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DEUST
Géosciences


Module
de
géophysique

Université
de
la
Nouvelle‐Calédonie


Séance
3
:
L’outil
géophysique
–
les
différentes
méthodes

d’imagerie
géophysique


J.
Collot

Service
géologique
de
Nouvelle‐Calédonie

DIMENC

julien.collot@gouv.nc


1

Séance
3
:
L’outil
géophysique
–
les

différentes
méthodes
d’imagerie

géophysique

1.  Méthodes
potentielles
 2.  Méthodes
acoustiques
 3.  Autres
méthodes

a)  Généralités
 a)  Généralités
 a)  Radiométrie

b)  Méthode
électrique
 b)  Sismique
réflexion
 b)  Télédétection

a)  Mesure
de
la
polarisation
 c)  Sismique
réfraction
 c)  Diagraphies

b)  Mesure
de
la
résistivité

d)  Sismique
de
puits

c)  Méthodes
électromagnétiques

a)  Méthode
tellurique

b)  Méthode
magnétotellurique

c)  AFMAG

d)  CW

e)  TEM

f)  VLF

g)  Georadar


d)  Méthode
gravimétrique

e)  Méthode
magnétique

2

1.
Méthodes
potentielles


3

Méthodes potentielles

1‐a
Généralités
:


•  Définition
générale

–  Les
données
de
potentiel
correspondent
aux
mesures
des
champs
de
vecteurs
qui

dérivent
d’un
potentiel


–  Exemple
:
Le
gravimètre
mesure
le
champs
gravimétrique
qui
dérive
du
potentiel

d’attraction
newtonien.

–  Potentiels
électrique,
gravimétrique,
électromagnétique,
magnétique


4

1‐b
Méthodes
électriques


•  Utilisées
en
géophysique
appliquée
essentiellement
pour
la
prospection

minière,
l'hydrogéologie,
le
génie
civil
et
l'archéologie.


•  
 L'ensemble
de
ces
méthodes
peut
être
classé
en
fonction
et
de
la
source

utilisée
:

–  sources
naturelles
(ou
passives)
:

•  
polarisation
spontanée

–  sources
artificielles
(ou
actives)
:

•  polarisation
induite 
 


•  mesures
de
résistivité



5

1‐b‐a
Polarisation
spontanée

•  La
polarisation
spontanée
est
la
méthode
de
géophysique
appliquée
la

plus
simple
à
mettre
en
œuvre
et
la
moins
chère.


•  Une
polarisation
spontanée
peut
être
observée
par
une
simple
mesure
de

la
différence
de
potentiel
à
la
surface
du
sol
de
quelques
millivolts
à

environ
un
volt.


•  Origines
possibles
de
polarisation
spontanée


–  environnementale,
c’est
à
dire
qu’elle
est
liée
au
courant
d’un
fluide,

–  activité
bioélectrique
végétale


–  concentration
électrolytique
dans
les
eaux
souterraines

–  liée
à
une
minéralisation.
En
effet,
certaines
minéralisations
possèdent
une
conductivité

naturelle
qui
les
f

6

Méthodes électriques

Polarisation
spontanée

•  Quelques
grandeurs
observables
:


•  Le
dispositif
de
mise
en
œuvre
est
très
simple
et
ne
nécessite
que
deux

électrodes
et
un
voltmètre,
mais
peut
être
déclinée
en
deux
variantes
:

–  méthode
de
l’amplitude

–  méthode
du
gradient


•  Méthode
de
l’amplitude
:
une
électrode
est
placée
loin
de
la
zone
d’étude,

de
sorte
qu’on
puisse
la
considérer
à
l'infini,
et
reste
fixe
à
la
station
de

base.
La
seconde
autre
électrode
est
déplacée
sur
la
zone
à
cartographier.

Son
déplacement
est
organisé
le
long
de
profils,
de
sorte
à
obtenir
une

carte
des
potentiels
obtenus
qui
permet
de
localiser
la
minéralisation
ou
la

source
hydraulique.

