Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
K
Guide technique
à mettre en œuvre
2
conception d’une installation page K17
pour réaliser des
installations 3
choix techniques page K23
électriques HTA/BT
4
adaptées et postes page K65
conformes aux
5
équipements page K89
normes, tel est le but
Contenu
Le guide comporte de 5 parties.
1 - une introduction qui présente les différentes étapes du cheminement de
l’énergie électrique depuis la production jusqu’au raccordement et à l’utilisation, les
évolutions liées à l’ouverture du marché de l’électricité et leurs conséquences, les
types de raccordement au réseau de distribution.
2 - une méthode pour étudier votre installation, renvoyant sur la partie présentation
des équipements (chapitres A, B, C et D) et les pages concernées du guide
technique
3 - les grands choix techniques, par thèmes : réglementation, structure des
réseaux privés, régimes de neutre, organisation des protections, protection et
contrôle commande, qualité de l’énergie, alimentations de remplacement et de
sécurité et calcul des courants de courants de court-circuit.
4 - une présentation et l’étude des postes de raccordement au réseau de
distribution public (postes de livraison HTA à comptage BT ou HTA) ainsi que des
postes de répartition HTA et de leurs sous-stations des réseaux privés importants.
5 - les principaux éléments à connaître pour définir les équipements des réseaux :
cellules, condensateurs, capteurs, moteurs et démarreurs, transformateurs et les
réseaux eux-mêmes. Pour chaque équipement, les différents types et les normes
associées, leurs caractéristiques, les contraintes liées à leur mise en ou hors
service, les phénomènes liés à leur fonctionnement ainsi que les protections qui
leur sont associées.
Utilisation
Deux types de renvois externes sont indiqués dans ce guide :
Consultez >
1. Introduction K7
L’énergie électrique K8
L’énergie électrique en France K8
L’organisation du réseau K9
Evolution du marché de l’énergie électrique K10
L’ouverture du marché K10
La loi d’orientation sur l’énergie K11
Conséquences de l’évolution du marché K12
L’évolution des contrats K12
Les nouveaux enjeux et leurs conséquences K12
L’accompagnement Schneider Electric K13
Réseaux d’utilisation K14
Livraison et comptage de l’énergie K14
4. Postes K65
Schéma général et types de postes K66
Réseau de distribution d’énergie K66
Types de postes HTA K67
Poste d’intérieur ou préfabriqué d’extérieur K68
Fonctions d’un poste K68
Le savoir faire Schneider Electric K69
Choix d’un poste K70
Le poste de livraison HTA à comptage BT K71
Définitions et contraintes réglementaires K71
Schéma et équipements K72
Choix du transformateur K73
Choix des cellules HTA K74
Choix du matériel BT K76
Installation, liaisons, raccordements K77
Prise de terre et conducteurs de protection K78
Verrouillages d’exploitation K79
Le poste de distribution HTA à comptage HTA K80
Définitions et contraintes réglementaires K80
Schéma et équipements K81
Sélectivité K84
Comptage HTA et mesures privées K84
Postes satellites et sous-stations HTA/HTA et HTA/BT K83
Présentation et exemple de schéma K83
Schémas K84
Equipements K86
Le poste de centrale autonome K88
5. Equipements K89
Cellules HTA K90
Caractéristiques des équipements préfabriqués HTA sous enveloppe
métallique K90
Types de fonctions et appareillage corrrespondant K93
Normes K95
Types de cellules et d’appareillages K97
Tenue à l’arc interne K98
Techniques d’isolation K99
Techniques de coupure K100
Communication des cellules K102
Condensateurs HTA K103
Rappels sur l’énergie réactive K103
La compensation d’énergie réactive d’une installation K105
Méthode de détermination de la compensation K107
Commande des batteries de condensateurs K112
Protection des batteries de condensateurs K114
Cas types de compensation K115
Principales valeurs pour la protection et la commande K116
Capteurs K117
Capteurs de courant phase : Transformateurs de courant (TC) K117
Capteurs de courant phase LPCT K122
Capteurs de courant résiduel K123
Capteurs de tension : Transformateurs de tension (TT) K124
Moteurs et démarreurs HTA K126
Rappels sur les moteurs HTA K126
Types et caractéristiques des moteurs HTA K127
Démarrage des moteurs HTA K128
Protection des moteurs HTA K133
Transformateurs K138
Définition et paramètres caractéristiques K138
Choix du diélectrique et de la technologie K139
Choix d’un transformateur : contraintes réglementaires K141
Détermination de la puissance optimale K142
Surcharge d’un transformateur K145
Transformateurs en parallèle K146
Transformateurs bi-tension et élévateurs K147
Protection des transformateurs K148
Ventilation et normes de construction K151
Mode de refroidissement K152
5. Equipements (suite)
Tableau général basse tension (TGBT) K153
Protection des réseaux K154
Réseau à une arrivée K154
Réseau à deux arrivées K156
Réseau en boucle ouverte K158
Réseau en boucle fermée K159
1
introduction page
L’énergie électrique
L’énergie électrique en France K8
L’organisation du réseau K8
Réseaux d’utilisation
Livraison et comptage de l’énergie
c types de livraison et de comptage de l’énergie K14
c Réseaux d’utilisation HTA avec poste K14
de livraison HTB
c Poste de livraison à comptage HTA K15
c Poste de livraison à comptage BT K16
L’organisation du réseau
Production
L’énergie électrique est produite dans les centrales par des machines asynchrones
(alternateurs) à partir de l’énergie mécanique des turbines et moteurs divers. A la
sortie d’une centrale, l’électricité est délivrée en HTA, généralement 5,5 kV à 6,6 kV
parfois 15 ou 20 kV.
Principales centrales
c Centrales nucléaires (environ 20 sites soit 58 tranches), où un réacteur nucléaire
(REP - Réacteur à Eau ordinaire sous Pression - ou PWR) chauffe la vapeur
détendue dans des turbines. La puissance de chaque groupe (tranche) est très
élevée : 900 MW à 1 450 MW.
c Centrales hydrauliques (environ 400), de puissances très variables de 12 à
1000 MW et 1500 petites centrales hydrauliques (PCH) de puissance < 12 MW.
c Centrales thermiques classiques (à flamme) (environ 50), où la vapeur est obtenue
par combustion de charbon, fioul ou gaz ; ces centrales ont des puissances de 125 à
700 MW.
Autres moyens de production
c Centrales éoliennes composées de machines de 200 kW à 2,5 MW.
c Centrales à moteurs diesels (10 à 20 MW) de petits réseaux autonomes (îles).
c Turbines à gaz (10 à 200 MW) pour couvrir les pointes de puissance ou dans des
centrales de cogénération et usines d’incinération d’ordures ménagères.
Auxiliaires de centrale
Les centrales utilisent une puissance importante pour alimenter les auxiliaires,
(moteurs de pompes, ventilateurs, broyeurs...). Ils représentent jusqu’à 5 % de la
puissance du groupe de production (en thermique ou nucléaire) et sont alimentés
par des tableaux 5,5 à 6,6 kV pour les moteurs dépassant 200 kW et par des
tableaux 380 V pour les auxiliaires BT. La sécurité d’alimentation de certains
auxiliaires essentiels peut imposer des installations spécifiques (ex : les auxiliaires
assurant la circulation d’eau dans un cœur de réacteur nucléaire sont alimentés par
jusqu’à 5 sources différentes).
Contrôle commande des centrales
Des unités de protection et de contrôle commande permettent l’exploitation de la
centrale à partir de la salle de commande. Dans les centrales nucléaires, des
systèmes de sûreté très élaborés (SPIN) et des équipements de radioprotection
assurent la conduite de réacteurs avec le plus haut degré de sûreté.
La facture
A titre indicatif, le prix de la facture d’électricité se décompose environ ainsi :
c la part accès au réseau, fixée par les pouvoirs publics : 40 %
c les taxes : TVA, Contribution aux Charges de Service Public de l’Electricité (CSPE),
taxes locales, fixées par les pouvoirs publics : 20 %
c la fourniture, librement négociée avec le fournisseur : 40 %.
Les nouvelles formes de contrats
Consommation (KWh) Les opérateurs proposent de nouveaux contrats, exemples :
c "tunnel" ou "ruban", qui engagent sur un maximum et un minimum de
Tarif de “blocs” complémentaires, à périodes définies, consommation et dont l’attractivité est liée à l’écart (le ruban ou tunnel) entre ces
moins cher que les pénalités de dépassement
(négocié avec un autre fournisseur) valeurs mini et maxi. Plus il est faible plus la tarification est intéressante
c "bloc" qui assure une fourniture complémentaire à la tarification de base sur une
période donnée.
Tarif fixe avantageux
Tous ces tarifs sont liés à la prédiction des consommations et nécessitent une bonne
Maxi
“ruban” ou “tunnel” connaissance de la courbe de charge et une maîtrise de la demande d’énergie.
(négocié avec un
Mini fournisseur principal)
Par ailleurs, ceci implique une contractualisation des rapports entre le client et
Pénalités le gestionnaire/exploitant du réseau de distribution avec des engagements
(fournisseur principal) réciproques.
t c au fournisseur sur la qualité de l’énergie fournie
Principe des contrats "tunnel" ou "ruban" et "bloc" c au client sur la non pollution du réseau (ex : taux de réjection harmonique).
Schneider Electric 1
Schneider Electric s’inscrit au cœur de Pour répondre aux nouveaux enjeux et besoins, les acteurs du marché développent
leur offre de service.
cette mutation vers un nouveau monde La facture se décompose désormais en deux parties sensiblement égales, le coût de
électrique en accompagnant les opérateurs l’accès au réseau, identique quelque soit l’opérateur, et le montant de la
et les clients par : consommation de KWh. Par ailleurs les actions en faveur des économies d’énergie
sont encouragées. C’est donc sur la consommation de kWh que les opérateurs
c de nouveaux produits et services pourront guider leurs clients pour réduire la facture globale et les fidéliser par rapport
adaptés à la maîtrise de la consommation à leurs concurrents.
et à la recherche de l’efficacité énergétique Les prestations proposées peuvent être des audits énergétiques de sites, du
télésuivi de consommation.
c un engagement dans la démarche de Schneider Electric les accompagne dans cette démarche par son expertise
développement durable et l’éco-conception électrique et des offres nouvelles comme :
de ses produits. c TAC pour la gestion technique du bâtiment
c Lubio pour l’éclairage public.
Building a Par ailleurs, les produits et équipements Schneider Electric permettent, en intégrant
les solutions Transparent Ready, de contrôler la consommation, la qualité de
New Electric World l’énergie et de remédier aux défauts constatés, (ex : les harmoniques).
Schneider Electric vous aide également à réduire votre consommation avec
c l’offre Power Logic System
c les variateurs de vitesse pour moteurs
c l’offre Rectiphase pour la compensation.
Schneider Electric prend par ailleurs une participation active au développement
durable et à l’éco-conception avec :
c 75 % de ses sites industriels et logistiques certifiés ISO14001
c 60 % de nouveaux produits globaux éco-conçus.
En HTB ou HTA, il existe, suivant la Tous les clients raccordés en HTA ou HTB sont éligibles dans le cadre de l’ouverture
du marché, depuis juillet 2004
( voir pages précédentes). Le mode de raccordement
puissance souscrite, trois possibilités de au réseau du fournisseur choisi (niveau de tension et type de poste de livraison)
livraison de l’énergie électrique : dépend de la puissance P qui est souscrite.
c en HTB, avec comptage HTB
c en HTA, avec comptage HTA Types de livraison et de comptage de l’énergie
c en HTA, avec comptage BT. En HTB ou HTA il existe 3 possibilités de livraison et comptage de l’énergie.
A chacune correspond un type de Raccordement en HTB avec comptage HTB
Lorsque la puissance souscrite est P > 10 MW le raccordement se fait sur le réseau
raccordement au réseau du distributeur HTB (63 à 225 kV) avec un comptage en HTB.
(poste de livraison et ses équipements). Le réseau aval comporte, après transformation HTB/HTA, une distribution HTA avec
Le réseau d’utilisation aval dépend de une ou des sous stations HTA/HTB alimentant chacune une distribution BT.
l’application client. Raccordement en HTA
Le raccordement se fait obligatoirement en HTA (5 à 36 kV) au dessus de 250 kVA
Production
(voir nota ci-après "limites des raccordements en HTA et en BT"), jusqu'à une limite
Transport HTB de puissance 10 MW, avec deux variantes pour le comptage :
c à comptage HTA
Lorsque le poste de livraison comporte
Réseau de v soit un seul transformateur HTA/BT de courant secondaire Is > 2000 A(1)
répartition HTB
HTB v soit plusieurs transformateurs.
63 à 225 kV Le réseau en aval du poste comporte, selon les cas, une distribution HTA vers une
Livraison HTB ou plusieurs sous-stations (postes satellites) alimentant chacun une distribution BT,
ou directement une distribution BT.
Poste
Poste privé c à comptage BT
HTB/HTA
Sources comptage HTB
Lorsque le poste de livraison comporte un seul transformateur HTA/BT de courant
HTB/HTA (> 10 MW) secondaire Is i 2000 A(1).
Le réseau en aval du poste est alors un réseau BT.
(1) Pour un transformateur 20 KV / 400 V ceci correspond à :
Réseau privé HTA, BT P = UIe = 400 x 2000 x 1,732 = 1385 kVA, soit en pratique 1250 kVA, puissance normalisée immédiatement
Réseau de inférieure
HTA distribution HTA Nota : limites des raccordements en HTA et BT
5 à 36 kV Livraison HTA Le raccordement
- peut se faire en HTA à partir de 50 kVA (par exemple si une extension ultérieure de puisance est prévue) et
obligatoirement au dessus de 250 kVA
- se fait obligatoirement en BT en dessous de 36 kVA et en général en BT jusqu'à 250 kVA
Poste Poste privé KVA 36 50 250
Poste privé
de distribution HTA/BT HTB/HTA HTA possible HTA obligatoire
publique comptage BT comptage HTA
HTA/BT BT obligatoire en général BT
Le réseau HTA (5 à 36 kV) alimente environ Poste de livraison HTA à comptage HTA
15 000 utilisateurs à puissance souscrite Pour des puissances jusqu’à 10 MW, l’alimentation est réalisée à partir d’un poste de
comprise entre 1 et 10 MW. Il s’agit des livraison HTA avec comptage HTA. Le tableau du poste est constitué de cellules
modulaires renfermant chacune un appareillage spécifique fixe. Tout l’appareillage et
industries de transformation et des activités le jeu de barres sont calibrés à 400 A en 20 kV.
tertiaires importantes. Le poste comporte typiquement les éléments suivants.
La livraison de l’énergie électrique se Raccordement au réseau HTA
réalise dans un poste dit "à comptage HTA" L’énergie est livrée en HTA depuis un ou deux postes sources par des liaisons en
boucle ou double dérivation, mais rarement en simple antenne sauf des postes de
dont la spécification est définie par les faible puissance. La partie raccordement du poste comporte la ou les cellules
normes : permettant la connexion à l’antenne, la boucle ou la double dérivation.
c NF C 13-100 pour le poste de livraison Comptage HTA
c NF C 13-200 pour la répartition privée HTA Il est réalisé en HTA directement à l’arrivée pour éviter d’additionner des comptages
dispersés dans les différents postes de transformation. Une cellule modulaire
c NF C 15-100 pour la distribution BT. comporte le transformateur de tension avec un jeu de transformateurs de courant
sur le jeu de barres permettant le comptage.
Réseau HTA Répartition HTA
5, 15, 20, 36 kV L’installation comporte en général deux ou plusieurs, transformateurs HTA/BT. Les
cellules de la partie répartition HTA du poste permettent leur alimentation et
protection dans le poste de livraison même ou dans des postes satellite raccordé en
Poste de livraison HTA
HTA
Raccordement antenne (ou double antenne), ou encore, dans plusieurs postes satellites alimentés
à comptage HTA au réseau HTA
par une boucle HTA à partir du poste de livraison.
Comptage HTA Générateurs
Sous-stations HTA/BT Les réseaux d’assez forte puissance peuvent disposer de générateurs HTA comme
source autonome d’énergie permanente d’appoint ou de secours. Leur puissance
HTA HTA HTA Répartition HTA permet d’alimenter, en cas de panne du réseau, les utilisateurs prioritaires. Ces
générateurs HTA (5 à 12 kV) alimentent le jeu de barres principal du poste par
G
l’intermédiaire d’un transformateur de groupe pour des réseaux 15 ou 20 kV.
Transformation Les générateurs n’ayant qu’une fonction secours sont souvent plus avantageux en
HTA/BT BT, reliés au jeu de barres du tableau général BT (TGBT) de chaque sous-station
HTA/BT.
BT BT BT Distribution BT
Condensateurs
Il est souvent nécessaire de prévoir l’amélioration du cos ϕ compte tenu de
l’importante consommation de réactif des moteurs. Les condensateurs sont, suivant
les cas, installés sous forme de gradins HTA au niveau du poste de livraison, et/ou
Livraison HTA à comptage HTA en basse tension dans les sous-stations.
Schneider Electric fournit des solutions complètes intégrant ces équipements
c prêts à installer dans un bâtiment
c assemblés en usine dans des postes préfabriqués prêts à installer
prenant en compte l’ensemble des besoins et contraintes de sécurité, génie civil,
environnement...
Chapitre B
Plus de 100 000 utilisateurs ayant une Poste de livraison HTA à comptage BT
puissance souscrite allant de 36 kW à Pour des puissances souscrites de 36 kW à 1 MW (1), l’alimentation est réalisée à
1 MW sont livrés en énergie à partir du partir d’un poste de livraison HTA avec comptage BT.
Ce poste est caractérisé par la présence d’un seul transformateur HTA/BT dont la
réseau HTA par un poste de livraison dit puissance maximum est de 1250 kVA en 20 kV.
"à comptage BT" dont la spécification est Si le client a besoin de deux transformateurs en parallèle, ou d’une source autonome
définie par les normes : en parallèle, il doit passer en comptage HTA.
Si le client a besoin d’une faible puissance (moins de 250 kVA) il peut, suivant les
c NF C 13-100 pour le poste de livraison possibilités du distributeur être raccordé en BT (1).
c NF C 15-100 pour la distribution BT. Le tableau du poste est constitué de cellules modulaires renfermant chacune un
appareilage spécifique fixe. Tout l’appareillage et le jeu de barres sont calibrés à
400 A en 20 kV.
Réseau HTA
5, 15, 20, 36 kV
(1)voir possibilités précises p.K14
L’ensemble des matériels du poste est rassemblé dans une même enceinte, soit à
l’intérieur d’un bâtiment existant, soit sous forme d’un poste préfabriqué installé à
l’extérieur prêt à raccorder. Cette solution, de plus en plus répandue permet
Raccordement
HTA au réseau HTA d’intégrer des contraintes globales de sécurité, respect de l’environnement,
ventilation...
Le poste comporte typiquement les éléments suivants :
HTA Protection du
transformateur Raccordement au réseau HTA
HTA/BT Le raccordement au réseau se fait :
c soit directement en antenne (ou simple dérivation)
Transformateur
HTA/BT c soit par l’intermédiaire de 2 interrupteurs dans un réseau en boucle (coupure
d’artère)
Comptage BT
c soit par 2 interrupteurs verrouillés électriquement dans un réseau en double
dérivation.
BT Distribution BT Transformateur
Le transformateur est commandé et protégé du côté HTA par un interrupteur-fusible.
Le transformateur peut être de deux types :
c immergé (et refroidi) dans l’huile minérale si l’emplacement du poste le permet
(pas de risque d’incendie)
Livraison HTA à comptage BT c sec enrobé dans la résine (refroidi dans l’air) dans le cas contraire.
Comptage BT
Le comptage en BT permet l’utilisation de transformateurs de mesure économiques
et peu encombrants. La tarification tient compte des pertes du transformateur.
Distribution BT
Un disjoncteur général à coupure visible alimente un TGBT (Tableau Général Basse
Tension) renfermant tous les départs, protégés par des disjoncteurs Compact.
Un système de verrouillage de consignation HTA/BT/TR (transformateur) permet à
l’exploitant de faire les opérations de maintenance en toute sécurité.
Schneider Electric fournit des solutions complètes intégrant ces équipements
c prêts à installer dans un bâtiment
c assemblés en usine dans des postes préfabriqués prêts à installer
prenant en compte l’ensemble des besoins et contraintes de sécurité, génie civil,
environnement...
voir Chapitre B
2
conception d’une installation page
La conception d’une installation doit La conception d’une installation électrique doit tenir compte de la taille, de
l’utilisation et des contraintes du site considéré. Néanmoins, quelle que soit la
prendre en compte de multiples complexité de l’installation, il existe des éléments de base communs.
préoccupations qui doivent aboutir à une
optimisation technico économique, sans
concessions vis à vis des aspects de Optimisation de l’investissement
sécurité du personnel. Dans l’approche technico-économique de la solution, il est primordial de ne pas se
limiter, lors du chiffrage de l’investissement, au coût de l’installation seule.
Il faut prendre en compte les coûts suivants :
c coût des équipements matériels qui composent l’installation, en tenant compte
le cas échéant des coûts liés au délai de réalisation et à son respect
(retard dans le démarrage d’exploitation...)
c coût d’exploitation, en intégrant notamment les possibilités
v d’optimisation de contrat énergétique
v d’optimisation du fonctionnement par la mesure, la surveillance et/ou la
supervision des principaux paramètres de fonctionnement et des consommations,
améliorant le rendement énergétique
c coût des pertes possibles d’exploitation, qui englobe la perte de fabrication,
mais aussi les coûts d’achats de matière première, de remise en route de la
production, des retards dans les livraisons... ou dans les technologies de
l’information le manque à gagner horaire, et bien sûr, pour des applications critiques
comme hôpitaux ou aéroports, les risques liés à la sécurité et les conséquences en
terme d’image.
Des concepts économiques tels que le TCO (Total Cost of Ownership) poussent
assez loin cette réflexion sur les coûts directs et les coûts cachés.
Il faut surtout envisager les questions dans Les éléments suivants doivent être pris en compte :
un ordre progressif sans oublier d’aspect Mode de conduite
Avant et pendant l’étude de conception d’un réseau, il faut avoir présent à l’esprit
essentiel. le mode de conduite envisagé pour l’exploitation de l’installation.
c conduite par du personnel qualifié ou non
c niveau d’automatisation souhaitable
c type de supervision avec prise en compte des possibilités du web
La solution peut être imposée au début de l’étude par les contraintes et le type
d’installation (exemple : danger pour le personnel dans certaines industries
chimiques). Sinon les diverses possibilités doivent être étudiées tout au long du
déroulement de l’étude. Le choix de solutions intégrant la communication dès
l’origine entraîne un supplément de coût faible, comparé aux avantages retirés.
Types de postes
Il faut se poser suffisamment tôt la question du choix du ou des postes utilisés :
c poste d’intérieur, avec les contraintes de génie civil, environnement et sécurité
corrrespondantes
c poste d’extérieur préfabriqué qui apporte une réponse globale à la plupart de ces
contraintes.
Contraintes amont
c mode de raccordement au réseau, lié aux possibilités du réseau (antenne, boucle,
double dérivation) à la puissance de l’installation (type de comptage) et prenant en
compte les aspects tarifaires (un ou plusieurs fournisseurs, possibilité de délestage,
production complémentaire autonome...)
c qualité de la source amont (puissance de court-circuit, régime de neutre, présence
de surtensions à fréquence industrielle ou à front raide, micro-coupures ou baisses
de tension fugitives, etc.) et présence d’autres utilisateurs proches pouvant influer
sur la qualité de l’énergie.
Contraintes aval
c besoin de continuité de service (ou niveau de disponibilité)
c localisation et caractéristiques des récepteurs présentant des contraintes de
fonctionnement spécifiques (exemple : les récepteurs de forte puissance qui
génèrent de fortes chutes de tension lors de leurs démarrages, les fours à arc ou les
récepteurs à vitesse variable, générateurs d’harmoniques, les ordinateurs
nécessitant une alimentation permanente, etc.).
Bilan des puissances
Il se fait en calculant la somme des puissances installées et, en déduisant la
puissance absorbée réellement compte tenu des divers facteurs de simultanéité,
d’utilisation, etc.
Fractionnement éventuel des sources d’alimentation
On peut fractionner les sources d’alimentation pour isoler les récepteurs "polluants"
(générateurs d'harmoniques) ce qui permet également de rester maître du ou des
régimes de neutre.
Tension d’alimentation
le poste, en aval du point de livraison comporte-t-il un réseau privé de distribution ou
des cellules HTA protégeant des récepteurs (transformateurs, moteurs, …) ? Est-il
nécessaire d’avoir une, deux ou trois tensions différentes dans le réseau privé
éventuel ?
