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7* ANNÉE N° 25 (2S trimestre) 24 Juin 1927

AGENCES à l'ETRANGER L'Annuaire qui fait autorité


(jjemagazine
DIRECTION et BUREAUX 11, rue des Chartreux, Bruxelles.
3, Rue Rossini, Paris (IX') 69, Aujncourt Road, London N.W.3.
18, Duislinrqerslrasse. Berlin W 15.
Téléphones : Gutenberg 32-32 11, fifih Avenue, New-York.
Louvre 59-24 11. Florey, Haddon Hall, Argyle.Av.,
Télégraphe : Cïnémagazi-Paris Hollywood,
"LA REVUE CINEMATOGRAPHIQUE", "PHOTO-PRATIQUE" et ' LE FILM " réunis
Organe de l'Association des "Amis du Cinéma"

ABONNEWENT S Directeur : ABONNEMENTS


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Un an. 80 fr
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Trois mois ...... 20 fr.
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Pays n'ayant pas adhé-
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CINÉMATOGRAPHE
- ET DES

Industries qui sy raltacheril


1 — SOMMAIRE |
Çuùé pratique de/acheteur
^ Pages H

LA POÉSIE DE J.A .MACHINE ET L'ECRAN


LE DÎNER DE « CINÉMAGAZINE »
(■Iran Ârroy) 005
608
daté fainduùtrieôdu, ^J&m *.
ANATOLE FRANCE N'AVAIT PAS COMPRIS (Era Elie) ! 009
LE DÉCOR NATUREL ET SON RÔLE AU CINÉMA (Jack Conrad) 010
LE CINÉMA ET LE FISC : APRES L'ARRÊTÉ DEBRIE (Gérard Strauss) .... 014
LA VIE CORPORATIVE : POUR LES ARTISTES FRANÇAIS (Paul de la Borie) 015
LIBRES PROPOS : LE LANGAGE ET LE CINÉMA (Lucien Walïl) 010
PHOTOGRAPHIES D'ACTUALITÉS 017 à. 020
M. SOUDAY CONTRE "LE CINÉMA (Jean de Pierrefeu) 021
SUR HOLLYWOOD-BOULEVARD (li. E.) 023 et 631
ECHOS ET INFORMATIONS (Lynx) 624
LES FILMS DE LA SEMAINE : Au ROYAUME DES GLACIERS; LE DÉDALE;
LA TERREUR DU TEXAS; REINE DE NEW-YORK; LA ROTURIÈRE (L'Ha-
bitué du Vendredi) 625
LES PRÉSENTATIONS UNI VERSAI. : LA VOLONTÉ DU MORT; LA JUSTICE MJBUCATIONS JtMi-PNStAL
DES HOMMES: GRAND'MAMAN : UNE NIÈCE DERNIER BATEAU; MON 3, me Ross/Ni a-
ONCLE D'AMÉRIQUE ; FRISSON D'AMOUR (James WUMard) 027 PARIS >
LES PRÉSENTATIONS : LA PETITE CHOCOLATIÈRE (Jean Delibron) 029
— CHOISISSEZ MONSIEUR ; LA MYSTÉRIEUSE KALI (•/. de M.) 680
DEUX GENDRES, S. V. P. ; L'HONORABLE MADAME
BESSON ; SYLVIA, PRINCESSE CZARDAS (Albert lion-
neau). . . . .-. - 630
CINÉMAGAZINE EN PROVINCE Boulogne-sur-Mef (</■
ET A L'ETRANGER :
De.job) ; Belgique (/'. 1/.); Suisse (Era Elie) 631
LE COURRIER DES LECTEURS (tris) 632

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Cinémagazine constitue la véritable
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ENCYCLOPÉDIE DU CINÉMA i ■ ■ ■ ■ ■ H ■ H m •
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« Mon Curé au Cinéma », qu'illustrent 200 dessins inédits de
René Giffey.
Vous y trouverez, exposés et décrits avec une savoureuse
Le MAITRE de POSTE
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phique avec ses appétits, ses passions, ses enthousiasmes, ses tra-
d'Alexandre POUCHKINE
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Jean Angelo (2« pose) Richard Dix John Barrymore
Maxudian G. Signoret
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Huguette Duflos (3«p.) Thomas Meighan
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Signoret (2« pose)
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Enid Bennett Régine Duraien Simon-Girard (1" p.)
Armand Bernard Douglas Fairbanks Raquel Meller
D. Fairbanks (2« p.) Adolphe Menjou id. (* p.)
id. (en pied) Gloria Swanson
Suzanne Bianchetti William Farnum Claude Mérelle

LE PAIN QUOTIDIEN
Mary Miles Glorta Swanson
S. Bianchetti C2" p.) Fatty Constance Talmadge
Blscot Geneviève Félix (1™ p.) Sandra Milovanoff N. Talmadge (en buste)
Betty Blythe id. (2« p.) dans L'Orpheline
Marearita Fisher Tom Mix id. (en pietf)
Régine Bouet Nazimova (en buste) Olive Thomas
Andrée Brabant Pauline Frederick Jean Toulout
Alice Brady Lilian Gish (1™ p.) Blanche Montel Rudolph Valentino

LA FORÊT QUI TUE


Mae Busch id. (2« p.) Antonio Moreno
Suzanne Grandals Ivan Mosjoukine Van Daële
Catherine Calvert Simone Vaudry
Marcya Capri Gabriel de Gravone Jean Murât
Pierre de Guingand Mac Murray Georges Vaultier
June Caprice (en buste) Irène Vernon Castle
Id. (en pied) Mildred Harris Musidora Gaby Villancher
Dolorès Cassinelli William Hait Francine Mussey
Sessue Hayakawa Nita Naldl Georges Wague
Jaque Catelain (l™p.)