7

Méthodes électriques

Polarisation
spontanée

•  Méthode
du
gradient:
on
déplace
les
deux
électrodes
le
long
des
lignes
de

profil.
On
garde
une
distance
constante
et
petite
entre
les
électrodes.
On

divise
les
voltages
mesurés
par
l’écart
des
électrodes
afin
de
pouvoir
tracer

des
cartes
de
gradient.

•  Dans
les
deux
cas,
les
profils
doivent
être
choisis
orthogonalement
aux

structures
suspectées.



8

Méthodes électriques

Polarisation
spontanée

•  La
méthode
de
la
polarisation
spontanée
possède
un
faible
pouvoir

discriminateur
entre
les
origines
possibles
des
anomalies



•  N’autorise
pas
de
considération
sur
la
taille
des
structures
enfouies.
En

conséquence,
elle
ne
peut
être
utilisée
seule
mais
vient
forcément
en

complément
d’autres
sources
de
connaissance
géologique.



9

Méthodes électriques

1‐b‐b
Polarisation
induite

•  Méthode utilisée depuis les années 40 et est la conséquence des
recherches menées par l’U.S. Navy pour développer un détecteur
de mines. Cette technique est utilisée surtout dans le cadre de la
prospection minière, aquifère ou géothermale.
•  Principe :
•  Injection de courant continu dans le sol
•  Les roches accumulent de l’énergie (par le biais de processus
chimiques)
•  Coupure brutale du courant injecté
•  Les roches libèrent cette énergie pour revenir à un état
énergétique initial
•  La décroissance progressive de la différence de potentiel avec le
temps, exprimée en terme de chargeabilité, traduit les propriétés du
sol qui s'est chargé comme un accumulateur de faible capacité pour
ensuite se décharger. 10

Méthodes électriques

Polarisation
induite

•  Méthodologie :
•  A l’aide de deux électrodes d’injection et de deux autres
électrodes de mesure, on observe le retour à zéro de la
différence de potentiel induite par l’injection de courant et
calculer la chargeabilité M
•  2 techniques :
•  Technique espace-temps
•  dispositif fixe que l’on déplace le long de profils.
•  Mesures effectuées sur l’ensemble de la zone à prospecter
•  Interprétation finale se fait grace à une carte de
chargeabilité.
•  Technique espace-fréquence

11

Méthodes électriques

Polarisation
induite

•  Polarisation
induite
espace‐fréquence:

–  on
ne
se
contente
pas
d’injecter
et
de
couper
le
courant
une
seule
fois

–  on
répète
cette
séquence
un
certain
nombre
de
fois
et
selon
deux
fréquences
qui
ne

dépassent
pas
10Hz,
par
exemple
Fmin
=
0,1Hz
puis
Fmax
=
5Hz.

–  A
chacune
des
fréquences,
on
mesure
la
résistivité
apparente
du
sous‐sol
que
l’on

nomme
ρmin
puis
ρmax.

–  Plus
le
temps
d’injection
du
courant
dans
le
sol
est
grand
et
plus
la
différence
de

potentiel
Vp,
qui
traduit
le
survoltage,
est
grande
alors
que
l’intensité
reste
constante.


–  Plus
le
temps
d’injection
est
bref
et
plus
sa
fréquence
est
élevée.



12

Méthodes électriques

Polarisation
induite

•  Polarisation
induite
espace‐fréquence:

–  Calcul
du
pourcentage
de
l’effet
de
fréquence
(FEP)
et
du
paramètre
facteur
‐
métal

(MFP)
:



13

Méthodes électriques

1‐b‐c
Mesures
de
résistivité

•  Largement
utilisées
en
prospection
minière,
hydrogéologique
et
génie

civile

•  Matériel
simple

•  Principe
:

–  Injection
d’un
courant
d’une
intensité
connue
dans
le
sol
au
moyen
de
deux
électrodes

et
à
la
mesure
de
la
différence
de
potentiel
induite
par
les
caractéristiques
du
sous‐sol
à

l’aide
de
deux
autres
électrodes.

