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Karst Hydrology (Proceedings of Workshop W2 held at Rabat, Morocco, April-May 1997).

IAHS Publ. no. 247, 1998.

Etude hydrogéologique de l'aquifère liasique du


couloir Fès-Taza (Maroc)

OMAR FASSI-FIHRI
Direction de la Région Hydraulique de Sebou, Fès, Maroc

M'HAMED FESKAOUI
Direction de la Région Hydraulique du Sahara, Laâyoun, Maroc

Résumé L'aquifère liasique du couloir Fès-Taza est constitué par des


dolomies du Lias moyen et des calcaires du Lias supérieur. Il occupe une
surface de 1500 km2. Il repose sur un substratum imperméable constitué par
le Trias argilo-doléritique. Il s'ennoie du sud vers le nord en-dessous des
formations marneuses miocènes du sillon sud-rifain. Ses limites sont
constituées par l'accident sud-rifain étanche au nord, les affleurements du
substratum au sud et au SE, et le bassin Fès-Meknès à l'ouest. La structure
de l'aquifère est caractérisée par une allure synclinale dissymétrique de
direction rifaine, sur laquelle se greffent des ondulations synclinales de
directions atlasiques. Des discontinuités majeures délimitent six sous-unités
hydrogéologiques. Les reconnaissances géologiques, géophysiques et par
forages mécaniques ont permis de comprendre le fonctionnement et de
quantifier le potentiel mobilisable de cet aquifère. La carte piézométrique
permet de dégager des gradients hydrauliques en corrélation positive avec le
pendage du Lias. L'allure des courbes isopièzes au niveau des limites de
panneaux permet de contraindre la direction des écoulements à ces limites.
Les bilans hydrauliques établis pour les unités permettent de quantifier les
échanges aux bordures. L'hétérogénéité de l'aquifère atteint son épaisseur et
sa perméabilité. L'épaisseur est contrôlée par la concurrence entre l'érosion
et la subsidence. La perméabilité est guidée par une porosité triple
(karstique, fissurale et d'interstices). Le bilan hydraulique de l'aquifère
permet d'évaluer son potentiel mobilisable à 190 Mm3 an"1.

Hydrogeological study of the "Fès-Taza couloir", Morocco


Abstract The Liassic aquifer of the "Fès-Taza couloir" is composed of
carbonates (dolomite and limestone) and covers an area of 1500 km2. These
formations are based on Triassic clay and dolerites which constitute an
impermeable base. The aquifer dips from south towards the north under
marly Miocene formations of the south-rifain depression. The aquifer is
limited by impermeable strata in the hilly south-rifain region to the north, by
Palaeozoic formations to the south and southeast, and by the Fès-Meknès
deep aquifer to the west. The aquifer structure is dominated by a major
asymmetrical syncline aligned along the Rif trend, with superimposed
synclinal flexures on the Atlas trend. This structure is split into six units by
major faults. Geological, geophysical and mechanical drilling investigations
were used to provide an understanding of the aquifer function and to
quantify the available water. There is a positive correlation between the
hydraulic gradient derived from the piezometric data and the slope of the
hydrogeological units. The concavity of equipotentials on the level of unit
boundaries defines the flow direction. To quantify this flow, hydraulic
balances were established for each unit. The heterogeneity of the aquifer
extends to its thickness and its permeability. The thickness is controlled by
the concurrence between erosion conditions and subsidence and the
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permeability by a triple porosity (karstic, fissure and interstitial). The


hydraulic3 balance of the aquifer suggests that the available water is
190 Mm year"1.

INTRODUCTION

Les réservoirs carbonates jurassiques des Atlas marocains sont réputés pour leur fort
potentiel en eau souterraine et pour des productivités unitaires élevées. Cependant,
ces réservoirs sont caractérisés par une hétérogénéité manifeste, liée à des variations
lithologiques, structurales et hydrodynamiques, en relation avec leur évolution
diagénétique, leur déformation fragile engendrant la fracturation, et leur dissolution
engendrant la karstification.
Lorsqu'ils constituent des nappes libres, les guides de prospection des ressources
en eau de ces aquifères peuvent être directement établis à partir des données de
surface (Fassi-Fihri, 1996). Cependant, lorsque ces formations sont couvertes par les
remplissages des bassins sédimentaires bordant les chaînes atlasiques, la prospection
de leur ressource en eau est plus complexe.
Nous nous proposons de traiter cet aspect à travers l'étude hydrogéologique de
l'aquifère liasique du couloir Fès-Taza, vu son importance régionale comme
ressource potentielle pour l'alimentation en eau potable de la ville de Taza et des
centres avoisinants et pour le développement agricole de ce couloir.
La méthodologie utilisée consiste à établir la structure et les caractéristiques
hydrodynamiques de l'aquifère au sein de ses zones d'affleurement en bordure de la
chaîne, et à suivre l'évolution de cette structure en dessous du remplissage du sillon
de bordure, en exploitant les données récoltées à travers les investigations
géophysiques et les sondages mécaniques. Les écoulements et les bilans hydrauliques
sont établis pour chaque unité structurale, et aux frontières de ces unités, avant d'être
synthétisés pour l'ensemble de l'aquifère.

