Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
Concours Technologie
Epreuve de Sciences
et Techniques de l'Ingénieur
DOSSIER
ENONCE DE L'EPREUVE
Le sujet comporte:
Un dossier énoncé de l'épreuve i
Un dessin dlensemble format A3;
.; (~)~~,
Ministère de l'Enseignement
@~~l~
Supérieur JJà.~ ~.jlI..:aI~
Concours nationaux d'entrée aux cycles de ~ ù:l.Js.:i ~'Jo" ~
formation d'ingénieurs
2006 •.)J~
Session 2006
- la parti C (Automatique).
• Les différentes parties sont indépendantes et doivent être traitées sur le dossier document
réponse.
• Un seul dossier document réponse est fourni au candidat, le renouvellement de ce dossier au
cours d'épreuve est interdit. Il doit être rendu même sans réponses.
MACHINE A FORER
Pièce à
forer
Outil de forage
en position de
travail
Outil de forage eo
position initiale
J
Concours nationaux d'entrée aux cycles de rormadon d'Incénieun
Session 2006
Dans cette partie on s'intéresse à l'étude de la boîte des avances (D) de la Figure 1, définie
par le dessin d'ensemble (Document 1).
Cette boîte est constituée des organes suivants:
.:. Un moteur (MDR) assure le mouvement de Déplacement Rapide (DR) (Avance et
retour rapide) au cours de l'opération de forage (Figure 2),
.:. Un moto variateur (MAL) assure le mouvement de l'Avance Lente (AL) au cours de
l'opération de forage (Figure 2) et permet d'avoir une plage de variation de la
fréquence de rotation de l'arbre (20), en agissant sur le volant de commande,
.:. Une transmission par engrenages composée :
• d'un engrenage cylindrique (22,18),
• d'un engrenage roue et vis sans fin (6, 14),
• d'un engrenage cylindrique (9,11) .
•:. Un embrayage électromagnétique (E) à flux traversant assurant la liaison
encas~ement par adhérence de la roue (6) avec l'arbre de sortie (2). Cet embrayage
est activé (E=I) pendant le mouvement de l'avance lente (AL) et désactivé (E=O)
pendant le mouvement de déplacement rapide.
Repère: 2
Document: 2
Concours nationaux d'entrée aux cycles de formation d'ingénieurs
Session 2006
/
\t: 12h7 ----'
L'étude portera sur le mécanisme du variateur mécanique qui fait partie de la boîte des
avances (D) de la machine à forer décrite par la Figure 1. Le mécanisme de ce variateur,
défini par le schéma cinématique de la Figure B.1.1, est composé principalement des solides
suivants:
• Le carter So, associé au repère iRo(O,xo 'Yo,zJ supposé galiléen (absolu),
• La flasque conique SI, associée au repèreiRI(OI ,Xl 'YI ,zo)' est en liaison pivot d'axe
(Ol'ZO) avec le carter So. Son mouvement de rotation est paramétré par la variable
angulaire91 = (ia,xl)= (YO,y1),
• La flasque conique S2, associée au repèreiR2(Oz,xz,Yz,zo), est en liaison pivot d'axe
(oz,zo) avec le carter So. Son mouvement de rotation est paramétré par la variable
angulaire8z = (xo, Xz) = (Yo,Y z),
• Le support Ss, associé au repèreiRs(Gs'xo'Yo'zo)' est en liaison glissière d'axe (Gs'zo)
avec le carter So. Son mouvement de translation est paramétré par la variable linéaire Â,
tel que DG 5 = Â,Ïo'
• La flasque conique S3, associée au repère9t3(03,x.,Yl'ZO)' est d'une part en liaison
pivot d'axe (03'ZO) avec le support Ss et d'autre part en liaison glissière d'axe
(Ol'ZO) avec la flasque SI' Son mouvement est paramétré par les variables angulaire91 et
linéaire l,
• La flasque conique S4, associée au repère9t4(04'xz,Yz,zo), est d'une part en liaison
pivot d'axe (04'ZO) avec le support Ss et d'autre part en liaison glissière d'axe
(Oz,zo)avec la flasque S2. Son mouvement est paramétré par les variables angulaire9z et
linéaire Â,
• L'anneau S6, associé au repèreiR6(G6,x"Y6'ZO)' est en contact supposé ponctuel, à
travers des cercles primitifs intérieurs de rayon Rc;, aux points Il, 12, 13 et 14 respectivement
avec les flasques coniques SI, S2, S3 et S4. Le mouvement de l'anneau S6 est paramétré
par la variable angulaire 9, = (Xo,x6) = <Y o,Y,) et les variables linéaires Jl et Tl tel que
Gps=Jl,Ïo +17Yo'
Tous les repères définis précédemment sont orthonormés directs.
Les paramètres 81 , 82, 86, J.t, 11 et Â. sont variables en fonction du temps.
Xo
Pour i = 1, 2 et 6
! + y.... O
!
i
/] i
..•... _~"~;;:--""~'C":",-..
"" :
....
. "
.. /.,
/
r2 "-.:~ !
....
./ _.,/
..~ ....
! /2
1
Concours nationaux d'entrée aux cydes de formation d'ingénieurs
Session 2006
B-1-2.1 Par projection sur la base (xo,Yo,zo), déterminer les torseurs cinématiques associés:
• au mouvements de 81 par rapport au carter 80 au point Dl,
• au mouvements de 82. par rapport au carter 80 au point 02,
• au mouvements de 86 par rapport au carter 80 au point G6,
B-1-2.2 Déterminer les vitesses de glissement aux points de contact Il et 12 de l'anneau 86 par
rapport aux flasques 81 et 82.
B-1-2.3 En considérant le cas où 1.., J.l et TJ sont maintenus constants et en supposant un
roulement sans glissement aux points de contact Il et 12 entre l'anneau 86 et les flasques 81 et
82, établir les relations qui expriment les vitesses angulaires ~ et &2 en fonction de la vitesse
angulaire 06,
é.
B-1-2.4 En déduire que le rapport de transmission du variateur défini par K=-l:- peut
BI
s'exprimer en fonction de la variable linéaire À sous la forme:
K(À)= CI-À
e2 +À
Où clet C2 sont des constantes fonctions de (l, Rt" a et Â. 0 •
B-1-2.S A partir du rapport de transmission établi, déduire que le variateur peut être un
multiplicateur ou un réducteur de vitesses.
8-1-3.2.1. Faire l'inventaire des actions mécaniques extérieures appliquées au système :E.
8-1-3.2.2. Déterminer la puissance développée par les actions mécaniques appliquées au
système :E dans son mouvement par rapport à 80.
8-1-3.2.3. Déterminer, dans la base (io,yo,zo), le torseur cinétique au point 01 du solide 81
dans son mouvement par rapport à 80.
8-1-3.2.4. Déterminer l'énergie cinétique de :Eau cours de son mouvement par rapport à 80.
v. i
;
!
Al
;
C -z
-------.
L'arbre est guidé en rotation par deux roulements modélisés par une liaison rotule de
centre A et une liaison linéaire annulaire de centre B. Au. cours de sa rotation à vitesse
constante, l'arbre est soumis à des actions mécaniques définies par les deux torseurs suivants :
{tl} = o0 O}
0 {t2} IWO
= 1000
O}
0
{o .10 (C,X,Y,Z) 1500 0 (J,X,Y,Z)
L'arbre, de forme cylindrique pleine, est fabriqué en acier de construction pour lequel
on adopte une contrainte normale maximale admissible (Jmll = Rpe = 80 MPa et une
contrainte tangentielle maximale admissible : tmll = Rpg = 40 MPa.
Le repère (O,X, Y,Z) lié à l'arbre est orthonormé direct.
B-2-1. Exprimer, les torseurs des actions mécaniques transmissibles à l'arbre de sortie
(Sû à travers les liaisons aux points A et B : {rJA et {r4}n'
B-2-2. En appliquant le principe fondamental de la statique au point A, calculer les
inconnues des liaisons aux points A et B.
B-2-3. Sachant que l'arbre est sollicité à un moment de flexion MflCmll = 45 mN,
déterminer son diamètre minimal pour qu'il résiste à la contrainte normale créée par la
flexion.
B-2-4. Sachant que l'arbre est sollicité à un moment de torsion Mt mll= 10 mN,
déterminer son diamètre minimal pour qu'il résiste à la contrainte tangentielle créée par la
torsion.
Concours nationaux d'entrie aux cycles de formation d'inginieurs
Session 2006
Partie C : AUTOMATIQUE
Les réponses doivent être rédigées sur le dossier document réponse (pages 22-24)
N.B. : Les parties C-l et C-2 sont indépendantes. Les réponses doivent être rédigées sur les
documents réponses.
Description du système :
On s'intéresse à l'étude du cycle d'usinage assuré par la machine de forage (Figures 1 et 2).
La première partie est consacrée à l'automatisation du cycle de forage de la pièce. Dans la
deuxième partie, on étudie l'asservissement de position du moteur à courant continu servant
au déplacement de l'outil de forage.
••
Capteur de Capteur de Commande de Arrêt d'urgence: au
position 2 : p2 position 1 : pl rotation du l'outil Départ cycle : dcy
Unité de
forage (B) ~
Moteur
avance/retour
Capteur de Capteur de Butées rapide
présence profondeur de
Commande de
pièce: pr perçage: pp déplacement du l'outil
C-I. Donner le GRAF CET de niveau 2 décrivant le fonctionnement du cycle de forage d'une
pièce.
Partie C-2 : Etude de l'asservissement de position de l'unité de forage.
Le système à étudier est constitué d'un moteur à courant continu, commandé par une tension
u(t) entraînant, au moyen d'un dispositif approprié, la charge en translation constituée par
l'unité de forage. On s'intéresse à l'asservissement de la position x(t) de l'unité de forage,
celle-ci étant soumise à une perturbation v(t) provenant du couple résistant dû au forage,
conformément au schéma de la Figure C-2.
V(p)
_
y
L-x
---;1 -
•
1
-(t)-
i
.-
1
~
1 Il i,
Il: 2
1
ii' -
,
~@)-
T
------~~---_ ..
