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Projet de Structuration
LES PORTS
Mars 2008
SOMMAIRE
INTRODUCTION ..................................................................................................................................... 2
I PRESENTATION GENERALE DES PORTS ....................................................................................... 3
I.1. ASPECTS HISTORIQUES .................................................................................................................... 3
I.2. ASPECTS ECONOMIQUES .................................................................................................................. 4
I.3. ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX ........................................................................................................ 4
II STRUCTURATION DES PORTS......................................................................................................... 5
II.1. NAVIRES ET MARCHANDISES ............................................................................................................ 6
II.1.1. Navires de commerce........................................................................................................... 6
II.1.2. Navires de pêche ................................................................................................................ 39
II.1.3. Navires de plaisance .......................................................................................................... 41
II.2. INFRASTRUCTURES ....................................................................................................................... 44
II.2.1. Infrastructures marines ....................................................................................................... 45
II.2.2. Infrastructures terrestres..................................................................................................... 53
II.3. MATERIELS................................................................................................................................... 58
II.4. ÉQUIPEMENTS .............................................................................................................................. 65
II.4.1. Équipements de quai .......................................................................................................... 66
II.4.2. Équipements de balisage ................................................................................................... 69
II.4.3. Équipements d’aide à la navigation .................................................................................... 71
II.4.4. Équipements de prévision météorologique ........................................................................ 74
II.5. BATIMENTS................................................................................................................................... 75
II.6. LIEUX DE STOCKAGE ..................................................................................................................... 78
II.6.1. Parcs de stockage solide.................................................................................................... 78
II.6.2. Réservoirs de liquide .......................................................................................................... 80
II.6.3. Surfaces couvertes ............................................................................................................. 81
II.7. ACTEURS HUMAINS ....................................................................................................................... 82
II.6. RESEAUX ..................................................................................................................................... 83
II.6.1. Réseaux de bâtiments ........................................................................................................ 83
II.6.2. Réseaux de confort............................................................................................................. 83
II.6.3. Réseaux de manutention.................................................................................................... 83
II.6.4. Réseaux de transport ......................................................................................................... 84
II.6.5. Autres réseaux.................................................................................................................... 85
CONCLUSION....................................................................................................................................... 86
ANNEXE................................................................................................................................................ 88
1
Introduction
La structuration d’un port particulier comme celui du Havre (plus grand port de France
avec celui de Marseille) aurait pu être choisie comme sujet. Cependant, il paraît très
intéressant et formateur de s’appliquer à structurer les ports dans leur ensemble. Ce rapport
de projet Brainware s’attarde donc sur tous les types de ports et les caractéristiques de
chacun. La structure associée à celui-ci est, de la même manière, orientée pour
correspondre aux ports en général, même si, pour des raisons de simplification, celle-ci
détaille plus particulièrement le cas d’un port autonome.
2
I Présentation générale des ports
Un port est une plate-forme intermodale d’échanges entre l’eau et la terre (Conseil
Economique et Social, 1993).
Historiquement les ports maritimes étaient choisis dans des sites naturellement
abrités, et servaient au commerce et à la pêche.
Du fait de leurs caractéristiques propres (lieu d’accès et d’échanges), leurs positions
devenaient évidemment stratégiques. Les ports étaient donc marqués par le souci militaire,
que ce soit à leur construction ou à leur aménagement : fortifications, munitions, et soldats
leur donnaient des airs de châteaux forts.
Puis après les grandes découvertes, le commerce maritime prit une extension
considérable, ainsi que les guerres navales qui sévirent pendant plusieurs siècles. Cela
généra un extraordinaire développement des ports, se renforçant encore par les progrès
techniques :
- l’arrivée au XIXème siècle de la machine à vapeur : 1ère traversée transatlantique
par un navire à vapeur, le Great Western, en 1838 ;
- ouvertures du canal de Suez (1869) et du Panama (1914).
Les traversées s’accélérant, le trafic maritime se densifia, reserrant les liens
intercontinentaux. Le rôle et la spécificité des ports de commerce se confirmant achevèrent
de les séparer des ports militaires.
La vie d’un port et son administration en faisaient un lieu très particulier, un monde à
part. Petit à petit il n’est devenu qu’un lieu de passage, modernisé physiquement. La
technologie permit la construction d’abris artificiels sur des littoraux sableux et linéaires très
exposés aux éléments, de navires aux tonnages toujours plus grands, d’infrastructures
adaptées à leur démesure.
Par ailleurs, les ports fluviaux étaient subordonnés aux voies d’eau existantes
(fleuves, rivières), des canaux ne furent creusés que plus tard. Le transport de passagers
était fréquent, aujourd’hui il ne l’est que pour le tourisme.
3
I.2. Aspects économiques
Les activités portuaires génèrent de la valeur ajoutée dans trois secteurs : pêche,
commerce (passagers et marchandises), et plus récemment (depuis une trentaine d’années)
la plaisance.
De cette façon de nombreux emplois sont créés localement sur la zone portuaire
mais sont aussi induits indirectement sur toute la chaîne de transport et dans l’industrie. Les
acteurs de la vie portuaire se divisent en deux groupes :
- les intervenants portuaires liés au fonctionnement du port : services, administration ;
- les clients du port liés à son utilisation : les armateurs des navires, les chargeurs
des marchandises, les plaisanciers.
D’autre part, la zone d’influence d’un port s’étend aujourd’hui très loin dans les
terres : c’est la notion économique d’hinterland. En effet de nombreuses dessertes doivent
être mises en place en amont et aval du port : elles sont portées d’un côté par les réseaux
terrestres, de l’autre par les voies fluviales ou maritimes. Elles permettent le pré- et le post-
acheminement des hommes et leurs marchandises.
4
II Structuration des ports
La structuration est une discipline d’analyse utilisant la théorie des ensembles. Tout
peut être structuré suivant ce modèle :
Ensemble Élément Propriété Relation
devenant
Classe Objet Attribut Lien
Nom_classe classe
Nom_objet objet
Nom_attribut attribut
Nom_lien lien
Tous les composants d’un port doivent alors être listés puis étudiés pour être
identifiés au sein de la structure. C’est l’objet de cette seconde partie.
L’exemple de structure retenu est celui d’un port autonome, qui présente le degré de
complexité le plus important. Il est la réunion de trois ports aux fonctions différentes :
commerce - pêche - plaisance. Cependant la représentation graphique présentée en
annexes n’est pas exhaustive.
Ce lieu complexe qu’est le port a besoin de nombreux équipements :
- infrastructure lourde de base permettant l’accès des navires à un poste abrité
- quais et postes d’accostage pour le stationnement des navires pendant la durée de
leurs opérations au port
- équipements à terre, dits de « superstructure » ou d’ « outillage » permettant la
manutention et le stockage des marchandises
5
II.1. Navires et marchandises
Plusieurs types de navires sont différenciés, sur la base de leur usage : commerce,
pêche, plaisance. Le cas des navires de commerce impose d’étudier les marchandises
associées.
Tous ces navires partagent des caractéristiques communes : dimensions (longueur,
largeur, tirant d’eau), tonnage (volume en jauge brute ou nette), masse (port-en-lourd),
déplacement (poids du volume d’eau déplacé - Archimède).
