Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
Référence : Guide009
Version : 1
Sommaire ................................................................................................................................................ 2
Préambule ........................................................................................................................................... 4
Introduction .......................................................................................................................................... 5
Glossaire.................................................................................................................................................. 8
FICHE 6 : Gestion des risques liés aux interfaces des activités avec des tiers et d’autres parties
extérieures au système ferroviaire ................................................................................................ 37
Ce guide est destiné aux exploitants qui doivent mettre en place et gérer un système de gestion de
la sécurité (SGS). Il ne revêt aucun caractère obligatoire et a pour vocation d’apporter les
éclairages nécessaires sur les exigences règlementaires imposées pour les différents thèmes à traiter,
et aussi de proposer une trame que chaque utilisateur pourra s’approprier et adapter en fonction de
son organisation propre.
Le présent document a été construit en s’appuyant sur le « Guide d’application pour la conception et
la mise en œuvre d’un SGS » de l’Agence ferroviaire européenne (ERA, European Railway Agency)
ainsi que du règlement n°1078/2012 concernant une méthode de sécurité commune aux fins du
contrôle que doivent exercer les entreprises ferroviaires et les gestionnaires d’infrastructure après
l’obtention d’un certificat de sécurité ou d’un agrément de sécurité, ainsi que les entités chargées de
l’entretien.
Considéré à ses débuts comme un sésame administratif pour l’obtention d’une autorisation, le manuel
qui décrit le fonctionnement du système de gestion de la sécurité doit se poser aujourd’hui comme le
sommet de la pyramide en matière de politique de sécurité. Il doit être clair, concis, présenter de
manière précise l’organisation générale et les organisations mises en place pour la gestion de chaque
thème. Il doit également en préciser la chaîne de responsabilité. À ce titre, l’approche par
processus/procédures est fortement demandée, sous forme de logigrammes et de schémas
fonctionnels permettant à tout lecteur de comprendre l’organisation de la sécurité de l’entité
concernée.
Ce présent guide doit être considéré comme un référentiel commun aux demandeurs d’autorisations
et aux instructeurs, ces derniers s’appuyant sur les outils cités pour analyser la robustesse des
documents soumis.
La transposition en droit français de ce texte par le décret n°2006-1279 modifié stipule que chaque
gestionnaire de l’infrastructure que nous appellerons par commodité dans ce guide « GI », entreprise
ferroviaire « EF » et réseaux comparables « RC » élaborent leur système de gestion de la sécurité
« SGS ».
Selon ce même décret à l’article 18, le SGS explicite les règles, procédures et méthodes à mettre en
œuvre pour atteindre en permanence les objectifs de sécurité mentionnés à l’article 2 de ce décret. Il
comporte un processus permettant de tirer profit de l’expérience acquise.
Le SGS est une approche raisonnée de la sécurité. C’est un processus systématique, précis et
complet pour gérer les risques liés à la sécurité. Comme tout système, un SGS a pour but de mettre
en place, planifier et mesurer la performance. Un SGS fait partie intégrante de l’organisation de
l’entreprise, de la culture de l’entreprise et de la façon de travailler du personnel de l’entreprise.
La gestion de la sécurité de l’exploitation ferroviaire oblige à maîtriser les risques qui y sont associés.
C’est-à-dire faire en sorte que les événements ne puissent arriver, ou s’ils arrivent, essayer de réduire
au maximum la gravité de leurs conséquences. Ainsi, la mise en œuvre d’un SGS doit permettre de
maîtriser les risques afin de les maintenir à un niveau acceptable.
Le présent guide constitue une aide à la mise en œuvre d’un SGS par une entreprise :
ll est conseillé aux entreprises (demandeurs) d’utiliser ce guide pour construire le manuel SGS selon
la structure suivante :
SOMMAIRE GÉNÉRAL
- PROCESSUS DE PILOTAGE
- PROCESSUS D’AMÉLIORATION CONTINUE
o Gestion des risques
o Surveillance des activités
- PROCESSUS SUPPORTS
o Gestion de l’information
o Gestion des compétences
o Gestion documentaire
- PROCESSUS OPÉRATIONNELS
o Gestion des prestataires
o Gestion des situations d’urgences
o Gestion du matériel roulant
o Gestion de l’infrastructure
o Gestion des circulations
1. Les définitions et finalités du thème présenté ainsi que sa définition. C’est le pourquoi du thème.
2. Les éléments de gestion de la sécurité : le personnel concerné, les champs ou outils, le processus
et ses différentes étapes. C’est le comment du thème.
Le secteur ferroviaire étant en évolution constante, le système de gestion de la sécurité se doit d’être
un outil vivant et ainsi évoluer, afin de rester conforme aux exigences réglementaires et de prendre en
compte les nouveaux risques.
Afin d’aider à la compréhension des évolutions du SGS et à une meilleure prise en main par le
personnel concerné, il convient d’assurer la traçabilité des évolutions.
Accident grave Toute collision de trains ou tout déraillement de train faisant au moins un mort ou
au moins cinq personnes grièvement blessées ou d’importants dommages au
matériel roulant, à l’infrastructure ou à l’environnement, et tout autre accident
similaire ayant des conséquences évidentes sur la réglementation ou la gestion de
la sécurité ferroviaire; on entend par «importants dommages» des dommages qui
peuvent être immédiatement estimés par un organisme d’enquête à un total d’au
moins 2 millions d’euros.
Actions Les actions curatives sont les mesures immédiates prises pour limiter voire
curatives éliminer les conséquences d’un accident, d’un écart ou une non-conformité par
rapport à une règle de sécurité ou de gestion de la sécurité.
Actions Les actions correctives sont les mesures prises pour éliminer les causes ayant
correctives provoqué un écart ou une non-conformité. Ces actions doivent permettre d’éviter
le retour de cette situation.
Actions Les actions préventives sont les mesures prises pour éliminer les causes
préventives potentielles d’une situation à risque. Ces actions doivent permettre d’éviter
l’apparition de cette situation.
Animation de la L’animation de la sécurité est l’ensemble des dispositions et des outils utilisés
sécurité pour communiquer la politique et les objectifs de sécurité vers les personnels
concernés par la sécurité, de façon mobilisatrice, sur les thèmes de la sécurité et
de sa gestion.
Appréciation L’appréciation des risques est un processus global comprenant une analyse de
des risques risque et une évaluation des risques. La mise en œuvre de ce processus
d’appréciation qualitative et quantitative permet ainsi la comparaison et le
classement des risques. Il permet également de définir les exigences et les
mesures de sécurité nécessaires au maintien d’un niveau de risque acceptable.
Autorisation L’autorisation est l’acte par lequel un responsable de l’exploitant ferroviaire décide
qu’un personnel peut exercer des tâches autres qu’essentielles pour la sécurité,
après s’être assuré qu’il remplit les conditions requises par une procédure de
gestion de la sécurité.
Contrat Un contrat est un engagement volontaire formel entre plusieurs parties et reconnu
par le droit :
- engagement volontaire, le contrat naît d’un accord assumé et accepté ;
- formel ;
- au moins deux parties sont liées par le contrat, ce qui distingue le contrat
d’un simple engagement individuel ou d’un droit réel comme la propriété ;
- reconnu par le droit, le contrat diffère ainsi de la promesse qui ne
nécessite pas de consécration officielle.
Contrôle Le contrôle est un processus organisé vérifiant la conformité et l’efficacité dans
l’organisation et la mise en œuvre de la sécurité et de sa gestion.
Culture de La culture de sécurité se traduit par un ensemble d’éléments, de comportements
sécurité au sein de l’entreprise telle que la circulation des informations ou l’implication des
personnels.
Danger Le danger est une cause capable de provoquer un dommage sur des biens ou
des personnes.
Détenteur Personne qui, propriétaire du véhicule ou ayant sur celui-ci un droit de disposition,
l’exploite à titre de moyen de transport. Elle est responsable de l’état du véhicule.
Délégation La délégation est l’action d’un dirigeant de donner à ses subordonnés la possibilité
de prendre des décisions. Le dirigeant cède la responsabilité lui permettant de
compléter sa tâche.
Évaluation des L’évaluation des risques est une procédure fondée sur l’analyse de risque pour
risques déterminer si un niveau de risque acceptable a été atteint.
Objectif Un objectif est le résultat vers lequel tend l’action d’un individu, d’une entité. Un
Les objectifs de sécurité doivent être à la fois crédibles et réalisables, et être fixés
aux différents niveaux de l’organisation.
Organisation L’organisation combine et associe les moyens les plus adaptés en vue de réaliser
une mission et ses finalités.
Acronyme Désignation
CE Communauté européenne
CF Centre de formation
EF Entreprise ferroviaire
GI Gestionnaire de l’infrastructure
MD Marchandises dangereuses
PN Passage à niveau
RC Réseaux comparables
RT Renseignements techniques
TE Transport exceptionnel
UE Union européenne
Le dossier fournit les éléments relatifs aux structures, aux attributions et interactions de l'ensemble
des entités de l'exploitant ferroviaire nécessaires à la compréhension du fonctionnement de
l'ensemble des services examinés, notamment de la façon dont sont réparties les responsabilités,
spécialement dans le domaine de la sécurité.
- L'EF s'appuie sur la « partie A » des éventuels certificats qu'elle possède déjà dans un ou
plusieurs pays de la Communauté européenne. Le dossier doit alors également fournir les
éléments relatifs aux services accomplis dans ce ou ces pays, pour que l'EPSF examine si
ces services sont équivalents à ceux faisant l'objet de la demande de certificat.
Les ressources visées concernent notamment les personnels, le matériel roulant, les formations, les
structures d’audits, les structures de prescription réglementaire, la gestion des prestataires et sous-
traitants, etc.
Le dossier fournit la description et l'explication de la pertinence du processus mis en œuvre par l'EF
pour obtenir de ses éventuels partenaires ou fournisseurs l'atteinte des exigences de sécurité
requises.
Introduction
Chaque exploitant se doit d’intégrer dans son système de gestion de la sécurité (SGS) et dans ses
procédures : la politique et les objectifs de sécurité ainsi que l’animation associée, l’organisation de
sécurité, la répartition des responsabilités et les fiches de poste correspondantes.