id.
Id. (S' p.)
Chariot (au studio)
(* la ville)
Maurice Chevalier
Monique Chrysès
Fernand Herrmann
Gaston Jacquet
Nathalie- Kovanko
Henry Krauss
Georges Lannes
René Navarre
Pola Negri
Gaston Norès
André Nos (1™ pose)
id. (2e et 3" poses)
Fanny Ward
Pearl White (en lutté)
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Claire Windsor
DERNIERES
NOUVEAUTES
(2« p.)
LE RAYON DANS LA NUIT
J. Coogan (Le Gosse) Rod La Rocque Gina Palerme Eleanor Boardmaai
Dolorès Costello Germaine Larbaudière Mary Pickford (1™ p»)
id. (2« p.) Conrad Nagel
Gilbert Dalleu Denise: Legeay Marie Prévost
Viola Dana Georgette Lhéry Charles Ray JacMe Coogan (2» p.)
Bebe Daniels Max Linder (1" p.) Wallace Reid
id. (2« p.) Gina Relly Rlcardo Cortez |iiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!iiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiN
Dolly Davis BUUe Dove
Priscilla Dean Harold TJoyd (Lut) Gaston Rieffler
André Roanne Ronald CoLman
Jeanne Deselos IDmmy Lynn Iiily Damlta
Gaby Deslys
France Dhélia (1" p.)
id. (2» p.)
Tierrette Madd
Juliette Malherbe
Martfnem
Edouard Ma'thé
Gabrielle Robinne
Charles de Rochefort
Henri Rollan
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France Dhélia (3« p.)
| qui viennent d'être présentés par le §
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Rudolpk A^alentmo « ...les dynamo» géantes dans des salles aussi propres que celles d'une clinique... »
(La salle des machines dans Métropolis, de Frits Lang). •
5 francs
La Poésie de la machine et l'écran
Pola ^Tegri M IEUX que le théâtre et le roman, le ci-
néma sera l'interprète de la vie mo-
voir un Pierre Hamp (Le Rail), ou un
Roland Dorgelès (Partir .'...)
6 francs derne. Il sera l'expression la plus haute et Paul Adam écrivait : « A côté des • ro-
la plus puissante de notre époque qui appar- manciers que satisfait l'analyse de l'indi-
tient au machinisme et au collectif, Il s'af- vidu en proie aux passions de l'amour, il
franchira bientôt de la littérature d'alcôve semble que d'autres écrivains construisent
Ckarlie Ckaplm et de cabaret, dites, prétentieusement l'une
« psychologique », l'autre « sociale ». Il
aujourd'hui l'a synthèse de plusieurs ou de
nombreuses âmes que transforme un courant
répondra à cette nécessité esthétique moder- de pensée. »
ne qui pousse certains artistes et écrivains à En vérité, le cinéma est l'incomparable
représenter les remous de la psychologie des instrument de cette synthèse. Son extrême
foules,, qui les incite à remplacer la repré- mobilité dans le temps et dans l'espace, son
Ivan M osj ouKine sentation artistique des passions individuel-
les par l'évocation des collectivités auxquel-
dynamisme, son rythme, les possibilités de
sa technique, lui permettent d'exprimer, sans
5 francs les et desquelles ils participent. Une vie limites, les manifestations simultanées de
immense, forte, tumultueuse et précise à la cette vie immense, complexe, trépidante,
fois grouille dans les grandes aggloméra- multiple. La vision de l'âme collective, en
tions urbaines, dans les centres industriels même temps qu-; des grandes puissances mé-
et métallurgiques, dans les ports et sur les caniques dont l'homme demeurera le maî-
Il paraît régulièrement bateaux, autour des chemins de fer — et tre et l'esclave, est celle qui triomphera de-
non seulement celle des marins et des chemi- main sur l'écran. Mélropolis en est la pre-
un volume tous les 2 mois nots, mais aussi celle des millions d'êtres mière affirmation.
que le bateau et le train emportent à tra- Le cinéma sera la représentation esthéti-
vers le monde. Tout un monde de passion que des œuvres de notre époque, il expri-
et d'action vit autour d'un simple train en mera la poésie des rails et des gratte-ciel,
marche ou d'un steamer, capable d'émou- de l'électricité et du radium, des avions, des
Qnemagazine ~~ 607
(jnemagazine
steamers, des compounds. C'est maintenant La poésie des quais et des embarcadè-
vraiment qu'un rail deviendra musical et res où les destins s'accomplissent dans le dé-
qu'une roue sera plus belle qu'un temple chirement des séparations fatales (Blasco-
grec, ainsi que le prophétisait Abel Gance. Ibanez — Luna Benamor) a trouvé sa
C'est à lui que revient le mérite d'avoir plus prenante expression dans certains pas-
osé, le premier, faire de la poésie avec ce sages de Cœur Fidèle et de Là Flamme.
qui nous en parassait le plus éloigné, et Quel film prodigieux pourrait-on tourner
d'essence tout à fait contraire. Il chanta la dans l'ambiance des interminables aligne-
poésie de la machine, roues et rails, dis- ments de grues, et de mâtures, dans un port
ques, fumées, et tout ce qui vit et palpite comme Hambourg, Liverpool ou Glascow,
autour du rail, prenant bientôt le même parmi le tumulte mécanique, halètement du
cœur métallique et sonore. Ce fut La Roue, monde moderne, les crachats de la vapeur
qui portait en épigraphe ce cri éloquent de et le roulement sourd des trains.
Zola : Est-ce donc que tu n'aimes que ta Le grand poème visuel de l'aviation, le
« forse che si, forse che no » d'annunzien,
machine ?
transposé' en images, n'a pas encore été
Ce je ne sais quoi de vivant et d'humain,
réalisé, mais certaines productions telles que
dont parle Joseph Conrad, qui semble
L'Autre Aile, de Canudo, et La Proie du
exister dans le corps des navires, nous a été
Vent de René Clair, nous ont apporté pour-
révélé dans certains films maritimes de
tant quelques expressions neuves de cette
Maurice Tourneur et de Ralph Ince, d'Ir-
poésie. Le poème de la vitesse, orchestré si
win Willat et de Robert Vignola, spécia-
magistralement par Gance dans La Roue,
listes du genre. C'est en voyant des docu-
par L'Herbier dans L'Inhumaine, par Eps-
mentaires-poèmes devrait-on dire — comme
tein dans Le Lion des Mogols, quel serait-
Les Drames de la Mer ou En escadre avec
la marine américaine, qui nous faisaient il dans une telle ambiance ?
Métropolis, de Fritz Lang, laisse loin
participer intimement et en quelque sorte Les gra-rte-ciel rfaw-s Métropolis.
derrière tous ces films. Epopée du travail
subjectivement à la vie du navire, que nous
moderne, de la machine et des collectivités,
avons éprouvé plus profondément la beauté tèrent Villiers de l'Isle-Adam composant cédé de la photographie successive... »
il est en même temps une anticipation des (L'Eve Future, 1886.)
de ce vers de Beaudelaire : ...toutes les son Eve Future, y sont posés et résolus avec
plus hardies. Tous les problèmes qui han- hardiesse et vraisemblance. Il y a quarante Fritz Lang nous a montré le cinéma-té-
passions, D'un vaisseau qui souffre... »
\ ans on souriait, des imaginations de Villiers, léphone de l'avenir, les correspondants se