Ce choix a des conséquences économiques importantes.
Bilan de puissance par site géographique
Pour une installation très étendue, on réalise un bilan de puissance par site
géographique qui détermine une première approche de la structure du réseau ainsi
que le choix du nombre des réseaux de transport (un pour les récepteurs polluants,
un pour les autres récepteurs) et la nécessité d’avoir un, deux ou trois niveaux de
tension.
Générateurs d'harmoniques
On s'assurera que l'effet polluant des générateurs d'harmoniques éventuels a bien
été pris en compte et maîtrisé par isolement dans un réseau spécifique et/ou
utilisation de filtres si nécessaires.
Choix du régime de neutre
Il fait intervenir les critères suivants : la politique générale (sites similaires), la
législation en vigueur, les contraintes liées au réseau, les contraintes liées à
l’exploitation du réseau, les contraintes liées à la nature des récepteurs. Lorsque le
ou les régimes de neutre sont choisis, ils entraînent le choix des protections à mettre
en œuvre.
Transformateurs
On peut alors choisir les transformateurs, les tensions de transport, distribution et
utilisation ayant été définis, les bilans de puissance par site géographique effectués
et les récepteurs polluants isolés. On standardisera les puissances des
transformateurs à 3 ou 4 pour des raisons économiques et de maintenance.
Compensation de l’énergie réactive
On étudiera également la compensation de l’énergie réactive qui sera réalisée
localement, globalement ou de manière panachée en fonction des résultats de
l’étude technico-économique correspondante.
Choix du fournisseur
Une dernière étape sera de choisir le fournisseur. Ce choix tiendra compte de
multiples facteurs :
c facteur économique
c capacité à fournir et maîtriser une solution d’ensemble, avec les études
d’ingénierie de réseau et d’optimisation de l’installation
c envergure internationale du constructeur pour des installations dépendant de
multinationales, avec des standards communs entre sites
c capacité de support et de services et types de contrats
c présence de services de maintenance du fournisseur dans la région où sera
implantée l’installation
c présence commerciale du fournisseur dans la région l’installation
c modularité et interchangeabilité des équipements
c capacité de communication des matériels et support associé
c sécurité des équipements électriques (cellules de type compartimenté …)
c facilité d’installation
c facilité de raccordement des câbles.
Schneider Electric peut proposer des services d’ingénierie et de réalisation d’ensemble prenant en compte tous
les points de l’étude de l’installation, avec une expertise et des moyens d’études avancés.
Contraintes aval c Besoin de continuité de service (ou niveau de disponibilité) des zones
d’installation
c Redondances de sources éventuelles ou sources de remplacement ou secours
c Localisation et caractéristiques des récepteurs à contraintes de fonctionnement
spécifiques (ex : récepteurs de forte puissances génèrant des chutes de tension
lors de leur démarrages, générateurs d’harmoniques, générateurs nécessitant une
alimentation permanente, etc.).
Types de postes c Intérieur, avec les contraintes de génie civil, environnement et sécurité
corrrespondantes
c Extérieur préfabriqué qui apporte une réponse globale à la plupart de ces
contraintes.
Schéma unifilaire c Equipements fonctionnels à installer sur le réseau compte tenu des fonctions à
réaliser (raccordement, répartition, protection des équipements, utilisation des
sources, délestages...)
c Types de cellules HTA (fixe, débrochable) choix lié à l’exploitation, la
maintenance et la disponibilité de l’énergie.
Calcul des courants de courts-circuits c En aval des transformateurs :
v valeur maximum de la première crête (régime transitoire), qui détermine la tenue
aux efforts électrodynamiques
v valeur efficace Icc du courant de court-circuit (régime établi) qui détermine le
pouvoir de coupure et la tenue thermique de l’appareillage
c En aval des générateurs :
v régime subtransitoire qui détermine la tenue aux efforts électrodynamiques
v régime transitoire qui déterminer le pouvoir de coupure de l’appareillage et sa
tenue thermique
v régime permanent pour déterminer la tenue thermique de tous les éléments
(dont les câbles) et pour déterminer les réglages des relais de protection.
Plan de protection c Choix d’une méthode de sélectivité ampéremétrique, chronométrique ou
logique ou de modes combinés
c Type et réglages des protection (attention aux fonctionnements possibles sur
groupe de secours, qui nécessitent réglages plus bas des seuils.
c Alimentation des protections (TC, TT, LPCT...) et caractéristiques
c Coordination des protections entre la niveaux HTA, et la basse tension.
Compensation d’énergie réactive c Nécessité en fonction des récepteurs et du contrat de fourniture d’énergie
c Réalisation près des charges, globale ou de manière panachée en fonction des
résultats de l’étude technico-économique correspondante.
Transformateurs, condensateurs c Etudes du mode et des contraintes de fonctionnement associées et impact sur
moteurs... les protections de mise en et hors services.
3
choix techniques page
Ces réglementations ont pour but, dans Le contenu de ce chapitre est un aperçu très partiel des décrets et des normes.
Chaque ligne, chaque mot de ces derniers peuvent être déterminants ; tout
l'ordre : intervenant concerné doit se rapprocher des services locaux de sécurité et de
c d’améliorer la sécurité des personnes vérification compétents de manière à obtenir les compléments d’information et en
c de confiner les défauts et limiter leurs tenir compte dans la mise en œuvre pour la faire approuver.
Les extraits ou interprétations qui suivent ont pour but d’insister sur quelques
conséquences élèments importants, relatifs aux installations électriques situées depuis le point de
c de protéger les biens. livraison jusqu'au tableau général basse tension compris (1).
Ils concernent les points suivants :
c obligation d’installation de sécurité
c nombre des installations de sécurité
c conditions d’utilisation à d’autres fins que la sécurité
c séparation des installations normales et de sécurité
c conditions d’implantation
c conditions de raccordement au réseau public
c conditions d’exploitation.
Ces éléments se traduisent par des moyens :
c nombre et séparation des circuits électriques de puissance
c nombre et séparation des tableaux (ou postes)
c dispositifs de protection et conduite des tableaux
c quelques schémas électriques et matériels autorisés
c accessibilité aux locaux et aux matériels.
(1) Pour la partie d’installation en aval du TGBT, voir "catalogue distribution électrique".
< 1 kV
radiale
Simple antenne Double antenne
Légende :
NF NF : normalement fermé
ou NO : normalement ouvert
NO
Tous les appareils de coupure
sans légende sont normalement
fermés
NO
NO
NF
ou
NO
NF NO NO NF
NF NF
ou
NO
NO NF NO NF NO NO NF
NF
NO
en boucle
Boucle ouverte Boucle fermée
NF NF
ou ou
NO NO
NF NF NF NO NF NF NF NF NF NF NF NF
G G G
NO
NF NF
ou ou normal/
NO NO secours
NF
Avantage
L’avantage essentiel est la continuité de service du départ en défaut parce que le
courant de défaut très faible permet de ne pas déclencher automatiquement au
premier défaut ; c’est un deuxième défaut qui nécessitera une coupure.
CPI Inconvénients
c La non-élimination des surtensions transitoires par écoulement à la terre est un
handicap majeur si elles sont élevées.
Contrôleur permanent d’isolement (CPI)
c De plus, en cas de mise à la terre d’une phase, les autres se trouvent portées à la
tension composée (U = e V ) par rapport à la terre, ce qui renforce la probabilité
d’un second défaut. Le coût d’isolement est plus élevé car la tension composée reste
appliquée entre phase et terre pendant une durée qui peut être longue puisqu’il n’y a
pas de déclenchement automatique.
c La surveillance de l’isolement est obligatoire, avec signalisation du premier défaut.
c Un service entretien équipé du matériel adéquat pour la recherche rapide du
premier défaut d’isolement est nécessaire.
c La mise en œuvre de protections sélectives au premier défaut est délicate.
c Il y a des risques de surtensions créées par ferrorésonance.
Surveillance et protections
V0 Le décret de protection des travailleurs du 11 nov. 1988 impose, en régime de neutre
IrsdB IT, la détection du premier défaut d’isolement. Ce premier défaut n’empêche pas la
V0 V0 poursuite de l’exploitation, mais la norme impose sa localisation et son élimination.
Contrôleur permanent d’isolement (CPI)
Le CPI, par exemple Vigilohm THR, surveille en permanence le niveau d’isolement
IrsdA du réseau et signale son passage en dessous d’un seuil pré-réglé.
Vigilohm THR - chapitre C.
Protection à maximum de tension résiduelle (ANSI 59)
Cette protection permet la détection d’un défaut d’isolement par la mesure du
déplacement du point neutre.
Sepam - chapitre C.
Maximum de courant terre directionnelle (ANSI 67N)
Cette protection permet la détection du départ en défaut (figure ci-contre)
IrsdA IrsdB La discrimination se fait par comparaison de l’angle de déphasage entre la tension
résiduelle (V0) et les courants résiduels (Irsd), d’une part du départ en défaut et
67N 67N d’autre part de chaque départ sain.
A B
La mesure du courant s’effectue par un tore dont le seuil est réglé :
c pour ne pas déclencher intempestivement
c à une valeur inférieure à la somme des courants capacitifs de tous les autres départs
Ik1 Ceci rend la détection difficile pour les réseaux peu étendus (quelques centaines de
mètres)
Sepam - chapitre C.
(neutre impédant) 3
LN
ILN Ik1
Avantages
c Ce schéma permet de limiter l’amplitude des courants de défaut.
c Il permet la mise en œuvre de protections sélectives simples si le courant de
Ic limitation est très supérieur au courant capacitif du réseau.
c La bobine, de faible résistance, n’a pas à dissiper une puissance thermique
Réalisation de mise à la terre pour neutre accessible
élevée, ce qui réduit son dimensionnement.
c En HTA, le coût de cette solution est plus avantageux qu’avec une résistance.
Inconvénients
c La continuité de service du départ en défaut moins bonne qu’en neutre isolé :
le défaut terrre doit être éliminé (coupure au premier défaut)
c Lors de l’élimination des défauts terre, des surtensions importantes peuvent
apparaître, dues à des résonances entre la réactance et la capacité du réseau.
Protections
c Le réglage de la protection se situe au niveau de 10 à 20 % du courant de défaut
maximum.
c La protection est moins contraignante que dans le cas de la mise à la terre par
résistance, d’autant plus que ILN est important puisque Ic est inférieur au courant
limité.
Applications
Réseaux HTA de distribution publique (courants de plusieurs centaines d’ampères).
Technique d’exploitation
Ce système permet de compenser le courant capacitif du réseau.
R LN En effet, le courant de défaut est la somme des courants qui parcourent :
Ik1 c la mise à la terre par réactance
c les capacités des phases saines par rapport à la terre.
Ces courants se compensent puisque :
ILN + IR Ic c l’un est selfique (dans la mise à la terre)
c l’autre est capacitif (dans les capacités des phases saines).
Défaut à la terre dans un réseau avec réactance de compensation Ils s’ajoutent donc en opposition de phase.
à la terre En pratique, la faible valeur de la résistance fait circuler un petit courant résistif Ik1
de quelques ampères (diagramme ci-contre).
IL
Sur le réseau français, au niveau du poste source un système d'accord automatique
courant dans la réactance
(SAA) réalise périodiquement l'ajustement pour prendre en compte le changement
de topologie du réseau, le désaccord maximum autorisé est de 40 A.
Ik1
V0 Avantages
IR tension résiduelle
c Ce système permet de diminuer les courants de défaut même si la capacité
phase-terre est grande : extinction spontanée des défauts à la terre non permanents
Ic c A l’endroit du défaut, les tensions de contact sont limitées
courant capacitif c Le maintien en service de l’installation est assuré malgré un défaut permanent
Diagramme vectoriel des courants lors du défaut terre c Le signalement du premier défaut est donné par la détection du passage du
courant dans la bobine de point neutre.
Inconvénients
c Le coût peut être élevé en raison de la nécessité de modifier la valeur de la
réactance pour ajuster la compensation
c Pendant la durée du défaut, il faut s’assurer que le courant résiduel circulant
ne présente pas de danger pour les personnes et les biens
c Les risques de surtension transitoire sur le réseau sont importants
c La mise en œuvre de protections sélectives au premier défaut est délicate.
Protection
La détection du défaut est basée sur la composante active du courant résiduel.
En effet, le défaut provoque la circulation de courants résiduels dans l’ensemble
du réseau, mais seul le circuit en défaut est parcouru par un courant résiduel résistif.
De plus, les dispositifs de protection doivent tenir compte des défauts
autoextincteurs répétitifs (défauts récurrents).
Lorsque la réactance de la mise à la terre et la capacité du réseau sont accordées
(3 LN C ω2 = 1)
c le courant de défaut est minimum
c c’est un courant résistif
c le défaut est autoextincteur.
La réactance est dite alors bobine d’extinction, ou bobine de Petersen.
Le neutre compensé est mis en place sur Mise en place du neutre compensé en France
une partie du réseau HTA car il permet de Raisons et avantages
maîtriser les niveaux des surtensions sur Le régime de neutre compensé est mis en place en France par les distributeurs sur
les prises de terre HTA et BT lors de une partie du réseau HTA.
Il permet de maîtriser les niveaux de surtension des prises de terre HTA et BT lors
défauts phase-terre. des défauts phase-terre pour mieux prendre en compte :
c les évolutions des normes européennes (aspect sécurité des personnes)
c la sensibilté accrue de certaines charges (charges informatique, proximité de
réseaux de télécommunications)
c le niveau d’isolement des matériels HTA et BT (ex : transformateur HTA/BT).
Le régime de neutre compensé améliore de la qualité de la fourniture d’énergie car il
entraîne une diminution du nombre de coupures brèves par :
c une augmentation du taux de défauts fugitifs ("auto-extinction" du défaut sans
action de la protection amont)
c une diminution du nombre de défauts évolutifs, défauts phase-terre qui évoluent en
défauts entre phases.
Catalogue distribution électrique HTA/BT 2005
La mis en place du neutre compensé est Mise en place du neutre compensé en France (suite)
notamment nécessaire lors du passage en Problèmes possibles avec les régimes actuels
souterrain de réseaux aériens. Avant 2001, début du déploiement du neutre compensé, le réseau HTA utilisait
La limitation actuelle de défaut (300 A ou essentiellement 2 régimes de neutre limitant le courant de défaut à la terre à :
c 300 A pour les réseaux aéro-souterrains (réseaux urbains et péri-urbains)
1000 A) combinée à la longueur des câbles c 1000 A pour les réseaux souterrains (réseaux urbains).
ne permet plus alors une limitation Une partie importante du réseau aérien 20 kV passant en souterrain pour améliorer
suffisante des défauts phase-terre. la fourniture, celà crée deux types de problèmes liés :
c limitation insuffisante des défaut terre
poste HTA/BT
La résistances de terre des ouvrages HTA des réseaux aériens peut atteindre une
branchement
valeur de 30 à 60 Ω. En cas de défaut franc à la terre, au courant de défaut (courant
client
de limitation 300 A ou 1000 A) s’ajoute la somme des courants capacitifs de
l’ensemble des départs du poste source (ordre de 3A/km pour des câbles 20kV).
V Avec les longueurs de câbles enterrés ajoutées, ce courant capacitif total a
notablement augmenté, rendant la limitation insuffisante.
c montée en potentiel des masses HTA et BT
Lorsqu’un défaut de terre apparaît à proximité ou dans le poste HTA/BT, le courant
de défaut crée une montée en potentiel des prises de terre. Elle est d’autant plus
telecom importante que la capacité homopolaire globale du réseau est élevée.
L’augmentation des longueurs de câbles va donc accroître cette montée en potentiel
avec des répercussions chez les clients par :
c amorçage possible de la HTA vers la BT entraînant la circulation d’un courant de
défaut terre dans le neutre BT
c couplage entre les prises de terre des clients BT ou du neutre BT avec la prise de
terre du poste HTA/BT engendrant des sutensions.
d (m)
La mise en place d’un régime de neutre compensé sur les réseaux présentant ces
Exemple de montée en potentiel des masses par couplage
— niveau de tension à une distance d de la prise de terre du poste. risques réduit le courant de défaut à la terre et cette montée en potentiel.
Mode de compensation utilisé
Le neutre est mis à la terre par une impédance de compensation variable (ICV) et
son système d'accord automatique (SAA). Le courant de défaut est très faible
(< 40 A), la tension d’arc au droit du défaut est minime, ce qui permet un
rétablissement spontané de l’isolement diélectrique (défaut "auto-extincteur")
L’étude des protections d’un réseau se Etude des protections d’un réseau
décompose en 2 étapes distinctes : Une protection se compose d’une chaîne constituée des éléments suivants :
c la définition du système de protection, c capteur de mesure - courant et/ou tension - fournissant les informations de mesure
encore appelée plan de protection nécessaires à la détection des défauts,
c relais de protection, chargé de la surveillance permanente de l’état électrique du
c la détermination des réglages de chaque réseau, jusqu’à l’élaboration des ordres d’élimination des parties défectueuses, et
unité de protection, encore appelée leur commande par le circuit de déclenchement,
coordination des protections ou c organe de coupure dans sa fonction d’élimination de défaut : disjoncteur,
interrupteur-fusible, contacteur-fusible.
sélectivité. Définition du système de protection (plan de protection)
La première étape de l’étude du système de protection d’un réseau consiste à définir
les fonctions de protection nécessaires et la structure globale de l’ensemble,
Coupure Commande de façon cohérente et adaptée au réseau.
Cette étape, appelée plan de protection définit les dispositifs de protection contre les
principaux défauts pouvant affecter les réseaux et les machines :
c courts-circuits, entre phases et phase-terre
c surcharges
Mesure Traitement
c défauts propres aux machines tournantes.
Capteur Le choix est fait dans la liste codifiées des fonctions disponibles page K38.
Le plan de protection doit prendre en compte les éléments suivants :
c architecture, taille et différents modes d’exploitation du réseau
Relais de c schémas de liaison à la terre (régime de neutre)
protection c caractéristiques des sources de courant et contributions en cas de défaut
Chaîne de protection c types de charges
c besoin de disponibilité d’énergie électrique des diverses zones d’installation.
Détermination des réglages des protections (sélectivité)
Ensuite, il faut définir le réglage de chaque fonction de protection pour permettre les
performances optimales dans l’exploitation du réseau et pour tous les modes de
fonctionnement.
Les valeurs de réglages adaptées sont issues de calculs complets basés sur les
caractéristiques détaillées des éléments de l’installation.
Ce type d’étude s’effectue maintenant couramment à l’aide d’outils logiciels
spécialisés ; ils permettent d’expliquer le comportement du réseau sur anomalie et
donnent les valeurs de réglage pour chaque fonction de protection.
Les divers modes de sélectivité sont présentés page K40.
I S 0 St
I > Is
Si
EIT
VIT
SIT
I
Is 10 • Is
(3) Courbes CEI de déclenchement à temps indépendant
Les fonctions de protections sont définies Les principales fonctions de protection sont indiquées dans le tableau ci-dessous,
en précisant leur code selon la norme ANSI C37.2 ainsi qu’une brève définition ; le
par le code ANSI correspondant. classement est fait selon l’ordre numérique.
Les fonctions de protection sont Les fonctions de protections peuvent être complétées par des fonctions
complémentaires, notamment de mesure des principaux paramètres de
complétées par des fonctions de : fonctionnement de l’installation. Elles permettent une optimisation de l’exploitation,
c commandes complémentaires de la consommation.
c surveillance de bon fonctionnement voir chapitre C.
c exploitation
c signalisation Commande des appareils de coupure
c mesure Cette fonction assure la commande des différents types de bobines
c diagnostic d’enclenchement et de déclenchement des appareils de coupure.
c communication
pour permettre une meilleure maîtrise du Surveillance du circuit de déclenchement
système électrique. Cette fonction signale la défaillance du circuit de déclenchement de l’appareil de
Toutes ces fonctions peuvent être assurées coupure.
par une seule et même unité numérique de
protection.
Commandes logiques
Cette fonction permet la mise en oeuvre du principe de sélectivité logique, par
émission et/ou réception d’ordres “d’attente logique” entre différentes protections.
Fonctions logiques
Ces fonctions font des traitements d’équations logiques pour générer des
informations ou des commandes complémentaires utiles à l’application.
Fonctions d’exploitation
Ces fonctions améliorent le confort d’exploitation de l’utilisateur.
c régleurs en charge transformateurs
c régulation varmétrique
c localisateur de défaut (ANSI 21FL, Fault Locator)
c commande des gradins de condensateurs
c durée de fonctionnement avant déclenchement sur surcharge thermique.
Fonctions de mesure
Ces fonctions donnent les informations utiles à une bonne connaissance
du fonctionnement du réseau électrique et de son exploitation.
c courant phase
c courant de déclenchement
c courant résiduel
c courants différentiels et traversant
c THD courant (taux global de distorsion harmonique)
c tensions simple et composée
c tensions directe, inverse et résiduelle
c THD tension (taux global de distorsion harmonique)
c fréquence
c puissances active, réactive et apparente
c facteur de puissance (cos ϕ)
c énergies active et réactive
c maximètres de courant, puissance active et réactive
c température
c temps de démarrage moteur
c oscilloperturbographie.
Fonctions de communication
Ces fonctions permettent les échanges utiles de données disponibles entre les
différents éléments du réseau (mesures, états, commandes…).
Différents moyens peuvent être mis en Les protections constituent entre elles un ensemble cohérent dépendant de la
structure du réseau et de son régime de neutre. Elles doivent donc être envisagées
oeuvre pour assurer une bonne sélectivité sous l’angle d’un système reposant sur le principe de sélectivité : il consiste à isoler
dans la protection d’un réseau électrique : le plus rapidement possible la partie du réseau affectée par un défaut et uniquement
c sélectivité chronométrique par le temps cette partie, en laissant sous tension toutes les parties saines du réseau.
c sélectivité ampèremétrique par les
courants Sélectivité chronométrique
c sélectivité par échange d’informations, Principe
Il consiste à donner des temporisations différentes aux protections à maximum de
dite sélectivité logique courant échelonnées le long du réseau. Ces temporisations sont d’autant plus
c sélectivité par utilisation de protections longues que le relais est plus proche de la source.
directionnelles Mode de fonctionnement
c sélectivité par utilisation de protections Ainsi, sur le schéma ci-contre, le défaut représenté est vu par toutes les protections
(en A, B, C, et D). La protection temporisée D ferme ses contacts plus rapidement
différentielles que celle installée en C, elle-même plus rapide que celle installée en B…
c sélectivités combinées pour une Après l’ouverture du disjoncteur D et la disparition du courant de défaut, les
meilleure performance globale (technique protections A, B, C ne sont plus sollicitées et reviennent à leur position de veille.
La différence des temps de fonctionnement ∆T entre deux protections successives
et économique), ou un niveau de secours. est l’intervalle de sélectivité. Il doit tenir compte (voir figure) :
c du temps de coupure Tc du disjoncteur en aval, qui inclut le temps de réponse de
l’appareil à l’ouverture et le temps d’arc
c des tolérances de temporisation dT
c du temps de dépassement de la protection en amont : tr
c d’une marge de sécurité m.
∆T doit donc satisfaire à la relation :
∆T u Tc + tr + 2dT + m
51 TA = 1,1 s
A Compte tenu des performances actuelles de l’appareillage et des relais, on adopte
pour ∆T une valeur de 0,3 s.
Exemple : Tc = 95 ms, dT = 25 ms, tr = 55 ms ; pour l’intervalle de sélectivité
300 ms, la marge de sécurité est alors de 100 ms.
51 TB = 0,8 s
B Avantages
Ce système de sélectivité a deux avantages :
c il assure son propre secours ; par exemple si la protection D est défaillante,
la protection C est activée ∆T plus tard
51 TC = 0,5 s
C c il est simple.
Inconvénients
Par contre, lorsque le nombre de relais en cascade est grand, du fait que la
51 TD = 0,2 s protection située le plus en amont a la temporisation la plus longue, on aboutit à un
D temps d’élimination de défaut élevé incompatible avec la tenue des matériels au
Défaut entre phases courant de court-circuit, ou avec les impératifs extérieurs d’exploitation
(raccordement au réseau électrique d’un distributeur par exemple).
Principe de la sélectivité chronométrique Applications
Ce principe est utilisé dans les réseaux en antenne.
TB TA
Les temporisations déterminées pour obtenir la sélectivité chronométrique sont
activées lorsque le courant dépasse les seuils des relais. Il faut donc que les
réglages des seuils soient cohérents.
On distingue deux cas selon le type de temporisation :
t c relais à temps indépendant
Les conditions à respecter sont :
dTB TcB m trA dTA
v IsA > IsB > IsC et TA > TB > TC.