DÉFINITIONS/FINALITÉS
Définitions
Un objectif est le résultat vers lequel tend l’action d’un individu, d’une entité. Un objectif est formulé
en terme de résultat à atteindre par un individu (ou une entité) dans une période donnée. Un objectif
comprend un indicateur qui permet de mesurer la performance individuelle et collective.
Les objectifs de sécurité doivent être crédibles, réalisables et être fixés aux différents niveaux de
l’organisation.
L’animation de la sécurité est l’ensemble des dispositions et des outils utilisés pour communiquer la
politique et les objectifs de sécurité vers les personnels concernés par la sécurité, afin de les mobiliser
sur les thèmes de la sécurité et de sa gestion.
La politique de sécurité a pour objectif de présenter les volontés et l’implication de la direction dans le
domaine de la sécurité.
Elle constitue :
C’est aussi un élément de stabilité et d’ancrage face aux changements qui marquent la vie d’une
entreprise.
Une approche fondée sur la participation du personnel permet de prendre en considération les
principales préoccupations du personnel dans le domaine de la sécurité et donne à l’exploitant
ferroviaire un moyen supplémentaire de témoigner, à son personnel, de son engagement envers la
sécurité.
Personnel concerné
Tous les personnels exerçant des tâches, missions ou des responsabilités de sécurité sont concernés
par la politique, les objectifs de sécurité et l’animation de la sécurité.
Les autres personnels doivent être sensibilisés aux enjeux de sécurité et savoir détecter les impacts
possibles de leurs actions sur la sécurité.
Les dirigeants et responsables impliqués dans la définition des objectifs et l’animation de la sécurité
doivent être identifiés.
Le directeur général (ou équivalent) de l’entité doit approuver la politique de sécurité et la définition
des objectifs.
Mise en œuvre
Politique de sécurité
- les éléments principaux qui doivent figurer dans le document présentant la politique de
sécurité et de sa gestion ;
- la façon dont la politique de sécurité est diffusée et expliquée ;
- la façon dont les enjeux de sécurité sont pris en compte dans les processus de décision et le
fonctionnement de l’entreprise, de la conception à la mise en œuvre de ses activités ou
produits ;
- tout élément pouvant contribuer à la description de la politique de sécurité définie.
- une culture de sécurité qui se traduit par un ensemble d’éléments, de comportements au sein
de l’entreprise tels que la communication des informations ou l’implication des personnels ;
- les ressources humaines et financières affectées à la sécurité ou dont le niveau peut avoir un
impact sur la sécurité des prestations ou activités de l’entreprise: le directeur général (ou
équivalent) s’engage à fournir les moyens nécessaires au respect des objectifs de sécurité de
l’entreprise ;
- tout élément pouvant contribuer à la description de la politique de sécurité définie.
Un document doit énoncer les objectifs de sécurité selon une périodicité au moins annuelle.
Animation sécurité
Le SGS doit décrire les différents éléments du dispositif managérial et/ou du système de
communication, la périodicité et les participants aux réunions et revues, les canaux de diffusion
(webmail, serveur informatique, affichage dans les locaux, etc.)
Participation du personnel
La participation du personnel peut prendre des formes variées : information relative à la sécurité et à
sa gestion, consultation sur les projets et les évolutions, etc. Une procédure présente les instances
et/ou personnels représentant le personnel.
RÉGLEMENTATION
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
DÉFINITION/FINALITÉ
Définition
Le plan d’actions sécurité (PAS) présente les actions pertinentes à mener sur les plans technique,
organisationnel, humain et environnemental propres à améliorer la sécurité de l’exploitation.
Le PAS doit être actualisé autant de fois que nécessaire, il permet de mener les actions faisant suite :
Finalité
Un plan d’actions garantit la réalisation de l’ensemble des actions jusqu’au bouclage de celles-ci. Il
permet d’identifier le ou les responsable(s) de chaque action, il précise les délais et les priorités.
Personnel concerné
Les dirigeants qui élaborent, pilotent et/ou approuvent le PAS doivent être identifiés.
À cet effet, chaque responsable du PAS concerné a une connaissance réelle et actualisée du
fonctionnement (conditions d’utilisation, défaillances, environnement et sollicitations auxquels il est
soumis) de la partie du système ferroviaire placée sous son contrôle et des interfaces avec les autres
exploitants ferroviaires.
Contenu du PAS
Le PAS a une durée variable qui est définie dans le SGS. Il est élaboré à partir :
Les actions du PAS doivent être pertinentes. Elles complètent et renforcent les missions permanentes
de gestion de la sécurité.
Suivi :
Le suivi de l’avancement des actions du PAS est assuré lors de réunions ou revues de sécurité ou de
réunions ou revues spécifiques.
Au cours de ces réunions, les actions peuvent être adaptées (par exemple des échéances peuvent
être revues en cas de recrudescence de certains incidents, résultats de contrôles, modifications
d’organisation) et/ou des actions supplémentaires peuvent être décidées, etc.
Bouclage et bilan :
Si une action n’est pas bouclée à l’échéance du PAS, l’action est reportée sur le PAS suivant, après
que son contenu ou ses modalités de mise en œuvre aient été éventuellement modifiés pour éviter un
nouveau report. Le bilan des actions est établi en fin de chaque PAS et présenté dans le PAS suivant.
Contrôle de l’efficacité :
Le processus de contrôle doit être utilisé pour vérifier la mise en œuvre correcte, la pertinence et
l’efficacité des actions.
Nota : Le rapport annuel transmis à l’EPSF doit prévoir la présentation des actions engagées dans les
domaines de la sécurité des circulations, des personnels, des usagers, des tiers et de la protection de
l’environnement.
Demande initiale :
Renouvellement :
- PAS précédents ;
- compte-rendu de revue de PAS.
RÉGLEMENTATION
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
DÉFINITIONS/FINALITÉS
Définitions
La responsabilité est l'obligation de répondre de certains de ses actes, d'être garant de quelque
chose ou d’avoir à sa charge des décisions.
Certaines responsabilités sont (ou peuvent être) déléguées par le responsable d’une mission de
sécurité ou de sa gestion, dite « autorité délégante », vers un subordonné, dit le délégataire. La
délégation est l’action d’un dirigeant de donner à ses subordonnés la possibilité de prendre des
décisions. Le dirigeant cède la responsabilité de la tâche déléguée.
Finalités
Afin de permettre la maîtrise des risques et de garantir une exploitation sûre, le SGS doit se fonder sur
une répartition claire des responsabilités ainsi que sur des ressources humaines et techniques
adéquates et compétentes.
Chaque exploitant ferroviaire doit répertorier et définir clairement les domaines de responsabilité liés à
la sécurité ferroviaire, de manière à pouvoir attribuer ces responsabilités aux personnels et/ou aux
fonctions spécifiques correspondant au niveau approprié de l’organisation.
La délégation des responsabilités et des missions relatives à la sécurité doit être approuvée au niveau
adéquat. L’organisation doit veiller à ce que les membres du personnel auxquels des responsabilités
sont déléguées aient l’autorité, les compétences et les ressources nécessaires pour accomplir les
tâches qui leur sont confiées. Les responsabilités doivent être cohérentes et compatibles avec la
tâche ou le rôle attribué.
Personnel concerné
Les dirigeants et responsables impliqués dans le domaine de la sécurité doivent être identifiés.
Le directeur général (ou équivalent) de l’entité doit approuver l’organisation et l’attribution des
responsabilités.
Mise en œuvre
La structure et l’organisation générale de l’exploitant ferroviaire, avec les différents services concernés
par la sécurité, sont exposées en détail. Un organigramme illustre cette description. Doivent y être
précisés les liens fonctionnels et hiérarchiques ainsi que les personnes (désignées nominativement)
ou les postes exerçant des missions liées à la sécurité.
(Ce paragraphe ne concerne pas les sous-traitants ni les prestataires. Le cas échéant, se reporter au
chapitre Gestion des prestataires)
Une procédure doit définir clairement les responsabilités de chaque personnel dont l’activité a ou peut
avoir un impact sur la sécurité. Chacun doit connaître ses propres responsabilités mais aussi celles
qui incombent au reste du personnel. Ces informations doivent être accessibles à tout moment.
Lorsque l'exploitant ferroviaire délègue certaines des missions relatives à la sécurité, la délégation doit
alors être effectuée de façon officielle et approuvée à la fois par le dirigeant désigné et les membres
du personnel chargés d’assumer ces fonctions. Le dirigeant doit veiller à ce que les délégataires aient
l’autorité, les compétences et les ressources nécessaires pour accomplir les tâches qui leur sont
confiées. Une procédure décrit les modalités de délégation.
Un document spécifique reprend chacune des délégations en précisant les domaines et les limites de
délégation.
Le responsable met en œuvre, ou délègue la mise en œuvre de la description des processus du SGS
(gestion des risques, gestion des compétences, gestion documentaire, audit et contrôle, retour
d’expérience). Il met à jour les procédures relatives aux processus du SGS.
Les personnels exerçant des tâches de sécurité assurent leurs missions en respectant les règles de
sécurité. Ces personnels contribuent pour certains aspects au SGS (REX, etc.) et bénéficient de
certaines informations (documentation permanente et opérationnelle, fiches REX, etc.).
RÉGLEMENTATION
- directive 2004/49
- règlement 1158/2010 et règlement 1169/2010, annexe II, critères E et F
- décret 2006/1279, art. 3
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
DÉFINITION/FINALITÉ
Définition
Les fiches de postes décrivent le rôle et les responsabilités des postes, notamment en matière de
sécurité et de sa gestion.
Finalité
L’objectif de la fiche de poste est de décrire avec précision les missions et les responsabilités
associées au poste.
Personnel concerné
Les fiches des postes concernés par la sécurité sont celles des postes exerçant :
- soit des tâches de sécurité, qu’il s’agisse de conception, de réalisation ou de mise en œuvre
(ces tâches peuvent être essentielles pour la sécurité ou autres qu’essentielles pour la
sécurité) ;
- soit une mission liée aux tâches et/ou aux personnels exerçant des tâches de sécurité ;
- soit une responsabilité hiérarchique en rapport avec la sécurité.
