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Sommaire:
Chap. 1 : Production, transport et distribution de l’énergie électrique.
1. Introduction
2. Types de centrales électriques,
3. L’alternateur (Principe de la production de l’énergie électrique)
4. Le système triphasé,
5. Le transport de l’énergie électrique
6. Les Transformateurs
7. Architecture du réseau de transport et de distribution
8. Les postes de livraison
- …
Chap. 4 : Dimensionnement d’installations électriques
- …
Chap. 5 : L’éclairagisme
- …
1- Introduction :
Dans le cas des centrales thermiques, la turbine est entraînée par la vapeur produite dans les
chaudières où l’on brûle les combustibles, alors que dans le cas des usines hydroélectriques, la
turbine est animée par la force de l’eau.
La plus grande partie de l’électricité mondiale est produite dans des centrales thermiques
alimentées au charbon, au fioul, à l’énergie nucléaire ou au gaz et, en de plus petites proportions, au
diesel.
Les différentes sources d’énergie peuvent être classées selon leur capacité calorifique qui est
exprimée en tep (tonnes équivalent pétrole).
Les centrales électriques les plus répondues et qui produisent la plus grosse part de l’énergie
électrique sont les centrales thermiques.
Le principe de fonctionnement d’une centrale thermique : La chaleur produite dans la
chaudière par la combustion du charbon, gaz ou autre, vaporise de l'eau. Cette vapeur d'eau est
alors transportée sous haute pression et sous haute température vers une turbine. Sous la pression, les
pales de la turbine se mettent à tourner. L'énergie thermique est donc transformée en énergie
mécanique. Celle-ci sera, par la suite, transformée à son tour en énergie électrique via un alternateur.
A la sortie de la turbine, la vapeur est retransformée en eau (condensation) au contact de parois
froides pour être renvoyée dans la chaudière où le cycle recommence.
Le principe d’une centrale nucléaire et le même qu’une centrale thermique conventionnelle,
mais la chaleur est produite par une réaction nucléaire (fusion d’atome d’uranium)
Les centrales hydroélectriques utilisent l’énergie mécanique de l’eau pour faire tourner la turbine
et l’alternateur.
La puissance disponible sur la turbine est liée à l’énergie potentielle que procure une chute d’eau :
Wp = meau . g . h = ρ . g . Veau . h
Avec : h : Hauteur d’eau en m ; Veau : Volume d’eau en m3 ; ρ : masse volumique ; g : 9.81 m/s2
Type de centrale Type de turbine Exemple de site de production & Puissance disponible
-une conduite forcée,
Haute chute Pelton -une hauteur de chute 880m ………………..
-un débit de 50 m3/s
-4 conduites forcées
Moyenne Chute Francis -une hauteur de 125m …………………
-un débit de 50 m3/s chacune
-4 conduites forcées
Basse Chute Kaplan -une hauteur de 12m …………………
-un débit de 350 m3/s chacune
-hauteur de marée maximale de 10m
Marémotrice Kaplan …………………
-un débit de 250 m3/s par groupe
*) Structure :
Le stator d’une génératrice synchrone (alternateur) Il est feuilleté est porte des encoches qui
reçoivent un bobinage, généralement triphasé, c.-à-d. trois bobines identiques décalées dans
l’espace de 120° l’une de l’autre. Il est caractérisé par le nombre m d’encoches par pôle et par
phase.
Le rotor est soit un aimant permanent (excitation fixe) soit un électroaimant alimenté par un courant
continu. Il peut être à pôles lisses ou à pôles saillants.
