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avec D = (x, y) ∈ R2 0 ≤ y ≤ x ≤ 1 .
Exercice 1 [ 01947 ] [Correction]
Calculer ZZ
I= xy dx dy
D Exercice 6 [ 00085 ] [Correction]
avec Calculer ZZ
D = (x, y) ∈ R2 x, y ≥ 0 et x + y ≤ 1 .
I= sin(x + y) dx dy
D
où D = (x, y) ∈ R2 x, y ≥ 0 et x + y ≤ π .
Exercice 2 [ 01949 ] [Correction]
Calculer ZZ
I= x2 dx dy Exercice 7 [ 00086 ] [Correction]
D
Calculer
où D = (x, y) ∈ R2 x ≤ 1, y ≥ 0 et y 2 ≤ x .
ZZ
I= yx2 dx dy
D
où D = (x, y) ∈ R2 x ≤ 1, y ≥ 0 et y 2 ≤ x .
Exercice 3
[ 01950 ] [Correction]
Calculer ZZ
x2 dx dy
D Exercice 8 [ 00096 ] [Correction]
où D est l'intérieur de l'ellipse d'équation Calculer ZZ
x2
y 2 (x3 − 2y) dx dy
+ 2 = 1. ∆
a2 b avec
x2 y2
∆= (x, y) ∈ R x ≥ 0, y ≥ 0, 2 + 2 ≤ 1 .
2
Exercice 4 [ 03373 ] [Correction] a b
(a) Donner les coordonnées des foyers F et F 0 de l'ellipse E d'équation On pourra utiliser le changement de variable x = au cos θ et y = bu sin θ.
x2 y2
+ =1
a2 b2 Exercice 9 [ 02914 ] [Correction]
(avec 0 < b < a) Soit ZZ
dx dy
(b) Calculer In = .
ZZ [0;1]2 1 + xn + y n
I= (M F + M F 0 ) dx dy
D Déterminer la limite de In quand n → +∞.
où D désigne l'intérieur de l'ellipse
où D = (x, y) ∈ R2 x2 + y 2 − x ≤ 0 .
Montrer que φ(x, y) = (xy, x2 − y 2 ) est un C 1 diéomorphisme sur ]0 ; +∞[2 .
Expliciter φ(D).
Calculer Exercice 18 [ 03396 ] [Correction]
xy(x2 + y 2 )
ZZ
I= f (x, y) dx dy où f (x, y) = 2 2
. Calculer
D x −y ZZ
I= (1 + xy) dx dy
Étudier les extrema de f . D
où D désigne le disque fermé de centre O et de rayon 1.
Calculs d'intégrales doubles en coordonnées polaires
Exercice 19 [ 00089 ] [Correction]
Exercice 13 [ 01951 ] [Correction] Calculer ZZ
Calculer ZZ I= x2 y 2 dx dy
2 2 D
I= cos(x + y ) dx dy √
D où D est l'intérieur de la boucle de la lemniscate d'équation polaire r = cos 2θ
où D est le disque de centre O et de rayon R. obtenue pour θ ∈ [−π/4 ; π/4].
Exercice 23 [ 00093 ] [Correction] (b) Soit f : [0 ; π/2] → R∗+ une application continue. Pour t > 0 on pose
Soit R > 0. On note
Dt = (r cos θ, r sin θ)/θ ∈ [0 ; π/2], r ∈ [0 ; tf (θ)]
AR = [0 ; R] × [0 ; R] et BR = (x, y) ∈ R x, y ≥ 0 et x2 + y 2 ≤ R2 . 2
et on introduit
On pose ZZ ZZ
ϕ(t) = sin(x + y ) dx dy et ψ(t) =
2 2
cos(x2 + y 2 ) dx dy .
ZZ ZZ
f (R) = exp(−(x2 + y 2 )) dx dy et g(R) = exp(−(x2 + y 2 )) dx dy . Dt Dt
AR BR
√ Déterminer les limites, quand T tend vers +∞ de
(a) Montrer que g(R) ≤ f (R) ≤ g(R 2).