Mise en œuvre
Les responsabilités en matière de sécurité doivent être présentées dans des fiches de postes. Ces
fiches doivent couvrir, de façon exhaustive, tous les domaines de la sécurité et de sa gestion assurés
par l’exploitant ferroviaire, à chaque niveau de l’organisation. Les fiches doivent être accessibles à
toutes demandes émanent de l’EPSF lors d’un contrôle.
La formes des fiches de poste est harmonisée et doit notamment présenter au minimum : l’intitulé du
poste, les raisons d’être du poste, les missions principales, les missions spécifiques à la sécurité et à
sa gestion, le positionnement hiérarchique et fonctionnel…
RÉGLEMENTATION
- directive 2004/49 CE
- règlement 1158/2010 et règlement 1169/2010, annexe II, critère N
- décret 2006/127, art. 3
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
Superviseur Sécurité
Exerce une veille régulière sur les textes officiels (journal officiel, arrêtés,
circulaires, sites RFF, EPSF, etc.) concernant les services assurés par XXX
et en informe les dirigeants ;
Introduction
Fondamentalement, les risques ferroviaires peuvent avoir des conséquences sur les personnes, les
biens, l’environnement et l’entreprise elle-même.
Ces conséquences se traduisent par des « presque-accidents », incidents et accidents dont l’origine
peut être liée aux systèmes techniques, aux facteurs humains ou organisationnels.
La plupart des risques liés au transport ferroviaire sont identifiés et maîtrisés et, au fil des années, des
réponses ont été apportées par l’application de règles et de normes de sécurité concernant le système
ferroviaire (installations, matériels roulants, etc.) et son exploitation. Pour autant, il se produit
périodiquement des incidents et accidents concrétisant ces risques.
La gestion des risques constitue donc un élément déterminant de tout SGS efficace.
Pour assurer une exploitation sûre de ses activités, toute EF ou tout GI doit élaborer un SGS
comprenant un processus qui a pour objet :
- d’analyser, de classer et d’évaluer les risques liés à l’activité au moyen d’une méthode
d’appréciation du risque (Exigé au A.1 de l’annexe II des règlements 1158 et 1169) ;
- d’apprécier les risques associés aux interfaces des activités avec des tiers et d’autres parties
extérieures ;
- de prendre en compte les modifications apportées aux éléments du système ferroviaire placés
sous le contrôle de l’entité : on les dénommera changement.
Fiche 6 : Gestion des risques aux interfaces des activités avec des tiers et d’autres parties
extérieures au système ferroviaire.
DÉFINITIONS
Le danger est une cause capable de provoquer un dommage sur des biens ou des personnes.
L’analyse de risque est l’utilisation systématique de toutes les informations disponibles pour identifier
les dangers et estimer le risque.
L’évaluation des risques est une procédure fondée sur l’analyse de risque pour déterminer si un
niveau de risque acceptable a été atteint.
Les mesures de sécurité sont une série de mesures permettant de réduire la fréquence d’occurrence
d’un danger ou d’en atténuer les conséquences afin d’atteindre et/ou de maintenir un niveau de risque
acceptable.
L’appréciation des risques est un processus global comprenant une analyse de risque et une
évaluation des risques. La mise en œuvre de ce processus d’appréciation qualitative et quantitative
permet ainsi la comparaison et le classement des risques. Il permet également de définir les
exigences et les mesures de sécurité nécessaires au maintien d’un niveau de risque acceptable.
Le registre des dangers est le document dans lequel sont consignés et référencés les dangers
identifiés, les mesures qui y sont liées, leur origine et les coordonnées de l’organisation qui doit les
gérer. Il est tenu en permanence à jour par les exploitants ferroviaires.
Un exemple de système codifié découle de l’utilisation de la norme NF EN 50126 qui permet de définir
le niveau de gravité et la fréquence ainsi que la matrice d’évaluation des risques associés.
Personnel concerné
Les critères suivants donnent une interprétation pratique des exigences générales d’identification des
risques et de leur prise en compte :
- identifier tous les dangers raisonnablement prévisibles, les catégories de risques et risques
pour l’ensemble du système évalué, de ses opérations, de ses fonctions ;
- analyser et évaluer les risques identifiés et en définir le niveau d’acceptabilité ;
- mettre en œuvre des mesures de sécurité et de contrôle visant à réduire les risques détectés ;
dans la limite des responsabilités de l’exploitant ferroviaire ;
- démontrer l’efficacité des dispositions prises pour la maîtrise des risques ;
- démontrer comment les résultats de l’évaluation des risques sont communiqués (organisation
et transmission de l’information, animation de la prévention).
Une procédure doit présenter la mise en œuvre des modalités ci-dessus. L’exploitant ferroviaire se
doit d’identifier ses dangers et de les maîtriser. Lors de contrôle de l’EPSF, les inspecteurs pourront
être amenés à demander comment un risque est maîtrisé.
Une liste non exhaustive de dangers connus pour l’exploitation ferroviaire est donnée à titre
d’exemple.
Demande initiale :
Renouvellement :
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
RÉFÉRENCE NORMATIVE
EXEMPLE
Liste générique des dangers pour l’exploitation d’un système ferroviaire (non-
exhaustive)1
1
Source IFSTTAR (Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux)
DÉFINITIONS/FINALITÉS
Les tiers sont les acteurs impliqués dans les différentes interfaces : GI(s), EF(s), fournisseur(s),
prestataire(s), sous-traitant(s) et cotraitant(s).
Les parties extérieures au système ferroviaire ne sont pas directement liées au fonctionnement des
activités du GI ou de l’EF. On y retrouve par exemple les intrus, les personnes non-autorisées, les
usagers de PN et de la route (piétons, voitures), les actes de malveillance, les animaux sauvages, etc.
Le GI ou l’EF doit prendre en compte dans son appréciation des risques, les risques aux interfaces de
ses activités avec des tiers et d’autres parties extérieures au système ferroviaire.
Personnel concerné
Mise en œuvre
- identifier tous les dangers raisonnablement prévisibles, les catégories de risques et risques
pour l’ensemble du système évalué aux interfaces des activités avec des tiers et d’autres
parties extérieures au système ferroviaire ;
- veiller à ce que les risques introduits par ses fournisseurs et par ses prestataires de services ;
y compris leurs sous-traitants, soient également gérés conformément à la MSC 402/2013
(352/2009) (Art.5 point 2 du règlement) ;
- gérer les interfaces dans la mise en œuvre des mesures de sécurité, informer tous les acteurs
concernés par le problème et s’assurer qu’ils ont pris les mesures de sécurité relevant de leur
domaine (point 4.2 de l’annexe 1 du règlement 402/2013 (352/2009).
Demande initiale :
- procédure documentée ;
- registre des dangers ;
- matrice d’évaluation des risques et mesures de sécurité associées.
Renouvellement :
RÉGLEMENTATION
- directive 2004/49 CE
- règlement (CE) 1158/2010 et 1169/2010, annexe II, critère D
- règlement (CE) 402/2013 (352/2009), point 1.2 de l’annexe I
- arrêté du 19/03/2012 point b de l’art. 23
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
FINALITÉS
Le SGS doit présenter les moyens mis en œuvre par un GI ou une EF pour assurer la maîtrise des
risques issus de tout changement ayant un impact sur des éléments du système ferroviaire placés
sous son contrôle.
Le SGS doit notamment expliquer comment en cas de changement, le niveau de sécurité est
maintenu voire amélioré y compris pour les opérations sous-traitées.
Les risques nouveaux peuvent apparaître pour de nombreuses raisons : humaines, techniques,
organisationnelles, règlementaires, etc.
L’application d’un processus de gestion des risques dans le cadre du règlement 402/2013 (352/2009)
doit permettre de maîtriser les risques liés à un changement.
Personnel concerné
Le (ou les) experts, au sens du règlement 402/2013 (352/2009), doivent être identifiés.
Mise en œuvre
La gestion des changements repose sur les mêmes principes méthodologiques d’identification des
dangers et d’évaluation et de maîtrise des risques.
La procédure tiendra compte des risques induits par l’activité de l’exploitant mais également par les
risques aux interfaces.
Demande initiale :
Renouvellement :
RÉGLEMENTATION
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
Introduction
Les principes de la surveillance des activités sont décrits dans les articles 9 et 23 de l’arrêté du 19
mars 2012 et dans le règlement (UE) n°1078/2012 applicable depuis le 7 juin 2013.
Chaque exploitant ferroviaire se doit d’intégrer dans son SGS et dans ses procédures, les consignes
et instructions opérationnelles décrivant l’organisation qu’il met en place pour assurer le suivi de ses
activités. Ce suivi est basé sur des contrôles et sur un dispositif de retour d’expérience. Ces différents
éléments constituent un système de veille permettant à l’exploitant de contrôler son niveau de
sécurité, de détecter les dysfonctionnements et d’y remédier en menant les actions correctives
appropriées qui sont reprises dans le plan d’actions sécurité (PAS).
Fiche 8 : indicateurs/suivi
Fiche 9 : contrôles/audits
DÉFINITION/FINALITÉS
Les indicateurs sont des informations collectées facilitant l'évaluation de la réalisation des OSC et
permettant de suivre l'évolution générale de la sécurité des chemins de Fer.
Finalités
Pour mesurer l’efficacité, la mise en œuvre et la gestion de son SGS, chaque exploitant ferroviaire se
doit de contrôler le niveau de sécurité.
Les indicateurs de sécurité (qualitatifs ou quantitatifs) permettent d’avoir une vision réaliste du niveau
de la sécurité et de sa gestion. Ils permettent, par ailleurs, de déduire les tendances, donnent le cas
échéant l’assurance que les actions mises en œuvre sont porteuses de résultats et que les objectifs
de sécurité sont atteints.
Le niveau doit au moins répondre aux objectifs de sécurité communs définis dans l’arrêté du 19 mars
2012 (OSC) et aux objectifs de sécurité propres à l’entreprise.
Personnel concerné
Le personnel qui collecte les événements et analyse les indicateurs doit être identifié.
À cet effet, chaque responsable du suivi des indicateurs a une connaissance réelle et actualisée du
fonctionnement (conditions d’utilisation, défaillances, environnement et sollicitations auxquelles il est
soumis) de la partie du système ferroviaire placée sous son contrôle et des interfaces avec les autres
exploitants ferroviaires.