–  On
déduit
de
ces
mesures
les
valeurs
de
la
résistivité
apparente
du
sous‐sol
(U=RI)

•  2
techniques

–  En
sondage
:
en
un
lieu
donné
en
variant
la
géométrie
du
dispositif

–  En
traînée
:
traîner
le
dispositif
qui
garde
sa
géométrie
fixe
et
ainsi
effectuer
une

cartographie
anomalitique
des
résistivités
apparentes


•  L’utilisation
de
forages
équipés
en
électrodes
d’injection
et
de
réception

permet
de
construire
directement
une
coupe
géoélectrique.
Cela
consiste

à
faire
de
la
tomographie
électrique.

14

Méthodes électromagnétiques

1‐c
Méthodes
électromagnétiques

•  Principe
général
:

–  utilisation
d’un
champ
électromagnétique
incident
dans
un
milieu,
et
lecture
de
la

réponse
du
sous‐sol
à
cette
sollicitation.



15

Méthodes électromagnétiques

Méthodes
électromagnétiques

•  Ne
nécessitent
pas
la
mise
en
place
d’un
dispositif
en
prise
directe
sur
le

sol

(permet
l’aéroporté)

•  sources
naturelles
:

–  méthode
tellurique

–  méthode
magnétotellurique

–  méthode
audio
(AFMAG)

•  sources
artificielles
:

–  méthode
d'induction
continue
(CW)

–  méthode
d’induction
transitoire
(TEM)

–  méthode
très
basse
fréquence
(VLF)

–  Géoradar

•  Les
courants
électriques
utilisés
sont
variables
en
fréquence

•  Profondeur
d’investigation
:
H
=
100
(Fθ)1/2


 
avec
F:
fréquence
de
la
source


 
θ:
conductivité
du
sous‐sol

16

Méthodes électromagnétiques

1‐c‐a
La
méthode
tellurique

•  L'ionosphère
est
le
siège
de
courants
électriques
intenses
qui
produisent

un
champ
magnétique
variable.
Ce
champ
électromagnétique
primaire

induit
dans
la
croûte
terrestre
un
champ
électromagnétique
secondaire.


•  Ces
courants
électriques
telluriques,
dont
les
lignes
de
circulation
sont
à

l'échelle
du
globe,
varient
constamment
en
amplitude
et
en
direction.
Les

variations
les
plus
lentes
peuvent
être
assimilées
à
des
courants
continus

dont
l'intensité
est
fonction
de
la
conductivité
locale.


•  La
mesure
de
la
composante
électrique
du
champ
électromagnétique

tellurique
permet
de
connaître
la
conductivité
du
sous‐sol.



17

Méthodes électromagnétiques

La
méthode
tellurique

Méthodologie

•  2
jeux
d’électrodes
:


–  Le
premier
jeu
d’électrodes
est
fixe
et
constitue
la
station
de
base.

–  Le
second
jeu
est
déplacé
sur
la
zone
à
prospecter
et
constitue
la
station
mobile.

–  Pour
chaque
nouvelle
position
de
la
station
mobile,
on
effectue
simultanément
une

mesure
de
différence
de
potentiel
aux
deux
stations.


•  La
différence
entre
la
différence
de
potentiel
de
la
station
mobile
et
celle

de
la
station
de
base
est
donc
une
mesure
de
la
différence
de
potentiel

induite
par
les
courants
telluriques
et
affranchie
de
leurs
variations.


•  Les
variations
de
différence
de
potentiel
cartographiées
sont
dues
aux

variations
de
conductivité
du
sous‐sol
et
donc
à
sa
constitution

géologique.


