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∂ξ
(η = − h ) au 1ier ordre ?
∂x
4°) Montrer finalement que ξ(x, t ) & η(x, t ) vérifient l’équation d’onde :
∂2 ∂ 2 ξ 0
− gh =
∂ t 2 ∂ x 2 η 0
Application
5°) Nous considérons un canal de longueur ( l ), en ( x = l ) il est fermé
verticalement par une paroi fixe lisse et imperméable, alors que l’extrémité
( x = 0 ) est soumise à l’onde de marée :
η = A cos ω t
Montrer que :
ω
sin (l − x )
c c
ξ= A cos ω t
ωh ω l
cos
c
ω
cos (l − x )
c
η=A cos ω t
ω l
cos
c
où c est la célérité de l’onde longue.
En déduire que les périodes de résonances sont données par :
4l
Τn = ? où ( n = un entier)
(2 n + 1) g h
Application numérique :
calculer ( Τ0 ) en heures ? pour ( l = 100 Km ) & ( h = 8 m )
Dv
( 〈〈 g ) la 2ième équation donne alors
Dt
∂p ∂p
− − ρg # 0 ⇒ = −ρ g ⇒ p = − ρ g y + f (x, t )
∂y ∂y
or on a la surface libre : p = p o en y = h + η(x, t ) ⇒
p o = − ρ g (h + η) + f (x, t ) ⇒ f (x, t ) = p o + ρ g (h + η)
d’où
p = p o + ρ g (h + η − y )
2°) L’équation de conservation de la quantité de mou vement horizontale :
Du ∂u ∂u ∂u ∂p ∂u
ρ = ρ +u +v = − #ρ
Dt ∂t ∂x ∂y ∂x ∂t
car advection négligeable (théorie linéaire).
Mais nous avons :
Dξ ∂ ξ ∂ξ ∂ξ ∂ξ ∂u ∂ 2ξ
u= = +u +v # ⇒ #
Dt ∂ t ∂x ∂y ∂t ∂t ∂ t2
d’où
∂ 2ξ ∂p ∂ η(x, t )
ρ =− = −ρg ⇒
∂ t2 ∂x ∂x
∂ 2ξ ∂ η(x, t )
= −g
∂ t2 ∂x
Du Du ∂p
puisque ( ) est indépendante de (y) ; ( ρ =− ) ; c’est – à – dire que
Dt Dt ∂x
l’accélération horizontale est la même pour toutes les particules fluide dans
le plan ( x = constante ). Si le fluide possède un état tel que (u) est la même
dans ( x = Cte ) pour un instant ( t = t o ) , c’est – à – dire que : [ ∃ t = t o :tel
que u = u(x, t o ) ] alors [ u = u(x, t ) ∀t ] en particulier si le fluide part du repos:
∂u ∂p ∂ η(x, t )
ρ =− = −ρ g ⇒
∂t ∂x ∂x
t ∂ η(x, t )
u(x, y, t ) = −g ∫ dt + u(x, y, t o )
to ∂x
∂η ∂ ∂ξ
# − (h + η) en permutant les dérivées dans le temps et l’espace ⇒
∂t ∂ t ∂ x
∂ξ
η(x, t ) = − h
∂x
∂ξ
car quand il n’y a pas d’onde ( η = 0 ) on doit avoir ( = ξ = 0 ).
∂x
4°) On a démontré que :
∂ 2ξ ∂η ∂ξ
= −g & η(x, t ) = − h ⇒
∂ t2 ∂x ∂x
∂ 2ξ ∂ ∂ξ ∂ ∂ξ
= −g − h = g h ⇒
∂ t2 ∂x ∂x ∂ x ∂ x
∂2 ∂ ∂
−g h(x ) ξ(x, t ) = 0
∂ t
2 ∂ x ∂ x
c’est équation des ondes longues en profondeur variable.