Indicateurs de sécurité
Les indicateurs de sécurité que l’exploitant ferroviaire doit suivre obligatoirement sont :
- les indicateurs de sécurité relatifs aux accidents et incidents de circulation ferroviaire figurant
à l’annexe V de l’arrêté du 19 mars 2012. La valeur de chaque indicateur est établie
conformément aux définitions, aux méthodes de calcul et aux bases d’étalonnages lui
correspondant figurant en annexe VI du même arrêté.
- les indicateurs qualitatifs et/ou quantitatifs associés que l’exploitant ferroviaire s’est engagé à
suivre au titre de son certificat de sécurité afin de mesurer l’efficacité de son SGS (indicateurs
de sécurité complémentaires) ;
- les indicateurs demandés à la suite d’un manquement grave constaté à l’occasion d’un
contrôle, d’un accident ou d’un incident grave concernant un élément du système ferroviaire
placé sous le contrôle de l’exploitant ferroviaire.
Mise en œuvre
- suivre et analyser les indicateurs de sécurité relatifs aux accidents et incidents ferroviaires
figurant à l’annexe V de l’arrêté du 19 mars 2012 ;
- définir, suivre et analyser les indicateurs de sécurité complémentaires ;
- mettre en place des outils de saisie et de traçabilité de ces indicateurs.
Nota : Les indicateurs de sécurité doivent être envoyés trimestriellement à l’EPSF et au gestionnaire
de l’infrastructure concerné.
Demande initiale :
Renouvellement :
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
GI
FICHE 9 : Contrôles/Audits EF
RC
DÉFINITION/FINALITÉS
Définition
On entend par contrôle, l’ensemble des dispositifs mis en place par les exploitants ferroviaires pour
vérifier que leur SGS est correctement appliqué et efficace éventuellement sur plusieurs niveaux.
- l’application du SGS ;
- l’efficacité du système en s’assurant que les activités ferroviaires sont effectuées
conformément aux règles de sécurité.
L’efficacité et la qualité des contrôles doivent être vérifiées par le contrôle de niveau supérieur.
L'audit de sécurité doit déterminer si les activités concernées par la sécurité et sa gestion satisfont
aux dispositions préétablies, et si ces dispositions sont mises en œuvre de façon efficace pour
permettre d'atteindre les objectifs de résultat dans les domaines techniques, humains,
organisationnels et procéduraux.
Finalités
Les contrôles et audits sont deux processus complémentaires permettant la surveillance des activités.
Personnel concerné
L’audit d’une activité est réalisé par une ou des personnes « extérieures à l’entité » auditée, en
l’absence de lien hiérarchique entre auditeurs et audités. Ce qui ne veut pas dire « extérieures à
l’entreprise ».
Pour le contrôle comme pour l’audit, les responsables et/ou dirigeants doivent être identifiés.
Processus de contrôle
Cette tâche consiste à définir ou à actualiser la stratégie et les priorités quant aux procédures ou
processus de sécurité (techniques, opérationnels, organisationnels) devant être contrôlés, au regard :
- de manière générale, de l’identification des domaines qui présentent les risques les plus
importants ;
- des points de faiblesses mis en évidence lors des contrôles, audits antérieurs (audits internes
ou contrôles EPSF) et par l’analyse des indicateurs de sécurité ;
- des recommandations et/ou résultats issus des plans d’actions ou de sécurité ;
- des activités nouvelles et/ou ayant fait l’objet de modifications ou d’évolution ;
- des évolutions réglementaires et normatives.
L’ensemble des processus du SGS doivent être contrôlés pour vérifier l’efficacité du système.
Plans de contrôle
L’élaboration d’un plan de contrôle consiste à définir la méthode pour collecter les informations
permettant d’évaluer les processus et/ou procédures sélectionnées et renseigner les indicateurs
associés. Elle comprend notamment :
- la sélection des procédures et processus devant faire l’objet du contrôle, et le choix parmi ces
thèmes de ceux pouvant prendre la forme d’un audit ;
- le rappel du référentiel relatif à ces procédures et processus ;
- la méthode adoptée pour mener les contrôles (revue documentaire, interrogation ou
observation de personnels identifiés dans l’entreprise ou chez des sous-traitants, analyse
systématique ou par sondage…) et pour caractériser les indicateurs (Exemple SAMI) ;
- l’identification de la personne chargée de réaliser le ou les contrôles.
Cette tâche consiste à mettre en œuvre le plan de contrôle défini précédemment. Les procédures
mises en œuvre et leur maîtrise par les personnels sont vérifiées au cours d'entretien,
d’accompagnements, d'exercices pratiques ou lors des séances de formation continue.
L’évolution des indicateurs, les résultats du REX et les contrôles ultérieurs doivent permettre d’évaluer
la pertinence et l’efficacité des contrôles. C’est aussi un des objectifs du processus d’audit.
Processus d’audit
- l’organisation de la sécurité ;
- la politique, les objectifs et le PAS ;
- la gestion documentaire ;
- la gestion des compétences ;
- la surveillance des activités ;
- les prestations d’activité ;
- le retour d’expérience ;
- la réalisation et l’efficacité des contrôles ;
- etc.
Demande initiale :
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
Renouvellement :
RÉGLEMENTATION
RÉFÉRENCE NORMATIVE
Choix de la spécialité et du
domaine contrôlé Autres appréciation
CONTRÔLEURS
Message
- libellé du constat
- date du contrôle Appréciation
- nom du contrôleur du contrôle
- pièces jointes
Contrôle satisfaisant
Fin
Début
ENTITÉ CONTRÔLÉE
Début
- date du bouclage
Validation
Actions pertinentes - nom du contrôleur
des actions Fin
Message
DÉFINITIONS/FINALITÉS
Définitions
Les actions curatives sont les mesures immédiates prises pour limiter voire éliminer les
conséquences d’un accident, d’un écart ou une non-conformité par rapport à une règle de sécurité ou
de gestion de la sécurité.
Les actions correctives sont les mesures prises pour éliminer les causes ayant provoqué un écart ou
une non-conformité. Ces actions doivent permettre d’éviter le retour de cette situation.
Les actions préventives sont les mesures prises pour éliminer les causes potentielles d’une situation
à risque. Ces actions doivent permettre d’éviter l’apparition de cette situation.
Le plan d’actions doit être actualisé autant de fois que nécessaire, il permet de mener les actions
préventives, curatives ou correctives faisant suite :
- aux écarts ou non-conformités détectés lors des contrôles, inspections et audits réalisés par
l’exploitant, par l’EPSF ;
- aux incidents, accidents et dysfonctionnements.
Finalité
Un plan d’actions garantit la réalisation de l’ensemble des actions jusqu’au bouclage de celles-ci. Il
permet d’identifier le ou les responsable(s) de chaque action, il précise les délais et les priorités.
Personnel concerné
Le personnel qui détermine et/ou met en œuvre les actions correctives doit être identifié.
Mise en œuvre
Les actions issues des contrôles, inspections et audits internes peuvent être intégrées dans le PAS au
niveau du pilotage de l’entreprise.
Suivi :
Le suivi de l’avancement des actions est assuré lors des réunions ou revues Sécurité ou de réunions
ou revues spécifiques. Au cours de ces réunions, les actions peuvent être adaptées (par exemple des
échéances peuvent être revues en cas de recrudescence de certains incidents, résultats de contrôles,
modifications d’organisation,…) et/ou des actions supplémentaires peuvent être décidées….
Bouclage et bilan :
Contrôle de l’efficacité :
Le processus de contrôle doit être utilisé pour vérifier la mise en œuvre correcte, la pertinence et
l’efficacité des actions.
Nota : Le rapport annuel transmis à l’EPSF doit prévoir la présentation des actions engagées ou à
mettre en place à titre correctif ou préventif dans les domaines de la sécurité des circulations, des
personnels, des usagers, des tiers et de la protection de l’environnement.
Demande initiale :
Renouvellement :
RÉGLEMENTATION
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
DÉFINITIONS/FINALITÉS
Définition
Le retour d’expérience (REX) est un dispositif d'analyse de l'exploitation mis en œuvre pour prévenir
le retour d'événements (accidents, incidents, quasi-accidents et précurseurs) présentant des risques
pour la sécurité et améliorer le niveau de sécurité.
Finalités
Personnel concerné
Les personnels impliqués à tous les niveaux hiérarchiques doivent être identifiés pour collecter et
analyser les événements.
Champs du REX
La procédure relative au REX doit énoncer les éléments à prendre en considération dans les champs
technique, organisationnel, humain et environnemental.
Le REX doit prendre en considération pour chaque processus : les textes de référence, la répartition
théorique et réelle des responsabilités et des tâches, les entités en interface et les éventuelles causes
constatées.
Ces champs sont généralement interdépendants, aussi le REX doit-il, dans une vision système,
prendre en compte leurs interfaces, tant au niveau de l’analyse des événements que de la
détermination des mesures en découlant.
Mise en œuvre
Le REX repose sur l’hypothèse de reproductibilité des événements. En ramenant le passé au présent,
le REX tente d’éviter la survenance d’incidents/accidents par l’étude d’événements antérieurs de
même nature.
Le champ du REX doit prendre en compte les situations en interface avec les autres entités. Selon ce
principe, la participation au retour d’expérience système au niveau local piloté par l’EPSF ainsi qu’aux
réunions trimestrielles organisées par l’EPSF avec l’ensemble des entreprises ferroviaires doit être un
élément du processus de retour d’expérience de l’entité.
Demande initiale :
Renouvellement :
RÈGLEMENTATION
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
- gestion de l’information ;
- gestion des compétences ;
- gestion documentaire.
GESTION DE L’INFORMATION
La gestion de l’information est vitale pour la sécurité. Pour cela, il est nécessaire de disposer
d’informations correctes de façon rapide. Il existe plusieurs types d’informations selon les phases de
vie du système. À titre d’exemple, les éléments suivants sont classés du plus au moins opérationnel :
DÉFINITION/FINALITÉ
Définition
Finalité
Les différents dispositifs relatifs à l’information sécurité permettent de maîtriser les risques liés à
l’absence d’information ou à la diffusion d’informations imprécises, erronées, obsolètes, incomplètes
ou non actualisées.