T T
(b) En déduire la valeur de
Z Z
1 1
Z +∞ ϕ et ψ.
−t2 T T
e dt. 0 0
0
(c) On choisit f pour que D1 = [0 ; 1]2 . On pose
ZZ ZZ cos(u ) du et
2
sin(u2 ) du.
2 2 2 2 0 0
e−x −y
dx dy et √ e−x −y
dx dy .
C(R) C(R 2)
x(t) = cos2 t
y(t) = (1 + sin t) cos t.
et Z π Z π
1
Z π
3π En passant aux coordonnées polaires
cos4 θ dθ = cos2 θ dθ − sin2 2θ dθ =
−π −π 4 −π 4 ZZ Z π/4 Z cos θ
2 3 2
on obtient ZZ (x + y) dx dy = r (cos θ + sin θ) dr dθ
5π D 0 sin θ
x dx dy = .
D 4 donc
ZZ Z π/4 Z π/4
2 1 4 4 1 2
(x + y) dx dy = (cos θ−sin θ)(cos θ+sin θ) dθ = cos 2θ(1+sin 2θ) dθ
Exercice 17 : [énoncé] D 4 0 4 0
On peut décrire D en coordonnées polaires
D = (r cos θ, r sin θ)/θ ∈ [−π/2 ; π/2] 0 ≤ r ≤ cos θ .
Exercice 21 : [énoncé]
On a alors En visualisant le domaine comme le complémentaire de la réunion de deux cercles
dans le cercle unité et par des considérations de symétrie, on obtient en passant
π/2 cos θ π/2 aux coordonnées polaires
ZZ Z Z Z
1 π
x dx dy = r cos θr dr dθ = cos4 θ dθ = .
D −π/2 0 3 −π/2 8 ZZ Z π/2 Z 1 Z π/2
dx dy r 1 1
=4 dr dθ = 2 − dθ.
D (1 + x2 + y 2 )2 0 cos θ (1 + r2 )2 0 1 + cos 2θ 2
θ=0 r=0 1 + r2
Or la fonction (x, y) 7→ e−x est positive et on a l'inclusion des domaines
2
−y 2
On obtient Z π/2 h i2 cos θ d'intégration √
C(R) ⊂ [0 ; R] ⊂ C(R 2).
I= sin θ r − arctan r dθ 2
θ=0 r=0
donc On a donc
Z π/2 Z π/2 2
Z R
sin θ arctan(2 cos θ) dθ.
ZZ ZZ
I=2 cos θ sin θ dθ − e−x
2
−y 2
dx dy ≤ e−t dt
2
≤ e−x
2
−y 2
dx dy .
θ=0 0 √
C(R) 0 C(R 2)
La première intégrale est immédiate et la seconde s'obtient par changement de
variable puis intégration par parties (b) En passant en coordonnées polaires
ZZ Z π/2 Z R
1
Z 2
1 −x2 −y 2 2 π 2
I =1− arctan x dx = 1 − arctan 2 + ln 5. e dx dy = re−r dr dθ = 1 − e−R .
2 0 4 C(R) 0 0 4
(c) La fonction f : t 7→ e−t est dénie et continue par morceaux sur [0 ; +∞[.
2
Puisque e−t = o 1/t2 quand t → +∞, on peut armer que f est intégrable
2
Exercice 23 : [énoncé]
et il y a donc convergence de l'intégrale
(a) BR ⊂ AR ⊂ BR√2 et la fonction intégrée est continue et positive sur R2 donc
Z +∞
√ e−t dt.
2
(b) En passant aux coordonnées polaires En passant à la limite quand R → +∞ l'encadrement obtenu à la première
question, on obtient
π/2 R Z +∞ 2
π
Z Z
2 π 2 π 2
g(R) = re−r dr dθ = (1 − e−R ) −−−−−→ . e−t dt =
0 0 4 R→+∞ 4 0 4
puis √
puis
Z +∞ Z π/2 Z T
2 π 1
e−t dt = cos(t2 f 2 (θ)) dt dθ → 0.