CADRE GEOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE


L'aquifère liasique du couloir Fès-Taza s'étend sur une surface totale de 1500 km2. Il
représente le prolongement vers l'est de la nappe profonde du bassin Fès-Meknès
(Combe, 1975). Au nord, il s'étend sur la plaine de Sebou à l'est de Sidi Harazem et
sur la rive gauche de l'Oued Inaouène jusqu'au col de Touahar (Fig. 1). Au sud, il
couvre les cuvettes de Ghomra et Matmata, les gorges de Sebou en aval de Ain
Sebou, et la partie septentrionale du causse moyen-atlasique (Bentayeb & Leclerc,
1975). Ses limites sont constituées par l'accident sud-rifain au nord, les limites des
affleurements du socle schisteux au sud et à l'est, et le système de failles de Sidi
Harazem à l'ouest (McDonald & Partners, 1990).
Le Paléozoïque affleure au niveau du massif de Tazekka et au sein des
boutonnières du causse moyen-atlasique. Il est constitué de schistes parfois traversés
par des bancs quartzitiques et des filons siliceux (Fig. 2).
Le Permo-Trias affleure au niveau des accidents et borde le socle Paléozoïque. Il
est constitué par une intercalation doléritique au sein de deux séries argileuses.
L'épaisseur des dolérites varie entre 100 et 200 m. Les séries d'argiles rouges ont,
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Etude hydrogéologique de l'aquifère liasique du couloir Fès-Taza (Maroc) 103

quant à elles, une épaisseur variant de 50 à 100 m pour la série inférieure et de 0 à


20 m pour la série supérieure. Ces formations sont parfois gypsifères et/ou salifères
(Colo, 1961, 1964).
Au sein de cet ensemble, on peut distinguer deux formations: un Lias inférieur
représenté par des dolomies et un Lias moyen représenté essentiellement par un
calcaire oolifhique en gros bancs. Ces deux formations sont séparées par une
intercalation d'argiles rouges ou/et chocolat d'épaisseur variant entre 10 et 20 m. Le
Lias inférieur affleure sur tout le pourtour atlasique et disparaît au profit des marnes
miocènes. Le Lias moyen affleure au niveau du synclinal de l'Oued Zereg entre
l'Oued Kaouane et Oued Amlil (Vidal et al, 1979). Ces formations présentent une
importante zone d'affleurement et une porosité triple (fissurale, karstique et/ou
d'interstices).

DONNEES GEOPHYSIQUES

La carte des isohypses du toit du Lias (Fig. 3) est déduite des données géophysiques
(CAG, 1949, 1959, 1981, 1987; Géo-Etudes et Travaux, 1995). Elle montre que, en
dessous de la couverture miocène, ce toit s'ennoie au niveau des cuvettes de Ghomra
(+150 m à l'est et +350 m à l'ouest) et de Tahala-Matmata (de +300 m au SE de
Tahala à -150 m au SE de Matmata), et du sillon sud-rifain (+100 m au nord de
Tahala, -200 m au nord de Matmata, -400 m au niveau de la queue de la retenue du
barrage Idriss Premier, -250 m au milieu du plateau de Béni Sadden, et -450 m au
pont de Sebou). Ce toit est relativement surélevé au niveau des failles de Tizi
n'Tretten et d'Aït Youb et au niveau du haut fond de Bir Tamtam (+550 m).
L'épaisseur du Lias est influencée par deux facteurs. Le premier consiste en un
jeu conjugué des failles atlasiques ayant des rejets verticaux d'une part et des cycles
érosion-sédimentation d'autre part. Le deuxième consiste en une subsidence du sillon
sud-rifain. Le résultat en est une diminution de l'épaisseur du Lias au niveau des
compartiments surélevés et érodés, et une augmentation de cette épaisseur au niveau
des compartiments affaissés subsidents. Ainsi, l'épaisseur du Lias dépasse les 400 m
au niveau de la cuvette de la Ghomra ouest. Elle est comprise entre 300 et 400 m au
niveau de la Ghomra est. Elle ne dépasse guère les 150 m au niveau du haut fond de
Bir Tamtam et le voisinage de la faille de Tizi n'Tretten, et les 100 m au niveau du
plateau de Béni Sadden.
Le Miocène constitue une couverture reposant en discordance sur le Lias
carbonate. La série commence par un grès, passant latéralement à une calcarénite,
succédés par des marnes gréseuses puis par des marnes bleues plastiques. Ces marnes
mettent en charge la nappe profonde liasique. Les intercalations plus perméables
peuvent constituer, lorsqu'elles présentent une zone d'alimentation, un aquifère
secondaire, alors que le grès et calcarénites de base peuvent avoir le même niveau
piézométrique que le Lias lorsqu'elles le succédant sans écran imperméable.
La Fig. 4 représente la carte des isopaques de ces formations telles qu'elles ont
été définies par géophysique. Cette figure montre une augmentation de l'épaisseur
des marnes au sein des cuvettes bordant le causse moyen-atlasique (400 m au niveau
de la Ghomra), et du sillon sud-rifain, avec une tendance plus marquée à
l'épaississement depuis l'est vers l'ouest (200 m au nord de l'Oued Amlil et 500 m
104 Omar Fassi-Fihri & M'hamed Feskaoui
Etude hydrogéologique de l'aquifère liasique du couloir Fès-Taza (Maroc) 105
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106 Omar Fassi-Fihri & M'hamed Feskaoui