il y a vingt ans on traitait Wells de fou, voyant comme s'ils étaient face à face. Et il
mais ce furent des applaudissements inter- a évoqué magistralement le plus beau rêve
minables qui saluèrent les plus étonnants de Villiers, Hadaly, l'Androïde, l'Eve Fu-
passages de Métropolis. En 1880, Villiers ture, une femme vivante, construite par la
prévoit les travaux de William Crookes, les collaboration miraculeuse de toutes les in-
recherches sur l'état radiant, l'interpénétra- ventions mécaniques. La scène du labora-
tion, la dissymétrie moléculaire, les trans- toire fantastique, où le savant modèle par
formations de l'énergie, toutes découvertes des étincelles à haute tension, le corps et le
qui ont bouleversé les conceptions prééta- visage de sa statue vivante, est une des plus
blies, et Villiers n'était qu'un poète qui puissantes, des plus photogéniques, des plus
prophétisait d'ailleurs le cinématographe. hallucinantes que nous ayons jamais vues.
« Une longue lame d'étoffe gommée incrus- En dehors du côté anticipateur, Métro-
tée d'une multitude de verres exigus, aux polis est une vaste fresque sociale et huma-
transparences teintées, se tendit littérale- nitaire, une épopée du travail d'une puis-
ment entre deux tiges d'acier, élevant les sance expressive considérable. Les visions
foyers de la lampe astrale. Cette lame d'é- de la ville avec ses dizaines d'étages super-
toffe, tirée à l'un des bouts par un mouve- posés, ses trains qui s'entre-croisent à toutes
ment d'horloge, commença à glisser très vi- les hauteurs, ses autos fantastiques, ses py-
vement entre la lentille et le timbre d'un lônes à haute tension, ses dynamos géantes
puissant réflecteur. Celui-ci, tout à coup, qui soufflent dans des salles aussi propres
sur la grande toile blanche tendue en face que celles des cliniques, avec ses foules
de lui, réfracta l'apparition, en sa taille hu- distinctes, enchanteront tous les rêveurs.
maine, d'une très jolie et assez jeune fem- Verhaeren et Walt Whitman, Wells et
me rousse... Les mouvements s'accusaient Villiers eussent aimé ce film.
« La poésie d*s quais et des embarcadères où les destins s'accomplissent... » avec le fondu de la vie même, grâce au pro- Mais qui imaginera un drame dans l'am-
(LÉON MATHOT dans Cœur Fidèle).
609
Qntfmagazine
Anatole France n'avait pas compris !
(Propos rapportés par M. Nicolas Se'gur)
Béairix, Kcan, L'Opinion Publique, Pre-
mier Amour, et tous les suédois !
O N peut s'appeler Anatole France, c'est-
à-dire faire partie de cette élite intel-
Pas de rêve dans Le Chant de l'amour
triomphant, qui nous transporte cependant
lectuelle dont s'enorgueillit à juste titre la
dans des régions quasi-féeriques ? Pas de
littérature française et prononcer des juge-
beauté dans les scènes médiévales de La
ment bien absolus — alors qu'il n'est rien
Légende de Sœur Béairix ? Pas d'effort
qui ne se modifie — et encore sur un sujet
intellectuel pour comprendre, sans phrases,
qu'on ne connaît qu'imparfaitement, à en
le drame tout intérieur qui se joue dans
juger du moins par les confidences repro-
L'Opinion Publique, dans Premier Amour?
duites dans Candide (jeudi 2 juin), sous la
Il est vrai que certains cérébraux, habi-
signature de M. Nicolas Ségur :
tués au factice du théâtre, où les mots ex-
« Le bourgeois voit, écrit-il, dans le ci- pliquent trop bien pour permettre de « sen-
néma, non le rêve, mais son propre rêve, je
tir » — et sentir, n'est-ce pas plus que
veux dire un cauchemar. Il voit comment la
comprendre ? — ces cérébraux ne sont pas
grisette arbore le chapeau, comment son ami
encore parvenus à cette gymnastique de
devient cocu, comment l'apache vole. Et
l'esprit qui vous donne, au cinéma, licence
tout cela, immédiatement, sans passage pu-
de « vivre » plusieurs vies, simultanément.
rificateur par un cerveau, fut-ce médiocre,
De même, il vous est accordé de contem-
sans les paroles par lesquelles même un pler le monde abstrait, par delà le monde
mauvais acteur rehausse et ennoblit son ges-
visible, grâce à cette sorte de prescience,
te. »
plus intuitive que raisonnée, que suscite en
Et plus loin : « Pour la plupart du vous le langage de l'écran, ce langage où
temps, tout être intelligent, en sortant de
l'inexprimé peut être compris de tous, à con-
Les salles des machines dans Métropolis après la catastrophe. ces salles obscures, se sent humilié d'être dition que les spectateurs soient doués de la
homme. »
réceptivité nécessaire.
biance des usines électriques et des chutes locomotive électrique du Pennsylvania Rail- ■ Ailleurs encore : « Il (le cinéma) popu-
Une littérature d'Epinal, s'écrie dédai-
du Niagara, au poste de T. S. F. de road qui remorque 250 tonnes. larise une littérature d'Epinal, en la pur-
gneusement le rapporteur, « s'adressant aux
Sainte-Assise parmi les éclateurs aux étin- Toute la vie moderne est là, complexe, geant de la beauté et en s'adressant aux
plus basses régions, aux plus bourbeuses
celles formidables, sous les antennes mons- trépidante, innombrable, attendant que plus basses régions, aux plus bourbeuses sources de l'émotion humaine ».
tres, ou dans les écluses gigantesques de l'objectif en tire les plus puissantes et dura- sources de l'émotion humaine. Etant préci-
Eh quoi ! Anatole France qui, si l'on
Panama, autour des hauts fourneaux et du bles expressions. sément le contraire de l'art, il prétend à
en croit Le Livre de mon ami, fut un en-
pilon de 100 tonnes du Creusot, ou sur la JEAN ARROY. l'art. »
fant doté d'une imagination très vive, n'au-
Et voilà. Pas de rêve ; pas de beauté ; rait alors pas goûté non plus le charme des
« les animaux eux-mêmes pourraient s'y ( 1 )
images d'Epinal dont le merveilleux est jus-
amuser »... Nous voulons tous croire qu'A- tement de vous emporter bien loin, dans le
L3 dîner de " Cinémagazine " Gina Manès raconte avec verve « ses aven-
tures sahariennes » à Charles Vanel retour de
Berlin, Germaine Dulac, entourée de ses inter-
natole France n'assista qu'aux toutes pre-
mières manifestations de l'art muet, qu'il vit
domaine infini du rêve ? Cela expliquerait
prètes de Mon Paris : Yelte Armel, Marfa peut-être son inaptitude à s'évader, par le
Jamais dîner ne fut plus animé ni plus gai que peut-être L'Arroseur arrosé (qui passionna
celui qui, au Restaurant Aidrienne, clôtura la Dhervilly et Malcolm Tod ; plus loin, M. A. cinéma, des contingences terrestres.
saison des réunions mensuelles- organisées par Kamenka, très félicité pour le succès que pourtant quelques grands esprits par les pos-
vient d'obtenir son Chasseur de ches Matrim'x,
Mais est-il bien sûr que M. Nicolas Sé-
Cinémagazine. sibilités qu'ils pressentirent et dont nous ne gur l'ait bien entendu, bien compris ?
Nos amis, très nombreux, avaient répondu à est entouré de M. Zederbaum. Fredo Zorilla,