Personnel concerné
Mise en œuvre
Les informations permanentes figurent dans la documentation d’exploitation remise par RFF aux EF
via l’application Doc. Explore (CLE, RT…) ainsi que dans le registre d’infrastructure établi par RFF sur
le réseau ferré national ou sur les réseaux comparables.
Le SGS fait également partie de l’information permanente. Il est mis à disposition des dirigeants et
responsables dans le domaine de la sécurité. Certains éléments (fiche REX, PAS…) sont portés à la
connaissance des opérateurs de sécurité.
Informations pré-opérationnelles
- les documents horaires : les documents horaires valables sur une période définie (fascicules
horaires, graphiques de circulation, tableaux de succession des trains), les avis « trains », les
catalogues « sillons » ;
- les documents concernant les installations : les limitations temporaires de vitesse prévues, les
informations relatives aux modifications de l’infrastructure, la présence de chantiers de
travaux, les restrictions de gabarit, les conséquences de perturbations : détournement des
trains, mise en place de voies uniques temporaires (VUT) ;
- les prévisions de circulation et programmation : les services opérationnels du GI et les EF
s’informent réciproquement sur les modifications de sillons et/ou de desserte.
Le SGS (ou une consigne ou instruction opérationnelle) décrit le ou les processus mis en place pour
porter les informations pré-opérationnelles à la connaissance des responsables concernés, des
opérateurs de sécurité et éventuellement des sous-traitants.
Informations opérationnelles
Les informations opérationnelles relatives à la circulation des trains et au suivi des trains échangées
entre le GI et les EF sont précisées dans le document RFN-NG-TR 04 C-04-n°003 « Échanges
d'information en phase opérationnelle entre le GID et les entreprises ferroviaires ».
Les modalités d’échange d’informations entre GI sont précisées dans leur SGS respectif.
Pour assurer le bon fonctionnement des échanges d’informations opérationnelles entre la DCF et les
EF :
Le SGS (ou une consigne ou instruction opérationnelle) décrit le ou les processus mis en place pour
échanger les informations opérationnelles entre les représentants du GI, les responsables des
opérateurs de sécurité concernés et éventuellement les sous-traitants. Une consigne ou instruction
opérationnelle précise les coordonnées des différents correspondants côté EF et côté GI.
Les informations transmises dans les communications de sécurité et leur forme sont définies :
L’exploitant ferroviaire précise dans le SGS (ou une consigne ou instruction opérationnelle) la forme
des communications de sécurité, leur contenu, les conditions de leur réalisation et de leur traitement.
En application de l’article 56.1 de l’arrêté du 19 mars 2012, le SGS (ou une consigne ou instruction
opérationnelle) doit préciser les modalités de vérification de la maîtrise de la langue française.
Demande initiale :
Renouvellement :
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
DÉFINITION/FINALITÉ
Définitions
« Accident grave », toute collision de trains ou tout déraillement de train faisant au moins un mort ou
au moins cinq personnes grièvement blessées ou d’importants dommages au matériel roulant, à
l’infrastructure ou à l’environnement, et tout autre accident similaire ayant des conséquences
évidentes sur la réglementation ou la gestion de la sécurité ferroviaire ; on entend par « importants
dommages » des dommages qui peuvent être immédiatement estimés par un organisme d’enquête à
un total d’au moins 2 millions d’euros;
Finalité
Les quatre types d’événements devant être remontés à l’EPSF et prévus par la réglementation
concernent :
1. les situations ou événements présentant un risque grave ou imminent pour la sécurité ;
2. les accidents et incidents graves ;
3. les événements ou résultats d’analyse susceptibles de mettre en évidence un risque grave ou
imminent pour la sécurité du système ferroviaire ;
4. les incidents et accidents pris en compte dans les indicateurs de sécurité.
Personnel concerné
Agents du service chargé de la gestion des circulations habilités à déterminer la prise de mesures
conservatoires.
Mise en œuvre
Tout exploitant doit disposer d’un processus opérationnel d’identification, d’analyse et de remontée
des événements. Les événements peuvent faire l’objet d’une enquête et/ou alimenter le retour
d’expérience (voir les fiches sur les enquêtes et le REX).
Les processus de remontée des événements doit être différents en fonction de la gravité des
événements, conformément aux dispositions règlementaires afférentes.
La liste des accidents/incidents graves prévue à l’article 22 de l’arrêté du 19 mars 2012 comprend des
événements redoutés avérés ainsi que les types d’événement aux conséquences graves potentielles.
L’information de l’EPSF comprend la survenue de l’événement ainsi que la nature des perturbations et
les conditions d’acheminement envisageables.
RÉGLEMENTATION
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
Ce chapitre sera publié ultérieurement suite aux différentes parutions prévues de textes
réglementaires.
Fiche 14 : recrutement
Fiche 15 : formation
Introduction
La documentation est décrite dans le Titre III, chapitres IV de l’arrêté du 19 mars 2012, les règlements
1158/2010 et 1169/2010 – Documentation du système de gestion de la sécurité et Procédures et
formats pour la documentation des informations sur la sécurité et détermination d’une procédure de
contrôle de la configuration des informations vitales en matière de sécurité.
Chaque exploitant ferroviaire se doit de décrire dans son SGS le processus de gestion documentaire,
le contenu et l’élaboration du rapport annuel
Il est nécessaire pour tout exploitant ferroviaire de connaître l’ensemble des textes nécessaires pour
leur activités.
DÉFINITION/FINALITÉ
Définition
La veille règlementaire est une activité qui consiste à surveiller de façon permanente la parution et
de faire l’analyse des textes réglementaires et associés* relatifs à la sécurité et à sa gestion par
rapport aux activités de l’exploitant ferroviaire.
Les évolutions des textes réglementaires peuvent être issues de plusieurs sources :
Finalité
L’exploitant ferroviaire doit avoir l’assurance que les règles de sécurité mises en œuvre dans son
domaine d’activité sont bien conformes à celles en vigueur.
Personnel concerné
La personne chargée de la veille réglementaire et des documents associés doit être identifiée.
L’exploitant doit définir comment et qui veillera l’ensemble des textes suivants :
Textes européens :
Règlements / Décisions
- Issus de l’EPSF : Recommandations, Documents techniques, Règles de l’art n’ayant pas valeur de MAC.
Règles des exploitants : SGS, consignes et instructions opérationnelles, contrat de sécurité,
etc.
Une fois que les textes sont collectés, une analyse doit déterminer si certains textes ont un impact sur
l’activité. Si c’est le cas, il sera nécessaire de mettre à jour les documents correspondants.
Dans le cas, où il n’y a pas d’impact sur l’activité, l’analyse est conservée.
Demande initiale :
Renouvellement :
RÉGLEMENTATION
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
DÉFINITION/FINALITÉ
Définition
Finalité
L’objectif de l’exploitant ferroviaire est de mettre en place une organisation qui lui permettra de gérer
l’ensemble de sa documentation externe (réglementation, documentation d’exploitation, etc.) et
interne (les documents du SGS, les consignes opérationnelles, etc.).
- les personnels exerçant des tâches de sécurité ont à leur disposition les documents à jour en
fonction de leurs besoins et de leurs missions ;
- toutes les informations et les modifications pertinentes en matière de sécurité sont correctes,
complètes, mises à jour, archivées, et dûment documentées ;
- les documents sont cohérents, logiques et compréhensibles.
Personnel concerné
Mise en œuvre
2. La création et/ou la révision des documents. Le SGS doit décrire les modalités d’expression
du besoin, de rédaction du document, de vérification et d’approbation.
Concernant les sites qu’il dessert ou exploite, l’exploitant ferroviaire doit décrire :
Demande initiale :
Renouvellement :
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
DÉFINITION/FINALITÉ
Le rapport annuel de sécurité transmis à l’EPSF par les GI et les EF répond à une obligation décrite
dans l’article 17 du décret 2006-1279 modifié qui stipule que cette transmission doit avoir lieu avant le
30 juin. Les éléments de ce rapport permettent ensuite à l’EPSF d’élaborer un rapport relatif à la
sécurité des circulations ferroviaires sur l’année civile précédente.
Personnel concerné
Description du processus
Le rapport annuel sur la sécurité est un bilan des différentes informations que les exploitants
ferroviaires sont tenus de fournir à l’EPSF. Le rapport annuel sur la sécurité contient :
Cette partie dresse un bilan synthétique du niveau de sécurité des éléments du système ferroviaire
placés sous le contrôle de l’exploitant ferroviaire.
Cette partie répond à l’obligation d’intégrer l’alinéa a) de l’article 27 de l’arrêté du 19 mars 2012. Elle a
pour objectif de présenter l’analyse de l’évolution de la sécurité ferroviaire sur la base des indicateurs
de sécurité communs ISC figurant à l’annexe 5 du même arrêté. Le principe est notamment de
s’appuyer sur les principaux accidents afin de préciser les suites qui ont été données. Les exploitants
ferroviaires n’ayant pas eu d’accident au sens des ISC durant l’année considérée peuvent s’appuyer
sur les presque accidents ou incidents.
Cette section présente les évolutions des indicateurs, les enseignements qui en sont tirés et les
conséquences éventuelles de ces constats.
Cette partie répond à l’obligation d’intégrer l’alinéa b) de l’article 27 de l’arrêté du 19 mars 2012. Elle a
pour objectif d’effectuer un retour sur les impacts des modifications de la législation et de la
réglementation au niveau national ou européen :
Cette partie a pour objectif de faire le point sur les évolutions humaines, matérielles ou
organisationnelles ayant fait l’objet ou non d’une modification de l’autorisation délivrée par l’EPSF. Le
principe est de présenter ces évolutions en s’attachant, pour celles n’ayant pas fait l’objet d’une
modification de l’autorisation, à celles impactant l’exercice des missions de sécurité. Cette partie peut
donc se scinder en deux sous-parties suivantes :
La deuxième section permet de présenter les actions (investissement, projet de recherche …) visant à
améliorer la sécurité qu’elles aient été engagées effectivement ou qu’elles soient au stade de projet.