1
-11-------------
1 Turbine
~-~---
19 Flasque
6 1 Roue dentée creuse 18 Roue dentée
----
5 2 Roulement 12 BC 01 11 Bride
4 Roulement 11 BC 03 16 2 Goupille de positionnemen t
A 3 Joint à lèvre type AS 15 1 Roulement type BC
2 Arbre de sortie 14 Vis sans fin
Carter 13 Roulement type BC
1
.•'*.,.\ S,,,'onHH.HHHHHHHHHH.H..
Epreuve de :
Con,m"" 'HH •••••
.
'"
1.... . .. 7....
DOSSIER
REPONSE
Concours nationaux d'entrée aux cycles de formation d'ingénieurs
Session 2006
1 ""1
Concours Nationaux d'Entrée aux Cycles de Formation d'Ingénieurs
Pièces en
Nom de la liaison Rôle de la liaison
liaison
Guidage en rotation de l'arbre (2)
Pivot autour d'un axe fixe par rapport au
(2)/ (1)
carter (1).
Rôle
Assurer le uida e en rotation de l'arbre (2) ar ra ort aucarter 1
Assure le barbota e de l'huile our la lubri ication
Contrôler le niveau d'huile de lubri ication
Assurer l'étanchéité cinématique (dynamique) du mécanisme
Concours nationaux d'entrée aux cycles de formation d'ingénieurs
Session 2006
A.l.I.3.1 Donner les ajustements nécessaires et leurs utilités pour les assemblages
suivants:
Assembla e des
(11) et (2) dnH71h6 ou
(16) et(l) dnH7/m6
(16) et (17) ddE7/m6 ou ddF7/m6
(19) et (17) DnH71h6
A. 1.1.3.2. On considère une partie du dessin d'ensemble de la boite des avances (D)
représentée par les Figure A .1 .1.2. a et b)
\ L_
Concours nationaux d'entrée aux cycles de formation d'ingénieurs
Session 2006
7
X .
Numéro de la Total des
double feuille doubles feuilles
1 ""1
Concours NatiOnaux d'Entrée aux Cycles de Formation d'Ingénieurs
S=ion d du du dU 0 d d d d dO Coooo"" du d uu U du
... 3.... ... 7....
• ~ Epreuve de : .
Chaîne relative
à un jeu minimal
Concours nationaul( d'entrée aUl( cycles de formation d'ingénieurs
Session 2006
MOTO
VARIATEUR Embrayage
MAL (E)
A.1.2.2. Pour chaque état de fonctionnement de la oite des avances(D) correspondant aux
mouvements définis dans la question A.Ll.1, compléter à partir du Document l, le schéma
cinématique minimal du mécanisme d'entraînement (Figure A.l.2, Figure A.J.3) en plaçant
les symboles des liaisons normalisés aux endroits correspondants:
Concours nationaux d'entrée aux cycles de formation d'ingénieurs
Session 2006
1 ""1
double feutile doubles feuilles
Concours Nationaux d'Entrée aux Cycles de Formation d'Ingénieurs
A.l.2.3.1 Pour les deux mouvements DR et AL du chariot (C), exprimer les rapports de
transmission de mouvement i10/2 = N10 et i20/2 N20 en fonction des nombres de dents Z6,
N2 N2
'Ly, Zn, Z14, ZI8 et Z22 et calculer leurs valeurs. (Nj désigne la fréquence de rotation de
l'élément j)
430 < N = Nzo < 2600 (1673 ~N2 ~101, 13) fr/ml
25,71 - z 25,71 - 25,71
A.l.2.4. Etude des couples transmissibles par l'arbre de sortie (2) pour l'avance lente AL
du chariot (C) (Embrayage électromagnétique activé E=l)
1 P, = 233,1 W 1
1 ""1
double feuille doubles feuilles
Concours Nationaux d'Entrée aux Cycles de Formation d'Ingénieurs
Figure A.1.4
A.I.2.S.1. En supposant que la répartition de la pression de contact est uniforme et constante au niveau de chaque surface de friction des
disques, donner (sans démonstration) l'expression du couple d'adhérence C.dh qui caractérise cet embrayage électromagnétique (E).
2 R3 _ r3
Cadh = -Fa! 2 2 n
3 R-r
A. J.2. 5.2. En supposant que l'arbre de sortie (2) est soumis à un couple résistant maximal
Cm•x = 7, 7mN, calculer l'effort presseur Fa développé par la bobine pour assurer un couple
d'embrayage Cadh = l,3C max •
Concours nationaux d'entrée aux cycles de formation d'ingénieurs
Session Z006
A.L2.5A. Dans le cas où l'arbre de sortie (2) est soumis à un couple résistant maximal
Crnax = 7, 7mN et pour une fréquence Nzo=lOOOtr/mn, vérifier que la puissance Pzofournie par
le moto variateur
2
MAL
30 2 30 * 25 71 '
couvre la puissance Pz consommée au niveau de cet arbre.
P -_ JrN2 C -__Ir * 1000 * 7 7 qUI. est l·a pUIssance necessalre
,. que d·Olt I-P2-=-3-1'-36-W-1
o=r=o=o
feuilles
Identifiant Série: CLD 7
X .
1
~* .,., S,,,;onddddOdddddddOO
Epreuve de :
COOCOU" .dddddddd
.
... 6.... ... 7 ....
A .1.3.2. Proposer les modifications à apporter au niveau des liaisons mécaniques pour que le
mécanisme de la Figure A.l.5 soit isostatique.
Eléments du réducteur
1 II III IV
épicycloïdal
DR: Avance Rapide A R R R
AL: Avance Lente R A R R
A .1.4.3. Pour entraîner en rotation l'arbre de sortie (2), peut-on actionner la roue dentée
creuse (6) et la roue dentée (11) en même temps? Cocher la case correspondante à votre
réponse et justifier.
[ ' '1
double feuille doubles feuilles
Concours Nationaux d'Entrée aux Cycles de Formation d'Ingénieurs
A.2.2.1. Compléter le tableau suivant en précisant pour chaque surface usinée de l'arbre de
sortie (2) (document 2) sa nature, l'opération correspondante, l'outil nécessaire et le procédé
de fabrication convenable.
A .2.2.2. La figure A.2.l représente un outil en carbure à plaquette amovible, pour l'usinage
d'un épaulement droit sur une pièce cylindrique. Donner la désignation de chacun des
éléments de la partie active de cet outil.
Elément Désignation
3 Bec de l'outil
1
2 4 Face de dépouille principale
Définition et commentaire
o 14: Dimension nominale .
VRaO,8
V- : Symbole de la rugosité ..............................................
~00,05
G cylindre de 0 0,05 mm dont l'axe est celui du cylindre A.
La fixation de la pièce au
cours de l'usinage est
illustrée par la figure A.2.2.
A.2.3.1. Donner le positiOlmement géométrique équivalent de la pièce (2) (par des normales
de repérage) et indiquer les cotes de fabrication notées Cf.
2e
(,
Pm = Pc = 1,76 = 1 95
'7 0,9 '
A.2.4.5. Combien d'arêtes na a-t-on besoin pour usiner toutes les pièces?
r
~
-a=r-r-a
1 1
l- ,,1,0 + b + À, = h - rjtga + e + h - r1tga
Concours nationaux d'entrée aux cycles de formation d'ingénieurs
Session 2006
- - - -- .
VI. (56 1 S 0) = V G, (S 6 1 S 0) +
.
(S 6
'i!J"
n / S 0) A G 01 2 = - Tt Y 0 + (À - Il) z 0 + e. z
6 0
P
A (-2' Z 0 - R 6 .Vo)
VI, (SI / So) = VOl (SI / So) + Ô(SI / So)AOJI = èlzoA((h - r/ga)zo + rlyo) = -rlèl'~o)
VI, (S2 / So) = VO, (S2 / So) + Q(S2 / So)A0212 = é2zoA( -Ch - r2tga)zo - rjio) = r2é2,"iO)
On
.
o b tIent:
j V-gI (S
1
6 / SI) = - Tt Y0 + (i - Il) Z 0 + (81 ri - 8 6R 6)X 0 = - _À.
2tga.
y 0 + À. Z 0 + (81 ri
2
- 8 6R 6 ):c 0
8-1-2.3. Relations 6L.tl. é2 en fonction de B6 pour le cas où la variable ÎI. est constante:
La condition de roulement sans glissement aux points de contact h h 13 et 14 permet
d'écrire BR 6 6 = BI rI =B2r2
Concours nationaux d'entrée aux cycles de formation d'ingénieurs
Session 2006
o À -À À-À
l'
J
=(R (,
-a)+--
;t et 1'2 = (R(, - a) + 0
_ga 2tga
ÀII-À
. (R(, -a)+--
K(À)=()2=2= 2tga 2(R" - a)tga + Ào - À c - À
_1_-
1 1 1, 3-.
OG =---(mpG +m20GJ=---(VpG1
J
+V20G2),avec V1=-rrR-h, V,=-rrR-h
m +m2 J
V +V2 3 - 4J
= 51 h .:
26
="21 f r-(::)dm
' 4
a _ Mns r
Zili 0 (io • .1"0 .':'1))
Zll2
O2 (:"o.Yo.=o) Nos J ....
(J < IX".f' 10,.: 0)
{'mol'" }= f~ ~) {"é'~2 }= f~ ~)
la Cm 0, (x",;'".''') 10 -c, O,I<",i".f,,'
Les liaisons mécaniques de (SIJ/ (So), de (S2) / (So) et de (Ss/ (Sa) sont paifaites : P O-+L = 0
B-1-3.2.5.Equation de mouvement
dEcC'i/Ro) -p p
dl - Exr ....•URo + Int(~)
x 0
O}
j
1
{'l L = YI 0 o
Z ,1 0 (X Y.i) o B
--.