Un navire de commerce est un navire conçu pour être utilisé à des fins commerciales
(Paulet, Presles, 1999). Trois grandes catégories parmi ces navires sont distinguées :
1- les navires à passagers destinés au transport de personnes, sur divers trajets et
avec différents niveaux de confort ;
2- les navires cargo (ou « navires de charge ») destinés au transport de
marchandises, sèches (vracs solides) ou liquides (vracs liquides) ;
3- les navires de services ;
4- les navires spécialisés.
Les navires à passagers sont des navires ou bateaux dont le rôle principal est de
transporter des passagers, que ce soit pour traverser une rivière ou une mer, ou bien pour
du tourisme.
Les navires servant à transporter des personnes d'un endroit à un autre sont répartis
dans différentes catégories, suivant la distance à parcourir.
Les bacs
Il s'agit de bateaux à fond plat, souvent symétriques, utilisés pour traverser les
rivières aux endroits où il n'y a pas de pont. Leur architecture ne permet qu’une navigation
en eaux très calmes (lacs ou certains fleuves).
6
Ils tendent à disparaître car les techniques modernes permettent de construire de
grands ponts suspendus ou à haubans, allégeant ainsi le trafic fluvio-maritime.
Certains bacs transportent uniquement des piétons, d'autres prennent aussi des
voitures. Des navires sans fond plat mais offrant le même service de traversée ont été
appelés bacs par abus de langage : il s’agit en fait de transbordeurs ou ferry-boats.
Les bacs à traille ont la particularité de se déplacer grâce à une poulie le long d’un
câble tendu entre deux rives.
7
voitures et camions (véhicules), et proposent de nombreux services pour les passagers
(cabines, restaurants, cinéma…)
1
Un nœud = 1 mille marin par heure, soit 1852 m par heure. Par exemple 35 nœuds ~ 65 km/h
8
Aéroglisseur sur la liaison Calais-Douvres (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:SRN4_Hovercraft_Mountbatten_Class.jpg)
9
Majoritairement supplantés par l'avion, peu subsistent, dont les deux transatlantiques, le
Queen Mary 2 et le Queen Elizabeth 2.
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Bateau de tourisme parisien sur la Seine (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Paris-bateau-parisien.jpg)
Les paquebots
Ces grands navires embarquent entre 500 et 2000 passagers pour une croisière de 1
à 3 semaines, vers des destinations variées comme les Caraïbes, les fjords norvégiens ou la
Méditerranée. Véritables hôtels flottants, ils offrent de nombreux services luxueux aux
passagers.
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II.1.1.2- Navires cargo
Un navire cargo est un navire de commerce dont le rôle consiste à transporter des
marchandises sous diverses formes en utilisant la voie nautique.
Le mot « cargo » désigne à la fois le navire et sa cargaison.
L'immense majorité de ces navires possède une coque en acier soudé, souvent
assez pleine afin de maximiser la quantité de marchandises transportées (à l'opposé des
navires de guerre ayant une coque plus effilée pour une plus grande vitesse).
La coque comprend une ou plusieurs cales contenant la cargaison, divisées entre
elles verticalement par des cloisons et parfois horizontalement par des ponts intermédiaires
(encore appelés « faux-ponts »). Les navires-citernes n'ont pas de cales mais transportent
des citernes ou cuves.
Les cales ou cuves sont surmontées du pont principal (sauf sur les navires non
pontés comme certains porte-conteneurs), sur lequel se trouvent les grues et autres
apparaux. Sauf exception, c'est à l'arrière du navire que se trouve la salle des machines
renfermant les moteurs, surmontée par la superstructure dans laquelle loge et vit l'équipage
(construction permanente située sur le pont principal mais ne s'étendant pas sur toute la
longueur : dans ce cas, c'est un pont supplémentaire (Paulet, Presles, 1999)). En haut de la
superstructure se trouve la passerelle, avec le poste de commande du navire.
1- proue ou étrave
2- bulbe d'étrave
3- ancre
4- bordé de la coque
5- hélice devant le safran
6- poupe
7- cheminée
8- superstructure
9- pont
12
2
Les grands navires (plus de 10 000 tpl ) n'ont généralement qu'un seul moteur
entraînant une hélice unique ; la production d'électricité est assurée par plusieurs
générateurs indépendants. Sur les plus petites unités, il y a plutôt un ensemble de moteurs
entraînant une ou deux hélices via un réducteur. Les hélices sont alors parfois à pas variable
(pales orientables) pour améliorer la manœuvrabilité. Seuls quelques méthaniers utilisent
encore une machine à vapeur, car ils peuvent brûler une partie de leur cargaison.
De plus, un ou deux propulseurs transversaux facilitent les manœuvres portuaires.
2
tpl = tonnes port en lourd, masse tenant compte de : passagers + équipage + cargaison + combustible
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Le cargo Beluga Endurance à Cherbourg – vue de son mât de charge (Source :
http://www.meretmarine.com/objets/400/2036.jpg)
Les porte-conteneurs
Ces navires sont spécialisés dans le transport de conteneurs qui s’est développé
suite au commerce international croissant des produits manufacturés (notamment avec
l’Asie).
Le conteneur, inventé en 1956 est en fait une remorque de camion sans châssis
réunissant tous les colis autrefois manutentionnés un par un. Système simple, multimodal, il
réduit les risques de vol et accélère la manutention, notamment avec l'automatisation des
moyens de levage dans les ports. Il est donc très répandu aujourd’hui, ses dimensions ayant
d’ailleurs été standardisées dès 1961 : 8 pieds de largeur, 8 pieds 6 pouces de hauteur, 20
ou 40 pieds de longueur (EVP : Equivalent Vingt Pieds).
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Conteneur acier Conteneur gros volumes / matériels
Le porte-conteneur P&O Nedlloyd Barentsz – 278m long - 40m Large – 5 248 EVP (Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Nedlloyd.Barentsz.jpg)
15
Un des plus grands porte-conteneurs, l’Emma Maersk : 397m long - 56m Large – 14 000 EVP
(Source : http://www.marine-marchande.net/Jourlejour/7001-7100/09-Lac_Amer_Suez_Emma_Maersk.jpg)
Les vraquiers
Ils transportent dans d'immenses cales des marchandises solides en vrac, c’est-à-
dire non emballées. Bien qu'étant moins sophistiqués que les méthaniers ou les paquebots,
ils sont soumis à des contraintes plus grandes à cause de la nature des cargaisons
(corrosives, abrasives, etc.), des méthodes de chargement malmenant la structure et de
nombreux risques guettant les plus grands d'entre eux, comme le glissement de leur
cargaison (ripage) entraînant un chavirement rapide, ou une entrée d'eau à l'avant suite à
une grande vague pouvant conduire au naufrage en quelques minutes.
Depuis les années 1960, leur allure générale n'a pas changé : simple coque à double
fond, citernes en trémies, château et machines à l'arrière. La taille maximale semble s'être
stabilisée autour de 250 000 tonnes, malgré quelques extrêmes à 330 000 tonnes. Le plus
grand vraquier jamais construit, et navigant toujours, est le Berge Stahl de 364 000 tonnes.
