième lieu, le logiciel détermine la combinaison optimale des activités.
Autrement dit, c’est l’étape d’optimisation linéaire multi-périodique et récursive à proprement parler. Si une
solution optimale est identifiée pour chaque année de simulation, il calcule le chargement en UGB par hectare.
En fin de simulation, il calcule la dimension des silos-couloirs et leurs coûts si l’ensilage d’herbe ou de maïs est
pris dans la solution. En dernier lieu, il calcule la recette nette d’exploitation, la valeur actuelle nette et le taux
de rentabilité interne et pour finir le volume de productions total.
a: Interface d'accueil du logiciel D-Algo
ii
b: Schéma fonctionnel du système d'élevage (LHOSTE P. (2001). L'étude et le diagnostic des systèmes d'élevage.
Atelier de formation des agronomes SCV Madagascar - CIRAD -MIPA. p. 32).
Les composants « Ressources », « Troupeaux » et « Immobilisations » concentrent toutes les fonctions

biotechniques du modèle D - Algo. Le modèle comprend cinq composants principaux :
- le « Centre d'analyse »
- les « Ressources »
- les « Troupeaux »
- les « Immobilisations »
- et les « Productions »
Le « Centre d’analyse »
Le système de pilotage est appelé le « Centre d'analyse ». On l'a nommé ainsi car en tant qu'outil informatique
d'aide à la décision, il ne pourra jamais remplacer la vraie fonction du « pôle humain ». La décision finale est
seulement prise à partir des analyses effectuées à partir de ce composant. Comme la décision finale dépend
essentiellement des analyses obtenues, c'est à ce niveau que sont localisés les outils relatifs à la configuration
du solveur, au lancement de l'optimisation avec la programmation linéaire multi-périodique - récursive, ainsi
qu'à l'affichage des résultats de l'optimisation (forme canonique de la programmation linéaire, analyse de
iii
sensibilité), de l'analyse financière (flux net de trésorerie, VAN, TRI), du chargement annuel (exprimé en UGB par
hectare), du financement et des subventions des immobilisations.
Les « Ressources »
La composante « Ressources » compte deux sous-composantes principales : les « Ressources disponibles » et les
« Cultures fourragères ». Comme son nom l'indique, les « Ressources disponibles » concernent tous les facteurs
de production existants liés au système fourrager. Parmi ceux-ci, on a :
« Saisonnalité » : permet de spécifier le nombre de périodes et la durée de chaque période au

cours d’une année d’exercice. Au maximum, on peut spécifier 12 périodes correspondant à 12
mois, soit une année. Mais on peut également cumuler plusieurs mois dans une seule période
selon le degré d’engorgement des ressources disponibles (mains d’œuvre, engrais, etc.). Il n’est
pas obligatoire que toutes les périodes ont des durées égales. Par contre le mois de début de la
première saison doit correspondre au mois de début de la simulation ;
« Fourrages » : le logiciel D-Algo procure dès le départ une centaine de liste d'espèce fourragère
qu'on pourrait utiliser dans la simulation. Toutefois, on peut ajouter ou supprimer d'autres
espèces fourragères selon les besoins de l'utilisateur. Il permet également de saisir directement
la valeur bromatologique et nutritive des fourrages qu'on veut introduire dans la simulation, puis
le logiciel calcule la moyenne et l'écart-type des échantillons. On peut visionner les résultats sous
forme de graphique ;
« Itinéraire technique » : permet de saisir toutes les activités végétales à entreprendre dans le
système fourrager (espèces à cultiver, variétés), ainsi que l’itinéraire technique à préconiser
(semis, sarclages, etc.) et le nombre d’heure nécessaire à leur réalisation. Cette rubrique
permettrait à l’utilisateur de prendre les décisions nécessaires sur la définition de la saisonnalité
des activités végétales (nombres de périodes ou de saisons par an ainsi que leurs durées) ;
iv
« Semences » : permet de saisir la quantité de semences disponibles par espèces fourragères,

par période et par an ;
« Parcellaire » : permet d’indiquer les superficies disponibles en propriété, en fermage, louées,
les modes d’allocation des terres (superficie réservée aux cultures pérennes, annuelles, la
jachère), ainsi que la disponibilité en eau du milieu (pluviosité, évapotranspiration potentielle
(ETo) ;
« Mains d’œuvre » et « Equipements » : permettent de définir le nombre d’heure de mains
d’œuvre et d’équipements (traction, etc.) disponible par période et par an ;
« Fertilisations » : renseignent sur la quantité d’engrais (organiques, chimiques, chaux, etc.)
disponibles par période et par an ;
La sous-composante « Cultures fourragères » regroupe toutes les données liées aux fourrages pérennes,
fourrages annuels, fourrages stockés (ensilage de maïs, ensilage d'herbe, balle ronde enrubannée (BRE) et foins),
et les aliments concentrés, c'est-à-dire les attributs des 6 classes de fourrages implémentées et de l'unique classe
de concentré. Les calculs propres à chaque fourrage comme le calcul de la densité énergétique des fourrages, du
volume du silo-couloir, de la densité des ensilages, des coûts de production à l'hectare ou encore du poids sec
des balles rondes enrubannées sont faits à partir des méthodes de classe implémentées.
En dernier lieu, la composante « Ressources » héberge également un sous-composant appelé « Inventaire des
aliments ». Il permet d'avoir un aperçu de tous les aliments planifiés ainsi que leur période d'utilisation respective
et constitue une importance capitale dans le processus de formulation des contraintes d'optimisation de la
programmation linéaire. En effet, c'est à partir de ce sous - composant que l'algorithme implémenté puise les
informations nécessaires quand il va remplir la matrice des contraintes avec les coefficients techniques, surtout
ceux concernant les contraintes d'alimentation.
v
Les « Troupeaux »
Le composant « Troupeaux » rassemble toutes les informations sur les bovins laitiers simulés avec le modèle. La
première sous-composante est « Options du troupeau ». Toutes les informations liées au troupeau comme la
race de bovin utilisée, leurs performances zootechniques ou encore les paramètres de reproduction doivent être
saisies à l'intérieure de cette sous-composante. Ces informations sont utilisées pour simuler les productions, les
besoins du troupeau et la dynamique de la population via les méthodes de chaque classe (vache, génisse,
taurillon). Les résultats des simulations sont stockés à l'intérieur de la base de données et sont consultables à
partir de deux sous-composants « Résultats de la simulation des besoins » et « Evolution de l'effectif par catégorie
d'animal ».
L’avant-dernière sous-composante est la « Charge directe liées au troupeau ». Comme son nom l'indique, elle
permet de définir les dépenses d'élevage par « Unité Gros Bovin » ou UGB. Pour le calcul, le coefficient UGB est
de 1 pour une vache laitière adulte, 0,3 pour les génisses de moins de 1 an, 0,6 pour les génisses de 1 à 2 ans et
les taurillons de moins de 1 an, et 0,8 pour les génisses d'âge supérieur à 2 ans et les taurillons de plus de 1 an.
Le dernier sous-composant est « Mains d'œuvres - Atelier bovin ». Ce sous-composant permet de saisir les
besoins en nombre d'heure de mains d'œuvre par UGB/période/an pour s'occuper de l'atelier bovin.
Les « Immobilisations »
La composante « Immobilisations » concerne tout ce qui touche aux investissements liés au modèle à simuler,
comme les infrastructures de production (bâtiment, silo-couloir, les matériels et outillages agricoles, etc.), ainsi
que les sources de financement nécessaire pour leurs acquisitions. Il concerne également les charges fixes liées
vi
à leur entretien et leur fonctionnement. Elle comporte trois sous-composants principaux : les « Immobilisations
» proprement dites, le « Financement et autres subventions » et les « autres charges d’exploitation ».
La sous-composante « Immobilisations » comporte quatre volets : les « Bâtiments d'élevage », le « Silo – couloir
», les « Immobilisations non – amortissables », les « Autres immobilisations » :
« Bâtiments d'élevage » : permet de spécifier le nombre et le type de bâtiment à utiliser et de

calculer rapidement le coût des bâtiments en saisissant simplement le prix des matériaux de
construction. Si l'utilisateur a choisi de saisir manuellement le coût des bâtiments, la fonction de
calcul des coûts des bâtiments implémentés avec le modèle est désactivée et une autre interface
permettant de saisir directement les coûts est présentée à l'utilisateur.
« Silo – couloir » : permet de visualiser la fiche technique pour la construction des silos-couloirs.
Comme nous l'avions dit, La dimension (longueur et largeur) est variable et peut être soit précisé
d’entrée par l'utilisateur du modèle, soit calculer automatiquement en fonction de la surface
maximale allouée à l'ensilage (maïs, herbe) par le solveur.
Certains biens ne sont pas amortissables comme les terrains, les fonds de commerce ou encore
les immobilisations financières. Dans le modèle D - Algo, ces types de biens ont leurs propres
rubriques. « Immobilisations non – amortissables » permet de saisir le coût d'acquisition de ces
types de biens.
« Autres immobilisations » : enregistre tous les coûts d'acquisition des immobilisations autre que
les bâtiments d'élevage, le silo-couloir et les biens non –amortissables, comme les machinismes
agricoles, les équipements laitiers et les matériels et outillages divers.
La sous – composante « Financement et Autres subventions » concerne tous ce qui touche à l'emprunt à moyen
et long terme pour financer l'acquisition des immobilisations. La durée de remboursement (en année) ainsi que
le taux d'intérêt relatif à chaque emprunt sont définis d'entrée par l'analyste ou l'utilisateur du modèle. On
suppose que le remboursement des sommes empruntés s'effectue à chaque fin d'année. « Subventions et autres
» est relative à toutes les subventions d'investissement ou autres types de subventions (achat d'équipements,
achat de bovins, etc.) que l'exploitation laitière peut éventuellement bénéficier. Son utilité serait d'apporter les
éléments de réflexion nécessaire à la possibilité de lancement d'une telle politique à Madagascar, dans le cadre
de la relance de l'élevage laitier.
La sous – composante « Autres charges » permet de saisir toutes les autres charges liées au système
biotechnique de production comme les charges liées à l'atelier bovin, les impôts et taxes divers ou les charges
sociales des salariés permanents. Elle comprend aussi l'entretien et le fonctionnement des immobilisations
(nettoyage des bâtiments, eau et électricité, etc.).
vii
Les « Productions »
La composante « Productions » permet d'inventorier tous les produits qui sortent de l'atelier bovin et de
l'exploitation laitière. Parmi ceux-ci, on a les produits animaux (laits, fumiers), les ventes d'animaux par catégorie
et la production totale par espèce fourragère (intra – consommé et vendue). Cette composante permet
d'apprécier l'évolution annuelle de la productivité totale de l'exploitation laitière pendant toute la durée de la
simulation.
viii
A propos de l’auteur du logiciel D-Algo
Le logiciel « D-Algo » a été créé en 2009 par le Docteur ANDRIAMAROSOA RATSIMBAZAFY Ny Riana Solomalala.
Ingénieur agronome de formation, il a fait son entrée dans la vie active en 2002 en tant qu'ingénieur de projet
et socio-organisateur - Formateur, en travaillant dans une Organisation Non-Gouvernementale locale
(Madagascar) œuvrant dans le développement rural. Son premier emploi lui a permis d’acquérir des expériences
sur les techniques de formation, l'appui à l'organisation paysanne sur les innovations techniques en agriculture
et élevage, sur la gestion de projets de développements ruraux, ainsi que sur l'économie rurale en générale. Les
enseignements tirés de ces années d'expériences sur terrain lui a permis de comprendre très vite les lacunes du
système malgache en matière de développement rural.
A partir de l'année 2006-2007, il a décidé de se tourner un peu plus vers la recherche en entamant un cycle de
formation et d'initiation à la recherche scientifique. Ce qui a abouti à l'obtention de son Diplôme d'Etudes
Approfondies (D.E.A) en Sciences Agronomiques (Option : Foresterie, Développement, Environnement). Au cours
de ce cycle d'initiation, l’axe principal de recherche était l'analyse de l'impact du système pastoral sur la
biodiversité d'une forêt dense sèche du Sud-Ouest de Madagascar, tout en considérant les besoins de la
population riveraine de la forêt, dans le processus de gestion durable des ressources naturelles. Ce travail de
recherche lui a permis d'acquérir des connaissances et savoir-faire en matière d'analyse et de modélisation
systémique. Il lui a permis également de comprendre les principales notions en matière d'approche systémique
et analytique. Ce qui a été bénéfique plus tard pour le développement des logiciels « D-Algo » et « Blend It! ».
Il a achevé son 3ème cycle en 2016, en soutenant publiquement son Doctorat ès-Sciences et en prenant comme
thème principal la modélisation informatique d'un système d'élevage de bovins laitiers. Deux logiciels ont été
développés à l'issu de ce long travail de recherche et de développement informatique : « D-Algo » et « Blend
It! ». Le logiciel « D-Algo » est destiné à optimiser l'assolement et la rentabilité économique d'un système
d'élevage de bovins laitiers en utilisant la programmation linéaire multi-périodique et récursive. Tandis que le
logiciel « Blend It! », issu du même plateforme que « D-Algo », sert à calculer la ration d'une vache laitière, basé
sur le système d’alimentation de l’INRA. L'intégration et l'exécution des méthodes types mathématiques-
analytiques en tant que méthodes de classe via les langages informatiques orientés-objets ont largement facilité
la modélisation informatique du système d'élevage de bovins. Le choix du secteur de l'élevage laitier dans le
développement du modèle « D-Algo » s'est imposé très vite à cause des besoins croissants et incessants en
produits laitiers que ce soit au niveau local ou à l'échelle mondial.
ix
L'auteur travaille actuellement en tant que chercheur à la Mention Sciences Animales de l'Ecole Supérieure des
Sciences Agronomiques - Université d'Antananarivo dans la modélisation informatique des systèmes Agro-Sylvo-
pastorales.
Où lui contacter ?
Pour plus d'information, veuillez contacter le Dr. ANDRIAMAROSOA RATSIMBAZAFY Ny Riana à l'adresse postale
ou adresses électroniques suivantes :
Adresse postale :
Lot VN 65 Ambohitsiroa-Antsahabe (1er étage)

Antananarivo 101 - Madagascar
Adresses électroniques :
e-mail1: nyriana@hotmail.fr
e-mail2: nyriana21@gmail.com
Page facebook: http://www.facebook.com/nyriana
- ou -
Téléphones :
Tél.1: (+261) 34 06 625 60