0 2 T 0 0
(b) En passant aux coordonnées polaires ϕ(t) = sin(x2 ) dx cos(y 2 ) dy + sin(y 2 ) dy cos(x2 ) dx
0 0 0 0
ZZ Z π/2 Z tf (θ) puis
2 2 2
ϕ(t) = sin(x + y ) dx dy = r sin(r ) dr dθ ϕ(t) = 2S(t)C(t).
Dt θ=0 r=0
De même
donc ψ(t) = C(t)2 − S(t)2 .
Z π/2
1
1 − cos(t2 f 2 (θ)) dθ
ϕ(t) =
2 (d) Lorsqu'une fonction g : [0 ; +∞[ → R continue tend vers ` en +∞ il est connu
θ=0
que
puis Z
1 T
1
Z T
π 1
Z π/2 Z T g(t) dt −−−−−→ `.
ϕ(t) dt = − cos(t2 f 2 (θ)) dt dθ. T 0 T →+∞
T 4 T
0 0 0 On a donc
Par changement de variable ane, sachant f (θ) > 0, on a ϕ(t) −−−−→ 2CS et ψ(t) −−−−→ C 2 − S 2
t→+∞ t→+∞
Z T
1
Z f (θ)T en notant +∞ +∞
cos(f (θ)t2 ) dt = cos(u2 ) du.
Z Z
0 f (θ) 0
C= cos(u2 ) du et S = sin(u2 ) du.
0 0
avec avec Z u Z +∞
sin x −xu 1
Z √(n+1)π e−xu dx = −−−−−→ 0
Z (n+1)π Z π
e dx ≤
cos t cos s x u u→+∞
ds.
0 0
In = cos(u2 ) du = √ dt = (−1)n √
√
nπ nπ 2 t 0 2 s + nπ et
Z u Z u Z +∞
On a alors In = (−1)n |In |, (|In |)n≥0 décroissante et In → 0 donc le critère
cos(u) + y sin(u) −yu
e dy ≤
y + 1 −yu
e dy ≤ 2 e−yu dy −−−−−→ 0.
spécial s'applique et assure que la somme +∞ n=0 In est du signe de son
y2 + 1 2
0 y +1 u→+∞
P
0 0
premier terme, à savoir I0 > 0. Ainsi C > 0. De plus CS > 0 donc S > 0 puis On en déduit Z u Z u
√ sin x dy π
π lim dx = lim =
C=S= √ . u→+∞ 0 x u→+∞ 0 y2 + 1 2
2 2
ce qui donne la convergence et la valeur de l'intégrale dénissant I .
u u On a
Z Z
sin x 1
1 − e−xu dx = 1 − cos(u)e−yu − y sin(u)e−yu dy
Z 1 Z 1 Z 1
ln(1 + x) dx x
0 x 0 y2 +1 I= = dy dx.
0 1 + x2 0 0 (1 + xy)(1 + x2 )
ce qui se réorganise en Or
Z u Z u Z u Z u
sin x dy sin x −xu cos(u) + y sin(u) −yu x a bx + c y 1 y
dx = + e dx − e dy = + avec a = − ,b = ,c =
0 x 0 y2 + 1 0 x 0 y2 + 1 (1 + xy)(1 + x2 ) 1 + xy 1 + x2 1 + y2 1 + y2 1 + y2
donc point limite origine et cela nous ramène au contexte usuel. . . ). La formule la
2π
plus pratique ici est
Z
1
S= Im(γ(s)γ 0 (s)) ds = π Im(γ | γ 0 ) 1
I
2 0 A= x dy − y dx.
2
en notant ( · | · ) le produit scalaire usuel.
Par la formule polarisée de Parseval Pour des raisons de sens de parcours, on va calculer le double de l'aire d'une
boucle et l'on obtient
X X 2
(γ | γ 0 ) = cn (γ)cn (γ 0 ) =
incn (γ) +∞
2t3
Z
1
n∈Z n∈Z
A= 4 2
dt = .
0 (1 + t ) 2
car cn (γ ) = incn (γ) et donc
0
2 Exercice 41 : [énoncé]
ncn (γ) .