Les vraquiers sont couramment répartis en quatre grandes tailles : les Handysize de
10 000 à 35 000 tonnes, les Handymax de 35 000 à 50 000 tonnes, les Panamax de 50 000
à 80 000 tonnes, et enfin les Capesize au-delà.
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- les Setouchmax de 205 000 tpl ayant un tirant d'eau maximum de 16,1 m leur
permettant de desservir les ports de l'île de Seto au Japon,
- les Dunkirkmax ou Newcastlemax.
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Un vraquier équipé de grues arrivant au port (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Bulk_carrier_arriving_in_port.jpg)
Les BIBOs (Bulk In - Bags Out) disposent de matériel pour emballer la marchandise à
bord. Les sacs sont moins facilement endommagés que s'ils étaient transportés dans un
cargo polyvalent. Par rapport à un vraquier normal, un BIBO se distingue par :
- le revêtement des cales, transformées en cellules
- l'aménagement du pont principal avec des convoyeurs, salles de contrôle, locaux
d'ensachage...
- la présence d'endroits de stockage pour les produits emballés et pour les matériaux
d'emballage
Dans les cellules, la cargaison doit être remuée en permanence pour assurer le
pompage, à l’aide d’un agitateur mécanique et de racleurs mobiles. L'accumulation de
poussières en suspension constitue un danger potentiel, pouvant entraîner une explosion si
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la température augmente. Les cales sont donc ventilées en permanence et le niveau de
poussière surveillé ; un gaz inhibiteur peut être injecté si le mélange air - poussières atteint
une certaine limite.
Le vraquier (sucrier) CHL Innovator de type BIBO quittant le port de Gdansk (Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Brosen_chl_innovator.jpg)
En domaine fluvial, les quantités transportées sont moindres : de 500 à 2 500 tonnes.
Ces navires sont donc dénommés « mini-vraquiers ». Ils disposent d'une cale unique,
souvent d'une superstructure abaissée pour passer sous les ponts (ils sont alors dits « à
faible tirant d'air ») et d'un équipage réduit, de trois à huit personnes. Les passages et
manœuvres d’écluses sont facilités par leurs étraves verticales et renforcées, et leur grand
allongement. La moyenne d'âge de ces navires est élevée puisqu'ils souffrent moins de la
corrosion.
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Chaland
Un chaland est un grand bateau à fond plat, souvent non ponté, employé sur les
rivières, les canaux et les rades, servant au transport de matériel.
Péniche fluviale
Ces bateaux sont caractérisés par leur faible tirant d’air et grande longueur. Leur type
de coque est variable (acier, alu, etc.).
Barge fluviale
Une barge est un bateau à fond plat, dépourvu de moteur, généralement utilisé en
convois poussés sur les rivières et canaux à grand gabarit. Une barge peut être constituée
d'un ancien bateau automoteur démotorisé.
Les barges sont utilisées pour l'approvisionnement des navires à l'ancre, en
marchandises, en vivres, en eau douce, en combustible, mais aussi pour le déchargement
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de la cargaison. La barge est mise à poste par un pousseur ou remorqueur, puis laissée le
long du bord jusqu'à finition du ravitaillement.
Les rouliers
Aussi appelés « Ro-Ro » pour leur méthode de chargement « Roll-On, Roll-Off »
(rouler dedans, rouler dehors), en opposition au chargement vertical effectué par des grues
« Lift-On, Lift-Off », les rouliers transportent des véhicules. Ils peuvent aussi faire du
transport combiné : avec des conteneurs (« ConRo ») ou des passagers (« RoPax »).
Comme tous les navires modernes, le château est rejeté à l'arrière. Ils peuvent être
ou non pourvus de moyens propres de manutention (grues, mâts de charge). Leur tirant
d'eau est relativement faible, ce qui ne leur confère pas une grande stabilité. De plus ils ont
un fardage important (prise au vent), limitant les possibilités d'utilisation inter-océanique. En
revanche ils sont particulièrement adaptés au trafic de cabotage sur de courtes distances.
Les rouliers transportent des véhicules sur plusieurs ponts, chargés grâce à une ou
plusieurs rampes d'accès. Le garage est équipé de dispositifs permettant le saisissage et la
fixation des camions et autres engins roulants.
Les transporteurs de véhicules les plus massifs possèdent jusqu'à 12 ponts
entièrement dédiés aux voitures (avec souvent quelques camions et remorques sur le pont
principal) : ils peuvent en embarquer plusieurs milliers. Leur capacité s'exprime en mètres
linéaires (sur lesquels se garent les voitures) ou de « trailers », équivalent-remorque.
Les cadences de chargement et déchargement sont remarquables, limitées à
quelques heures. Le Ro-Ro est également un vecteur essentiel de l'intermodalité dans le
transport puisqu'il permet d'embarquer des contenants (conteneurs, caisses mobiles,
camions) sans toucher à la marchandise contenue. Il n'y a ainsi pas de rupture de charge.
21
Accostage difficile d’un roulier par vent fort (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Roro6.jpg)
22
Cependant, depuis que les porte-conteneurs disposent de prises pour brancher les
conteneurs réfrigérés, la flotte des navires frigorifiques (« reefers », pour refrigerated ships)
tend à diminuer.
Les navires polythermes peuvent transporter des produits à différentes températures.
Les pétroliers
Ils transportent du pétrole ou ses dérivés. Ils sont souvent de grande taille, certains
ont même été les plus gros navires au monde.
Diverses améliorations de conception ont conduit à une architecture à double coque,
répandue aujourd’hui puisque obligatoire dans les législations des différents continents (plan
Marpol). Les cales sont séparées de la coque extérieure par un espace d’environ 2 mètres
(Lamb, 2004), qui peut recueillir l’huile en cas d’avarie. Cela ne réduit pas vraiment les
risques d’avaries conduisant aux marées noires, principalement dus au mauvais entretien
des navires.
Les types de navires peuvent se différencier par la nature du produit transporté et leur
taille :
- les super-tankers transportent du pétrole brut, ils dépassent 100 000 tonnes
- les tankers transportent des produits raffinés (essences dites « propres » avec
pompes séparées) ou résidus de raffinage (produits « sales »)
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- les ravitailleurs et navires d’allègement ont des équipements spéciaux pour
s’amarrer à couple et transférer la cargaison
- les pétroliers côtiers de taille moindre et une meilleure manoeuvrabilité
- les barges fluviales à pétrole
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Pétrolier côtier (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Ship_at_harbour_of_Goteborg.jpg)
25
Méthanier Provalys de GDF (Source : http://www.lngworldshipping.com/content/assets/newsitem200b.jpg)
Les chimiquiers
Ces navires transportent des produits chimiques, dans des cuves spécialement
renforcées, en matériaux particuliers (acier inoxydable par exemple).
Ils constituent, avec les gaziers, les navires les plus avancés techniquement en
raison de leur système de gestion de la cargaison. Celle-ci est petite en comparaison aux
pétroliers et méthaniers : de 4 000 tpl pour les barges et péniches fluviales à 50 000 tpl pour
les chimiquiers hauturiers, en passant par les caboteurs (10 000 tpl).
Leur cargaison est très variée :
- produits pétro-chimiques, dérivés du raffinage du pétrole, dont les essences, les
huiles de lubrification, le bitume, l'éthylène et les dérivés (polyéthylène, solvants, benzène),
le PVC...