(X Y.Z)
{'I}A + {'2} ,1
+ {'3}A + {'4}A = {~}
0
il
200 xa 0
Application du P.F.5. :
XA +XB +200=0 {-0,06YB-45=0 XA =-300
Y\ +YB +1000 = 0 et 0,06XB -6 = 0 Y =-250
{ {
Z,\+1500 =0 -10+10=0 Z:=-1500
3
T=JJ, r5.R = Reg .Doncds3 16JJ{ =316*10.10 et
Ir; pg s rrR 40rr
1 dmin=llmm
pg
Concours Technologie 2005-2006
Correction partie C - Automatique
~ ...àU
Ml, M) Avance
1 2 l lente
1 :
~
~p.aur-
r-=- ---'
au -+-
1
1 M1 "',12Recul
:-
rapic:e
1
au __ 1
1
1 H __ 4
1
rV_l1 _Re_CLi_J _
C-II-l.T(p) =_2_
p(1 + p)
Réponse impu1sionnelle : x (t ) = 2 ( 1- e -1 )
2
v(t)=O: X(p) = T(p) p(l+ p) 2
=----
Xrej(p) l+T(p) 1 2 p2 + p+2
.+ p(l+ p)
x (t) = 1-1.07 e -0.51 sin (1.32t + 1.21) u (t)
Second ordre (ûo = 1.4radis, C; = 0.35 : réponse oscillatoire amortie.
Concours Technologie
Epreuve de Physique
Dans toute l'épreuve, on utilise soit le système de coordonnées cylindriques (r,e,z) d'axe Oz
et de vecteurs
- Ua,
unitaires (Ur,
- uz)
- ou cartésiennes (x,y,z) de vecteurs unitaires
- -y, uz).
( Ux,
-
U
On montre, par analogie, qu'on peut étendre cette notion d'ARQS aux problèmes de diffusion
thermique.
o Dans la seconde partie, on s'intéresse à l'étude d'un solénoïde parcouru par un courant
dont l'intensité varie lentement dans le temps.
o Dans la troisième partie, on montre que l'utilisation des analogues électriques facilite
le traitement de quelques problèmes de diffusion thermique dans le cadre de l'ARQS.
sources
5. Ecrire les expressions des potentiels V(M,t) et A(M, t) en supposant satisfaite l'ARQS.
3. Montrer que le champ magnétique BI créé par les variations dans le temps du champ
électrique Eo (t), en un point M(r,e,z) situé entre les armatures, s'écrit:
-B ( )- Ilor dq(t)-
1 r,t - 2 -- Ue.
21t a dt
4. Afin de déterminer le domaine de validité des expressions trouvées du champ
électromagnétique (Ëo, BI), on cherchera le champ électrique Ë2 induit par les variations
dans le temps du champ magnétique BI et qui vient s'ajouter à Ëo pour corriger l'expression
du champ électrique qui règne entre les armatures.
2 2
-
4.a. Montrer que: E2 (r,t) = ( -r -1 d q(t) - --
2 Eo (t). On prendra: E2 (O,t) = O.
2c ) q(t) dt
4.b. On suppose, que les variations de la charge q(t) sont sinusoïdales: q(t) = qo COSIDt.
Exprimer le champ électrique Ë = Ëo + Ë2 en fonction de Ëo et la variable u = IDr .
c
4.c. Montrer que le champ électrique E peut être confondu à Eo si le rayon a des armatures
est très inférieur à une valeur ao qu'on exprimera en fonction de c et ID.Commenter.
4.d. En prenant a = 1 cm et v =~= 1 MHz, évaluer l'ordre de grandeur de l'erreur relative
21t
que l'on commet en confondant E à Eo.
- -
5. En supposant satisfaite la condition de la question 4.c, écrire les équations de Maxwell
vérifiées par le champ électromagnétique (Ë ~ Ëo , B ~ BI).
On parle d'une ARQS dite électrique qu'on supposera vérifiée dans la suite de cette partie.
6.a. Dans le cas d'une variation sinusoïdale de la charge (q(t) = qo cosIDt), calculer l'énergie
magnétique Wm emmagasinée entre les armatures du condensateur.
2
_ ( r)2 1 d i(t) - --
3.a. Montrer que : B2(r,t) = - -. ---2- Bo(t). On prendra: B2(O,t) = O.
2c l(t) dt
3.b. On suppose, à présent, que les variations du courant i(t) sont sinusoïdales: i(t) = io cosrot.
Montrer que le champ magnétique B = Bo + B2 peut être confondu à Bo si le rayon a du
solénoïde est très inférieur à une valeur ao qu'on exprimera en fonction de c et ro. Commenter.
S.a. Dans le cas d'une variation sinusoïdale du courant (i(t) = io cosrot), calculer l'énergie
magnétique Wm emmagasinée à l'intérieur du solénoïde.
Dans cette partie, on étudie la conduction thermique dans une barre homogène cylindrique
d'axe (Oz) de section droite ~ et de longueur L. On désigne par Â. sa conductivité thermique,
par Il sa masse volumique et par Cm sa capacité thermique massique, Les grandeurs Â., Il et Cm
sont supposées uniformes est indépendantes de la température à tout instant.
2
Pour t >0, on cherchera une solution sous la forme: T(z, t) = Ta + 9(t) sin( ~z).
2.a. Déterminer l'équation différentielle vérifiée par la fonction 8(t). On introduira une
constante t'th, homogène à un temps.
2.c. Tracer les allures des courbes donnant la température en fonction de z pour les différents
instants: t = 0 ; t = l'th ; t = 2t'th ; t~oo.
2.e. Montrer que si l'évolution de la température en un point de la barre est décrite dans le
2
cadre de l'ARQS, la température T(z,t) doit satisfaire l'équation: 0 ; = O.
·Oz
B- Echange thermique entre deux corps à travers la barre
La barre conductrice, décrite précédemment, est reliée en z = 0 et z = L à deux solides SI et S2
de même capacité thermique Co (voir figure 4).
L'ensemble est isolé'de façon à ce qu'il n'y ait aucun échange thermique entre ce système
(SI + S2 + barre) et l'extérieur.
Les conductivités thermiques des deux soUdes sont supposées infinies assurant des
températures uniformes Tl(t) de SI et T2(t) dè S2. Ces températures évoluent au cours du
temps suite au transfert thermique à travers la barre cylindrique.
On note: T1(t = 0) = TIOet T2(t = 0) = T20.
On supposera que les transferts thermiques dans la barre sont décrits dans le cadre de
l'ARQS.
4. Montrer que la puissance (flux thermique) traversant une section quelconque de la barre est
indépendante de z et qu'elle s'écrit sous la forme: Pth =~ };; (T/t)-T2(t»).
L
5. Par analogie avec la conduction du courant électrique dans un conducteur ohmique
déterminer la résistance thermique Rth, associée à la barre conductrice, qu'on exprimera en
fonction de Â, };; et L. _
~ 6.a. Exprimer, en fonction de Pth(t), le; éner~es reçues, pendant dt, par les solides SI et S2.
7.a. Donner les expressions de TI(t) et T2(t) en fonction de TlO, Tzo, et 'ts.
8. En utilisant les expressions des deux temps caractéristiques 'tth et 'ts, montrer que l' ARQS
est satisfaite si la capacité thermique Cb de la barre est très inférieure à la capacité thermique
Co des deux solides.
9. On désigne par Pth(t) la puissance traversant une section droite de la barre et par Rth la
résistance thermique associée à la barre.
? =
à ~~I~)
{}l-
-
Ô"-v ~ :.::0 .
bV - - .-
~
6\-L
C'L
-t
G
'-"--
-;3~'1-----------
V(Hd--) ) tCl1 5> dM. rûk.~'~~ \-) AtJ'v' ~ )~ .ôü--t.,u.lim~ :~k\~(~
t
~ J<tw, tv; M.k~\ ,~~ k -t<"f J< ,,>,
rv ~C\.~~\'J~;~ ()'n\)I(~
J, vtc ••"S' 1-\,,--, '> <k l'''-~'A t"':U ~ J;,1J~,tl r if 'F" '""
U
t' A.g,Q S ~~ Vtl,J~ b \ c -\. t\~ 'r iu..t. -~ --k r!> ci ( F <lf'- tl:\~ \\A pCI .lû h
"" ~IAA'«L" , 0-' {i '< -i'n"SMte, ci' o~ cf , ~ = ~- , l' c.f,~~ ç,., ç YI Î CU" " a'.:.~ 1
s~ +C{,'v\ \r ~~ \)~ <<. T --=:) P tî /.J~ 'ri .
J) /\,"" ~ 1 il P. ~ " 0'<\ 'l1' ~ e,~( 9(), rra f",\;.~otJ." Û>'\clv, el,Ji;" "'" oS n1 ~''\ 11L, .
__ ._---
..
---.
----~------------
d.M (: ri. Fdç.--{ cM ~ eU
~~_\-.) el (t
P\\
J ;;;:\,d Cr
-2--
,
fi ~&\\\<-M<: -\-u\J.\~ ~Q~ Cc~d·t\'lUA~ -fICf1.( ,OS ~e<..\- ch na~\H.\~( r(~ .
,
È: (t1)V I\(R,~
{ \J e~, G
'.
l-\,\ ktt((J~.~~ (IJ. (L') r {a(~\
0
=)
.....J
ru lt\)::: l'a(t-\)
~
~J'
Q \,V\ "(t,L~ù.t\ CJ ~ \ C\ J.,:O\'y; b ~ 6D <1')~ \M \JCl,t-~ ('vU. h pCl.'\ n~\-et;tL~ ,e- CI» h1L\ c~
.--'") --'"
:') ~ -=- Eo u~
~~~lm"H
,-( .')
.\
..,
LtJ " h\ D ••
el ' f!JY\-
\1 JeL~ q~-(~lJ-..:,
d ltJ(
.JJ'", ~~\'\\U, <A .,\'J~ tLl. " -- ~o t<l<
._---
<:l 1 e:-l '( 2-
1
'( 1
'7...
= --'1. -~.-
1
\Ne ~-
~
fo Z x Sx e. Ji CI
._- e
~o
- <Co
~~
2-
...--v--'
.-
- -'2- (.., . 10
'1.
S y,
C. /'
DI)
~(, f}S.
c = ~os,.
..- C'
~ ~ M(\(\-)
\~'" - -2-y-
~tJ ~"
... -- -J\-
.I\~ ~'l
.
r--~ -
-
~oY
---
i {\
.-
d\- ~'l
el, 0-)
.-T)
\'\0
'.
i; "
, ,
._--- \-------
J~b -\î~}l
/
...•..
J,:(:: - %
c==t------~)
\
-::::-( l't- \ -
~ y2i~
1::2\..~\ ,- 2. '2. r;- a. '2.