Cette annexe reprend l’évolution sur l’année des indicateurs de sécurité communs et des indicateurs
de sécurité particuliers envoyés à l’EPSF trimestriellement.
RÉGLEMENTATION
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
Introduction
Au sens de l’article 6 de l’arrêté du 19 mars 2012 (fixant les objectifs, les méthodes, les indicateurs de
sécurité et la réglementation technique de sécurité et d’interopérabilité applicables sur le réseau ferré
national), tout exploitant ferroviaire (ici le demandeur), qu’il soit GI ou EF comme mentionné à l’article
23 du décret du 19 octobre 2006 (relatif à la sécurité des circulations ferroviaires et à l’interopérabilité
du système ferroviaire), peut contractualiser avec des prestataires la sous-traitance d’un certain
nombre de missions.
DÉFINITION/FINALITÉ
Définition
La prestation d’activité consiste à charger un prestataire d’effectuer une partie des missions ou des
tâches de l’entreprise. Pour réaliser ses missions de production et de sécurité, l’exploitant ferroviaire
peut recourir à des prestataires.
Le processus de prestation d’activité s’applique aux contrats établis dans le cadre des relations au
sein de l’entreprise (contrats internes) au sein du groupe (contrat de partenariat) ou avec des
prestataires externes, lorsque ceux-ci comportent une activité concernée par la sécurité.
Le processus de choix du prestataire doit permettre à l’exploitant ferroviaire de s’assurer, a priori, que
le prestataire assurera les opérations de sécurité sous-traitées en respect des règles et des normes
applicables.
Finalités
Personnel concerné
Mise en œuvre
L’exploitant ferroviaire peut par exemple faire appel à des prestataires pour les types de service
suivants (liste non exhaustive) :
L’exploitant ferroviaire peut élaborer un cahier des charges pour consulter les prestataires potentiels.
Si un prestataire répond favorablement, l’exploitant ferroviaire procède à la vérification des
compétences et de la conformité aux exigences réglementaires (notamment l’habilitation des
personnes exerçant des tâches de sécurité). L’exploitant ferroviaire valide la sélection du prestataire
en élaborant un contrat signé par les deux parties.
Les compétences du prestataire sont vérifiées avant la signature du contrat. Les critères de choix
portent notamment sur :
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
DÉFINITION/FINALITÉ
Définition
Un contrat est un engagement volontaire formel entre plusieurs parties et reconnu par le droit :
Finalité
Garantir que les exigences sécurité de l’exploitant ferroviaire soient respectées par les prestataires,
l’exploitant ferroviaire conservant la responsabilité de la sécurité des opérations.
Les opérations réalisées par un prestataire doivent être identifiées et faire l’objet de contrats. La
réalisation des contrats permet une formalisation des engagements réciproques.
Mise en œuvre
Afin de maîtriser la sécurité des opérations prestées, la partie « sécurité » du contrat doit reprendre
les éléments suivants :
- la liste exhaustive des opérations prestées (par exemple, pour des opérations au sol, préciser
les trains, évolutions ou manœuvres concernés ou les locomotives ou les wagons concernés,
etc.) ;
- les conditions dans lesquelles les opérations doivent être réalisées (par exemple, pour une
opération de maintenance de locomotive : lieu et heure de remise, durée de l’opération, etc.) ;
- les modalités d’échanges d’informations : documents utilisés, délais de communication, etc.
- les textes de références applicables ;
- les limites de responsabilités entre l’exploitant ferroviaire et le sous-traitant ;
- les contrôles du sous-traitant effectués par l’exploitant ;
- etc.
RÉGLEMENTATION
EXEMPLE
PRÉAMBULE
OBJET
1 DISPOSITIONS DE PRINCIPE
1.1 La décision de sous-traiter
1.2 Préparation de la sous-traitance.
1.3 Gestion du contrat de sous-traitance
2 ELABORATION DE L’ANNEXE DE SOUS-TRAITANCE
2.1 Contenu de l’annexe sécurité de sous-traitance
2.2 Champ d’application.
2.3 Les opérations sous-traitées
2.4 Conception du service
2.4.1 Plan de transport
2.4.2 Matériel remorqué
2.4.3 Matériel moteur
2.5 Exécution du service
2.5.1 Règles de sécurité applicables
2.5.2 Documents
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
DÉFINITION/FINALITÉ
Définition
Le contrat de prestation doit reprendre les activités de gestion de la sécurité que doit mettre en œuvre
le prestataire :
Finalité
L’exploitant ferroviaire est responsable des prestataires qu’il utilise, et reste garant de la conformité
aux exigences réglementaires pendant toute la durée de vie du contrat. Il vérifie que les prestations
réalisées répondent en qualité et en sécurité aux exigences du contrat.
Personnel concerné
Mise en œuvre
- gestion des compétences : le personnel exerçant une tâche essentielle pour la sécurité doit
être sélectionné, formé, habilité, contrôlé et suivi dans les conditions prévues par l’arrêté
« Aptitudes » ou l’arrêté « Certification des conducteurs ». Le contrat précise cette obligation
(exemple : les compétences du personnel exerçant des fonctions de sécurité et l’application
des arrêtés sont vérifiées lors des audits & inspections).
Cette procédure peut être intégrée au même dispositif que celui appliqué par l’exploitant
ferroviaire pour ses propres activités et personnels (exemple : lorsqu’ils sont sous la
responsabilité d’un exploitant ferroviaire donneur d’ordres, les personnels prestataires
exerçant des missions de conduite au sens de l’arrêté du 6 août 2010 sont soumis au même
- contrôles, suivis et audits des prestataires : le prestataire doit réaliser un suivi des
opérations de sécurité sous forme de contrôles et d’audits ;
- revue de contrat : la procédure décrit comment et par qui est réalisée la revue, à quelle
fréquence, comment elle est tracée et archivée ;
- retour d’expérience : la procédure décrit comment le prestataire doit être en mesure
d’enregistrer les dysfonctionnements constatés lors de la réalisation des opérations sous-
traitées à des fins d’analyse et d’amélioration de la sécurité. Cette démarche est dénommée
retour d’expérience (REX) ;
- mesures conservatoires : la procédure indique comment l’exploitant ferroviaire prend les
mesures conservatoires qui s’imposent en cas de non-respect du contrat par le prestataire et
notamment les manquements graves ou répétés à la sécurité.
Demande initiale :
Renouvellement :
RÉGLEMENTATION
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
L’article 12 du décret 2006-1279 exprime l’obligation pour le service de gestions des trafics et des
circulations (SGTC) de prendre des mesures conservatoires en cas de situation ou événement
présentant un danger grave ou imminent pour la sécurité. Cet article est complété par l’article 19 de
l’arrêté du 19 mars 2012 qui définit :
quels sont les personnels habilités à déterminer les mesures conservatoires en précisant
certains aspects de l’exercice de leur mission ;
l’obligation faite aux exploitants ferroviaires d’identifier conjointement l’origine de la situation ;
l’utilisation par les exploitants ferroviaires du rapport de constatations immédiates (RCI).
L’article 20 de l’arrêté du 19 mars 2012 précise les mesures à prendre lorsqu’un train ne peut
poursuivre sa marche et notamment les modalités de secours.
L’article 22 de l’arrêté du 19 mars 2012 liste les accidents et incidents graves et précise l’attitude à
tenir par le SGTC en matière d’information, de rétablissement de la situation normale et de
détournement des trains.
L’article 111 de l’arrêté du 19 mars 2012 précise les mesures immédiates à prendre en cas de danger
d’une part par tout agent et d’autre part par l’agent concerné du SGTC.
L’article 13 du décret 2006-1279 présente les PIS. L’organisation à mettre en place par les exploitants
ferroviaires fait l’objet de consignes ou instructions opérationnelles (voir article 21 de l’arrêté du 19
mars 2012). L’arrêté du 12 août 2008 traite plus spécifiquement des plans d’intervention et de sécurité
(PIS) déclenchés en cas d’accidents significatifs, et expose le contenu, les modalités d’élaboration, de
mise à jour et de déclenchement.
L’article 14 du décret 2006-1279 explique qu’en cas d’accident ou d’incident grave, le prendre les
mesures d’une part pour assurer la sécurité et d’autre part pour rétablir l’exploitation.
Fiche 26 : enquêtes
DÉFINITION/FINALITÉ
Définitions
Les situations d’urgence sont la conséquence de perturbations liées à l’exploitation pouvant dans
certains cas aboutir à des événements sécurité. L’article 12 du décret 2006-1279 parle d’une situation
ou d’un événement présentant un risque grave ou imminent pour la sécurité.
Incident : tout événement, autre qu’un accident ou un accident grave, lié à l’exploitation de trains et
affectant la sécurité d’exploitation.
Mesures conservatoires : mesures immédiates prises par tout exploitant ferroviaire afin de limiter les
conséquences d’un accident ou incident et d’assurer la sécurité des usagers, des équipes de secours,
des personnels, des tiers et des circulations ferroviaires ainsi que la protection de l’environnement.
Finalités
Les finalités de la gestion des situations d’urgence sont de garantir la sécurité et rétablir aussi
rapidement que possible la circulation des trains en :
- prenant les mesures immédiates nécessaires pour assurer la sécurité des usagers, des
équipes de secours, des personnels, des tiers et des circulations ferroviaires ainsi que la
protection de l’environnement. Ces mesures sont dites conservatoires ;
- interdisant ou restreignant la circulation des trains sur une partie de voie,
- prenant les mesures pour détourner les trains ;
- rétablissant la circulation normale des trains ;
- assurant le secours d’un train qui ne peut pas poursuivre sa marche par ses propres moyens.
Personnel concerné
Les personnels exerçant des tâches de sécurité (essentielles ou autres) sont souvent les premiers
témoins des situations d’urgence (en particulier les conducteurs). Ils sont identifiés, formés
(notamment en participant aux exercices internes organisés périodiquement par le gestionnaire
d’infrastructure délégué (GID)) et habilités ou certifiés aux mesures à prendre en cas d’urgence.
Les personnels opérationnels d’encadrement sont également fortement sollicités, car chargés de
gérer et de rétablir la situation. Ils sont identifiés, formés (notamment en participant aux exercices
internes organisés périodiquement par le GID) et autorisés aux mesures à prendre en cas d’urgence
ainsi qu’aux enquêtes et à l’élaboration ou contribution au rapport de constatations immédiates (RCI).