- goudrons, dérivés de la houille, et certains engrais, désinfectants, conservateurs,
parfums, explosifs, etc.
- dérivés du glucide, dont la mélasse et les alcools
- huiles végétales et animales, incluant les huiles de poisson et huiles marines, de
colza, de palme, de tournesol, le suif, mais aussi les acides gras et les esters d'alcool
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- produits chimiques lourds, c'est-à-dire ceux ayant une masse volumique élevée,
comme par exemple l'acide sulfurique, la soude caustique, le soufre...
Les cuves peuvent être : indépendantes (sur le pont), intégrales (dans la coque), à
gravité ou à pression (Lamb, 2004). Elles ont leur système de pompage et de tuyauteries
propre (moins de risque de mélange, plus de flexibilité). Un système de ventilation
performant est indispensable.
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II.1.1.3- Navires de services portuaires
Drague
Une drague est un navire de services utilisé pour maintenir la profondeur d’eau
disponible en extrayant les matériaux du fond (appelés alors boues de dragage ou de
curage).
Il y a plusieurs types de dragues :
- la drague à disque désagrégateur, dite aussi drague à cutter, désagrège les
matériaux à l’aide d’une énorme fraise puis les pompe et les refoule. L’évacuation des
matériaux se fait au travers d’une conduite flottante ou dans des barges amarrées le long de
la drague. Celle-ci papillonne autour de son pieu de travail à l’aide de deux treuils latéraux.
- la drague à godets, dite diper, qui se présente sous forme d’un ponton gréé d’une
pelleteuse et qui peut travailler avec des chalands ou des remorqueurs-pousseurs)
- la drague à élinde traînante, appelée aussi drague porteuse ou drague aspiratrice
en marche, qui dispose d’un espace de stockage pour les matériaux dragués (le puits) et
d’une installation de pompage qui aspire les matériaux au travers d’une ou deux élindes
C’est ce dernier type qui est le plus souvent utilisé pour l’entretien des ports.
Une drague à élinde traînante opérant dans le port de Port-la-Nouvelle (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Dredge.JPG)
Marie-salope
Une marie-salope est un chaland destiné à recevoir les vases et sables extraits par
dragage. En général le chargement s'effectue depuis une drague à disque désagrégateur ou
depuis une drague à godets, le long de laquelle la marie-salope vient s'amarrer. Lorsque la
marie-salope est pleine, elle est ensuite emmenée pour être déchargée, soit à quai par le
dessus (benne preneuse ou roue à rochets) soit par ouverture du fond par le bas dans une
zone de dépotage.
28
Drague à godets et marie-salope (Source : http://www.ifremer.fr/envlit/photos/Archive/200008/img/photo1_2.jpg)
Bateau pilote
Un bateau pilote (appelé aussi pilotine) est un bateau rapide utilisé pour transporter le
pilote à bord des navires arrivant ou quittant le port. Ce navire appartient à la station de
pilotage du port. Ces bateaux peuvent également servir de bateau de lamanage dans les
petits ports.
On appelle bateau pilote stationnaire, un bateau pilote qui en raison du trafic intense,
reste en position en mer. Il possède des embarcations de service sous bossoir lui permettant
de délivrer et de récupérer les pilotes.
Un bateau pilote stationnaire peut être de type SWATH (ou catamaran) par opposition
à un monocoque, ce qui permet de limiter au maximum les mouvements en cas de mauvais
temps.
Le bateau pilote en service de pilotage doit montrer en supplément des autres feux
prescrits pour un navire de sa longueur, deux feux superposés visibles sur tout l'horizon, le
feu supérieur étant blanc et le feu inférieur rouge.
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Bateau pilote de type SWATH du port de Rotterdam (Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:SWATH_pilot_boat_and_bulk_carrier.jpg)
Remorqueur
Les remorqueurs sont des bateaux petits, très puissants et très manœuvrants qui
servent à guider, tirer, pousser les bateaux plus gros qui entrent et sortent des ports et à les
amarrer à quai.
Le rôle des remorqueurs portuaires consiste à assister les grands navires lors de leur
entrée et sortie de port, ainsi que pour leur accostage. Les remorqueurs portuaires sont
souvent petits mais puissants (25 à 35m de long, 1,5 à 4MW), dotés de propulseurs
orientables.
Les américains utilisent aussi des remorqueurs spécialisés très maniables équipés de
propulseurs orientables à l'avant et à l'arrière: les SDM, Ship Docking Module.
Les remorqueurs se distinguent des autres navires par certaines caractéristiques :
- Une grande puissance par rapport à leur déplacement
- Une stabilité accrue afin de ne pas chavirer si la remorque passe sur le travers
- Une excellente manœuvrabilité, souvent obtenue par des propulseurs orientables
(Z-drive, Voith-Schneider), un grand rapport largeur/longueur et plusieurs propulseurs
d'étrave
- Une grande traction au point fixe (puissance développée à vitesse nulle, en tirant
un navire), obtenue en améliorant le flux d'eau dans la partie arrière (forme évasée, tuyères
autour des hélices)
- Un plan de pont très dégagé, pour laisser libre le parcours de la remorque, et
permettre de placer les treuils suffisamment bas (pour une meilleure stabilité)
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- Des protections fixées sur le pourtour du liston, pour éviter les dégâts lorsque le
remorqueur pousse
- Une superstructure centrée et en retrait des flancs, pour éviter de heurter le flanc
des navires à forme évasée
Quand il faut prendre en remorque un navire par gros temps, le commandant et le
chef mécanicien se tiennent à la passerelle, le second et le maître mécanicien sont au PC
machine, le maître électricien surveille le local des treuils. Chargé de la sécurité, le second
capitaine a la responsabilité de toutes les opérations sur le pont arrière, là où les câbles
balayent l'espace, créant une zone particulièrement dangereuse.
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Remorqueur muni d’un Ship Docking Module (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:SDM.jpg)
Bateau de lamanage
Un bateau de lamanage est une embarcation utilisée par les lamaneurs afin de
s'approcher du navire pour porter ses amarres à terre. Très petit et très manœuvrant, un tel
bateau dispose parfois d'une cabine rudimentaire. Il est conduit par deux lamaneurs.
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Bateau-baliseur
Il est chargé de la mise en place et entretien du balisage (bouées…).
Les baliseurs océaniques sont chargés de la mise en place et de la maintenance des
bouées de fort tonnage. Ils peuvent éventuellement participer au plan Polmar anti-pollution.
Ces navires font environ 50 m de long pour 10 m, disposent d'un système de propulsion
avancé et peuvent lever des charges importantes (1 grue hydraulique et 1 treuil hydraulique).
Les baliseurs côtiers sont principalement chargés de la mise en place et de la
maintenance des bouées jusqu’à 4 tonnes ainsi que de l'entretien des établissements de
signalisation maritime sur support fixe (tourelles, perches). D'une longueur de 30 m pour une
largeur de 8 m, ils sont motorisés comme les baliseurs océaniques et lèvent les charges
avec 1 grue hydraulique et 1 treuil hydraulique.
Les bateaux de travaux sont principalement chargés de la mise en place et
maintenance des bouées jusqu’à 1,3 tonne. D'une longueur de 17 mètres pour une largeur
de 6,5 m, ils reçoivent une propulsion conventionnelle et sont équipés d'une grue
hydraulique et d'un treuil.