Un champ tournant est crée par aimant permanent ou électroaimant (bobine alimentée en courant
continu) en rotation autour d’un axe à la vitesse Ns (tr /min):
Une bobine située à proximité sera le siège d’une F.E.M induite. Si le flux est : 𝜑(𝑡) = 𝜑𝑚 𝑐𝑜𝑠𝑠 𝑡
D’après la loi de Lenz-Faraday, la f.e.m à travers n spires :
𝑑𝜑(𝑡)
𝑒(𝑡) = −𝑛 𝑑𝑡 = 𝑛𝑠 𝜑𝑚 𝑠𝑖𝑛𝑠 𝑡 avec 𝑠 vitesse de rotation
Et si le rotor porte 2p pôles :
𝜑(𝑡) = 𝜑𝑚 𝑐𝑜𝑠 𝑝𝑠 𝑡 𝑒(𝑡) = 𝑛𝑝𝑠 𝜑𝑚 𝑠𝑖𝑛𝑠 𝑡
Le champ d’induction portant 2p pôles alternés à répartition spatiale sinusoïdale glissant avec une
vitesse de rotation𝑠 , induit dans un enroulement fixe une f.e.m alternative sinusoïdale :
• de pulsation : ω = p s
𝑒 𝑁𝐵̂𝐿𝑅𝑠 𝜋 2𝐿𝑅
• de valeur efficace : 𝐸 = 𝑚𝑎𝑥
2
= 2
= 𝑁𝐵̂ 𝑓 = 2.22𝑓𝐵̂𝑁𝑆 = 2.22𝑓𝑁𝜑̂
√ √ √2 𝑝
avec 𝜑̂ : flux sous un pôle.
Pour l’alternateur 3~ :
On génère alors un système triphasé équilibré de tension. Et pour avoir une fréquence de f 50 Hz , la
vitesse d’entrainement de l’alternateur par la turbine doit être :
60 f
Ns en (tr/min) ; p : nombre de paires de pôles,
p
4- Le système triphasé :
Ainsi les trois courants 𝑖1 (𝑡), 𝑖2 (𝑡) , 𝑖3 (𝑡) passant dans les 3 conducteurs d’une ligne triphasée
constitue un système triphasé.
Définition 2 : Un système triphasé de grandeurs sinusoïdales est équilibré si ces 3 grandeurs ont
2𝜋
la même amplitude et sont régulièrement déphasées de 3 rad (120°).
v1 (t) = Vm sin(ωt)
2𝜋
𝑣2 (𝑡) = 𝑉𝑚 sin(𝜔𝑡 − )
3
4𝜋
𝑣3 (𝑡) = 𝑉𝑚 sin(𝜔𝑡 − 3
)
La Puissance en Triphasé :
Couplage étoile Couplage triangle
Déphasage (I , V ) (J , U )
Centrale de
Production
Transfo Transfo
5 Kv Ligne de Utilisation
Élévateur Abaisseur
Transport (225Kv) 220/380v
Les réseaux électriques sont utilisés pour transporter l'énergie électrique de la centrale jusqu'à
l’utilisateur. Ils sont composés de lignes, de postes de transformateurs et de postes de couplages.
Ph1 1
Ph2
Ph3 VD VA
N
En notation complexe :
V D R I jL I V A
VA
RI
Exercice d’application :
Une ligne triphasée moyenne tension alimente un récepteur triphasé équilibré qui consomme une
puissance active de 4,20 MW et qui impose un facteur de puissance de 0,938.
i R L
1
i
2 Charge
i
3
Chaque fil de ligne a pour résistance R = 2 et pour inductance L = 10 mH. La tension efficace
entre phases à l’arrivée de la ligne est UA= 20,0 kV. La fréquence de la tension est de 50 Hz.
Le but du problème est de calculer la chute de tension due à la ligne.
1. Calculer l’intensité efficace I du courant dans un fil de ligne.
Pour l’ensemble ligne + récepteur, calculer :
2. la puissance active consommée par la ligne et la charge
3. la puissance réactive consommée par la ligne et la charge
4. la puissance apparente de l’ensemble de la ligne et de la charge
5. Calculer la facteur de puissance au départ de la ligne
6. Calculer la tension efficace entre phases UD au départ de la ligne.
6- Les transformateurs :
VA VB VC
Va Vb Vc
De nouveaux domaines de tension sont définis actuellement, et selon UTE C 18-510, ils sont :
➢ Domaine Haute Tension (HT) :
▪ HTB : ou Un > 50 000
▪ HTA : ou 1 000 < Un ≤50 000
➢ Domaine Basse Tension (BT)
▪ BTB : 500 < Un ≤ 1000
▪ BTA : 50 < Un ≤ 500
➢ Domaine Très Basse Tension (TBT) avec Un ≤50
avec Un tension nominale (valeur efficace en volts).