X
S=
Considérons y
n∈Z
f : (x, y) 7→
(1 + x2 + y 2 )2
(b) Par la formule de Parseval on a :
f est dénie et continue sur [0 ; +∞[ .
2
1
Z 2π Pour x ≥ 0, y 7→ f (x, y) est intégrable sur R+ car (1+x2y+y2 )2 ∼ y13 quand
γ 0 (s)2 ds = 1
X
|incn |2 = y → +∞.
n
2π 0
Z +∞ +∞
y 1 1 1
donc 2 2 2
dy = − 2 2
= .
X 0 (1 + x + y ) 2 1 + x + y y=0 2(1 + x2 )
n2 |cn |2 = 1
De plus x 7→ f (x, y) dy est intégrable sur R+ car quand
n R +∞ 1 1
0 2(1+x2 ) ∼ x2
puis x → +∞. Z +∞
1 dx π
X X
S=π n|cn |2 ≤ π n2 |cn |2 ≤ π = .
21+x 2 4
n∈Z n∈Z 0
Exercice 40 : [énoncé]
(a) La courbe est dénie pour t parcourant R. Exercice 42 : [énoncé]
Puisque x(−t) = −x(t) et y(−t) = −y(t), le point M (−t) est le symétrique Soit f (x, y) = xy continue et positive sur ]0 ; 1[2 .
du point M (t) par rapport à l'origine. D'une part
1 1 1
Pour t 6= 0, x(1/t) = y(t) et y(1/t) = x(t) donc M (1/t) est le symétrique du
Z Z Z
1
xy dx dy = dy = ln 2.
point M (t) par rapport à la droite d'équation y = x. y=0 x=0 y=0 y+1
(b) On peut calculer l'aire par une intégrale curviligne généralisée (par un D'autre part
changement de paramétrage du type s = arctan t, on se ramène à un 1 1 1
Z
x−1
Z Z
xy dy dx = dx
paramétrage sur ]−π/2 ; π/2[ que l'on prolonge à [−π/2 ; π/2] en adjoignant le x=0 y=0 x=0 ln x
D'autre part :
]0 ; +∞[ donc (x, y) 7→ e−(x +y ) est intégrable sur ]0 ; +∞[ et
2 2 2
Z π Z +∞
dx 2 dt π
= =p Z +∞ Z +∞
0 1 + y cos x t=tan x2 0 (1 + y) + (1 − y)t2 1 − y2 I= e −(x2 +y 2 )
dy dx.
x=0 y=0
et Z 1 Z π 1
π2 Réalisons le changement de variable y = ux
Z
dx π dy
dy = p = .
0 0 1 + y cos x 0 1 − y2 2 Z +∞ Z +∞
2
+y 2 ) 2
(1+u2 )
Par le théorème de Fubini (avec ici f ≥ 0), ces deux intégrales sont égales et donc e−(x dy = xe−x du
y=0 u=0
π
π2
Z
ln(1 + cos t)
dt = . puis
0 cos t 2 Z +∞ Z +∞
−(1+u2 )x2
I= xe du dx.
x=0 u=0
Exercice 44 : [énoncé] (b) Compte tenu des calculs précédents (x, u) 7→ xe−(1+u
2
)x2
est intégrable sur
Sous réserve d'intégrabilité on a :
]0 ; +∞[ et donc
2
ZZ
+∞ Z +∞ π/2 Z +∞ 2
)x2
dx du.
Z Z
e−(x
2
+y 2 )
dy dx =
2
re−r dr dθ. I= xe−(1+u
]0;+∞[2
x=0 y=0 θ=0 r=0
+∞ Z +∞
d'où l'on tire
π2
ZZ Z π/2
dx dy dx π2
Z
. ln tan θ
= dy = dθ = − .
R+ ×R+ (1 + x2 )(1 + y 2 ) 0 0 (1 + x )(1 + y 2 )
2 4 0 cos 2θ 4
En posant t = tan θ, on a dt = (1 + t2 ) dθ et Notons λ, µ > 0 les deux valeurs propres de la matrice A. Il existe une base
orthonormée (~e1 , ~e2 ) telle que si X = u~e1 + v~e2 alors
1 − t2
cos 2θ =
1 + t2 t
XAX = λu2 + µv 2 .
et on obtient +∞ Considérons alors l'application ϕ : R2 → R2 qui à (x, y) associe (u, v) de sorte que
π2
Z
ln t
dt = .