0- r::
el. 'l ~ltJ
ci\-'-
(\-î
~~
,\
1~"
__ ~~ W(~'t
qi\'tO-"
1 1.
e. Vo vJ C1ù ç~}W \- 1
.{b \\
2.
-f- qo c..cS'Z w ~ •
:1. fa. rr l\ t.
'L t
'\0
e~o\J)
\ tD VvlJ \lI~,=- ----~
~'- A 6' ~\
( W t )Mt{'{
(
.'\- _C.L <'- 1-.) .
~ (\0
-- ~
2. Zo
~c(' C()?Ill\-
\\C\ 2..
i-ll
~
-1 .~_~~1
->
eV\ 1~ Q p, - 9, (~)
"
- ---
',f o a).
q~
i\,
d \-
~n-l\
~.,
~ ,1 ~(~) Uv'
~(\-)
R ~ ï.Rtf0 a."" dt
----- ------_._•...-') ..
1._
(
b- ~() W'-- '('::.. c( \( ~ Ju \J(çJ~ t~?O~~~~éYJ.l er{\
\
s~ e..\-",'(: .
VY)
+ou} yJ~ .h- ~ ~'t:, '1: { lo~) eA~
L 4 m(\Y~e ~~ -~ \S(l1j::.. ~c.\1) q
1 ta '" ~a'lllt~) ~ \
,
~\- ~ ç~W\(\y\( ~f~ -) ~-0)~~(tl)%
l').
1
~ ~ j
R ()\--t\ ===- -??_ 6..,
~\-
. 'Î )
\J.-.. Co Y\\-Q UA r,; ~
\\NJ~ lùA
\ /
§
r
fS~, JQ
f
itJ
1
1
p
~H.t..
lj::.. rlJJ
c..
-.1 ---'>.
'\,
B -- ~ll (\1
~ .,
"i.. ü'~ _
/
1
1·
l
i
,1
ci 7-
---
5'b '2.. t ' 'Z 1 ,
dW( -.
- E/ ~
--
.1.- rv
~~~y ltv '2 1 0 çlJ~, Q;Y
(/1')
~j
1- C\
2-
<"t 2-
UJ~ -- J- V0
...-
4
,'l.fi1 1.. Lù l. ~ ~ {
0
w ~ ~ d t7
0
~(f'
(ch \ \-~J
ù
o
~/""V'--J
v
y cL ~ VV"-J
J~
Q l! ~
2.\\ LI
((),
~,.
\/
J1!f7
G)
(J)
b-C\
, (1
V(tJ
~ ~ r() 0,)
h l ~\ ~'
fi
d {(H
r--J
lJ r
Z d\-
6-6 .
(I~
\
q t c.b- •...
è>.s, \Al: ~,\14
c-r~~
L
-~ l
1 1
ô ~ 3-tJ~
J (Viv'> J\
t~\J,' cA ( d" ~\- \l v(OYl
t' c\ f}(~-\ -==- __)., ("L- \'l e <.1-)
\ \...~I\ ci r )
------.------L- .,._;:.
..
<-) t. J
~(jlt~ CI o~---------1-_-~>
L
d~
1-'::0
Zs. _ tz
12"
A (
-------------
- ~<
L.s: r
\~(\-\ --
\1<1 r\-
'L
t2" + --
TI\I) --
2-
-ho Q
')
- /ls
'T"o _ Y20 e-
Tlo -'1- Ite .------
0----- 2
l''L '-r \- \ 1 -- 2-
__ --- ( t-' -ï
1"1(~-\ -1-2
l. ff
i_-~\
.)_ VI
t~ ~tw-~r
. lc (.L'..)
10-'-\' .
\0\ .L 'n1~ \\ (
el
- \J (\-)
d\-
VA::' A-t[o
l~ t~) -
'lo- c .t~._~
'l-\ --
T( Il -
REPUBLIQUE TUNISIENNE
Ministère de l'Enseignement
1. n.UU~
~\aJ' ,.',;U i.;'J-J
Supérieur Jp.ill~}I..:.l.;lDu.l\
Concoun Nationaux d'Entrée aux Cycles ~'<.;=§:> ~I~.))
dr Fonnation d'Iftlénleun 2006 o.J.J'l
Session: 2006
~preuve e Imle
Date : Mardi 6 juin 2006 1 Heure: an 1 Durée: 2h 1 Nbre de pa2es : 5
Problème 1 Problème II
Barème/20 Partie 1 : 4 pts 1
Partie II :4 pts 1 Partie ID : 7 pts 5 pts
Les candidats sont priés de présenter leurs réponses dans l'ordre même de l'énoncé.
L'usage des calculatrices électroniques de poche non programmables est autorisé.
Aucun échange n'est autorisé entre les candidats.
DEBUT DE L'ENONCE
amme d'état de A
Sous la pression standard po= 1 bar, la transition de la variété allotropique f3 à la variété a
se fait à la température {}~avec une variation d'enthalpie ~/3~aHo .
1-1) Reproduire le diagramme (Fig.1) ci-dessus sur votre copie.
i) Indiquer sur le diagramme, les noms des différentes courbes (de CI à C4) et des
différents domaines (de (1) à (IV».
ii) Qu'appelle-t-on les points 11 et 12 ?
1-2) Etablir la relation de Clapeyron relative à l'équilibre: A[3 -, --" Au
1-3) Montrer que la transition A[3 , " Au est endothermique.
1-4) On procède à un chauffage isobare (P = pO=1bar) d'une quantité de solide «A» de 01
à 92.
a) Déterminer les températures standard de fusion e~us'
d'ébullition et e:
de transition {}~.
b) Tracer et commenter l'allure de la courbe d'analyse thermique (e = f (temps) )
obtenue au cours de ce chauffage.
Donnée:
Nombre d'Avogadro: NA = 6,023.1023 mOrIo
Problème n :Diagramme E-pH du beryllium (Be) : (5 pts)
A 298 K:
~ Produit de solubilité de Be(OHh(sd): Ks=10-26,25.
~ Constante d'autoprotolyse de l'eau: Ke=10-I4.
~ Constante d'équilibre de la réaction d'équation-bilan:
2 Be(OH) 2(sd) , , Be 2023- + 2H+ + H 20 K T0 = 10-27,67
FIN DE L'ENONCE
FIN DE L'EPREUVE
REPUBLIQUE TUNlSIENE Concours Nationaux d'Entrée aux Cycles de Formation Signatm'e des surveillants
MINISTERE d'Ingénieurs
DE L'ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR
Session : Concours : .
Epreuve de : l-- ---'
..
:
1 . ............ . . ..
:. .
:
.. ..
...... ....... ' .. '.' . ..... ..... .. .. ' .. ' .. ..' ...... ....
'.
.
. . ...... ' .. . !.. ... .. . ..... ' ..
.
••
. :.. ........... ::
:.
:. : :.
......... ••
..
...... ; .... • . ..:......
..
•
..-
...:. .....
- - --- -
·
· .:
- ~-
:.
.. ....
.. """'
· ....•..
:
.:
••
:--- ,.....•.. ..... o. •••••
.
•
'
~ •....•.•
·
·
: ..
••
7
pH
Concours Technologie
Correction de l'épreuve de chimie
Problème 1:
Partie 1 : Diagramme unIare (4pfs/20) :
1-1)
\
, i)
1
1
tl Coume dlibullition 1
1
1
1
Gaz 1
1
1
1
1
(dP)
dT trs
et de ~trsy :
ApJxuitio;~ du premier
bulle de vapeur
1 2250°C Disparition de la dCTIuère
goutte de lIquide
1
1
1
_'00 '",='"
goutte du liquide
0,5
Disparition du demier
1 1500°C ------------ / commentaire
cristal et
-6
i>" \:<~& Chauftage du solide cr.
, -o~
~~~: 0- Transiticn p~
Dis['arition du dernier
çnst2J p
Partie fi : Diagramme binaire: (4pts/20)
Allure
(l pt)
Indexation
(l pt)
II-J)
2 mol
ilIl :::: et nA:::: 8 mol
g
~"OX3:::: il xlOO:::: _2_x 100:::: 20%
nA +nB 8+2
i
i 90 100
B
1 h)
1 Le palier invariaIlt à :
1 e::::e~ : Equilibre de transition de variété allotropique
i A C1 &,.H"<o) Al3
( ~",HO>O
e ::::e
E : Palier Eutectique
1500
U50
1000
750
750
500
250
,
61) 70 SO 90 100
B
(%XB \).
N
= c%
(%XB)M =20%
(%XB)L =50%
D'après la règle des segments inverses:
r nL _ (%XB)M -(%XB)N 20-0 2
~ n~ - (%XB)L -(%XB)M 50-20 =3
l L
n +n~ = 10 mol
La résolution de ce système d'équation donne: nL = 4 mol et n~ = 6 moi
1 ?'-rotes
1
c Centre de gravité d'un site (T)
o atome (
1 1
i Maill: (0,5) 1
Sites
(0,5)
c)
Dans je réseau cubique centré, les atomes sent tangents suivant la grande diagonale du
cube d'arête « au» :
~ 1 1'· . . c- .!l2kom(Aa)xp,iA
t.c p.US, p:l" cetimtW!l: 1
-
eL
.--------
"1o"f!l3
(2)
l'AX<'>(l
(3)
d.~/'..F{r;}.~.::~;lL\Cil'.::1!nériq_11;:: .
r'-~-·-~---------_·_-
: 'Î x 10r
!-.-----~---_/_--,----
..:= 13 >< lO-'J C111
".:'
~q --
Projection
e;. côtes
Sites et
c::àtes
(0,5)
~-----------------"-----------------------------------'--------
C, Dans 1-:;
réS!:::1'ci :.~ub;Cil1e:.:.ÙCi':S cel1trées les atomes sont tangents suivant la diagonale
,:: J~ =4xr13 A
-g. x .... (5)
---_ .._---
a3 (6)..,. T ,/
.l'\I.\~, ~
d) AppHcation numérique:
~ Ir
rE,:::: --
31 '"' '"
4 x 100
( 4
--,-
Y
::::
12, 68 Xl''0-9 cm
Il
~J 6 • t.'2.) x
"3
10~ ><l4.4x, r:::' 1 1 0,5
V ' , \"';2)
1
1
1
1 ill-3) r_,~_=_1
_,_:_/7__ n_'~_---------.---.
