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Napoléon Bonaparte

Figure historique et ambiguë, premier Consul puis Empereur, génie militaire et bâtisseur, il
a régné sur l'Europe en despote et a contribué à la modernisation des nations, la France en
tête.

La conquête de l’Egypte

Inquiet devant la grande popularité du général Bonaparte, le Directoire cherche à


l’éloigner de Paris. Il lui confie l’invasion de l’Egypte. Napoléon Bonaparte emmène avec
lui une centaine de scientifiques qui ramèneront de cette campagne la pierre de Rosette.
Malgré la victoire qu’il remporte ce jour-là, la campagne d’Egypte est un désastre. Ses
troupes sont défaites par l’amiral Wilson à Aboukir. Peu après, le reste des forces françaises
subit de lourdes pertes à cause d’une épidémie de peste. Devant l’enlisement de ses troupes et
ayant appris les difficultés du Directoire, Bonaparte nomme Kléber commandement en chef
de l’armée d’Egypte et rentre en France.

Le coup d’Etat du 18 Brumaire et l’instauration du Consulat

Les 18-19 Brumaire (novembre) 1799, il s’empare du pouvoir et se fait nommer Consul
provisoire. Il fait ensuite adopter une nouvelle Constitution qui le place officiellement à la
tête de la France, en tant que Premier Consul.Il fait de nombreuses réformes dans
l’administration, le système judiciaire, l’éducation et la finance. Il a crée, entre autres, la
Banque de France en 1801, et le Code civil en 1804.

A partir de 1800, le général Bonaparte s’attaque de nouveau aux Autrichiens en Italie. Il veut
reprendre le terrain perdu par les armées françaises alors qu’il était en Egypte. La campagne
tourne à son avantage et la paix de Lunéville signée le 9 février 1801. Le traité donne
définitivement la rive gauche du Rhin à la France, et l'Autriche est évincée d'Italie.
Les Britanniques signent la paix d’Amiens.

Le 24 décembre 1800, Napoléon échappe à un attentat rue Saint-Nicaise à Paris.


L’attentat, qui fait une dizaine de morts, est attribué aux royalistes. Afin de mettre en garde
tous ceux qui chercheraient à l’éliminer,Napoléon Bonaparte fait arrêter le 15 mars le duc
d'Enghien. Condamné à mort par une commission spéciale, il est aussitôt fusillé.

L’Empire et la troisième coalition

L’attentat soulève la question de l’avenir du Consulat si le Premier Consul venait à


disparaître. Ses partisans lui suggèrent la création d’une dynastie afin de protéger les
institutions de la République et de perpétuer son pouvoir de façon héréditaire. Le 2 août
1802, Napoléon Bonaparte, au faîte de sa popularité, se fait élire consul à vie. Le Sénat
ratifie la Constitution de l'an X qui consacre la toute puissance de Napoléon Bonaparte. Deux
ans plus tard, le 18 mai 1804, Napoléon Bonaparte se fait proclamer empereur des
français et prend le nom de Napoléon 1er. Il est sacré le 2 décembre par le pape Pie VII en
la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Le pape Pie VII avait rencontré Napoléon en 1801. Les deux hommes avaient signé
le Concordat. Ce texte faisait de la religion catholique la "religion de la grande majorité des
citoyens français" (, abolissait la loi de 1795 séparant l'Église de l'État, et déclarait que les
évêques seraient désormais nommés par le Premier consul, Napoléon Bonaparte.

Napoléon était convaincu que la seule manière d’obtenir une paix durable était de mettre hors
d’état de nuire les Anglais. Il échafaude un plan avec l'amiral Latouche Tréville pour envahir
l’Angleterre. En août 1805, l'amiral de Villeneuve et sa flotte franco-espagnole se font
surprendre par les Anglais au large de l’Espagne. Ils sont anéantis par les navires anglais
à Trafalgar le 21 octobre 1805.

A l’est, l’Autriche se rapproche de la Russie. Elle est rejointe par la Suède et Naples, donnant
ainsi naissance à une troisième coalition contre Napoléon. L’Empereur délaisse ses ambitions
d’invasion de la Grande-Bretagne et part avec la Grande Armée pour l’Autriche. Il remporte
une grande victoire contre l’Autriche et la Russie à la bataille d’Austerlitz le 2 décembre
1805. Suite à cet éclatant triomphe, le Tribunat soumet une proposition à l'Empereur pour que
ce dernier se fasse désormais appeler "Le Grand". Napoléon 1er accepte et devient Napoléon
le Grand. En 1806, Napoléon, après avoir vaincu les armées prussiennes, fait signer au tsar
Alexandre Ier le traité de Tilsit, dans lequel les deux puissances se partagent l’Europe.