l'invitation de notre directeur Jean Pascal et Mines Spreoher, M. L. Faure. M. A. Malleville, connaissons encore que les prémices) ;
Et puis, qu'importe les détracteurs :
se trouvèrent groupés autour de Louise Lagran- Madeleine Rodrigue, Alice Tissot. Lucie Derain. qu'il assista encore à quelques films niais qui
go, nouvellement arrivée d'Amérique et qui pré- Rachel Devirys récemment rentrée de "Nice où « Plus on veut l'affaiblir, plus il croît et
elle' tourna Morpane la Sirène et Croquette, et le découragèrent à jamais de pénétrer dans
skiait ces agapes toutes amicales. Près d'elle, son s'élance. » Ce vers de Boileau ne s'appli-
futur metteur eu scène Roger Lion, qui l'entre- de MM. Vallée, Jean Murât, Chakatouny qui a une salle obscure. Ce fut là l'erreur. Car il
tient du scénario de La Nuit est à nous, dont terminé La Menace et va commencer Jal-ma la que-t-il pas exactement à l'art septième ?
y eut, avant 1920, des « essais » magis-
elle va interpréter le rôle principal : plus loin, Double. André Tincliant. vicomte de Lyrot, Si-
EVA ELIE
Jean Manoussi, retour de Nice où vient d'être mon. Gaston Norès, Siprecher et plusieurs autres traux avec Forfaiture, La Xe Symphonie,
terminé Croquette ; Henri Chaînette, qui pré- excellents amis qui m'excuseront de ne pas les Intolérance, Une Vie de chien et, jusqu'en -li«»,j«BI.M(«>iiW»fiW)«r-i'«im[iBii»i«iw)-
pare son départ en Indochine ; Marise Maya et nommer, faute de place.
Albert Préjean, qui ont terminé Un Chapeau de La plus franche gaieté ne cessa de régner 1 924 (année où mourut Anatole France),
paille d'Italie ; Simone Vaudry, que nous avions jusqu'à une heure très avancée, ef nous prîmes des œuvres comme Don Juan et Faust. La Afin d'éviter le plus possible le
applaudie 'le matin même dans Le Chasseur de tous rendez-vous pour le premier dîner de la
ches Ma.iim's ; Donatien, qui va commencer in- saison prochaine qui aura lieu le 15 septembre.
Roue, Crainquehille, La Légende de Sœur retour des invendus, achetez tou-
cessamment Le Martyre de Sainte Maxence ; Se- jours CINEMAGAZINE au même
rin et Jean Bertin, ■ qui a terminé le montage de Le Vaguemestre.
marchand.
La Menace. (1) Y = au cinéma.
y V
(jne'magazine
Tout autre est le rôle du -décor au ciné- drame ; la terre est formée, les êtres ne le
ma, du décor naturel puisqu'il s'agit ici uni- sont pas encore. Des kaléidoscopes s'éta-
quement de lui. Sur l'écran non' seulement blissent ; la sélection s'opère parmi eux et
il crée l'ambiance, mais il est lui-même ac- des détails restent, méchants, dorés, doux
teur. Et il n'existe plus uniquement dans la ou perfides, qui portent en eux les germes
dimension espace, mais se modifiant sans ou les déclics du drame.
cesse, doué du mouvement, il se trouve à « Des antithèses s'établissent ; un pay-
cheval sur les deux dimensions espace- sage de neige appellera en contraste un pay-
temps. Louis Delluc disait : « ...le plus sage de suie ou de rail ; les complémentai-
grand acteur de L'Atlantide, c'est le sable, res se lient, dès lors le drame est né dans
— de L'Homme du Large, c'est la mer, l'atmosphère. Il est sur celte crête ou sur ce
— du Trésor d'Ame, c'est la neige... » torrent, dans ce bouge ou dans ce désert,
,Bien mieux, dans un film d'ambiance, sur ce bateau ou sur cette Pacific. Il ne
c'est le décpr qui passe au premier plan, nous reste plus qu'à créer les machines hu-
s'attribuant la vedette. Le processus de maines qui le vivront.
construction d'un scénario est l'inverse de « Des êtres passent, habitants nécessai-
celui d'une pièce de théâtre. En dramatur- res de ces ambiances choisies. Ils sont flui-
gie, tout surgit de l'intérieur, le décor peut des à vrai dire et se distinguent si peu de
naître de l'action, du verbe, des personna- leur milieu qu'on ne sait pas encore si ce
ges, en cinégraphie tout surgit de l'exté- sont eux ou les choses qui parleront le
rieur, mouvements opposés de systole et de mieux. Us en ont la couleur, le parfum, la
diastole de la création artistique. Ecoutez voix.
Gance expliquer ce processus, avec tant de « Voici que l'attention, la poésie et la
lucidité et de chaleur poétique : souffrance créatrice sur eux se précisent, les
« Tout surgit de l'extérieur. D'abord happent et les arrêtent, et voici qu'à l'ins-
Le Grand Canyon du Colorado, un défi sites les plus grandioses du mon-de dont on peut
admirer l'imposante beauté dans Lui Race qui meurt. des brumes flottent, puis une ambiance se tant où je les regarde ils existent, et ils
précise qui vous arrête et d'où viendra le existent d'autant mieux qu'ils sont les fils
Le Décor naturel et son rôle au Cinéma
E décor au théâtre. Le décor au cinéma. d'imagination, et le déroulement de l'action
L Autant dire le jour et la nuit. L'un et la conviction des interprètes aidant, le
spectateur créait un décor virtuel qui
prétend à représenter la réalité de quelques
mètres carrés de toile peinte, tendue sur une n'existait que dans son esprit, seulement
ossature de planches. L'autre n'est qu'un dans le temps et non dans l'espace. Chaque
reflet de la réalité, mais un reflet présen- changement d'écriteau équivalait pour lui
tant une telle apparence de vérité et de à un changement de décor. Dernièrement
vie, et dont certains caractères sont parfois encore, dans Maihusalem, d'Ivan Goll, un
si étrangement interprétés qu'il constitue escalier en spirale dressé seul au milieu de
alors une réalité seconde, peut-être plus la scène, représentait les circonvolutions spi-
vraie, en tout cas toujours autre que la réa- rituelles les plus secrètes d'un cerveau par-
lité première sur laquelle il s'est modelé. ticulièrement abstrait, celui du principal
Le rôle du décor au théâtre est limité à personnage en scène.
signifier bien artificiellement, à l'aide de Le décor du premier acte de La\mé,
conventions souvent assez grosses, acceptées avec son petit pont en bambou enjambant
par le spectateur, le lieu de l'action ou quel- un miroir couché sur le sol, avec tous ses
que idée dominante qui plane au-dessus des praticables en « contreplaqué » admirable-
personnages et de l'action, qui en sont eux- ment découpés, représentant des perspecti-
mêmes tributaires. On jouait toutes les scè- ves lointaines à travers des touffes de chry-
nes â'Ubu-Roi devant un fond de velours santhèmes, n'est pas très supérieur à ces dé-
gris. On accrochait seulement un écriteau cors synthétiques. Ceux-ci ont encore l'a-
au milieu de ce fond, sur lequel était portée vantage de laisser au spectateur l'initiative
une inscription telle que la scène est en Po- de construire mentalement le décor qu'il
logne sur les remparts coirverls de neige ou imagine selon sa propre sensibilité et sa