!
i
1
11 n:'H~~ lu
j;.·_A •.~ ~"" iPse"'u cu~"';"""~ea'
-....., .1.'1u- f.,co.·~f>.ca.l·ltrp.oc ""l'e~-r::1t~~~
••.•• .L,çf, ••••.
~ •.~..... ....."iJl~ ~ ~L ••..__
1
!
, $ 50nt réguliers.
l ':il Ne se ch~vauchent pas.
l, D·~-r.sl,.
UJ..i l ..•.
,~ r~;",,,,,,,,, ''''1"0'
\..",':-.:.1,A."•..
il ••••...• '...... l'ù"11è
"". ~ Cetl·r".";
':.. •.••.~, 'l'f'S
__ S;lt:2;'~
• __ "'"
i
\, ~ Sc,nt défo:rmés. !
1
i
0.5 ,
@ S:,e cne"'",,:atl·ch<;11.L --_.----------_.-.~--_._.
1
i
__ .
1
.
!" b\_JJ_:.AJ!.:..~_,_te..4{oJ.
"C."""r:*":."~ l',~.]...~ A :"";(1-'0') :'.-y
,'; =
\;.-
(~)}~
10",:
.________ =t~
_ ~l~~:; .._._._.
__
._.
__
:-_.,
c-.-----------------.-.------------,--.-,.---.--. --.-------------- ..-..
---------.---
1 Nctl~s •
)---------------_._--_ _-_._--_._ ..._------ ------------_
.. ... _-_._----:-_._--_._-)
1\ •.?:<'e«(··!J-T\
.J./ .J 1'_.~ .••. ;2(sd)
---~"
""-- B··;·7.·t-
"::. 1 ~ (1l-"·1-·
-:-.:;'"_ .....
,; Y --1;- ?~:;;'l.J·l,:;<r".. û}r l,~"
-4:"-.:., -- L..-.' •..- _
rn -"1
et ! ,Jh
L
T-
.J
1 = ----.,....
!~1'.1
i.~
.•...
_.
...•.. .!. :
L-----.. 2
------- _
3) La réi3.ctiol!. d"équation bilan: 2Be(OH\~(sd) = B20~(aq)+2H+ +H20 K~
,.--,
...; = --x;
..- .:: i
n.' ~Kn.+ 100- (c \'\ -.
1-"-' '." ~. \.. r .... L' elO \, t-a);:
-G_
l ,,1 . 1
l+:-_~L-
H 1 Be'"'- 1 lk{ORh 1 B~032-
i {I! 3,38 10,83
c...... .• . 1 î _. ~
Les deux
droites
verticales
0,5
0,5
indexation
r------
1 6) 1
: al
i ' !
i Réduction de 1-eau 1
!
!
1 1
b
E == -0, 06 ~< pI--I j
~----------_._--- -------.-------------------------.--- ---.------------r-----.------;
!h~ i i
-}
t
r-;.~·~-_·-------~--
.
, J
EXERCICE:
On se propose d'étudier, avec Maple, le comportement d'un circuit RLC série en régime libre et
en régime forcé. Les équations nécessaires pour cette étude, sont données. Il suffit donc de les
utiliser pour répondre aux questions.
A. Régime libre
Le circuit RLC série est alimenté par un générateur de tension continue. A l'instant t = 0, on
bascule l'interrupteur k de la position (1) à la position (2).
(1) t < 0
~ ~~~I_R __ ~~ 1
T (2)1_~>_O ~ C
L'étude du circuit peut s'effectuer soit à partir du calcul du discriminant de EC, soit par
résolution de EC, soit encore par résolution formelle de ED.
Donner les commandes Maple permettant de :
1) Définir les équations ED et EC.
2) Calculer le discriminant Delta de EC.
3) Résoudre l'équation caractéristique EC.
4) Résoudre l'équation différentielle ED du circuit.
5) Résoudre numériquement l'équation différentielle ED pour: R = 3, e = 1, L = 1 avec les
r '(1)
(».
o
= --
~LC
1
, Q = 1If et j est le nombre complexe vérifiant: j2 = -1.
Remarque: Avec Maple, 010 se note omegaO et
Remarque: Dans tout le problème et dans le cas où une fonction ou une procédure n'aurait pas
été développée, elle pourra, si nécessaire, être appelée pour la résolution des questions suivantes.
On se propose de programmer quelques méthodes permettant de résoudre les systèmes de n
équations à n inconnues de la forme:
allx1 + a12x2+ + a1nxn= bl
a21x1+a22x2 + +a2nxn = b2
det(A)
Calcul du déterminant d'une matrice :
Plusieurs algorithmes permettent le calcul du déterminant d'une matrice. Nous retenons ceux du
développement selon les éléments d'une ligne ou d'une colonne.
Soit A une matrice carré d'ordre n. On note Ai} la matrice obtenue en supprimant dans A la ième
ligne et la jèmecolonne. Le développement du déterminant de A (noté det( A) ) selon les éléments
de la ièmeligne est donné par :
n
Celui du développement selon les éléments de la lme colonne est donné par :
n
det(A) = L( a,; (-ly+j det(Aij)) (5)
i=l
Le calcul est d'autant plus accélérée si l'on choisit parmi les lignes et colonnes, celle qui contient
le maximum de coefficients ai j nuls.
On suppose pour la suite que les systèmes à résoudre contiennent au maximum 100 équations à
100 inconnues et on suppose avoir effectuer les déclarations suivantes:
Constante NMAX= 100
Type VECT = tableau [1.. NMAX] de réels
Type MAT = tableau [1.. NMAX, 1.. NMAX] de réels
Questions:
1) Ecrire une fonction algorithmique, sans paramètres, appelée DEGRE, qui permet de saisir,
avec contrôle, et retourner un entier compris entre 1 et NMAX.
2) Ecrire une procédure algorithmique, appelée SAISIVECT, qui permet la saisie des
coefficients d'un vecteur de degré n dans un tableau B et qui prend comme paratnètres :
n : entier paramètre donné passé par valeur B : VECT paramètre résultat passé par variable.
3) Ecrire une procédure algorithmique, appelée SAISIMAT, qui permet la saisie des
coefficients d'une matrice carrée de degré n dans un tableau X et qui prend comme
paramètres :
n : entier paramètre donné passé par valeur X : MAT paramètre résultat passé par variable.
4) Ecrire une procédure algorithmique, appelée MINUS , qui permet, à partir d'un tableau X à
deux dimensions et de taille n*n, de construire un tableau Y à deux dimensions et de taille
(n-l)*(n-l) dans lequel est supprimé la ième ligne et la jèmecolonne de X. Cette procédure
prend comme paramètres:
n : entier paramètre donné passé par valeur i : entier paramètre donné passé par valeur
X: MAT paramètre donné passé par valeur. j : entier paramètre donné passé par valeur.
y : MAT paramètre résultat passé par variable
5) Ecrire une procédure algorithmique, appelée REMPLACE, qui permet, à partir d'un tableau
X à deux dimensions et de taille n*n et d'un tableau B de dimension 1 et de taille n, de
construire un tableau Y de dimension 2 et de taille n*n dans lequellajème colonne du tableau
X est remplacée par les éléments du tableau B. Cette procédure prend comme paramètres:
n : entier paramètre donné passé par valeur Y : MAT paramètre résultat passé par variable
X: MATparamètre donné passé par valeur. j : entier paramètre donné passé par valeur.
B : VECT paramètre donné passé par valeur.
6) Ecrire une procédure algorithmique, appelée SELECTLIGNE, qui permet, à partir d'un
tableau X à deux dimensions et de taille n*n, de déterminer la ligne i contenant le maximum
de zéros ainsi que le nombre nb de zéros contenus dans cette ligne. Cette procédure prend
comme paramètres:
n : entier paramètre donné passé par valeur i : entier paramètre résultat passé par variable
X : MAT paramètre donné passé par valeur. nb : entier paramètre résultat passé par variable.
7) Ecrire une procédure algorithmique, appelée SELECTCOLONNE, qui permet, à partir d'un
tableau X à deux dimensions et de taille n*n, de déterminer la colonne j contenant le
maximum de zéros ainsi que le nombre nb de zéros contenus dans cette colonne. Cette
procédure prend comme paramètres :
n : entier paramètre donné passé par valeur j: entier paramètre résultat passé par variable
X: MAT paramètre donné passé par valeur. nb: entier paramètre résultat passé par variable.
Cette fonction retourne le déterminant d'une matrice et sera appelée en cas de besoin.
8) Ecrire une procédure algorithmique, appelée METHODE1, qui permet de résoudre (si
possible) l~ système (2) (Ax = b) par utilisation de la formule de CRAMER. Les coefficients
de la matrice A (de degré n) sont contenus dans un tableau A, les coefficients du vecteur
b (de degré n) sont contenus dans un tableau B et les coefficients du vecteur résultat x
seront contenus dans un tableau X. Cette procédure prend comme paramètres :
n : entier paramètre donné passé par valeur B : VECT paramètre donné passé par valeur.
A: MAT paramètre donné passé par valeur. X: VECT paramètre résultat passé par variable.
On rappelle que chaque coefficient Xi du vecteur résultat x est obtenu par la relation:
n
Xi = Laj}b}
}=l
avec ai]
1
le coefficient de A- d'indices ij
et b} le coefficient d'indice j du vecteur b.
On note Ai} la matrice obtenue en supprimant dans A la ième ligne et lajème colonne et on pose
AD une matrice de même ordre que A, dont chaque terme adj} est calculé par la relation:
adj} = (-l)j+) ai] det(A;) (7)
a;} (respectivement ad;}) représente le coefficient d'indices ij de la matrice A (respectivement
AD).
Le calcul de l'inverse est donné par la relation:
A-1 = (ADY
det(A)
(ADY représente la transposé de AD. (la transposée est obtenue en inversant les lignes et les
colonnes).
9) Ecrire une procédure algorithmique, appelée CALCULAD, qui permet, à partir d'un tableau
X à deux dimensions et de taille n*n, contenant les coefficients d'une matrice A, de calculer
dans un tableau Y (même dimension et même taille que X) les coefficients ad;} d'une
matrice AD (voir relation (7)). Cette procédure prend comme paramètres:
n : entier paramètre donné passé par valeur Y : MAT paramètre résultat passé par variable.
