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La non violence comme référent éthique universel : La non violence n’est pas une philosophie possible, ni une possibilité

de la philosophie, elle est le principe qui structure le champ de


la réflexion philosophique. Elle se conçoit non comme figée mais comme une attitude dynamique qui reconnait dans la violence la négation de l’humanité et qui refuse de s’y soumettre.
Cette réflexion s’articule autours de 4 pôles :
Le principe de la violence est universel : L’être humain se construit dans sa relation à l’autre. Son essence n’est pas son être au monde mais son être aux autres ou son être avec et pour
les autres. La philosophie met en lumière la place de la médiation dans sa relation à l’autre et ainsi l’homme peut s’ouvrir à la transcendance. Cependant la violence pervertit
radicalement la relation à l’autre, elle est une manifestation du mal et du malheur. Le philosophe craint moins la violence qu’il peut subir que celle qu’il peut faire subir.
La règle d’or permet de discerner les bons critères d’un jugement éthique : Ce que tu ne veux pas que les autres te fassent, ne le fait pas aux autres. Or ce que je ne veux pas, c’est que
l’autre me fasse mourir. La règle d’or rejoint l’exigence universelle : Tu ne tueras pas. Ainsi le principe de non violence fonde l’universalité de la loi morale à laquelle doivent se conformer
les êtres raisonnables.
L’amour de l’ennemi est l’application concrète du principe de la non violence : La visée universelle de la non violence n’exclut pas le conflit. Elle invite à se placer du côté des victimes
de l’injustice. La non violence ne se fige pas dans l’idéalisme et dans le totalitarisme, elle ouvre au mystère de l’homme. La vérité réside dans l’amour de l’humanité : tu aimes ton
prochain comme toi-même. L’amour de l’ami s’inscrit dans la logique de la loi naturelle mais l’amour de l’ennemi obéit à une loi supérieure qui exprime la plus haute exigence de
l’humanité de l’homme.
Le cheminement vers une culture de non violence : Respect de la vie, tolérance, compassion, dialogue, amour,… sont des valeurs qui peuvent fonder et structurer une sagesse de non
violence. Elles peuvent donner sens et transcendance à la vie de chaque être humain et permettre de bâtir ensemble une culture non violente et humainement vivable.
Que faire face à la violence ? Entrer dans la violence – fuir - être médiateur pour apaiser les partis - appeler de l’aide.
Sommes-nous en mesure de lutter contre la violence ? Oui, par la non-violence, pour essayer de ramener la paix – par la maitrise des éléments violents.
Figures emblématiques ayant lutté contre l’histoire : M. Luther King, Gandhi, Mandela,…
Peut-on assimiler agressivité et violence ? L’agressivité engendre la violence, elle vient de la colère, la frustration, l’injustice. La violence gratuite vient d’un problème d’impuissance. :’)
L’homme n’est pas violent uniquement face a la menace et de manière instinctive, comme l’animal. Il peut être violent gratuitement et peut érotiser sa violence. Il n’y a que l’homme qui
tue par plaisir. L’animal ne tue que par nécessité. La violence humaine est un phénomène culturel et langagier.
La violence fatalité pour l’être humain ? L’hô peut être intuitif et suivre une violence gratuite. Mais il est capable de se maitriser, contrôler ses actes, ses paroles, ses pensées.
Destinés à subir l’instinct violent du désir ? Non, on peut choisir de vivre selon la nature humaine et non animale. Pour cela, nous devons entrainer notre volonté.
Comment maitriser ses désirs de meurtre ? Le respect de l’être humain (et de soi même) dans ttes ses dimensions : physique, relationnel, intellectuel, spirituel.
Cercle vicieux de la violence ? La situation est de + en + violente, les voisins interviennent pour les aider mais aussi pour soulager leur haine envers la famille.
Comment le cercle est interrompu ? Henry (sdf) se tourne vers les voisins, mary veut la paix et refuse la violence. Les voisins doivent vivre avec leur culpabilité, henry retourne ds la rue.
Réflexion
Durcissement des peines et des condamnations : Malgré la volonté de durcir le code pénal, le nombre de détenus augmente. La prison n’éduque pas à la réinsertion sociale. Les peines
sévères aggravent l’état psychologique des détenus, qui deviennent récidivistes. L’enfermement et l’isolement ne donne pas les résultats souhaités. La peine de mort c’est la primauté
absolue de la sécurité ou de l’intérêt général sur l’intérêt de certains individus. Problèmes éthiques : -donner la mort à qqn qui est puni de l’avoir donné –droits des individus.
La vengeance personnelle : la loi du talion (œil pour œil,…) peut sembler logique car des fautes impunies poussent une société dans l’anarchie. D’un point de vue historique, cette loi
permettait d’offrir à l’offensé une compensation matérielle pour dommages ou injustice subis sauf en cas de meurtre. Aujourd’hui les sociétés démocratiques visent la sanction et la
rééducation du détenu en vue d’une réinsertion sociale.
La non violence : la non violence selon Gandhi est une lutte pacifique contre la violence pouvant diminuer son emprise sur la société. Cette vision peut paraître idéaliste et peu accessible
car : -pour être efficace elle doit s’inscrire dans un projet collectif, hors nos sociétés occidentales sont individualistes, quête d’autonomie. –aujourd’hui c’est la force militaire, les
sanctions économiques et la pression pour prévenir les conflits du niveau international. La non violence évangélique refuse toute attitude qui porte atteinte à la vie, à la dignité humaine.
C’est combattre la violence sous une autre logique : le pardon et la charité. Elle représente une exigence éthique et spirituelle.
La violence cadrée : Guy Gillet recadre les jeunes délinquants par des méthodes humaines dans un environnement rustique. Cet encadrement privilégié est efficace car il est réservé à
quelques uns et il relève du charisme et de la personnalité de Guy Gilbert.

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