33
Bateau-phare
Ces bateaux sont mouillés en mer, au moyen d'une ancre spéciale, à proximité des
hauts fonds dangereux dont ils signalent la présence. Ils se trouvent également aux
embouchures des fleuves et dans les passes navigables.
Certains sont maintenus et manoeuvrés par un équipage, d'autres, à fonctionnement
automatique, sont mouillés comme des bouées.
Leur usage tend à disparaître avec les techniques de navigation modernes.
Bateau de sauvetage
Le canot de sauvetage est un bateau conçu à sa construction pour le sauvetage en
mer. Il appartient à une station de sauvetage qui, en France, est gérée par la SNSM (Société
Nationale de Sauvetage en Mer). Il est armé par des volontaires bénévoles.
34
Bateau-pompe
Un bateau-pompe est un navire doté de puissants moyens de pompage, d'appareils
producteurs de mousse carbonique et de poudre spéciale pour lutter contre les incendies.
Ils sont munis d'échelles orientables et le plus souvent, de propulseurs verticaux. Les
bateaux-pompe affectés aux grands ports peuvent dépasser 300 tonneaux de jauge brute.
35
II.1.1.4- Navires spécialisés
Navire câblier
Il permet soit la pose de câbles sous-marins de télécommunication, soit leur relevage
pour maintenance.
Pour cette dernière il utilise des matériels sous-marins sur le fond : robot ROV à
pinces et caméras (Remotely Operated Vehicle) pour intervenir sur les câbles, ainsi qu’un
désensouilleur, sorte de tracteur remorqué sur le fond extrayant le câble enfoui.
Il dispose d’équipements spécifiques à bord : treuils, davier, cuves de lovage des
câbles (jusqu’à 600 km), sonars...
36
- les Fast Supply Intervention Vessels (FSIV) : navires rapides (25 nœuds environ)
avec une capacité en pontée de 200 tonnes environ, pouvant transporter des passagers. Ils
servent au transport de pièces urgentes et de petits colis,
- les Crew Boats : ils servent à transporter des personnels pétroliers entre la terre et
les installations en mer. Ils peuvent être des navires à grande vitesse ou plus petits pour les
transports inter-sites. À noter toutefois que l'hélicoptère est aussi utilisé pour les transferts
terre-mer, spécialement dans les régions aux conditions météorologiques difficiles (comme
la Mer du Nord),
- les navires de Stand-by/Rescue: dévolus à la sécurité des plate-formes en
patrouillant en permanence dans un rayon d'un mille environ autour de l'installation, pour
intervenir en cas de chute à la mer, d'évacuation ou de lutte contre l'incendie
(essentiellement en Mer du Nord). Ce sont d’anciens chalutiers reconvertis, ou des navires
modernes suréquipés qui peuvent assurer la sécurité de plusieurs installations à la fois.
37
Navire océanographique
Un navire océanographique est un navire utilisé pour la recherche scientifique en
mer : météorologie, études de courants marins, de la flore et de la faune aquatique, etc.
Ces navires sont dotés de multiples instruments de mesure, de laboratoires, et
d'embarcations. De nombreux scientifiques sont présents à bord en supplément de
l'équipage. Certains navires marchent à la voile, afin de limiter la pollution et le bruit généré
par les moteurs.
Brise-glaces
Il ouvre des voies de navigation dans la banquise, ou les maintient ouvertes.
Grâce à son moteur de grande puissance, il avance sur la glace que son poids casse.
L’étrave de forme particulière (convexe) permet le dégagement des morceaux, et les hélices
sont protégées.
38
II.1.2. Navires de pêche
Chalutier
Le chalutier est le navire de pêche au chalut : un filet tracté derrière le navire en
forme caractéristique d’entonnoir. Il est aujourd’hui remonté et hissé sur le pont à l’aide de
treuils. Le chalut-bœuf est traîné par deux bateaux.
Le navire peut traîner son chalut entre deux eaux pour les poissons de pleine eau
(chalutage pélagique) ou sur le fond (chalutage de fond). Le danger est que le chalut se
prenne sur un obstacle, « la croche », au risque de faire chavirer le bateau.
Cette technique de pêche est la plus répandue, bien que contestée aujourd’hui pour
ses impacts destructeurs. Il y a des unités de pêche artisanale appartenant à un patron-
pêcheur et les unités de pêche industrielle appartenant à une société d'armement.
39
Bateau ostréicole
Le bateau ostréicole permet de travailler sur les bancs d'huîtres. Selon le lieu, ce type
de navire peut être appelé plate, bac, chaland... En effet, iIl est caractérisé par un faible tirant
d'eau et un fond plat qui permettent l'échouage près des bancs. Le pont dégagé et très bas
sur l'eau facilite le chargement et le déchargement des huîtres.
Thonier
Ce navire est spécialisé dans la pêche au thon.
La motorisation, ainsi que l'épuisement de certains bancs proches des côtes, va
contribuer à industrialiser ce type de pêche, amenant aux gros thoniers-senneurs-
congélateurs modernes lançant leurs sennes (filets) plusieurs mois durant et plus au large,
pouvant embarquer 500 tonnes de thon dans leurs cuves, avec un équipage d'une vingtaine
de marins. De nouveaux thoniers pouvant stocker près de 2000 tonnes de thon à bord ont
été construits. Quelques essais de navire-usine ont été effectués sans grand succès.
40
II.1.3. Navires de plaisance
Voilier
Ces navires propulsés par le vent ont été progressivement remplacés au cours des
XIXe et XXe siècles pour la navigation de commerce par les navires à vapeur, puis par les
navires à propulsion diesel. Ceux qui subsistent sont utilisés pour la plaisance ou les
compétitions sportives.
Les voiliers possèdent tous certaines caractéristiques communes : une ou plusieurs
coques, un gréement constitué d'au moins un mât qui porte la ou les voiles servant à la
propulsion. Beaucoup sont tout de même équipés d’un moteur facilitant les manœuvres au
port.
Quelques grands navires anciens subsistent. Ces trois-mâts sont conservés au titre
du patrimoine historique mondial des navires.
41
Le trois-mâts Belem (Source : http://www.meretmarine.com/objets/400/868.jpg)
Catamaran
Un catamaran est un bateau possédant deux coques, en général l'une à côté de
l'autre. Leurs formes modifient la vitesse et la stabilité du bateau.
Ils sont principalement utilisés en tant que voiliers de plaisance, comme
transbordeurs à grande vitesse ainsi que pour certains projets militaires.
Yacht
Au fil des années, l'utilisation du terme yacht pour désigner les voiliers de plaisance
se fait rare, remplacé simplement par voilier, probablement dû à la popularité croissante des
yachts motorisés très luxueux.
Le yacht moderne est donc un navire habitable et utilisé pour fins de loisir et de sport,
généralement avec une connotation de grand luxe. Il a donc une très grande longueur et est
42
doté de nombreux éléments de confort. Il peut être motorisé ou à voile, les premiers étant
plus fréquents.
Vedette fluviale
Ce bateau de plaisance est adapté à la navigation fluviale. Il est plutôt petit (moins de
20m de longueur), motorisé et équipé de tout le confort pour le transport de passagers.