L’intervalle de sélectivité ∆T est classiquement de l’ordre de 0,3 seconde.
Intervalle de sélectivité ∆T c relais à temps dépendant
Si les seuils Is sont réglés au courant assigné In, la protection de surcharge est
Décomposition d’un intervalle de sélectivité assurée en même temps que la protection de court-circuit et la cohérence des seuils
assurée.
v InA > InB > InC
v IsA = InA, lsB = InB, et IsC = InC
Les temporisation sont choisies pour obtenir l’intervalle de sélectivité ∆T pour le
51 IsA, TA courant maximum vu par la protection aval ; on utilise pour cela la même famille de
A courbes, afin d’éviter leur croisement dans une partie du domaine.
t C B A t C B A
51 IsB, TB
B
TA
∆T ∆T
TB
∆T ∆T
51 IsC, TC
C TC
I I
IsC IsB IsA IccC IccB IccA IsC IsB IsA IccC IccB IccA
max max max max max max
Réseau en antenne avec sélectivité chronométrique Sélectivité chronométrique avec relais à temps indépendant et à temps dépendant
Sélectivité logique 3
Sélectivité ampèremétrique
Principe
IccAmin IccBmax Il est basé sur le fait que, dans un réseau, le courant de défaut est d’autant plus
faible que le défaut est plus éloigné de la source.
51 IsA, TA 51 IsA, TA
A A Mode de fonctionnement
Une protection ampèremétrique est disposée au départ de chaque tronçon : son
seuil est réglé à une valeur inférieure à la valeur de court-circuit minimal provoqué
par un défaut sur la section surveillée, et supérieure à la valeur maximale du courant
provoqué par un défaut situé en aval (au-delà de la zone surveillée).
Avantages
Ainsi réglée, chaque protection ne fonctionne que pour les défauts situés
immédiatement en aval de sa position, à l’intérieur de la zone surveillée ; elle est
insensible aux défauts apparaissant au-delà.
Pour des tronçons de lignes séparés par un transformateur, ce système est
51 IsB, TB
B avantageux car simple, de coût réduit et rapide (déclenchement sans retard).
Exemple (figure ci-contre) :
IccBmax < IsA < IccAmin
IsA = intensité de réglage
Condition Condition IccB image au primaire, du courant de court-circuit maximum au secondaire.
IsA < IccAmin IsA > IccBmax
Les temporisations TA et TB sont indépendantes, et TA peut être plus courte que TB.
Fonctionnement d’une séléctivité ampèremétrique
Inconvénients
La protection située en amont (A) n’assure pas le secours de la protection située en
t B A
aval (B) puisque son seuil est réglé au-delà du défaut maximal en B.
De plus, en pratique, il est difficile de définir les réglages de deux protections en
cascade, tout en assurant une bonne sélectivité, lorsque le courant ne décroît pas
de façon notable entre deux zones voisines ; ceci est le cas en moyenne tension,
TB sauf pour des tronçons avec transformateur.
Application
TA Exemple de la protection ampèremétrique d’un transformateur entre deux tronçons
de câble de la figure précédente.
Le réglage Is de la protection à maximum de courant vérifie la relation :
I 1,25 IccBmax < IsA < 0,8 IccAmin
IsB IccB IsA IccA La sélectivité entre les deux protections est assurée.
max min
Sélectivité logique
Principe
Ce système a été développé pour remédier aux inconvénients de la sélectivité
chronométrique. Il est utilisé lorsque l’on souhaite obtenir un temps court
d’élimination de défaut (fig. ci-contre).
Mode de fonctionnement
L’échange d’informations logiques entre protections successives permet la
51 suppression des intervalles de sélectivité, et réduit donc considérablement le retard
de déclenchement des disjoncteurs situés les plus près de la source.
En effet, dans un réseau en antenne, les protections situées en amont du point de
défaut sont sollicitées, celles en aval ne le sont pas ; cela permet de localiser sans
ambiguïté le point de défaut et le disjoncteur à commander.
51 Chaque protection sollicitée par un défaut envoie :
c un ordre d’attente logique à l’étage amont (ordre d’augmentation de la
temporisation propre du relais amont)
Attente logique c un ordre de déclenchement au disjoncteur associé sauf s’il a lui-même reçu un
ordre d’attente logique de l’étage aval.
Un déclenchement temporisé est prévu en secours.
51
Avantages
Le temps de déclenchement est indépendant de la position du défaut dans la
cascade de sélectivité, et du nombre de protections en cascade.
Ainsi est-il possible d’obtenir la sélectivité entre une protection amont de
temporisation faible et une protection aval de temporisation élevée ; on peut par
51 exemple prévoir une temporisation plus réduite à la source que près des récepteurs.
De plus, ce système intègre par conception un secours.
Défaut Inconvénients
entre
phases Ce dispositif nécessite la transmission des signaux logiques entre les différents
étages de protection, donc l’installation de filerie supplémentaire ; cette contrainte
Principe de la sélectivité logique
est forte lorsque les protections sont éloignées, par exemple dans le cas de liaisons
longues (plusieurs centaines de mètres).
Aussi peut-on tourner la difficulté en faisant de la combinaison de fonctions :
sélectivité logique au niveau de tableaux proches, et sélectivité chronométrique
entre zone éloignées (voir sélectivités combinées logique + chronométrique).
Application
Ce principe est souvent utilisé pour protéger des réseaux HTA comportant des
antennes avec de nombreux étages de sélectivité.
Câble
Sélectivité par protection directionnelle
Câble
Principe
Dans un réseau bouclé, où un défaut est alimenté par les deux extrémités, il faut
utiliser une protection sensible au sens d’écoulement du courant de défaut pour
67 Is, T pouvoir le localiser et l’éliminer de façon sélective : c’est le rôle des protections
67 Is, T
I I directionnelles à maximum de courant.
Mode de fonctionnement
Vréf Les actions de la protection seront différentes selon le sens du courant
Vréf
(fig. (1) et (2)), c’est-à-dire suivant le déphasage du courant par rapport à une
référence donnée par le vecteur de tension ; le relais doit donc disposer à la fois des
Jeu de barres Jeu de barres informations de courant et de tension. Les conditions de fonctionnement, à savoir le
positionnement des zones de déclenchement et de non déclenchement sont à
adapter au réseau à protéger.
Principe de la protection directionnelle Exemple d’utilisation de protections directionnelles :
(1) protection active (2) protection non active D1 et D2 sont équipés de protections directionnelles activées si le courant s’écoule
du jeu de barres vers le câble amont.
Câble Câble
En cas de défaut au point 1, seule la protection de D1 voit le défaut. La protection
sur D2 ne le voit pas, en raison de son sens de détection. Le disjoncteur D1 s’ouvre.
En cas de défaut au point 2, ces protections ne voient rien, et les disjoncteurs D1
et D2 restent fermés.
1 D’autres protections sont à prévoir pour protéger le jeu de barres.
67 67
Avantage
Vréf La solution employée est simple et utilisable dans de nombreux cas.
D1 D2
Inconvénient
Le dispositif nécessite l’utilisation de transformateurs de tension qui serviront
de référence de phase pour la détermination du sens du courant.
Jeu de barres
2
Application
Ce principe est utilisé pour protéger des arrivées en parallèle, des réseaux en
Protection directionnelle : exemple de deux arrivées en parallèle. boucle fermée, ou certains cas de protection contre les défauts à la terre.
TA2
∆T
TB
TA1
TB I
IsB
B T=0
IsB IsA IccB IccA
Fig. 2 : sélectivité logique +
secours chronométrique
51 0,1 s 0,7 s
C
51 0,4 s 0,4 s
D
Fig. 3 : comparaison des temps de déclenchement entre sélectivité mixte
et sélectivité chronométrique
1
67 67
D1 D2
D1 67 D2
Vréf
51 IsB, TB
B
électrique 3
Les besoins
Parallèlement aux nécessités de protection et de commande des installations, face à
ces évolutions trois besoins essentiels émergent pour optimiser la distribution
d’énergie électrique :
Diminuer les coûts de l’énergie
Les nouvelles possibilités tarifaires ( voir page K12) nécessitent des fonctions
permettant une meilleure connaissance des habitudes de consommation.
Ces fonctions sont essentiellement les suivantes.
Sous-comptage et allocation des coûts
La mesure de l’énergie électrique consommée à divers points génère des
économies car elle permet :
c d’identifier les gros consommateurs
c de répartir les coûts
c de sensibiliser les utilisateurs aux coûts.
Optimisation de contrat et courbes de charge
Des fonctions associés, généralement logicielles, d’enregistrement des énergies
consommées et des courbes de charge permettent entre autre :
c d’optimiser le contrat d’énergie
c de globaliser les coûts multi-sites pour négocier un contrat global
c d’identifier les réserves de puissance disponibles lors d’extensions
c de gérer les crêtes de consommation et d’éviter les pénalités en :
v améliorant le facteur de puissance par des solutions de compensation
v évitant le dépassement de la puissance souscrite par mise en place d’un plan
de délestage automatique.
Mesures des consommations des autres fluides
L’utilisation des incitations financières liées à la loi d’orientation sur l’énergie (voir
page K11) conduit à l’amélioration du rendement énergétique global :
compter les impulsions des compteurs d’eau, de gaz, de vapeur, …permet une
gestion globale et centralisée des fluides et de l’énergie.
Les moyens
Accès instantané partagé à l’information grâce aux technologies Web
Les possibilités de surveillance précédentes doivent bénéficier des possibilités
de partage collaboratif liées à Internet.
L’utilisation d’un serveur Web relié à un ensemble d’équipements et un navigateur
standard tel qu’Internet Explorer permettent maintenant d’accéder partout et en
temps réel à toutes les informations utiles.
Transparent Ready met en œuvre des Tout système de supervision de la distribution électrique repose sur la disponibilité
des informations de l’installation électrique. Elles proviennent des appareils assurant
produits, des équipements et services la surveillance, la protection et la commande installés dans des équipements HTA
qui exploitent les technologies Web pour (cellules de tableaux HTA) ou BT (TGBT).
optimiser les performances de la Transparent Ready intégre les technologies Web à ces produits et équipements de
marque Merlin Gerin afin de les rendre transparents en les connectant sur un réseau
Distribution Electrique, des Automatismes de communication universel. Les informations de ces produits sont alors facilement
et du Contrôle. accessibles à tout utilisateur habilité, localement ou à distance.
Transparent Ready permet l’accès
transparent instantané et collaboratif aux
informations essentielles de l’installation Produits Transparent Ready
électriques. Il constitue une source Produits communicants
Les produits communicants Merlin Gerin de protection et de mesure s’intégrent
d’économies et de gains de productivité naturellement à l’architecture Transparent Ready :
pour l’entreprise. c relais de protection HTA Sepam séries 20, 40 et 80 et relais BT Vigirex
c disjoncteurs BT Masterpact associés à leur unité de protection Micrologic
c centrales de mesure PowerLogic PowerMeter PM s’appliquant tant en HTA qu’en
BT, PM500, PM700, PM800
c centrales de mesure évoluées à échantillonnage fin de type PowerLogic Circuit
Monitor CM3000, CM4000.
Ces produits fournissent les informations de fonctionnement (états, mesures…) au
serveur Web de l’équipement dans lequel ils sont intégrés. Ces informations sont
consultables en temps réel via le web (voir suite "Equipements").
Ethernet
voir chapitre C.
serveur web
Logiciels
Le mode de consultation collaboratif en temps réel via le web des informations de
fonctionnement des produits communicants peut être complété de possibilités de
supervision plus élaborées par logiciel.
Le logiciel simplifie et ramene au niveau humain la complexité d’un site :
cellules HTA
c il permet de rendre intelligible le site et son fonctionnement
Accès aux informations d’un tableau générées par le serveur Web c il rend tangible et visible l’existence du réseau électrique.
EGX du tableau.
La gamme de logiciels SMS de gestion de l’énergie électrique (PMX1500, SMS121,
SMS1500) répond à divers besoins d’application ; elle dialogue avec tous les
appareils communicants Merlin Gerin et tout appareil utilisant un protocole Modbus.
Le logiciel de supervision est un outil SMS est évolutif et supporte tout type d’architecture, de la liaison directe avec les
complémentaire de diagnostic à la appareils jusqu’aux architectures Ethernet et offre de nombreuses fonctionnalités.
disposition des responsables d’exploitation. voir chapitre C.
navigateur SMS
web
éthernet TCP/IP
serveur web
TGBT
Exemple 2
c installation dans plusieurs bâtiments reliés par l’Intranet de l’entreprise
c raccordement des appareils de mesure aux serveurs web pour intégration au
réseau ethernet de l’entreprise
c tous les secteurs de l’entreprise raccordés sur intranet ont un accès direct
aux informations essentielles concernant l’installation électrique grâce à leur
navigateur web.
navigateurs SMS
web
réseau
internet
éthernet TCP/IP
Exemple 3
c installation dans plusieurs postes d’un site industriel reliés par l’Intranet de
l’entreprise
c raccordement des appareils de mesure aux serveurs web pour intégration au
réseau ethernet de l’entreprise
c tous les secteurs de l’entreprise raccordés sur intranet et les exploitants ont un
accès direct aux informations essentielles concernant l’installation électrique grâce à
leur navigateur web.
navigateurs SMS
web
éthernet TCP/IP
Source normale
"Source constituée généralement par un raccordement au réseau de distribution
publique HTB, HTA ou BT" (NF S 61-940).
Une source de remplacement permet, en Source de remplacement
cas de défaillance de la source normale, la "Source permettant de poursuivre toute ou partie de l'exploitation du bâtiment ou de
poursuite de l’exploitation, hors des raisons l'établissement en cas de défaillance de la source normale" (NF S 61-940).
Cette poursuite s'entend pour des raisons autres que la sécurité des personnes.
liées à la sécurité des personnes. Ces sources alimentent des circuits prioritaires ayant pour objet la protection des
biens et la gestion économique de leur utilisation, en permettant de :
c limiter les défauts ou circonscrire les sinistres ; exemples :
v isolement de tronçons ou parties d’installation (coupure des charges et
cloisonnement de zones sinistrées)
v délestage de charges
c reprendre les process prioritaires d’un point de vue économique ; exemples :
v équipements informatiques de réseaux de communication
v chambres froides, couveuses, agro-alimentaire
v polymérisation de produits chimiques, etc.
Selon l’application, la source de remplacement se substituera à la normale :
c avec ou sans coupure lors de la reprise
c pendant une durée minimum.
L'ensemble permettant d'assurer l'alimentation soit par une source normale soit par
une source de remplacement, est appelé "source Normal-Remplacement".
Une source de sécurité permet d’alimenter Source de sécurité
des circuits et installations dédiés à la "Source délivrant l'énergie électrique à partir d'une réserve d'énergie maintenue en
sécurité des personnes. permanence à un niveau suffisant pour garantir la mise en sécurité du bâtiment ou
de l'établissement en cas de défaillance de la source Normal-Remplacement"
(NF S 61-940). Dans ce cas, le maintien de l’alimentation de certains matériels est
imposé pour assurer la sécurité des personnes. Ces sources alimentent des
circuits de sécurité destinés à des "services (installations) de sécurité".
La norme NF C 15-100 distingue les installations de sécurité devant fonctionner en
cas d'incendie (objet de la NF S 61-940) des autres installations de sécurité.
Les installations de sécurité permettent de maintenir ou mettre en service :
c un éclairage et une signalisation minimales
c les alarmes incendies
c le désenfumage et les secours d’incendie
c les télécommunications
c les matériels mécaniques participant à la sécurité des personnes présentes et du
voisinage, par exemple :
v ascenseurs dans les IGH (immeubles de grande hauteur)
v matériels de contrôle des fluides et effluents dans le nucléaire ou la chimie
v matériels d’isolement bactériologiques dans l’agro-alimentaire ou en biologie
v alimentation non interruptible, par exemple :
- balisage de piste d’aéroport
- éclairage de tunnel
- process chimique délicat, etc.
Selon l’application, la source de sécurité aura les caractéristiques suivantes :
c non automatique : sa mise en service est provoquée par un opérateur
c automatique : sa mise en service est automatique et se fait soit sans coupure, soit
après une coupure :
v très brève : i 0,15 s
v brève : i 0,5 s
v moyenne : i 15 s
v longue : > 15 s.
c durée minimum de fonctionnement.
Catalogue distribution électrique HTA/BT 2005
circuits
alimentant circuits circuits prioritaires circuits de
des non (hors sécurité) sécurité
récepteurs prioritaires sauvegarde S.S.I si A.E.S
et aspect sécurité des personnes
économique
des biens
de remplacement (suite) 3
Les schémas qui suivent illustrent quelques cas de reprises d’alimentation en HTA.
Tous ces schémas sont réalisables avec les cellules SM6 ou MCset et les systèmes
de relayage Merlin Gerin.
Pour chacun le schéma de principe unifilaire est donné avec sa réalisation à partir
de cellules SM6.
La signification des matrices booléennes de fonctionnement est :
c U1, U2 : présence de tension sur les arrivées (1 = tension, 0 = absence de tension)
c I1, I2 : état de l’interrupteur (1 = fermé, 0 = ouvert)
c SM6 voir chapitre B
c Sepam et relayage voir chapitre C.
source
normale Reprise sans délestage
I1 I2 Schéma n° 1
Matrice de fonctionnement (séquence de permutation) :
U1 1 0 0 0
U2 0 0 1 1
I1 1 1 0 0
I2 0 0 0 1
U1 U2 Caractéristiques : Ce schéma est le plus dépouillé.
Il présente l’inconvénient de priver d’alimentation l’ensemble des récepteurs en cas
source de départs d’incident ou d’entretien sur le jeu de barres.
remplacement
source
normale Reprise avec délestage
I1 I2 Schéma n° 2
Ce schéma permet de palier les inconvénients du schéma n° 1, en maintenant une
alimentation sur une partie du jeu de barres.
U1 U2
protection protection
BT source de
remplacement
poste n°1
BT
poste n°2
BT
poste n°3
BT
inverseur de sources 3
t (sec.)
Exemple en HTA
Généralement, les deux niveaux de protection correspondant aux deux sources sont
obtenus avec un même matériel, placé sur le départ concerné.
Il est possible de télécommander un seuil préréglé en fonction de la source de
0,6
remplacement utilisée et de la variation du courant nominal.
La figure 1 présente le type de courbe de protection correspondante dans l’exemple
suivant :
I (A) c 900 A, soit 10 In pour un départ de courant nominal de 90 A, et 0,3 s pour le
0,3 réseau normal
c 120 A, soit 1,3 In pour le départ alimenté par le groupe de remplacement, et un
temps de 0,6 s.
120 A 900 A
t (sec.) fusible
En ce qui concerne la protection d’un transformateur, dont le courant nominal reste
100 A le même quelle que soit la source, une réalisation simple et économique consiste à
associer les caractéristiques d’un combiné interrupteur-fusibles et d’un relais
relais
ampèremétrique à l’aide d’une cellule SM6 de type QMC équipée d’un VIP50 ou
d’un Sepam.
0,6
La figure 2 présente le type de courbe de protection obtenue dans l’exemple suivant:
c courant nominal de 90 A
c protection sur court-circuit, dans le cas d’alimentation par la source normale, à
900 A (10 In) en 0,2 sec., réalisée par un fusible 100 A
0,3 c protection sur défaut dans le cas d’alimentation par la source de remplacement, à
120 A (1,3 In) en 0,6 sec. par relais.
La protection relative à la source de remplacement agit aussi comme une protection
de surcharge quand l’alimentation se fait par la source normale.
120 A 900 A
U
Définitions des critères (suite)
Déséquilibre du système triphasé
Un déséquilibre du système triphasé s’observe lorsque les trois tensions ne sont
plus égales en amplitude et/ou déphasées de 120° les unes par rapport aux autres.
La quantification du phénomène fait appel à la décomposition de la composante
fondamentale selon les composantes symétriques. On définit :
c le degré de déséquilibre inverse, rapport entre la composante inverse du
fondamental de la tension et sa composante directe :
U1i
Déséquilibre du système triphasé ∆Ui =
U1d
La norme EN 50160 fixe le taux de c le degré de déséquilibre homopolaire, rapport entre la composante homopolaire du
fondamental de la tension et sa composante directe :
déséquilibre inverse admissible à 2 % sur
U1o
les valeurs efficaces calculées sur 10 mn ∆Uo =
U1d
pour 95 % du temps d’une semaine.
Le déséquilibre du système triphasé de tension est essentiellement dû aux charges
monophasés ou déséquilibrées raccordées sur le réseau.
Les conséquences sont l’augmentation de l’échauffement des machines asynchrones
et l’existence de couple inverse qui conduisent à dégradation prématurée des machines.
Harmoniques
fondamental (50 hz) Les harmoniques sont des signaux de fréquence multiple de la fréquence du réseau.
U
Ils sont générés par des charges dites non-linéaires. Ce sont des appareils,
onde de tension notamment d’électronique de puissance du fait des commutation, qui ne présentent
résultante
pas une impédance constante durant la durée de l’alternance de la sinusoïde de
tension à 50 Hz. Ils absorbent alors un courant non sinusoïdal qui se propage dans
le réseau et déforme l’allure de la tension.
Une tension ou un courant déformé par rapport à la sinusoïde de référence peut être
décomposé en une somme de tensions ou courants sinusoïdaux de fréquences
multiples de celle du fondamental (50 Hz pour le réseau de distribution). Chaque
composante est caractérisée par son rang (exemple rang 5 pour une composante à
la fréquence 250 Hz, soit 5 x 50 Hz) et par son amplitude exprimée en pourcentage
harmonique 3 par rapport à celle du fondamental.
(50 hz) On définit ainsi :
Harmoniques Hk amplitude de l'harmonique k
c taux d’harmonique de rang k = Hk (%) = =
H1 amplitude du fondamental
La norme EN 50160 fixe les niveaux de On caractérise la pollution d’un réseau de manière globale par le taux de
tensions harmoniques jusqu’au 25e rang et distorsion harmonique en tension ou en courant :
indique que le taux global de distorsion
H22 + H32 + H42 + …
harmonique de la tension ne doit pas c distorsion harmonique totale = THD (%) =
H1
dépasser 8 %. C’est le rapport, en pourcent, entre la valeur efficace des composantes harmoniques
La dépollution harmoniques peut être et l’amplitude du fondamental.
réalisée par : Exemples d’harmoniques
c le filtrage passif qui consiste à installer un charges non linéaires forme d’onde de courant spectre THD
circuit L, C, série accordé sur la fréquence variateur de vitesse A
%
de la composante à éliminer 100
c le filtrage actif qui génère des 44 %
50
composantes harmoniques aux mêmes t
fréquences et en opposition de phase aux 0
1 5 7 11 13 17 19 23 25
h
formes d’onde
caractéristiques
Caractérisation du court-circuit
K Le courant de court-circuit en un point d’un réseau s’exprime par :
2,0 c la valeur efficace Icc (en kA) (1) de sa composante alternative
c la valeur de crête Ip (en kA) (1) de la première demi alternance.
1,8
(1) On utilise parfois (abusivement) les notations Icc (kA - eff.) et Ip (kA - crête) pour rappeler qu’il s’agit
1,6 respectivement d’une valeur efficace et d’une valeur crête de courant. Mais dans les deux cas l’unité de mesure
est le kA.
1,4
La valeur de la première crête Ip peut-être définie, à partir de Icc par :
1,2 Ip = K r x Icc
Le facteur K caractérise le court-circuit.
1,0 On montre qu’il dépend du rapport R/X suivant une relation qui se traduit par la
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 R/X
courbe ci-contre.
Coefficient k caractérisant la première crête En distribution de puissance, la réactance X = Lω est généralement bien plus élevée
que la résistance R, et le rapport R/X se situe entre 0,1 et 0,3. Il est pratiquement
La valeur de première crête normalisée est égal, pour ces faibles valeurs, au cos ϕ du réseau équivalent en court-circuit.
2,5 fois la valeur efficace du courant de K ≈ cos ϕcc =
R
≈
R
pour les faibles valeurs (i 0,3)
court-circuit R +X 2 2 X
En pratique, la norme CEI 60909 considère le court-circuit d’un régime asymétrique
de constante de temps 45 ms avec R/X = 0,1 soit k = 1,8 (voir courbe ci-contre) et
donc :
Ip = 1,8 x 1,414 Icc ≈ 2,5 Icc.
Ip = 2,5 Icc
Courants de court-circuit normalisés
Pour la conception des matériels on considère la tenue au court-circuit précédent.