Tél.2: (+261) 33 42 002 59
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Les nouvelles fonctionnalités
Nouveautés de la version 1.1.1
Depuis la toute première version de D-Algo, de nombreux bugs de programmation ont été fixés, notamment
ceux concernant le plantage du logiciel si l'utilisateur clique sur un bouton de l'interface utilisateur ou sur le
bouton fermer de la fenêtre principale pendant que le logiciel calcule et simule des données. Cette manipulation
entraîne l'arrêt instantané des simulations et fait perdre toutes les données simulées.
Désormais le logiciel prend en charge le multithreading. Ainsi, l'interface utilisateur ne gèle plus pendant les
opérations ajout - suppression - sauvegarde de donnée, ou encore pendant la phase de simulation.
Un nouveau modèle de rapport a été implémenté. Le nouveau rapport créé avec D-Algo prend désormais en
compte les formats .xps, .pdf et .png. Beaucoup plus léger par rapport à l'ancien, il permet de reproduire
rapidement sous forme de rapport des données volumineuses comme le résultat de la simulation des besoins du
troupeau. La qualité de présentation a aussi été améliorée.
Ancien rapport créé avec les versions précédentes de D-Algo.
xi
Rapport actuel du logiciel D-Algo
Nouveautés à partir de la version 1.1.4 à 1.1.8
L'algorithme, utilisé pour simuler les besoins du troupeau ainsi que celui de l'optimisation de l'assolement, a été
complètement revu. En effet depuis l'amélioration des collections génériques (List(of T), Dictionnary(of T),
ObservableCollection(of T), etc.) dans les méthodes de programmation, il a été possible de reformuler
complètement les algorithmes pour des calculs très longs. Ainsi, le temps de calcul a été réduit environs d'un
quart dans le cas de D-Algo. En effet, pour les versions précédentes de D-Algo, ces calculs duraient plus d'une
dizaine de minutes. Avec la version actuelle de D-Algo, ils durent moins de dix minutes pour les calculs les plus
longs. Toutefois, notons aussi que ces performances dépendent également de la puissance de l'ordinateur utilisé.
En effet, les ordinateurs dotés de processeur mono-coeur (type Pentium III) mettront plus de temps que les
ordinateurs dotés de processeurs multi-coeur (type Core II Duo et supérieur). Il est évident aussi que même entre
ordinateur doté de processeur multi-cœur, les performances ne sont pas les mêmes (entre Quad-Core et Core i
par exemple).
Avec la version 1.1.9, on a éliminé certains bugs de programmation liés à la modification des algorithmes
effectués depuis la version 1.1.8, notamment ceux concernant l'optimisation de l'assolement.
xii
On a aussi apporté certaines modifications dans les opérations ajout - suppression - sauvegarde de la base de
donnée, en introduisant les collections génériques pour gérer la mise en mémoire vive des données. Ainsi, ces
opérations occupent moins de volume dans la mémoire vive, et prend moins de temps pour charger les données,
ou encore pour sauvegarder les données à partir de la mémoire vive vers la base de donnée.
A partir de la version 1.2.0, le changement majeur a été l'interface utilisateur. Auparavant, on a créé l'interface
utilisateur de D-Algo avec la technologie appelée « Windows Forms » de Microsoft. Les contrôles (fenêtre,
boutons, etc.) créés avec Windows Forms est basée sur GDI+, qui est une interface de programmation
d'applications (API) qui forme le sous-système du système d'exploitation Microsoft Windows XP. Les contrôles
sont présentés à l'écran sous forme d'image Bitmap. Bien que toujours utilisé par plusieurs programmeurs dans
le monde, cette technologie est de moins en moins développée par Microsoft.
Anciennes interfaces de D-Algo
Ainsi, depuis la version 1.2, on a innové l'interface utilisateur en utilisant la technologie WPF (Windows
Presentation Foundation). WPF utilise un moteur de rendu vectoriel et des accélérations matériels basées sur
« Direct X » pour afficher les contrôles à l'écran. L'interface utilisateur créée avec WPF est très riche visuellement.
WPF permet de créer des contrôles en 2D, 3D, on peut même y ajouter des animations et des vidéos. Le nouveau
xiii
rapport de D-Algo utilisé depuis la version 1.1.3 est basé sur le modèle de document WPF. De plus WPF forme le
sous-système des systèmes d'exploitations Microsoft Windows 7 et 8. Ce qui a motivé le choix de la migration de
l'interface de D-Algo vers cette technologie, car il est certain que Microsoft n'en changera pas pendant un bon
bout de temps.
Nouvelles interfaces de D-Algo
On a pu améliorer la gestion des fenêtres. En effet, avec les anciennes versions de D-Algo, il a fallu jongler avec
plusieurs jeux de fenêtres, soit sous forme de fenêtres MDI (Multi-Document Interface), soit sous forme de
simples fenêtres flottantes, pour pouvoir accéder aux différentes fonctionnalités du logiciel. Désormais,
l'interface principale de D-Algo est gérée par une seule fenêtre principale. Les différentes fonctionnalités sont
accessibles au niveau de la fenêtre principale via une palette rétractable de boutons située à droite de la fenêtre.
La façon de saisir les données d'entrées (INPUTS) a aussi été repensée totalement pour faciliter le travail de
l'utilisateur. En effet, auparavant pour certains modules, il a fallu saisir les données dans de longs tableaux, qui
pourraient engendrer des erreurs de saisie (l'utilisateur pourraient se tromper de lignes ou de colonnes, simple
oubli, etc.). On a modifié certaines interfaces pour faciliter les saisies (introduction de liste déroulante, pour
choisir les modules, saisie dans des boites à texte, au lieu de tableau, etc.. Dans l'illustration ci-dessous, la photo
montre l'interface pour remplir les contraintes d'investissement (besoin en semence, main d'œuvre, etc.) en
fourrage pérenne. La photo du haut montre qu'on doit remplir un tableau avec une colonne montrant le nom de
l'espèce fourragère (1ère colonne) et une autre montrant le type de contrainte considéré (3ème colonne). La
xiv
photo du bas montre la nouvelle interface. On peut choisir le nom de l'espèce fourragère dans la première liste
déroulante et le type de contrainte dans la deuxième liste déroulante.
Comparaison de deux modes de saisie entre l'ancienne et la nouvelle interface.
xv
L'une des améliorations apportées à l'interface de D-Algo est l'ajout de la fonction classique de copier-coller.
Auparavant, les interfaces sous-forme de tableau n'étaient pas dotées de cette fonction. Avec la version 1.2,
cette fonction a été implémentée. On peut même copier les données de D-Algo vers d'autres logiciels tableurs
comme Microsoft Excel, ou en coller sur D-Algo pour les données provenant des logiciels tiers. La seule condition
pour que les données puissent s'afficher correctement sous D-Algo est que le nombre de colonne des cellules
copié (ou collé selon le cas) doit correspondre exactement au nombre de colonne collé (ou copié selon le cas). Il
en est de même pour les types de données (texte, nombre, booléenne, etc.).
A partir de la version 1.2.1, on a ajouté une fonction qui permet de représenter la forme canonique de la
programmation linéaire pour chaque année de simulation. Auparavant, les coefficients (fonction objective,
matrice des contraintes, etc.) de la programmation linéaire étaient mémorisée seulement dans la base de donnée
et sont assemblés dans la mémoire vive au cours de la phase d'optimisation. L'utilisateur n'a qu'une idée
apparente de la forme canonique en consultant les résultats de l'optimisation dans le « Centre d'analyse ». Avec
la version 1.2.1, la forme canonique de la programmation linéaire fait partie des résultats consultables dans le
centre d'analyse.
La forme canonique est exportable vers Microsoft Excel. Il est possible de la copier, puis la coller dans d'autres
logiciels possédant un solveur de programmation linéaire comme CPlex, Lp-SolveIDE, etc., permettant ainsi de
comparer les résultats obtenus de l'optimisation de l'assolement.
xvi
Nouveautés à partir de la version 1.2.2 à 1.5
A partir de la version 1.2.2, il est désormais possible de créer un graphique des valeurs bromatologiques et
nutritives des échantillons de fourrages utilisés pour la simulation. Le graphique permet de planifier avec une
base scientifique solide les fourrages à utiliser pour l’alimentation du troupeau. Jusqu’à la version 1.5, on a
apporté des améliorations à l’option du graphique permettant de personnaliser le graphique : Etiquettes des
axes (Angles, décalage, couleurs, formats, valeurs minimales et maximales, polices de caractères, etc.), Couleurs
des graphiques (arrière-plan, dégradé, hachures, bordures, épaisseurs, ombrages, palettes, etc.), couleurs des
titres et des légendes, positionnement et alignement (activation du graphique en 3D, angle des axes, clustering,
ajustage de la lumière, titre et légendes, aires graphiques, etc.), autres (étiquettes intelligentes, étiquettes des
points, annotations, etc.).
Graphique des valeurs bromatologiques et nutritives.
xvii
Autre Nouveauté de la version 1.5
Continuant sur le même élan, on a implémenté une classe permettant de représenter les différents besoins du
troupeau en énergie, en protéines digestibles, en minéraux (Ca et P absorbables), la Note d’Etat Corporelle
(N.E.C) et la capacité d’ingestion, par semaine et par rang de lactation.
Exemple de graphique représentant les besoins du troupeau.
xviii
Sommaire
Accueil
A propos de ...
A propos du logiciel D-Algo ……………………………………………………………………………………………………….. i
A propos de l'auteur du logiciel ………………………………………………………………………………………………….. ix
Les nouvelles fonctionnalités ……………………………………………………………………………………………………… xi
Sommaire ……………………………………………………………………………………………………………………………………….. xix
Manipulation des fichiers ………………………………………………………………………………………………………………… 1
Créer un nouveau projet ……………………………………………………………………………………………………………. 2
Ouvrir un projet existant ……………………………………………………………………………………………………………. 3
Sauvegarder et fermer un projet ………………………………………………………………………………………………… 5
Enregistrer une copie du projet en cours …………………………………………………………………………………… 6
Prise en main du logiciel D-Algo ………………………………………………………………………………………………………. 7
Convention commune ………………………………………………………………………………………………………………………. 8
Initialisation des hypothèses sur les ressources disponibles et les cultures fourragères …………………. 10
1ère étape: créer un projet D-Algo …………………………………………………………………………………………… 11
2ème étape: Initialisation de la saisonnalité …………………………………………………………………………….. 16
3ème étape: Initialisation des Fourrages à utiliser ……………………………………………………………………. 18
Enregistrement des caractéristiques des fourrages et analyse……………………………………… 18
Graphique des valeurs bromatologiques et nutritives ………………………………………………… 24
Disponibilité en semence ……………………………………………………………………………………………. 28
Itinéraire technique ……………………………………………………………………………………………………. 32
4ème étape: Initialisation de la parcellaire ………………………………………………………………………………. 37
5ème étape: Initialisation de la disponibilité en main d'œuvre ………………………………………………… 41
6ème étape: Initialisation de la disponibilité en équipement agricole ………………………………………. 44
7ème étape: Initialisation de la disponibilité en éléments fertilisants ………………………………………. 46
8ème étape: Enregistrer les informations sur les cultures fourragères ..…………………………………… 48
Espèces fourragères ……………………………………………………………………………………………………. 48
Achats de fourrages ……………………………………………………………………………………………………. 54
Contraintes d'optimisation …………………………………………………………………………………………. 57
Autres investissements et coûts de production ………………………………………………………….. 68
Récapitulation des investissements et des coûts de production …………………………………. 75
9ème étape: Enregistrer les informations sur les concentrés ……………………………………………………. 82
10ème étape: Faire l'inventaire des aliments …………………………………………………………………………… 85
Initialisation des hypothèses sur les besoins du troupeau ………………………………………………………………. 87
1ère étape: Paramétrer l'option du troupeau …………………………………………………………………………… 88
2ème étape: Simuler les besoins du troupeau ………………………………………………………………………….. 90
3ème étape: Résultats de la simulation des besoins du troupeau …………………………………………….. 92
4ème étape: Analyse de l'évolution de la dynamique de la population ……………………………………. 98
5ème étape: Enregistrer les informations sur les charges directes liées au troupeau ……………….. 99
6ème étape: Enregistrer les informations sur les mains d'œuvre rattachés à l'atelier bovin …….. 101
Initialisation des hypothèses sur les Immobilisations ……………………………………………………………………… 103
xix
Les bâtiments d'élevage …………………………………………………………………………………………………………………… 104

1ère étape: Prix des matériaux de construction ……………………………………………………………………….. 104
2ème étape: Calcul de coûts des bâtiments ……………………………………………………………………………… 106
3ème étape: Résultat de Calcul et fiches techniques ………………………………………………………………… 109
Silos-couloirs – Fiches techniques …………………………………………………………………………………………….. 115
Immobilisations non-amortissables …………………………………………………………………………………………………. 118
Autres immobilisations ……………………………………………………………………………………………………………………. 120
Financement et subventions ……………………………………………………………………………………………………………. 122
1ère étape: Financement des immobilisations …………………………………………………………………………. 122
2ème étape: Subvention des immobilisations ………………………………………………………………………….. 124
Autres charges d'exploitation ………………………………………………………………………………………………………….. 126
Phase d'Optimisation ………………………………………………………………………………………………………………………. 128
1ère étape: Optimisation …………………………………………………………………………………………………………. 129
2ème étape: Forme canonique de la programmation linéaire ………………………………………………….. 134
3ème étape: Assolement fourrager ………………………………………………………………………………………….. 137
4ème étape: Chargement à l'hectare ……………………………………………………………………………………….. 139
5ème étape: Analyse de sensibilité …………………………………………………………………………………………… 141
6ème étape: Devis des silos ……………………………………………………………………………………………………… 145
7ème étape: Rentabilité des investissements …………………………………………………………………………… 147
8ème étape: Quantité de Concentrés achetés ………………………………………………………………………….. 149
9ème étape: Récapitulation des immobilisations ……………………………………………………………………… 151
10ème étape: Financement des immobilisations ……………………………………………………………………… 153
11ème étape: Subvention des immobilisations ………………………………………………………………………… 155
Les productions de l'exercice …………………………………………………………………………………………………………… 158
xx
MANIPULATION DES FICHIERS
1
Créer un nouveau projet
1. Pour créer un nouveau projet avec D-Algo, à partir de l’interface principale, cliquez sur « Créer un nouveau projet ».
2. Dans la boite de dialogue « Créer un nouveau projet », naviguez jusqu’au répertoire où vous voulez sauvegarder le nouveau projet.
3. Saisissez le nom du nouveau projet dans « Nom de fichier ».
4. Cliquez sur « Enregistrer ».
2
Ouvrir un projet existant
1. A partir de l’interface principale de D-Algo, cliquez sur « Ouvrir un projet existant ».
2. Dans la boite de dialogue « Ouvrir », choisissez un fichier au format .msl ou .mdf (SQL Server).
3. Naviguez dans le répertoire du fichier du projet, puis choisissez un fichier.
3
4. Puis cliquez sur « Ouvrir ».
5. Quand un projet est ouvert, le répertoire où se trouve le fichier du projet s’affiche en haut de l’interface principale.
4
Sauvegarder et fermer un projet
1. Pour sauvegarder et fermer un projet existant avec D-Algo, à partir de l’interface principale, cliquez sur « Sauvegarder et fermer le projet en cours ».
2. Quand un projet est fermé, le répertoire où se trouve le fichier du projet ne s’affiche plus en bas de l’interface utilisateur.
5
Enregistrer une copie du projet en cours
1. Pour enregistrer une copie du projet en cours, à partir de l’interface principale de D-Algo, cliquez sur « Sauvegarder le projet en cours sous … ».
2. Dans la boite de dialogue « Enregistrer sous… », choisissez le format du fichier à sauvegarder .msl ou .mdf (SQL Server).
3. Dans la boite de dialogue « Enregistrer sous… », naviguez jusqu’au répertoire où vous voulez sauvegarder le nouveau projet.
4. Saisissez le nom du nouveau projet dans « Nom du fichier ».
5. Puis cliquez sur « Enregistrer ».
6
PRISE EN MAIN DU LOGICIEL D-ALGO
7
Convention commune
Le logiciel intègre 5 composants principaux et des sous-composants que l’on a présentés dans « A propos du
logiciel D-Algo ». Par convention, on va appeler ces différents sous-composants des « Modules » et « Sous-
modules ». Les données de chaque module et sous-module sont sauvegardées dans une base de données. Si
vous sauvegardez un projet D-Algo sous le format .mdf (SQL Server), les données seront sauvegardées sous forme
de table SQL Server. La différence majeure entre le format .msl et .mdf est la taille du fichier. Le fichier .mdf peut
être ouvert, soit dans un serveur de base de donnée SQL Server, soit dans un logiciel-tiers prenant en charge le
format SQL Server et permettant de consulter librement les tables de la base de données. Le fichier .mdf inclut
uniquement des données sauvegardées (Inputs et outputs), mais ne contient aucune procédure stockée
permettant de refaire les calculs. Pour cela, le fichier doit à nouveau être ouvert dans le logiciel D-Algo. Le fichier
.msl ne peut être ouvert que dans D-Algo. Le fichier .msl a l'avantage d'être moins volumineux en taille. Ce qui
facilite sa portabilité.
Pour manipuler facilement les données, l'interface utilisateur de D-Algo intègre plusieurs boutons dont la
fonctionnalité est la même pour plusieurs modules différents. Ainsi, pour ne pas répéter plusieurs fois la
signification et l'action de ces boutons, quelques explications doivent être données à l'avance pour bien assimiler
la prise en main du logiciel.
Le bouton « Ajouter » permet d’ajouter un enregistrement à la table de la base

de données correspondant au module ou sous-module en cours.
Le bouton « Supprimer » permet de supprimer un enregistrement de la table

de la base de données correspondant au module ou sous-module en cours.
Dans certains cas (dépendant du module), il sert aussi à initialiser les données.
Le bouton « Sauvegarder » permet de sauvegarder la table de la base de

données correspondant au module ou sous-module en cours.
Le bouton « Exporter » permet d’exporter sous forme de rapport D-Algo, les

données de la table de la base de données, correspondant au module ou sous-
module en cours.
Le bouton « Copier » permet de copier une ou plusieurs lignes d’un tableau de

données. Pour copier toutes les lignes d’un tableau, sélectionner une ligne
8
dans le tableau, tapez le raccourci clavier Ctrl+A et cliquez sur le bouton