Leur maniabilité est aisée (accostage et demi-tour), de nombreux navires sont donc
loués sans permis.
43
II.2. Infrastructures
- de protection
• digues
à talus ou en enrochements
verticales (pleines ou réfléchissantes, absorbantes)
- d’accostage ou d’exploitation
• quais
massifs (maçonnerie, blocs, caissons, palplanches)
rideaux (parois moulées, palplanches)
• appontements
adossés à un talus
isolés perpendiculaires au rivage
• ducs d’albe
souples (pieux)
rigides
- de circulation
• pertuis (points de croisement des circulations maritime et terrestre)
• écluses
simples (pertuis équipé d’une porte pour maintenir un plan d’eau
constant)
à sas (combinaison de 2 écluses simples permettant de maintenir un
plan d’eau constant et d’assurer une circulation des navires)
- de construction
• cales de lancement
• slipways
• ascenseurs
- d’entretien
• gril de carénage
• formes
de radoub
de construction
Ces infrastructures sont présentées dans la structure suivant qu’elles soient marines
ou terrestres.
44
II.2.1. Infrastructures marines
Chenal
Un chenal est une voie empruntée par les bateaux afin d’accéder au port. La hauteur
de fond du chenal et le tirant d’eau du bateau sont les paramètres déterminant si ce dernier
peut emprunter le premier.
Un chenal a une relation avec un balisage latéral, qui délimite ainsi les dangers à la
navigation.
Ils sont constamment maintenus en état par les dragues.
Un chenal a une longueur variable, dépendamment de la profondeur des eaux
côtières.
Les bateaux naviguant sur un chenal sont soumis à une réglementation de
navigation.
45
Canal
Un canal est un cours d'eau artificiel et navigable. Il peut d’être d’eau douce (fluvial)
ou maritime. Ses caractéristiques sont sa profondeur et sa largeur, déterminant ainsi quels
navires peuvent y accéder. Il est en général rectiligne pour faciliter la navigation.
Ecluse
Une écluse est un ouvrage d'art hydraulique implanté dans un canal ou un cours
d'eau pour le rendre navigable et permettre aux bateaux de franchir des dénivellations.
L'écluse comprend un sas dans lequel on peut faire varier le niveau de l'eau. Il est isolé des
biefs amont et aval par des portes munies de vannes appelées « ventelles ».
46
L’écluse François 1er du port du Havre (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Ecluse.jpg)
Bassin
Un bassin est une enceinte aménagée pour recevoir des bateaux. On parle, selon sa
fonction et de son emplacement, de bassin de mouillage (destiné aux opérations de
chargement et déchargement), de bassin en eau profonde (destiné aux bateaux à grand
tirant d’eau), de bassin à flot (dans les ports à marée) ou de bassin ouvert (dans les ports
fluviaux ou sans marée).
On appelle une darse un bassin rectangulaire essentiellement destiné à l’accostage
des cargos. Dans les grandes zones portuaires industrielles, les darses sont séparées par
des môles ou des traverses, et implantées en épi par rapport au chenal d’accès, ceci afin
d’optimiser l’utilisation spatiale du port.
47
Bassin de mouillage (Source : http://www.flickr.com/photos/gelinaud/1061811063/)
Les ouvrages de protection et de réparation peuvent être des cales (slip-way), des
élévateurs à bateaux ou des docks flottants (Grenier, 1998).
48
Dock flottant
Le dock flottant est une structure particulière servant principalement à la réfection des
bateaux. Contrairement à une cale sèche (ou forme de radoub), il s'agit d'une superstructure
qu'on immerge pour y faire entrer les bâtiments, puis qu'on l’élève au dessus de l'eau pour
mettre le navire à sec. Le système repose sur le principe des ballasts.
Cale sèche
L'usage principal de la cale sèche est le radoub, c'est-à-dire l'entretien de la coque
des navires. On peut parfois également y construire des bateaux. Dans ce cas, il n'y a pas
de lancement mais une mise à l'eau de la forme.
49
Ouvrages de protection
Les ports maritimes étant situés sur le littoral, ils sont soumis aux contraintes
naturelles : houle, courants, marée, vent, brouillard…
Jetée ou digue
Une jetée est une construction en bois, pierre ou béton qui s’avance dans l’eau afin
de protéger un port contre la violence des lames et de la houle ; pour cette fonction, on
l’appelle alors un brise-lames ou, par abus de langage, une digue. Elle peut également servir
à l’embarquement et au débarquement des cargaisons ou des passagers.
Autrefois, la jetée principale supportait généralement un phare, dans les ports
maritimes. Il existe également des jetées sur lesquelles on peut se promener, appelées
jetées-promenade.
50
Toutefois il existe aussi :
- les digues flottantes, pouvant être des ouvrages mineurs de protection des ports de
plaisance ou de conception novatrice très coûteux (exemple de Monaco)
- les digues à claire-voie, peu onéreuses, fréquentes au siècle dernier pour guider les
courants et baliser les chenaux d’accès des ports à marée
Jetée brise-lames de Saint-Malo : on voit bien d’un côté la violence des lames tandis qu’à l’opposé l’eau est calme (Source :
http://www.flickr.com/photos/14267370@N00/270016479/)
51
Jetée ayant un phare à son extrémité (Source : http://www.flickr.com/photos/mrfenwick/111038654/)
Jetée-promenade (Source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Widok_z_latarni_w_Darlowie_na_wschodni_falochron_portu_01.JPG)
52
II.2.2. Infrastructures terrestres
Mur coupe-vent
Dans un port les matériels de manutention peuvent être très élevés, donc
particulièrement sensibles à des vents forts. Cet ouvrage de protection permet de dévier le
vent et ainsi diminuer son énergie.
Il existe plusieurs sortes de quai. Une différence peut être faite d’après leur structure :
- structure continue : rôle de soutènement du terre-plein à l’arrière ;
- structure isolée : appontements, ducs d’Albe (sur pieux ou en caissons).
53
Ouvrages poids à structure continue :
Les ouvrages poids portent ce nom car ils voient leur stabilité assurée par leur poids
grâce au frottement mobilisé entre leurs fondations et le sol (par exemple digues et quais).
Cela comprend les quais massifs construits en maçonnerie (A), ou blocs de béton
(B), ou caissons de béton armé (C), ou murs en L (D).
Schéma des différents types de quais poids (fig II-6 CETMEF, 2002)
Les quais en soutènement plan comportent les quais sur pieux : ils se composent
d’une plate-forme et de pieux la supportant, de soutènements ou systèmes d’ancrage tenant
l’ensemble, des défenses et bollards équipant le quai pour rendre son utilisation possible.
Coupe schématique d’un quai sans soutènement avant (ouvert) en faible hauteur d’eau (fig.1 Jezequel et al., 1995)
Coupe schématique d’un quai plein avec soutènement : faible marnage (fig.2 Jezequel et al., 1995)
54
Coupe schématique d’un quai à talus avec soutènement : (fig.3 Jezequel et al., 1995)
Les soutènements frontaux et latéraux des quais sont en général assurés par des
rideaux de palplanches, ou parfois des murs de béton armé ou des parois moulées
préfabriquées.