Les modalités d’astreinte permettant d’assurer la continuité de service de ces dirigeants sont décrites
dans la procédure de gestion des situations d’urgence. Elles sont définies dans le SGS.
Enfin, tout personnel, quelle que soit sa fonction au sein de l’entreprise, témoin d’une situation
d’urgence, se doit d’informer les responsables concernés et d’agir selon les procédures de sécurité
appropriées.
Mise en œuvre
La mise en œuvre de la gestion des situations d’urgence comporte plusieurs processus concernant
notamment la gestion des circulations, la sécurité des personnels usagers, tiers et de l’environnement,
la remise en état des installations et matériels. D’une façon générique, les perturbations liées à
l’exploitation doivent être traitées rapidement (avec urgence et pertinence), avant que celles-ci
n’aboutissent à des situations dangereuses, voire des événements sécurité. Les éléments de preuve
et constations nécessaires à la conduite de l’enquête doivent être préservés.
Lorsqu’un train ne peut poursuivre sa marche, la procédure de gestion des situations d’urgence, doit
décrire les mesures à prendre sans intervention et avec intervention du GI.
La procédure liste les moyens matériels, humains et organisationnels à disposition du GI dans le cas
où l’intervention du GI est nécessaire.
Par ailleurs une consigne opérationnelle doit décrire l’utilisation des matériels de l’exploitant ferroviaire
en situation de secours.
La procédure de gestion des situations d’urgence doit définir les mesures prises par l’exploitant
ferroviaire et ses représentants pour lancer les alertes nécessaires et retenir les trains avant qu’ils
n’atteignent la zone de danger.
- les avis à lancer (SGTC, EPSF, BEA-TT) et les mesures prises par l’exploitant ferroviaire pour
respecter les mesures conservatoires prises par les personnels des exploitants ferroviaires ;
Bien que la gestion des incidents et des accidents soit coordonnée par le GI, chaque
exploitant ferroviaire formalise par consigne opérationnelle l’information et l’évacuation de
personnes concernées par un événement sécurité.
- l’attitude à tenir face aux mesures conservatoires prises par les exploitants ferroviaires ;
- les modalités d’enquête et de contribution à la rédaction du rapport de constatations
immédiates ;
- une consigne opérationnelle décrit les modalités pour extraire, conserver et lire les
enregistrements des événements de conduite et tout document permettant de connaître l’état
des installations ou matériels ainsi que les communications échangées (périodiquement en
situation normale, et systématiquement en situation perturbée) ;
- les mesures prises par l’exploitant ferroviaire pour contribuer au rétablissement de
l‘exploitation par les personnels du SGTC.
- l’information à la DCF des conditions d’exercice pouvant impacter les autres exploitants, à
RFF et l’EPSF, des risques liés à l’application de certaines prescriptions et règles
d’exploitation ;
- les modalités de signalement des incidents, accidents et lancement des avis transmis à la
DCF ;
- les modalités d’information auprès de la DCF et du BEA-TT en cas d’accidents ou incidents
graves ;
- les modalités de gestion d’une situation d’urgence et d’alerte des personnels concernés et
compétents ;
- les modalités d’astreinte et de continuité de service ;
- la liste des situations d’urgence probables et les mesures conservatoires associées ;
- la liste des moyens matériels, humains, procéduraux à disposition de chaque exploitant
ferroviaire pour la résolution des situations d’urgence.
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
- liste des exercices internes que l’exploitant ferroviaire (GID) a organisés ou auxquels
l’exploitant ferroviaire a participé.
RÉGLEMENTATION
DÉFINITION/FINALITÉ
Définitions
L’enquête est une procédure visant à prévenir les accidents et incidents et consistant à collecter et
analyser des informations, à tirer des conclusions, y compris la détermination des causes et, le cas
échéant à formuler des recommandations en matière de sécurité.
Finalités
L’enquête a pour but d’aboutir à une certitude raisonnable et partagée relative à l’enchaînement des
faits qui ont conduit à un événement sécurité et aux conditions dans lesquelles les faits se sont
produits.
L’enquête ne couvre pas seulement la période de l’événement. D’une part, elle remonte aussi loin que
nécessaire dans le passé pour décrire les faits, les actions, les décisions qui ont abouti à la situation
constatée. D’autre part, elle inclut toutes les étapes qui ont suivi l’événement jusqu’au retour à une
situation normale (traitement de l’événement, mesures prises immédiatement, informations, secours,
rétablissement du service, etc.).
Au-delà de l’enquête, les analyses viseront à expliquer ces faits en donnant à chaque élément son
rôle dans le scénario.
Personnel concerné
Les personnels exerçant des tâches de sécurité (essentielles ou autres) sont souvent les premiers
témoins d’un événement sécurité (en particulier les conducteurs). Ils sont identifiés, formés et habilités
ou certifiés aux mesures à prendre en cas d’enquête.
Les modalités d’astreinte permettant d’assurer la continuité de service de ces dirigeants sont décrites
dans la procédure de gestion des situations d’urgence. Elles sont définies dans le SGS.
Enfin, tout personnel, quelle que soit sa fonction au sein de l’entreprise, témoin d’une situation
d’urgence, se doit de contribuer aux enquêtes menées.
Mise en œuvre
- les différentes enquêtes (du GI, internes, judiciaires et celles du BEA-TT) et la façon dont
l’exploitant ferroviaire y contribue ;
- les modalités de recueil des faits concernant toutes les composantes du système de sécurité
(humaines, technique, organisation, environnement, etc.) et notamment les informations
fugitives ;
- une consigne opérationnelle décrit les modalités pour extraire, conserver et lire les
enregistrements des événements de conduite et tout document permettant de connaitre l’état
des installations ou matériels ainsi que les communications échangées (périodiquement en
situation normale, et systématiquement en situation perturbée) ;
- les modalités de recueil des témoignages ;
- les modalités de contribution de l’exploitant ferroviaire à l’élaboration du RCI.
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
Introduction
La maintenance du matériel roulant est un élément indispensable en sécurité ferroviaire afin d’éviter
tout incidents/accidents.
DÉFINITION/FINALITÉ
Définition
Détenteur : Personne qui, propriétaire du véhicule ou ayant sur celui-ci un droit de disposition,
l’exploite à titre de moyen de transport. Il est responsable de l’état du véhicule. Il doit désigner une
ECM lors de la demande d’immatriculation d’un véhicule.
Wagon de fret : Véhicule ferroviaire non motorisé conçu pour transporter des marchandises
Finalité
Les exploitants ferroviaires et les détenteurs de wagons doivent avoir la garantie qu’ils utilisent ou font
utiliser des wagons en bon état de fonctionnement pour assurer la sécurité.
Pour cela, les wagons doivent être suivis par une ECM certifiée. L’ECM doit garantir le bon état des
wagons. L’ECM certifiée est enregistrée auprès de l’Agence ferroviaire européenne (ERA).
Personnel concerné
Chaque acteur doit être identifié, qu’il soit uniquement utilisateur, détenteur ou ECM. Chacun acteur a
des missions différentes.
Si l’exploitant ferroviaire est ECM certifiée, le personnel en charge de la maintenance doit être identifié
et formé.
Mise en œuvre
L’utilisateur doit fournir aux ECM via les détenteurs les données relatives à l’utilisation des wagons
(parcours réalisés, tonnages transportés, etc.) et remonter les anomalies constatées.
L’entreprise utilisatrice doit s’assurer que le détenteur a bien désigné une ECM. Lorsque l’entreprise
utilisatrice assure les missions d’ECM, alors elle se doit de décrire dans le manuel de son SGS les
éléments suivants :
RÉGLEMENTATION
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
DÉFINITION/FINALITÉ
Définition
Les matériel autres que les wagons fret : Véhicule à moteur avec ou sans passagers à bord tels
que locomotive, automoteur, automotrice et voiture voyageur.
Finalité
Les exploitants ferroviaires et les détenteurs de véhicules, autre que les wagons, doivent avoir la
garantie qu’ils utilisent, ou font utiliser, des véhicules dans un état permettant d’assurer la sécurité du
système ferroviaire.
Pour cela, les véhicules doivent être affiliés à une ECM pas obligatoirement certifiée et répondant aux
exigences de l’article 51 de l’arrêté du 19 mars 2012 (ou de la réglementation nationale en vigueur
dans l’État membre où le véhicule est immatriculé).
Personnel concerné
Il existe plusieurs scénarios avec des rôles différents pour l’exploitant ferroviaire, dans tous les cas,
les personnes en charge de piloter, diriger, effectuer et vérifier des tâches qui ont une incidence sur le
respect des exigences réglementaires relatives à la sécurité doivent être identifiées. À chaque niveau
hiérarchique, le personnel doit être identifié et formé.
Sous-traite des
L’exploitant
Est utilisateur Est détenteur Est ECM activités de
ferroviaire
l’ECM
Scénario1 X
Scénario 2 X X
Scénario 3 X X
Scénario 4 X X X X
Scénario 5 X X X
Scénario N°1 : L’exploitant ferroviaire est utilisateur, non détenteur et non ECM. Le matériel roulant
est loué ou mis à disposition par un autre exploitant ferroviaire (filiale, partenaire…).
L’exploitant ferroviaire formalise par contrat la mise à disposition du matériel avec le détenteur en
indiquant les éléments suivants :
Scénario N°2 : L’exploitant ferroviaire est détenteur et utilisateur mais non ECM. Il confie la totalité
des missions d’ECM à une autre entité.
Scénario N°3 : L’exploitant ferroviaire est utilisateur et ECM mais non détenteur. Le matériel roulant
est loué ou mis à disposition par un autre exploitant ferroviaire (filiale, partenaire, etc.).
L’exploitant ferroviaire en tant qu’ECM et le détenteur formalisent par contrat les éléments suivants :
Scénario N°4 : L’exploitant ferroviaire est détenteur, utilisateur et ECM. Il confie partiellement ces
misions d’ECM à d’autres prestataires.
L’exploitant ferroviaire formalise par contrat avec le ou les prestataires les éléments suivants :
Nota : Les contrats font l’objet de contrôle de la part de contractant, se référer au chapitre sur la
gestion des prestations.