X : MAT paramètre donné passé par valeur.
10) Ecrire une procédure algorithmique, appelée TRANSPOSE, qui permet, à partir d'un tableau
X à deux dimensions et de taille n*n, contenant les coefficients d'une matrice carré de degré
n, de calculer dans un tableau Y (même dimension et même taille que X) les coefficients de
la transposée de cette matrice. Cette procédure prend comme paramètres:
n : entier paramètre donné passé par valeur Y : MAT paramètre résultat passé par variable.
X: MAT paramètre donné passé par valeur.
11) Ecrire une procédure algorithmique, appelée INVERSE, qui permet, à partir d'un tableau X
à deux dimensions et de taille n*n, contenant les coefficients d'une matrice carré de degré n,
de calculer dans un tableau Y (même dimension et même taille que X) les coefficients de
l'inverse de cette matrice. Cette procédure prend comme paramètres:
n : entier paramètre donné passé par valeur Y : MAT paramètre résultat passé par variable.
X : MAT paramètre donné passé par valeur.
12) Ecrire une procédure algorithmique, appelée METHODE2, qui permet de résoudre (si
possible) le système (2) par calcul de l'inverse. Les coefficients de la matrice carrée A (de
degré n (n<=IOO) ) sont contenus dans un tableau A, les coefficients du vecteur b ( de degré
n) sont contenus dans un tableau B et les coefficients du vecteur résultat x seront contenus
dans un tableau X. Cette procédure prend comme paramètres :
entier paramètre donné passé par valeur
TI : B : VECT paramètre donné passé par valeur.
A : MAT paramètre donné passé par valeur. X : VECT paramètre résultat passé par variable.
et en supposant qu'aucun des tem1es au, 1~ i ~ n , n'est nul, on peut résoudre le système comme
suit :
bj - l"
j=l+1
aj;xj
x =-----
j
au
Pour pouvoir utiliser cette méthode, il faut rendre le système (1) triangulaire supérieure. Pour
cela, on procède comme suit;
Etape]
- On vérifie que l'élément ail est non nul sinon on permute la ligne 1 avec la première ligne
du système à premier coefficient non nul.
a
On applique la relation L, f- Li - _'_1 ~ sur les coefficients des lignes de 2 à n (Li
ail
kk
L'étapel permet de rendre nul les coefficients de a21 à an! de la première colonne de la matrice.
Il faut donc ré-appliquer cette démarche, au reste de la matrice, étape après étape, jusqu'à obtenir
une matrice triangulaire supérieure.
13) En supposant qu'aucun des termes aii ,1 ~ i:::; n (relation 9), n'est nul, Ecrire une procédure
algorithmique, appelée TRIANGLE, qui permet de rendre la matrice A du système (2),
triangulaire supérieure. Les coefficients de la matrice A (d'ordre 2 de degré n) sont contenus
dans un tableau A. Cette procédure prend comme paramètres :
fi : entier paramètre donné passé par valeur A : MAT paramètre résultat passé par variable
14) Ecrire une procédure algorithmique, appelée METHODE3, qui permet de résoudre (si
possible) le système (2) par utilisation de la méthode dite directe. Les coefficients de la
matrice A (d'ordre 2 de degré n) sont contenus dans un tableau A, les coefficients du vecteur
b ( de degré n) sont contenus dans un tableau B et les coefficients du vecteur résultat x
seront contenus dans un tableau X. Cette procédure prend comme paramètres :
fi : entier paramètre donné passé par valeur B : VECT paramètre donné passé par valeur.
A : MAT paramètre donné passé par valeur. X : VECT paramètre résultat passé par variable.
1 1 1
S = -x +-x +-x = 2
3 1 4 2 5 3
1 1 1 (11)
-x +-x +-x =3
4 1 5 2 6 3
b. Définir dans Maple une matrice A constituée par les coefficients en XI du système S
c. Défmir dans Maple un vecteur b constitué par les coefficients du vecteur résu1tat du
système S.
d. Ecrire dans Maple une procédure, appelée METHODE4, qui permet de résoudre le
système S défini en (11). A,b et x (vecteur résultat) étant les argUt'1lentsde la procédure.
e. Ecrire dans Maple une procédure, appelée COMPARAISON, qui permet la résolution
du système S par les différentes méthodes de résolutions présentées en l, II, et III et
celle de Maple. et d'indiquer la méthode la plus rapide pour la résolution de ce système.
A, b, x et la taille n étant les arguments de la procédure.
CONCOURS 2006 : ALTERNATIVE DE CORRECTION
4)
1 ED:=diff(q(t),t,t)+RJL *diff( q(t),t)+ I/(L *C)*q(t)=O; procédure MINUS{n: entier; X MAT; variable Y :
EC:=r"2+RJL *r+ l/L/C; MA T; i : entier; j : entier)
#oubien EC:=r**2~RJL*r+J!UC variable L ,C : entier
début
2. Delta:= (RJL)"2-4/LlC; pour L de 1 à i-l faire
'f. ou bien Delta:=discrim(EC,r);
pour C de 1 à j-I faire
Y[L,C] +- X[L,C]
.3.solve(EC,r);
fin pour
4. dsolve(ED,q(t»; fin pour
\iVERSE(n: A: L\) e)
pour L de 1 i n faire b:= vector([i.2,3J):
X[L] f--O
pour C de 1 à n f::lire d)
X[L] ':- X[L 1 ~ L\[L. e) ~ B[C] \IETHODE4:=proc(.\.b.x ):
tin pour x:=linsolve(A, b):
rin pour end:
e)
COMP ARAISON:= procl.\.o.x.n):
)) local TYll.TiV12 .TiV!3.Ty(j. mir: .. \ 1:
oc~dur~ TRL\:'~GLE(n: emier: variaoie :\ : :VIAT) .\ 1:=eval(A):
iariabie TM 1:=timeO:
:. j. k i'vIETHODE1(n,A.B.x);
T\-ll :=rimeO- TM 1:
~but A:=eval(A 1):
our k de .2 :i n faire T~12:=rimeO:
pour i de k a n faire METHODE2(n.A.B,xl:
x f-- A[i. k- il' A[k-l. ~~-1J T\11:=timcO-TM2:
pour j de K-l à n faire A:=eval(A 1):
""[i·Ji .;- .~.[i.j)-'( * .-\[:\.-Lj] TM] :=timeO:
:YlETHODE3(n,A.3.xi:
l"M3 :=timeO- T\-I:::
.\:=èv~l( c\ 1 ):
T\l4:=timd):
METHODE4(A.B.x):
1-1-) T\-!4:=timeO-TM4:
proc~dure \IETi-lODE3 (n: entier: A : \IAT: B : VECT
: variable X : '/ECT) min:= T0.-11 :
v:lriable itnM2<min) then min:=T\-L:: ci:
itiTM3<min) thcn min:=T\-!4: ri:
LJ : ~nt:èi iliT~!4<min) then min:=TM4: :1:
S : réel
début iflTMl=min) then
,i DETER.vllN.\\JT(n.X)·:>O :.1101'5 prime La merhode 1 est la meilleure ;:
elif (TM2=min) th en
TRIANGLEln: .\) print(' La méthode 2 est la meilleure::
X[n] f-- B(n]! A[n. n] e!if(TM3=min) then
pour i de n-\ à 1 pas = -j (':lire print(" La méthode 3 est :'1
meilleure' ):
S f--O else print!' La méthode 4 est la meilleure' '1:
pour j de i-I à n t'aire ti:
S~ S - A[i,j) ,. Xu) end:
lin pour
Xli) f-- (B[i)-Sî i A[i. i)
lin pour
tinsi
tin
REPUBLIQUE TUNISIENNE
Ministère de l'Enseignement
Supérieur
Concours nationaux d'entrée aux cycles
\I1~~J~
~ ~.,l'.:at)Oll.ll
de formation d'ingénieurs
Session 2006
<»-4tJ' ~ Jal>- .;)
2006-.,»1
Barème:
........
Part
.
1 :30 ; Part II: 30- ; Part III: 20
, .
IMPORTANT:
1. L'épreuve d'anglais comporte deux séries defeuilles:
Les énoncés s'étalant sur 4 pages que les candidats sont appelés à garder
Les feuilles réservées aux réponses (Answer sheets) s'étalant sur 4 pages, lesquelles
doivent être rendues à lafin de l'épreuve aux professeurs surveillants
2. Il sera tenu compte de la présentation, (l'écriture au crayon n'étant pas permise)
Reading passage:
1. Much of the used computer equipment sent from the United States to developing
countries for use in homes, schools and businesses is often neither usable nor repairable,
creating enormous environmental problems in some of the world's poorest places,
according to a report to be issued today by an environmental organization.
2. The report, titled "The Digital Dump: Exporting Reuse and Abuse to Africa," says that
the unusable equipment is being donated or sold to developing nations by recycling
businesses in the United States as a way to dodge the expense of having to recycle !!
properly. While the report, written by the Basel Action Network, based in Seattle,
focuses on Nigeria, in western Africa, it says the situation is similar throughout much of
the developing world.
3. "Too often, justifications of 'building bridges over the digital divide' are used as excuses
to obscure and ignore the fact that these bridges double as toxie waste pipelines," says
the report. As a result, Nigeria and other developing nations are carrying a
disproportionate burden of the world's toxic waste from technology products, according
to Jim Puckett, coordinator of the groupe
4. According to the National Safety Couneil, more than 63 million computers in the United
States will soon become obsolete. An average computer monitor can contain as much as
eight pounds of lead, along with plastics laden with Dame retardants and cadmium, ail
ofwhich can be harmful to the environment and to humans.
5. ln 2002, the Basel Action Network was co-author of a report that said 50 percent to 80
percent of electronics waste collected for recycling in the United States was being
disassembled and recycled under largely unregulated, unhealthy conditions in China,
India, Pakistan and other developing countries. The new report contends that
Americans may be lulled into thinking their old computers are being put to good use.
6. At the Nigerian port of Lagos, the new report says, an estimated 500 containers of used
electronic equipment enter the country each month, each one carrying about 800
computers, for a total of about 400,000 used computers a month. The majority of the
equ;pment arriving in Lagos, the report says, is unusable and neither economically
repairable or resalable. "Nigerians are telling us they are getting as much as 75 percent
junk that is not repairable," Mr. Puckett said. He said that Nigeria, Iike most developing
countries, could only accommodate functioning used equipment.