« Copier ». Pour copier plusieurs lignes à la fois, cliquez sur chaque ligne à
copier en maintenant la touche Maj (si les lignes se suivent l’une de l’autre) ou
ctrl (si les lignes ne se suivent pas) et cliquez sur le bouton « Copier ». Om peut
aussi copier les données de D-Algo vers d’autres logiciels comme Microsoft
Excel.
Le bouton « Coller » permet de coller une ou plusieurs lignes dans le tableau
de données du module ou sous-module en cours. Les lignes à coller peuvent
provenir soit du même tableau, soit provenant d’un logiciel tiers comme
Microsoft Excel. La seule condition pour que les données puissent s’afficher
correctement sous D-Algo est que le nombre de colonnes des cellules copiées
(ou collées selon le cas) doit correspondre exactement au nombre de colonnes
collées (ou copiées selon le cas). Il en est de même pour les types de données
(texte, nombre, booléenne, etc.).
Le bouton « Presse-papier » permet de visionner le contenu du presse-papier
sous divers format de texte (CSV, texte, texte unicode, System
.String). Ceci permet tout simplement de renseigner l’utilisateur sur les
données présentes dans le presse-papier.
Pour certains modules ou sous-modules, le bouton « Charger » permet de
charger en une seule fois plusieurs enregistrements. Le nombre
d’enregistrement, autrement dit, le nombre d’information à remplir par
l’utilisateur, est géré par le logiciel. Le rôle de l’utilisateur est de remplir tout
simplement les lignes de données.
Le bouton « Simuler » ou parfois « Calculer » permet de lancer un calcul ou
une simulation.
9
INITIALISATION DES HYPOTHESES SUR LES

RESSOURCES DISPONIBLES ET LES CULTURES
FOURRAGERES
10
1ère étape : créer un projet D-Algo
Pour faciliter la prise en main du logiciel D-Algo, nous allons considérer le cas d'une exploitation laitière élevant
41 vaches laitières de race prim'Holstein. L’âge au premier vêlage est de 24 mois. Le poids des primipares est de
500 Kg et celui des multipares de 550 kg. Cette hypothèse de poids se repose sur le fait qu'en milieu tropical, le
climat et la qualité de l'herbe souvent assez pauvre ne permettent pas d'exprimer totalement le potentiel
zootechnique des vaches. La production laitière est estimée à 20 Kg/jour pour les primipares et 27 Kg/jour pour
les multipares, sur une durée de lactation de 305 jours/an. On pose comme hypothèse que les veaux et velles
nés dans l'exploitation sont vendus une fois sevrés. Le remplacement des vaches de reformes se fera par l'achat
de génisses prêtes à vêler et on supposera que l'offre est toujours satisfaite.
Concernant le bâtiment d'élevage, on utilisera le modèle intégré avec le logiciel D-Algo. Les bâtiments sont
amortis sur dix ans, et on supposera que le coût de construction est subventionné à hauteur de 25% du coût total
de construction.
Ceci étant, la première chose qu'on va faire, c'est de créer notre projet D-Algo, tout en expliquant la subtilité de
l'interface principale de D-Algo.
Créer le projet D-Algo
A. Ouvrer D-Algo, soit en cliquant sur l'icône D-Algo sur le bureau, soit en cliquant l'icône dans le menu Démarrer
-> Tous les programmes ->D-Algo -> D-Algo.
11
B. Créer un nouveau projet D-Algo en vous référant au chapitre « Créer un nouveau projet ». Pour cela attribuer le nom de fichier qui vous convient.
C. Votre interface principale de D-Algo doit ressembler à la photo suivante :
12
L'interface comprend 5 parties bien distinctes (cf. photo ci-dessus):
a) Elle renseigne sur le chemin et le nom de fichier de projet actuellement ouvert. S'il n'y a aucun fichier
ouvert, cette zone reste vide.
b) Cette barre d’outils comprend quelques boutons nécessaires à la manipulation de l'interface principale:
1- Quand des modules ou sous-modules sont ouverts à l'intérieur de l'interface principale,

ce bouton permet de revenir à l'écran principal (ou d'accueil) du logiciel.
2- Ce bouton permet d'ouvrir l'option principale du logiciel. On peut y paramétrer plusieurs

choses comme le système monétaire ou encore le type de bovins utilisé dans la simulation.
3- Cette liste déroulante permet de choisir laquelle des deux palettes d'outils (standard,
navigation) dans l'interface principale doit être manipulée (ancrer, flotter, fermer). Si on
choisit « Toutes », les deux palettes sont concernées par l'action en même temps. Sinon,
c'est l'une ou l'autre.
4- Ce bouton permet de faire flotter la palette sélectionnée dans la liste déroulante. Si l'une
d'elles (ou les deux) a été fermée auparavant, ce bouton permet de la faire apparaître à
nouveau à l'écran, mais elle n'est pas ancrée.
5- Ce bouton permet d'ancrer sur l'interface principale la palette choisie dans la liste
déroulante. Si l'une d'elles (ou les deux) a été fermée auparavant, ce bouton permet de les
faire apparaître à l'écran et elle est ancrée directement.
6- Ce bouton permet de faire flotter en même temps les deux palettes d'outils sans avoir à
choisir dans la liste déroulante.
7- Ce bouton permet de fermer les deux palettes d'outils en même temps, sans avoir à
choisir dans la liste déroulante. Ce qui permet de dégager un peu plus l'espace de travail.
c) C'est la palette d'outil « Standard ». Cette palette d'outil permet de manipuler les fichiers de projet
(créer un projet, ouvrir, sauvegarder et fermer, enregistrer sous ...). Elle permet aussi de visionner le
manuel d'utilisation du logiciel.
d) C'est l' « espace de travail du logiciel ». C'est dans cette zone qu'apparaît les différents modules ou sous-
modules du logiciel, quand on clique sur un bouton dans la palette « Navigation ». Le premier module
qui apparaît dans cette zone quand on ouvre D-Algo est l'interface d'accueil du logiciel. Pour avoir plus
13
de détails sur l'interface d'accueil du logiciel, référez-vous à la rubrique A propos du logiciel D-Algo de
ce manuel.
e) C'est la palette d'outil « Navigation ». Cette palette d'outil se divise en trois parties bien distinctes. Dans
la partie du haut apparaît les différents boutons qui permettent de naviguer entre les différents modules
ou sous-modules du logiciel. La partie du milieu renseigne sur les actions en cours, ainsi que sur certaines
parties de l'interface. En effet, si vous passez la souris au-dessus de certains contrôles comme les
boutons, des informations sommaires sur le module ou sous-module correspondant apparaît dans cette
partie. Quand vous cliquez sur un bouton et que vous ne bougez pas la souris au-dessus du bouton en
question, elle donne des informations sur l'action en cours (chargement de module, sauvegarde de
données, etc.. Dans la partie inférieure apparaît les informations sur l'utilisation des ressources de
l'ordinateur (processeur, RAM, etc.). L'hélice qui tourne est un signe visuel, permettant de savoir si le
logiciel est occupé ou non. Quand elle cesse de tourner, cela veut dire que le logiciel ne répond pas, et
donc il faudrait attendre un peu jusqu'à ce qu'elle tourne à nouveau. Notons qu'on peut arrêter et
fermer cette partie si vous jugez qu'elle est inutile ou encore qu'elle gaspille des ressources de
l'ordinateur (processeur, RAM). Pour cela, passez la souris au-dessus de cette zone. Trois boutons
apparaissent (Play - Pause - Fermer).
D. Ouvrez l'option principale du logiciel. Entrer et sélectionner les informations suivantes :
Date de début de la simulation : 01/05/2014.

Dans la rubrique « Type de bovins utilisé », choisissez « Vache à haut potentiel, à croissance élevée ».
Dans la rubrique « Expression de la capacité d'ingestion », choisissez « Système des Unités
d'Encombrements (UE) ».
Dans la rubrique « Analyse financière », entrer un taux d'actualisation de 10% et un « Impôts sur les
bénéfices » de 10%.
Dans la rubrique « Bâtiments d'élevage », choisissez « Utiliser les modèles intégrés avec le logiciel »,
fixer une durée d'amortissement de 10 ans et une subvention de 25% du coût total de construction.
Dans la rubrique « Système monétaire », choisissez « Ariary ».
Sauvegarder les données.
14
E. Votre espace de travail doit ressembler à ceci :
15
2ème étape : Initialisation de la saisonnalité
Les cultures fourragères sont saisonnières et confinées à des périodes de l'année où la température et la
pluviométrie sont optimales pour la croissance des plantes. La disponibilité des ressources (mains d'œuvre,
intrants agricoles, etc.) varie donc avec les saisons. Le logiciel D-Algo tient compte de cette périodicité annuelle
des activités agricoles.
Au maximum, on peut spécifier 12 périodes correspondant à 12 mois, soit une année. Mais on peut également
cumuler plusieurs mois dans une seule période. Il n'est pas obligatoire que toutes les périodes ont des durées
égales. A titre d'exemple, on peut spécifier pour chaque année d'exercice 2 périodes de 8 mois pour l'une et de
4 mois pour l'autre ou encore de 6 mois chacune.
Il faut aussi préciser que, si le mois de début de la première saison est le mois de mai par exemple, le dernier
mois de fin de saisons doit être le mois d'Avril. Si le début est Janvier, la fin doit être le mois de décembre. Et
ainsi, de suite. Sinon, un message apparait pour vous prévenir.
Le mois de début de la période initiale doit correspondre à celui de la date de simulation, définie auparavant
dans l'option principal du logiciel.
A. A partir de l'interface d'accueil de D-Algo, cliquez sur le bouton « Ressources ».
B. La composante « Ressources » apparaît à droite, dans la palette « Navigation ».
C. Sous « Ressources disponibles », cliquez sur le bouton « Saisonnalité ».
16
D. Le module « Saisonnalité » apparaît dans l'espace de travail.
E. Pour notre cas, on définira 12 saisons de 12 mois en prenant comme début de la première saison le mois de
mai et fin de la dernière saison le mois d'Avril. Le mois de mai correspond au début de la simulation (01/05/2014).
Votre espace de travail devrait ressembler à la photo suivante :
17
3ème étape : Initialisation des fourrages à utiliser – Enregistrement des

caractéristiques des fourrages et analyse
Ce module fait partie de la nouveauté de la version 1.2. Il est coutume quand on veut lancer une exploitation
laitière de considérer en avance la disponibilité en herbe dans le lieu du projet. Pour cela, il est d'usage soit de
faire des essais de culture fourragère, soit de coopérer avec des organismes ou des organisations paysannes
locales œuvrant dans la culture fourragère et/ou l'élevage laitier, dans le but de connaître la productivité
fourragère, ainsi que la valeur nutritive et bromatologique des fourrages locaux.
Le module « Fourrages » de la composante « Ressources » tient compte de cette éventualité en permettant à

l'utilisateur de saisir directement dans le logiciel ces informations, au lieu de les calculer à part.
A. A partir de la composante « Ressources », sous « Ressources disponibles », cliquez sur le bouton « Fourrages ».
18
B. Le module « Fourrages » apparaît à l'écran. On remarque qu'il comprend 6 sous-modules : l' « Espèces »,
« Echantillons », « Analyse », « Graphique », « Semences » et « Itinéraires techniques ». Par défaut, c'est le sous-
module « Espèces » qui apparaît le premier à l'écran.
C. Le sous-module « Espèces » comprend par défaut plus d'une centaine d'espèces fourragères déjà enregistrées.
Toutefois, vous pouvez y ajouter ou enlever des espèces selon votre convenance. Notons toutefois que : sous la
rubrique « Taxonomie », il ne faut jamais oublier de remplir le champ « Espèce ». En effet, c'est ce champ qui
va être utilisé par le logiciel pour lister les fourrages dans les sous-modules restants. Notons aussi que le nom
scientifique ne peut pas être dupliqué car il sert à indexer les fourrages dans la base de donnée.
D. Pour notre application, on va considérer six espèces fourragères : Brachiaria brizantha, Stylosanthes
guianensis, Zea Mays, Oryza Sativa, Lablab purpureus et Vigna Unguiculata. Le Zea Mays sera consommé sous
forme de fourrage vert et une partie sera ensilée. Même si cette espèce est déjà listée dans le sous-module
« Espèces », il va falloir la ressaisir une deuxième fois car le maïs ensilage n'est pas listé par défaut. Comme le
nom scientifique ne peut pas être dupliqué, changeons ceci par « Zéa mays L. (ensilage) » et l' « Espèce » par
« Zea mays ensilage ». Pour le reste des champs, vous pouvez saisir ou copier-coller ceux du Zea mays listé par
défaut, en faisant un click-droite sur chaque boite à texte.
19
Votre espace de travail doit ressembler à ceci :
E. Cliquez sur « Sauvegarder ».
F. L'Oryza Sativa n'est pas listé dans la base de données et doit être enregistré. Il sera distribué sous forme de
paille. En général, il s'agit de résidus de récoltes et utilisé comme aliment d'encombrement ou de lest.
20
G. Saisissez les informations suivantes :
H. Cliquez sur « Sauvegarder ».
I. Cliquez sur le sous-module « Echantillons ». Ce sous-module sert à enregistrer la valeur bromatologique et