la scène est située dans une forêt, près propre imagination, et non pas de lui en im- Un bassin de port, pris sous un angle excellent, compose un tableau remarquablement équilibré.
d'une mare, à la frontière russe. A chaque poser un autre qui le déçoit, parce qu'il
scène on changeait l'écriteau. Avec un peu ne répond pas à ses aspirations personnelles.
Qnemagazine 612 613 Qnemagazine
des choses sur lesquelles ils vont s'appuyer. pecter et dix lois de photogénie. Un décor la prairie est un génie souriant et fémi-
Le drame prend corps, la psychologie s'ins- naturel se prend sous un certain angle, dans nin... »
talle, le cœur bat peu à peu, les machines un certain éclairage, avec tel ou tel champ Et je crois que c'est là le plus beau
humaines sont prêtes. L'art du cinéma com- photographique. Il faut composer le ta- rôle du décor, le plus expressif, poéti-
mence. » bleau en peintre autant qu'en photographe que et vivant. Cette personnalité du
Et cela est si vrai que le jour où les et en dramaturge. Des arbres seront peut- paysage dont parle Epstein est si forte
pionniers des premiers âges du cinéma dé- être nécessaires au premier plan, pour don- parfois, que le metteur en scène n'arri-
couvrirent la photogénie des sables califor- ner plus de profondeur à ce château loin- ve pas à l'asservir aux fins qu'il se pro-
niens, nous n'eûmes plus pour personnages tain, et du relief à l'ensemble. Ce perron posait. Il n'accordait au décor que
de films que cow-boys et Peaux-Rouges, sera peut-être vu au travers d'un bosquet l'importance d'un fond, et voilà que
de mimosas, ou sous un dôme de pal- celui-ci s'est fonnidablement imposé, et
miers. Ces arbres seront pris simulta- qu'il est passé au premier plan, en ve-
nément avec leurs reflets dans l'eau, dette. Ou bien il lui donnait un rôle, il
ensemble de la plus harmonieuse sy- le chargeait d'une signification, et voilà
métrie. Cette mer tempétueuse sera que ce rôle, cette signification sont au-
vue entre des rochers affreusement tres, différents, contraires, il les a tra-
déchiquetés, l'impression dramatique his, déformés. Cette vue qui devait
sera plus forte. Ainsi de suite. donner une impression angoissante
Ceci n'est que le rôle pictural et d'immensité, comme elle paraît limitée
plastique du décor cinématographi- tout d'un coup. L'horizon qui eût dû
que. Il en a plusieurs autres. Son rôle être immense, comme il s'est resserré.
psychologique avant tout. Un paysa- Il y a encore ceci : un acteur écrit
ge exprime une idée aussi bien qu'un un scénario, il pense ses décors, il les
personnage. William Hart le savait voit imaginativement. Il écrit son dé-
si bien que tous ses films de la série coupage en se réglant sur ces décors
Paramount commençaient par un abstraits, virtuels. Lorsqu'il réalise son
court poème d'images liminaires, film, il se heurte à l'impossibilité de
avant l'action ; ainsi l'arbre abattu faire cadrer les décors qu'il a pensés,
au début de L'Homme aux yeux avec des décors réels. Il a vu tel châ-
Une poésie austère et farouche émane de tous
clairs, le cheval sauvage gambadant teau, tel parc, tel lac, telle plage. Il les sites de Bretagne. Marcel L'Herhier a su la
au début de La Révélation, le voilier restituer puissamment dans L'Homme du Lnru''.
tirant des bordées au commencement
de Un Forban.
Un paysage, un décor peuvent
donner la note gaie, équivoque, mys-
térieuse, mélancolique ou tragique, à
volonté, et souvent le même décor
peut donner tous ces sentiments dis-
semblables, question d'éclairage. Un
rayon de soleil rend le cœur joyeux
Les mines de Palmyre formèrent un cadre et transfigure idéalement toutes les
d'une réelle grandeur poétique à l'idylle de
La Châtelaine du Liban. choses. Le paysage acteur, on le
trouve dans Tempêtes comme dans
cheiks de l'Afrique du Nord et sultans de Way Down Efst : la mer en furie alter-
Stamboul où d'ailleurs, quelque part dans nant avec les deux hommes face à face,
les sables d'Asie-Mineure. s'affrontant dans une lutte sans merci, les
Mais il ne faut pas croire qu'il suffit de chutes mortelles du fleuve alternant avec le
placer un appareil de prise de vues dans un masque inouï d'affolement de Lilian Gish.
site quelconque pour en tirer automatique- Il y a aussi ce rôle mystique, ce côté ani-
ment un effet, pour en exprimer Je maximum miste, fétichiste, du décor signalé par Jean
de photogénie. Il en est d'un paysage com- Epstein dans Le Cinématographe vu de
me d'une belle tragédienne. Il y a des an- l'Etna :
gles pour les photographier l'un et l'autre, « A l'écran il n'y a pas de nature mor-
des ansles qui donnent un rendement maxi- te. Les arbres gesticulent. Les pierres signi-
mum d'expression et qu'il faut rechercher. fient. Un panthéisme étonnant renaît au
Il y a dix lois en perspective qu'il faut res- monde et le remplit à craquer. L'herbe de
Dans Nitclievo, ce perron prend un relief étonnant ù être vu à travers des palmiers.
615 Cinémagazine
ne les retrouve plus dans la réalité. Il LA VIE. CORPORATIVE-
Le Cinéma et le Fisc
se trouve dans l'obligation de modifier com-
plètement sa pensée première.
Et s'il les retrouve, exceptionnellement, APRÈS L'ARRÊTÉ DEBRIE POUR LES ARTISTES FRANÇAIS
c'est après quelles patientes recherches. Les Section cinématographique de l'Union çais le traitement d'équité auquel ils ont
Américains, les Allemands ont évité de-
puis longtemps ce souci à leurs metteurs en
i
Dans un précédent article, j'ai indiqué L A
des Artistes vient d'entreprendre au- droit.
C'est un fait avéré que les noms des ar-
comment, grâce au talent de Mes Vaunois près de tous les directeurs de cinéma une
scène. Chaque studio important emploie un enquête sur le thème suivant : tistes français occupent peu de place sur les
et Jacobson, M. Debrie avait obtenu du
spécialiste qui tient à jour un répertoire « Les acteurs français occupent une pla- affiches de nos cinémas. Cela tient avant
Conseil de Préfecture de la Seine le non-
photo-cinématographique de tous les sites assujettissement à la taxe de luxe des appa- ce très restreinte dans la publicité!faite par tout — comme le constate avec raison le
de la contrée, et même des contrées les plus les théâtres cinématographiques. Nous de- questionnaire de l'Union des Artistes — à
reils de prise de vues cinématographiques,
reculées. Voulez-vous les châteaux, ouvrez
vendus, avant 1923, plus de 150 francs vons en cela reconnaître une conséquence ce que nos cinémas affichent peu de films
tel album. Voulez-vous les lacs, ouvrez tel l'un. de ce que le nombre de films français figu- français et donnent la préférence, dans une
autre album. De même pour les parcs, les
Le Fisc n'a pas renoncé à ses préten- rant aux programmes est minime par rap- proportion considérable — d'aucuns disent