7. The environmental group visited Lagos, where it found that despite growing technology
industries, the country lacked an infrastructure for electronics recycling. This means
that the imported equipment oCtenends up in landfills, where toxins in the equipment
can pollute the groundwater and create unhealthy conditions.
Mr. Puckett said the group had identified 30 recyclers in the United States who had
agreed not to export electronic waste to developing countries. "We are trying to get it to
be common practice that you have to test what you send and label !!," he said.
8. Mr. Puckett also said his group was trying to enforce the Basel Convention, a United
Nations treaty intended to limit the trade of hazardous waste. The United States is the
only developed country that has not ratified the treaty.
9. Much of the equipment being shipped to Africa and other developing areas is from
recyclers in the United States, who typically get the used equipment free from
businesses, government agencies and communities and ship it abroad for repair, sale or
to be dismantled using low-cost labor.
10. Scrap Computers, a recycler in Phoenix, has eight warehouses across the United States to
store collected electronics before they are shipped to foreign destinations, and Graham
Wollaston, the company's president, says he is opening new warehouses at the rate of
one a month. Mr. Wollaston, who describes his company as a "giant sorting operation,"
said there was a reuse for virtually every component of old electronic devices: old
televisions are turned into fish tanks for Malaysia, and a silicon glass shortage has
created huge demand for old monitors, which are turned into new ones. "There's no
such thing as a third-world landfill," Mr. Wollaston said. "If you were to put an old
computer on the street, it would be taken apart for the parts."
11. Mr. Wollaston said the system was largely working, though he conceded that sorne
recyclers dump useless equipment in various developing nations, most notably China.
"One of the problems the industry faces is a lack of certification as to where it's ail
going," he said. He says his company tests ail equipment destined for developing nations.
12. The Environmental Protection Agency concedes that "inappropriate practices" have
occurred in the industry, but said it did not think the problem should be addressed by
stopping ail exports.
"E.P.A. has been working with the Organization for Economic Cooperation and
Development countries for the last several years on development of a program that
would provide much greater assurance that exports of recyclable materials will be
environmentally sound," Tom Dunne, of the agency's Office of Solid Waste and
Emergency Response, wrote in an e-mail message.
III - Refer to Paragraph 7 in the text and fill in the table on the answer sheet with the
appropriate information.
IV - Indicate whether the foUowing statements are TRUE or FALSE. Justify your
answer with details from the text
v - Why do developed countries such as the USA resort to exporting used electronic
equipment to developing countries?
VIn - Which solutions are suggested in the text to deal with the problem of the exports
of recyclable electronic equipment?
a) it (§ 2 )
b) all ofwhich ( § 4 )
c) it (§ 7 )
d) they (§ 10)
1. avoid (§ 2)
2. out-of- date (§ 4)
3. dangerous (§ 8)
4. storerooms (§ 10)
Ever since the Czech writer Karel Capek fust [1] (coin) the term« robot» in 1921, there
[2] (be) an expectation that rabots would sorne day deliver us from the drudgery ofhard
work. The word - from the Czech « rabota », for hard labor and servitude- [3] (describe)
intelligent machines [4] (use) as slaves in ms play RUR (Rossum's Universal Robots).
Today, over one million household robots, and a further 1.1 million industrial robots [5]
(operate) worldwide. Robots [6] (use) to perform tasks that [7] (require) great levels of
precision or are simply repetitive and boring. Many also [8] (do) jobs that are hazardous
to people, such as exploring shipwrecks, helping out after disasters, studying other planets
and defusing bombs and mines.
Robots [9] (increasingly march) into our lives. ln the future, robots [10] (act) as carers,
medics, bionic enhancements, companions, entertainers, security guards, traffic police and
even soldiers.
[1] (Becausel Although/ However,) nuclear plants ernit no carbon, nuclear power is
emerging as a way of saving the earth from global warming. [2] ( Becausel Although/
But) the twin specters ofnuclear waste and proliferation cast doubt on whether nuclear
power can fulfill [3] (thatl this/these) promise. [4] (Becausel Although/ As a matter of
fact, ) when the uranium fuel of a nuclear power plant is « spent,» what is left is a mixture
of radioactive substances, [5] (ofwhomlofwhich/ofthat) 1 percent is plutonium
[6] ( Becausel Although/ However, ) plutonium stays radioactive for tens of thousands of
years, it must be kept in a facility that lasts a long time.
[7] (Meanwhilel Such/ However, ) nuclear waste keeps piling [8] ( downl upl through ).
To minirnize the waste problem, the nuclear establishment is advocating « reprocessing »-
in which plutonium is separated out and recycled as nuclear fuel. Ninety-nine percent of
what remains [9] ( mightl need/had better) be easier to dispose of, but the 1 percent that
remains is [10] (al the 10) pure plutonium.
The choices that society makes in the use of engineering today and in the near future will
be [1] (instrument) in determining whether we [2] (succeed) tackle the problem of global
climate change or not. Because so many human activities result in [3] (emit) of
greenhouse gases, there is a very wide range of possible ways to avoid this problem,
namely, change in energy production, [4] (improve) in energy [5] (efficient) by technical
means, etc.
4. Rewrite the foUowing sentences, keeping the same meaning. Begin the sentences as
indicated on the answer sheet.
a) We are not paying enough attention to the darnage caused to the environment
b) They are raising the needed funds to set up a company which builds rockets.
c) It is technically feasible to use superconductors to increase the speed of computers.
d) This farming technique not only uses fewer resources but also gives better crops
e) Although the test was carried out on a small sample, it showed substantial results.
Bien que des progrès remarquables aient été réalisés dans le domaine de traitement des
déchets dangereux, beaucoup reste à faire à la fois sur les plans de la réglementation à
mettre en place et de l'infrastructure dont on a besoin pour gérer les déchets polluants.
ln what ways have space technology and space scientific research helped science on Earth
to advance?
Sl~l;lturc.: J{,,~
st:r"~111..1nls
J~ :.J
.t'<ulildo :T ûtal ~{,,'S doubl~s
~oL:bk."!"-~':lil~ ~~uJ1k~r~nt.lSèS
--.--.--.-._-
:\ulll<.'ro -:'OL::1! d ....s
d~ lJ dOllbk Juubl~
f~uilJ~ fçuiJJ~
,//~~-
~ k./ ~
;\ï2CI'ia's and other eountries' fai!urc to reeve'le
,
/U'L ~A_ÙL-~~J:;_~_~~ , ail the ncod cloWon;, cquipncm
-::: "-1
\: ----
-~--~---------\"----~---~-----\~----~-----.- --=-->\--------
__________ ~
__ ~:::::-\-:::::<,~-----'...,.h:;;'~~'v'-~~L'L)~--L\J.6.-L~,'-..)C--=\- ~ _
.
J\ OV'- k~A\ l~t\\;lV\\..J.L C\'v~a~ ~ ~~J\..-\.. c.~ \!-:~-"? _
1/ \ - uL \
,
~. i-,
il iLC"-- l,Lv (\"--
1
~,
\
~t\\.G:
C.
+
•
,Ii \~(
\)\0 .
1
~ ) .../)lU"D",J
------------\-"""-------->-<.1::.--
r;
~-
~; \l_,>'\
~-'-'"l
ti ['vi
1\, - --"'~~
:I~\"
\,' ~----
\ . \'~ ,/"\ \~ ~ 1 V
_ <L/f r.lih~--\-~-~~'::fr:c....L0.<~...fLJ::L----.---~---"------ ~ _
1
I
0 (1 .~
J·
)
~_~ ~ -------
1
I---------~--~-------~---------
1
,
1
1 j --.-----------~~--------
,
1----------------------------------- --~---------
-- --------
REPUBLIQUE TUNISIENNE
Ministère de l'Enseignement
Supérieur
CODcoun nationaux d'entr« aux cycles
@_~~t~
J.JUl ~"J1':'I~1
de formation d'iogénieun
Session 2006
~I ü.uS" J>o,I.)" ",,1
2006 i»,
de l'histoire, rappelons ici que les bases en ont été culturelles, et cela, deux siècles
avant la révolution industrielle et la Révolution française. Rappelons également ce
qu'il en a été des diverses expressions artistiques comme la peinture et la musique
polyphoniquel. N'oublions pas non plus la constitution des langues nationales,
l'émergence de la littérature, la modification des conceptions de la religion, du pouvoir
politique, de l'organisation sociale, de l'homme en généra1. Le « progrès» a été continu
jusqu'à aujourd'hui, car le )(XC siècle, qui a également apporté son lot d'innovations
importantes, a constitué l'étape la plus moderne de la modernité.
Ce tableau ne signifie pas que nous2 devrions vi~e, pour notre part, ces
différentes étapes, ni copier la culture occidentale dans toutes ses dimensions, puisque
certaines d'entre elles sont d'essence locale, autrement dit spécifiquement européennes.
Par ailleurs et à l'inverse, nous ne pouvons nous contenter d'insister sur la nécessité
d'emprunter les moyens de la force, de la puissance et du développement. C'est en effet
ce que la plus grande des civilisations (l'islamique) a fait au XVIe siècle quand elle a
emprunté la poudre et le canon, ce qui ne l'a en rien préservée des coups du sort au
XIXe siècle. Il ne s'agit pas en effet de faire montre seulement de pragmatisme3, mais
de déployer une ambition qui consiste à hisser l'homme aux plus hauts degrés de la
connaissance, du goût et de l'éthique.
Entreprise de longue haleine. Accordons-nous donc le temps qu'il faudra. C'est
également une entreprise qui exige des changements dans la structure de la société et
dans les objectifs généraux fixés par l'Etat. Du reste, la vie en Occident n'est ni
toujours facile. ni toujours agréable. Et toute civilisation a son génie propre, même si
elle continue d'évoluer.
Il nous faut donc nous donner des objectifs élevés, nous assigner des ambitions
pour contribuer à la créatiôn culturelle moderne qu'il nous faudra répandre dans nos
sociétés afin de façonner un homme rationnel ou, si l'on veut, plus rationnel. La
portion non occidentale de l'humanité - de la Chine à l'Afrique - ne gagnera le respect
d'elle-mêr:,e et le respect des autres que si elle donne tout ce qu'elle a à donner dans ce
domaine commun à l'humanité.