au SW de Matmata). Une surrection peut être constatée au niveau de l'accident de


Tizi n'Tretten et le long de la faille de Sidi Harazem (100 et 200 m respectivement).
Le Quaternaire est constitué d'alluvions longeant les oueds, de dépôts de
piémont, de dépôts lacustres de dépressions résiduelles, de concrétions de travertins
au niveau des sources ou des paléo-sources. Ces formations peuvent jouer un rôle de
transit des eaux des émergences liasiques ou constituer une nappe alluviale limitée.
La structure de cet aquifère est marquée par la confrontation de deux styles
tectoniques (Fig. 5):
Une tectonique rifaine se manifestant par une forme synclinale dissymétrique
WSW-ENE et des ondulations synclinales et anticlinales qui viennent se greffer à
la structure synclinale générale (synclinal de la Ghomra allongé suivant une
direction SW-NE, synclinal de Matmata allongé suivant une direction NNW-
SSE, synclinal complexe de Bouhlou-Zereg de direction NW-SE).
- Une tectonique atlasique se manifestant par des accidents NE-SW (faille de Tizi
n'Tretten, faille de Sidi Harazem) associés à des mouvements verticaux
synsédimentaires. Ces mouvements ont favorisé une subsidence de certains blocs
et une surrection d'autres blocs (Sabaoui, 1987).
Les résultats de cette confrontation sont:
- Une allure générale en forme de synclinal dissymétrique WSW-ENE. Ce
synclinal est rehaussé vers l'est pour se fermer à la rencontre de l'accident sud-
rifain et du socle de Tazekka au niveau du Col Touahar. Il est limité vers l'ouest
par l'anticlinal faille de la région de Jbel Kandar-Bhalil qui se prolonge en
discontinuité géophysique au nord sous la couverture.
Des ondulations viennent se greffer à cette structure. Ce sont:
- Le synclinal de la Ghomra: allongé suivant une direction SW-NE, il est
ouvert vers le SW. La profondeur du toit du Lias peut y atteindre 400 m. Il
est bordé au nord par la faille Ait Youb et au sud par la limite d'érosion des
marnes miocènes.
- Le synclinal de Tahala-Matmata allongé suivant une direction NNW-SSE
avec un pendage général vers le NNW. La profondeur du toit du Lias peut y
atteindre 450 m, alors que son épaisseur varie entre 375 et 430 m.
- Le synclinal de Bouhlou-Oued Amlil: de direction NW-SE, il est constitué
par deux compartiments séparées par l'échancrure de Bab Azhar. La
première est constituée par le synclinal de Tahala-Bouhlou. La seconde est
constituée par le synclinal de Oued Zereg-Oued Amlil qui présente un seuil à
son milieu.
Le pli anticlinal de Bir Tamtam, situé à la confluence de plusieurs accidents
et compliqué par leurs jeux simultanés, cet anticlinal rehausse le niveau
piézométrique et joue le rôle de limite de bassins versants hydrogéologiques.
Sur la carte structurale représentée sur la Fig. 5, nous pouvons souligner les
discontinuités majeurs suivantes:
- L'accident sud-rifain dont l'allure générale est déduite de l'étude gravimétrique
réalisée dans la zone. L'étude électrique permet de mieux préciser cette allure.
L'importance de telles données réside dans le fait que cet accident sépare deux
domaines distincts. Ce sont le domaine des rides pré-rifaines, réputées par la
faible quantité et la mauvaise qualité de ses eaux, au nord, et le sillon sud-rifain
abritant la nappe du couloir Fès-Taza, au sud.
Etude hydrogéologique de l'aquifère liasique du couloir Fès-Taza (Maroc) 107
108 Omar Fassi-Fihri & M'hamed Feskaoui