ruines, les forêts, les agglomérations de ro-
tons. Il s'arme du décret du 7 septembre port aux films étrangers, ces derniers étant abusive — aux films étrangers. Mais cela
ches, les plages pittoresques, les vieilles vil- de plus accompagnés d'une publicité très tient aussi, il faut bien le dire, à ce que,
les. Le metteur en scène y cherche ce dont 1923 pour réclamer 10 0/0 sur les ces- d'une part les éditeurs, d'autre part les di-
sions des appareils susvisés. Ledit texte étendue pour leurs vedettes.
il a besoin, et choisit le lieu de prise de vue recteurs •— selon que les uns ou les autres
modifie les tableaux A et B établis anté- « Ne .faut-il pas satisfaire le goût d'exo-
de chaque scène sans être obligé de parcou- composent les affiches-programmes destinées
rieurement. Son nouveau tableau B est ré- tisme du public ? au public français pour annoncer des films
rir toute la contrée en automobile.
digé sous l'intitulé : « Objets classés com- « Mais ce goût n'est-il pas entretenu et français — semblent d'accord pour éviter
Dans certains cas, lorsqu'on tourne un me étant de luxe lorsque le prix de vente même formé en quelque sorte par la grosse de mettre les noms des artistes français en
film important dans une ambiance très ca- excède le prix porté ci-dessous ». Entre publicité donnée aux acteurs étrangers ?
ractérisée, dans une contrée peu connue, il vedette. Penseraient-ils vraiment qu'il n'y a
autres produits frappés figurent tous- les ins- « Ne pensez-vous pas que ,1a question d'artistes dignes de cet honneur que les ar-
est préférable d'entreprendre auparavant truments dénommés d' « optique ». Dans doit être ainsi posée et ne voulez-vous pas tistes étrangers ?
un voyage d'études, et de n'écrire le décou- ce chapitre, le Ministre des Finances s'ap- nous aider en vue de restituer à l'acteur
page qu'une fois les sites repérés. Ainsi on On assure que certains éditeurs ont cru
puie sur le n° 91, englobant les « appareils français sa place légitime dans le goût du longtemps de bonne politique d'éviter de
fera se dérouler l'action et jouer les person- de photographie ou d'agrandissement et ob- public ? » faire trop de publicité aux artistes qu'ils
nages en rapport avec la conformation des jectifs », etc., pour justifier ses exigences. On a tant fait à Cinémagazine pour les employaient. En augmentant leur notoriété,
décors naturels. Alors on ne se heurte/a artistes français, dont j'ai moi-même plaidé
Mises en goût par leur notable succès on les encourage, en effet, ?. augmenter leurs
plus à des impossibilités de réalisation de la ici la cause à plusieurs reprises, que l'on ne prix. Quel singulier calcr.i ! Qu'importe de
dernière heure, qui causent toujours beau- dans l'affaire Debrie, les chambres syndi-
cales et groupements intéressés seraient sur s'étonnera pas de nous voir donner notre payer cher un artiste si son talent et l'at-
coup de perturbations . dans le travail,, et approbation la plus chaleureuse et iiotre ap- traction qu'il exerce sur le public doublent
découragent le metteur en scène. Avant le point d'en appeler à nouveau à la justice
pui le plus empressé à l'iniriative de l'Union la valeur commerciale d'un film ? Le sys-
d'entreprendre le filmage du Roi Lépreux, pour obtenir l'annulation des réclamations
émanant du Trésor, à compter de 1923. des Artistes. tème des vecieî'.es créées à grand renfort de
Jacques Feyder vient d'entreprendre ce
Leurs conseils fonderaient, une fois encore, La requête des artistes français est, d'ail- publicité par les Américains ne leur a pas
voyage d'études en Indochine.
leur argumentation sur le principe de l'in- leurs, formulée avec une modération qui trop ^di réussi et s'il entraîne des excès, on
terprétation littérale obligatoire des dispo- doit, dès le premier abord, incliner à la peut toujours parvenir à les enrayer. On le
JACK CONRAD
sitions fiscales. Les mots : « appareils ciné- sympathie. Ils ne récriminent même pas con- pourrait facilement en France, où tout le
matographiques » ou « de prise de vues » tre la publicité formidable que l'écran fran- monde a peu ou prou le sens de la mesure.
ne figurant, en effet, en aucune partie du çais accorde bénévolement à leurs confrè- Il n'est guère à craindre que les vedettes
NOUVELLES SOCIÉTÉS décret incriminé. res étrangers. Ils demandent seulement à françaises se laissent entraîner aux préten-
n'être pas traités, chez eux, dans leur pro- tions excessives qui sont, paraît-il, habituelles
— Une nouvelle société vient de se constituer : Ce second procès méritera d'être suivi pre pays, en parents pauvres que l'on relè- parmi les vedettes américaines.
« Les Films Europa », dont la direction géné- avec soin. La corporation donne un bel et gue au bout de la table pour ne leur accor- Ce n'est, d'ailleurs, pas le système amé-
rale et technique a été confiée à M. Henri Cad ; fécond exemple d'intelligente entr'aide et der que les miettes du festin, s'il en reste... ricain que, personnellement, je préconise. Je
la direction artistique et commerciale, respec- de fructueuse activité.
tivement à MM. Georges Lantelme, secrétaire ar- Nul en France — et les artistes fran- n'aime guère la formule de présentation
tistique de la Maison Pleyel, et Max Klang, ad- GERARD STRAUSS. çais moins que tous autres — ne songe à adoptée par les éditeurs américains. Ils ne
ministrateur de plusieurs sociétés pétrolifères. Docteur en droit, Avocat à la Cour. nier le talent de très nombreux artistes présentent pas le film, mais une ou plusieurs
Le premier film que M. Henri Gad réalisera étrangers. Au surplus, les artistes de toutes vedettes interprêtant un film. Pour le coup,
pour la nouvelle firme et dont il vient de ffnir nationalités qui sont venus et continuent de c'est faire la part trop grande aux interprè-
le découpage, sera une comédie documentaire : vient de se fonder, entreprend la réalisation d'un venir travailler dans nos studios, ont reçu tes et trop petite aux créateurs. Je l'ai écrit
Le Vieux Paris qui s'en va. Il prépare, en même film dont M. Jean Grémillon assure la mise en
temps, le découpage d'un film music-hall : Le
et recevront toujours le meilleur accueil. Il déjà et ne m'en dédirai pas, c'est, en toutes
scène. Le scénario est dû à M. Alexandre Arnoux.
Jongleur de Lumières, qui sera tourné aussitôt Charles Dullin en sera la vedette. Les principaux
n'est pas question d'entreprendre rien qui circonstances, l'animateur, le compositeur,
f>près. rôles féminins seront tenus par Mlle Annabella ait une tendance de xénophobie. Il s'agit le metteur en scène du film qui doit tenir la
— La Société des Films- Charles Dullin, qui et Génica Atanasiou. seulement d'obtenir pour les artistes fran- première place.
Qnemagazine 616