On a beaucoup parlé d'industrialisation, de développement économique, de
démocratie et, bien avant cela d'autodétermination. Tout cela est bon, mais pas
d'économie ni de démocratie sans culture. Il est souhaitable d'attirer l'attention sur cet
aspect fondamental de notre vie que le discours ordinaire oublie trop souvent. Nous
avons la responsabilité d'en avertir les générations futures à qui cette mission
incombera.
Il me reste à émettre deux remarques qui appellent des développements. La
première, d'ordre général, concerne l'importation de la modernité dans nos pays. A
l'instar d'autres observateurs, nous avons l'habitude de considérer que notre immense
retard, dont les signes sont évidents dans le domaine des réalisations technologiques et
dans celui du développement économique, est compensé par des valeurs qui nous
appartiennent en propre et qui constituent la base de notre patrimoine : la patience face
à l'adversité, la force des liens familiaux, l'habitude de vivre dans le besoin, le fait de
ne pas courir derrière le superflu, ainsi que des relations humaines chaleureuses sont
des valeurs qui, chez nous, rendent la vie tranquille et jusqu'à un certain point paisible.
Le Caire, par exemple, est une ville où il fait bon vivre, davantage que New York ou
Los Angeles. Mais nous voilà confrontés à une difficulté majeure : si nos pays se
développaient un jour et atteignaient le niveau de l'Europe, par exemple, cela n'aurait-
il pas des répercussions sur les liens de solidarité familiale, et l'individualisme ne se
propagerait-il pas comme en Europe et davantage encore comme en Amérique? La
civilisation occidentale n'était-elle pas elle aussi, jusqu'à il y a peu, basée sur la
solidarité, respectueuse envers les personnes âgées, les aînés, avant d'évoluer vers un
impitoyable chacun pour soi? Cette même évolution me semble probable en ce qui
nous concerne. Notre retard nous protège à certains égards. Notre dt5veloppement,
quant à lui, ne nous protègera pas de ce qui est advenu en Occident.
Par ailleurs, Je crOIS que nous avons dépassé la dialectique
occidentalisation/modernisation. car la modernisation n'est plus forcément une
occidentalisation. Ce que nous constatons cependant dans la vie quotidienne. c'est
l'expansion d'une modernisation à l'occidentale, vécue de manière inconsciente et sans
intention délibérée. Nous sommes en train de vivre ce phénomène dans l'évolution ve::-s
la famille nucléaire. la manière de s'habiller de l'homme et de la femme. le
développement illimité du tourisme. le domaine des habitudes alimentaires. et. ée
manière générale, tous les comportements de l'être social. L'européanisation formelle
alors que celle-ci s'est illustrée par sa civilisation raffmée depuis bien plus longtemps.
Tout cela se produit sans que personne n'y prenne garde. Gn jour viendra où on
en aura même oublié l'origine. Le monde entier sera envahi. Car cene tonne
superficielle de modernité est sans doute plus facile à empnmter que ce qui en fuit :çS
oases essentielles.
D apres
I
nJcnem Dr J.y~
'U",
v._1. "
Rfll1'3rques
Le candidat doit faire attemion et être sensible:
• aux repères historiques qui convoquent un savoir supposé être partagé ;
• à la visée communicative de l'énoncé:
- faire prendre conscience:audecteurciblé que ~ia.vraie modernité n)est pas'àconf{)nd:re.avec
l'occidentalisation, forme superficielle de la modernité;
- le faire (ré)agir.
• Résumé possible
Historiquement, le processus de la modernité occidentale, essentiellement culturel,
remonte à la Renaissance. Ce processus adapté aux spécificités de l'occident peut être écourté.
Nous devons, toutefois en retenir les moyens de la puissance et du développement, et nous
fixer des objectifs ambitieux : atteindre les « plus hauts degrés de la connaissance, du goût et
de l'éthique ».
La réalisation de ces objectifs s'inscrit dans la durée. Elle exige des changements
profonds, structurels et sociaux, qui relèvent.des Etats. Leur réalisation permettra alors
d'échapper aux ratés de l'occident et de participer à la culture universelle. Ce sera notre tribut
.aux générations futures.
Je tiens àdire·que .s~inspirer.del'occïdent :suppo.se:qnenous nou.sdonnions les 'moyens
:de'Jl{)us'protéger de.ses:av.atars·.et que, ;quoique :.conscients ..qne:la modernité :diffère de
l'occidentalisation, nous sommes 'devenus, : insidieusement, ··.p. ar ·facilité,:.consommateurs
d'aspects'iùrmeis etiUtiles,oubliant les:vtaisfondementsde la-modernité. (157 mots)
Mots clés : vraie modernité, occident, les plus hauts degrés de la connaissance, du goût et de
l'éthique.
* Le candidat averti et rompu à l'épreuve (résumé-essai) peut trouver aisément dans le texte
des pistes de recherche-lui permettant de nourrir sa réflexion.
Introduction
- Le candidat peut commencer par un état des lieux du monde arabe et musulman au plan de
la modernité dans les domaines de la recherche, de la connaissance, artistique, etc. Cet état
des lieux devrait amener le candidat au constat que la modernité a déjà atteint le monde arabe
et musulman mais qu'il s'agit plus d'une occidentalisation que d'une vraie modernité qui
suppose un processus interne aux sociétés arabes et musulmanes. Le candidat devrait être
attentif au libellé et au texte qui orientent sur les bases essentielles de ce processus.
- La problématique attendue est que le candidat reprenne à son compte l'affirmation de
l'auteur et s'engage à montrer comment les trois concepts présentés devraient devenir les
hautes ambitions du monde arabe et musulman pour qu'il ne soit pas simple consommateur et
participe activement à la modernité, la "vraie modernité".
- Le plan attendu est analytique: trois parties qui développent comment les hauts degrés de la
connaissance, du goût et de l'éthique sont les fondements de la modernité.
Développement
1 - Avoir pour haute ambition les plus hauts degrés de la connaissance permet d'entrer dans la
modernité. Ces hauts degrés sont susceptibles d'être atteints par :
• la démocratisation de l'enseignement (primaire, secondaire et supérieur) pour
rehausser le niveau intellectuel des sociétés arabes et musulmanes ;
• le développement et la vulgarisation des nouvelles technologies de l'information et de
la communication qui induisent une évolution du savoir et une plus grande
connaissance.
• le développement de la recherche. Le monde arabe et musulman doit avoir une vision
fIne de la recherche, aux plans scientifIque et technologique, des sciences humaines,
des arts, et de son impact sur le développement des sociétés.
Au plan scientifIque et technologique, elle développe les compétences, permet de passer
du statut de consommateur à celui de concepteur. Elle devient le moteur de l'innovation.
Au plan des sciences humaines la recherche permet une meilleure connaissance de la
société (études menées, prises de conscience des phénomènes latents, actions de
remédiation ; développement de la philosophie et son impact sur l'homme arabe et
musulman).
Au plan linguistique, la recherche réhabilite l'étude des langues et ce qu'elle suppose
comme ouverture sur les autres civilisations et leur meilleure connaissance. Elle
concerne aussi le secteur de l'enseignement et a des répercussions sur la qualité de
l'enseignement et de la formation;
• Au plan artistique, une connaissance de haut niveau dans divers domaines artistiques
(arts plastiques, musique, théâtre, cinéma, etc.) élargit l'horizon de l'artiste et sublime
les créations artistiques. A l'échelle mondiale, la création artistique est susceptible de
créer une dynamique économique, à l'échelle de l'individu, elle change sa vision du
monde (ouverture, tolérance, échange, création) et crée une dialectique de la qualité.
2 ~ Avoir pour haute ambition les plus hauts degrés du goût permet d'entrer dans la modernité
: il s'agit en fmt non de goût personnel, "local" mais du goût qui se forme par la vrai
connaissance des domaines fréquentés qu'il soit celui de la littérature, de la musique ou de
l'architecture, par le bon sens. La vraie connaissance passe par l'ouverture sur les autres types
de littérature, de musique, d'architecture, etc. Bref, les plus hauts degrés du goût ne peuvent se
forger que grâce à une connaissance universelle et ce qu'elle induit comme analyse, synthèse
et intégration. Cette haute ambition a pour conséquence de mettre fm à une consommation
aveugle et passive de ce qui vient de l'occident et de pousser à la recherche de ce qui est
intrinsèquement "acceptable", de bon goût parce que universel. Elle permet de passer d'une
vision individualiste, limitée du monde à une vision universaliste.
3 - Avoir pour haute ambition les plus hauts degrés de l'éthique permet d'entrer dans la
modernité : cette ambition induit la recherche des plus grandes valeurs universelles, qui ne
sont nullement en contradiction avec l'Islam mais fort probablement celles que véhicule
l'Islam. TI s'agit alors pour le monde arabe et musulman de les réhabiliter et de se les
(ré)approprier et de les ériger en valeurs primordiales :
• la démocratie ;
• la liberté de choix individuel : la pratique de cette liberté sur un fond de hautes
connaissances fait de l'homme arabe et musulman un homme "rationnel";
• la conception rigoureuse de la dignité de l'être humain: cette conception se forge dans
un espace démocratique, -dehautes connaissances et de rationalité;
• la conception rigoureuse du respect de la vie.
Conclusion
Se donner pour hautes ambitions les plus hauts degrés de la connaissance, du goût et de
l'éthique permettra au monde arabe et musulman de dépasser une consommation passive de la
modernité, de désacraliser l'occident, de travailler à la réhabilitation de l'intelligence arabe et
musulmane, et de forger un homme rationnel caractérisé par le discernement et la sagesse.
Rappels
• A travers cette rubrique de l'épreuve, il s'agit d'évaluer les compétences textuelle,
linguistique et discursive du candidat.
• L'essai (académique) se définit par une structure normée sur laquelle le candidat est
supposé posséder un savoir :
L'essai comporte une introduction qui contextualise et formule une problématique et
donne le plan du développement;
Un développement: la problématique est développée compte tenu du type de plan
induit par le libellé du sujet. Le sujet proposé convoque un plan de type analytique;
une conclusion qui synthétise le développement et apporte à la problématique formulée
une réponse sans équivoque.