- La faille de Tizi n'Tretten, passant près de Sefrou, se prolonge vers le haut fond
de Bir Tamtam et butte contre l'accident sud-rifain. Cette faille de direction NE-
SW a un rejet supérieur à l'épaisseur des dolomies liasiques au sud. Plus au
nord, l'augmentation de l'épaisseur de la série dolomitique prend le pas sur le
rejet de la faille.
- Les failles de Sidi Harazem-A. Skounate: c'est un ensemble de failles parallèles
de direction NE-SW qui effondrent progressivement la partie ouest du sillon sud-
rifain pour aboutir au compartiment connu sous la nomination "nappe profonde
du bassin Fès-Meknès", et le compartiment est qui constitue le couloir Fès-Taza
(Colas des Francs, 1960). Le rejet total de ces failles peut être estimé à 450 m
environ.
- La faille de Tahala de direction NW-SE: cette faille par son grand rejet met en
face les terrains de l'aquifère liasique au nord et les marnes de la couverture
imperméable au sud.
- La faille de l'Oued Bouzemlane, de direction NW-SE, constitue la limite nord de
l'effondrement de la Ghomra. C'est une réplique de la faille de Tahla plus au
sud.
La faille Ait Youb, de même direction, fait remonter le substratum imperméable
pour devenir visible au sein de la vallée du Sebou. C'est une structure complexe
avec un jeu vertical des compartiments mis en évidence lors de la réalisation du
barrage Allai El Fassi.

HYDROGEOLOGIE

L'hydrogéologie de l'aquifère carbonate liasique du couloir Fès-Taza peut être


comprise et entreprise à travers les aspects structuraux présentés plus haut. En effet,
cet aquifère est constitué d'unités solidaires reliées par des failles. Son étude
hydrogéologique passe par l'étude des écoulements qui animent chaque panneau, puis
des écoulements aux limites des panneaux (Fassi-Fihri, 1996).
La synthèse structurale permet de délimiter six sous-bassins versants
hydrogéologiques constituant cette nappe (Fig. 5):
- Le panneau de Sefrou-Oued Aggay est délimité à l'ouest par le bassin de Fès-
Meknès, au SW par les anticlinaux failles joignant les boutonnières de Bhalil et
de Jbel Kandar, et par la ligne de partage des eaux souterraines avec le causse
d'Imouzzer, au SE et à l'est par la faille de Tizi n'Tretten et au NE par le
prolongement vers le NW de la faille Ait Youb.
- Le panneau de Regrag-El Ouata est délimité à l'ouest et au NW par l'accident de
Tizi n'Tretten, à l'est par les affleurements triasiques, au NE par le
prolongement de l'accident Ait Youb et au sud par la ligne de partage des eaux
souterraines avec le causse de Bsabis.
- De topographie élevée, le panneau de Béni Sadden est délimité au nord par
l'accident sud-rifain, au NW par la limite de la nappe Fès-Meknès, au SW par le
prolongement de l'accident Ait Youb à l'est et au NE par le prolongement de la
faille de Tizi n'Tretten.
- Le panneau de Ghomra-Matmata est délimité au SE par la terminaison
méridionale du massif de Tazekka et par les affleurements du socle et du
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110 Omar Fassi-Fihri & M'homed Feskaoui