L'architecture d'un réseau de distribution électrique industriel est plus ou moins complexe suivant le
niveau de tension, la puissance demandée et la sûreté d'alimentation requise :Dès que la puissance
demandée atteint 50 kVA, les entreprises industrielles ou tertiaires sont alimentées en haute tension
20 kV (HTA). L’abonné livré en énergie électrique HTA (de 5 à 30 kV) peut choisir son schéma de
liaison du neutre. Dans le cas général avec une alimentation en HT, un réseau de distribution
comporte :
▪ Un poste de livraison HT alimenté par une ou plusieurs sources, il est composé d'un ou
plusieurs jeux de barres et de disjoncteurs de protection
▪ Une source de production interne
▪ Un ou plusieurs transformateurs HT / MT
▪ Un tableau principal HT composé d'un ou plusieurs jeux de barres
▪ Un réseau de distribution interne en MT alimentant des tableaux secondaires ou des postes
MT / BT
▪ Des récepteurs MT
▪ Des tableaux et des réseaux basse tension
▪ Des récepteurs basse tension.
Poste de livraison
haute tension HT Production interne
HT
MT
Tableaux secondaires de
distribution MT
MT MT MT
BT BT BT
Tableaux secondaires de
distribution BT
Récepteurs Récepteurs Récepteurs
basse basse basse
tension tension tension
Pour la conception d'un réseau électrique, une étude précise des effets des défaillances et des
perturbations redoutées doit être effectuée. Des dispositions doivent généralement être prises pour
limiter leurs conséquences.
L'immunité aux coupures de l'alimentation fait également appel à des équipements spécifiques
tels que les alimentations sans interruption et les groupes de production d'énergie électriques. Ces
équipements ne suffisent généralement pas à résoudre tous les problèmes.
L'analyse complète du problème nécessite des études de sûreté de fonctionnement prenant en compte
l'ensemble de ces données ainsi que la fréquence et la durée des coupures admises par le processus
industriel. Ces études permettent de déterminer l'architecture et les équipements les mieux adaptés
aux besoins de l'installation industrielle. Elles nécessitent généralement le classement des récepteurs
en fonction de leur niveau de sensibilité en distinguant :
▪ les récepteurs admettant des arrêts prolongés : 1 heure ou plus
▪ les récepteurs devant être réalimentés après quelques secondes
▪ les récepteurs n'acceptant aucune coupure.
Alimentation
du distributeur
M
T G
B
T
N
F Normal/secours
ASI
Poste d’intérieur :
Les schémas électriques des postes de livraison les plus adoptés sont les suivants :
NF
a. Le poste de livraison simple antenne :
NF NF
L’avantage de ce schéma c’est qu’il présente
un coût minimal, mais avec un inconvénient MT MT
majeur, sa disponibilité est faible
BT BT
NF NF
Source1 Source2
NF NF
NF NO NF NO
JDB1
Couplage NO
ou NF
JDB2
NF NO NF NO NF NO NF NO
NF NF NF NF
MT
MT
BT
BT
NF
NF
Vers tableau principal
En fonctionnement normal, la source 1 alimente, par exemple, le jeu de barres JDB1 et quelques
départs. Alors que la source 2 alimente le jeu de barres JDB2 et les départs qui restent. Alors que le
disjoncteur de couplage peut être en position de fermeture ou ouverture. En fonctionnement perturbé,
en cas de perte d'une source, l'autre source assure la totalité de l'alimentation. En cas de défaut sur un
jeu de barres (ou maintenance de celui-ci), le disjoncteur de couplage est ouvert et l'autre jeu de
barres alimente la totalité des départs.