Les appelations normalisées sont :
c Ik (kA) = courant de courte durée admissible, pendant 1 ou 3 secondes
c Ip (kA) = valeur crête du courant de courte durée admissible
Selon les normes, la valeur crête du courant maximal (Ip) se déduit de la valeur du
courant de courte-durée admissible (Ik) par :
c Ip = 2,5 x Ik en 50 Hz (CEI)
c Ip = 2,6 x Ik en 60 Hz (CEI)
c Ip = 2,7 x Ik en 60 Hz (ANSI).
La CEI retient pour ce courant les valeurs suivantes pour la définition des matériels
en 50 Hz :
8 - 12,5 - 16 - 20 - 25 - 31,5 - 40 kA efficaces pendant 1 ou 3 secondes.
La puissance de court-circuit est une Puissance de court-circuit
On utilise souvent l’expression :
valeur fictive conventionnelle parfois
Scc = e Un Icc (en MVA)
utilisée à la place de la valeur de courant.
où Un est la tension assignée du réseau.
Cette valeur fictive, appelée puissance de court-circuit, n’a aucune réalité physique ;
c’est une grandeur conventionnelle pratique assimilable à une puissance apparente.
Vn Un
Ik 1 = où Vn = est la tension simple du réseau..
Zn 3
Court-circuit entre phase et terre
L’intensité de court-circuit aux bornes d’un Courant de court-circuit aux bornes d’un
transformateur est calculée à partir de sa transformateur
tension de court-circuit Ucc (%). Tension de court-circuit : Ucc (%)
Pour déterminer l’intensité du court-circuit triphasé aux bornes d’un transformateur,
U : 0 à Ucc on utilise la valeur de sa tension de court-circuit (Ucc %), définie ainsi :
potentiomètre
On applique aux bornes du primaire un pourcentage de la tension à vide, le
secondaire étant en court-circuit triphasé. On fait varier la tension jusqu’à la valeur
permettant d’obtenir au secondaire le courant assigné Ir (voir figure). Cette tension
est appelée tension de court-circuit (Ucc en %).
V Elle est fournie par le constructeur et figure sur la plaque signalétique.
Courant de court-circuit
Le courant de court-circuit d’un transformateur (valeur efficace de la composante
primaire symétrique) reste constant dans les instants qui suivent le début du court-circuit car
l’impédance est elle-même constante, si le transformateur est éloigné des
générateurs situés en amont. Le courant de court-circuit est donné par :
Ir Sr
secondaire Icc = avec Ir = = courant assigné au secondaire
Ucc 3U
Exemple
Transformateur 63/10 kV de puissance assignée Sr = 20 MVA, Ucc = 10 %.
A Puissance de la source amont : supposée infinie.
I : 0 à Ir Sr 20000 Ir 1150
Ir = = = 1150 A et Icc = = = 11500 A = 11, 5 kA (10 Ir)
3U 3 x 10 Ucc 10 / 100
Tension de court-circuit d’un transformateur
Les valeurs assignées des matériels (actifs On distingue 2 types de matériels de réseau, suivant qu’ils ont ou non à intervenir au
moment du défaut.
ou passifs) utilisés doivent être supérieures
aux valeurs de courant de court-circuit
calculées en leur point d’installation. Matériels passifs
Dans cette catégorie rentrent tous les matériels destinés par leur fonction à véhiculer
sans dommage aussi bien le courant normal que le courant de court-circuit :
c câbles, lignes, jeux de barres
c sectionneurs, interrupteurs, transformateurs, réactances et condensateurs série,
transformateurs de courant et relais série.
Pour ces matériels, on définit la faculté de supporter le passage d’un court-circuit
sans dommage par les caractéristiques suivantes :
Tenue au courant de courte durée admissible assigné (1) Ik avec la durée
associée assignée (1) tk
Exemple : 16 kA pendant 1s
Ces valeurs caractérisent l’échauffement maximal admissible.
Tenue à la valeur crête du courant admissible assigné (1) Ip
Exemple : 40 kA (correspond à la valeur normalisée 2,5 x 16 kA - voir p. K61)
Cette valeur caractérise la résistance mécanique aux contraintes électrodynamiques
résultant de la première crête du régime asymétrique. Les forces d’attraction/
répusion instantanées entre conducteurs sont en effet proportionnelles au carré de
la valeur de courant, et donc maximales à l’instant de cette valeur crête.
(1)
Le terme assigné ne s’applique que pour caractériser des matériels.
4
postes page
En HTB ou HTA la livraison d’énergie Le schéma ci-dessous rappelle l’organisation générale du réseau et les types de
postes HTA utilisés pour la distribution à partir des points de livraison.
électrique se fait, selon la puissance en : 1 - Poste de livraison HTA à comptage BT
c HTA avec comptage BT 2 - Poste de livraison HTA à comptage HTA, avec éventuellement une distribution
c HTA avec comptage HTA par réseau HTA vers des postes (sous-stations) HTA/BT
3 - En aval de la livraison HTB à comptage HTB de la grosse industrie, le poste de
c HTB avec comptage HTB. répartition HTA avec éventuellement une distribution par réseau HTA vers des postes
(sous-stations) HTA/BT ou des utilisations HTA.
4 - Le poste de production d’énergie autonome (centrale privée), en général utilisant
les énergies renouvelables (cogénération, éolien, petit hydraulique...).
voir "L’organisation du réseau" page K9 et "Livraison et comptage de l’énergie"
page K14.
Réseau de
transport et
répartition HTB 63, 90, 225, 400 kV
HTB
63, 90 kV 63 kV
5 à 35 kV
GRD HTA
(Gestionnaires de 3
réseaux de distribution) Répartition HTA
HTA/BT
HTA
HTA
HTA/BT
HTA/BT
4
Réseau de Poste de centrale
distribution HTA à énergie
HTA Réseau privé BT renouvelable
- rural (aérien) 5 à 33 kV (cogénération,
- urbain (souterrain) élolien,
petit hydraulique)
1 2
Poste
Poste privé Poste privé
HTA/BT
HTA/BT HTA/HTA
Distribution
comptage BT comptage HTA
Publique
GRD BT
(Gestionnaires Réseau privé HTA
de réseaux
de distribution)
Réseau privé BT
HTA/BT
BT 400 V
Réseau de
HTA/BT
distribution
publique BT HTA/BT
Abonnés BT
Réseau privé BT
On désigne par “poste” une installation Le schéma ci-dessous présente un exemple de distribution électrique pour les
différents type de postes et de réseaux internes alimentés. Chaque poste
électrique raccordée à un réseau public ou peut être réalisé à partir de métériels HTA modulaires en poste d’intérieur ou
privé de distribution d’énergie. d’extérieur préfabriqué aménagé prêt à installer voir Chapitre B.
1 - Postes de livraison HTA à comptage BT page K71
HTA/BT
comptage BT
2 - Poste de livraison HTA à comptage HTA et sous stations éventuelles HTA/BT page K71
HTA/BT HTA/BT
comptage HTA
HTA HTA
Arrivée du
poste de
livraison HTB/HTA
HTA/BT
M M M
HTA/BT HTA/BT
mesure
comptage
protection
HTA HTA/BT
auxiliaires éoliennes cogénération hydraulique
tenue au feu
intégration à l'environnement
différents choix de finition
extérieur
protection mécanique,
respect des IP,
tenue à l'arc interne
Schneider Electric maîtrise l’ingénierie et la Une maîtrise globale des compétences nécessaires
réalisation des solutions complètes de Schneider Electric dispose de la compétence globale permettant la prise en compte
distribution d’énergie HTA et BT : de l’ensemble des besoins, par la maîtrise de :
c tous équipements électriques HTA rencontrés dans les postes (cellules HTA
c équipements électriques pour postes modulaires SM6, départs moteurs, transformateurs HTA/HTA, HTA/BT, tableaux BT,
c postes préfabriqués équipés, aménagés condensateurs…)
ou personnalisés, intégrant toutes les c la surveillance des paramètres de fonctionnement de ces équipements par les
centrales de mesure PowerLogic System
contraintes de leur environnement : c la communication des équipements
Vous disposez ainsi d’un interlocuteur c l’ingénierie et la réalisation d’enveloppes préfabriquées aménagées ou
unique, pour la prise en compte globale personnalisées intégrant ces équipements en respectant les normes et
l’environnement (essais certifiés de ventilation, arc interne, simulations 3D
des fonctions répondant à vos besoins. d’implantation…)
c l’ingénierie de postes spécifiques
c l’ingénierie de réseaux pour des solutions multipostes.
Schneider Electric vous propose un choix complet, soit de solutions d’équipements
électriques de postes d’intérieur, soit de postes préfabriqués d’extérieur intégrant
toutes les contraintes.
S
Alimentation électrique Schééma c
du distributeur d'alimentation
e h
n
Type d’alimentation e
e
déri tion
Bou
ucle Antenne
e
i
d
e
Normes, r
Environnement, incendie, CEM (compatibilité électro-magnétique), acoustique,
réglementations habilitation des exploitants…
Réseau
E électrique
l
e
Type de comptage
c
B
BT HT
TA
TA t
r
i
c
Typologie du poste Poste de transformation Poste de livraison Poste de transformation Poste Satellite en aval
à comptage BT à comptage HTA à comptage HTA du poste de livraison
(avec transformateut)
équipements
électriques
Offre constructeur
garantie Etudes, coordination, mise en œuvre et contrôles optimisés
Poste Poste
Surface Biosco : de 2 à 10 m2 préfabriqué d’intérieur
2 - 7 - 8 ou 10 m2 de 10 à 30 m2 Bocage : de 10 à 30 m2
maçonné
réglementaires 4
Démarche administrative
Avant toute réalisation, l’approbation préalable du distributeur d’énergie électrique
doit être demandée sur les dispositions prévues, tant en ce qui concerne le choix du
matériel que son emplacement.
Quand le distributeur d’énergie est EDF, c’est généralement le centre de distribution
ou la subdivision qui doit intervenir.
Toute modification des dispositions initiales doit également être soumise à
l’approbation préalable du distributeur d’énergie électrique.
La demande d’approbation préalable du distributeur d’énergie électrique est
accompagnée notamment des renseignements suivants :
c position du poste par rapport aux voies attenantes et indication des voies d’accès
et des passages des canalisations d’alimentation
c schéma des connexions du poste et des circuits de terre
c nomenclature des matériels électriques et leurs caractéristiques
c plans du local abritant le poste, y compris celui du tableau de comptage
c schéma de raccordement des autres sources éventuelles d’énergie électrique de
l’installation
c dispositions prévues pour réduire l’énergie réactive
c dispositions prévues pour le tableau de comptage.
bornes aval du
bornes BT du sectionneur
transformateur général BT
C13-100
C15-100
limite usager
postes préfabriqués d’extérieurs cellules modulaires transformateurs TGBT
Chapitre B Chapitre B Chapitre B Chapitre B
Un transformateur sec enrobé type Trihal Les éléments permettant le choix du transformateur (caractéristiques,
entraîne moins de contraintes d’installation, technologie, contraintes réglementaires puissance, types de protections) sont
présentés au chapitre "Transformateur" page K138. Ce qui suit rappelle l’essentiel
et peut être obligatoire (exemple : IGH) et ce qui est spécifique au poste HTA/BT.
Choix du diélectrique
Le transformateur du poste (comptage BT) peut être de type :
c sec enrobé à isolement dans l’air
c immergé à diélectrique huile minérale (ou silicone).
Transformateur sec
Son coût est plus élevé que celui d’un transformateur immergé dans l’huile, à
puissance égale, mais ce choix supprime ou limite les contraintes d’installation.
c Risques d’incendie :
Type immergé v un transformateur sec enrobé de classe F1 (exemple Trihal) limite l'inflammabilité
par autoextinction du matériel employé et l’absence d’émissions toxiques et fumées
opaques. Il affranchit de toute mesure de protection contre l’incendie. Ce type de
transformateur est obligatoire pour utilisation dans un IGH.
bâtiment principal v un transformateur sec de type F0 nécessite une détection automatique d’incendie
provoquant la mise hors tension du transformateur et le fonctionnement d’un
dispositif d’extinction approprié.
c Environnement : Aucune contrainte, le diélectrique de refroidissement étant l’air.
D Transformateur immergé en poste d’extérieur
type immergé
Un transformateur immergé dans l’huile entraîne des contraintes par les impositions
de la norme NF C 13-100 :
Poste d’extérieur avec transformateur immergé installer à une distance D c Risques d’incendie :
d'un autre bâtiment. v la norme (§ 741.2 - Mesure 3 de protection contre les risques d’épandage et
d’inflammation) impose :
(a) - “la mise en œuvre d’un dispositif automatique fonctionnant en cas d’émisssion
anormale de gaz au sein du diélectrique liquide et provoquant la mise hors tension
du matériel“ : en pratique ce dispositif est un bloc relais de type DMCR ou DGPT2
qui ferme un contact entraînant la mise hors tension par déclenchement de
l’interrupteur de la cellule QM (voir page K74)
Elle indique également que
(b) - “la mise hors tension automatique est accompagnée d’un dispositif d’alarme“ :
aucune précision n’est mentionnée sur le dispositif d’alarme.
v la norme indique par ailleurs des précautions concernant le local ou emplacement
quand la distance par rapport à tout autre bâtiment (en pratique le bâtiment
principal) devient inférieure à 8 mètres :
Du8m pas de mesure particulière
4miD<8m interposition d’un écran pare-flammes de degré 1 heure
D<4m mur du bâtiment voisin coupe-feu de degré 2 heures
v en pratique, avec un poste d’extérieur préfabriqué, l’utilisation d’un dispositif
d’alarme (b) permettant d’indentifier que le défaut ayant amené le déclenchement est
lié à un risque d’incendie (déclenchement par la protection interne type DMCR ou
DGPT2 du transformateur) permet de s’affranchir des contraintes de distances
précédentes.
c Environnement : Obligation d’une rétention totale du diélectrique (huile minérale
ou silicone) pour la protection de l’environnement
Transformateur immergé en poste d’intérieur
Dans les IGH, l’arrêté du 17-1-1989 rend obligatoire l’utilisation d’un Les contraintes à prendre en compte dépendent du type de bâtiment (hors IGH ou
transformateur sec. un transformateur sec est imposé), de la disposition des locaux et du choix du
matériel (tableau ci-après).
bâtiment et disposition des locaux diélectrique contrainte complémentaire
relative au transformateur
immeuble de grande hauteur (IGH) aucun liquide autorisé protection thermique
quelle que soit la disposition des lieux => type sec enrobé
(ex. Trihal) obligatoire
autres bâtiments : liquide (huile minérale bloc relais de protection (type
c poste isolé des locaux de travail ou silicone) DMCR ou DGPT2) + obligation
par des parois coupe-feu de dégré de rétention du diélectrique
2 h avec ou sans ouverture vers solide (enrobage) protection thermique
les locaux de travail
c autres dispositions du poste
Les cellules HTA sont en général de type Les éléments caractérisant les cellules HTA sont présentés au chapitre
modulaire (gamme SM6). "Equipements - cellules HTA" page K90.
Les cellules de raccordement au réseau Cellules HTA de type modulaire SM6 - voir chapitre B.
Les cellules sont raccordées électriquement entre elles par un jeu de barres
sont des cellules IM ou DDM selon le type préfabriqué à mettre en place sur le site. Elles sont raccordées aux câbles du réseau
de réseau. La cellule de protection et du transformateur en général par le bas.
transformateur est une cellule combiné
interrupteur fusible de type QM.
Raccordement au réseau
La tension nominale du réseau de distribution auquel est raccordé le poste est le
plus souvent 20 kV (parfois 15 kV) avec une intensité maximale de court-circuit de
12,5 kA. Le raccordement est réalisé à l’aide de cellues HTA adaptées à ces
caractéristiques.
Plusieurs types de raccordement sont possible (voir page K73) :
c en antenne : par 1 cellule interrupteur-sectionneur IM
c en boucle : par 2 cellules IM
c en double dérivation : par 1 cellule DDM avec permutateur automatique d’une
arrivée sur l’autre en cas de disparition de la tension.
source
auxiliaire
Protection contre les défauts internes par relais type DGPT2 ou DMCR
Recommandations
La norme CEI 60282-1 (Guide d’application) précise :
« Il est recommandé de remplacer les trois fusibles d’un circuit tripolaire quand l’un
d’entre eux a déja fonctionné, à moins que l’on sache avec certitude qu’il n’y a eu
aucune surintensité au travers du fusible n’ayant pas fondu ».
« Il est important de tenir compte que le percuteur agit uniquement lorsque tous les
éléments fusibles ont fondu. Cependant si le percuteur n’a pas fonctionné, les
fusibles peuvent néanmoins avoir souffert de surintensité ».
raccordements 4
Le poste doit comporter une interconnexion Réalisation des prises de terre des postes
des masses et une résistance de terre En plus des protections HTA (coupe-circuit à fusibles) et BT (disjoncteur général)
faible (voir tableaux page K79). étudiées précédemment, des mesures préventives doivent être prises pour parer aux
conséquences de tout défaut interne (défaut d’isolement sur le matériel HTA du
cuve du masses du poste) ou externe (surtension atmosphérique) pouvant engendrer des courants à la
cellules HTA transformateur réseau BT terre dangereux pour les personnes et le matériel.
Ces mesures préventives sont essentiellement :
c l’interconnexion et la mise à la terre de toutes les masses du poste
c la recherche d’une résistance de terre aussi faible que possible
c la mise en œuvre, à l’entrée des postes alimentés en aérien, d’éclateur ou de
parafoudre.
Selon la résistivité effective des sols, il sera prévu une ou plusieurs prises de terre
installées à fond de fouille et toutes les masses seront ou ne seront pas
interconnectées par une liaison équipotentielle.
Il existe trois types de prises de terre reliées aux :
c masses du poste interconnectant les parties métalliques du poste (ferraillage de la
dalle, cellules HTA, cuve du transformateur) et qui sont reliées à une borne
commune. Cette liaison est désignée par la lettre (P)
c neutre du secondaire du transformateur HTA/BT (toujours en étoile). Cette liaison
est désignée par la lettre (B)
c masses d’utilisation du réseau BT aval. Cette liaison est désignée par la lettre A.
Rp RB RA
Il existe trois régimes de neutre pour le réseau basse tension aval :
Réalisation des prises de terre c neutre isolé IT
Les masses de tous les appareils et écrans conducteurs sont reliées c mise au neutre TN
entre elles ainsi qu’au ferraillage de la dalle.
Nota : la porte et les ouïes de ventilation ne sont pas reliées
c neutre à la terre TT.
intentionnellement au circuit de terre des masses. Des sous-catégories sont formées en fonction de l’interconnexion totale ou partielle
des masses vue précédemment.
Ces sous-catégories sont désignées par les lettres :
c R lorsque les trois prises de terre sont reliées entre elles
c S lorsque les trois prises de terre sont séparées
c N lorsque les prises de terre du poste et du neutre du transformateur sont
communes mais différentes de celle des masses d’utilisation du réseau aval.
Plots de terre
et borne de mesure
Câble Cu u 25 mm2 Terre ou impédance
neutre BT couplage
si Rp < 1Ω
N.B. : si un tel poste est utilisé en agglomération peu étendue, la Terre des Terre du
résistance de terre des masses peut être supérieure à 1 Ω ; les prises de masses neutre BT
terre des masses et du neutre sont alors séparées et la prise de terre du
neutre réalisée à une distance minimum selon la résistivité du sol.
protection (suite) 4
Verrouillages d’exploitation
Rpna
PAB
Rpna
R PAB
R
RPB
pn RRAa Rpn
PB
R
RAa
O O
S
O S
O
panneau de porte
clé absente
clé libre S S
clé prisonnière (1) (2) (3)
Démarche administrative
Elles sont identiques à celles du poste HTA à comptage BT ( voir page K71).
La distribution interne HTA pourra se faire : Distribution vers des postes satellites ou sous-stations
c en simple dérivation ou antenne Si le poste comporte des postes satellites ou des sous-stations, les besoins de
c en double dérivation sécurité et de disponibilité de l’énergie, depuis la ou les sources normales et une ou
c en boucle. des sources autonomes éventuelles, vont entraîner le choix d’un type d’organisation
de la distribution interne du type ci-dessous ( voir détails page K28)
poste satellite ou poste satellite ou poste satellite ou
sous-station n° 1 sous-station n° 2 sous-station n° 3
schéma général poste
de livraison
source
autonome
boucle
double dérivation
IM DDM IM IM CM DM2 QM QM IM IM
vers boucle et
sous-stations
C13-100 C13-200
HTA/BT
TGBT
bornes BT
du transfo
limite usager
postes préfabriqués d’extérieur cellules modulaires transformateurs TGBT
Chapitre B Chapitre B Chapitre B Chapitre B
La présence d’une source autonome de Source autonome de production d’énergie (NF C 13-100)
production d’énergie nécessite une La présence d’une source autonome de production d’énergie dans le poste ne doit
pas entraîner de perturbations sur le réseau d’alimentation. Pour cela :
protection mixte C13-100 et B.61.41 c la norme NF C13-100 impose :
v soit une disposition des installations telle que la source autonome ne puisse en
Choix des protection générales NF 13-100 en cas aucun cas fonctionner en parallèle avec le réseau
de source de production autonome v soit une protection de "découplage", déterminée en accord avec le distributeur,
régime de neutre type de protections mixte poste C13-100 ayant pout objet d’interrompre le fonctionnement en parallèle lors d’un défaut sur le
du poste source et B61.41
réseau d’alimentation. Elle peut être à fonctionnement instantané ou temporisé.
amont
Dans ce dernier cas elle doit assurer une sélectivité chronométrique avec la
neutre impédant Sepam S48 E22 (type 1) ou E32 (type 3)
ou E33 (1) (type 3) protection amont du distributeur.
neutre compensé Sepam S48 E23 (type 1) ou E33 (type 3)
La commande de l’organe de découplage doit se faire à minimum de tension et son
réglage, effectué par le distributeur, est rendu inaccessible par plombage.
(1) une protection E33 peut-être utilisée en neutre impédant comme en c le chapitre B61-41 du Guide Technique Distribution d’Electricité définit, en
neutre compensé. Elle permet d’anticiper un passage éventuel en neutre précisant les dispositions précédentes, les protections de découplage à utiliser.
compensé. Ces éléments sont repris par les arrêtés du 21/07/97 et 4/06/98) fixant les conditions
de raccordement des installations de puissance au réseau public.
c En pratique il doit donc être prévu, outre les protections de la source autonome
une protection de découplage dite B61.41 conforme à ces éléments.
Le tableau ci-contre indique les protections selon le régime de neutre.
La protection générale des départs HTA du Protection des départs HTA (NF C 13-200)
Un dispositif de protection contre les courts-circuits doit être placé à l’endroit où un
poste est généralement réalisée par une changement de section, de nature, de mode de pose ou de constitution entraîne une
cellule disjoncteur DM1avec relais à réduction de la valeur du courant admissible de la canalisation.
maximum de courant et homopolaire de Cas particuliers de dispense de la protection contre les courts-circuits :
c canalisations reliant les générateurs, transformateurs et redresseurs à leurs
type Statimax ou Sepam réglé en fonction tableaux de commande, les dispositifs de protection étant sur ces tableaux
des niveaux de protection à respecter. c circuits dont la coupure pourrait entraîner des dangers de fonctionnement.
La protection générale des transformateurs Protection des transformateurs
HTA/BT du poste est réalisée par une Les transformateurs de puissance doivent être protégés contre :
c les défauts internes
combiné interrupteur-fusible QM ou QMC c les surcharges et les courts-circuits
ou disjoncteur DM1. et dans certains cas, contre :
c les défauts d’isolement à la masse (recommandée au-dessus de 5 MVA)
c les surtensions.
Chapitre "Transformateur" page K138.
Cellule pour la protection contre les surintensités (courts-circuits)
Ce type de protection peut être réalisée (voir tableau ci-contre)
c par une cellule combiné interrupteur- fusibles pour des transformateurs de
puissance i 2 500 kVA (tension primaire i à 24 kV) ; cette cellule est :
v de type QM, en général
v de type QMC lorsque d’autres protections (surcharge, source autonome de
remplacement) ou indications (mesures de courant) sont nécessaires
c par une cellule disjoncteur DM1, recommandée dès que la puissance nominale du
transformateur dépasse 1250 kVA 'en 24 kV).
Les ordres d’ouverture sont issus des relais de mesure ampèremétriques Sepam,
dont les caractéristiques de fonctionnement tiennent compte du courant de mise
sous tension du transformateur.
Choix des fusibles, dans le cas de cellules QM et QMC
Attention : la norme CEI 60282-1 (Guide Deux types de fusibles peuvent être installés (voir tableau de choix ci-après) :
d’application) recommande de remplacer c fusibles selon norme NF C 64-210, type Soléfuse
les 3 fusibles après élimination d’un défaut c fusibles selon norme IEC 282-1 et dimensions DIN 43-625 type Fursac.