substratum triasique imperméable, au SW par l'accident Ait Youb, au NE par le


prolongement de la faille de Tizi n'Tretten, au nord et au NW par l'accident Ait
Youb, au NE par le prolongement de la faille de Tizi n'Tretten, au nord et au
NW par l'accident de Tahala.
- Le panneau de Bouhlou est délimité au SE par l'accident de Tahala, au nord et au
NE par l'accident sud-rifain, au sud par le massif de Tazekka et à l'est par
l'échancrure de Bab Azhar et son prolongement vers le nord.
- Le panneau de Oued Zereg-Oued Amlil est délimité à l'ouest par l'échancrure de
Bab Azhar, au sud et au SE par le massif de Tazekka et au nord par l'accident
sud-rifain.
La carte piézométrique est établie à travers les données de forages ayant atteint le
Lias et les sources drainant cet aquifère. Elle est représentée sur la Fig. 6. Une
lecture de cette carte permet de décrire les écoulements qui animent chaque panneau,
et de discuter l'influence du pendage de l'aquifère sur son gradient hydraulique, ainsi
que les relations d'alimentation-drainage existant entre panneaux voisins.
Sur la partie libre de l'aquifère, le gradient hydraulique, tel qu'il peut être déduit
des courbes isopièzes, présente une nette corrélation positive avec la pente du Lias,
tel qu'elle peut être déduite de la carte structurale. En effet, sur les panneaux de
Oued Zereg-Oued Amlil et de Ghomra-Matmata, le gradient hydraulique est estimé
à 8% sur ces mêmes panneaux, la pente du Lias est respectivement de 12 et 10%. Ce
gradient est de 4.5% sur le panneau El Ouata-Regrag, 4% sur le panneau de
Bouhlou et 3.5% sur le panneau Sefrou-Oued Aggay. Parallèlement, la pente du Lias
est estimée à 9, 7 et 6.6% respectivement.
La direction d'écoulement au sein d'un panneau est influencée par son pendage et
par les mouvements des failles. Ainsi, l'écoulement prédominant est SW-NE sur les
panneaux de Sefrou-Oued Aggay et El Ouata-Regrag. Sur ces deux panneaux, la
pente du Lias est de même sens. Il est SE-NW sur les panneaux de Ghomra -
Matmata, de Bouhlou, de Béni Sadden et de Oued Zereg-Oued Amlil. Sur ces
panneaux, le pendage du Lias suit la même orientation.
Les frontières entre panneaux sont constituées de failles. En fonction de
l'épaisseur du Lias de part et d'autre de ces failles et de leur rejet une communication
peut être rendue possible. Ainsi, quand le rejet d'une faille dépasse l'épaisseur du
Lias, elle met en face de l'aquifère son substratum ou sa couverture (tous les deux
imperméables), ce qui constitue une barrière à l'écoulement entre panneaux voisins.
A l'opposé, quand l'épaisseur du Lias est supérieure au rejet de la faille,
l'écoulement entre panneaux voisins est rendu possible. Le sens de cet écoulement
dépend de la charge de chaque panneau.
L'examen simultané des lignes de courant aux limites des panneaux et des
données structurales permet de remonter aux directions de drainage aux frontières
des panneaux. Ainsi:
- La faille de Tizi n'Tretten a un comportement différent de part et d'autre de sa
rencontre avec le haut fond de Bir Tamtam. En effet, au sud, elle remonte le
Trias imperméable en face du Lias aquifère. Les courbes isopièzes sont à ce
niveau perpendiculaires à cette faille, ce qui confirme son étanchéité. Plus au
nord de la rencontre de la faille avec le haut fond de Bir Tamtam, le rejet de la
faille devient inférieur à l'épaisseur du Lias, ce qui favorise un écoulement entre
le panneau de Ghomra-Matmata et le panneau de Béni Sadden. La concavité des
Etude hydrogéologique de l'aquifère liasique du couloir Fès-Taza (Maroc) 1

courbes isopièzes à ce niveau montre un écoulement du premier panneau vers le


second.
- La faille de Tahala rabaisse le Miocène au SE au point de rompre la continuité
latérale de l'aquifère liasique, ce qui cause son étanchéité. A ce niveau les
courbes isopièzes sont perpendiculaires à la faille. Au NW, les épaisseurs du
Lias de part et d'autre de la faille laissent supposer un écoulement à travers la
faille, entre le panneau Ghomra-Matmata et le panneau de Bouhlou. La
concavité des courbes isopièzes à ce niveau montre un écoulement du premier
panneau vers le second.
- Au niveau de la faille de Sidi Harazem, l'épaisseur du Lias est supérieure au
rejet de la faille, ce qui favorise un écoulement entre le panneau de Sidi Harazem
et le panneau de Sefrou-Oued Aggay. La concavité des courbes isopièzes à ce
niveau montre un écoulement du premier panneau vers le second (DRPE, 1995),
ce qui laisse supposer une alimentation du couloir Fès-Taza à partir du bassin
Fès-Meknès.

BILAN HYDRAULIQUE

L'alimentation de cette nappe est assurée par l'infiltration des eaux de pluie, par la
drainance descendante depuis la couverture et les écoulements depuis la nappe Fès-
Meknès. L'alimentation par l'infiltration se réalise suivant deux modes. Le premier
est constitué par l'infiltration directe des eaux de pluie au niveau des affleurements
carbonates basiques. Le second est constitué par l'infiltration indirecte après
ruissellement au dessus du substratum triasique ou paléozoique appartenant au bassin
versant hydrologique.

