AIS EVIE NEFRANCE © ee en bandes dessinées c” Vercingétorix SCANNE Cé rLE CQEUR DES GAULES VERCINGETORIX LARVERNE LA GAULE ROMAINE Dessins de Victor de La Fuente et Raphaél Textes de Victor Mora et Pierre Castex PAR KUBILAT HISTOIRE DE FRANCE BANDES DESSINEES LAROUSSELE CCEUR DES GAULES Sur un sol déja marqué par homme depuis des millénaires sétablirent, de 500 a 300 av. J.C. (second age du fer), des tribus celtes venues d’outre-Rhin. Elles fusionnérent avec les peuples préexistants. Les témoignages écrits des auteurs gréco-romains, les noms de lieux, l’étymo- logie de notre langue et la recherche archéologique, vivifiée par les techniques les plus modernes, nous font chaque jour mieux connaitre ceux qu'il est convenu dappeler “nos ancétres les Gaulois”, Remarquables agriculteurs, ils étaient également réputés dans le monde antique comme d’habiles forgerons, orfévres et potiers. Chasseurs, pécheurs, guerriers intrépides (ils combattaient parfois nus pour montrer leur courage), ils sont aussi crédités de plusieurs inventions (le tonneau, le savon). La religion des druides constituait un lien entre les cités gauloises, autonomes, souvent enne- mies, et tour a tour dominées par des rois ou des oligarchies. Dans la pensée politique gauloise, la notion d'Etat centralisé nexistait pas. Ceci facilita les visées expansionnistes de la république romaine. En 125 av. J.-C., Rome sassurait le contrdle de la “Provincia” (notre actuelle Provence), prolon- gement naturel de I'ltalie vers Espagne. Le dynamisme de économie romaine, les ambitions de César et la force guerriére des légions triompherent des résis- tances gauloises, des Vénetes jusqu’a Alésia, et permirent la conquéte, de 58 a 50, dun territoire compris entre le Rhin et l'Atlantique. Par une politique habile, faisant place a Iaristocratie locale dés Auguste, et surtout sous Claude, par linstauration de nouveaux circuits d’échanges qui favorisaient la bourgeoisie urbaine et les propriétaires fonciers, enfin par Télimination des druides, sélabora une civilisation gallo-romaine dont les traces se sont perpétuées jusqu’a nos jours dans la pierre des thermes, des temples, des théatres et amphithéatres. Une fois l'an, les représentants des 60 cités gauloises se rendaient a Lyon, a lautel fédéral des trois Gaules, pour rendre un culte a !Empereur et a Rome. Le ralliement des groupes dirigeants ne doit cependant pas nous cacher que la “Pax romana” fut souvent troublée par des révoltes et des insurrections im- pitoyablement réprimées. Le glaive des Césars siabattait aussi sur les chrétiens, avant que la nouvelle religion, épisodiquement proscrite, ne devint celle, officielle, de 'Empire au IV’ siecle. © 1976. Société des Periodiques Larousse. 17, rue du Montparnasse, 75006 Paris. Dépdt kégal 4° trimestre 1976, Iimpring en France par Vimorimerc Jean Die, 7740 Lizy sur Ourca Printed in France)» Disrbution N.M. P.P-TAX,RRC: a De" vA ‘7 JEUNE = CHUTE DE LA ROYAUTE, INSTAURATION DE (QUE, LES ROMANS. SE PRECIFITAIENT FB nirpODROME, AUX COURSES DE CHARS. 