18

Méthodes électromagnétiques

1‐c‐b
La
méthode
magnétotellurique

•  Principe
:
IDEM
QUE
METHODE
TELLURIQUE
MAIS
ON
MESURE
LES
2

COMPOSANTES
DU
CHAMP
SECONDAIRE
(au
lieu
de
la
seule
composante

électrique)


•  Dispositif
:
électrodes
et
magnétomètres


•  2
techniques
:

•  En
sondage

•  Dispositif fixe et on fait varier la fréquence de mesure du
champ électromagnétique tellurique
•  En
profilage
•  Déplacement du dispositif à fréquence constante
(conductivités apparentes)
19

Méthodes électromagnétiques

1‐c‐c
La
méthode
Audio
(AFMAG)

•  AFMAG
=
Audio
Frequency
MAGnetic
fields

•  Source
primaire
=
foudre
et
orages
magnétiques

•  Ondes
se
propagent
à
la
surface
de
la
terre
et
base
ionosphère


•  Méthodologie:

–  2
bobines
perpendiculaires
mesurent
les
variations
de
l’inclinaison
de
ce
champ

électromagnétique

–  Utilisé
en
prospection
terrestre
et
aéroportée
selon
technique
de
profilage


20

Méthodes électromagnétiques

1‐c‐d
La
méthode
d’induction
continue

(CW)

•  Source
artificielle
continue

(bobine)

•  Recepteur
(autre
bobine)
:

mesure
l’inclinaison,
l’intensité

et
la
phase
du
champ

secondaire
induit

•  Profilage
ou
sondage


21

Méthodes électromagnétiques

1‐c‐e
La
méthode
d’induction
transitoire

(TEM)

Principe
et
méthode


•  On
dispose
d’une
très
grande
boucle
dans
laquelle
on
applique
un
important
courant
électrique

pendant
à
peine
quelques
dizaines
de
millisecondes.


•  Ce
courant
provoque
à
la
surface
du
sol
un
champ
magnétique
orienté
verticalement.
Ce

champ,
s’il
traverse
un
corps
géologique
conducteur,
va
créer
des
courants
électriques

secondaires
souterrains
alors
que
le
champ
magnétique
primaire
se
dissipe
à
la
surface.


•  Les
courants
électriques
secondaires
induisent
un
champ
magnétique
secondaire
dont

l’amplitude
décroit
rapidement
avec
le
temps.


•  Une
seconde
boucle,
plus
petite
que
la
première
et
placée
en
son
centre
permet
de
recevoir
le

champ
magnétique
secondaire
et
de
mesurer
son
amplitude.


•  On
répète
le
processus
plusieurs
fois
et
on
stack
les
résultats
pour
chaque
position
de
mesure.


22

Méthodes électromagnétiques

La
méthode
d’induction
transitoire

(TEM)


23

Méthodes électromagnétiques

1‐c‐f
La
méthode
très
basse
fréquence

(VLF)

Principe
et
méthode


•  La
source
utilisée
dans
cette
méthode
sont
les
ondes

radio
à
très
basses
fréquences,
émises
par
une

quinzaine
de
balises
militaires
utilisées
pour
la

navigation
aérienne
et
maritime.
Ces
ondes
se

comportent
comme
des
ondes
planes
et
se
propagent

sur
d’immenses
surfaces
terrestres.


•  Le
principe
de
la
méthode
est
ensuite
similaire
à
celui

des
méthodes
d'induction.
Elle
est
cependant
limitée
au

profilage
terrestre
ou
aéroporté
et
autorise
la

cartographie
de
la
conductivité
apparente.


•  La
méthode
très
basse
fréquence
est
cependant
limitée

dans
son
utilisation
lorsque
la
source
est
inexistante
ou

inopérante
ou
dans
le
cas
d’une
topographie
trop

abrupte.

24

Méthodes électromagnétiques

1‐c‐g
Le
Géoradar

Principe


•  Attention
!
Principe
différent
des
autres
méthodes
électromagnétiques

•  Principe
de
propagation
des
ondes
(et
non
d’induction):


–  Un
milieu
possède
une
vitesse
de
propagation
des
ondes
radio
qui
dépend
de
sa
constante
diélectrique
et
de
sa

perméabilité
magnétique.
En
conséquence,
les
différentes
formations
géologiques
possèdent
des
vitesses
distinctes.