0 t2 − 1 4 (x, y) = u~e1 + v~e2
ϕ est une isométrie de l'espace vectoriel R2 , la valeur absolue de son jacobien vaut
Exercice 48 : [énoncé] 1 et ϕ transforme le disque
Commençons par le cas où
D(0, R) = (x, y) ∈ R2 x2 + y 2 ≤ R2
λ 0
A= avec λ, µ > 0.
0 µ en lui-même. Par le changement de variable (u, v) = ϕ(x, y)
On étudie alors
ZZ ZZ
exp(−t XAX) dx dy = exp −(λu2 + µv 2 ) du dv .
ZZ
exp −(λx2 + µy 2 ) dx dy .
I= D(0,R) D(0,R)
R2
Posons f : R2 → R dénie par Quand R → +∞, l'étude d'intégrabilité du cas initial donne
ZZ ZZ
f (x, y) = exp −(λx2 + µy 2 ) . π
exp −(λu2 + µv 2 ) du dv → exp −(λu2 + µv 2 ) du dv = √ .
D(0,R) R2 λµ
La fonction f est dénie, continue et positive sur R2 .
Pour x ∈ R, la fonction y 7→ f (x, y) est intégrable sur R et On en déduit ZZ
π
+∞ exp(−t XAX) dx dy −−−−−→ √ .
λµ
Z Z
2 2 2 R→+∞
e−µy dy = C te e−λx .
D(0,R)
f (x, y) dy = e−λx
R −∞ Tout pavé [a ; b] × [c ; d] étant inclus dans un disque D(0, R) pour R assez grand et
La fonction x 7→ R f (x, y) dy est intégrable sur R et par conséquent f est
R inversement tout disque D(0, R) étant inclus dans un pavé assez grand, on peut
intégrable sur R2 avec armer que la fonction continue positive (x, y) 7→ exp(−t XAX) est intégrable sur
R2 et
Z Z Z +∞ Z +∞
−λx2 −µy 2
dy .
ZZ ZZ
I= f (x, y) dy dx = e dx e I= sup t
exp(− XAX) dx dy = lim exp(−t XAX) dx dy = √
R R −∞ −∞ R→+∞
[a;b]×[c;d]⊂R2 [a;b]×[c;d] D(0,R)
Sachant +∞ √
Z
2
e−t dt = π
−∞ Exercice 49 : [énoncé]
on obtient par un changement de variable ane La fonction f dénie sur ]0 ; 1[ × ]0 ; π/2[ par
π π 1
I=√ =√ . f (x, y) =
λµ det A 1 + (x tan y)2
Pour x ∈ ]0 ; 1[, la fonction y 7→ f (x, y) est continue par morceaux et intégrable Exercice 50 : [énoncé]
sur ]0 ; π/2[ avec Posons f : ]0 ; 1]2 → R la fonction dénie par
Z π/2 Z +∞
dy dt min(x, y)
= . f (x, y) = .
0 1 + (x tan y)2 t=tan y 0 (1 + t2 )(1 + x2 t2 ) max(x, y)
Par décomposition en éléments simples La fonction f est positive, continue et vérie
2
1 x 2
1 2 2 ∀(x, y) ∈ ]0 ; 1] , f (x, y) ≤ 1
= 1−x 2 + x −12 2
(1 + t2 )(1 + x2 t2 ) 1+t 1+x t
ce qui assure son intégrabilité. L'intégrale étudiée est donc bien dénie.
et donc Pour x ∈ ]0 ; 1] xé, la fonction y 7→ f (x, y) est intégrable sur ]0 ; 1] car y est
Z π/2
dy π
1 x
π 1 continue par morceaux, positive et majorée par 1. On a
= + 2 = .