RÉGLEMENTATION
EXEMPLES
Une entreprise à la fois utilisatrice et ECM a mis en place un outil informatique lui permettant de suivre
son parc de locomotive, de les géo localiser. L’outil donne l’ensemble des éléments suivants :
- km compteur ;
- heures moteur ;
- diamètre des roues restant ;
- le type de matériel ;
- etc.
L’ensemble des schémas de maintenance est enregistré dans le logiciel ce qui permet à l’aide
d’avertisseur d’indiquer aux opérateurs de maintenance les échéances et programmer les actions de
maintenance.
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
Guide SGS version 1 – Applicable au 12 janvier 2015 Page 100 sur 110
MAINTENANCE DE L’INFRASTRUCTURE
Introduction
Le niveau d’entretien des lignes tient compte du trafic supporté, des vitesses pratiquées, de
l’équipement armement de la voie, de la plate-forme et de ses abords, des installations de
signalisation électrique, mécanique, de télécommunication et d’énergie.
Ces dispositions d’entretien sont nécessaires afin de garantir le respect des niveaux de qualité et de
sécurité requis pour le maintien permanent des performances actuelles du RFN et des réseaux
comparables.
Guide SGS version 1 – Applicable au 12 janvier 2015 Page 101 sur 110
GI
FICHE 29 : Maintenance de l’infrastructure EF
RC
FINALITÉS/OBJECTIFS
La maintenance de l’infrastructure est une maintenance du type industrielle, dont la finalité repose sur
la réalisation de l’ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état
spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé en toute sécurité.
Plus précisément, la maintenance doit être mise en œuvre sur la base de l’analyse des risques afin de
garantir et maîtriser, à tout instant, la sécurité des circulations sur le réseau concerné.
Personnel concerné
Selon la complexité de l’organisation en place, tous les services ayant trait au processus de
maintenance (dont les études et la conception, l’ingénierie de maintenance, l’organisation de la
production, les structures en charge de la mise en œuvre etc.) avec leurs rôles et leurs responsabilités
afférentes.
Les dispositions de l’annexe II du règlement européen 1169/2010 doivent être strictement respectées.
Plus précisément :
Il existe des procédures pour garantir que la responsabilité de l'entretien est clairement définie, pour
déterminer les compétences requises par les postes d'entretien et pour attribuer les niveaux de
responsabilité appropriés :
Guide SGS version 1 – Applicable au 12 janvier 2015 Page 102 sur 110
décrire synthétiquement et schématiquement (logigrammes) l’organisation des principales
entités de direction composant le service en charge de la maintenance et du renouvellement :
Il s’agit en l’occurrence de connaître les différents services concernés par des missions de
sécurité liées à la maintenance, leurs missions, leurs prérogatives, leurs domaines de
compétence, leurs champs de responsabilité, leurs interfaces ainsi que leur dimensionnement ;
Cette description doit répondre à des questions opérationnelles :
- qui a la responsabilité de la rédaction / mise à jour des différents référentiels applicables ?
- quels sont les niveaux d’expertise et où se situent-ils dans l’organigramme ? Dans quelles
conditions interviennent-ils ?
- qui a la responsabilité de garantir en opérationnel la sécurité des circulations en fonction de l’état
réel des installations ?
- quels sont les principaux besoins de dérogations et qui les délivre dans l’organisation ?
- qui réalise les différentes activités de maintenance (dans quel service, quelle direction, quel type
d’acteurs) ?
- comment émergent les besoins en maintenance, les problématiques techniques qu’il faut traiter ?
par qui et par quel circuit ? Sur la base de quels éléments se font les arbitrages ?
- quels moyens existent-ils pour former, faire monter ou maintenir en compétences les acteurs ?
(voir éventuellement le chapitre gestion des compétences)
Il existe des procédures pour déduire des données en matière de sécurité les exigences, normes et
processus à appliquer en matière de maintenance :
- la liste des procédures de maintenance doit être communiquée, ainsi que leur version et leur
date d’application (s’appuyer sur le chapitre gestion documentaire).
Il existe des procédures pour adapter la fréquence de l'entretien au type et à l'ampleur du service
assuré :
- connaître le type et le niveau de trafic à assurer par ligne (voyageur, fret, tonnages, etc.) et les
performances à garantir (vitesse, débit, régularité, etc.) ;
- définir et mettre en place les plans de maintenance (préventive et conditionnelle) incluant les
programmes d’entretien annuel et pluriannuels, l’organisation des interventions, les cycles de
maintenance et les responsabilités ;
- définir les principales activités de renouvellement ;
- l’EPSF peut demander une description de tout processus dans le cadre de l’instruction, pour les
domaines suivants (non exhaustif) :
- Voie
- les rails ;
- les cœurs ;
- les revues de conformité ;
- les dispositifs de dilatation ;
- la géométrie de la voie et des appareils de voie (nivellement et dressage) ;
Guide SGS version 1 – Applicable au 12 janvier 2015 Page 103 sur 110
- les appareils de voie ;
- les LRS : création, modification et maintenance.
- Ouvrages
- les ouvrages d’art ;
- les ouvrages en terre ;
- les ouvrages hydrauliques.
- Signalisation
- les installations de signalisation électrique ;
- les installations de signalisation mécanique ;
- les visites de sécurité SES.
- Caténaire
- les installations de traction électrique ;
- les installations EALE.
- Domaines transverses
- les gabarits ;
- les visites de PN.
Il existe des procédures pour vérifier et contrôler les performances et les résultats de l'entretien afin
qu'ils soient conformes au trafic à assurer et aux exigences de performance à respecter.
- la liste des procédures de surveillance doit être communiquée, ainsi que leur version et leur
date d’application (définir les référentiels utiles pour réaliser la surveillance, notamment ceux
décrivant les valeurs seuils et les mesures à prendre).
Il existe des procédures pour détecter et notifier aux parties intéressées les risques résultant
d'anomalies, d'une construction non conforme ou de dysfonctionnements, tout au long du cycle de vie.
Il existe des procédures pour recueillir des informations sur les dysfonctionnements et anomalies
résultant de l'exploitation quotidienne et pour les notifier aux responsables de l'entretien :
- ce sujet est traité dans la fiche relative à la gestion des événements – Fiche 13.
Guide SGS version 1 – Applicable au 12 janvier 2015 Page 104 sur 110
LES PREUVES MINIMALES ATTENDUES POUR l’OBTENTION D’UNE
AUTORISATION*
RÉGLEMENTATION
Guide SGS version 1 – Applicable au 12 janvier 2015 Page 105 sur 110
GESTION DES CIRCULATIONS
Introduction
La gestion des circulations est au cœur du système ferroviaire. C’est un ensemble de processus dont
les implications dans le domaine de la sécurité sont élevées. La gestion des circulations est composée
de deux processus principaux : l’allocation des capacités d’infrastructure et la gestion opérationnelle
des circulations.
La maitrise de la gestion des circulations incombe au GI mais tous les exploitants ferroviaires sont
concernés notamment par l’utilisation sécuritaire des sillons.
Chaque GI doit décrire dans un document les modalités d’allocation des capacités d’infrastructure et
les principes de gestion opérationnelle des circulations.
Guide SGS version 1 – Applicable au 12 janvier 2015 Page 106 sur 110
GI
FICHE 30 : Gestion des circulations EF
RC
DÉFINITIONS/FINALITÉS
Définitions
Allocation des capacités d’infrastructure : processus de répartition des capacités entre les
différents demandeurs permettant d’établir un programme de circulation déterminante à l'avance
l'identification par un numéro des trains amenés à circuler, les horaires qu'ils doivent respecter et les
lignes ou sections de lignes à emprunter.
Gestion opérationnelle des circulations : mise en œuvre, en situation nominale comme en situation
dégradée, de la circulation des trains et autres circulations ainsi que l’accord des plages travaux. La
gestion opérationnelle des circulations comprend la commande des itinéraires et l’échange des
informations opérationnelles.
Situation nominale : correspond à la situation dans laquelle les trains respectent leurs sillons ou avec
un léger écart sans conséquences sur les autres sillons et où aucun incident ou besoin urgent de
plage travaux ne s’oppose à la circulation et au bon fonctionnement des installations.
Situation dégradée : correspond à la situation dans laquelle les conditions de la situation nominale
ne sont plus assurées.
Finalités
La gestion des circulations doit permettre de faire circuler les trains et d’assurer la maintenance de
l’infrastructure en respectant les règles de sécurité et notamment en assurant la protection contre les
risques de déraillement et de collision avec toute autre circulation de même sens ou de sens contraire
sur la même voie, toute circulation convergente en provenance d'une autre voie, ou avec tout obstacle
repéré.
Guide SGS version 1 – Applicable au 12 janvier 2015 Page 107 sur 110
LES ÉLÉMENTS DE GESTION DE LA SÉCURITÉ
Personnel concerné
Les demandeurs de capacité d’infrastructure sont, pour l’essentiel, les EF pour les trains et le GI pour
les travaux de maintenance. Ces demandeurs doivent être identifiés.
Les horairistes sont chargés d’accorder les capacités d’infrastructure. Ils sont identifiés, formés et
autorisés.
Les agents circulation organisent la circulation et assurent la commande des signaux et autres
installations de gestion des circulations. Ils ont autorité sur l'ensemble des circulations ferroviaires
réalisées dans les secteurs géographiques qui leur sont confiés. Ils sont identifiés, formés et habilités.
Mise en œuvre
Guide SGS version 1 – Applicable au 12 janvier 2015 Page 108 sur 110
LES PREUVES MINIMALES ATTENDUES POUR l’OBTENTION D’UNE
AUTORISATION
RÉGLEMENTATION
Certificat de sécurité, agrément de sécurité
Guide SGS version 1 – Applicable au 12 janvier 2015 Page 109 sur 110
EPSF
60 rue de la Vallée
CS 11758
80017 Amiens Cedex 1
Tél. 33 (0)3 22 33 95 95
epsf@securite-ferroviaire.fr
www.securite-ferroviaire.fr
Guide SGS version 1 – Applicable au 12 janvier 2015 Page 110 sur 110