Tableau de choix des fusibles
Utilisation sans surcharge (températures entre 20 °C et 40 °C). Code couleur lié à la tension assignée du fusible.
type de tension puissance des transformateurs (kVA) tension
fusible de service 25 50 100 125 160 200 250 315 400 500 630 800 1000 1250 1600 2000 2500 assignée
(kV) (kV)
Soléfuse (cas général, norme UTE NF C 13-200)
3,3 16 16 31,5 31,5 31,5 63 63 100 100 7,2
5,5 6,3 16 16 31,5 31,5 63 63 63 80 80 100 125
6,6 6,3 16 16 16 31,5 31,5 43 43 63 80 100 125 125
10 6,3 6,3 16 16 16 31,5 31,5 31,5 43 43 63 80 80 100 12
13,8 6,3 6,3 6,3 16 16 16 16 31,5 31,5 31,5 43 63 63 80 17,5
15 6,3 6,3 16 16 16 16 16 31,5 31,5 31,5 43 43 63 80
20 6,3 6,3 6,3 6,3 16 16 16 16 31,5 31,5 31,5 43 43 63 24
22 6,3 6,3 6,3 6,3 16 16 16 16 16 31,5 31,5 31,5 43 63 63
Fusarc (normes DIN)
3,3 16 25 40 50 50 80 80 100 125 125 160 200* 7,2
5,5 10 16 31,5 31,5 40 50 50 63 80 100 125 125 160 160
6,6 10 16 25 31,5 40 50 50 63 80 80 100 125 125 160
10 6,3 10 16 20 25 31,5 40 50 50 63 80 80 100 100 125 200 12
13,8 6,3 10 16 16 20 25 31,5 31,5 40 50 50 63 80 80 100 125* 125* 17,5
15 6,3 10 10 16 16 20 25 31,5 40 50 50 63 80 80 100 125 125*
20 6,3 6,3 10 10 16 16 25 25 31,5 40 40 50 50 63 80 100 125* 24
22 6,3 6,3 10 10 10 16 20 25 25 31,5 40 40 50 50 80 80 100
Exemple : Pour la protection d’un transformateur de 400 kVA, alimenté sous 10 kV on choisira des fusibles Soléfuse 43 A ou des fusibles Fusarc 50 A. * Nous consulter
Chorus direct Catalogue distribution électrique HTA/BT 2005
de schéma 4
Les postes doivent être dans des locaux Normes d’installation et de sécurité
inaccessibles au public ou au personnel Le poste de répartition et les sous-stations HTA/HTA et HTA/BT doivent être installés
non autorisé. Il doivent répondre aux dans des locaux inaccessibles au public ou au personnel non autorisé.
Il doivent répondre aux textes officiels et normes en vigueur (voir page K71).
normes NF C13-200 (partie HTA) Ces installations sont entièrement définies par la NF C 13-200, relatives aux
et NF C 15-100 (partie BT) installations HTA privées.
Exemple de schéma
Poste de répartition HTA
HTA HTA
Arrivée du
poste de
livraison HTB/HTA
HTA/BT
M M M
HTA/BT HTA/BT
combiné inter-fusibles 25 25 20 20
disjoncteur 25 25 20 20
contacteur 10 8
contacteur-fusibles 25 25
contacteur 50 50
contacteur-fusibles 50 50
Exemples
MT/MT
HTA/HTA MT/MT HTA/HTA
MT/MT
HTA/HTA
HTA/BT
MT/BT
M M M M
Les cellules de la gamme SM6 permettent Les cellules modulaires de la gamme SM6 permettent de réaliser les postes de
production décentralisée d’énergie électrique.
de réaliser les postes de production Ce type de poste (voir exemples de schéms ci-après) nécessite au niveau de la
décentralisée d’énergie électrique. cellule de protection par disjoncteur (type DM2) la mise en place d’une protection de
Elles intégrent des unités numériques découplage B61.41. Elle est intégrée dans une protection mixte NF C 13-100 et
découplage B61.41 de type Sepam S48 (voir page K83).
multifonction Sepam permettant :
c la protection NF C13-100 contre les Poste pour centrale cogénération raccordée en HTA
défauts internes
Protections
c la protection de découplage B61.41 C 13-100
c la prise en compte de la TGS. B61-41
voir chapitre B
Ils peuvent être surveillés et commandés à autres
distance par des systèmes numériques groupes
voir chapitre C
transformateur
mesures
synchro
comptage excitation unité de
protection et de
HTA protections régulation contrôle générateur
G
HTA/BT
auxiliaires
cogénération
Protections
C 13-100
B61-41
mesures
comptage
protections
HTA
HTA/BT
auxiliaires
5
choix des équipements page
IM IM QM
Caractéristiques principales
Les cellules HTA doivent être conformes à la norme spécifique CEI 62271-200
(Appareillage sous enveloppe métallique à courants alternatifs de tensions
assignées supérieures à 1 kV et inférieures ou égale à 52 kV).
L’appareillage contenu doit répondre aux normes qui lui sont propres ; par exemples
CEI 62271-100 (Disjoncteurs à courant alternatif à haute tension) ou CEI 62271-102
(Sectionneurs et sectionneurs de terre à courant alternatif).
Les cellules HTA et leur appareillage ont ainsi des caractéristiques assignées de
Exemple de tableau HTA type SM6 avec
2 cellules interrupteur de boucle (IM) et une tension, courant, fréquence et tenue aux courts-circuits, définies par ces normes,
cellule protection transformateur (QM) qui indiquent si elles conviennnent à une utilisation sur un type de réseau.
Ces caractéristiques sont généralement exprimées en :
c valeur efficace de la tension (kV) ou du courant (kA)
c valeur de crête de tension ou de courant : valeur instantanée la plus élevée. Pour
une tension ou un courant alternatif, la valeur de crête est r fois la valeur efficace.
Les cellules HTA et leur appareillage sont La tension mentionnée est la tension U, commune entre phases, du réseau équilibré.
caractérisés par des grandeurs électriques U
La tension entre phase et neutre s’en déduit par V = .
de tension, courant, fréquence et l’intensité 3
(puissance) de court-circuit supportée,
dont les valeurs sont normalisées.
Tension
Tension assignée : Ur (kV)
C’est la valeur efficace maximale de la tension que le matériel peut supporter en
service normal. L’abréviation internationale est Ur (rated). La tension assignée est
supérieure à la tension de service et associée à un niveau d’isolement.
Nota : l’ancienne dénomination est tension nominale.
Tension de service
C’est la tension effectivement appliquée aux bornes du matériel en service normal.
Elle est inférieure ou égale à Ur et en général notée U (kV).
Niveau d’isolement assigné : Ud et Up
Il fixe la tenue diélectrique (tension supportée sans amorçage entre phase ou à la
masse, direct ou par contournement d’isolement) des matériels aux surtensions de
manœuvres et aux chocs de foudre.
Il est caractérisé par 2 grandeurs :
Tension de tenue à fréquence industrielle : Ud (kV) pendant 1 minute
Les surtensions d’origines internes au réseau accompagnent toute modification
intervenant dans un circuit : ouverture ou fermeture d’un circuit, claquage
ou contournement d’un isolant, etc…
La tenue du matériel à ces surtensions de courte durée est simulée par un essai de
tension à la fréquence du réseau pendant une minute. La tension d’essai, dite de
tenue à fréquence industrielle, est définie par les normes en fonction de la tension
assignée du matériel.
Tension de tenue choc de foudre 1,2/50 ms : Up (kV) valeur de crête
Les surtensions d’origines externes ou atmosphériques se produisent
lorsque la foudre tombe sur la ligne ou à sa proximité.
La tenue du matériel à l’onde de choc de foudre est simulée en laboratoire en
appliquant au matériel une onde à front de montée très rapide (valeur crête atteinte
en 1,2 µs, redescendant à la moitié de sa valeur après 50 µs), proche de celle
résultant d’un choc de foudre.
Exemple (cellule HTA pour réseau 24 kV) :
c Tension de service : 20 kV Tensions normalisées CEI
U
c Tension assignée : 24 kV
c Tension de tenue à fréquence Um
industrielle 50 Hz 1 mn : 50 kV eff.
0,5 Um
c Tension de tenue à l’onde de choc tension assignée
1,2/50 µs : 125 kV crête. t
tenue diélectrique 50 Hz 1mn 1,2 µs 50 µs
20 7,2 60
tenue diélectrique onde de choc
28 12 75
38 17,5 95
50 24 125
70 36 170
Ud Ur Up
Ka = e(H - 1000)/8150
Coefficient tenant compte de l’altitude (CEI) Courant
Les courants assignés usuellement utilisés Courant assigné en service continu : Ir (kA eff.)
en HTA sont : 400, 630, 1250, 2500, C’est la valeur efficace maximale de courant que le matériel peut supporter fermé,
3150 A et 4000 A. Ces valeurs sont en service normal, sans dépasser l’échauffement permis par les normes et rappelé
dans le tableau ci-dessous.
coordonnées avec les valeurs de tension L’abréviation internationale retenue est Ir (pour rated).
assignées. Le tableau ci-contre donne Nota : l’ancienne dénomination est courant nominal.
l’exemple de la coordination pour 24 kV. tension assignée pouvoir de coupure courant assigné en service continu
assigné en court-circuit
Ur (kV) Icc (kV) Ir (A)
24 8 400 630 1250
12,5 630 1250
16 630 1250
25 1250 1600 2500
40 1250 1600 2500 3150
c une phase transitoire (d’asymétrie), avec une première crête dont la valeur dépend
du réseau et de l’instant de début du court-circuit pendant la période (20 ms) du
courant. Cette première crête crée les forces d’attraction électrodynamiques les plus
importantes, notamment sur le jeu de barres, et détermine la tenue électrodynamique
des équipements.
t c une phase permanente (court-circuit établi), avec un courant élevé.
La valeur efficace de ce courant provoque un échauffement très important qui
détermine la tenue thermique des équipements. Le courant de court-circuit se réfère
en général à cette valeur efficace en régime établi.
Puissance et courant de court-circuit
Forme du courant de court-circuit
Le court-circuit peut être défini aussi par la puissance de court-circuit. C’est la
puissance maximum que peut fournir le réseau à l’installation en défaut au point
Zcc
considéré pour une tension de service donnée.
R L Elle dépend de la configuration du réseau et de l’impédance des composants lignes,
A
câbles, transformateurs, moteurs... en amont du court-circuit.
Exemple : court-circuit aux bornes aval A et B d’une cellule disjoncteur protégeant une
Icc charge Zs. La tension de la source amont est E, le courant de cour-circuit Icc dépend
de l’impédance du circuits amont Zcc = R2 + (Lω ) en général difficile à connaître.
2
E U Zs
Aussi, à la valeur de courant de court-circuit Icc, on fait correspondre
conventionnellement, pour la tension de service U, la puissance de court-circuit
(Scc), puissance apparente en MVA, définie par :
B Scc = e U Icc
Eléments déterminant un courant de court-circuit Exemple un courant de court-circuit de 25 kA sous une tension de service de 10 kV
correspond à Scc = 1,732 x 10 x 25 = 433 MVA.
tenue électrodynamique
et pouvoir de fermeture
Pour plus de détail sur les courts-circuits page K60 "Calcul des courants de court-
circuit" ou se reporter au Cahier technique n° 158
courant
détermine
Nombre de phases
L’appareillage HTA est de type tripolaire, avec une maœuvre actionnant
simultanément les 3 phases.
correspondant 5
L’appareillage contenu dans les cellules HTA permet de réaliser trois fonctions
principales : Sectionnement, Commande et Protection.
Sectionneur de terre
Le sectionneur de terre est un sectionneur utilisé pour mettre un circuit à la terre.
Il a deux positions stables : "ouvert" ou "fermé avec mise à la terre". Il est capable de
supporter les courants de court-circuit pendant une seconde et de véhiculer les
courants de décharge des câbles.
Le sectionneur de terre peut avoir dans certains cas un pouvoir de fermeture.
L’appareil doit avoir un dispositif de verrouillage en position fermée.
Fonctions de l’appareillage
désignation et symbole fonction manœuvre des courants
de service de défaut
sectionneur isole
c = oui
Il existe deux versions des appareillages HTA de type contacteur et disjoncteur
c Fixe
c Débrochable
Voir explications page K97.
La norme CEI 62271-200 spécifie Norme CEI 62271-200 (ex CEI 60298)
l’appareillage sous enveloppe métallique La norme CEI 62271-200 est la norme de référence des cellules HTA qui remplace
pour tensions supérieures à 1 kV, jusqu’à depuis fin 2003 la norme CEI 60298.
Elle spécifie "L’appareillage sous enveloppe métallique pour courants alternatifs de
52 kV. tensions assignées supérieures à 1 kV et inférieures ou égales à 52 kV".
Elle inclut une partie des spécifications, plus générales, de la norme CEI 60694
"Spécifications communes aux normes de l’appareillage à haute tension".
Les principaux points et évolution par rapport à la CEI 60698 sont les suivants.
L’enveloppe métallique procure un degré de Appareillage concerné
protection spécifié de l’équipement contre La norme précédente était écrite sur la base des tableaux débrochables isolés dans
c les influences externes l’air. La nouvelle norme intègre les matériels fixes et les matériels isolés au gaz : les
enveloppes peuvent contenir des composants fixes et amovibles et être remplies de
c l’approche des parties actives ou le fluide (liquide ou gaz) pour assurer l’isolation sous pression relative P < 3 bar
contact avec elles (≈ 3000 hPa).
Les parties métalliques doivent être conçues Elle concerne donc tous les types d’équipements (cellule, RMU, appareils aériens...)
à isolement ( voir page K99) :
pour conduire un courant maximum de c air : AIS (Air Insulated Switchgear)
30 A CC avec une chute de tension i 3 V c gaz : GIS (Gaz Insulated Switchgear)
au point de mise à la terre. Spécification de fonctionnalités
La norme CEI 60298 faisait référence à trois types d’appareillage : blindé,
compartimenté et bloc. Ces classifications n’existent plus et la nouvelle norme,
davantage orientée utilisateur, est plus basée sur les fonctionnalités apportées que
sur la conception.
Compartiment : « partie d’un appareillage Compartiments
sous enveloppe métallique fermée à Le constructeur définit le nombre et le contenu des compartiments (ex : jeu de
l’exception des ouvertures nécessaires à barres, câbles, appareillage, transformateurs de tension). Chaque compartiment est
décrit avec sa conception de type fixe ou débrochable et son accessibilité.
l’interconnexion, à la commande ou à la
Accessibilité des compartiments
ventilation ». Un compartiment peut être de Un compartiment accessible est défini à partir de 3 types d’accessibilité :
conception fixe ou débrochable, avec un c par utilisation d’interverrouillages assurant que toutes les parties sous tension
type d’accessibilité défini. internes ont été mises hors tension et à la terre
c par procédures de l’utilisateur et dispositifs de condamnation : le compartiment
permet la mise en place de cadenas ou de moyens équivalents
c par outils, hors conditions normales d’exploitation : aucun dispositif intégré n’est
prévu assurer la sécurité électrique avant l’ouverture.
type d’accessibilité ouverture du compartiment
contrôlée par verrouillage destiné à être ouvert durant les conditions normales
selon procédures d’exploitation et de maintenance
par outillage non destiné à être ouvert en conditions normales
non accessible ne doit pas être ouvert (risque de destruction)
Les essais de types permettent la Conception qualifiée par des essais de types
reproductivité des performances et Le processus de production est désormais validé par des essais obligatoires et
l’industrialisation. d’autres qui peuvent faire l’objet d’un agrément constructeur/client. Les contrôles
peuvent être effectués par une tierce partie (ex : organisme certifié).
Tenue à l’arc interne : IAC
( voir page K98)
Elle devient une performance optionnelle normalisée à travers un essai de type.
Exemple
7 protégé contre les effets
de l’immersion temporaire
protégé contre les corps solides
supérieurs à 2,5 mm
pas de protection
8 protégé contre les effets
IP 30.D protégé contre l'accès d'un outil
de l’immersion permanente
ø 1 mm
d’appareillages 5
Les cellules HTA sont souvent de Correspondance des classifications CEI 62271-200
conception compartimentée LSC2 à et ancienne CEI 60298
appareillage fixe ou débrochable. Pour les conceptions habituelles, sous réserve que les caractéristiques et impératifs
soient satisfaits, on peut relier anciennes et nouvelles classifications.
c Le "blindé" à disjoncteurs débrochables et volets :
1 v métalliques, correspond à LSC2B-PM.
v isolants, correspond à LSC2B-PI.
7 c Le "compartimenté" à disjoncteurs débrochables, correspond à LSC2B-PI.
c Les autres appareillages, anciennement "compartimentés" ou "bloc", sont LSC1,
2 LSC2A-PI ou LSC2B-PI en fonction des détails de construction.
5 Type de cellules
4 Les conceptions, tout en se raccordant aux nouvelles classifications, sont
essentiellement de deux types :
Fixe
6 L’appareillage installé dans la cellule est raccordé de façon fixe au circuit principal,
3 ce qui impose de couper ce circuit pour intervenir sur celui-ci.
Débrochable
MCset - cellule disjoncteur : exemple de LSC2B -PM (ancien blindé à L’appareillage après son ouverture, tout en demeurant relié mécaniquement à la
disjoncteur débrochable) cellule, peut être déplacé jusqu’à une position de sectionnement ou de
Compartiments HTA
1 - jeu de barres pour le raccordement des cellules entre elles cloisonnement métallique entre les contacts ouverts. Il est en général aussi amovible
2 - disjoncteur et peut être enlevé entièrement et remis en place. On peut, après ouverture et
3 - raccordement MT par câbles accessibles par l’avant débrochage, intervenir sur celui-ci, circuit principal sous tension.
4 - sectionneur de terre
5 - capteurs de courant
6 - tranformateurs de tension (avec option de fusibles débrochables)
Compartiment BT
7 - auxiliaires BT et unité de protection et contrôle, séparés de la HTA
Description fonctionnelle
Exemples d’analyse fonctionnelle suivant la norme CEI 62271-200 :
SM6 - cellule disjoncteur : exemple de LSC2A -PI (ancien compartimenté
à appareil fixe ou débrochable) classification cellule description fonctionnelle
Compartiment LSC2B & PM MCset
1 - appareillage (sectionneur et sectionneur de terre) compartiments jeu de barres appareillage câbles
2 - jeu de barres
3 - auxiliaires BT et unité de protection et contrôle, séparés de la HTA conception fixe débrochable fixe
4 - commandes accessibilité outillage verrouillage verrouillage
5 - raccordement et appareillage (disjoncteur) cloisons métallique
LSC2B & PM F400
compartiments jeu de barres appareillage câbles
conception fixe débrochable fixe
accessibilité outillage verrouillage verrouillage
cloisons métallique
LSC2A & PI Motorpact
compartiments jeu de barres Sectionneur amont câbles
conception fixe fixe fixe
accessibilité outillage outillage verrouillage
cloisons matériaux isolants
LSC2A & PI SM6 24 kV
compartiments jeu de barres Interrupteur-sectionneur câbles
conception fixe fixe fixe
accessibilité outillage outillage verrouillage
cloisons matériaux isolants
(1) Voir chapitres A et B.
Critères d’acceptation
Pas de projection de parties, pas d’inflammation de tissus entourant le tableau
durant l’essai, l’enveloppe reste connectée à la terre.
5 critères d’acceptation
N°1 Pas d’ouverture des portes et capots normalement verrouillés. Déformations acceptables
tant qu’aucune partie ne vient aussi loin que la position des indicateurs ou des murs
(le plus proche des deux) sur toutes les faces. Contre un mur : déformation permanente
inférieure à la distance au mur ; les gaz d’échappement ne sont pas dirigés vers le mur.
N°2 Aucune fragmentation de l’enveloppe pendant la durée de l’essai. Projections de petits
morceaux (masse individuelle < 60 g) acceptées.
N°3 Pas d’ouverture dans les faces accessibles de l’enveloppe à une hauteur inférieure à 2 m.
N°4 Pas d’inflammation des indicateurs sous l’effet des gaz chauds. Possible par particules
Exemple d’installation de tableau non adossé à un mur avec incandescentes, brûlure des étiquettes ou peinture
échappement des gaz par le bas : accès sur 4 côtés
N°5 Mise à la terre opérationnelle : l’enveloppe reste connectée à son point de mise à la terre.
Rapport d’essai
L’essai est sanctionné par un rapport d’essai qui doit préciser :
Classe d’accessibilité
c A : accessibilité limitée au personnel autorisé
c B : accessibilité libre, y compris au public
c C : accessibilité limitée par mise hors de portée (hauteur mini. d’installation)
Faces d’accessibilité
c F : Frontale, pour la face avant
c L : Latérale, pour les faces latérales
c R : (Rear) pour la face arrière
Valeurs d’essai
Valeur efficace du courant d’essai en kiloampères (kA), et durée en secondes (s).
Exemple d’installation avec tunnel, lorsque la hauteur sous plafond est Tous ces éléments doivent figurer sur la plaque signalétique.
insuffisante c Exemple 1 : Un appareillage sous enveloppe métallique essayé avec un courant de
défaut de 12,5 kA / 0,5 s, destiné à être installé sur un site accessible au public et
plafond simulé
essayé avec des indicateurs placés sur les faces avant, latérales et arrière, est
indicateurs désigné comme:
horizontaux Classification IAC BFLR - Défaut interne: 12,5 kA 0,5 s
c Exemple 2 : Un appareillage sous enveloppe métallique essayé avec un courant de
défaut 16 kA / 1 s, destiné à être installé dans les conditions :
v avant : accessible au public
cellule 1 cellule 2 cellule 3 v arrière : accès réservé
si nécessaire
v côtés : non accessible
est désigné comme: classification IAC BF-AR - Défaut interne: 16 kA 1s.
câbles
sol simulé
Correspondance des essais IAC CEI 62271-200 et
Conditions d’essai d’arc interne ancienne CEI 60298
CEI 60298 CEI 62271-200
nombre de cellules à définir entre les parties deux ou trois unités connectées
nombre de compartiments entre elles
procédure d’essai aucune directions des arrivées précisée
c circuit d’essai suggestion localisation spécifiée
c inflammabilité
côtés accessibles non explicités codifiés : F (front), L (lateral), R (rear)
coupure 5
Les cellules HTA utilisent deux conceptions Conception des cellules HTA
c AIS (Air Insulated Switchgear) Outre les classifications résultant dela norme CEI 62271-100 et l’aspect fixe ou
c GIS (Gas Insulated Switchgear) débrochable, la conception des équipements HTA sous envelope métallique
fait intervenir les milieux utilisés pour assurer l’isolation et la coupure.
mettant en œuvre des mileux diélectriques Il existe de ce point de vue deux conception de cellules :
à air, SF6 ou vide. c AIS (Air Insulated Switchgear)
c GIS (Gaz Insulated Switchgear).
Le tableau qui suit résume leurs principales caractéristiques et distingue :
c l’isolation, où les deux principaux milieux utilisés sont le SF6 ou l’air
c la coupure réalisée dans le SF6 ou le vide.
Technologie vide
Constitution d’une ampoule à vide
3 - Coupure d’arc 4 - Disjoncteur ouvert Les ampoules de coupure sous vide comportent essentiellement deux contacts
électriques, l’un fixe et l’autre mobile, et une enveloppe étanche. Celle-ci permet de
maintenir un vide poussé (inférieur à 10-2 Pa) à l’intérieur de l’ampoule et assurant
Enceinte en céramique l’isolement entre les contacts ouverts.
La tenue diélectrique du vide permet de réduire la distance entre les contacts. Cette
Ecran faible distance ainsi que la faible vitesse d’ouverture permettent l’usage de
Contact fixe mécanisme de commande à énergie réduite. Un soufflet métallique assure une
liaison étanche entre le contact mobile et l’enveloppe.
Contact mobile Pour conserver pendant 30 ans le niveau de vide nécessaire au bon fonctionnement
de l’ampoule, l’enveloppe doit assurer une étanchéité parfaite. Les différents
constituants doivent avoir été complètement dégazés.
Ce résultat est obtenu par :
c le choix de matériaux (métalliques et céramiques) spécifiquement sélectionnés
pour cette application,
Soufflet métallique c le choix d’un procédé d’assemblage adapté (le brasage sous vide à haute
température).
c l’usage de "getter", matériau absorbant des gaz.
Schneider Electric est engagé dans une démarche environnementale inscrite dans
Consultez > Cahiers Techniques le long terme impliquant une eco-conception de ses produits. La filière de recyclage
n° 188, n° 193, n° 198 des produits HTA fait l’objet d’une gestion rigoureuse.