Mais ici dans notre problème ( h = Cte : fond horizontal) on a alors :
∂2 ∂ 2
− gh ξ(x, t ) = 0 équation d’ondes longues à ( h = Cte )
∂ t2 ∂x 2
Dérivons maintenant cette équation d’onde par rapport à (x) à ( h = Cte ) et
∂ξ η(x, t )
puisque nous avons ( =− ) , nous obtenons :
∂x h
∂2 ∂ 2
− gh η(x, t ) = 0
∂ t2 2
∂x
5°) On considère maintenant le canal suivant :
x=0 x=l
η
x
Bassin semi – ouvert
l
∂ξ
η(x, t ) = − h ⇒
∂x
C ωh ω ωl ω
η(x, t ) = − cos x + tg sin x cos ω t
c c c c
or en ( x = 0 ) nous avons : ( η = A cos ω t ) on en déduit que
C ωh c
A= − ⇒C= − A
c ωh
il en résulte que :
ω
sin (l − x )
ξ(x, t ) =
c c
A cos ω t
ωh ω l
cos
c
avec ( c ≡ g h ) & ( 0 ≤ x ≤ l )
ω
cos (l − x )
c
η(x, t ) = A cos ω t
ω l
cos
c
la résonance aura lieu dans le canal quand le dénominateur de nos deux
expressions s’annule « dans ce cas ( ξ & η ) sont théoriquement infinies car
on a fait l’hypothèse que le fluide est parfait :
ωl ω l π πc
cos = 0 ⇒ n = + n π ⇒ ωn = (2n + 1) ≡ 2 π ⇒
c c 2 2l Τn
4l
Τn = période de résonance du mode « n » = avec (n = 0,1,2,L)
(2n + 1) gh
Application numérique pour ( n = 0 : mode fondamental) :
4l 4 × 100 ⋅ 10 3
Τ0 = = = 4,515 ⋅ 10 5 s = 12 h 32mn
gh 9,81× 8
c’est une période proche de l’onde de marée semi – diurne M2 (12h 25mn).
Les onde de marée sont effectivement des onde très longues :
L M2 = c Τ = Τ g h = 43920 × 9,81× 8 = 389 Km pour ( M2 ) dans ( h = 8 m )
Nous pouvons maintenant déterminer le champ de vitesse :
ω
sin (l − x )
∂ξ c c
u# ⇒ u (x, t ) = − A sin ω t où c = g h
∂t h ω l
cos
c
ω
cos (l − x )
∂u ω c
v=− y ⇒ v (x, t ) = y A sin ω t
∂x h ω l
cos
c
aux points où (u) est maximale (v) est nulle et vis – versa.
Remarque :
La formule donnant les périodes des modes résonants dans un canal (1D)
en théorie d’ondes longues (Shallow Water Waves : SWW) peut facilement
être déterminée (approche simpliste) en observant qu’à l’ouverture existe
un nœud alors qu’au fond (le mur) existe un ventre :
Bassins semi – ouverts
L4 l
h
h L2 L4
ETC…
Mode résonant (n = 2)
Nous avons alors :
L L L 4l
l = +n ⇒ l = (2 n + 1) ⇒ L n = ≡ c Τn = Τn g h ⇒
4 2 4 2n + 1
4l
Τn = cqfd
(2 n + 1) g h
Remarque :
Dans le cas des bassins fermés les modes de résonance sont donnés par :
l
Bassins fermés
Dans ce cas (des bassins fermés aux deux extrémités) aux mures on a des
ventres, ce qui se traduit mathématiquement par :
L L L 2l
l = +n ⇒ l = (1 + n) ⇒ L n = ≡ c Τn = Τn g h ⇒
2 2 2 1+ n
2l
Τn = où ( n ∈ )
(1 + n) gh
c’est les modes résonants dans les bassins fermés de longueur ( l ).
Complément
Déformation d’une onde au cours de sa propagation en 2D
♦ Onde au premier ordre d’approximation :
/
A
z A
η
x
h dx
/
B B
Equation de continuité :
∂Q ∂Q
dτ = Q ⋅ d t − Q + d x ⋅ d t = d xd t
∂x ∂x ∂Q ∂S
⇒ + =0
∂S ∂ x ∂ t
dτ = dt ⋅ dx
∂t
1 ∂p Du 1 ∂p Dw
Equation dynamique : =− =− −g
ρ ∂x Dt ρ ∂z Dt
L’intumescence ayant une faible hauteur, la vitesse verticale w est
négligeable. La deuxième de ces équations montre que répartition des
pressions est hydrostatique, on peut écrire : p = ρg (η − z )
si l’origine de l’axe vertical est pris á la surface libre. Alors la première
∂u ∂u 1 ∂p ∂η
équation donne : u + =− = −g
∂x ∂t ρ ∂x ∂x
Si le fluide est déjà animé d’une vitesse uniforme parallèle á l’axe des x,
animons les axes de la même vitesse de sorte que u ne représente que la
vitesse des particules fluides due á au passage de l’onde. Comme u est
faible en première approximation nous pouvons négliger le terme uu x
correspondant á un carré de vitesse devant le terme u t linéaire en u.
