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Lors d’une nouvelle construction, il arrive que l’emplacement de la fondation ait une incidence sur d’autres
fondations déjà existantes. L’une des étapes importantes lors de l’exécution du chantier consiste alors à
réaliser une reprise en sous-oeuvre pour stabiliser la nouvelle et l’ancienne fondation. Plusieurs techniques
sont utilisées actuellement pour la reprise en sous-oeuvre.
Le sol : Si possible il faut commencer par voir les cartes géologiques pour déterminer la nature du sol. Il
est aussi recommandé de procéder à l’étude des échantillons du sol au laboratoire ou par des essais sur
place. Il est par ailleurs nécessaire de déterminer le positionnement de la nappe phréatique par rapport
aux fondations. L’étude du sol est un paramètre qui influe grandement sur le choix de la méthode de
reprise en sous-œuvre à appliquer. Il va aussi permettre d’évaluer la profondeur de l’intervention.
Les structures : Il faut aussi étudier la structure du bâtiment qui aura besoin des travaux de reprise en
sous-œuvre. Cela est nécessaire pour éviter les erreurs de répartition des charges pendant l’exécution du
chantier et une fois qu’il est terminé. L’étude des structures consiste à déterminer les éléments porteurs
ainsi que les descentes de charges. C’est aussi une étude requise pour situer les probables zones de
désordre.
Les fondations : Etant donné que la reprise en sous-œuvre se fait au niveau des fondations, il est logique
d’étudier aussi le type de fondations, sa profondeur, son état, la nature du sol d’assise et son état ainsi
que l’état du ferraillage. Cette étude pourra être effectuée par fouilles manuelles.
Les paramètres environnementaux : L’étude va se pencher sur les types d’ouvrage en sous-sol se
trouvant près des futures fondations, sur les cavités artificielles (carrière, puits), l’accès au chantier (plus
difficile en milieu urbain).
DEFINITION
Par micropieux de foundation
Les micropieux sont des colonnes de béton avec armatures souvent tubulaires créées par
forage dans les sols. La tenue d’un micropieux se fait par frottement dans les sols, ce qui impose
d’atteindre des sols capables de reprendre des efforts. L’effet de pointe est négligé. Attention,
un micropieux transfère les charges qu’il supporte par frottement : il existe l’effet inverse,
notamment dans des sols argileux susceptibles de gonflements, entrainant un arrachement du
micropieux (dans ce cas, il faut tuber le micropieux dans la hauteur des terrains non désirables).
Un micropieu peut atteindre 12 à 15 m de profondeur, voire plus. Classiquement, ils peuvent
supporter 35 à 40 tonnes. Cela étant, en général, compte tenu de la configuration des bâtiments
à reprendre, les micropieux sont nettement moins chargés. Certains micropieux peuvent être
foncés, c’est-à-dire que l’on exerce un effort pour les enfoncer. Attention alors aux faux refus.
Enfin, il existe des pieux vissés dans les sols.
Cette technique est utilisée dans le cas de sol fragile. Elle consiste à implanter des micro-pieux
qui descendent profondément vers le bon sol au-dessous des semelles existantes. Cette
solution nécessite des sondages préalables afin de reconnaître le sous-sol et le niveau du bon
sol. Ainsi, elle nécessite la technicité et la main d’œuvre spécialisée dans ce type de travaux
pour éviter les problèmes imprévus. Les micro-pieux sont des pieux de petit diamètre (15 à 20
cm), forés par rotation pour éviter toute vibration ou choc audessous des semelles existantes.
Ces pieux sont armés d’un ferraillage tendu formant du béton compact précontraint, afin de
supporter des charges élevées malgré leur petit diamètre. Ils seront intégrés à l’intérieur de la
maçonnerie de la fondation afin d’assurer une parfaite liaison.
Exemple d’un cas.
1. ETAGES SUPPLEMENTAIRES
2. FISSURES A 45º
3. SOL ARGILEUX
1. FONDATION EXISTANTE
3. ACIER EN ATTENTE
4. BON SOL