–  Les
ondes
émises
par
le
géoradar
s’enfoncent
dans
le
sous‐sol
ou
elles
peuvent
se
réfléchir
à
l’interface
entre
deux

milieux
de
vitesses
de
propagation
différentes.
Plus
le
contraste
de
vitesses
est
important
plus
la
quantité
d’énergie

réfléchie
et
donc
renvoyée
vers
le
récepteur
est
importante.


–  Le
récepteur
enregistre
les
temps
d’arrivée
des
ondes
réfléchies
ou
réfractées
qui
arrivent
jusque
lui
avec
suffisamment

d’énergie.



25

Méthodes électromagnétiques

Le
Géoradar

•  La
perte
d’énergie
électromagnétique
au
cours
du
trajet
dans
les
roches
est
très
importante
et

limite
de
façon
conséquente
l’applicabilité
du
géoradar

•  H
la
profondeur
d’investigation
:


26

Méthodes électromagnétiques

Le
Géoradar

•  2
techniques
:

–  Profilage
réflexion

•  Déplacement
du
géoradar
le
long
d’un
profil

–  Réfraction
grand
angle
(WARR)

•  Idem
qu’en
sismique


27

Méthode gravimétrique

1‐d
Méthode
gravimétrique

Principe

•  La
méthode
gravimétrique
consiste
à
effectuer
des
mesures
de
la

composante
verticale
du
vecteur
gravité
à
l’aide
d’un
gravimètre.
Ces

mesures
sont
effectuées
en
profilage
sur
l’ensemble
de
la
zone
à
étudier.


•  Un
certain
nombre
de
corrections
doivent
être
appliquées
aux
données

avant
interprétation:

–  correction
instrumentale

–  correction
de
marées

–  correction
d’Eötvös

–  correction
de
latitude

–  correction
isostatique

–  correction
d’altitude 
(air
libre
ou
bouguer)

–  correction
de
terrain

•  Ces
corrections
permettent
de
ramener
l’ensemble
des
mesures
à
une

valeur
théorique
à
la
surface
du
géoïde.



28

Méthode gravimétrique

•  La
correction
instrumentale
permet
d’annuler
la
dérive
instrumentale.
Les
gravimètres
doivent

en
effet
régulièrement
être
réétalonnées.


•  Les
marées
provoquent
non
seulement
un
déplacement
des
fluides
à
la
surface
terrestre,
mais

aussi
une
déformation
pluridécimétrique
des
formations
géologiques
qui
sont
élastiques.
Ces

mouvements
des
masses
rocheuses
perturbent
donc
localement
le
champ
gravimétrique
et
il

convient
donc
de
s’en
soustraire.


•  La
correction
d’Eötvös
permet
de
contrebalancer
l’accélération
de
coriolis
qui
affecte
la
mesure

de
l’accélération
gravimétrique.


•  La
correction
isostatique
permet
de
contrebalancer
les
effets
des
différences
d’épaisseur
et
de

densité
crustales
qui
sont
très
importantes,
par
exemple
entre
une
mesure
effectuée
à
terre
et

une
autre
acquise
en
mer.



•  La
correction
de
latitude
permet
de
tenir
compte
de
l’applatissement
terrestre
aux
pôles.


•  La
correction
d’altitude
vise
à
supprimer
les
effets
des
grandes
masses
dépassant
le
géoïde,

cette
correction
est
dite
«
à
l’air
libre
»
en
mer
et
de
«
bouguer
»
sur
terre.


•  La
correction
de
terrain
permet
d’éliminer
les
effets
des
petites
masses
non
prises
en
compte

par
la
correction
d’altitude,
c’est
à
dire
le
relief
immédiat.


29

Méthode magnétique

1‐e
Méthode
magnétique

Principe


•  La
magnétométrie
consiste
en
la
mesure
des
anomalies
du
champ

magnétique
terrestre


•  On
mesure
le
magnétisme
induit
et
le
magnétisme
rémanent


•  Nécessite
l’utilisation
de
deux
magnétomètres:

un
premier
appareil
est

statique
et
sert
de
station
de
base,
un
second
appareil
est
mobile
et
sert
de

station
de
mesure.
On
déplace
la
station
de
mesure,
et
pour
chacune
de
ses

positions
on
effectue
une
mesure
simultanée
des
deux
stations.
La

différence
entre
la
valeur
mesurée
à
la
station
de
mesure
et
la
valeur

mesurée
à
la
station
de
base
donne
une
valeur
affranchie
des
variations

temporelles
du
champs
magnétique
terrestre.