1S LE DELTA, DU NIL, LES PERSES DE CAMBY SE NT Les CGYPTIENS DU PHARAON. UN EMPIRE 1G FOIS MILLENATRE 5” ECROULATT. Tes. SAP? PEUPLE DE CONQUERANTS. (EMIGRATION DURAIT DEPUSwR H = fj / ce Pays est FERTILE ici SAzeetera ) ree teen A reavers uz Temps us GARDENT UNE REPUTATION DE CHANTEURS, DE CONTEURS. W LEG DIT BELLIQUEUX, DISCOUREURS ET FANTASQUES, INDISCIPLINES ET CREDULES, Gn tes conNaTt MAL. LEUR SEULE UNITE EST (A RELIGION DRUIDIQUE cedUAPPARTIENS, MoI, > aia TeiBU BES cei.e'ves. CARNUTES. ; : f SEQUANES.Ae awewarr aussi que cerrans DENTRE Eux 4ccEDENT AU RANG. D/AMBACTS ( CEUX Gul SONT AUTOUR). | US ETAIENT LES GARDES ARMES PES Nobles. BY Lis yasicueny ves vemeures Da puce-rorre servalr suerour ISOLEES OU DES VILLAGES. | | “De Lieu De REFUGE. EN CAS DE DANGER, ELLE ABRITAIT LES PERSONKES. Les Beres EF LES BIENS.Trees squcieux ve ta Propeete Se son cons, UE Chula S/AbOANE AVECMitre) 15, £5 eever GERGOVIE, ARVERKE, N[ Chrenoanr uz sermain i ARIOVISTE PENETRAITEN GEE rere ine Agee Banadee due Acsensice Fe SES canis adic De oe in EUXIENE CAMPA GNE... DEUXIEME VICTOIRE... BATTU N ALSACE EN 58, LE CHEF GERMAIN CE REPLIA EARIERE LERWIN ET MOURUT DE SES BLESSURES.César NAualT pas sAaRRe- TER EN CHEMIN. SEC ALLIES S'ETENDAIENT SUR LA ce. WLAN ~63, CESAR A LUTE CE UNE AssEMacce De ses aLLies’ GauLor: EF CARNUTES Y FIRENT LEUR SOUMISSION. LUTECE APPURATY AINS) DANS °MISTOIREVERCINGEI@ LIARVERNES Miron rur conpamne A mort... MAIS GAGNA L'EXIL? CEPENIAT BGaite— e Taree CEN, 7 UBERONS LAGAULE?! { Les Romans CHEZ €0x? “CaeTEREN “ | LE YEUNE CHEF Fur PROCLAME RO} L DES ARVERNES.— Diseveene vécceycua ves oreearions| | Alu reeme pune Eu PLEIN HIVER, CESAR REVINT EN Apioe, Le ROMAIN Ch pRavINee. EUAN Som 2 ComrensiveWY \. raur icenvier NOS FOURRAGES, NOS “| FERMES, NOS MAISONS. rT ah y a ae Les romans pudeenr 4 TROUVER le VIDE T BRULERE! DEVANT LUI. SENONS Er Les ON NE Voyai e‘TUEZ-LES Tou! SOUVENEZ-VoUS ) DE CENABUM... /FER CINGETORIX FIT COUPER LES POKTS POUR RETARDER tA MARCHE DES LEGIONS. | cetsenr REPARER UN FONT eT PASSA. AceMORTAUX, \ ROMAINS / MORT AUX ROMAINS/Les Gauions ces pouR- SSUIVIRENT JUSQU’A LA PUINE. LES, MAINS UAISSAIENT SEPT CENTS: HOMMES SUR LE TERRAIN. AMA SUITE De cer ECHEC, CESAR, ECCEURE. LEVA LE siecepg Poorsiny meres earns, || yp Vencnacioer’ se aeties VANS ALESIA, OPPIDUM | Bes MaNDUBIERS | Ie QUATRE VINGT MILLE AVE RENTE JOURS DE Bce- Calatenie ARVERNE. 