0 1 + (x tan y)2 t=tan y 2 1−x 2 x −1 2 x+1 Z 1 Z x Z 1
y x 1
f (x, y) dy = dy + dy = x − x ln x.
La fonction x 7→ ln(x + 1) est continue par morceaux et intégrable sur ]0 ; 1[.
π
2 0 0 x x y 2
On en déduit que la fonction f est intégrable sur ]0 ; 1[ × ]0 ; π/2[ et
La fonction x 7→ 0 f (x, y) dy est intégrable sur ]0 ; 1] car y est continue par
R1
Z 1 Z π/2
morceaux et prolongeable par continuité en 0.
ZZ
dx dy dy
= dx
]0;1[×]0;π/2[ 1 + (x tan y)2 0 0 1 + (x tan y)2 On retrouve ainsi que f est intégrable sur ]0 ; 1]2 mais aussi a-t-on
puis nalement Z 1 Z 1 Z 1
1 1
1
I= f (x, y) dy dx = x − x ln x dx = .
ZZ
dx dy
Z
π dx π 0 0 0 2 2
= = ln 2.
]0;1[×[0;π/2[ 1 + (x tan y)2 0 2 x+1 2
Aussi, pour y ∈ ]0 ; π/2[, la fonction x 7→ f (x, y) est continue par morceaux et Exercice 51 : [énoncé]
intégrable sur ]0 ; 1[ avec (a) La fonction b : u 7→ ux−1 (1 − u)y−1 est dénie et continue par morceaux sur
Z 1
dx
1
1
y ]0 ; 1[. On a
= arctan(x tan y) = .
0 1 + (x tan y)2 tan y 0 tan y ux−1 (1 − u)y−1 ∼ + ux−1 et ux−1 (1 − u)y−1 ∼ − (1 − u)u−1
u→0 u→1
De plus la fonction y 7→ y/tan y est continue par morceaux et intégrable sur
]0 ; π/2[ donc on aussi donc la fonction b est intégrable sur ]0 ; 1[ si, et seulement si, x > 0 et y > 0.
π/2 Z 1
La fonction b étant positive, son intégrabilité équivaut à la convergence de
l'intégrale dénissant B . La fonction B est donc dénie sur R∗+ × R∗+ .
ZZ Z
dx dy dx
= dy
]0;1[×]0;π/2[ 1 + (x tan y)2 0 0 1 + (x tan y)2 Une étude semblable donne que la fonction Γ est dénie sur ]0 ; +∞[ car
ce qui donne ux−1 e−u ∼ ux−1 et ux−1 e−u = o 1/u2 .
ZZ Z π/2 u→0+ u→+∞
dx dy y
= dy .
1 + (x tan y)2 tan y
]0;1[×]0;π/2[ 0 (b) Le changement de variable u = t2 qui est de classe C 1 strictement monotone
On en déduit donne
Z π/2 Z +∞
y π 2
dy = ln 2. Γ(x) = 2 t2x−1 e−t dt.
0 tan y 2 0
g : (r, θ) = f (r cos θ, r sin θ)r = (cos θ)2x−1 (sin θ)2y−1 r2(x+y)−1 e−r .
2
(n − 1)!(m − 1)!
B(n, m) =
(n + m − 1)!
La fonction g est positive
Pour chaque θ ∈ ]0 ; π/2[, la fonction r 7→ g(r, θ) est continue par morceaux et ce qui aurait aussi pu se démontrer directement par une succession
intégrable sur ]0 ; +∞[. d'intégrations par parties.
La fonction
Z +∞
1
θ 7→ g(r, θ) dr = (cos θ)2x−1 (sin θ)2y−1 Γ(x + y)
0 2
est continue par morceaux et intégrable sur ]0 ; π/2[ car x, y > 0 et
2x−1
π
(sin θ)2y−1 ∼ θ2y−1 , (cos θ)2x−1 ∼ −θ .
θ→0 θ→π/2 2
On peut donc passer en coordonnées polaires et armer
ZZ Z π/2 Z +∞
f (u, v) du dv = g(r, θ) dr dθ
R∗ ∗
+ ×R+ 0 0