nutritive des fourrages. Pour notre application, on va saisir les échantillons de fourrages présents sur la feuille
de calcul Excel suivant : Echantillons.xlsx . Vous pouvez aussi les copier-coller si vous ne voulez pas perdre un peu
de temps.
Votre espace de travail doit ressembler à ceci :
21
J. Cliquez sur « Sauvegarder ».
K. Cliquez sur le sous-module « Analyse ». Ce sous-module sert à établir une statistique descriptive sommaire des valeurs bromatologiques et nutritives des échantillons de
fourrages enregistrés dans le sous-module « Echantillons ». Cette analyse est nécessaire car le logiciel va utiliser le résultat de cette analyse quand il faudra comparer les
besoins du troupeau et l'offre nutritive apportée par les espèces fourragères.
22
L. Dans le sous-module « Analyse », cliquez sur « Calculer ». Votre espace de travail doit ressembler à ceci :
23
3ème étape : Initialisation des fourrages à utiliser – Graphique des valeurs

bromatologiques et nutritives des fourrages
Avant de commencer : l'étape précédente est nécessaire pour effectuer cet exercice. Si vous ne l'avez pas encore
exécuté, retournez dans « Enregistrement des échantillons de fourrages et analyse » et réaliser les étapes
jusqu'à la fin.
Le module « Fourrages » de la composante « Ressources » a permis à l'utilisateur de saisir directement dans le

logiciel des informations concernant la valeur bromatologique et nutritive des fourrages à utiliser dans la
simulation. Pour mieux représenter ces valeurs, il est parfois utile de les présenter sous forme de graphique.
A. A partir de la composante « Ressources », sous « Ressources disponibles », cliquez sur le bouton « Fourrages »
(si le module n'est pas encore ouvert).
24
C. Cliquez sur le sous-module « Graphique ». Votre espace de travail doit ressembler à ceci.
25
D. Dans la liste déroulante « Catégorie », vous pouvez choisir entre deux types de données à représenter
« Valeurs bromatologiques » et « Valeurs nutritives ». Pour notre application, nous allons choisir la dernière.
E. Dans la liste déroulante « Type de graphique », vous pouvez choisir entre cinq types de graphique : Barre,
colonne, courbe, courbe spline et diagramme à surface. Pour notre application, nous allons choisir « Colonne ».
F. Dans la liste déroulante « Fourrages » à droite de l'espace de travail, vous avez la liste des fourrages enregistrés
dans l'étape précédente. Pour ajouter une espèce fourragère au graphique, sélectionnez la dans la liste
déroulante et cliquer sur le bouton « + ». Pour enlever une espèce fourragère dans la liste sélectionnée, cliquez
cette fois sur le bouton « Supprimer » à droite du bouton « + ». Pour notre application, nous allons sélectionner
Brachiaria brizantha et Stylosanthes Guianensis.
G. Dans la liste déroulante « Données » à droite de l'espace de travail, vous avez la liste des valeurs nutritives
pouvant être représentées. Pour ajouter une valeur, sélectionnez-la dans la liste déroulante et cliquer sur le
bouton « + ». Pour enlever une valeur nutritive dans la liste sélectionnée, cliquez sur le bouton « Supprimer » à
droite du bouton « + ». Pour notre application, nous allons sélectionner UFL et UFV.
26
H. Cliquez sur « Créer graphique ».
I. Votre espace de travail doit ressembler à ceci. Vous constaterez que sur l'ensemble des 3 coupes, le
Stylosanthes G., qui est une légumineuse, est plus riche en énergie nette que le Brachiaria B., qui est une
graminée. Toutefois, en troisième coupe, le Brachiaria B. est plus riche que le reste du lot à cause de l'effet
cumulatif des pluies, caractéristique de la croissance des graminées.
J. Vous pouvez copier dans le presse-papier ou imprimer le graphique en cliquant sur les boutons dans la barre
d'outils en haut. Vous pouvez aussi personnaliser (couleurs, police de caractère, 3D etc.) le graphique en cliquant
sur le bouton « Options » qui se trouve en bas du bouton « Initialiser graphique ». Si vous cochez « Sélection »,
cela vous permet de sélectionner une plage de valeurs sur le graphique, ce qui entraine un zoom automatique
sur cette plage de valeurs.
27
3ème étape : Initialisation des fourrages à utiliser – Disponibilité en

semence
Avant de commencer : l'étape « Enregistrement des échantillons de fourrages et analyse » est nécessaire pour
effectuer cet exercice. Si vous ne l'avez pas encore exécuté, retournez dans « Enregistrement des échantillons
de fourrages et analyse » et réaliser les étapes jusqu'à la fin.
Le module « Fourrages » de la composante « Ressources » a permis à l'utilisateur de saisir directement dans le

logiciel des informations concernant la valeur bromatologique et nutritive des fourrages à utiliser dans la
simulation. Pour la disponibilité en semence, c'est la liste de ces fourrages qui nous intéresse. Voilà pourquoi, il
faudrait d'abord exécuter l'étape « Enregistrement des échantillons de fourrages et analyse », avant de procéder
à celle-ci. Il faut remarquer que, si vous ne comptez pas introduire une contrainte d'optimisation sur les besoins
en semence, il n'est pas nécessaire de remplir les informations sur les quantités de semences disponibles. Il
suffit tout simplement de charger les données pour confirmer au logiciel que vous n'avez pas oublié de définir
les informations sur les semences disponibles. Si vous oubliez de faire ce dernier, un message apparaît au
moment de la phase d'optimisation pour vous prévenir de le faire.
Pour notre application, on ne prendra pas en compte la contrainte d'optimisation sur les besoins en semence.
On va le charger tout simplement.
28
29
C. Cliquez sur le sous-module « Semences ». Votre espace de travail doit ressembler à ceci :
D. Notez que tous les échantillons de fourrages que vous avez saisis dans « Enregistrement des échantillons de
fourrages et analyse » apparaissent dans la liste déroulante.
30
E. Pour saisir la disponibilité en semence d'une espèce fourragère, sélectionner le nom d'une espèce fourragère
dans la liste déroulante, puis remplissez les informations sur la quantité de semence disponible (en Kg/ha) par
saison. Pour notre application, nous ne tenons pas compte de la contrainte de disponibilité en semence.
F. N'oubliez pas de sauvegarder les informations avant de choisir à nouveau une autre espèce fourragère dans la
liste déroulante.
31
3ème étape : Initialisation des fourrages à utiliser – Itinéraire technique
Avant de commencer : l'étape « Enregistrement des échantillons de fourrages et analyse » est nécessaire pour
effectuer cet exercice. Si vous ne l'avez pas encore exécuté, retournez dans « Enregistrement des échantillons
de fourrages et analyse » et réaliser les étapes jusqu'à la fin.
Le sous-module « Itinéraires techniques » permet d'apporter des informations sur les démarches à suivre pour
cultiver chaque espèce fourragère. La saisie de ces informations facilitera la démarche de modélisation quand
on va remplir des informations supplémentaires comme les besoins en main d'œuvre pour chaque espèce
fourragère. Nous verrons ceci un peu plus loin dans ce manuel.
32
C. Cliquez sur le sous-module « Itinéraires techniques ».
33
D. Pour notre application, saisissez les informations suivantes sur le tableau :
Espèce Fourragère Variétés Janvier Janvier Février Février Mars Mars

(Heure/ha) (Heure/ha) (Heure/ha)
Brachiaria brizantha cv. marandu Fauches + Fertilisations 17,00 Fauches 10,00 Fauches 10,00
d'entretien (2è année)
Stylosanthes guianensis CIAT 184 Sarclage + Urée 18,00 Fauches 10,00 Fauches 10,00
Zea mays IRAT200 Sarclage + Urée + produits phyto. 42,00 2ème sarclage 42,00 (Itinéraire technique) 0,00
Vigna unguiculata SPLM1 Sarclage + Urée + produits phyto. 42,00 2ème sarclage 42,00 (Itinéraire technique) 0,00
Lablab purpureus marron Sarclage + Urée + produits phyto. 42,00 2ème sarclage 42,00 (Itinéraire technique) 0,00
Zea mays ensilage IRAT200 Sarclage + Urée + produits phyto. 42,00 Coupes + Préparation ensilages 310,00 (Itinéraire technique) 0,00
Oryza Sativa B22 Sarclage + Urée + produits phyto. 42,00 2ème sarclage 42,00 Récoltes + Battages 130,00
Espèce Fourragère Variétés Avril Avril Mai Mai Juin Juin

Brachiaria brizantha cv. marandu Fauches 10,00 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00
Stylosanthes guianensis CIAT 184 Fauches 10,00 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00
Zea mays IRAT200 Fauches 10,00 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00
Vigna unguiculata SPLM1 Fauches 10,00 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00
Lablab purpureus marron Fauches 10,00 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00
Zea mays ensilage IRAT200 (Itinéraire technique) 0,00 Désilage 60,00 Désilage 60,00
Oryza Sativa B22 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00
34
Espèce Fourragère Variétés Juillet Juillet Août Août Septembre Septembre

Brachiaria brizantha cv. marandu (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00
Stylosanthes guianensis CIAT 184 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00
Zea mays IRAT200 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00
Vigna unguiculata SPLM1 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00
Lablab purpureus marron (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00
Zea mays ensilage IRAT200 Désilage 60,00 Désilage 60,00 Désilage 60,00
Oryza Sativa B22 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00 (Itinéraire technique) 0,00
Espèce Fourragère Variétés Octobre Octobre Novembre Novembre Décembre Décembre

Brachiaria brizantha cv. marandu Préparation du sol 15,00 Semis 3,00 Fauches 10,00
Stylosanthes guianensis CIAT 184 Préparation du sol 15,00 Semis 3,00 Fauches 10,00
Zea mays IRAT200 (Itinéraire technique) 0,00 Préparation du sol 15,00 Semis 24,00
Vigna unguiculata SPLM1 (Itinéraire technique) 0,00 Préparation du sol 15,00 Semis 24,00
Lablab purpureus marron (Itinéraire technique) 0,00 Préparation du sol 15,00 Semis 24,00
Zea mays ensilage IRAT200 Désilage 60,00 Préparation du sol 15,00 Semis 24,00
Oryza Sativa B22 (Itinéraire technique) 0,00 Préparation du sol 15,00 Semis 60,00
35
E. Votre espace de travail doit ressembler à ceci :
36
4ème étape : Initialisation de la parcellaire
La parcellaire tient compte du mode d'allocation des terres, ainsi que des paramètres climatiques dans la zone
du projet d'élevage.
Pour notre application, on suppose qu'on dispose d'une parcelle de 20 ha dans la région d'Imerimandroso. 55%
de cette superficie sera allouée à la culture pérenne. On va inclure la jachère dans l'assolement, en allouant au
minimum 5% et au maximum 10% de la superficie totale.
A. A partir de la composante « Ressources », sous « Ressources disponibles », cliquez sur le bouton

« Parcellaire ».
B. Le module « Parcellaire » apparaît à l'écran.
C. Sous « Parcelles en propriété », tapez le nom de localisation qui vous convient (« Imerimandroso » par
exemple) dans la localisation et 20 comme superficie, puis sauvegarder.
D. Dans la rubrique « Gestion et Ecologie du milieu », tapez 55 comme superficie allouée à la culture pérenne. Il
n'est pas nécessaire de tapez quelque chose sur « Superficie allouée à la culture annuelle » puisque le logiciel le
calcule tout seul.
E. Dans la sous-rubrique « Jachère », cochez « Inclure la jachère dans l'assolement », puis affecter 5 comme
superficie minimum et 10 comme superficie maximum.
37
F. Cliquez sur sauvegarder. A ce stade, votre espace de travail doit ressembler à ceci :
G. Toujours dans la rubrique « Gestion et Ecologie du milieu », sélectionner « Ecologie du milieu » dans la liste
déroulante.
H. Remplissez les informations suivantes et sauvegardez.
38
I. Toujours dans la rubrique « Gestion et Ecologie du milieu », « Ecologie », sélectionner « Evapotranspiration potentielle » dans la liste déroulante.
39
J. Remplissez les informations suivantes et sauvegardez.
40
5ème étape : Initialisation de la disponibilité en main d’œuvre
La disponibilité en main d'œuvre varie en fonction de la saison et des calendriers agricoles. Pour le logiciel D-Algo, le mode de saisie de la disponibilité en main d'œuvre se
réfère à la saisonnalité définit ici . Ainsi, si vous avez cumulé plusieurs mois au sein d'une saison, il va falloir tenir compte de ce fait quand on calcule la disponibilité en main
d'œuvre. C'est à dire qu'il faut cumuler le nombre d'heure et de mains d'œuvre pour l'ensemble des mois cumulés.
A. A partir de la composante « Ressources », sous « Ressources disponibles », cliquez sur le bouton « Main d'œuvre ».
B. Le module « Main d'œuvre » apparaît à l'écran.
41
C. Cliquez sur le bouton « Charger » pour charger les données. Notez que si vous cliquez sur un enregistrement, le ou les mois auquel la saison est définie, s’affiche près de la
barre de navigation.
Atelier Bovin (Nombre) : fait référence au nombre de mains d'œuvre affecté à l'atelier bovin.
Atelier Bovin (Heure) : fait référence au nombre d'heure disponible par mains d'œuvre affecté à l'atelier bovin.
Permanent (Nombre) : fait référence au nombre de mains d'œuvre permanentes à l'exploitation autres que celles affectées à l'atelier bovin.
Permanent (Heure) : fait référence au nombre d'heure disponible par mains d'œuvre permanentes à l'exploitation autres que celles affectées à l'atelier bovin.
Temporaire (Nombre) : fait référence au nombre de mains d'œuvre temporaires à l'exploitation autres que celles affectées à l'atelier bovin.
Temporaire (Heure) : fait référence au nombre d'heure disponible par mains d'œuvre temporaires à l'exploitation autres que celles affectées à l'atelier bovin.
Cédé (Nombre) : fait référence au nombre de mains d'œuvre permanentes à l'exploitation et cédé à l'extérieur.
Cédé (Heure) : fait référence au nombre d'heure disponible par mains d'œuvre permanentes à l'exploitation et cédé à l'extérieur.
42
D. Remplissez les informations suivantes et sauvegardez. Il n'est pas nécessaire de saisir le champ « Total (Heure) » car le logiciel le calcule tout seul.
43
6ème étape : Initialisation de la disponibilité en équipement agricole
La disponibilité en équipement varie en fonction de la saison et des calendriers agricoles. Pour le logiciel D-Algo,
le mode de saisie de la disponibilité en équipement se réfère à la saisonnalité définit ici . Ainsi, si vous avez
cumulé plusieurs mois au sein d'une saison, il va falloir tenir compte de ce fait quand on calcule la disponibilité
en équipement. C'est à dire qu'il faut cumuler le nombre d'heure et d'équipement pour l'ensemble des mois
cumulés.
A. A partir de la composante « Ressources », sous « Ressources disponibles », cliquez sur le bouton