Les artistes français ont raison de se ment adoptés peu à peu dans différents do-
plaindre et ils ont du mérite à se plaindre maines. Quant à « cinéphile » et à « ci-
sans acrimonie. Quand ils ont vu le cinéma néphobe », on ne peut pas encore dire
ouvrir devant eux ses perspectives merveil- qu'ils'aient des droits bien établis. « Pro-
leurses, ils ont pu croire qu'un sort meilleur grammer » et « programmation » n'ont rien
leur était assuré. Sur ces promesses, beau- à voir avec le français, c'est de l'argot de
coup de comédiens, qui avaient toutes chan- métier, comme « solutionner » est de l'argot
ces de réussir au théâtre, se sont voués défi- parlementaire. On a souvent raillé ce qui
nitivement à l'écran. Mais l'écran français s'appelle, dans certains milieux, le français
est si hospitalier aux artistes étrangers que de cinéma. Il faut bien dire que ce langage-
les nôtres y paraissent à peine et qu'ils y là est employé aussi dans des branches dif-
font presque figure d'intrus. Imaginez l'état férentes. Il n'y a, parmi les gens qui écri-
d'esprit où seraient les musiciens d'orchestre vent sur le cinéma, pas plus de gens qui ne
si le cinéma français n'employait presque savent pas le français que parmi ceux qui
exclusivement que des musiciens étrangers. parlent ou de n'importe quel commerce ou
.Et vous reconnaîtrez que les artistes d'é- n'importe quelle industrie. Ce qui a pu exa-
cran, qui ont le malheur d'être nés et de vi- gérer cette réputation, c'est l'abondance des
vre en France, ont sujet de demander un textes illustrant des films avec incorrection
peu plus d'égards et un peu plus de tra- et certaines proses imprimées. Je revoyais
vail. l'autre jour un des films qui ont obtenu le
PAUL DE LA BORIE. plus de succès. Il avait été présenté à la
presse et aux directeurs après avoir été vu,
évidemment, par le personnel de son éditeur.
Il a été projeté plusieurs mois sur le boule-
Libres Propos vard et en province, puis dans un grand
nombre d'établissements parisiens : il y res-
tait toujours une impropriété flagrante de
Le Langage et le Cinéma termes et une faute d'orthographe. On pour-
rait citer des exemples plus graves. Quant
aux articles et aux livres publiés sur le ci-
A objets nouveaux, mots neufs. L'usage
a force de loi, encore y faut-il des
néma, il y en a d'aussi bons qu'ailleurs et
si quelques jeieurs-plein-ja-vue emploient
conditions. Je ne Vais pas les rappeler el « psychologie », « émérite », etc., où ils
n'ai point l'intention de faire un cours de n'ont que faire, ils ressemblent à d'autres ;
philologie. Mais il est peut-être l'heure de bientôt — car ils sont toujours un peu en
jeter, comme on dit, un regard en arrière
retard — ils nous donneront, à des places
pour constater le succès ou l'échec de mois inopportunes, des « potentiel de l'image »
proposés plus ou moins directement, puis et du « dynamisme de jeune premier »,
employés dans les écrits sur le cinéma. Les peut-être même après leur « synchronis-
expressions uniquement professionnelles ne me » là où le synchronisme n'a que faire,
doivent même pas être disculées. Tous les de la « pathologie cinéastique » et même du
métiers ont un argot. Mais il s'agit de fran- « parallélisme perpendiculaire ». Mais c'est
çais. Or, nous pouvons reconnaître, par l'exception. Pourtant, depuis quelque temps,
exemple, que « cinéaste » a, pour ainsi di- dans les journaux de cinéma seulement et
re conquis droit de cité, tout comme « pho- sous la signature, parfois, de gens qui écri-
togénie » ; ces deux mots avaient été pro- vent généralement en français, on lit le mot
posés par Louis Delluc. Le premier, durant « novation » pour « innovation ». L'éty-
un temps relativement long, ne fui guère mologie trompe le monde. >
adopté. On le voit partout maintenant, je
veux dire dans des pages dues à de vrais LUCIEN WAHL.
écrivains. Alors que l'expression « septième
PHILIPPE HERIAT
art » est employée couramment aussi, le
mot « êcraniste », inventé par Canudo, Pour tous changements d'adresse, 'qui fit une création remarquable dans le rôle très complexe de Salicetti,
semble destiné à l'oubli. La « supervision » prière à nos abonnés de nous en- du « Napoléon » d'Abel Gance. Outre ses grandes qualités de comédien,
et le « superviseur », qui nous viennent de voyer un franc pour nous couvrir Philippe Hériat possède le don, très rare, de porter avec aisance et désinvolture
la langue anglaise et ne sont même pas des frais. le costume d'époque. N'était-il pas parfait dans « Le Miracle des Loups » ?
Une création très importante lui est réservée dans la « Jeanne d'Arc » de
d'origine cinégraphique, seront probable-
Marco de Gastyne. Il ne peut manquer d'y être, encore une fois, excellent.
619