Les remblais sous l’ouvrage sont à distinguer de ceux du terre-plein, à l’arrière de
l’ouvrage. Ils peuvent être d’origine hydraulique (dragages devant l’ouvrage) ou d’apports
bennés. Une carapace de blocs et gros éléments protège la surface du talus.
Les défenses, déformables, sont placées sur le front d’accostage. Elles protègent à la
fois les navires et le quai en absorbant une partie de l’énergie de l’accostage.
55
Les pontons sont des plates-formes flottantes ou sur pilotis reliées au bord et servant
de point d'arrivée et de départ ainsi que de station aux bateaux de voyageurs. Ils sont très
fréquents dans les ports de plaisance.
Terre-pleins
Les zones constructibles du port se localisent sur les zones industrielles, ou bien sur
les terre-pleins : ce sont les surfaces horizontales construites par remblaiement sur la portion
littorale. Ces surfaces sont souvent gagnées sur l’eau.
56
Chantier de Port 2000 au Havre : terre-plein en construction (Source : http://www.terrasol.com/Anglais/images/port2000.jpg)
Pont
Divers réseaux de transport sont présents sur un port, des ponts sont alors
nécessaires à leurs intersections pour permettre le franchissement des différents axes :
canaux, voies ferrées, voies routières.
57
II.3. Matériels
Terminal
Un terminal est l’ensemble des équipements portuaires permettant la manutention
d’un type de marchandise déterminé. Des terminaux ferroviaires peuvent y être associés afin
de transporter la marchandise hors du port.
a- Terminal conteneurs
Les dimensions des postes et terre-pleins à l’arrière augmentent au fil des années en
raison de l’augmentation de la taille des navires.
58
Moyens de manutention sur terre-pleins (Quais et terminaux portuaires, Silva et Soulat 2006)
59
Portique sur rails au port du Havre (Source : Auteurs)
60
Grues du terminal céréalier – Marseille (Source : http://www.marseille-
port.fr/site2005/presse/phototheque/vracsolides/cereales/tellines070752.jpg)
Tapis roulants des convoyeurs automatiques du terminal à charbon du port du Havre (Source : Auteurs)
61
c- Terminal roulier ou ferries
Les quais sont continus et présentent des passerelles à l’arrière (ajustables en cas de
forte excursion de marée), vers de grandes surfaces disponibles à l’arrière du quai
(parkings), d’où partent les liaisons vers les voies terrestres (route, fer).
62
Terminal hydrocarbures de Lavéra – Marseille-Fos (Source : http://www.marseille-
port.fr/site2005/presse/phototheque/hydrocarbures/2008/2gdf080705.jpg)
63
e- Terminal passagers
Il ne nécessite qu’une surface restreinte mais bien desservie par les réseaux routier
et ferré pour le passage des véhicules transportant les passagers.
64
Poste de soutage du port du Havre avec le navire avitailleur (Source : Auteurs)
II.4. Équipements
Barrage anti-pollution
Cet équipement est destiné à lutter contre la propagation des pollutions par produits
chimiques, hydrocarbures ou autres, dans les cours d’eau. Il peut être gonflable ou en
mousse. Cet élément important pour la protection de l’environnement est donc conservé
près des zones à risques afin d’intervenir le plus rapidement possible.
65
II.4.1. Équipements de quai
Défense
Une défense est un élément utilisé pour protéger les contacts entre la coque d’un
bateau et le quai. Elle peut être du type pneumatique, remplie de mousse, ou est conçue en
matériau élastique. Les ports utilisent des défenses fixes, en matériau élastique, vissées sur
les portions verticales des quais.
Le premier rôle des défenses est d’amortir l’impact du navire contre le quai lors de
l’accostage, le second est d’amortir les impacts d’ordre oscillatoire provoqués par le navire
amarré sous l’action de la houle et des rafales de vent (Silva et Soulat, 2006).
66
Défenses de quai (Source : http://www.flickr.com/photos/wheatfields/1185371653/)
Défense d’accostage fixée sur le front d’accostage (fig.5 Jezequel et al., 1995) type trapézoïdale à bouclier
Bollards
Une fois accosté, le navire doit être amarré par des lignes d’amarrage, réparties
symétriquement par rapport à son centre de gravité. Trois groupes de câbles sont
distingués : (Silva et Soulat, 2006)
- amarres de garde, au milieu du flanc du navire (contrôle du cavalement)
- amarres traversières, aux extrémités du flanc du navire (réduction des embardées)
- amarres de pointe, à la proue et à la poupe (extrémités) du navire (contre vent et
courant longitudinal)
Les amarres peuvent être en fibre - naturelle ou synthétique, en acier, ou mixtes.
67
Les dispositifs d’amarrage comportent les systèmes de fixation et de mise en tension
des lignes d’amarrage. Un bollard (baulard ou boulard) désigne une pièce de bois ou d'acier,
cylindrique, fixée verticalement sur les quais, pour capeler l'œil des amarres.
Bollards et crocs à largage rapide sont encastrés dans la poutre de couronnement. Ils
assurent l’amarrage des navires en transmettant les efforts correspondants à l’ouvrage. Leur
dimensionnement est donc fonction de la taille des navires utilisant le quai.
Échelle
L’échelle sert aux petits bateaux dont la hauteur n’atteint pas celle du quai et permet
ainsi à l’équipage d’accéder à la terre ferme.
68
Échelle de quai (source : http://www.flickr.com/photos/thalez/1185329228/)
Balises
Le balisage désigne l'ensemble des marques ou balises fixes ou flottantes placées en
mer ou à terre et qui indiquent aux navires les dangers et le tracé des chenaux d'accès aux
ports et abris. Il correspond donc aux mobiliers de points annexes et de sommets du réseau
liaisons maritimes.
On distingue le balisage ou marquage latéral, utilisé pour définir le tracé des chenaux,
et le balisage ou marquage cardinal qui est utilisé dans les autres cas.
69
Le balisage désigne également les règles (formes, couleurs) qui doivent être utilisées
pour concevoir les balises. Le balisage respecte, dans l'ensemble des pays ayant une
façade maritime, les règles définies par l'Association internationale de la signalisation
maritime (AISM-IALA). Les pays appartiennent à une zone qui définit l’ordre des couleurs
pour le balisage latéral (ex : zone B, couleurs inversées).
Bouées
La bouée est un flotteur, souvent creux et généralement gonflé d'air ou d'un gaz
neutre, ou encore rempli d'une matière solide plus légère que l'eau telle que la mousse
hydrophobe de polystyrène afin d'empêcher le contenant de se remplir d'eau ou de se
dégonfler, perdant ainsi son efficacité en cas de crevaison ou de fuite après un choc.
Ce peut aussi être une signalisation en mer, sur un cours d'eau, un lac ou un bassin,
afin de marquer un parcours ou chenal obligatoire, dangereux ou interdit à la navigation pour
certaines catégories de véhicules ou pour la nage, et elle peut aussi indiquer le côté de
contournement d'un obstacle pour les bateaux et canots sportifs. Suivant l'endroit où elle est
utilisée, ses couleurs et dimensions varient en fonction d'un code normalisé.