Les sources de secours qu’on retrouve très souvent dans les installations industrielles sont : Les
alternateurs et les ASI, les alimentations sans interruption.
G Générateur électrique
BT
NO
NF
NF
Contacteur
Circuit non prioritaire statique
Filtre
Redresseur Onduleur
chargeur
Batteries Circuit prioritaire
ASI
Les alimentations secourus avec ASI
Générateur électrique : elle génère une tension électrique localement.
L’ASI : est un système qui assure une alimentation continu, il est constitué de :
▪ Redresseur-Chargeur : Transforme la tension alternative du réseau d'alimentation en tension continue
destinée à alimenter l'onduleur assurer la charge des batteries d'accumulateurs
▪ Batterie d'accumulateurs : Assure une réserve d'énergie destinée à alimenter l'onduleur en cas de
l’indisponibilité de la tension du réseau.
▪ Onduleur : Transforme la tension continue issue du redresseur-chargeur ou de la batterie
d'accumulateurs en tension alternative.
▪ Contacteur statique : Réalise le basculement de l'alimentation de l'utilisation, de l'onduleur vers le
réseau secours et réciproquement, sans interruption (pas de coupure due à un temps de permutation
d'organes mécaniques - le basculement est réalisé à partir de composants électroniques en un temps <
1 ms).
Le rôle du filtre est de réduire les courants harmoniques générés par le redresseur remontant dans le réseau
d'alimentation.
1. Structure générale :
Les installations à Basse Tension (BT) sont alimentées sous une tension nominale au plus égale à
1000V en Alternatif ou 1500 V en continu. On distingue alors deux domaines de tension :
• BTA : 50< U ≤ 500 V en alternatif
• BTB : 500<U≤ 1000V en alternatif
Ces installations peuvent alors être alimentées soit :
Par un réseau de distribution publique de 1er catégorie, par l’intermédiaire d’une installation
de branchement lorsque la puissance demandée est compatible avec celle autorisée par ce
type de distribution.
Par un réseau de distribution publique de 2 ème catégorie, par l’intermédiaire d’un poste de
transformation dit de livraison.
✓ Le schéma architectural :
C’est une représentation graphique qui permet d’implanter tout le matériel électrique sur un
plan d’architecte. Ce schéma nous indiquera la situation géographique des appareils électriques
et leurs interdépendances.
✓ Le schéma multifilaire :
C’est une représentation graphique nous permet de voir comment sont branchés tous les
conducteurs (phases, neutres, terres, etc …) sur les appareillages électriques. C’est le schéma de
branchement ou de câblage de l’installation.
3. Tableau de répartition :
C’est un tableau qui regroupe les appareils de protection des personnes et des biens :
- Disjoncteurs et interrupteurs différentiels (30mA, 500mA)
- Disjoncteurs divisionnaires (2, 10, 16, 20, 32A)
Temporaires In
t
- Rupture d’une phase
d’alimentation d’un moteur.
2 4 6
Circuit de Commande
Circuit de puissance
• Constitution
Rep Désignation
Arrivé du courant
Système de déclenchement
Départ courant
Élément bimétallique 7 6
Contact auxiliaire
Bouton de réarmement
• Principe de fonctionnement :
• Classes de déclenchement :
Exercice :
• Symbole :
Tube
Capsule de contact
Lame fusible
Sable (silice)
• Principe de fonctionnement
Il est constitué d’une lame fusible dans une enveloppe fermée. Cette lame fusible fond si le courant
qui la traverse dépasse la valeur assignée. L’enveloppe quant à elle, contient du sable (silice) afin de
permettre une coupure franche en évitant ainsi le maintient du passage de courant à travers l’arc
électrique.
Utilisation générale.