Les campagnes d’Espagne, d’Autriche et de Russie

Pour répondre à l’embargo contre la flotte marchande française décrété par les Anglais,
Napoléon Bonaparte décrète à son tour en 1806 un blocus continental interdisant tout
commerce avec l'Angleterre. Napoléon demande au roi d’Espagne un droit de passage sur
son territoire afin de pouvoir envoyer ses troupes au Portugal.

Napoléon profite ensuite d’un conflit entre le roi espagnol et son fils pour les éloigner du
pouvoir. Il place alors son frère Joseph Bonaparte sur le trône. Les nationalistes, poussés par
l'Eglise, se soulèvent contre l'imposition de ce roi. Les Britanniques viennent les aider à
chasser les armées françaises en 1808. C’est la première grande défaite de l’Empire
napoléonien.

l’Autriche n’hésite pas à attaquer la Grande Armée présente en Allemagne. Le 5 et 6 juillet


1809, Napoléon remporte la bataille de Wagram. Il signe ensuite un armistice avec
l’Autriche. L’Empire de Napoléon est à son apogée

Sur le plan personnel, l'empereur Napoléon Ier divorce de Joséphine, épousée 13 ans plus
tôt, pour raison d'État (elle ne lui a pas donné de descendant).
Napoléon considère la guerre inévitable et marche sur la Russie en 1812. Ses troupes,
composées de Français, d'Italiens, d'Autrichiens et d'Allemands comptaient près de 700 000
hommes. Elles gagnent de nombreuses victoires et pénètrent dans Moscou le 14 septembre.
Les Russes incendient la ville pour déloger leurs occupants. Le rude hiver met à mal les
soldats et les empêche de poursuivre les armées du tsar. La Grande Armée, battant en
retraite par des régions isolées, est victime du froid. Cinq semaines après avoir quitté
Moscou, les troupes napoléoniennes, se retrouvent face à un obstacle de taille: la
rivière Bérézina. Le seul pont permettant de la traversée a été détruit par les Russes. La
Grande Armée construit des ouvrages de fortune et 500 000 hommes réussissent à échapper à
l'ennemi. Mais les troupes sont déjà décimées par le froid et la faim. 300 000 soldats sur 700
000 rentreront en France. La retraite se transforme en déroute. La Grande Armée
presque totalement anéantie, les ennemis de Napoléon savent que l’Aigle est en position de
faiblesse. Ils forment une sixième coalition. Après plusieurs batailles contre les armées russo-
prussiennes tantôt favorables tantôt défavorables à l’Empereur, Napoléon Ier est vaincu à
Leipzig le 19 octobre 1813 ("Bataille des nations"). Il se replie en France.

La France envahie, l’Empereur contraint à l’exil

La Grande-Bretagne, la Russie, la Prusse et l'Autriche s’allient en 1814. Leurs armées


coalisées envahissent la France. Napoléon à la tête d’une jeune armée inexpérimentée
remporte quelques victoires mais ne peut empêcher les coalisés d’entrer dans Paris le 31
mars. Napoléon est contraint d’abdiquer le 6 avril à Fontainebleau. Il tente de se suicider avec
du poison mais survit. Il est envoyé en exil sur l'île d'Elbe avec quelques-uns de ses
fidèles. Le roi Louis XVIII est installé par les Alliés sur le trône de France.

Les Cent-Jours

Napoléon s’échappe de l’île d’Elbe pour rejoindre la France en mars 1815.Napoléon monte à
Paris. Louis XVIII ayant déjà fui la capitale, il s’empare du pouvoir sans aucune violence.
C’est le début de la période des "Cent-Jours" (20 mars - 22 juin 1815). Les puissances
européennes se constituent à nouveau en coalition. Leurs troupes, deux fois supérieure à
l’armée napoléonienne, écrasent Napoléon à Waterloo le 18 juin 1815. Il doit abdiquer
pour la seconde fois. Il est alors exilé sur l’île Sainte-Hélène (territoire britannique).

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