30

Méthode magnétique

31

2.
Méthodes
acoustiques


32

Méthodes acoustiques

2‐a
Généralités

Principe

•  Etude
de
la
propagation
des
ondes
acoustiques
dans
le
sol

•  Source
actives
:

–  masse

–  explosif

–  canon
à
air

–  canon
à
eau

–  vibrateur


33

Méthodes acoustiques

2‐a
Généralités

•  Les
ondes
élastiques
créées
se

propagent
dans
le
sous‐sol.
Durant
leur

trajet
il
est
possible
qu’elles
se

réfractent
ou
qu’elles
se
réfléchissent

sur
des
interfaces.
On
enregistre
leur

temps
de
parcours.

•  Géophones
à
terre,
hydrophones
en

mer

•  3
techniques
:

–  Sismique
réflexion

–  Sismique
réfraction

–  Sismique
de
puits


34

Méthodes acoustiques

2‐b
Sismique
réfraction

•  Angle
d’incidence
critique

•  Analyse
des
temps
d’arrivées
des
ondes
réfractées

•  Fourni
un
modèle
de
vitesse


36

Méthodes acoustiques

2‐b
Sismique
réflection

•  La
sismique
réflexion
est
une
technique
ardue
qui
s'attache
à
reconstituer

un
modèle
structural
à
partir
de
l'enregistrement
des
ondes
réfléchies.


•  Traitement
sismique

–  Notion
de
Common
Mid
Point
(CMP)

–  Analyse
de
vitesse

–  Stack


37

Méthodes acoustiques

2‐b
Sismique
de
puits

•  La
sismique
de
puits
se
distingue

des
autres
techniques

principalement
en
raison
du

dispositif
d’acquisition
des

données.
En
effet,
la
source
et
les

géophones
ne
sont
pas
disposés

sur
le
sol
mais
le
long
d’un
puits

s’enfonçant
dans
le
sous‐sol.


•  Analyse
de
ondes
directes


38

3.
Autres
méthodes


39

3‐a
Radiométrie

•  Analyse
des
rayonnements
radioactifs


•  La
méthode
consiste
en
une
cartographie
des
anomalies
établie
à
l'aide
d'un
compteur
Geiger
‐

Muller,
d'un
scintillomètre
ou
surtout
d'un
spectromètre
gamma.
Cette
cartographie
procède

évidemment
par
profilage
terrestre
ou
aéroporté.


•  La
prospection
radiométrique
est
essentiellement
utilisée
dans
le
cadre
de
la
cartographie

géologique
et
de
la
recherche
des
gisements
d'uranium.



40

3‐a
Diagraphies

•  Les
méthodes
diagraphiques
sont
basées
sur
l’implémentation
des
sondages
en
outils
de

mesure
géophysiques.


•  Apporte
des
connaissances
directes
puisque
acquises
in
situ


41

3‐a
Télédétection

•  La
télédétection
recouvre
l'ensemble
des

méthodes
qui
permettent
de
connaître
à

distance,
par
l'intermédiaire
de
capteurs

électromagnétiques
embarqués
sur
des

satellites
artificiels,
les
propriétés
d'un

terrain

•  Les
principaux
satellites
peuvent
être

classés
selon
leur
domaine
spectral
:

–  domaine
solaire
:
0.4
à
2
mm 
 
‐

LANDSAT,
METEOSAT,
NOAA
et
SPOT

–  domaine
thermique
:
8
à
14
mm 
 
‐

LANDSAT,
METEOSAT
et
NOAA

–  domaine
des
micro‐ondes
:
3
à
300
mm 
‐

ERS,
RADARSAT,
SEASAT
et
TIROS



42


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