Ethernet
web serveur
cellules HTA
I1 (A)
Ir1
I2 (A)
80
Avantages techniques de la compensation
Ils résultent de la réduction du courant réactif appelé (voir page précédente
60 "circulation de l'énergie réactive") :
c diminution de la chute de tension
cos ϕ2 = 1,0 Des charges à faible facteur de puissance alimentées par les lignes de distribution
HTA surchargées sont souvent à l’origine de chutes de tension. Celles-ci sont
40 0,9 préjudiciables au bon fonctionnement des récepteurs même si la tension en tête de
0,8 ligne est correcte. La présence d’une batterie de condensateurs en bout de ligne en
26 0,7 permettra la diminution. Le maintien relatif de la tension en bout de ligne est définie
20
XL Q
0,6 par la formule ∆U% = dans laquelle :
10 U2
XL = réactance de la ligne en Ω
0 cos ϕ1
Q = puissance réactive de la batterie de condensateurs en kvar
0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 U = tension assignée des condensateurs en kV.
Exemple 1 - diminution des pertes en ligne : si avant compensation, c diminution des pertes en ligne à puissance active constante
cos ϕ1 = 0,8 et après compensation cos ϕ2 = 0,9 on réduit de 26 % les
pertes en lignes à puissance active constante.
Les pertes dues à la résistance des conducteurs sont intégrées dans la
consommation enregistrée par les compteurs d’énergie active (kWh).
augmentation de la Elles sont proportionnelles au carré du courant transporté et diminuent au fur et à
puissance active transportée (%) mesure que le facteur de puissance augmente.
Le graphique de l’exemple 1 ci-contre donne, en fonction de l’amélioration du facteur
de puissance, le pourcentage de diminution des pertes en ligne à puissance active
80 constante.
c augmentation de la puissance active disponible au secondaire des
transformateurs
60 L’installation de moyens de compensation aux bornes aval d’un transformateur
cos ϕ2 = 1,0 surchargé permet de dégager une réserve de puissance utilisable pour une
extension éventuelle de l’usine sans avoir à changer le transformateur et ainsi de
0,9 différer un investissement important.
40
0,8 c augmentation de la puissance active transportée par les lignes à pertes
35 égales
Un accroissement d’activité oblige souvent à transporter une puissance active plus
20 0,7
importante afin de satisfaire aux besoins énergétiques des récepteurs.
0,6 La mise en place de batterie de condensateurs lorsque la charge du réseau
électrique est relativement faible (cos ϕ entre 0,5 et 0,85) en permettra le transport
0 cos ϕ1 sans modification des lignes électriques existantes.
0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 Le graphique de l’exemple 2 ci-contre donne, en fonction de l’amélioration du facteur
de puissance, le pourcentage d’augmentation de la puissance transportée à pertes
Exemple 2 - augmentation de puissance active transportée : si avant
compensation, cos ϕ1 = 0,7 et après compensation cos ϕ2 = 0,9 on actives égales.
gagne 35 % de puissance transportée à pertes actives égales.
kW
kvar
kVA
compensation 5
Etapes de la méthode
La détermination de la compensation d'une installation s'effectue en 4 étapes :
1 - Calcul de la puissance réactive
2 - Choix du mode de compensation en fonction de l’application
3 - Choix du type de compensation
c fixe par mise en/hors service d'une batterie fournissant une quantité fixe de kvar
c automatique par mise en/hors service de "gradins" fractionnant la puissance de la
batterie pour s'adapter au besoin de kvar de l'installation.
4 - Prise en compte des harmoniques
C'est à dire le choix de l'équipement pour éviter certaines conséquences néfastes
des harmoniques éventuels sur les condensateurs installés.
Dans ce qui suit, nous développons ces différentes étapes.
Pa 1re étape : calcul de la puissance réactive
ϕ' Principe du calcul
ϕ
Il s'agit de déterminer la puissance réactive Qc (kvar) à installer afin d’augmenter
(on dit communément "relever") le cos ϕ de l'installation pour obtenir un objectif
donné. C'est à dire passer (figure ci-contre) de :
c cos ϕ –> cos ϕ’ avec cos ϕ’ > cos ϕ
S' c ϕ –> ϕ’ avec ϕ’ < ϕ
c tg ϕ –> tg ϕ’ avec tg ϕ’ < tg ϕ
Qc Le calculer de Qc peut se faire, en fonction des données disponibles, à partir :
c des données de facturation
c des données électriques de l'installation.
Calcul à partir des factures
Le calcul de la puissance à installer se fait à partir de la facture 'tarif vert" (fac similé
ci-contre).
L'objectif est ici de supprimer la facturation d'énergie réactive appliquée par le
Q S distributeur d'énergie. A titre d'exemple, en France cette facturation intervient entre le
1er novembre et le 31 mars, généralement entre 6 heures et 22 heures lorsque
tg ϕ > 0,4
Principe de la compensation
( voir page K105 "rappels sur la facturation de l'énergie réactive").
Pour cela procéder comme suit :
c prendre les factures d'électricité des cinq mois de novembre à mars inclus
c lire les consommations d'énergie réactive indiquée sous la ligne "énergie réactive"
dans la case "kvar à facturer" (ex : 42 305 kvar pour janvier dans la facture fac
similée ci-contre)
c retenir la facture dont le montant d'énergie réactive R (kvar) est le plus élevé
après s'être assuré qu'il ne s'agit pas d'un mois non significatif.
c évaluer la durée t (en heures) de fonctionnement pendant laquelle l'énergie
réactive est facturée au cours de ce mois.
Les heures à prendre en compte sont les heures pleines et les heures de pointe, soit
16 h par jour, les jours de fonctionnement, dimanche compris : il n'y a pas de facturation
de réactif pendant les heures creuses. En pratique, on prendra l'estimation suivante
de t pour les entreprises fonctionnant en :
v 1 fois 8 h : t = 176 h (soit 22 jours)
v 2 fois 8 heures : t = 308 h
v 3 fois 8 heures : t = 400 h
c en déduire la puissance à installer :
R (kvarh)
Qc =
t (heures)
Pour l'exemple considéré, si janvier est le mois de la facturation la plus élevée, pour
une durée de 176 h on obtient : Qc = 42305 / 176 ≈ 240 kvar.
Batterie à installer (pour une durée de fonctionnement de 176 h)
Qc = 27850 / 176 = 240 kvar.
Calcul à partir des données de l'installation
Le calcul de la puissance à installer se fait à partir du cos ϕ ou de la tg ϕ constatés
pour l'installation. L’objectif est de passer à une valeur cos ϕ’ ou tg ϕ’ améliorant le
fonctionnement, comme indiqué dans la figure.
Le calcul de Qc peut se faire de deux manières :
c calcul direct
A partir de la relation :
Qc = Pa (tg ϕ - tg ϕ’) qui découle de la figure, avec
Qc = puissance de la batterie de condensateurs en kvar
Pa = puissance active de la charge en kW
tg ϕ = tangente de l’angle de déphasage (U,I) initial de l’installation
tg ϕ’ = tangente de l’angle de déphasage (U,I) après installation de la batterie de
Facture en euros (fac similé) condensateurs
ϕ'
Pa 1re étape : calcul de la puissance réactive (suite)
ϕ
Calcul à partir des données de l'installation (suite)
c calcul par le tableau ci-dessous
Car la relation précédente peut s’écrire aussi :
S'
Qc = k Pa ou le facteur k peut se déterminer très facilement dans le tableau
connaissant la tg ϕ ou le cos ϕ de l’installation existante et la tg ϕ’ ou le cos ϕ’ que
Qc
l’on veut obtenir.
Exemple :
Un moteur a une puissance nominale de 1000 kW et un cos ϕ de 0,8 (tg ϕ = 0,75).
Pour ramener la tangente à une valeur de 0,4, il faut installer une puissance réactive
en condensateurs égale à k x P soit : Qc = 0,355 x 1000 = 355 kvar.
Q S Tableau de détermination de la puissance réactive Qc à installer en
condensateurs pour passer de tg ϕ à tg ϕ’
avant puissance du condensateur en kvar à installer par kW de charge pour relever le facteur de puissance (cos ϕ) ou de la tg ϕ à une
compensation valeur donnée
tg ϕ 0,75 0,59 0,48 0,46 0,43 0,40 0,36 0,33 0,29 0,25 0,20 0,14 0,0
tg ϕ cos ϕ cos ϕ 0,80 0,86 0,90 0,91 0,92 0,93 0,94 0,95 0,96 0,97 0,98 0,99 1
2,29 0,40 1,557 1,691 1,805 1,832 1,861 1,895 1,924 1,959 1,998 2,037 2,085 2,146 2,288
2,22 0,41 1,474 1,625 1,742 1,769 1,798 1,831 1,840 1,896 1,935 1,973 2,021 2,082 2,225
2,16 0,42 1,413 1,561 1,681 1,709 1,738 1,771 1,800 1,836 1,874 1,913 1,961 2,022 2,164
2,10 0,43 1,356 1,499 1,624 1,651 1,680 1,713 1,742 1,778 1,816 1,855 1,903 1,964 2,107
2,04 0,44 1,290 1,441 1,558 1,585 1,614 1,647 1,677 1,712 1,751 1,790 1,837 1,899 2,041
1,98 0,45 1,230 1,384 1,501 1,532 1,561 1,592 1,628 1,659 1,695 1,737 1,784 1,846 1,988
1,93 0,46 1,179 1,330 1,446 1,473 1,502 1,533 1,567 1,600 1,636 1,677 1,725 1,786 1,929
1,88 0,47 1,130 1,278 1,397 1,425 1,454 1,485 1,519 1,532 1,588 1,629 1,677 1,758 1,881
1,83 0,48 1,076 1,228 1,343 1,370 1,400 1,430 1,464 1,497 1,534 1,575 1,623 1,684 1,826
1,78 0,49 1,030 1,179 1,297 1,326 1,355 1,386 1,420 1,453 1,489 1,530 1,578 1,639 1,782
1,73 0,50 0,982 1,232 1,248 1,276 1,303 1,337 1,369 1,403 1,441 1,481 1,529 1,590 1,732
1,69 0,51 0,936 1,087 1,202 1,230 1,257 1,291 1,323 1,357 1,395 1,435 1,483 1,544 1,686
1,64 0,52 0,894 1,043 1,160 1,188 1,215 1,249 1,281 1,315 1,353 1,393 1,441 1,502 1,644
1,60 0,53 0,850 1,000 1,116 1,144 1,171 1,205 1,237 1,271 1,309 1,349 1,397 1,458 1,600
1,56 0,54 0,809 0,959 1,075 1,103 1,130 1,164 1,196 1,230 1,268 1,308 1,356 1,417 1,559
1,52 0,55 0,769 0,918 1,035 1,063 1,090 1,124 1,156 1,190 1,228 1,268 1,316 1,377 1,519
1,48 0,56 0,730 0,879 0,996 1,024 1,051 1,085 1,117 1,151 1,189 1,229 1,277 1,338 1,480
1,44 0,57 0,692 0,841 0,958 0,986 1,013 1,047 1,079 1,113 1,151 1,191 1,239 1,300 1,442
1,40 0,58 0,665 0,805 0,921 0,949 0,976 1,010 1,042 1,076 1,114 1,154 1,202 1,263 1,405
1,37 0,59 0,618 0,768 0,884 0,912 0,939 0,973 1,005 1,039 1,077 1,117 1,165 1,226 1,368
1,33 0,60 0,584 0,733 0,849 0,878 0,905 0,939 0,971 1,005 1,043 1,083 1,131 1,192 1,334
1,30 0,61 0,549 0,699 0,815 0,843 0,870 0,904 0,936 0,970 1,008 1,048 1,096 1,157 1,299
1,27 0,62 0,515 0,665 0,781 0,809 0,836 0,870 0,902 0,936 0,974 1,014 1,062 1,123 1,265
1,23 0,63 0,483 0,633 0,749 0,777 0,804 0,838 0,870 0,904 0,942 0,982 1,030 1,091 1,233
1,20 0,64 0,450 0,601 0,716 0,744 0,771 0,805 0,837 0,871 0,909 0,949 0,997 1,058 1,200
1,17 0,65 0,419 0,569 0,685 0,713 0,740 0,774 0,806 0,840 0,878 0,918 0,966 1,007 1,169
1,14 0,66 0,388 0,538 0,654 0,682 0,709 0,743 0,775 0,809 0,847 0,887 0,935 0,996 1,138
1,11 0,67 0,358 0,508 0,624 0,652 0,679 0,713 0,745 0,779 0,817 0,857 0,905 0,966 1,108
1,08 0,68 0,329 0,478 0,595 0,623 0,650 0,684 0,716 0,750 0,788 0,828 0,876 0,937 1,079
1,05 0,69 0,299 0,449 0,565 0,593 0,620 0,654 0,686 0,720 0,758 0,798 0,840 0,907 1,049
1,02 0,70 0,270 0,420 0,536 0,564 0,591 0,625 0,657 0,691 0,729 0,769 0,811 0,878 1,020
0,99 0,71 0,242 0,392 0,508 0,536 0,563 0,597 0,629 0,663 0,701 0,741 0,783 0,850 0,992
0,96 0,72 0,213 0,364 0,479 0,507 0,534 0,568 0,600 0,634 0,672 0,712 0,754 0,821 0,963
0,94 0,73 0,186 0,336 0,452 0,480 0,507 0,541 0,573 0,607 0,645 0,685 0,727 0,794 0,936
0,91 0,74 0,159 0,309 0,425 0,453 0,480 0,514 0,546 0,580 0,618 0,658 0,700 0,767 0,909
0,88 0,75 0,132 0,282 0,398 0,426 0,453 0,487 0,519 0,553 0,591 0,631 0,673 0,740 0,882
0,86 0,76 0,105 0,255 0,371 0,399 0,426 0,460 0,492 0,526 0,564 0,604 0,652 0,713 0,855
0,83 0,77 0,079 0,229 0,345 0,373 0,400 0,434 0,466 0,500 0,538 0,578 0,620 0,687 0,829
0,80 0,78 0,053 0,202 0,319 0,347 0,374 0,408 0,440 0,474 0,512 0,552 0,594 0,661 0,803
0,78 0,79 0,026 0,176 0,292 0,320 0,347 0,381 0,413 0,447 0,485 0,525 0,567 0,634 0,776
0,75 0,80 0,150 0,266 0,294 0,321 0,355 0,387 0,421 0,459 0,499 0,541 0,608 0,750
0,72 0,81 0,124 0,240 0,268 0,295 0,329 0,361 0,395 0,433 0,473 0,515 0,582 0,724
0,70 0,82 0,098 0,214 0,242 0,269 0,303 0,335 0,369 0,407 0,447 0,489 0,556 0,698
0,67 0,83 0,072 0,188 0,216 0,243 0,277 0,309 0,343 0,381 0,421 0,463 0,530 0,672
0,65 0,84 0,046 0,162 0,190 0,217 0,251 0,283 0,317 0,355 0,395 0,437 0,504 0,645
0,62 0,85 0,020 0,136 0,164 0,191 0,225 0,257 0,291 0,329 0,369 0,417 0,478 0,620
0,59 0,86 0,109 0,140 0,167 0,198 0,230 0,264 0,301 0,343 0,390 0,450 0,593
0,57 0,87 0,083 0,114 0,141 0,172 0,204 0,238 0,275 0,317 0,364 0,424 0,567
0,54 0,88 0,054 0,085 0,112 0,143 0,175 0,209 0,246 0,288 0,335 0,395 0,538
0,51 0,89 0,028 0,059 0,086 0,117 0,149 0,183 0,230 0,262 0,309 0,369 0,512
0,48 0,90 0,031 0,058 0,089 0,121 0,155 0,192 0,234 0,281 0,341 0,484
∑2 Uk 2 .100
p
D(%) =
U1
où généralement p (rang maximum considéré) est 19 ou 25.
De la même manière on définit un taux individuel et une distorsion en courant.
En général, on considère que le niveau de perturbation harmonique est acceptable
dans une installation tant que le taux de distorsion en tension ne dépasse pas :
c 5 % en valeur globale
En HTA la distorsion provoquées par les c 1,6 % côté HTA
harmoniques ne doit pas dépasser 1,6 %. c 3 % en valeur individuelle côté BT.
20 MW
cos ϕ1 = 0,75
cos ϕ2 > 0,9
F5 F7 F11
5 4 4
Qtotal = 13 Mvar
Type d'appareillage
Le choix de l'appareillage est fonction des critères électriques mais surtout du type
d'utilisation des batteries. Plusieurs possibilités existent :
Sectionneur
Sans pouvoir de coupure il ne sera utilisé que pour la manœuvre hors tension de la
batterie. Il nécessite l'emploi d'un appareil de protection (fusible ou disjoncteur).
Interrupteur
Il n'a qu'un pouvoir de coupure limité à Ir, un pouvoir de fermeture modeste et ne
permet pas un nombre élevé de manœuvres. Aussi, on l'utilisera surtout dans le cas
de batteries dites fixes.
Contacteur
Il permet un nombre de manœuvres très important, mais est limité à 12 kV. On peut
le coordonner avec des fusibles HPC.
Disjoncteur
On utilisera cet appareil très performant en protection générale des batteries de
grandes puissances. Un disjoncteur SF6 est préconisé pour la coupure des batteries
de condensateur, car la technologie vide peut nécessiter des précautions (voir page
K101).
1 1 Scc 2 n C n fpropre
courant crête de fermeture Io = Icapa 2 = Icapa 2 Io = U = Icapa 2
L oC ω Q 3 n +1 l n + 1 fréseau
1 1
fréquence propre fo = fo =
2π L oC 2π lC
courant crête maxi. de la batterie Icrête max. batt. = 100 Icapa Icrête max. batt. = 100 Icapa
courant assigné de l’appareillage Ir = 1,43 Icapa Ir = 1,43 Icapa
n+2
coefficient surtension réseau 2 p.u. p.u.
N+1
2n
coefficient surtension batterie 2 p.u. p.u.
N+1
inductance de choc En général, pas besoin d’inductance de choc En général, besoin d’inductance de choc
(sauf si Scc élevé et Q faible)
106 2Q U2 2.106 Q n 2 1
calcul inductance de choc Lu − Lu
ω 3(I 3 ω n + 1 (I )2
crête max )
2 Scc
crête max
Exemple 1 : batterie fixe de 250 kvar sous une tension composée de U = 5,5 kV
alimentée par un réseau de puissance de court-circuit maximal Scc = 250 MVA.
Q = U2 Cω, d’où
250.103
C= = 26,3 µF
(5,5.103 )2 x 314
U Scc
= L o ω Icc avec Icc = d'où
3 U
U2 Ie Scc
Lo = ω = 385 µH, = 2 = 1,414 1000 = 45
Scc Icapa Q
surintensité admissible, qui ne nécessite pas la présence d’inductance de limitation
1
et fo = = 1582 Hz
2 π L oC
Exemple 2 : batterie de 3 gradins de chacun 350 kvar sous une tension composée
de U = 5,5 kV distants de 5 m de leur appareil de coupure associé.
350.103
C= = 38,6 µF
(5,5.103 )2 x 314
l(0, 5 µH/m) = 5 x 0,5 = 2,5 µH,
1
fo = = 16600 Hz et
2π lC
Ie n fpropre 2 16600
= 2 = 1,414 x x = 313
Icapa n + 1 fréseau 3 50
surintensité très élevée qui imposera d’installer des inductances de limitation.
Vs
3
Choix des TC en fonction de l’application
Zone saturée Mesure ou protection
2
Aussi, il faut choisir un TC ayant des caractéristiques adaptée à l’application :
Zone intermédiaire c un TC de mesure nécessite une bonne précision (zone de linéarité) dans un
domaine voisin du courant normal d’utilisation ; il doit aussi protéger les appareils
de mesure pour les courant importants par une saturation plus précoce.
1
c un TC de protection nécessite une bonne précision pour des courants
Zone non saturée importants et aura une limite de précison (zone de linéarité) plus élevée afin que les
(de linéarité)
relais de protection détecte les seuils de protection qu’ils divent surveiller.
Im
Courbe de magnétisation (d’excitation) d’un TC
Tension de sortie en fonction du courant magnétisant.
Faisabilité d’un TC
Vs = f (Im) On peut définir le coefficient de surintensité du TC :
Ith Is
Ksi = lth 1s
Ipn
Plus Ksi est faible plus le TC est facile à fabriquer dans un volume donné, compatible
P1 P2 avec une intégration dans une cellule HTA. Un Ksi élevé entraîne un
surdimensionnement de la section des enroulements primaire. Le nombre de spires
primaires sera limité, ainsi que la force électromotrice induite, rendant la fabrication
difficile.
ordres de grandeur Ksi fabrication du TC
Ksi < 100 standard
100 < Ksi < 300 parfois difficile pour certaines caractéristiques secondaires
300 < Ksi < 400 difficile
400 < Ksi < 500 limité à certaines caractéristqiues secondaires
1S1 2S1 1S2 2S2 Ksi > 500 très souvent impossible.
Les TC pour la mesure doivent avoir une TC pour la mesure : classes 0,2 - 0,2S - 0,5 - 0,5S - 1
précision adaptée au courant nominal Classe de précision
Ils sont caractérisés par leur classe de Un TC de mesure est conçu pour transmettre une image aussi précise que possible
pour des courant inférieurs à 120 % du primaire assigné.
précison (0,5 ou 1 en général) et un facteur La norme CEI 60044-1 détermine pour chaque classe de précision l'erreur maximale
de sécurité Fs. en phase et en module selon la plage de fonctionnement indiquée
Exemple : 500/1 A, 15 VA, cl 0,5, Fs 5 (voir tableau "limites d’erreur" ci-contre). Par exemple pour la classe 0,5 l’erreur
maximale est i ± 0,5 % pour 100 à 120 % de Ipn.
Ces précisions doivent être garanties par le fabricant pour une charge secondaire
courant primaire classe de facteur comprise entre 25 et 100 % de la puissance de précision.
courant secondaire précision de sécurité Le choix de la classe de précison est lié à l’utilisation (tableau ci-contre).
puissance de précision Il existe des classes de mesure 0,2S et 0,5S spéciales pour le comptage.
(voir explications dans exemple bas de page)
Facteur de sécurité : FS
Classe de précision selon l'utilisation HTA Pour protéger l’appareillage de mesure des courant élevés côté HTA, les
application classe transformateurs de mesure doivent avoir une saturation précoce.
mesures de laboratoire 0,1 - 0,2 On définit le courant primaire limite (Ipl) pour lequel l’erreur de courant au
comptages précis (appareils étalons) secondaire est égale à 10 % (voir figure).
mesures industrielles 0,5 - 1 La norme définit alors le Facteur de Sécurité FS.
comptages tarifaires 0,2 - 0,5 - 0,2s - 0,5s lpl
FS = (valeurs préférentielles : 5 et 10)
indicateurs de tableau 0,5 - 1 lpn
comptages statistiques
C’est le multiple du courant primaire nominal à partir de laquelle l’erreur devient
Limites d’erreurs selon la classe de précision supérieure à 10 % pour une charge égale à la puissance précision.
classe % courant erreur de erreur de Exemple : TC de mesure 500/1A, 15 VA, cl 0,5, FS 5
de primaire courant déphasage c courant primaire assigné 500 A
précision assigné ±% ± mn c courant secondaire assigné 1 A
Pour S Pour S c rapport de transformation assigné 500
0,2 / 0,2S 1 (0,2S seul) 0,75 30 c puissance de précision 15 VA
5 0,75 0,35 30 15 c classe de précision 0,5
20 0,35 0,2 15 10 Le tableau des limites d'erreurs indique en classe 0,5 pour un courant primaire :
100 0,2 0,2 10 10
v entre 100 % et 120 % du courant assigné (soit de 500 à 600 A ), une erreur de
120 0,2 0,2 10 10
courant i ± 0,5 % (soit 2,5 à 3 A) et l'erreur de déphasage i ± 30 mn.
0,5 / 0,5S 1 (0,5S seul) 1,5 90
5 1,5 0,75 90 45
v à 20 % (soit 100 A) l’erreur imposées par la norme est i 0,75 % soit 0,75 A
20 0,75 0,5 45 30 v entre 20 % et 100 % du courant assigné la norme n’indique pas de point de
100 0,5 0,5 30 30 mesure et l’erreur maximale se situe ente 0,5 et 0,75%, avec une variation
120 0,5 0,5 30 30 couramment admise linéaire entre ces deux points :
1 5 3 180 Exemple, à 60 % du courant assigné (soit 300 A) l’erreur est i 0,61 %, soit
20 1,5 90 au primaire à 300 x 0,61 % = 1,83 A et au secondaire 1A x 0,61% = 0,061 A
100 1 60 c facteur de sécurité FS = 5
120 1 60 Pour un courant primaire supérieur à 5 fois le courant assigné, soit
500 x 5 = 2500 A on aura une erreur de mesure > 10 % si la charge est égale à la
Is transformateur de
courant idéal
charge de précison ; pour une charge inférieure on peut encore se trouver dans la
partie linéaire de la courbe.