« Equipements ».
B. Le module « Equipements » apparaît à l'écran.
C. Cliquez sur le bouton « Charger » pour charger les données. Notez que si vous cliquez sur un enregistrement,
le ou les mois auquel la saison est définie, s’affiche près de la barre de navigation.
44
D. Remplissez les informations suivantes et sauvegardez. Il n'y a pas d'équipement loué et cédé à l'extérieur. Il
n'est pas nécessaire de saisir le champ « Total (Heure) » car le logiciel le calcule tout seul.
45
7ème étape : Initialisation de la disponibilité en éléments fertilisants
La disponibilité en engrais varie en fonction de la saison et des calendriers agricoles. Pour le logiciel D-Algo, le mode de saisie de la disponibilité en engrais se réfère à la
saisonnalité définit ici . Ainsi, si vous avez cumulé plusieurs mois au sein d'une saison, il va falloir tenir compte de ce fait quand on calcule la disponibilité en engrais. C'est à
dire qu'il faut cumuler la quantité d'engrais pour l'ensemble des mois cumulés.
A. A partir de la composante « Ressources », sous « Ressources disponibles », cliquez sur le bouton « Fertilisations ».
B. Le module « Fertilisations » apparaît à l'écran.
46
C. Cliquez sur le bouton « Charger » pour charger les données. Notez que si vous cliquez sur un enregistrement, le ou les mois auquel la saison est définie, s’affiche près de la
barre de navigation.
D. Remplissez les informations suivantes et sauvegardez :
47
8ème étape : Enregistrer les informations sur les cultures fourragères –

Espèces fourragères
Avec le logiciel D-Algo, les cultures fourragères sont composées de cinq modules : Les « Fourrages pérennes »,
les « Fourrages annuels », l' « Ensilage de maïs », l' « Ensilage d'herbe », l' « Ensilage en Balle Ronde
Enrubannée » (BRE) et le « Foin ». Il n'est pas obligatoire de remplir tous les modules. Ceci dépend surtout des
types de fourrages cultivés.
Pour notre application, le Brachiaria brizantha et le Stylosanthes guianensis sont des fourrages pérennes. Ces
deux fourrages ont une durée de vie de 3 ans. Il faut noter qu'avec le logiciel D-Algo, les fourrages pérennes sont
considérés comme des investissements. De ce fait, les parcelles de fourrages pérennes sont amortissables et
possèdent également un coût d'entretien.
Le Zea Mays, Oryza Sativa, Lablab purpureus et Vigna Unguiculata sont des fourrages annuels. Pour les fourrages
annuels, il s'agit tout simplement d'un coût de production annuel. Le Zea Mays est également ensilé. Il n'y a pas
d'ensilage d'herbe, d'ensilage en BRE et de foins.
Quand on clique sur l'un des cinq modules susmentionnés, chaque module comprend 5 sous-modules : « Espèces
fourragères », « Achats de fourrages », « Contraintes d'optimisation », « Autres investissements et coûts de
productions », « Récapitulation des investissements et des coûts de production ». La manière de remplir chaque
sous-module est pareil pour toutes les catégories de fourrages (pérennes, annuels, ensilages, foins). En premier
lieu nous allons voir comment remplir le premier sous-module : les « Espèces fourragères ».
A. A partir de la composante « Ressources », sous « Cultures fourragères », cliquez sur le bouton « Fourrage
pérenne ».
48
B. Le module « Fourrage pérenne » apparaît à l'écran. Par défaut, c'est le sous-module « Espèces fourragères »
qui apparaît le premier à l'écran.
C. Remplissez les informations suivantes (il n'est pas nécessaire de remplir les données sur les valeurs nutritives
car ces valeurs sont prélevées à partir du sous-module « Analyse » qu'on trouve ici).
49
D. A partir de la composante « Ressources », sous « Cultures fourragères », cliquez sur le bouton « Fourrage
annuel ».
E. Le module « Fourrage annuel » apparaît à l'écran.
F. Remplissez les informations suivantes (il n'est pas nécessaire de remplir les données sur les valeurs nutritives
car ces valeurs sont prélevées à partir du sous-module « Analyse » qu'on trouve ici). Notez également que pour
le cas des fourrages annuels, il n'y a pas de durée de vie.
50
51
52
G. A partir de la composante « Ressources », sous « Cultures fourragères », cliquez sur le bouton « Ensilage de
maïs ».
H. Le module « Ensilage de maïs » apparaît à l'écran.
I. Remplissez les informations suivantes (il n'est pas nécessaire de remplir les données sur les valeurs nutritives
car ces valeurs sont prélevées à partir du sous-module « Analyse » qu'on trouve ici ).
53
8ème étape : Enregistrer les informations sur les fourrages – Achats de

fourrages
Quand les fourrages produits au sein de l'exploitation ne suffisent pas pendant toute l'année, il est de pratique
courant d'acheter des fourrages à l'extérieur, soit dans des exploitations voisines, soit dans des fermes
spécialisées dans la production fourragère.
Pour notre application, on ne tiendra pas compte de cette hypothèse. Toutefois, on va montrer comment remplir
ces informations avec le logiciel D-Algo. Pour cela, on va prendre comme exemple celui du fourrage pérenne.
pérenne ».
54
C. Cliquez sur le sous-module « Achats de fourrages ».
D. Le sous-module « Achats de fourrages » apparaît à l'écran.
55
E. Remarquez que dans la liste déroulante, il n'y a plus que les deux fourrages pérennes enregistrés dans le sous-
module « Espèces pérennes » qui y apparaissent. Pour remplir les informations, sélectionner un fourrage dans la
liste déroulante et remplissez la quantité (en Kg de MS) et le coût par saison. Puis cliquez sur « Sauvegarder ».
Notez également que le bouton « Initialiser » ne supprime pas les fourrages, mais initialise seulement les valeurs
à zéro. Pour supprimer le ou les fourrages, retournez dans le sous-module « Espèces pérennes ».
56
8ème étape : Enregistrer les informations sur les fourrages – Contraintes

d’optimisation
Concernant les cultures fourragères, le logiciel D-Algo comprend six contraintes d'optimisation possible : les
« Besoins en semences », en « Main d'œuvre », en « Equipements agricoles », en « Engrais organiques », en
« Chaux », en « Engrais simples » et en « Engrais composés ».
Nous avions vu dans la 3ème étape: Initialisation des fourrages à utiliser, sous-module « Disponibilité en
semence » qu'il n'est pas nécessaire de remplir les informations sur les quantités de semences disponibles, si
on ne compte pas introduire une contrainte d'optimisation sur les besoins en semence. Par contre, les besoins
en semence doivent toujours être saisis car ils font parties du coût d'investissement pour les fourrages
pérennes et du coût de production pour les fourrages annuels. Autrement dit, ces informations sont utiles pour
le calcul de rentabilité et le calcul financier. On va montrer comment remplir ces informations avec le logiciel D-
Algo. Pour cela, on va prendre comme exemple celui du fourrage pérenne. Après, on va vous donner les données
à remplir pour chaque catégorie de fourrages (pérennes, annuels, ensilage).
pérenne ».
57
C. Cliquez sur le sous-module « Contraintes ».
D. Le sous-module « Contraintes » apparaît à l'écran.
58
E. Remarquez que dans la liste déroulante, il n'y a plus que les deux fourrages pérennes enregistrés dans le sous-
module « Espèces pérennes » qui y apparaît. Pour remplir les informations, sélectionnez un fourrage dans la liste
déroulante.
F. Sélectionner une contrainte dans la liste déroulante à côté de la précédente.
G. Remplissez les informations et sauvegarder. N'oubliez pas de sauvegarder avant de choisir un fourrage et une
contrainte dans les listes déroulantes.
H. Maintenant, il faut remplir les informations sur les contraintes d'optimisation pour l'ensemble des fourrages.
59
Fourrages pérennes : Brachiaria Brizantha
Semences Fumiers Urée NPK Main d'œuvre Equipement

Saisons (Kg/ha) (Kg/ha) (Kg/ha) (Kg/ha) (heure/ha) (heure/ha)
Invest. Entretien Invest. Entretien Invest. Entretien Invest. Entretien Invest. Entretien Invest. Entretien
S1 (Mai) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
S2 (Juin) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
S3 (Juillet) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
S4 (Août) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
S5 (Septembre) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
S6 (Octobre) 0 0 5000 0 0 0 200 0 30 0 15 0
S7 (Novembre) 7 0 0 0 0 0 0 0 6 0 3 0
S8 (Décembre) 0 0 0 0 0 0 0 0 20 20 10 10
S9 (Janvier) 0 0 0 5000 0 100 0 200 20 34 10 17
S10 (Février) 0 0 0 0 0 0 0 0 20 20 10 10
S11 (Mars) 0 0 0 0 0 0 0 0 20 20 10 10
S12 (Avril) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
60
Fourrages pérennes : Stylosanthes Guianensis
Semences Chaux Fumiers Urée NPK Main d'œuvre Equipement

Saisons (Kg/ha) (Kg/ha) (Kg/ha) (Kg/ha) (Kg/ha) (heure/ha) (heure/ha)
Invest. Entretien Invest. Entretien Invest. Entretien Invest. Entretien Invest. Entretien Invest. Entretien Invest. Entretien
S1 (Mai) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
S2 (Juin) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
S3 (Juillet) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
S4 (Août) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
S5 (Septembre) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
S6 (Octobre) 0 0 500 0 5000 5000 0 0 200 0 30 30 15 0
S7 (Novembre) 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 6 0 3 0
S8 (Décembre) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 20 20 10 10
S9 (Janvier) 0 0 0 0 0 0 100 0 0 0 20 36 10 18
S10 (Février) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 20 20 10 10
S11 (Mars) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 20 20 10 10
S12 (Avril) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
61
Fourrages annuels : Zea mays
Semences Chaux Fumiers (Kg/ha) Urée NPK Main d'œuvre Equipement

Saisons
(Kg/ha) (Kg/ha) (Kg/ha) (Kg/ha) (heure/ha) (heure/ha)
S1 (Mai) 0 0 0 0 0 0 0
S2 (Juin) 0 0 0 0 0 0 0
S3 (Juillet) 0 0 0 0 0 0 0
S4 (Août) 0 0 0 0 0 0 0
S5 (Septembre) 0 0 0 0 0 0 0
S6 (Octobre) 0 0 0 0 0 0 0
S7 (Novembre) 0 500 5000 0 300 30 15
S8 (Décembre) 25 0 0 0 0 48 24
S9 (Janvier) 0 0 0 100 0 84 42
S10 (Février) 0 0 0 0 0 84 42
S11 (Mars) 0 0 0 0 0 0 0
S12 (Avril) 0 0 0 0 0 20 10
62
Fourrages annuels : Vigna Unguiculata

Saisons
S1 (Mai) 0 0 0 0 0 0 0
S2 (Juin) 0 0 0 0 0 0 0
S3 (Juillet) 0 0 0 0 0 0 0
S4 (Août) 0 0 0 0 0 0 0
S5 (Septembre) 0 0 0 0 0 0 0
S6 (Octobre) 0 0 0 0 0 0 0
S7 (Novembre) 0 500 5000 0 300 30 15
S8 (Décembre) 10 0 0 0 0 48 24
S9 (Janvier) 0 0 0 100 0 84 42
S10 (Février) 0 0 0 0 0 84 42
S11 (Mars) 0 0 0 0 0 0 0
S12 (Avril) 0 0 0 0 0 20 10
63
Fourrages annuels : Lablab Purpureus

Saisons
S1 (Mai) 0 0 0 0 0 0 0
S2 (Juin) 0 0 0 0 0 0 0
S3 (Juillet) 0 0 0 0 0 0 0
S4 (Août) 0 0 0 0 0 0 0
S5 (Septembre) 0 0 0 0 0 0 0
S6 (Octobre) 0 0 0 0 0 0 0
S7 (Novembre) 0 500 5000 0 300 30 15
S8 (Décembre) 12 0 0 0 0 48 24
S9 (Janvier) 0 0 0 100 0 84 42
S10 (Février) 0 0 0 0 0 84 42
S11 (Mars) 0 0 0 0 0 0 0
S12 (Avril) 0 0 0 0 0 20 10
64
Fourrages annuels : Oryza Sativa

Saisons
S1 (Mai) 0 0 0 0 0 0 0
S2 (Juin) 0 0 0 0 0 0 0
S3 (Juillet) 0 0 0 0 0 0 0
S4 (Août) 0 0 0 0 0 0 0
S5 (Septembre) 0 0 0 0 0 0 0
S6 (Octobre) 0 0 0 0 0 0 0
S7 (Novembre) 0 500 5000 0 300 30 15
S8 (Décembre) 50 0 0 0 0 48 24
S9 (Janvier) 0 0 0 100 0 84 42
S10 (Février) 0 0 0 0 0 84 42
S11 (Mars) 0 0 0 0 0 120 10
S12 (Avril) 0 0 0 0 0 0 0
65
Ensilage de maïs : Zea mays

Saisons
S1 (Mai) 0 0 0 0 0 60 0
S2 (Juin) 0 0 0 0 0 60 0
S3 (Juillet) 0 0 0 0 0 60 0
S4 (Août) 0 0 0 0 0 60 0
S5 (Septembre) 0 0 0 0 0 60 0
S6 (Octobre) 0 0 0 0 0 60 0
S7 (Novembre) 0 500 5000 0 300 30 15
S8 (Décembre) 80 0 0 0 0 48 24
S9 (Janvier) 0 0 0 100 0 84 42
S10 (Février) 0 0 0 0 0 300 10
S11 (Mars) 0 0 0 0 0 0 0
S12 (Avril) 0 0 0 0 0 0 0
66
I. Le prix des intrants est résumé dans le tableau suivant. Entrez les informations pour chaque catégorie de fourrage (pérennes, annuels, ensilages de maïs) et sauvegarder à
nouveau.
Brachiaria Stylosanthes Zea mays Vigna Lablab Oryza sativa Zea mays
Intrants (/ha)
Brizantha Guianensis Unguiculata purpureus ensilage
Semences (Kg) 10000 5000 1200 1200 1200 1200 1200
Gaucho (g) 0 0 200 200 200 200 200
2-4D (litre) 0 0 0 0 0 8000 0
Cyperméthrine (litre) 0 18000 0 0 0 18000 0
Chaux (Kg) 0 1100 1100 1100 1100 1100 1100
Fumiers (Kg) 50 50 50 50 50 50 50
Urée (Kg) 2500 2500 2500 2500 2500 2500 2500
NPK 11-22-16 2800 2800 2800 2800 2800 2800 2800
Main d'œuvre (heure) 334 334 334 334 334 334 334
Equipement (heure) 32929,88 32929,88 32929,88 32929,88 32929,88 32929,88 32929,88
67
8ème étape : Enregistrer les informations sur les fourrages – Autres

investissements et coûts de production
D'autres coûts (investissements, productions) sont compris dans la production fourragère, sans faire l'objet de
contraintes d'optimisation. Un sous-module est réservé uniquement à accueillir ces informations.
Pour notre application, on va saisir les informations suivantes.
pérenne ».
68
C. Cliquez sur le sous-module « Autres investissements ».
D. Le sous-module « Autres investissements » apparaît à l'écran. On supposera que l'implantation ou la