70
Bouée tribord de chenal (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Bou%C3%A9e_chenal_Dunkerque.JPG)
Feux clignotants
Les feux clignotants ont pour but, au même titre que le phare, d’attirer l’attention du
marin et d’indiquer la proximité des côtes. De plus, la fréquence à laquelle sont émis ces
clignotements permet au marin d’identifier le port qu’il a en vue, puisque chacun a une
fréquence de clignotement propre.
71
Feux de couleurs
Les feux de couleurs indiquent des instructions (autorisation, interdiction ou attente
d’instructions) au navire s’approchant du port.
Feux d’alignement
Les feux d’alignement indiquent aux bateaux arrivant au large la bonne direction à
prendre sur le chenal d’accès au port. Lorsque le navire voit ces feux alignés, il tient alors la
bonne direction.
72
Phare
Un phare est un système de signalisation maritime, constitué d'un puissant système
d'éclairage placé généralement en haut d'une tour. Ils sont placés près de la côte. Ils
permettent aux navires de repérer la position des zones dangereuses se trouvant près des
côtes, ainsi que les ports maritimes.
Pour l'administration française, un phare est un établissement de signalisation
maritime sur support fixe comportant au moins deux critères parmi les quatre ci-dessous :
- Fonction : établissement de grand atterrissage ou de jalonnement
- Hauteur : établissement d'une hauteur totale au-dessus du sol de plus de 20
mètres
- Intensité : établissement dont le feu est d'une intensité supérieure à 100 000
candélas
- Infrastructure : établissement abritant dans son enceinte un ou plusieurs
bâtiments du Bureau des Phares & Balises
Par définition contraire, les feux sont les autres établissements.
73
II.4.4. Équipements de prévision météorologique
Anémomètre
Un anémomètre est un appareil permettant de mesurer la vitesse du vent.
Girouette
Une girouette est un dispositif permettant de déterminer la direction du vent.
Hygromètre
Un hygromètre (parfois appelé humidimètre) est un appareil qui sert à mesurer
l'hygrométrie (ou humidité relative de l'air).
74
Pluviomètre
Le pluviomètre est un instrument météorologique destiné à mesurer la quantité de
pluie tombée pendant un intervalle de temps donné. On présuppose que l'eau des
précipitations est uniformément répartie et qu'elle n'est pas sujette à évaporation. Le résultat
de la mesure s'exprime en millimètres ou bien en litres par mètre carré.
II.5. Bâtiments
Sémaphore
En signalisation maritime, le sémaphore maritime est un poste de signalisation et de
surveillance établi sur une côte pour informer et communiquer avec les navires.
75
Capitainerie
La capitainerie est la résidence officielle des officiers de port et leurs adjoints qui y
exercent leurs nombreuses missions. Ses services sont essentiels pour la fluidité du trafic
ainsi que pour l’accueil des navires dans le port.
C’est aussi parfois le nom donné au bureau de port où s’effectuent les tâches
administratives et de bon fonctionnement d’un port de plaisance.
76
Capitainerie du port des Minimes (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Les_Minimes.JPG)
École navale
Il est rare mais pas impossible de trouver une école navale sur un port. Cet
établissement, qui assure la formation de marins, compte en effet sur la proximité d’un port
pour sensibiliser les élèves.
77
Marché
Le marché du port, autrement appelé la criée, est généralement un hangar dans
lequel sont entreposés les poissons fraîchement pêchés la nuit. Ceux-ci sont parfois
directement proposés à la vente sur le quai.
Logements
Le nombre conséquent de personnes travaillant sur le port (en particulier les dockers)
impose d’avoir des logements sur le port même.
Les marchandises transitant par le port doivent être stockées sur place. Il en est de
même pour les passagers : des lieux d’attente doivent être mis à leur disposition. Ces lieux
auront une superficie plus ou moins grande en fonction du besoin.
Ils sont adaptés à la marchandise solide, qui s’exprime en volume ou tonnage. Tous ces
parcs sont sous vidéo-surveillance jour et nuit, les marchandises attirant les convoitises.
78
- Parkings pour les roulants : tous types de véhicule, engins de chantier…
- Parkings pour les bateaux : port à sec pour stocker les bateaux de plaisance
79
- Parcs à conteneurs : les pleins et les vides ne sont pas au même endroit. Six
conteneurs pleins peuvent être gerbés au maximum. Le nombre de conteneurs
pouvant être stockés correspond à la capacité du site.
Le vrac liquide est stocké dans des réservoirs adaptés au produit. Par exemple, les
produits chimiques peuvent être corrosifs, le contenant devra être conçu en conséquence.
80
II.6.3. Surfaces couvertes
81
II.7. Acteurs humains
Comme indiqué précédemment, deux groupes d’acteurs humains sont présents sur le
port : les intervenants et les clients.
Les clients du port utilisent les infrastructures du port pour leurs diverses activités
(commerce, plaisance…).
82
II.6. Réseaux
Certains réseaux peuvent être utilisés pour tous les bâtiments, quelle que soit leur
utilité. Voici leur liste :
- Les réseaux d’eau (eau potable, eau incendie, eaux usées)
- La ventilation
- La télésurveillance (tout bâtiment peut être placé sous surveillance)
- La fibre optique
- Le réseau électrique basse tension.
Aux réseaux de confort sont en général associés les bâtiments destinés aux humains.
Ces réseaux comprennent :
- La climatisation et le chauffage (qui sont des compléments du réseau de ventilation)
- Les réseaux de télécommunications tels que le téléphone, la télévision et la radio
- L’informatique.
83
Réseau de bandes transporteuses au terminal sucrier du port du Havre (Source : http://www.havre-port.net/pahweb.html)
Tanker raccordé aux pipelines supportés par les appontements (Source : http://www.havre-port.net/pahweb.html)
84
Terminal passagers de Macau et hélicoptères stationnés sur le toit (Source : Auteurs)
Les réseaux non mentionnés ci-dessus mais figurant sur la structure sont :
- Le réseau de signalisation, qui est en relation avec le réseau routier
- Le réseau radar qui est utilisé par les bâtiments de surveillance maritime
(capitainerie et sémaphore)
85
Conclusion
86
Références bibliographiques
CETMEF, Conditions de glissement sous les ouvrages poids portuaires : Etude
bibliographique. Compiègne : CETMEF, 2002, 180 p.
CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL, Les ports maritimes et fluviaux, leur place dans
l’économie française et leur rôle dans l’aménagement du territoire. Paris : Direction des
Journaux Officiels, 1993, 178 p.
PAULET D., PRESLES D., Architecture navale, connaissance et pratique. Paris : Editions de
la Villette, 1999, 421 p.
LAMB T., Ship design and construction. Jersey city: Society of Naval Architects and Marine
Engineers, 2004, 1500 p.
Sites Internet
Dictionnaire
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/
Ports
Ports de France : http://www.port.fr/
Port autonome de Marseille : http://www.marseille-port.fr/
Port autonome du Havre : http://www.havre-port.net/pahweb.html
Port de Rotterdam : http://www.portofrotterdam.com/en/home/
Marine
http://www.mer.equipement.gouv.fr/
http://www.marine-marchande.net/
http://www.cetmef.equipement.gouv.fr
Fluvial
http://projetbabel.org/fluvial/lexique.htm
Signalisation
http://www.bateauecole.fr/cours/signaux/signaux_03.htm
87
Annexe
88