Standard Type gG
• Symbole :
Q
Protéger contre les surcharges et les courts circuits : rôle du dispositif thermique et du
dispositif magnétique.
Une bonne coordination des protections d’une alimentation électrique doit entraîner le
déclenchement de l’appareil de protection situé immédiatement en amont du défaut et de lui seul.
Ce qui rend la surface perturbée du réseau la plus petite possible, donc à assurer une bonne
continuité de service, c’est ce que l’on appelle : la sélectivité. Elle peut être totale ou partielle.
A Si seul B s’ouvre, quelle que soit
la valeur du courant Icc, c’est la
sélectivité totale.
B Si B s’ouvre jusqu’à un courant
présumé de court circuit Icc’ < Icc et
ensuite si A s’ouvre, donc A et B
Icc Récepteur Récepteur sont ouverts. C’est la sélectivité
partielle.
Récepteur Récepteur
Si un courant traverse le corps humain, il y a risque de lésions voir de mort. Il est donc nécessaire
de protéger les personnes contre de tels dangers. L'intensité est la cause essentielle du danger électrique.
Ic=230/1000=230 mA >>25mA !!
PE : conducteur de protection
reliant la prise de terre aux masses
métalliques de l'installation.
Ic : courant corporel.
Il faut impérativement rajouter un disjoncteur différentiel pour détecter le courant de fuite Id et isoler
l'appareil du réseau.
La sécurité des personnes est assurée différemment en fonction du régime de neutre utilisé dans une
installation électrique.
La différence entre les régimes de neutre se situe dans les possibilités de liaisons :
- Au niveau du transformateur : neutre relié (T) ou isolé de la terre (I)
- Au niveau des masses métalliques de l'utilisation : masses reliées au fil de terre (T) ou au fil de neutre (N)
• La première lettre indique la situation du neutre (au niveau du transformateur) par rapport à la terre.
• La deuxième lettre indique la situation des masses métallique de l'installation par rapport à la terre.
a) Le régime TT
On a : Ru * In <= UL
Ru : résistance de la prise de terre qui doit être la plus faible possible,
In : courant de déclenchement du DDR,
UL : tension limite de sécurité.
Le régime TT est imposé dans les installations alimentées par le réseau publique basse tension. Seuls
les usagers propriétaires du transformateur (industriels, lycées techniques, hôpitaux …) peuvent
utiliser d'autres régimes de neutre.
Avantages du régime TT :
- C'est le régime de neutre le plus simple à mettre en œuvre, à contrôler et à exploiter. Facilité de
maintenance.
- Élimination des risques d'incendie : les courants de défaut restent très faibles et sont rapidement
interrompus par la protection différentielle.
- Coupure dès le premier défaut : ceci peut être un inconvénient dans le milieu industriel.
b) Le régime TN
Ici, la coupure de l'alimentation est effectuée par l'appareil qui protège la ligne contre les courts-
circuits : fusible ou disjoncteur magnétique. La coupure est effective au premier défaut d'isolement.
On a : Zd * If <= Uc .
Zd : impédance de la ligne (dépend de la longueur de la ligne de neutre ou de PE). PE ou PEN ne
doivent JAMAIS être coupé.
If : courant de fonctionnement provoquant la coupure du dispositif de protection.
Uc : tension de contact. Si une personne touche au moment du défaut, il faut que l'appareil de
protection coupe rapidement afin qu'il n'y ait aucun danger.
c) Le régime IT :
Régime IT :
Le régime IT offre la possibilité de maintenir l'exploitation, malgré l'apparition d'un défaut (tout en
assurant la sécurité des personnes !). En effet, la forte impédance de boucle, due à Z, limite le
courant de premier défaut et évite l'apparition d'une tension de contact dangereuse.
Lorsque l'utilisateur touche la carcasse métallique de la machine, il est soumis à une tension : Ru*Id.
Avec : Id = Ud/(Ru + Rn + Z) . (Ud étant la tension d'une phase par rapport au neutre)
En choisissant Z suffisamment grand, Id sera faible et Ru*Id ne sera pas dangereux pour
l'utilisateur.
