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LES MYSTr:RES
DES
L E T T K K s G W lî C Q U E S
(Paprôs un manuscrit copte-arabe
mic ;m;il\s(' paiTuis assc/. (iclaillcc du '< l)is< mus sur les
(1) U7ie page d'un manuscrH copte intit'cU' : '< Les mystères des
lettres grecques. " {Descri2)t/on cosmogonique). Mélanges Chaules
DE Harlez. Leyde, Bi'ili. 1896, pp. 127-132.
(2) Amélineau, loc. cit., p. 261 siiiv.
8 I.K MISKO.N.
csl viai, jxMil avoir <'l('' ajouléc après conj» ; (•ci'lains indi-
enim torminos esse epistolîï^ vesti'a» lieta et thêta et idcirco etiam ego :
(4) « Aiiint Tlieba^i quud Pachoniio, Cornelio et Syi'o, qui usque hodie
honnnc ù hi fois (i) ; il est n('' (Tune niire viviufc, ["i) ; celle-
Des premiers passages cités il résulte que notre auteur rejetait non
seulement l'hérésie de Nestorius, mais aussi celle d'Eutycliès, fait digne
d'être remarqué dans un écrit l'épandu en Egypte, à une époque où les
comnmnautés coptes masse de l'orthodoxie catho-
s'étaient détachées en
lique, pour adhérer à l'hérésie monophysite. L'emploi du mot 6[xoo:-'.o:,
appliqué au Saint-I^sjjrit mérite également d'être signalé. Il tlgure,
il est vi-ai, dans la doxologie qui précède immédiatement la souscription
du scribe « Le pauvre Schenouti, Dieu ait pitié de lui
: On pouri-ait donc <•
(1) Les feuillets du Ms. d'Oxford ont été, en numérotés en ohillres outi'e,
A\.T^cTHpiou au lieu des mots de «.iiev ceûè. etc., qui se lisent clairement
dans le texte ancien.
KO Cod* eTiyon. — (d) Cod* i\ô>.p;)(;d>.iec. — (e) Cod* €OTono-\;
T11V>0\ ''
t'TO CY'X'^W AV WWOYTe 0\ \\2S-Cs.\è* 0\\ O YOO
OY '
'.ve iW'x.v ou
<
^v«^Tv•:^L Avii2^(0(0Av.e \\Ti\\K">udv'\TAv\\'ïe »
(;i ' f 'or/.'^' .\v'»x'v»yMv>\v ; //c///, iilii> loin ; eviujcoju [luur evJiycouc.
i'^ I,(^ iiint esi (MUiiM'oineiit olVai'c daiiï; \o toxto primitif. Dans (jjd*
on lit ct^;>^iM (juc nous sonnues [lorté à con>itleier ('onmie une corruption
de er;^u. L oi-renr, il est vrai, serait assez firossièiv : elle ne doit toutefois
j)as nous étoinier. si ni)U> considérons 1^' (pie ce jireniier lénillet aura déjà
été altéré au moment ou l'on a jugé né(;essaire de le recopier :
-i'Mjue le
(a) Le "x, inséré entre les lignes, est à peine li<il»le et a échappé à Duhiu-
rier qui a lu pHCToc.
(b) Les lettres ico ont été omises à la fin de la ligne.
(a) 2cin e, signalé par Stern comme une forme fautive qui se rencontre
quelquefois. Cf. Gramm., p. 377, n. 567.
(b) Dans le Ms., ces mots, écrits on petits caractères, ont été insérés
entre deux lignes.
2
22 i.K M^sl:<)^.
lie lllVOTTf
loloMOioH* ue(1>èvAôvioi\ E
CHAPrrRE II.
(I) Litt. car toute main du Grec etc., s'il arrive qu'il truce par elle
«
sens nous parait être « a écrit par l'acte même qu'il pose, a éci'it de
:
2i u: Misr^:oN.
nis.qniiT : allait.