réimplantation de Stylosanthes guianensis nécessite un traitement des plantes à la « Cyperméthrine » à un
dosage de 0,25 litre/ha et à un coût de 18.000 Ariary le litre. Si la durée de vie de votre parcelle fourragère est
par exemple de 3 ans, il n'est pas nécessaire de remplir les colonnes de la quatrième jusqu'à la dixième année,
car le logiciel les remplit automatiquement pendant la sauvegarde à partir des valeurs entrées pour les trois
premières années. Et ainsi de suite quel que soit la durée de vie des parcelles de fourrages pérennes.
69
70
E. Maintenant, nous allons saisir ceux des fourrages annuels. A partir de la composante « Ressources », sous
« Cultures fourragères », cliquez sur le bouton « Fourrage annuel ».
F. Le module « Fourrage annuel » apparaît à l'écran. Par défaut, c'est le sous-module « Espèces » qui apparaît le
premier à l'écran.
71
G. Cliquez sur le sous-module « Autres coûts », puis saisissez les informations suivantes et sauvegardez.
H. Pour l'ensilage de maïs, à partir de la composante « Ressources », sous « Cultures fourragères », cliquez sur le
bouton « Ensilage de maïs ».
72
I. Le module « Ensilage de maïs » apparaît à l'écran. Par défaut, c'est le sous-module « Ensilages » qui apparaît le
73
J. Cliquez sur le sous-module « Autres coûts », puis saisissez les informations suivantes et sauvegardez.
74
8ème étape : Enregistrer les informations sur les fourrages – Récapitulation

des investissements et des coûts de production
Il faut compiler les données concernant les investissements et les coûts de production, soumis à des contraintes
d'optimisation (main d'œuvre, etc.), pour qu'elles soient présentables sous forme de matrice. Pour cela, le logiciel
est programmé pour le faire tout seul. Toutefois, c'est à l'utilisateur de déclencher l'évènement pour chaque
catégorie de fourrages.
pérenne ».
75
C. Cliquez sur le sous-module « Récapitulation ».
D. Le sous-module « Récapitulation » apparaît à l'écran. Cliquez sur le bouton « Calculer ».
76
77
E. Maintenant, nous allons calculer celles des fourrages annuels. A partir de la composante « Ressources », sous
« Cultures fourragères », cliquez sur le bouton « Fourrage annuel ».
F. Le module « Fourrage annuel » apparaît à l'écran. Par défaut, c'est le sous-module « Espèces » qui apparaît le
78
G. Cliquez sur le sous-module « Récapitulation », puis cliquez sur « Calculer ».
H. Pour l'ensilage de maïs, A partir de la composante « Ressources », sous « Cultures fourragères », cliquez sur
le bouton « Ensilage de maïs ».
79
I. Le module « Ensilage de maïs » apparaît à l'écran. Par défaut, c'est le sous-module « Ensilages » qui apparaît le
80
J. Cliquez sur le sous-module « Récapitulation », puis cliquez sur « Calculer ».
81
9ème étape : Enregistrer les informations sur les concentrés
L'utilisation d'aliment concentré, soit dans le but de combler les déficits (énergie, protéines, minéraux) de la
ration, soit comme aliment de substitution, est une pratique courante dans l'élevage laitier. Généralement, pour
connaître la proportion de concentré dans la ration, la quantité distribuée par type d’animal (vache, génisse,
taurillon) et sa valeur d'encombrement, il faut les calculer, soit manuellement, soit en utilisant des logiciels
spécialisés dans la formulation de ration comme « InRation » ou autre. Pour notre part, on a développé un logiciel
appelé « Blend It ! ». Ce logiciel a été développé expressément pour compléter l'utilisation du présent logiciel.
Les aliments concentrés coûtent souvent chères surtout dans les pays sous-développés. Nous allons utiliser deux
aliments concentrés couramment utilisés en milieu rural : le maïs et le tourteau de soja et un minéral : le
tricalcique.
A. A partir de la composante « Ressources », sous « Cultures fourragères », cliquez sur le bouton « Concentrés ».
B. Le module « Concentrés » apparaît à l'écran. Entrez les informations suivantes puis sauvegarder.
82
83
84
10ème étape : Faire l’inventaire des aliments
L’« Inventaire des aliments » permet d'avoir une idée globale sur le calendrier de distribution des aliments. Ce
module permet d'avoir un aperçu de tous les aliments planifiés ainsi que leur période d'utilisation respective. Il
constitue une importance capitale dans le processus de formulation des contraintes d'optimisation de la
programmation linéaire. En effet, c'est à partir de ce module que l'algorithme implémenté puise les informations
nécessaires quand il va remplir la matrice des contraintes avec les coefficients techniques, surtout ceux
concernant les contraintes d'alimentation.
A. A partir de la composante « Ressources », sous « Cultures fourragères », cliquez sur le bouton « Inventaire des
aliments disponibles ».
B. Le module « Inventaire des aliments » apparaît à l'écran.
C. Cliquez sur « Charger ».
85
86

BESOINS DU TROUPEAU
87
1ère étape : Paramétrer l’option du troupeau
Satisfaire les besoins du troupeau quel que soit la saison où l'on se trouve, est la préoccupation majeure dans
l'élevage de bovin laitier. Pour cela, connaître les besoins du troupeau est primordial, pour que l'on puisse mettre
en adéquation l'offre fourragère en fonction des besoins du troupeau.
En posant comme hypothèse une charge de 2 vaches/ha, on peut considérer le cas d'une exploitation laitière
élevant 40 vaches. Cette valeur de charge est généralement fixée d’une manière empirique en milieu rural
malgache. Pour notre application, on va saisir un effectif de 41 vaches laitières (20 vaches en deuxième lactation
et 21 autres en troisième) de race prim'Holstein pour démontrer l’efficacité du solveur lors de l’optimisation de
l’assolement. L’âge au premier vêlage est de 24 mois. Le poids des primipares est de 500 Kg et celui des
multipares de 550 kg. Cette hypothèse de poids se repose sur le fait qu'en milieu tropical, le climat et la qualité
de l'herbe souvent assez pauvre ne permettent pas d'exprimer totalement le potentiel zootechnique des vaches.
La production laitière est estimée à 20 Kg/jour pour les primipares et 27 Kg/jour pour les multipares, sur une
durée de lactation de 305 jours/an. L'intervalle vêlage-insémination fécondante est de 110 jours, pour une durée
de gestation de 280 jours. La sex-ratio des veaux-nés est de 50%. On pose comme hypothèse que les veaux et
velles nés dans l'exploitation sont vendus une fois sevrés. Le remplacement des vaches de reformes se fera par
l'achat de génisses prêtes à vêler et on supposera que l'offre est toujours satisfaite.
A. A partir de l'interface d'accueil de D-Algo, cliquez sur le bouton « Troupeaux ».
B. A partir du composant « Troupeaux », cliquez sur le bouton « Options du troupeau ».
88
C. Le module « Options du troupeau » apparaît à l'écran.
D. Saisissez les informations suivantes, puis sauvegardez.
89
2ème étape : Simuler les besoins du troupeau
La simulation des besoins du troupeau n'est qu'une étape intermédiaire. Ces besoins simulés seront ensuite
stockés dans les tables de la base de données. Ces données seront utilisées avec la programmation linéaire multi
périodique récursive.
A. A partir du composant « Troupeaux », cliquez sur le bouton « Simuler les besoins et l'effectif du troupeau ».
B. Le module « Simulation des besoins du troupeau et de la dynamique de la population » apparaît à l'écran.

C. Cliquez sur le bouton « Simuler ».
90
D. Quand le logiciel a achevé la simulation, une statistique sommaire sur le déroulement de la simulation apparaît
en bas de l'interface.
91
3ème étape : Résultat de la simulation des besoins du troupeau
Après la simulation des besoins, on peut visionner les résultats dans le module « Résultats de la simulation des
besoins du troupeau ».
A. A partir du composant « Troupeaux », cliquez sur le bouton « Résultat de la simulation des besoins ».
B. Le module « Résultats de la simulation » apparaît à l'écran.
92
C. Pour afficher les résultats, sélectionner une catégorie d'animal (vache, génisse, taurillon). Si vous choisissez
« Vache » comme catégorie, choisissez une parité dans la liste déroulante. Sinon, pour les autres catégories
d'animal, cliquez sur le bouton de l'âge de l'animal.
D. Le résultat apparaît dans le tableau en bas de l'interface.
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E. Pour étendre le tableau à l'ensemble de l'espace de travail, cliquez sur le bouton à l’extrême droite de la barre
de titre du module.
F. Le tableau s'étend sur toute la hauteur de l'espace de travail.
G. Cliquez à nouveau sur le même bouton pour le ramener à son état initial.
H. Pour étendre la partie haute du module, cliquez sur le bouton à gauche du premier bouton cité
précédemment.
94
I. La partie haute du module s'étend sur toute la hauteur de l'espace de travail.
J. Pour créer un graphique des besoins du troupeau, sélectionner le type de besoin à représenter. Pour notre
application, choisissez « Capacité d’ingestion ».
K. Sélectionner le nombre de parité à représenter. Pour notre application, choisissez 6.
95
L. Sélectionner le format de représentation de la parité (Nombres de semaines de lactation ou Dates). Pour notre
application, sélectionner « Semaines ». Puis cliquez sur « Créer graphique ».
M. Une nouvelle fenêtre représentant le graphique apparaît à l’écran.
96
N. Pour créer et exporter le résultat sous forme de rapport, cliquez sur le bouton « Exporter ... » en bas du
module. Vous pouvez également exporter le résultat vers Microsoft Excel en cliquant sur le bouton « Exporter
vers Excel ».
97
4ème étape : Analyse de l’évolution de la dynamique de la population
Après la simulation des besoins, on peut visionner les résultats de l'évolution de la dynamique de la population
dans le module « Dynamique de la population ».
A. A partir du composant « Troupeaux », cliquez sur le bouton « Evolution de l'effectif par catégorie d'animal ».
B. Le module « Dynamique de la population » apparaît à l'écran.
C. Remarquez que comme on a décidé de vendre systématiquement tous les veaux-nés au sein de l'exploitation,
l'effectif des vaches reste stable à 41 têtes. Au début de la simulation, on a élevé 20 vaches en deuxième lactation
et 21 vaches en troisième lactation. En quatrième et cinquième année de lactation, ces vaches sont reformées
et vendues. D'où l'achat de 21 et 20 génisses de remplacement, respectivement en quatrième et cinquième
année. Il en est de même en dixième année.
98
5ème étape : Enregistrer les informations sur les charges directes liées au
troupeau
Certaines charges sont affectées directement au troupeau comme les produits vétérinaires, etc.. Comme son
nom l'indique, ce module permet de définir les dépenses d'élevage par « Unité Gros Bovin ». Pour le calcul, le
coefficient UGB est de 1 pour une vache laitière adulte, 0,3 pour les génisses de moins de 1 an, 0,6 pour les
génisses de 1 à 2 ans et les taurillons de moins de 1 an, et 0,8 pour les génisses d'âge supérieur à 2 ans et les
taurillons de plus de 1 an.
A. A partir du composant « Troupeaux », cliquez sur le bouton « Charges directes liées au troupeau ».
B. Le module « Charges directes liées au troupeau » apparaît à l'écran. Saisissez les informations suivantes et
sauvegardez.
99
100
6ème étape : Enregistrer les informations sur les mains d’œuvre rattachées
à l’atelier bovin
Certaines charges sont affectées directement au troupeau. Les besoins en main d'œuvre pour s'occuper des
bovins font parties des contraintes d'optimisation, car la disponibilité en main d'œuvre varie en fonction de la
saison. Notons que dans ce module, le raisonnement sur les contraintes en mains d'œuvre se raisonne toujours
par UGB.
A. A partir du composant « Troupeaux », cliquez sur le bouton « Main d'œuvre-Atelier bovin ».
B. Le module « Contraintes en mains d'œuvre-Atelier bovin » apparaît à l'écran. Cliquez sur « Charger », puis
saisissez les informations suivantes et sauvegardez.
101
102