Alimentation par infiltration directe Pour quantifier cette alimentation, la


relation entre pluie efficace calculée et débit d'exhaure de trois bassins témoins bien
délimités a été établie. Les bassins utilisés pour l'établissement de cette relation sont
ceux d'Ain Timguenaye, d'Ain El Kebir et de l'Oued Aggay. Ces bassins, de
différentes altitudes, ont permis, par ailleurs, de moduler cette relation par un facteur
d'altitude. L'aboutissement de ces travaux est reporté sur la Fig. 7. La moyenne
d'alimentation de l'aquifère liasique par infiltration directe est estimée à 3.5 1 s"1 km"2
à 950 m d'altitude, entre 2.65 et 4.1 1 s"1 knï2 à 1000 m, et à 4.51 s1 km2 à 1200 m.
La part d'alimentation sur toute la surface de la nappe est estimée à 4280 1 s"1.

Alimentation après ruissellement L'alimentation indirecte de l'aquifère à


travers les eaux de ruissellement sur les formations plus ou moins imperméables du
socle est quantifiée à travers trois étapes:
- individualiser le bassin versant hydrologique et sa relation avec le bassin versant
hydrogéologique,
calculer les modules d'écoulement surfacique sur une longue période et en
relation avec l'altitude du bassin,
les valeurs ainsi calculées servent d'entrée au système, et la part d'infiltration de
ces eaux est recalculée.
La moyenne d'alimentation après ruissellement, telle qu'elle a été calculée pour le
112 Omar Fassi-Fihri & M'hamed Feskaoui

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A 1961-90 1985-94

• Zone ouest et sud


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500 1000 1500
Altitude en m
Fig. 7 corrélation entre pluies utiles moyennes et altitudes.

site du barrage Bab Louta est estimée à 2.5 1 s"1 km"2 (Ingema, 1995). Le cumul de ce
débit sur la surface totale des parties imperméables constitue une alimentation après
ruissellement estimée à 950 1 s"1.

Alimentation aux limites de la nappe La limite nord est considérée comme une
limite imperméable étant donné l'étanchéité de l'accident sud-rifain. En effet, cet
accident entraîne une injection des formations triasiques imperméables (Argiles
rouges et sel gemme). La limite sud et SE est caractérisée par la présence
d'affleurements imperméables du substratum de la nappe. C'est donc une limite
étanche sur sa totalité. La limite ouest est constituée par une succession de failles
affaissant la partie occidentale du sillon sud-rifain sans rompre la continuité
hydraulique entre le couloir Fès-Taza, et la nappe du bassin Fès-Meknès. Le bilan
hydraulique, établi pour les deux compartiments de part et d'autre de ces failles
permet d'évaluer cette alimentation à 380 1 s"1.

Alimentation par drainance descendante Les formations gréseuses du Miocène


peuvent avoir un niveau piézométrique plus élevé que celui des formations liasiques.
Dans ce cas, elles peuvent assurer une alimentation des carbonates. C'est le cas des
panneaux de Sefrou-Oued Aggay, de Louata-Rerag, et de Ghomra-Matmata. Cette
drainance est estimée à 400 1 s"1.

Les sources sont généralement liées à des accidents tectoniques. On peut en citer
en particulier:
Les sources de la confluence Sebou-Aggay (Ain Kseb, Ain Atrous, Ain El
Ouali, Ain Skhounate). Le débit total moyen de ces sources est de l'ordre de
1500 1s"1.
Les sources du panneau El Ouata-Regrag: ce sont deux sources qui drainent le
panneau de même nom. La source Regrag est située au sein des affleurements
liasiques, alors que la source El Ouata est située sur une faille affectant la
couverture et alimentant la source à partir de l'aquifère liasique. Le débit moyen
de la première est de 305 1 s"1 alors que le débit moyen de la seconde est de
Etude hydrogéologique de l'aquifère liasique du couloir Fès-Taza (Maroc) 113

l'ordre de 330 1 s"1.