I ic — ^c ôT
lu Jésus Christ 1
invisibles ;
que la teire était invisible et informe ; et
5 Te — ^ TA
2 tils (le Dieu 11
(1) Litt. « Mais qu'ai- je à parler des créatures? pas, en effet, de celles-
là seulement, mais aussi du ci'éateur de celles-là toutes » etc.
(21 Litt. " le nombre de la tigure qui est en lui ; » allusion à l'épisi-
mon (digamma) qui ne ligure plus dans l'alphabet classique à titre
fT
ï-'.zr,\io-i . -'» u^, y_iaç6;j£vov, — ô t(.) ïr.'.zr,]s.m \\y.'s-Ao) -'.7TÔ; yrvôucvoî. MignC P. G.,
IX, :}68, 369.
:2(> LE MUSÉON.
la fin (3).
(4) nxoq tiToq ne, litt. « lui est lui ", le Christ Dieu étant le Christ
:
homme.
I.KS MYSIIUKS DIS LI/nilKS (iUKCOl KS. 27
et l'oméga.
Or donc, avant cette démonstration, il nous faut don-
ner l'explication de la nous ont
suite des secrets qui
été révélés au sujet des mystères contenus dans l'alpha-
bet (i). —
Chacune de ces lettres est appelée un élément
(c7Tor/£rov), comme nous venons maintenant de le dire i-i).
ClIAPITUE III.
Tnpo^
npeqne^LMe^TOT nMeo2i.oTTOTe ne nT^nooTe
Tnpoii^
eT0i2s.n nneTiyoTcooTT-
nMeo2s_07rTênooTe ne npcaMe
nAoi7ïnoc n2s_ton eÊioA MnnocMoc Tnpq.
eiconnTe renoT eic neo^n^e •
MnnoTTe nrevirnicone
on T^mcconT MnuocMoe 2^0TTcnooTc ne.
eTÊie ne.i OTn 2s.oTTênooTc n2i.tOM ""
nnT(.szV)ôvT2^mne
U ctl U IDIlIlOll.
(b) Deux
letti-es paraissent avoii-
été ertacées en cet endroit et i-em-
placees pai- un point.
la terre ;
la douzième, Tapparition dos arhres fruitiers
qui portent les scnienees ; la (reizinne, tous les astres
qui brillent la ([uatorzièine,
: \v soleil ot la lune : la
quinzième, leur plaeement dans lo lirmanient du v\r\ : la
seizième, los poissons (pii sont dans les eaux ; la dix-
septiènie, les oiseaux du ciel ; la dix-lniitirme, tous les
grands cètaeès (pii sont dans Trau ; la dix-neuvinne, tous
lesîmimaux lèroe(vs (Oy.p-iov, ; h, vin-tirnic, loiis 1rs reptiles
vénin.eux la n in-t-uniomi', tons
;
\vs (piadruprdc^ (p,i
vivent sur la terre sèehe : la vinoi-d^Mixinnc, Thounnc
doué de raison (Àoy.x.oç), couronnemrnt du monde entier.
Voilà donc que les
(ouvres de Dieu, produites dans h,
création du monde, sont au nombre
de viuiit-deiix.
C'est à raison de eela, (pu» l'on
compte vin-t-deiix livres
i.Ks MYsiiius i>r> iriiiu.s (;i\r.(,«H r,s. .11
vantes :
(2) Litt « et il l'emporta sur lui la victoire, comme à lui est la victoire
en tout temps ».
(a) Sic. Les noms verbaux composés avec la particule sahid. ^lu, récla-
ment l'article féminin. Cf. T<TinÊ(oK qui suit etc.
l'a) Les sept voyelles ont été inscrites dans la marge extérieure du
2S.Ç on TeTT\ucoi\\
< <
(le la voix.
[l) Lit t. «^
qui a iiiic voix n\ev un coriis. »
r>(> LE MISÉON.
(A continuer.) A. HKimEF.YXCK.