1A" FURIA* GALLOISE SE TERMINAIT | © CARNAGE | | Quecque ren &p, une aene I | eset aire Bi aenc re ware wicca Le siéGe | CAVALIERS, PUuS DE DEUX CENT MILLE HOM- Mes Peo. goatee each » BRA eRicte Tee tose Dans acésia ta situa’ HES INUTILES” FU) DES MILLIERS D ENFANTS, DE FEMMES, ILLARDS MOURURENT DE FAIM ENTRE LES CAMBS. Tatr eRITrQUE FURENT CHASSEES i AN : al CalEA LES CHEES ET LES ARMES, IR UNE FETE VERCINGETORIX ie Pouk BENETRA DANS LE CAMP ROMAIN ET ETA SEO ARMES AUX PIEDS DE SON VAINQUEURDans ta Gaute Romal- NE, LE CULTE DAUGUSTE Deinnr (A RELIGION OFFI- CIELLE ET L'INSTRUMENT DU POUVOIR POLITIQUE tuavret fur éerce ON DESQUELLES LES CRUPELAIRES GAULOIS, ESCLAVES GIADA TEURS, SAFFRON TAIENT EN DES COMBATS MORTELS. CONSTRUISIT DES CHAUSSEESEwedces ans ues Teoupes. "QU SERVAIENT SUR LES eect lene ar PEMENTS, LEURS ENSEY- ones er teges mane RES DE COMBATTRE, fh POTS, L'EM RECENSEMENT DES 8) PERSONNES. CETTE MESURE IREITA| a Poruarion. i PEUPLES PRIRENT LES ARMES, DONT LES ANDECAVES ‘EDUEN, JULIUS SACROVIR, JEUNE NOBLE r VA LES AUXILIAIRES QU COMMAN= DANY ET AMEUTA LES PAYSANS DU NIVERNAISP|) (nous sommes 1 Libres y DESORMAIS! — eae ~ 7 ee et) iV) Tee OT : “eis | an Pass Re ei\pour "POU DIER (A DEMEUREPespanrceremes, i 5, ET TUTOR, ABANDONNES DE VERENT LEUR VIE EW PASSANT¢ ve CENTAINE DE CEURS PARTISANS. o Was mans wv vuage, sasinus Sil ‘APERIT QUE SON PEUPLE RENONCAT 2 (A GUERRE. /aauaevivant West, vivant!Re, Fou ALimenTER EN EAU LES ViLLES €T LEURS THERNES, a? IMPORTANTS AauE- Fete Nee PONT DU GAR, eS Ns Aade | HAUTEMENT Léue FoI. On Les. Gad BuAnoine axrTUs, neNAces, auEt@ves UNS SUOPLICIA DANS AMPH THEA - eB, AB NURERENT... 1A CROIK- ROUSSE. Des rauves runent tenes. soureNes: On virnene DES APOSTATS 56 LUETER DANS VARE.|Ey, comme cvie SogsrnarrA vives: (CORE, ON L'EGORGER SUR LA BERGE Du FLEUVE— — Al eis raves, A cos ALAMANS. ~., SPEGTAGLE D'UNE CIVILISATION AVANCEE, LA MOISSONNEUSE tA Gauce OFFRI-LE BS EAMES tabeveted tee EARBARES ES VILLAS, VASTES FERNES IM PANTEES SUp DES DOMAINES DE 100, 1000 00 sill MEME 2 000 KECTARES ET OU S’AF~ f | avert ovr un Pouce OF TRAVA/LEURS, = APERANCKIS OU ESCIAVES, APM RUEENT COMME DES eaten PALAIS METERJES VILLES SURPRIRENT PLUS ENCORE UES ENVAN|SSEURS, AVEC LEURS RUES, LEURS IMMEUBLES ET LEURS FONTAINES, BIENFAITS CE VADDUCTION D’EAU. » || RES, PROVOQUA leur STUPEUR. PRIME DAN: TRYAUX DE LoRGLE PARA PRESSION DE WeAuconTENve DANS Deux PETITE RESER- Wares avon envovarr PR Dans eee Twvaux secon {Son 066 2e 2On Arpaia ces BaNDeS Les BAGAU-" 6S. eves EFFECTIFPS GROSSIS: GAIENT SANS CESSE. ELLES SE BONNAIEKT Des cers.¥ 5 g |eué SSq ResSA veer ISION PRICE, As DY one a) Korat De roures mars. max RECEVAIT L'a ru ene NT. Tes eSciarra.Devenu emPereur, MAxiMiEN s‘emroya A hog ELEVEr LE pave RUINE PAK LES GUERRES ET LES INVASIONS. AA te cHeisTianisme se Dévecoppalr.SUBMERGEA A QUASI TOTALITE DU TERRITOIRE Des GAULES. VAN DALES, BURGON DES, WIs- GOTHS, FRANCS 5°Y REPANDi~ RENT ‘EN MASSE, FORCANTdans le numéro de novembre 1976 : Quand la Gaule devint la France ATTILA-CLOVIS Un galop de Barbares sur le sol gaulois foule lordre romain La Gaule flambe comme une torche! Clovis, chef de tribu, a la conquéte dun royaume Au parta utin, le vase de Soissons contre une victoire. Consacré par Byzance, leur des Frat Clovis regne a Paris, sa capitale.