- Les sources du panneau de Bouhlou: la plus productive de ces sources est la
source Ain Skhounate de Matmata. Cette source draine l'aquifère profond à
travers une faille affectant la couverture du Miocène. Son débit moyen est de 105
Is"1.
- Les sources du panneau de Oued Amlil-Oued Zereg: la plus importante est Ain
Touda dont le débit moyen est de 140 1 s"1. On peut aussi citer Ain S'fa, dont le
débit moyen est de 15 1 s"1 et Ain Hammam, liée à un contexte faille dont le débit
est de 35 1 s"1.
Ces sources constituent un débit sortant moyen de 2430 1 s"1.
Le drainage de la nappe par les oueds sont mises en évidence par des jaugeages
différentiels. Les plus importants sont:
- Drainage diffus de l'Oued Aggay dont le débit moyen est de 350 1 s"1.
- Drainage diffus du Sebou entre Azzaba et Allai El Fassi estimé à 450 1 s"1.
- Drainage diffus de l'Oued Sebou aux environs du barrage Allai El Fassi. Il est
estimé à 4001 s 1 .
- Drainage diffus de l'oued Bouzemlane en amont des affleurements miocènes. Son
débit est estimé à 750 1 s"1.
- Drainage diffus de l'oued Bouhlou estimé à une moyenne de 750 1 s"1.
- Drainage diffus de PInaouèn entre Kouchate et Idriss Premier (70 1 s"1), et entre
Bab Marzouka et Kouchat estimé à 300 1 s"1.
Ces drainages constituent un débit sortant moyen de 3070 1 s"1.
Malgré l'importance de la nappe profonde du couloir Fès-Taza, cette nappe est sous-
exploitée par pompage. Les pompages connus dans la zone servent essentiellement
pour l'AEP. Ainsi, cette nappe assure l'AEP des centres de l'Oued Amlil (18 1 s"1),
de Tahala (14 1 s'1), de Sefrou-Bhalil (470 1 s"1) et de Matmata (8 1 s4). Le total des
débits pompés dans la nappe est estimé à 510 1 s"1.
Le bilan de l'aquifère tel qu'il a été présenté plus haut est synthétisé dans le
Tableau 1. Ainsi, le potentiel mobilisable de cet aquifère est estimé à 190 Mm3 an"1.

Tableau 1 Le bilan de l'aquifère.


Entrées (1 s"1) Sorties (1 s')
Infiltration directe 4280 Sources 2430
Infiltration après ruissellement 950 Oueds 3070
Drainance 400 Pompage 510
Nappe Fès-Meknès 380
6010 6010

GESTION DE LA RESSOURCE

Cet aquifère présente une ressource importante qui assure l'approvisionnement en


eau potable des centres de Sefrou, de Bhalil, de Bir Tamtam, de Tahala, de Matmata,
et de l'Oued Amlil. Par ailleurs, il est situé au milieu d'une région qui souffre
régulièrement de pénuries d'eau potable. Ainsi, il est bordé par les villes de Fès et de
Taza, et il est situé aux confins méridionaux du pré-rif dont les agglomérations
114 Omar Fassi-Fihri & M'hamed Feskaoui

rurales souffrent continuellement de la rareté de la ressource en eau. Cette situation