∂u ∂η
L’équation dynamique devient : +g =0
∂t ∂x
Equation de propagation :
Si h est la profondeur d’eau moyenne et B la largueur du canal on a :
Q = u ⋅ S = u ⋅ (h + η) ⋅ B
puisque par définition d’une onde de translation u est la même en tout point
de la section S. L’équation de continuité s’écrit alors :
∂u
(h + η) B + u ∂ η B + ∂ η B = 0
∂x ∂x ∂t
Mais comme η est petit devant h, et comme u est petit ainsi que η x , on
∂u ∂η
peut écrire en première approximation : h + =0
∂x ∂t
En dérivant cette équation par rapport á t et l’équation dynamique par
rapport á x et en combinant, on obtient l’équation de propagation :
∂ 2η 1 ∂ 2 η ∂ η 1 ∂ η ∂ η 1 ∂ η
− = m ⋅ ± =0
gh ∂ t ∂ x gh ∂ t
∂ x 2 gh ∂ t 2 ∂ x
C’est une équation d’onde dont la solution est du type :
η = f (x − ct ) + g(x + ct ) en posant c = gh
c est la célérité [vitesse de phase: dite célérité] de l’onde en effet :
te dx
ϕ = x m ct = C ⇒ dϕ = dx m cdt ≡ 0 ⇒ dx = ±c ⋅ dt ⇒ c = ±
dt
♦ Onde au deuxième ordre d’approximation :
La solution précédente correspond á des ondes qui se propage sans se
déformer. Mais en réalité la célérité est plus grande là où la profondeur est
plus grande ; les particules fluides qui sont situées au sommet de l’onde
vont plus vite que les autres : l’onde doit donc se déformer au cours de sa
propagation.
Pour étudier la déformation du profil de l’onde soyons plus exigeant sur les
approximations. D’abord ne négligeons plus η devant h dans l’équation de
∂
continuité, d’où : [u(h + η)] + ∂ η = 0
∂x ∂t
Si la fonction η(x, t ) se propage avec la célérité c, elle est de la forme
∂η ∂η ∂η ∂η ∂x ∂η
η(x − ct ) d’où : = −c car = = −c & d(x − ct ) = dx − cdt
∂t ∂x ∂t ∂x ∂t ∂x
∂
l’équation de continuité devient : [u(h + η) − cη] = 0 son intégrale est :
∂x
η η
u=c⋅ si η 〈〈 h alors u = c ⋅
h+η h
compte tenu du fait que u = 0 si η = 0 c’est – á – dire s’il n’y a pas d’onde
qui induit l’écoulement.
2
1 η3 h2 ∂ η
η (1 − K ) +
2
+ =0
2 h 6 ∂ x
Pour préciser la valeur de la constante K désignons par η0 la surélévation
maximale de l’onde solitaire ; de ce fait η x = 0 en η0 = 0 , la relation se
2
∂ η 3η 2
transforme en : = (η0 − η)
∂ x h 3
A partir de cette relation on peut énoncer deux résultats. D’une part en
∂ 2η 3η
dérivant par rapport á x on obtient : = (2η0 − 3η)
∂ x2 2h 3
2η 0 /3 η0 2
x Cette dérivée s’annule en η = η0 qui
3
h représente donc l’ordonnée du point
d’inflexion de la trace de la surface libre.
de l’onde solitaire est obtenue en
remplaçant ( η xx ) par son expression dans l’équation générale donnant c ,
il vient: c = g (h + η 0 ) cette formule a été déjà trouvée par Rayleigh: la
célérité est une fonction de l’amplitude de l’onde. Le profile de l’onde
s’obtient ensuite par intégration : La hauteur η0 au – dessus de laquelle
l’onde solitaire déferle est approximativement η 0 = 0,82 ⋅ h . Quand η0
n’est pas trop près de la limite du déferlement, le profil peut être représenté
par : la longueur d’onde étant infinie :
−2
x 3 η0 x 3η0
x 3η 0
η ⋅ ch 2 = η0 ou bien η = 4η 0 e h h 1 + e h h
2 3
h
4 η0h 3
h
L ≈ 2π h 3η0
3