Kn
Choix d’un TC de mesure
S’assurer de la faisabilité par calcul du Ksi (p. K118) et auprès du fournisseur.
transformateur avec noyau ferromagnétique Primaire
de courant réel
c isolement assigné à choisir parmi les valeurs du tableau page K117
(Ex : pour une tension de service de 20 kV : 24 kV, 50 kV-1mn, 125 kV crête)
10 %
c fréquence assignée : 50 ou 60 Hz
pour I > Ipl la saturation du noyau
ferromagnétique introduit une erreur c courant de courte durée assigné Ith et durée admissible, donnés par le courant de
supérieur à 10 %
court-circuit du réseau.
c courant primaire assigné à choisir dans le tableau page K117
Secondaire
c courant secondaire assigné 1 ou 5 A
c puissance de précision en additionnant :
v la consommation des appareils de mesure à raccorder au secondaire, donnée par
Ipl = Fs x Ipn leurs caractéristiques
Ip v les pertes dans les conducteurs de liaison, en général négligeables.
Courbe de saturation d’un noyau de transformateur de mesure et facteur Pour les calculer, utiliser pour conducteur en cuivre, la relation :
de sécurité (Fs) L
P ( VA ) = K
S
- P = puissance consommée en VA dans les fils de liaison aller et retour
- K = 0,44 avec secondaire 5A et 0,0176 avec secondaire 1 A
- L = longueur des fils aller et retour (en mètres) entre secondaire et appareils
- S = section des fils (em mm2)
Nota : ces valeurs sont valables pour une température ambiante de 20 °C ; prévoir
des corrections pour des températures supérieures.
c facteur de sécurité FS = 5 (minimum conseillé par la norme) ou 10 (pour les TC
Merlin Gerin) sauf demande particulière. La valeur sera choisie en fonction de la
tenue au courant de courte durée des récepteurs.
Exemple d’un ampèremètre qui serait garanti pour supporter un courant de courte
durée de 20 Ir (Ir courant assigné) soit 100 A pour un appareil 5 A. Pour être sûr que
cet appareil ne sera pas détruit en cas de courant défaut au primaire, le
transformateur de courant associé devra saturer en dessous de 20 Ir. Un FS de 5
convient si la charge du TC est égale à la charge de précision. Sinon, il faudra
vérifier en fonction du TC quel est le point de saturation réel.
E
P1 Ip
RT Vk 10 %
C
+
Is
R
RTC R fil
fil
er
ie
Im
+
S1 50 %
R
E Lm Vs
ch
R charge ar
S2
ge
I secondaire I magnétisant
Isat Isn Im à Vk 1,5 Im
P2
Schéma équivalent du circuit secondaire d'un TC Courbe de magnétisation d'un TC
La tension de coude peut être reliée au FLP (facteur limite de précision) comme
indiqué par le schéma
Le secondaire du TC répond à l’équation :
(Rtc + Rcharge + Rfilerie) x FLP x Isn2 = constante
avec Isn = courant assigné secondaire
Isaturation = FLP x Isn
t t
x 1,5 x 1,5
I I
I réglage I saturation Iccmax I saturation
Fig. 1 Fig. 2
Protection différentielle
Les LPCT (Low Power Current Transducers) Transformateurs de courant basse puissance LPCT
répondent à la norme CEI 60044-8. Les LPCT sont des capteurs spécifiques de courant de faible puissance à sortie
Ce sont des TC à sortie directe en tension directe en tension de type “low power current transducers”, conformément à la
norme CEI 60044-8.
qui présentent l’avantage de très larges Les LPCT remplissent les fonctions de mesure et de protection.
plages de linéarité qui simplifient le choix. Ils sont définis par :
c le courant primaire nominal,
P1 Ip c le courant primaire étendu,
c le courant primaire limite de précision.
Ils ont une réponse linéaire sur une large plage de courant, et ne commencent
S1 à saturer qu’au-delà des courants à couper.
Vs
S2
Exemples de caractéristiques de LPCT selon norme
P2 CEI 60044-8
Ces caractéristiques sont résumées par les courbes ci-dessous. Elles représentent
les limites maximales d’erreur (en valeur absolue) sur le courant et la phase
correspondant à la classe de précison pour les exemples donnés.
Elles reprennent les limite d’erreur indiquées pour ces classes en page K119 et
K120, mais pour des plages de courant beaucoup plus étendues, d’où l’intérêt de ce
type de capteurs.
Exemple pour mesure classe 0,5
c Courant primaire nominal Ipn = 100 A
c Courant primaire étendu Ipe = 1250 A
c Tension secondaire Vsn = 22,5 mV (pour 100 A au secondaire)
c Classe 0,5 :
v précision (voir définitions page K117) sur :
- le module du courant primaire 0,5 % (erreur ε i ± 0,5 %)
- la phase du courant primaire 60’ (erreur ψ i 60 minutes)
sur une plage de 100 A à 1250 A
v précision 0,75 % et 45’ à 20 A
v précision 1,5 % et 90’ à 5 A
qui sont deux points de mesure spécifiés par la norme.
Exemple pour protection classe 5P
c Courant primaire Ipn = 100 A
c Tension secondaire Vsn = 22,5 mV
c Classe 5P
v précision (voir définitions page K117) sur :
- le module du courant primaire 5 % (erreur ε i ± 5 %)
- la phase du courant primaire 60’ (erreur ψ i 60 minutes)
sur une plage de 1,25 kA à 40 kA.
Module
(%)
5%
1,5 %
0,75 %
Module
0,5 %
Ip
Phase
(min)
90'
60'
45'
Phase
30'
Ip
5A 20 A 100 A 1 kA 10 kA
1,25 kA 40 kA
Caractéristique de précision d’un LPCT (exemple du CLP1 de Merlin-Gerin) :
les classes de précision sont assurées sur des plages de courant étendues (ici classe 0,5 de
mesure de 100 à 1250 A et classe de protection 5P de 1,25 à 40 kA).
mesure directe par tore spécifique homopolaire il peut également être monté dans la liaison
connecté directement sur le relais de protection ; neutre terre accessible. On obtient une grande
c’est un transformateur englobant les conducteurs précision de mesure
actifs et capte directement le courant résiduel
TC tore ++ 10 % de InTC Neutre
+ tore adaptateur
51G 51G
1 ou 5 A 1 ou 5 A
Irsd Irsd
mesure différentielle par TC tore classique le montage du TC tore est possible dans
entourant les conducteurs actifs et captant la liaison neutre terre accessible avec adaptateur.
le courant résiduel ; un tore spécifique On obtient une bonne précision de mesure
homopolaire joue le rôle d’adaptateur vers et une grande souplesse dans le choix des TC
le relais de protection
3 TC phase ++ 10 % de InTC Mesure des courants dans les 3 phases avec un TC par
+ tore adaptateur I1 51N phase, et du courant résiduel par tore spécifique.
Pratiquement, le seuil de courant résiduel conseillé doit être :
I2 1 ou 5 A
c Is0 u 10 % InTC pour protection à temps constant si
I3 temporisation > 300 ms et u 30 % InTC si temporisation
< 300 ms
c Is0 u 10 % pour protection à temps dépendant quelle
Irsd que soit la temporisation
3 TC phase + sans retenue H2
Irsd calculé par 30 % InTC (DT) (1) I1 51N
relais 10 % de InTC (IDMT)(1)
I2
Montages des TT
Exemple
Plusieurs montages de mesure sont possibles (fig. ci-contre)
Un / 3 c montage à 3 transformateurs en étoile : nécessite 1 borne HTA isolée par transformateur
100 / 3 c montage à 2 transformateurs, montage dit en V : nécessite 2 bornes HTA isolées
par transformateur.
V2
V3 Vrsd
V3
Vrsd
Fig. 1 : mesure directe de la tension résiduelle Fig. 2 : calcul de tension résiduelle
V1 Vrds = 3 V0 = V1+ V2 + V3
Limites d’erreurs pour une classe de précision de Transformateur de tension pour la protection
protection
classe de erreur de tension erreur de déphasage Classe de précision
précision (± %) entre (minutes) entre Ces appareils sont destinés à transmettre une image aussi fidèle que possible de la
5% de Upn 2% de Un 5% de Un 2% de Upn tension en cas de défaut (baisse de tension ou surtension).
et KT Upn et KT Upn et KT Upn et KT Un Ils doivent donc avoir une précision et une puissance adaptées aux tensions de
3P 3 6 120 240 défaut et donc distinctes de celles des transformateurs de mesure.
6P 6 12 240 480 En pratique la classe de précison 3P est utilisée pour toutes les applications et les
KT coefficient de surtension limites d’erreur de tension et phase données par le tableau ci-contre.
Upn tension primaire assignée
Elles sont garanties pour toute charge comprise entre 25 et 100 % de la puissance
En pratique une sortie cl.05 mesure permet de précision avec un facteur de puissance de 0,8 inductif.
une classe 3P protection (l’inverse n’est Exemple :
pas vrai) 20000 110
Transformateur de tension de protection
/ , 100 VA, 3P, KT = 1,9 8h
3 3
c tension primaire assignée 20000 V / e, secondaire assignéé 110 V / e
c puissance de précision 100 VA
c classe de précision 3 P. Le tableau des valeurs limites indique que pour :
v une tension primaire cde 5 % de la tension assignée à KT fois la tension assignée
soit de 20000 x 5 % = 1000 V à 20000 x 1,9 = 38000 V
v une charge comprise entre 25 % et 100 % de la puissance de précision,
c'est-à-dire entre 25 VA et 100 VA avec un facteur de puissance 0,8 les erreurs de
Consultez > Cahiers Techniques nos194 et 195 mesure seront en tension i ±3 % et en déphasage i ±120 mn.
Chorus direct Catalogue distribution électrique HTA/BT 2005
Normes et décrets
Installation
L'installation des moteurs HTA doit répondre à la norme NF C 13-200, et aux textes
10 50 100 300 500 1000 1500 3000 P (kW)
et décrets relatifs aux ouvrages concernés ( voir page K24).
315 355 630 Hauteur d’axe (mm)
Principe de fonctionnement
B1, B2, B3 : bobinages Un moteur est constitué d’un stator (partie fixe) et d’un rotor (partie tournante).
raccordés aux 2 phases et
H1 B1 créant les champs
Le stator, alimenté par le réseau, crée un champ magnétique tournant (figure ci-
contre). Le rotor, parcouru par un courant induit (moteur asynchrone) ou d’excitation
0°
composent pour produire (moteur synchrone), est aussi le siège d’un champ magnétique.
tor
un champ tournant.
sta
C
Eléments du choix du mode de démarrage
C=cte Courbes de couple résistant des machines à entraîner (charges)
Il faut connaître la courbe du couple résistant de la charge en fonction de la vitesse.
Les figures ci-contre rappellent les cas usuels.
Adaptation du couple moteur au couple résistant
ωn ω Le fonctionnement de l’ensemble moteur + machine entraînée est régi par l’équation
Couple constant (ex : convoyage, extrusion, compresseur à piston) dω
mécanique : Cm − Cr = J avec
dt
C
Cm = couple moteur
Cn C=Kcu 2 Cr = couple résistant
J = inertie de la machine
dω
= accélération angulaire.
dt
ωn ω Si on appelle Ca le couple accélérateur moyen sur la durée ∆t de démarrage, depuis
Couple parabolique (ou quadratique)
la valeur initiale ω = 0 jusqu’à ωn :
(ex : pompes, ventilateur, compresseur) ωn − 0 Jωn
Ca = (Cm − Cr )moyen = J d’où la durée de démarrage ∆t =
C ∆t Ca
Le couple accélérateur est représenté par la surface bleutée des figures (1) à (3).
Le couple moteur réel varie en fonction du carré de sa tension U d’alimentation :
Cn 2
U
C' m = Cm
Un
ωn ω
Exemple : si on divise la tension par 2, le couple est divisé par 4.
Couple important au démarrage (ex : broyeur, malaxeur) Le couple accélérateur Ca (surface bleutée) sera donc d’autant plus petit que la
tension d’alimentation U sera réduite (exemples figures (1) et (2)) et, en
conséquence, le temps de démarrage qui lui est inversement proportionnel sera plus
grand.
Il faudra vérifier, après avoir déterminé le mode et les caractéristiques de démarrage
que ce démarrage peut effectivement avoir lieu c’est-à-dire que le couple moteur
reste toujours supérieur au couple résistant (cas limite représenté par la figure (3)).
Il faudra également vérifier que l’appel de courant sur le réseau et la chute de
tension correspondante sont admissibles par le réseau.
C C C
Cm Cm Cm
Cr Cr Cr
C'm
C'm
ω ω ω
(1) Couple accélérateur (surface) (2) Réduction du couple accélérateur (3) Limite de démarrage
HTA HTA
Démarrage direct sous pleine tension
Ce mode de démarrage (fig. 1)) est employé pour les moteurs asynchrones avec
fusible rotor à cage et pour les moteurs synchrones.
La pointe de courant au démarrage est de l’ordre de 4 à 7 In suivant les moteurs,
disjoncteur contacteur
pour une durée de 1 à 10 secondes environ, suivant l’inertie totale (moteur +
machine), le couple moteur et le couple résistant.
CL CC Ce mode de démarrage exige que :
automate de c le réseau accepte cette surcharge de courant sans trop de perturbations
protection
et de
c la machine entraînée supporte le choc mécanique dû au couple moteur.
commande D’autre part, l’impact thermique limite le nombre de démarrage dans le temps
(intervalle entre deux démarrages et nombre de démarrage par heure).
automate de
Toutefois, la simplicité de l’équipement et du moteur font que ce mode de démarrage
protection et/ou est économique et très utilisé.
de commande
Démarreurs Motorpact de type FVNR - Chapitre A.
2
Démarrage rotorique
If(Cr) Ce mode de démarrage résoud pratiquement tous les problèmes qui peuvent se
In poser au démarrage, c’est-à-dire :
c réduction de l’appel de courant sur le réseau avec augmentation du couple moteur
c adaptation du couple moteur au couple résistant
N c démarrage lent et progressif.
N1 Il ne peut s’employer que pour les moteurs asynchrones à rotor bobiné avec
Exemple de démarrage sous tension réduite par autotransformateur
démarrages en charge. La détermination complète des équipements de démarrage
(courant) rotorique nécessite la connaissance du service, c’est-à-dire de la cadence horaire et
de la durée du démarrage. Ces équipements sont déterminés, cas par cas, par des
spécialistes.
Contraintes de l'application
non
- l'entraînement entre le moteur et sa charge
peut supporter les contraintes mécaniques
d'un démarrage direct non
oui
oui
variateur
- supporte la consommation d’énergie réactive spécifique
du démarrage ? (convertisseur
non non non
de fréquence)
oui oui oui
oui oui
types de défauts 5
Défauts de l’alimentation
La perte d’alimentation
Elle occasionne le fonctionnement du moteur en générateur lorsque l’inertie
de la charge entraînée est importante.
La baisse de tension
Elle provoque la diminution du couple moteur et de la vitesse : le ralentissement
entraîne une augmentation du courant et des pertes.
Il y a donc échauffement anormal.
Le déséquilibre
L’alimentation triphasée est parfois déséquilibrée parce que :
c la source d’énergie (transformateur ou alternateur) ne délivre pas une tension
triphasée symétrique
c l’ensemble des autres consommateurs ne constitue pas une charge symétrique
et le réseau d’alimentation s’en trouve déséquilibré
c le moteur est alimenté par 2 phases à la suite d’une fusion de fusible
c Il y a inversion de l’ordre des phases conduisant à un changement du sens
de rotation du moteur.
Le déséquilibre de l’alimentation provoque l’apparition de composantes inverses,
qui entraîne des pertes très importantes, donc un échauffement rapide du rotor.
La réalimentation de tension après coupure de l’alimentation du moteur ; ce
dernier maintient une tension rémanente, pouvant conduire à une surintensité au
redémarrage, voire même une rupture mécanique de transmission.
Variation de vitesse
La mesure directe de vitesse de rotation par détection mécanique sur l’arbre
de la machine permet également un complément de protection.
La protection à minimum de vitesse (ANSI 14) détecte une baisse de vitesse
ou une vitesse nulle suite à une surcharge mécanique ou à un blocage de rotor.
La protection à maximum de vitesse (ANSI 12) détecte un emballement suite
à un entraînement par la charge, ou une perte de synchronisme pour les moteurs
synchrones.
Perte d’alimentation
Elle est détectée par une protection directionnelle de puissance active (ANSI 32P).
Baisse de tension
Elle est surveillée par une protection à minimum de tension directe temporisée
(ANSI 27D).
Les réglages du seuil de tension et de la temporisation sont déterminés pour
être sélectifs avec les protections de court-circuit du réseau et pour tolérer les chutes
de tension normales, par exemple lors du démarrage d’un moteur. Cette protection
peut être commune à plusieurs moteurs au niveau d’un tableau.
Déséquilibre
La protection est assurée par une détection de la composante inverse du courant
à temps dépendant ou indépendant (ANSI 46).
Le sens de rotation des phases est détecté par la mesure de maximum
de composante inverse de tension (ANSI 47).
Réalimentation
La rémanence du moteur est détectée par une protection à minimum de tension
rémanente (ANSI 27R) qui autorise la réalimentation en dessous d’un seuil
de tension.
Perte d’excitation
Elle est détectée, soit par une protection à maximum de puissance réactive
temporisée (ANSI 32Q), soit par une protection à minimum d’impédance (ANSI 40),
soit par une surveillance directe du courant dans le circuit d’excitation s’il est
Fig. 2 : court circuit entre phases
Protection à maximum de courant (ANSI 51) en montage autodifférentiel accessible (ANSI 40DC).
Perte de synchronisme
Elle est assurée par une protection spécifique de perte de synchronisme
(ANSI 78PS).
Sepam - Chapitre C
Exemples d’applications 5
37 27D
46 27R
48 - 51LR 46
49RMS 48 - 51LR
51G 49RMS
66 51
51G
M M 66
67N
Moteur asynchrone commandé par Moteur asynchrone commandé par
contacteur-fusible disjoncteur
Exemple : pompe de 100 kW Exemple : ventilateur de 250 kW
12 27D
14 27R
27D 32P
27R 32Q
46 40
48 - 51LR 46
49RMS 48 - 51LR
26 51 49RMS
63 51G 51
49T 66 51G
87T 66
78PS
87M
38/ 38/
M 49T M 49T
Autotransformateur
I1 Un autotransformateur ne comprend qu’un seul enroulement dont un point
intermédiaire est sorti. La totalité de l’enroulement peut jouer le rôle de primaire et
la partie de l’enroulement jusqu’au point intermédiaire le rôle de secondaire.
I2
Le courant circulant dans le secondaire (enroulement commun) est alors la
U1 I1 U1 différence entre les deux courants I1 et I2. Cette conception se traduit par une
dimension réduite et un meilleur couplage que pour un transformateur équivalent.
La tension de court-circuit est donc plus faible et le courant de court-circuit plus
I1 - I2 élevé que pour un transformateur équivalent.
I2 U2 U2
technologie 5
Le choix du diélectrique de refroissement Dans le choix du diélectrique de refroidissement, plusieurs paramètres sont à
prendre en considération, entre autres :
est lié à des aspects de sécurité et c la sécurité des personnes, au niveau du transformateur ou à son voisinage
économiques. (environnement), sécurité qui fait l’objet d’une réglementation et de
recommandations officielles
c le bilan économique, compte tenu des avantages de chaque technique et de la
gamme des matériels existante.
Contraintes réglementaires 5
Choix du type
de diélectrique Poste de transformation - sec classe F1
installé dans un immeuble oui sec enrobé
de grande hauteur ? - protection thermique (Trihal)
(publication UTE 12-201) entraînant la coupure HTA
non
Protection
intérieur extérieur
du poste Implantation Classe de tenue
du poste ? au feu ?
d'installation
contre Séparé de tout
Intégré dans
les le bâtiment bâtiment par
F0 F1
une distance D
risques
d'incendie
(selon le Dispositif d'alarme oui
diélectrique) identifiant un défaut
interne transfo. (2)
non
4iD<8m
Détection automatique d'incendie
Isolé par des parois Ecran de Ecran de Pas de Aucune
provoquant la mise hors tension du
de degré coupe-feu degré 2 h degré 1 h mesure contrainte
transformateur et le fonctionnement
de degré 2 heures obligatoire obligatoire particulière d'installation
d'un dispositif d'extinction appropriée
Type de
Type de comptage (3)
comptage c BT : un seul transformateur de courant secondaire Is i 2000 A
(puissance c HTA : un seul transformateur de courant secondaire Is > 2000 A
ou plusieurs transformateurs
et nombre
de transfos)
BT HTA BT
Protection
d'un Bloc relais de protection (type DMCR ou DGPT2) Protection thermique
transformateur sur le transformateur entraînant la coupure du Non obligatoire entraînant la coupure
c contre les dispositif HTA (1) HTA ou BT
défauts
internes Protection thermique entraînant la coupure HTA ou BT Protection thermique entraînant la coupure HTA ou BT
c contre les
surcharges
Protection de
Bac de rétention du diélectrique Aucune imposition
l'environnement
(1) Le texte de la NF C 13-100 : précise "dispositif automatique fonctionnant en cas d'emission anormale de gaz au sein du diélectrique et assurant la mise hors tension du transformateur."
En pratique un bloc relais de protection de type DMCR ou DGPT2 associé à une bobine déclenchant l'ouverture de du dispositif de coupure de la cellule HTA de protection transformateur
(type QM ou DM1) assure cette fonction. Sinon, en l'absence de ce dispositif il faurt recourir à des dispositions "lourdes" avec rétention du liquide + lit de cailloux.
L'ouverture de la protection HTA peut être réalisée soit par une bobine à manque de tension (type MN) avec une source auxiliaire, soit par bobine à émission de courant (type MX).
(2) La norme NF C 13-100 permet de considérer que, pour les postes préfabriqusé d'extérieur, l'utilisation d'un dispositif d'alarme identifiant que l'origine du défaut peut être lié à un risque
d'incendie, c'est-à-dire que le déclenchement de la protection amont HTA résulte du dispositif décrit en (1) (relais type DMCR ou DGPT2), affranchit des contraintes liées aux distances D < 8 m.
(3) La valeur Is < 2000 A corrrespond à 1250 kVA/20 kV, 1000 kVA / 15 kV, 630 kVA en 10 kV, 400 kVA en 5,5 kV.
S (kVA) ?
Première partie : bilan des puissances
Pi (kW) installée, Pu (kW) utilisée, Sa (kVA) appelée
Liste des récepteurs de l’installation :
Prendre en compte tous les récepteurs installés sans oublier les prises de courant
cos ϕ 0,92 0,85 0,8 sur lesquelles peuvent être raccordés des récepteurs mobiles.
Calcul de la puissance installée Pi (kW)
La somme des puissances actives (kW) des récepteurs listés précédemment donne
bureaux atelier informatique la valeur de la puissance installée.
(400 m2) (2000 m2) (onduleur Si ce calcul n’est pas réalisable, notamment pour un poste de transformation
40 kVA) desservant plusieurs utilisateurs (ateliers et bureaux), le tableau qui suit donne des
ordres de grandeur statistiques de puissance installée suivant les types d’installation
éclairage force (voir aussi normes NF C 63-410 et NF C 15-100).
fluorescent motrice Exemple (fig. ci-contre) : Pi =10 + 30 + 600 + 25 = 665 kW.
Tableau pour calcul approché de la puissance installée
x 25 W/m2 15 W/m2 300 W/m2 informatique
type de distribution type d’exploitation puissance installée estimée
Pi = 10 kW + 30 kW + 600 kW + 25 kW
éclairage fluorescent bureaux (1) 25 W/m2
x ku 0,6 0,8 0,7 0,75 ateliers (1) 15 W/m2-hauteur plafond 6 m
= 6 kW 24 kW 420 kW 18,75 kW 20 W/m2-hauteur plafond 9 m
force motrice bureaux 25 W/m2
atelier peinture 350 W/m2
atelier chaudronnerie 450 W/m2
atelier usinage 300 W/m2
atelier montage 70 W/m2
atelier expédition 50 W/m2
traitement thermique 700 W/m2
chauffage 23 W/m2 (ateliers)
conditionnement air 22 W/m2 (bureaux)
compresseur d’air pompe 4 W/m2
(1) Dans le cas le plus courant d’une installation d’éclairage compensée (cos ϕ = 0,86)
150 150
0,2
140 0,6 140
0,8
0,2
0,8
120 120
100 100
2 4 6 8 10 12 t (h) 2 4 6 8 10 12 t (h)
Transformateurs immergés Transformateurs secs enrobés
Exemple :
Pour un transformateur immergé chargé toute l'année à 80 % on lit sur la courbe
correspondant au coefficient 0,8 une surcharge journalière admissible d'environ
120 % pendant 4 heures ou encore, 135 % pendant 2 heures.