le prédispose à jouer un rôle de plus en plus important. En effet:
- Pour la ville de Fès: la mobilisation des eaux souterraines locales arrive à ses
limites (Rhaouti, 1997). Les eaux de surface à travers la station de traitement
des eaux de Sebou dont la deuxième tranche est en cours d'essai (800 1 s"1
supplémentaire) restent la solution au long terme. Par ailleurs, l'étude du
captage de Ain Skhounate drainant l'aquifère liasique du couloir Fès-Taza a été
achevée. La réalisation de l'adduction dimensionnée pour un débit de 800 1 s"1.
Elle est tributaire de la gestion des captages et de l'infrastructure de
distribution.
- Pour la ville de Taza: les forages profonds réalisés ces dernières années au sud
de la ville permettent de combler temporairement le déficit engendré par
l'irrégularité de la source Ras El Ma (6000 1 s"1 au cours de l'hiver 96 et 13 1 s"1
au cours de l'été 1995). L'augmentation de la capacité de traitement des eaux de
la source à 160 1 s"1 permet d'épargner la nappe en hiver pour pouvoir l'exploiter
en été. La solution au long terme reste le couloir Fès-Taza à travers la réalisation
du barrage Bab Louta dont les travaux ont été lancés en Mars 1997. Une
ressource souterraine de secours peut être envisagée à travers la réalisation de
forages le long de la future conduite joignant l'oued Bouhlou à la ville de Taza.
Les panneaux de Ghomra-Matmata, de Bouhlou et de Oued Zereg-Oued Amlil
sont les compartiments de l'aquifère liasique qui pourraient fournir cette
ressource.
- Pour la région pré-rifaine au nord du couloir: l'adduction de Ain G'dah assure
l'alimentation en eau potable du milieu rural dans la province de Taounate (47
douars). Elle véhicule des eaux de l'oued Inaouène traitées (station équipée à 65
1 s"1). Cette station est cependant confrontée aux problèmes liés à la turbidité de
l'eau en hiver et à la rareté en été (12 1 s"1 au cours de l'été 95 alors que le besoin
est d'environ 30 1 s"1). Pour palier à ces problèmes, la réalisation d'un forage
d'exploitation captant l'aquifère liasique du couloir peut être envisagée. Par
ailleurs, les communes rurales de la Province de Taza affrontées au problèmes de
la rareté des ressources locales peuvent être alimentées au moins en partie à
partir du panneau Oued Zereg-Oued Amlil.
L'exploitation de cet aquifère représente une solution à des problèmes délicats
affectant la région. Cependant, elle risque de baisser les débits, voir de faire tarire
des sources importantes de point de vue socio-économique. En effet, les panneaux de
Bouhlou et de Oued Zereg-Oued Amlil sont les plus vulnérables à cause de la
proximité des besoins exprimés et de la présence de sources exploitées à des fins
d'irrigation et d'AEP du monde rural. On citera à titre d'exemple A. Touda, A. S'fa,
A. Hammam et A. M'nahej au niveau du panneau de Oued Zereg-Oued Amlil, et le
drainage par l'oued Bouhlou du panneau de même nom utilisé pour l'irrigation
(750 1 s"1). Ainsi la problématique de la surexploitation se trouve posée avec ses
dimensions socio-économiques et environnementales, bien qu'elle constitue un
facteur générateur de valeur ajoutée importante. L'optimisation d'une telle équation
doit prendre en compte la quantification des avantages économiques d'une telle
exploitation et son impact sur le milieu et la population locale, pour éviter
l'installation de la surexploitation comme un état de fait (cas de la nappe Fès-Meknès
(Rhaouti, 1997)).
Etude hydrogéologique de l'aquifère liasique du couloir Fès-Taza (Maroc) 115

CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES

L'étude hydrogéologique de l'aquifère liasique du couloir Fès-Taza permet d'en


définir la lithostratigraphie, la structure, les sous-bassins versants hydrogéologiques,
la piézomètrie, le bilan hydraulique, et le potentiel mobilisable. Elle apporte des
éléments de prise de décision concernant une meilleure gestion de cet aquifère. Par
ailleurs, cette analyse permet de proposer une méthodologie d'étude des aquifères
qu'abritent les sillons bordant les chaînes atlasiques. L'aquifère liasique est constitué
par les carbonates liasiques plus ou moins fracturés et karstifiés. Son épaisseur varie
entre 100 et 400 m. Son toit est situé à des profondeurs variant de 0 à 500 m. Sa
structure est caractérisée par un découpage en six panneaux séparés par des
discontinuités majeures. Ces panneaux constituent des sous-bassins versants
hydrogéologiques dessinant une allure synclinale dissymétrique de direction rifaine
(WSW-ENE), sur laquelle se greffent des ondulations synclinales de directions
atlasiques (NE-SW et NW-SE).
Les écoulements au sein de ces panneaux suivent la direction du pendage de
l'aquifère. La direction des écoulements entre panneaux est déduite à partir de la
concavité des courbes isopièzes. L'estimation quantitative de ces écoulements est
déduite, quant à elle, à partir des bilans élémentaires établis pour chaque panneau. Le
bilan hydraulique global de l'aquifère permet d'évaluer son potentiel mobilisable
estimé à 190 Mm3 an"1. Cette ressource peut être utilisée pour satisfaire les besoins
de la région à travers le captage de Ain Skhounate pour l'AEP de Fès, des forages de
secours pour la ville de Taza, et pour alimenter à travers les adductions présentes et
futures le monde rural du pré-rif. L'implantation de ces ouvrages devrait cependant
respecter les bilans des panneaux les abritant.
La méthodologie utilisée lors de cette étude peut être généralisée à l'ensemble
des aquifères abrités par les sillons bordant les chaînes atlasiques marocaines. Une
étude du thermalisme et un traçage des eaux de cet aquifère et des sondages
mécaniques de certaines zones non encore reconnues, couplés à l'installation d'un
réseau plus développé de surveillance piézométrique permettraient une
compréhension plus détaillée du fonctionnement de cet aquifère, et une quantification
plus précise de son potentiel, ce qui constituera un guide pratique de gestion de sa
ressource pour assurer l'AEP des villes et des centres, et le développement de la
région.

Remerciement Les auteurs tiennent à remercier Messieurs Bougennouch, Serghini,


Rhaouti, Tika et Abou d'avoir lu et discuté ce papier.

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