IMMOBILISATIONS
103
Les bâtiments d’élevage – Prix des matériaux de construction
D-Algo comprend des modèles intégrés de bâtiments d'élevage pour chaque catégorie d'animale, et calcule
automatiquement leurs coûts respectifs en fonction de l'effectif de chaque catégorie simulée dans le module
« Dynamique de la population ». Notons que ces modèles sont des modèles d'avant-projets. L'objectif ici étant
d'avoir un aperçu global des types de bâtiments utilisés. Autrement dit, au moment de réaliser la construction,
il vaut mieux consulter des spécialistes en bâtiment pour réactualiser les données (sur le coût de construction
des bâtiments, type de sol, etc.). Une fois réactualisée, ces dernières peuvent à nouveau être introduite dans D-
Algo, en choisissant « Saisir manuellement » dans l'option principale du logiciel. Puis relancer la simulation. Mais
vous pouvez aussi ne pas tenir compte des modèles intégrés avec le logiciel D-Algo et saisir directement le coût
de construction de votre propre modèle de bâtiment.
Si vous avez choisis dès le départ « Saisir manuellement » dans l'option principale du logiciel, le logiciel n'utilise
pas les modèles de bâtiments intégrés dans D-Algo. Vous devrez dans ce cas calculer à part le coût des bâtiments
et les saisir manuellement dans le logiciel à partir du module prévu à cette éventualité.
Pour notre application, nous allons utiliser les modèles intégrés avec D-Algo.
A. A partir de l'interface d'accueil de D-Algo, cliquez sur le bouton « Immobilisations ».
B. A partir de la composante « Immobilisations », cliquez sur le bouton « Bâtiments d'élevage ».
104
C. Le module « Bâtiments d'élevage » apparaît à l'écran. Noter que ce module comprend cinq sous-modules :
« Prix des matériaux », « Calcul », « Vaches », « Génisses », « Taurillons ». Par défaut, c'est le sous-module « Prix
des matériaux » qui apparaît à l'écran.
D. Pour notre application, on va saisir les prix des matériaux présents sur le fichier Price.xlsx. Vous pouvez aussi
les copier-coller.
E. Cliquez sur « Sauvegarder ».
105
Les bâtiments d’élevage – Calcul de coûts des bâtiments
Le logiciel peut générer automatiquement à partir de la population le type et le nombre de bâtiment à utiliser.
Ceci est fait à partir des résultats de calcul de la dynamique de la population. Vous pouvez aussi paramétrer
manuellement le type et le nombre de bâtiments, en cochant le type de bâtiment (pour 5, 10, 20, 30, etc. vaches,
génisses, taurillons) et définir dans le champ à coté le nombre pour chaque type.
A. A partir de la composante « Immobilisations », cliquez sur le bouton « Bâtiments d'élevage ».
B. Le module « Bâtiments d'élevage » apparaît à l'écran. Noter que ce module comprend cinq sous-modules :
Prix des matériaux, Calcul, Vaches, Génisses, Taurillons. Par défaut, c'est le sous-module « Prix des matériaux »
qui apparaît à l'écran.
106
C. Cliquez sur le sous-module « Calculer ».
D. Le sous-module « Calculer » apparaît à l'écran.
107
E. Cochez « Générer automatiquement à partir de la population ».
F. Puis, cliquez sur le bouton « Générer » à droite. La taille de bâtiment pour 40 vaches est automatiquement
sélectionnée.
G. Cliquez sur le bouton « Calculer » en bas de l'interface.
108
Les bâtiments d’élevage – Résultats de calcul et fiches techniques
Le « Métré » fournit la quantité de matériaux de construction par type de bâtiment. Il donne toujours des
informations même si le coût du bâtiment n'est pas calculé. Si vous avez par exemple calculé le coût d'un
bâtiment pour 40 vaches, seul le devis pour ce type de bâtiment est calculé et apparait dans le tableau quand
vous sélectionnez sur un nombre de places dans la liste déroulante.
A. A partir de la composante « Immobilisations », cliquez sur le bouton « Bâtiments d'élevage ».
B. Le module « Bâtiments d'élevage » apparaît à l'écran. Noter que ce module comprend cinq sous-modules :
Prix des matériaux, Calcul, Vaches, Génisses, Taurillons. Par défaut, c'est le sous-module « Prix des matériaux »
qui apparaît à l'écran.
109
C. Cliquez sur le sous-module correspondant à la catégorie d'animal que vous avez calculé et que vous voulez
consulter : « Vache », « Génisse » ou « Taurillon ». Pour notre cas, on a calculé un bâtiment pour 40 vaches, donc
on va cliquez sur le sous-module « Vache ».
110
D. Le sous-module « Vache » apparaît à l'écran.
E. Choisissez un nombre de place de 40 vaches dans la liste déroulante.
F. Cliquez sur le bouton « Devis estimatif » à droite de la liste déroulante.
111
112
G. Cliquez sur le bouton « Métré ».
H. Pour visionner les différents composants des bâtiments, cliquez sur la liste déroulante « Rubriques ».
113
I. Pour visionner la fiche technique du bâtiment (au format .xps), cliquez sur le bouton « Fiche technique ».
114
Silos-couloirs – Fiches techniques
Le module « Silo-couloir » est une calculette qui permet d'avoir une connaissance du coût de construction du silo
à ensilage selon sa dimension (longueur, largeur), et selon la hauteur du silo choisie (hauteur de silo = 1m ou
2m).
La taille du silo à ensilage (maïs, herbe) est mise à jour automatiquement après la phase d'optimisation de
l'assolement, si un ou des ensilages de maïs ou d'herbe sont enregistrés dans les stocks fourragers et sont pris
dans la solution optimale.
A. A partir de la composante « Immobilisations », cliquez sur le bouton « Silo-Couloir ».
B. Le module « Silo-Couloir » apparaît à l'écran.
115
C. Entrer une valeur de 10 pour longueur de silo et 5 pour la largeur, puis sélectionnez une hauteur de 2 mètres
dans la liste déroulante.
116
D. Le devis du silo apparaît. Pour sauvegarder le résultat, cliquez sur le bouton à droite de la liste déroulante de
la hauteur de silo.
117
Immobilisations non – amortissables
Certains biens ne sont pas amortissables comme les terrains, les fonds de commerce ou encore les
immobilisations financières. Dans le modèle D - Algo, ces types de biens ont leurs propres modules.
Pour notre application, il n'y aura pas d'immobilisation non-amortissable. Aucune information ne sera donc
enregistrée. Toutefois, nous allons montrer où enregistrer ces données.
A. A partir de la composante « Immobilisations », cliquez sur le bouton « Immobilisations non-amortissables ».
118
B. Le module « Immobilisations non-amortissables » apparaît à l'écran. Saisissez votre donnée et sauvegardez.
119
Autres Immobilisations
Le module « Autres immobilisations » enregistre tous les coûts d'acquisition des immobilisations autre que les
bâtiments d'élevage, le silo-couloir et les biens non-amortissables comme les terrains.
Pour les « Immobilisations non-amortissables » et les « Autres immobilisations », si l'acquisition d'une
immobilisation est subventionnée, cochez la case dans la colonne « Subvention » et dans la colonne «
Subvention_(% Coût) », entrez le montant de la subvention (en pourcentage du coût d'acquisition de
l'immobilisation). Pour notre application, les équipements laitiers et les machines agricoles seront subventionnés
à hauteur de 25% du coûts d’acquisition.
A. A partir de la composante « Immobilisations », cliquez sur le bouton « Autres Immobilisations ».
B. Le module « Autres immobilisations » apparaît à l'écran. Saisissez les informations suivantes et sauvegarder.
Notez que pour les biens ayant une durée de vie de 5 ans, de nouvelles acquisitions sont effectuées en sixième
année.
120
121
Financement et Subvention – Financement des immobilisations
Le module « Financement des immobilisations » concerne tout ce qui touche à l'emprunt à moyen et long terme
pour financer l'acquisition des immobilisations. La durée de remboursement (en année) ainsi que le taux d'intérêt
relatif à chaque emprunt sont définis d'entrée par l'analyste ou l'utilisateur du modèle. On suppose que le
remboursement des sommes empruntés s'effectue à chaque fin d'année.
A. A partir de la composante « Immobilisations », cliquez sur le bouton « Financement et autres subventions ».
B. Le module « Financement des immobilisations et Autres subventions » apparaît à l'écran. Le module comprend
deux sous-modules : « Financement » et « Subventions ». Par défaut, c'est le sous-module « Financement » qui
apparaît à l'écran.
C. Pour notre application, nous allons faire en première année de simulation un emprunt de 25% du montant
total des immobilisations, avec un taux d'intérêt de 10% et une durée de remboursement de 5 ans. N'oubliez pas
de sauvegarder les données.
122
123
Financement et Subvention – Subvention des immobilisations
Le module « Subventions et autres » est relative à toutes les subventions d'investissement ou autres types de
subventions (achat d'équipements, achat de bovins, etc.) que l'exploitation laitière peuvent éventuellement
bénéficier. Son utilité serait surtout d'apporter les éléments de réflexion nécessaire à la possibilité de lancement
d'une politique de subvention, dans le cadre de la relance de l'élevage laitier.
Les informations sur les subventions d'investissement seront mises à jour automatiquement après la phase
d'optimisation de l'assolement si vous avez prévu de subventionner les immobilisations (bâtiments d'élevage et
silo-couloir, Immobilisations non-amortissables, autres immobilisations). Pour notre application, toutes les
immobilisations (bâtiments d'élevage et silo-couloir, Immobilisations non-amortissables, autres immobilisations)
ne seront pas subventionnées. Toutefois, on va montrer la démarche de remplissage des données sur les autres
subventions.
A. A partir de la composante « Immobilisations », cliquez sur le bouton « Financement et autres subventions ».
B. Le module « Financement des immobilisations et Autres subventions » apparaît à l'écran. Le module comprend
deux sous-modules : « Financement » et « Subventions ». Par défaut, c'est le sous-module « Financement » qui
apparaît à l'écran.
C. Cliquez sur le sous-module « Subventions ».
124
D. Ajoutez vos informations puis sauvegardez.
125
Autres charges d’exploitation
Le module « Autres charges d'exploitation » permet de saisir toutes les autres charges liées au système
biotechnique de production comme les charges liées à l'entretien de l'atelier bovin, les impôts et taxes divers ou
les charges sociales des salariés permanents. Elle comprend aussi l'entretien et le fonctionnement des
immobilisations (nettoyage des bâtiments, eau et électricité, etc.).
A. A partir de la composante « Immobilisations », cliquez sur le bouton « Autres charges d'exploitation ».
B. Le module « Autres charges d'exploitation » apparaît à l'écran. Saisissez les informations suivantes puis
sauvegardez.
126
127
PHASE D'OPTIMISATION
128
Optimisation
Le module « Optimisation de l'assolement fourrager » permet d'optimiser l'assolement fourrager, en utilisant

une méthode de recherche opérationnelle : la programmation linéaire récursive et multi-périodique.
A. A partir de l'interface d'accueil de D-Algo, cliquez sur le bouton « Centre d’analyse ».
B. A partir du composant « Centre d'analyse », cliquez sur le bouton « Optimisation ».
C. Le module « Optimisation des assolements » apparaît à l'écran. Notez que le module comprend quatre sous-
modules : « Options d'optimisation », « Rotations Culturales », « Options du solveur » et « Optimisation ». Par
défaut, c'est le premier sous-module qui apparait à l'écran.
Pour notre application, on va considérer les contraintes d'optimisation suivantes :
Toutes les contraintes d’alimentation (énergie, protéines, calcium, phosphore, capacité d’ingestion) ;
La contrainte en mains d’œuvre ;
La contrainte en équipements agricoles ;
129
La contrainte en engrais organiques ;

La contrainte en engrais simples ;
La contrainte en engrais composés ;
Les besoins minimums en pluviosité ;
La rotation culturale;
La proportion de concentré dans la ration totale est de 30% et la valeur moyenne d'encombrement est
de 0,4. Ces valeurs peuvent être estimées à partir de logiciel de formulation de ration comme Inration
ou BlendIt ;
L’occupation du sol en fourrages pérennes ;
L'optimisation de la dimension des silos à ensilage, en imposant une dimension minimale et maximale
des silos à ensilage.
D. Sauvegarder les informations
130
E. Cliquez sur le bouton « Rotations culturales » pour faire apparaître le sous-module « Rotations culturales ».
F. Choisissez les fourrages dans la liste déroulante de chaque colonne (Culture précédente – Culture suivante) en
tenant compte des informations ci-dessous et sauvegardez.
G. Cliquez sur le sous-module « Options du solveur ».
H. Saisissez et cochez les informations suivantes et sauvegardez.
131
I. Cliquez sur le sous-module « Optimisation ».
132
J. Cliquez sur le bouton « Simuler ».
K. Lorsque la simulation est terminée, des informations apparaissent sur l'interface.
133
Forme canonique de la programmation linéaire
Le module « Programmation linéaire » permet d'analyser la forme canonique de la programmation linéaire

utilisée pour optimiser l'assolement fourrager. Ce qu'il faut savoir c'est qu'un problème d'optimisation résolue
avec la programmation linéaire n'est pas toujours solvable. Dans certains cas, une solution optimale peut tout
simplement ne pas exister. Cette situation se produit quand un problème est « infaisable » ou « non – borné ».
Dans d'autres cas, cette solution unique et optimale existe mais la procédure du simplexe converge doucement
ou ne converge pas du tout à cause d'un problème de dégénérescence.
Si un problème d'optimisation pour une année de simulation donnée n'est pas solvable avec D-Algo, la simulation
s'arrête. Dans ce cas, la forme canonique de la programmation linéaire pour l'année de simulation non-résolue
permet de faire une analyse de cette insolvabilité. Mais notons que, comme il n'est pas donné à tout le monde
la capacité d'analyser une matrice de programmation linéaire, cette tâche revient surtout aux ingénieurs et aux
personnes ayant une connaissance approfondie en recherche opérationnelle.
A. Pour accéder au module « Forme canonique », à partir du composant « Centre d'analyse », cliquez sur le
bouton « Forme canonique ».
134
B. Le module « Programmation linéaire » apparaît à l'écran.
135
C. Pour visualiser la forme canonique de la programmation linéaire par année de simulation, choisissez une année dans la liste déroulante.
D. Le bouton « Détails de la Fonction objective » montre toutes les informations sur la fonction objective de la programmation linéaire, ainsi que le calcul du résultat avant
impôts de l'atelier bovin.
E. Vous pouvez copier dans le presse-papier la forme canonique ou l'exporter vers Microsoft Excel.
136
Assolement fourrager
Le module « Assolement fourrager » permet d'analyser l'évolution des choix stratégiques sur les plans de
production et l'utilisation globale des parcelles (rotation culturale, jachère, etc.), notamment sous l'aspect multi
périodique et récursive. Il permet aussi d'analyser la fluctuation de l'utilisation des parcelles en fonction des
besoins du troupeau au cours du temps.
A. Pour accéder au module « Assolement », à partir du composant « Centre d'analyse », cliquez sur le bouton
« Assolement ».
B. Le module « Assolement fourrager » apparaît à l'écran.
C. Nous observons que 53% des parcelles cultivées sont affectés aux cultures pérennes (Brachiaria Brizantha,
Stylosanthes Guianensis). Or, nous avons imposé une contrainte d’allocation du sol d’au moins 55% pour les
fourrages pérennes. Ceci s’explique par le fait que le solveur privilégie la succession légumineuse pérenne –
graminée pérenne ou vice-versa car il est plus facile de gérer les parcelles en faisant la rotation entre cultures
pérennes ou entre cultures annuels à cause de leur durée de vie semblable. D-Algo reproduisent d’une manière
logique l’utilisation globale des parcelles pour les cultures en tenant compte de leur historique. En effet, tant que
la durée de vie des parcelles n’est pas expirée, l’algorithme implémenté intègre automatiquement des
contraintes d’allocation du sol pour chaque espèce fourragère l’année suivante, pour la transférer d’une année
137
à l’autre. Les résultats montrent clairement que les contraintes de transfert des cultures précédentes influent
sur les résultats de l’année suivante. Ce qui reflète l’aspect multi-périodique et récursive du résultat obtenu.
D. Les simulations effectuées montrent le niveau de réalisme obtenu notamment sur les contraintes
d’alimentation. La planification simultanée de fourrages riches (légumineuses) et pauvres (graminées annuelles)
en valeurs nutritives entraine une allocation de surface plus élevée pour les fourrages riches en valeurs nutritives
et digestibles. La surface allouée par le solveur à l’Oryza Sativa est faible (0,08 ha), probablement à cause de sa
valeur alimentaire médiocre et de son encombrement élevé. En effet, les échantillons récoltés pour la simulation
ont été prélevés au stade pailleux et donc à un stade de lignification très avancée. Nous remarquons également
que la superficie allouée au Zea mays (fourrage, ensilage) est faible par rapport aux deux légumineuses annuelles
(Vigna unguiculata, Lablab purpureus). Le Lablab purpureus se succède également à lui-même étant donné qu’il
est plus productif et plus riche en valeur nutritive par rapport à Vigna unguiculata.
138
Chargements (UGB/ha)
Concernant la taille du troupeau, l'un des avantages de D-Algo est la capacité à permettre à l'utilisateur de tester
progressivement le chargement maximal supporté par le système fourrager. La taille du troupeau est définie
progressivement jusqu'à ce que la solution soit infaisable. En réalité, le niveau de chargement à l'hectare est lié
directement aux contraintes d'alimentation du troupeau et à la taille de l'exploitation, c'est-à-dire à la surface
agricole utile. Le module « Chargement (UGB/ha) » permet d'analyser l'évolution du niveau de chargement de
chaque parcelle de cultures.
A. Pour accéder au module « Chargement (UGB/ha) », à partir du composant « Centre d'analyse », cliquez sur le
bouton « Chargement (UGB/ha) ».
B. Le module « Chargement (UGB/ha) » apparaît à l'écran.
139
C. On observe que le niveau de chargement est de 2,51 UGB/ha. Ce qui démontre que les résultats obtenus avec
le modèle D-Algo est stable. En effet, le niveau de chargement d'une exploitation dépend essentiellement de la
SAU, de la production totale en biomasse et des différentes contraintes d'alimentation introduites et considérées
dans le modèle d'optimisation. Comme l'effectif du troupeau est stabilisé à 41 vaches, c'est la superficie cultivée
et la production totale en biomasse qui stabilise le chargement.
140
Analyse de sensibilité
L'analyse de sensibilité ou analyse post – optimale est une information complémentaire fournie à propos de la
solution optimale trouvée. L'analyse de sensibilité obtenue est de deux sortes : les limites de la fonction objective
et les valeurs duales.
Pour les limites de la fonction objective, pour chaque variable de décision, le solveur donne une borne inférieure
(« From ») et une borne supérieure (« Till ») entre lesquelles la valeur du coefficient objectif peut varier sans que
la solution optimale ne change. Autrement dit, pour chaque variable de décision, tant que le coefficient objectif
de cette variable se trouve dans cet intervalle [ From ; Till ], les valeurs des variables restent inchangées (mais en
revanche, la fonction objectif change de valeurs, de même que les informations de sensibilité des autres
variables). Dans le cas où la variable de décision est exclue de la solution optimale (sa valeur est donc égale à 0),
le solveur fournit une troisième valeur, « FromValue », qui est la valeur que prendrait la variable si le coefficient
objectif atteignait l’une ou l’autre des deux bornes From et Till.
Pour les « Valeurs duales », elles sont fournies pour l’ensemble des contraintes et des variables. Le solveur fournit
encore trois valeurs. La valeur duale (« Dual Value »), qui indique la variation de la fonction objectif quand la
valeur de la contrainte est augmentée d’une unité. Cette valeur donne donc une bonne indication de combien
coûte une contrainte ou une restriction. En effet, si la valeur duale est élevée, alors la contrainte correspondante
est très influente sur la fonction objectif. Ainsi, si l’on est capable de la changer, même un tout petit peu, alors la
solution sera bien meilleure. La valeur duale permet donc d’identifier les actions à entreprendre du point de vue
technique, gestionnaire, etc. pour améliorer le résultat de l’exploitation. Le signe de la valeur duale a également
une signification. Une valeur positive signifie que si la borne supérieure de la contrainte devient de plus en plus
grande, alors la valeur de la fonction objectif sera elle aussi plus grande. Au contraire, si la valeur duale est
négative, alors la valeur de la fonction objectif diminue si la borne supérieure de la contrainte devient plus
grande. Les valeurs From et Till indiquent les limites entre lesquelles la borne supérieure de la contrainte (bi)
peut varier sans que la valeur duale ne change. En revanche, tout changement de la valeur de bi implique, si la
contrainte est active, un changement de la valeur de la fonction objectif, mais peut également impliquer un
changement de la solution optimale. La seule chose qui ne change pas, c’est le coût de cette contrainte.
A. Pour accéder au module « Analyse de sensibilité », à partir du composant « Centre d'analyse », cliquez sur le
bouton « Analyse de sensibilité ».
141
B. Le module « Analyse de sensibilité » apparaît à l'écran. Par défaut, c'est le sous-module « Limites de la fonction
objective » qui apparaît. Pour choisir une année de simulation, sélectionnez une année dans la liste déroulante.
142
C. Si nous prenons l’exemple de la culture de Lablab_purpureus – fourrage intra-consommé dans l’exploitation