Surcharges brèves
De même lors des manœuvres des récepteurs, des surcharges brèves mais très
importantes peuvent apparaître (par exemple : démarrage de moteur).
Elles sont également admissibles sous réserve qu’elles ne dépassent pas les limites
indiquées par les courbes ci-contre.
Surcharges brèves admissibles
Valeurs approximatives de la charge en multiple du courant nominal.
multiple du courant nominal multiple du courant nominal
x In x In
0,5
10 0,75 10
1,0
0,5
8 8
0,7
6 6 0,8
0,9
4 4
2 2
10 20 30 40 50 60 t (s) 5 10 30 60 t (s)
Transformateurs immergés Transformateurs secs enrobés
Exemple :
Pour un transformateur sec chargé toute l'année à 70 % on lit sur la courbe
correspondant au coefficient 0,7 une surcharge brève admissible d'environ 10 In
pendant 10 secondes ou encore, 5,2 In pendant 30 secondes.
Modes d’association
Le choix d’utiliser plusieurs transformateurs plutôt qu’un seul est lié au besoin de
disponibilité de l’énergie des récepteurs alimentés. La solution dépend du bilan
technico-économique de chaque cas d’installation.
Par exemple, avec deux transformateurs en parallèle, chacun peut fournir la totalité
de la puissance nécessaire à l'installation pour suppléer l’autre.
Il est aussi possible d’utiliser des automatismes de délestage pour alimenter
seulement les applications prioritaires, ce qui réduit la puissance des unités.
élévateurs 5
Puissance
réduite conservée conservée Transformateurs bi-tension
en 15/20 kV en 15/20 kV en 10/20 kV
Primaire bi-tension HTA
10 kV
Si le distributeur d’énergie envisage à terme un relèvement de la tension d’alimentation,
il est souhaitable de prévoir un transformateur à double tension d’alimentation. Deux
20 kV 20 kV 20 kV
cas peuvent alors se présenter :
c l’utilisateur a besoin dans l’immédiat de la pleine puissance de son appareil.
15 kV 15 kV Il doit prévoir un appareil de puissance assignée supérieure ou commander un
appareil à puissance conservée sous la plus faible des deux tensions
P15 = 0,90P20 P15 = P20 P10 = P20 c l’utilisateur ne compte pas utiliser dans un premier temps la puissance totale de son
appareil. Il peut alors commander simplement un appareil à puissance réduite qui
Puissance
ne donnera sa pleine puissance que lors du relèvement de tension. Il lui suffira alors
réduite conservée d’effectuer la modification permettant le changement de tension : par un commutateur
en 237/410 V en 237/410 V
manœuvrable hors tension placé sur le couvercle (cas de transformateurs immergés),
ou par changement hors tension de barrettes (cas de transformateurs Trihal).
410 V 410 V Secondaire bi-tension
Si l’utilisateur a besoin d’alimenter des récepteurs sous des tensions différentes, il
peut prévoir un transformateur à double tension d’utilisation.
237 V 237 V
Deux cas peuvent se présenter :
c l’utilisateur a besoin de la pleine puissance dans l’une ou l’autre des tensions
P i P410 + P 237
0,75 P i P410 + P237 d’utilisation : il prendra un appareil de puissance conservée
c l’utilisateur n’a pas besoin de la pleine puissance dans la plus petite tension
d’utilisation : il prendra un appareil à puissance réduite.
Dans les deux cas, le débit en 237 V ou en 410 V est simultané. Il y a 7 sorties sur le
transformateur (2 x 3 phases et 1 neutre).
Transformateur élévateur
Un transformateur élévateur élève une tension d'entrée U à une valeur U' > U.
Ce type de transformateur est utilisé essentiellement pour transformer en HTA
une énergie produite par un groupe de secours BT lors :
c d'une coupure intempestive du distributeur
c d’une déconnexion volontaire du réseau (ex : effacement de pointe).
La technologie utilisée est la même que celle du transformateur abaisseur.
Sa particularité provient de la définition du transformateur. Il faut préciser :
c la tension primaire de la source (exemple groupe électrogène 380 ou 400 V)
c la tension secondaire nécessaire à pleine charge, avec le cos ϕ bien défini (par
exemple, s'il faut disposer de 20 000 V en charge à cos ϕ = 0,8, il y a lieu de prévoir
une tension HTA de 21 000 V à vide)
c le couplage, qui dans sa formulation (normalisée) doit représenter :
v en premier, et en majuscule, la plus haute tension
v en second, et en minuscule, la plus basse tension.
c le courant d'appel, qui en valeur relative peut être plus élevé pour un
fonctionnement en élévateur qu'en abaisseur.
Exemple : spécification de transformateur élévateur
YN d 11 ou D Yn 11
Exemple de protections
51G 49RMS
50
26 26 51
63 63 51G (2 x)
49RMS 49RMS
50 26 50
26 51 51
63 63
51N 49T 51G (2 x)
51G (2 x) 64REF
87T
construction 5
type de risque classes d'exigences Les normes des transformateurs secs enrobés (type Trihal) ont été harmonisées aux
F : feu F0, F1, F2. niveaux Européen et Français.
E : environnement E0, E1, E2 La norme NF C 52-726 définit ainsi des types de risques et des classes de
C : climatique C1, C2 comportement correspondant à des essais précis.
La norme NF C 52-115 impose la classe F1 et précise notamment les performances
électriques et le niveau de décharges partielles.
(TGBT) 5
Se reporter au catalogue distribution Les principaux éléments concernant les caractéristiques et la mise en œuvre des
TGBT sont présentés dans le chapitre B.
électrique et sa partie Chapitre K - Guide, Pour les compléments d’information éventuels, consultez le Catalogue de la
dédiée aux équipements basse tension Distribution Electrique ci-dessous.
En particulier, la partie Chapitre K - Guide, de ce catalogue présente en détail les
informations techniques et pratiques pour la réalisation d’une installation BT, dont les
TGBT.
51 IsA, TA
TA
TH
∆T 5
A ∆T
TD 51G TA
I
∆T
2 IsD IsA A TD
D I
IsD IsA IsH
51 IsD, TD
4 D3 D2 D1 I défaut
1
Fig. 1 : protection sur défaut entre phases
3
Courant capacitif
Courant résistif
Fig. 2 : protection sur défaut phase-terre (neutre résistif transformateur)
Protections complémentaires
G
Couplage (fig. 1)
La fonction de contrôle de synchronisme, synchro-check (ANSI 25), permet de
vérifier que les circuits à coupler ont entre eux des écarts de tension en amplitude,
phase et fréquence, acceptables dans les limites prévues pour autoriser la fermeture
du disjoncteur de couplage.
Découplage
Dans le cas d’installations électriques alimentées par le réseau public de distribution
et une source d’énergie autonome, on doit éviter la perturbation de ces sources
entre elles suite à des événements tels que perte du réseau public ou défaut à la
terre ; les conséquences portent sur les variations de tension et de fréquence, les
échanges de courant et de puissance entre les différents circuits.
Des protections sont souvent préconisées ou imposées par les guides techniques du
distributeur.
Le découplage des deux sources entre elles peut être assuré de plusieurs façons :
c suivi du sens d’écoulement de la puissance active, et protection par un relais à
retour de puissance (ANSI 32P)
c suivi des tensions en amplitude et protection par minimum ou maximum de tension
(ANSI 27 ou 59)
c suivi des fréquences et protection contre des valeurs anormales de baisse
(ANSI 81L) ou de hausse (ANSI 81H) de fréquence
25
c protection de saut de phase créé par un défaut (ANSI 78)
Fig. 1 : protection de couplage entre deux réseaux c suivi de la variation de fréquence et protection par dérivée de fréquence en
référence à un seuil (ANSI 81R, ROCOF rate of change of frequency) ; cette
protection est plus rapide que les protections de fréquence et plus stable que la
protection de saut de phase.
Source 1 Source 2 Transfert automatique de sources (fig. 2)
Le système de la figure 2 décrit une installation à deux jeux de barres normalement
27 59 alimentés par deux sources avec couplage ouvert (configuration en 2 sur 3).
Le cas de la perte de la source 1 entraîne la reconfiguration du système par
50 ouverture de la source 1 et fermeture du couplage ; ce transfert automatique de
50N source se fait selon une procédure :
F✟O F c initialisation du transfert par détection d’un minimum de tension (ANSI 27) de la
source 1 et son élimination : Us = 70 % Un
O✟F c blocage du transfert sur détection d’un défaut en aval de la source 1 par maximum
de courant (ANSI 50 et 50N)
c autorisation du transfert suite au contrôle de disparition de la tension entretenue
par les machines tournantes par minimum de tension rémanente (ANSI 27R) :
M Us = 25 % Un
c autorisation du transfert après vérification d’une présence de tension suffisante
27R
(ANSI 59) sur la source 2 et fermeture du couplage : Us = 85 % Un.
Fig. 2 : transfert automatique de sources
Dans un réseau de distribution Le réseau est exploité en boucle ouverte et la protection est assurée aux extrémités
de la boucle, équipées de disjoncteurs (fig. 1).
comportant des sous-stations alimentées Les appareils de coupure des sous-stations sont des interrupteurs.
en boucle ouverte, la protection Les défauts provoquent des coupures d’alimentation.
est assurée en tête de boucle. Une protection à maximum de courant phase et terre (ANSI 51 et 51N) équipe le
disjoncteur de chaque tête de boucle.
Un défaut sur un câble reliant 2 sous-stations provoque l’ouverture de l’un ou l’autre
des disjoncteurs de tête selon le lieu d’ouverture de la boucle.
Souvent, la protection est complétée par un automatisme :
c qui élimine le défaut (hors tension) en ouvrant les appareils situés aux extrémités
du câble concerné, après localisation du câble en défaut par détecteur de défaut
c qui referme le disjoncteur de tête qui a déclenché
c qui ferme l’appareil qui assurait l’ouverture normale de la boucle, dans le but
de réalimenter la partie avale saine de la demi-boucle en défaut.
Après réparation de la liaison en défaut, on peut revenir dans l’état initial
d’exploitation.
Les temps de coupure d’alimentation durent de quelques secondes à plusieurs
minutes selon que le mode de reconfiguration de boucle est automatique ou manuel.
51 51
51N 51N
F F
F F
F F
F F
O F
Dans un réseau de distribution Le réseau peut être exploité en boucle fermée et la protection est assurée pour tous
les tronçons, chacun étant équipé de disjoncteurs à ses extrémités.
comportant des sous-stations alimentées La plupart des défauts ne provoque pas de coupure d’alimentation.
en boucle fermée, la protection est Plusieurs solutions de protection sont envisageables.
assurée par tronçons. Protection différentielle (fig. 1)
Chaque câble est équipé d’une protection différentielle de ligne (ANSI 87L) et
chaque sous-station est équipée d’une protection différentielle de jeu de barres
(ANSI 87B).
La protection est très rapide.
Si le neutre est mis à la terre par résistance, il faut s’assurer que la sensibilité des
protections différentielles couvre les défauts phase-terre.
F F
87L 87L
F F
87B 87B
F F
51 51
51N 51N
67 67 67 67
67N 67N 67N 67N
67 67 67 67
67N 67N 67N 67N
La compatibilité électromagnétique.
CT149, J. Delaballe. 32 pp., 12/2001.
La ferrorésonance.
CT190, P. Ferracci. 28 pp., 10/1997.
I - Généralités réparations qui résulteraient de l’usure normale des produits, de détériorations ou d’accidents
Les présentes conditions générales de vente sont applicables à toute offre émise par le Vendeur pour, provenant d’un défaut de surveillance des produits ou d’une utilisation de ceux-ci non conforme à leur
ou toute vente conclue par le Vendeur avec, un Acheteur dont le siège social se situe en France. destination et/ou aux prescriptions du Vendeur, et plus généralement pour tout incident dont la
Toute commande passée au Vendeur emporte acceptation par l’Acheteur des présentes conditions responsabilité n’incombe pas au Vendeur.
générales de vente et renonciation de sa part à ses propres conditions générales d’achat. La garantie ne pourra s’appliquer si des modifications ou des adjonctions ont été effectuées sur les
produits par l’Acheteur sans l’accord exprès du Vendeur.
II - Objet et étendue de l’offre
11.2 Le Vendeur ne fournit aucune garantie en ce qui concerne l’aptitude des produits à atteindre les
2.1 Sauf offre particulière émise par le Vendeur, les prix applicables sont ceux qui figurent dans les
objectifs que l’Acheteur s’est fixés dès lors que ces objectifs n’ont pas été expressément acceptés par
tarifs du Vendeur en vigueur à la date de passation de la commande.
le Vendeur.
Lorsque le Vendeur a émis une offre, les prix et conditions de cette offre concernent exclusivement
11.3 Durée de la garantie
les produits (qualité et quantité) qui y sont spécifiés et, à défaut de stipulations expresses, restent
La garantie ne s’applique qu’aux vices qui se seront manifestés pendant une période de dix huit mois
valables pendant un mois.
à compter de la livraison des produits au sens de la clause 6.1.
2.2 Le Vendeur se réserve le droit d’apporter à tout moment toute modification, notamment de
La réparation, la modification ou le remplacement de pièces pendant la période de garantie ne
disposition, de forme, de couleur, de dimension ou de matière, aux produits dont les représentations,
peuvent avoir pour effet de prolonger le délai de garantie des produits.
descriptions et spécifications figurent dans ses catalogues et prospectus.
11.4 Modalités d’exercice de la garantie
III - Conclusion de la vente Dans le cadre de la présente garantie, le Vendeur remédie à ses frais, dans les meilleurs délais et par
Le contrat de vente n’est parfait que sous réserve d’acceptation expresse de la commande par le les moyens qu’il juge appropriés, aux vices décelés.
Vendeur. Les pièces remplacées redeviennent la propriété du Vendeur.
Toute modification à ce contrat devra être acceptée de manière expresse par le Vendeur. 11.4.1 Les réparations ou remplacements sont ef fectués dans les ateliers du Vendeur, après que
IV - Propriété intellectuelle et confidentialité l’Acheteur ait renvoyé à celui-ci les pièces ou les produits défectueux.
4.1 Le Vendeur n’est tenu en aucun cas de fournir ses plans d’exécution même si les produits sont La recherche sur le site de l’élément défectueux ainsi que son transport jusqu’à l’établissement ou
livrés avec un schéma d’installation. l’usine du Vendeur indiqués par le Vendeur restent à la charge de l’Acheteur.
Les plans et documents éventuellement remis à l’Acheteur restent la propriété du Vendeur et sont 11.4.2 Au cas où, compte tenu de la nature des produits, la réparation doit avoir lieu sur site, le
confidentiels. L’Acheteur s’interdit de les communiquer sciemment ou non à des tiers et ne pourra les Vendeur prend à sa charge les frais de main-d’œuvre relatifs à la réparation, à l’exclusion des frais de
utiliser que pour les seuls besoins de l’exploitation et de la maintenance des produits. déplacement et de séjour de son personnel et des frais liés aux opérations de démontage et de
4.2 La technologie et le savoir-faire, brevetés ou non, incorporés dans les produits ainsi que tous les remontage de tout élément autre que les produits défectueux.
droits de propriété industrielle et intellectuelle relatifs aux produits restent la propriété exclusive du 11.5 Obligations de l’Acheteur
Vendeur. Seul est concédé à l’Acheteur, à titre non exclusif et non cessible, un droit d’usage et de Pour pouvoir invoquer le bénéfice de la présente garantie, l’Acheteur doit aviser le Vendeur des vices
maintenance des produits. Est exclu tout droit de réaliser ou faire réaliser des pièces de rechange. qu’il impute aux produits dès la manifestation des défauts de fonctionnement, et fournir toutes
justifications quant à la réalité de ceux-ci. Il doit donner au Vendeur toute facilité pour procéder à la
V - Prix - Conditions de paiement - T axes constatation de ces défauts et pour y remédier il doit en outre s’abstenir, sauf accord exprès du
5.1 Les prix sont stipulés hors taxes. Vendeur, d’effectuer ou de faire effectuer la réparation par un tiers.
Les conditions et termes de paiement sont précisés dans l’offre. A défaut, les produits et prestations
sont payables en totalité à la mise à disposition dans les usines du Vendeur, à 30 jours fin de mois de XII - Responsabilité
facturation. La responsabilité du Vendeur est strictrement limitée aux obligations définies par la commande et les
Compte tenu des coûts de gestion supportés par le vendeur, toute vente donnera lieu à une présentes conditions générales de vente. En aucun cas, il ne pourra être tenu pour responsable de
facturation d’un montant minimal de 150 euros. tout dommage indirect et/ou immatériel, tel que notamment manque à gagner, perte de profit ou perte
5.2 En cas de retard de paiement, le V endeur pourra exiger de l’Acheteur le versement d’une pénalité de production.
de retard calculée par application aux montants exigibles, d’un intérêt égal à une fois et demie le taux XIII - Contestations
de l’intérêt légal en vigueur, et en tout état de cause au moins égal à 1,5 % par mois de retard. Tout litige relatif à toute offre émise ou toute vente effectuée par le Vendeur, qui ne pourrait être réglé
5.3 Le défaut de paiement d’un terme à bonne date entraînera de plein droit l’exigibilité de toutes les à l’amiable, sera de la compétence exclusive du tribunal dans le ressort duquel est situé le siège
sommes dues par l’Acheteur défaillant, même si elles ont donné lieu, en tout ou partie, à la création social du Vendeur, même en cas d’action en référé, d’appel en garantie ou de pluralité de défendeurs.
de traites ou à la réception de billets à ordre.
En outre, le Vendeur se réserve le droit de suspendre l’exécution de ses propres obligations jusqu’au
complet paiement des sommes exigibles. COMPLÉMENTS APPLICABLES AUX SYSTÈMES
5.4 En cas de retard de paiement excédant un délai de 30 jours, la vente pourra être résolue de plein Aux conditions mentionnées ci-dessus s’ajoutent les conditions suivantes :
droit par le Vendeur, aux torts de l’Acheteur, huit jours après une mise en demeure de payer restée en Par “Système”, on entend tout produit devant faire l’objet d’adaptations spécifiques à l’Acheteur ou
tout ou partie sans effets. d’une installation effectuée par le Vendeur, ou tout ensemble de produits nécessitant une étude
5.5 Les dispositions ci-dessus s’appliqueront sans préjudice de tous autres dommages et intérêts spécifique en vue d’en assurer la cohérence.
auxquels pourrait prétendre le Vendeur. I - Objet et étendue de l’offre
VI - Livraison - Expédition 1 Les offres sont établies en fonction des spécifications fournies par l’Acheteur, lesquelles devront
6.1 Quelles que soient la destination des produits et les conditions de la vente, la livraison est réputée contenir toutes les données nécessaires à la détermination des caractéristiques du Système, en
effectuée dans les usines ou magasins du Vendeur. particulier :
6.2 Si l’Acheteur ne prend pas possession des produits à la date prévue de livraison, la vente pourra c les performances attendues
être résiliée de plein droit par le Vendeur, sans mise en demeure et sans préjudice de tous c les conditions d’installation et d’environnement
dommages et intérêts. Si le Vendeur n’exerce pas cette faculté, l’Acheteur supportera les frais de c les nature et conditions des essais qui seront réalisés par l’Acheteur.
manutention et de stockage des produits jusqu’à ce qu’il ait pris possession de ceux-ci. 2 Sauf stipulation particulière, le délai d’option durant lequel le vendeur reste engagé par son offre est
de un mois à dater de son établissement.
VII - Délais - Pénalités 3 En cas de non-conclusion de la vente, les études et documents remis à l’appui de l’offre devront
7.1 Les délais de livraison sont indicatifs, sauf acceptation expresse par le V endeur de délais fermes. être restitués au Vendeur dans un délai maximal de 15 jours à compter de la date d’expiration de
7.2 Les délais de livraison courent à partir de la plus tardive des dates suivantes : celle de l’offre.
l’acceptation de la commande par le Vendeur, celle où sont parvenus au Vendeur les renseignements 4 Le Vendeur se réserve le droit, si les études nécessaires à l’établissement de l’offre présentent un
et/ou l’acompte que l’Acheteur s’était engagé à lui remettre. degré de complexité inhabituel et en cas de non-conclusion de la vente, de faire participer l’Acheteur
7.3 Le V endeur est dégagé de plein droit de tout engagement relatif aux délais en cas de force aux frais de leur réalisation.
majeure ou d’événements intervenant chez le Vendeur ou ses fournisseurs, tels que : lock-out, grève,
guerre, embargo, incendie, inondation, accident d’outillage, rebut de pièces en cours de fabrication, II - Assistance technique lors de la mise en route
interruption ou retard dans les transports ou approvisionnements en matière première, énergie ou 1 Sauf stipulation contraire, les prix du Vendeur ne comprennent ni le montage, ni la mise en route du
composants, ou de tout autre événement indépendant de la volonté du vendeur ou de ses Système, ni un éventuel lot de pièces de rechange.
fournisseurs. 2 Lors de toute intervention des techniciens du Vendeur sur le site d’installation du Système, la
7.4 En cas de retard de livraison, lorsqu’un délai ferme a été accepté et à défaut de stipulations fourniture de l’énergie, des engins de manutention ou autres, des matières premières de toute sorte
particulières, il sera appliqué, pour chaque semaine entière de retard au-delà d’une période de grâce nécessaires aux prestations du Vendeur, sera à la charge de l’Acheteur.
de quatre semaines, une pénalité libératoire égale à 0,5 % du prix départ usine des produits dont la 3 Dans le cas où le Système vendu serait un automate, les pertes et rebus intervenant chez
livraison est en retard, avec un maxima de 5 %. l’Acheteur pendant toute la durée de la mise au point du Système seront également à la charge de
l’Acheteur.
VIII - Réserve de propriété 4 Les adaptations du Système éventuellement nécessaires à son bon fonctionnement seront à la
8.1 Le V endeur conserve la propriété des produits jusqu’au paiement intégral du prix en principal et charge du Vendeur si les conditions de fonctionnement et les données précisées dans la commande
accessoires (loi du 12 mai 1980). acceptée par le Vendeur n’ont pas été respectées. Si elles proviennnent en revanche d’une
En cas de non-paiement du prix des produits à échéance, le Vendeur pourra exiger à tout moment la insuffisance ou d’une erreur dans les informations communiquées par l’Acheteur, d’une modification
restitution des produits livrés, aux frais de l’Acheteur et quel qu’en soit le possesseur. de l’implantation du Système ou de son environnement, le coût des adaptations et le temps passé
8.2 En cas de transformation ou d’incorporation des produits, les produits transformés ou les seront facturés à l’Acheteur.
marchandises dans lesquelles ils sont incorporés, deviennent le gage du Vendeur jusqu’à complet 5 Si, sur le site, l’intervention des spécialistes du Vendeur est retardée pour les raisons
paiement du prix. indépendantes de sa volonté, le temps d’attente sera facturé à l’Acheteur. Il en sera de même pour
L’Acheteur s’oblige à faire état de l’existence de la réserve de propriété auprès des tiers à qui il les frais de tout déplacement injustifié.
revendrait les produits soit en l’état, soit incorporés dans un ensemble.
8.3 En cas de restitution des produits dans le cadre du présent article, les acomptes reçus par le III - Essais
Vendeur lui restent acquis à titre de dommages et intérêts forfaitaires. Les essais sont effectués dans les usines du Vendeur. Si l’Acheteur demande des essais autres que
8.4 A compter de la livraison, l’Acheteur assume les risques de perte, vol ou détérioration des ceux prévus par les services du Vendeur ou des essais sur le site d’installation du Système, ceux-ci
produits, ainsi que la responsabilité des dommages qu’ils pourraient occasionner. seront effectués aux frais de l’acheteur.
IX - Emballage IV-Prix
Les prix mentionnés dans l’offre s’entendent pour un emballage ordinaire. Toute demande de la part Les prix des Systèmes sont, sauf accord contraire, révisables par application d’une formule de
de l’Acheteur pour un type d’emballage autre que celui habituellement utilisé par le Vendeur fera révision adaptée à la nature du matériel et précisée dans les conditions particulières figurant dans
l’objet d’un complément de prix. Les emballages ne sont en aucun cas repris par le Vendeur. l’offre.