(le courant qui traverse la personne vaut : Ic = Ru*Id/Rc , Rc : résistance du corps humain)
Les masses de toutes les machines doivent être reliées au conducteur PE.
En cas de deuxième défaut (une deuxième phase touche la carcasse d'une autre machine, entrainant
un court-circuit entre les deux phases, car toutes les carcasses sont reliées entre elle via le conducteur
PE), la protection est assurée par le dispositif de protection contre les courts circuits.
Note : Un contrôleur permanent d'isolement permet de signaler le premier défaut. L'installation d'un
limiteur de surtension est obligatoire.
1. Introduction
Le but est de déterminer précisément les canalisations et leurs protections électriques en partant
de l'origine de l'installation jusqu'aux circuits terminaux. La section des conducteurs et le type de
protection à mettre en place sont définis par la méthode générale exposée dans la suite de ce
chapitre. Les résultats doivent être conformes aux impératifs décrits dans la norme NFC 15-100.
Les constructeurs d’appareillages électriques tendent de plus en plus à proposer des démarches de
détermination par tableaux, abaques et logiciel, visant à faciliter la conception des installations.
La canalisation doit :
Véhiculer le courant d'emploi permanent et ses pointes transitoires normales.
Ne pas générer une chute de tension susceptible de nuire au fonctionnement de certains
récepteurs, et réduire des pertes en ligne.
Exemple : Selon le constructeur Merlin Gerin on doit suivre les étapes suivantes pour dimensionner
une installation :
Courant d'emploi IB :
Au niveau des circuits terminaux, c'est le courant qui correspond à la puissance apparente des
récepteurs. Et au niveau des circuits de distribution, c'est le courant correspondant à la puissance
d'utilisation, laquelle tient compte des coefficients de simultanéité et d'utilisation. Se sont des
coefficients minorants :
Nombre
2à4 5à9 10 à 14 15 à 19 20 à 24 25 à 29 30 à 34 35 à 39 40 à 49 50 et plus
d’abonnés
Facteur de
1 0.78 0.63 0.53 0.49 0.46 0.44 0.42 0.41 0.4
simultanéité
L’intensité assignée In du dispositif de protection, coupe-circuit à fusible ou disjoncteur doit être prise
juste supérieure à l’intensité d’emploi IB calculée. In ≥ IB
On réglera le disjoncteur de calibre In pour obtenir une intensité de réglage Ir ≈ IB
Le choix du pouvoir de coupure de l’appareil PdC de protection se fera après calcul du courant de
court-circuit présumé à l’endroit où l’appareil de protection est installé.
Dans le tableau ci-dessous choisir les calibres des disjoncteurs nécessaires pour protéger les câbles
dont le courant d’emploi a été calculé précédemment.
Courant admissible IZ :
C'est le courant maximal que la canalisation peut véhiculer en permanence sans préjudice pour sa
durée de vie. Ce courant dépend, pour une section donnée, de plusieurs paramètres :
- Constitution du câble et de la canalisation;
- Température ambiante;
- Mode de pose;
- Influence des circuits voisins.
La puissance d’utilisation une fois connue, on prendra en compte trois autres paramètres.
- Le premier prend en compte les possibilités d’amélioration du facteur de puissance
de l’installation. Ce facteur permettra de diminuer à nouveau la puissance
apparente.
- Le deuxième paramètre est un coefficient d’extension de l’installation. Ce facteur
majorera la puissance apparente.
- Le dernier paramètre est lié aux contraintes d’installation (température, altitude,
...). Il aura tendance là aussi à majorer la puissance apparente.
NB :
C’est à ce niveau aussi que l’on choisit le type de distribution :
On doit aussi envisager le type de schéma de liaison à la terre que l'on retient.
On détermine si l’utilisation d’alimentation de secours est envisagée.
On choisit aussi le type de contrat électrique que l'on souhaite.