(SCI_Lablab_purpureus_ha), le coefficient objectif de cette activité est de -15.387.652,48 Ariary/ha et la valeur
de la variable obtenue après optimisation est de 2,67 ha. Les informations de sensibilité montrent que tant que
la valeur du coefficient objectif varie entre -9 005 596,13 et -5 213 033,36 Ariary/ha, alors la surface allouée à
cette culture ne changera pas, c'est-à-dire 2,67 ha. Par contre, si la valeur du coefficient objectif de cette culture
se trouve au-delà de -5 213 033,36 Ariary, alors la solution optimale va changer. Si nous prenons l’exemple de la
vente d’ensilage de maïs (Ventes_Zea_mays_ensilage_ha), la valeur de cette variable est 0, c'est-à-dire que la
solution a été rejetée par le solveur. Les informations sur la sensibilité nous indiquent ici que cette activité
rentrera dans la solution optimale à condition que la valeur de son coefficient objectif soit supérieure à
14.580.227,26 Ariary/ha. En effet, tant que le coefficient objectif reste à cette limite, la solution reste à 0 ha
(FromValue …). Ce qu’il faut signaler ici c’est que l’intervalle de variation du coefficient objectif de chaque activité
fourragère est très large. Cela veut dire que la solution optimale obtenue et les activités fourragères sont stables.
D. Cliquez sur le sous-module « Valeurs duales ».
143
E. Les informations sur les valeurs duales fournissent également des informations très importantes pour
améliorer les résultats de l’optimisation. Comme nous l’avions dit dans le chapitre précédent, la valeur duale
permet d’identifier les actions à entreprendre au point de vue technique, gestionnaire, etc. pour améliorer le
résultat de l’exploitation. La valeur duale la plus élevée dans notre simulation est celle de la contrainte relative
à la surface allouée au Lablab_purpureus produits et intra-consommés (7.161.820,35 Ariary/ha), suivie de la
surface allouée au Zea_mays produits et intra-consommés (7.125.264,79 Ariary/ha) et de la surface allouée à
Oryza Sativa (7.025.709,23 Ariary/ha). En d’autres termes, il n’est pas recommandé de produire et de vendre du
Lablab_purpureus à l’extérieur de l’exploitation. Une amélioration de la qualité (valeurs alimentaires) et de la
quantité (rendements, etc.) du Lablab_purpureus pourrait donc améliorer substantiellement la valeur de la
fonction objectif.
F. Dans notre simulation, les stratégies de rotation influent peu sur la valeur de la fonction objectif (valeur égale
à 0 pour toutes les rotations culturales sauf pour la rotation Vigna_unguiculata - Brachiaria_brizantha où elle est
de 1.252.692,65 Ariary/ha). Toutefois, si la valeur duale d’une contrainte de rotation est élevée, alors nous
pourrions tester différentes stratégies de rotation pour voir l’influence (positive ou négative) qui pourrait se
produire au niveau des résultats sur la fonction objective.
144
Devis des silos-couloirs
Si un ou des ensilages (maïs, herbe) sont pris dans la solution optimale, le logiciel calcule automatiquement sa
taille et son devis.
A. Pour accéder au module « Devis des silos », à partir du composant « Centre d'analyse », cliquez sur le bouton
« Devis du/des silos ».
B. Le module « Devis du/des silos-couloirs » apparaît à l'écran.
145
C. Comme l'ensilage de maïs a été retenu dans la solution optimale avec une superficie maximum de 1,63 ha
(voire module Assolement), le logiciel a calculé une dimension de 22,20m x 5m x 2m. Le devis des matériaux
nécessaires à sa construction est estimé à 90.883.890,45 Ariary.
146
Rentabilité des investissements
Pour qu'un investissement soit rentable, il faut que la somme des flux de trésorerie entrant permette de couvrir
les flux de trésorerie sortant liés à la réalisation de l'investissement et au coût d'exploitation du bien investi. Le
choix d'un projet d'investissement en fonction du système de production le plus rentable se fera en comparant
les valeurs de la « Valeur actuelle nette » (VAN) et le « Taux de rentabilité interne » (TRI) des différents scénarios
qui seront analysés. Une VAN positive indique que l'investissement est rentable. Un TRI supérieur au coût
d'opportunité du capital indique que le projet est acceptable car le taux de rentabilité du capital investi est plus
haut que le taux d'intérêt qui peut être obtenu en investissant dans la meilleure alternative.
A. Pour accéder au module « Rentabilité des investissements », à partir du composant « Centre d'analyse »,
cliquez sur le bouton « Rentabilité et flux net de trésorerie ».
B. Le module « Marges Brutes d'autofinancement et rentabilité des investissements » apparaît à l'écran.
C. La « Recette nette d'exploitation » (ou « Flux net de trésorerie ») est positif pour l'ensemble des dix années de
simulation. Ce qui démontre que le projet fait des recettes. Le « Taux Interne de rentabilité » est de 16,68%, soit
supérieur au coût d'opportunité du projet estimé à 10% (dans l'option principale du logiciel). La « Valeur actuelle
nette » est largement positive. On peut donc dire que le projet est rentable.
147
148
Quantité de Concentrés achetés
La quantité de concentré achetée annuellement est estimée automatiquement par le logiciel à partir de la
quantité distribuée par catégorie d'animal (vache, génisse, taurillon).
A. Pour accéder au module « Concentré acheté », à partir du composant « Centre d'analyse », cliquez sur le
bouton « Concentré acheté ».
B. Le module « Concentré acheté » apparaît à l'écran.
C. Notez que la quantité achetée ne varie pas car l'effectif est stabilisé à 41 vaches. On constate ici que les
quantités de concentrés distribuées au troupeau sont élevées et très onéreuses. D'où l'intérêt de bien raisonner
la ration. Ceci est un exemple parmi tant d'autre.
149
150
Récapitulation des immobilisations
La récapitulation des immobilisations résume le montant des investissements y compris ceux des fourrages
pérennes, s'ils sont pris dans la solution optimale. La récapitulation des immobilisations permet d'avoir une
connaissance du coût total d'investissement nécessaire pour la réalisation du projet et donne une vision du
schéma d'investissement avant et après la phase d'optimisation de l'assolement fourrager.
A. Pour accéder au module « Récapitulation des immobilisations », à partir du composant « Centre d'analyse »,
cliquez sur le bouton « Immobilisations ».
B. Le module « Récapitulation des Immobilisations » apparaît à l'écran.
151
152
Financement des immobilisations
Le financement des immobilisations résume le plan annuel de l'emprunt à moyen et long termes pour financer
l'acquisition des immobilisations.
A. Pour accéder au module « Financement des immobilisations », à partir du composant « Centre d'analyse »,
cliquez sur le bouton « Financement ».
B. Le module « Financement des Immobilisations » apparaît à l'écran.
153
C. On a effectué un emprunt de 25% du montant total des immobilisations, avec un taux d'intérêt de 10% et une durée de remboursement de 5 ans. Le détail du montant
total annuel des immobilisations peut être vérifié dans le module « Récapitulation des immobilisations ». On y voit aussi que l'apport financier à partir de la quatrième année
est constitué d'investissement en fourrages pérennes, des autres immobilisations et des achats de vaches reproductrices. Comme on n'a effectué qu'un emprunt en première
année, ces apports ne seront pas financés.
154
Subvention des immobilisations
La « Subvention des immobilisations » résume le plan annuel de subvention pour l'acquisition des
immobilisations.
A. Pour accéder au module « Subvention des immobilisations », à partir du composant « Centre d'analyse »,
cliquez sur le bouton « Subventions ».
B. Le module « Subventions des Immobilisations » apparaît à l'écran.
155
C. Dans l'option principale du logiciel, on a saisi 25% de subvention du coût total de construction des bâtiments
d'élevage, du silo-couloir et des coûts d’acquisitions des équipements laitiers et machines agricoles. Ainsi, le
tableau nous résume les subventions y afférentes.
156
LES PRODUCTIONS DE L'EXERCICE
157
Les productions de l’exercice
La composante « Productions » permet de visualiser le volume de productions et les ventes réalisées par le
système d'élevage laitier. Il est constitué de huit modules : les productions de laits et de fumiers, les ventes
d'animal (vaches reformées, génisses, taurillons, veaux et velles) et les productions de fourrages (intra-
consommés + ventes).
A. Pour accéder au module « Productions », à partir de l’interface principale, cliquez sur le bouton
« Productions ».
B. Cliquez sur le bouton « Productions de laits » pour visionner le module « Productions totales de laits ». Le prix
est celui enregistré dans le module « Options du troupeau » du composant « Troupeaux ».
158
C. Cliquez sur le bouton « Productions de fumiers » pour visionner le module « Productions totales de fumiers ».
Le prix est celui enregistré dans le module « Options du troupeau » du composant « Troupeaux ».
159
D. Pour visionner les ventes d'animaux, cliquez sur le bouton correspondant dans la palette d'outils. Notez que
comme on a systématiquement vendu les veaux, il n'y a pas de génisses et taurillons.
160
161
162
E. Cliquez sur le bouton « Productions de fourrages » pour visionner les productions totales de fourrages (intra-
consommé + ventes) pour chaque espèce fourragère. Les prix sont ceux enregistrés dans le sous-module
« Espèces » de chaque catégorie de fourrages (pérenne, annuel, ensilage).
163
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165
166
167

D-Algo 2016

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MANUEL D'UTILISATION D-ALGO 2016

MANUEL D'UTILISATION D-ALGO 2016

A propos du logiciel D-Algo

Créé par le Dr. ANDRIAMAROSOA RATSIMBAZAFY Ny Riana Solomalala.

« D-Algo » est un modèle biotechnique, bioéconomique et informatique d'aide à la décision. La démarche de

a: Interface d'accueil du logiciel D-Algo

Les composants « Ressources », « Troupeaux » et « Immobilisations » concentrent toutes les fonctions

« Saisonnalité » : permet de spécifier le nombre de périodes et la durée de chaque période au

« Semences » : permet de saisir la quantité de semences disponibles par espèces fourragères,

« Bâtiments d'élevage » : permet de spécifier le nombre et le type de bâtiment à utiliser et de

A propos de l’auteur du logiciel D-Algo

Lot VN 65 Ambohitsiroa-Antsahabe (1er étage)

Tél.1: (+261) 34 06 625 60

Les nouvelles fonctionnalités

Nouveautés de la version 1.1.1

Nouveautés de la version 1.1.2

Nouveautés de la version 1.1.3

Ancien rapport créé avec les versions précédentes de D-Algo.

Rapport actuel du logiciel D-Algo

Nouveautés à partir de la version 1.1.4 à 1.1.8

Nouveautés de la version 1.1.9

Nouveautés de la version 1.2.0

Anciennes interfaces de D-Algo

Nouvelles interfaces de D-Algo

Comparaison de deux modes de saisie entre l'ancienne et la nouvelle interface.

Nouveautés de la version 1.2.1

Nouveautés à partir de la version 1.2.2 à 1.5

Graphique des valeurs bromatologiques et nutritives.

Autre Nouveauté de la version 1.5

Exemple de graphique représentant les besoins du troupeau.

Les bâtiments d'élevage …………………………………………………………………………………………………………………… 104

MANIPULATION DES FICHIERS

Créer un nouveau projet

3. Saisissez le nom du nouveau projet dans « Nom de fichier ».

4. Cliquez sur « Enregistrer ».

Ouvrir un projet existant

1. A partir de l’interface principale de D-Algo, cliquez sur « Ouvrir un projet existant ».

3. Naviguez dans le répertoire du fichier du projet, puis choisissez un fichier.

4. Puis cliquez sur « Ouvrir ».

Sauvegarder et fermer un projet

Enregistrer une copie du projet en cours

4. Saisissez le nom du nouveau projet dans « Nom du fichier ».

5. Puis cliquez sur « Enregistrer ».

PRISE EN MAIN DU LOGICIEL D-ALGO

Le bouton « Ajouter » permet d’ajouter un enregistrement à la table de la base

Le bouton « Supprimer » permet de supprimer un enregistrement de la table

Le bouton « Sauvegarder » permet de sauvegarder la table de la base de

Le bouton « Exporter » permet d’exporter sous forme de rapport D-Algo, les

Le bouton « Copier » permet de copier une ou plusieurs lignes d’un tableau de

dans le tableau, tapez le raccourci clavier Ctrl+A et cliquez sur le bouton

INITIALISATION DES HYPOTHESES SUR LES

1ère étape : créer un projet D-Algo

Créer le projet D-Algo

C. Votre interface principale de D-Algo doit ressembler à la photo suivante :

L'interface comprend 5 parties bien distinctes (cf. photo ci-dessus):

1- Quand des modules ou sous-modules sont ouverts à l'intérieur de l'interface principale,

2- Ce bouton permet d'ouvrir l'option principale du logiciel. On peut y paramétrer plusieurs

D. Ouvrez l'option principale du logiciel. Entrer et sélectionner les informations suivantes :

Date de début de la simulation : 01/05/2014.

E. Votre espace de travail doit ressembler à ceci :

2ème étape : Initialisation de la saisonnalité

A. A partir de l'interface d'accueil de D-Algo, cliquez sur le bouton « Ressources ».

B. La composante « Ressources » apparaît à droite, dans la palette « Navigation ».

C. Sous « Ressources disponibles », cliquez sur le bouton « Saisonnalité ».