" NAPOLÉO INI


" L'ESCLAVE BLANCHE "

Bonaparte (Albert Dieudonné) en visite chez Joséphine (Gina Manès).


Renée Héribel, dans cette scène du film que Génina réalise pour la Sofar,
a recours aux lumières d'une vénérable pythonisse, mais ne semble guère
rassurée par les prédictions de la voyante.

" UN CHAPEAU DE PAILLE D'ITALIE "

Dans le jardin de la maison d'Ajaccio. Laetitia Bonaparte (Eugénie Buffet)


est entourée de ses huit enfants : Napoléon (Albert Dieudonné), Lucien
(Sylvio Cavicchia), Jérôme (Roger Chantai), Joseph (Georges Lampin),
Louis (Rauzéna), Elise (Yvette Dieudonné), Pauline (Simone Genevois),
Jim Gérald et Albert Préjean dans le film que réalise René Clair pour Albatros, Caroline (Pierrette Lugan)
d'après la pièce de Labiche et Marc Michel.
621 Qnemagazine
" ANDRÉ CORNÊLIS "
M. Souday contre le Cinéma
Nombre de nos lecteurs, el nous-mêmes, avons lu avec une très légitime surprise et
assez d'amertume, un article de M. Paul Souday, paru récemment dans « La Dépêche
de Toulouse » et intitulé : Le Cinéma n'est pas un art. ./Vous avons à plusieurs reprises
fait allusion, ici même, à ce regrettable « papier » el nous nous disposions à y répondre,
lorsque parut dans « Les Nouvelles Littéraires » un remarquable article de M. Jean de
Pierrefeu que nous reproduisons ci-dessous.
Ce nous est une joie de voir un homme de la valeur de M. Jean de Pierrefeu prendre
à la fois la défense du cinéma el celle de Charlie Chaplin.M. Paul Souday n'a jusqu'alors,
lui non plus, compris ni l'un ni l'autre. Puisse la réponse de M. Jean de Pierrefeu lui
ouvrir les yeux, el aussi ceux de certains autres qui, comme lui, jugent que dans son étal
actuel le cinéma est « une entreprise d'abrutissement public » et que Chaplin « ne fait
qu'un métier de pitre ».

M SoUDAY vient de partir en guerre


• contre le cinéma : dans un artiole
Mais, chose curieuse, pour M. Paul
Souday, cela même est une preuve d'in-
de La Dépêche du 29 mai, il affirme que fériorité. Le cinéma, à cause de son uni-
« le cinéma n'est pas un art » et qu'il ne versalité, du fait qu'il doit être compris
peut pas en être un. des sauvages comme des hommes civilisés,
Certes, l'hostilité des écrivains était ac- de l'enfant comme de l'adulte, est forcé-
quise depuis longtemps au cinquième art. ment voué à cultiver la banalité et la .sot-
Néanmoins, j'avais le sentiment qu'elle di- tise.
minuait de jour en jour pour faire place Je trouve ce jugement très contestable.
à l'enthousiasme chez quelques-uns, dont je Le grand art est-il le plus subtil, le plus
suis. quintessencié, ou, au contraire, est-il d'au-
Un homme a contribué, en effet, plus tant plus haut qu'il met en œuvre les sen-
que quiconque, à faire tomber ce préjugé, timents les plus généralement répandus,
je veux dire Charlie Chaplin. les vérités d'ordre éternel accessibles à
Or il se trouve que la vue de Chariot a l'humanité ?
fortifié chez M. Paul Souday la triste L'exemple des génies est là pour nous
' opinion qu'il se fait du cinéma. Il ne nous démontrer que c'est la seconde condition
cache point qu'il tient Charlie pour un pi- qui est vraie.
tre médiocre, grossier et puéril. Le cinéma, dit M. Paul Souday, est un
Il semble que M. Souday n'ait pas dé- succédané du mimodrame, qui est une pe-
gagé l'élément spécifique du cinéma, sa ca- tite chose, et forcément limitée.
ractéristique essentielle, la vertu d'art qui D'abord, il est inexact de comparer les
lui est particulière, puisqu'il méprise Char- deux mimiques. Le mime use d'une ges-
lot, lequel en est l'incarnation. ticulation conventionnelle, véritable lan-
Les arguments de M. Souday, au reste, gage artificiel, fixé par la tradition et in-
sont superficiels et ne résistent pas à l'ana- variable.
lyse. Le cinéma est muet, dit-il, ce qui le L'acteur de l'écran extériorise simple-
rend nettement inférieur. Mais la peinture ment ses idées et ses sentiments par les
aussi est muette. jeux de physionomie communs aux hom-
Le langage est l'honneur de l'homme, mes. Ses lèvres remuent, il ne lui manque
ajoute-t-il, tout ce qui est grand, tout ce que la parole, mais il y supplée par l'an-
qui compte ne s'exprime que par le lan- nonce de l'écran qui indique le thème.
gage. Il rachète cette faiblesse par un autre
O vanité d'intellectuel ! La musique ne avantage, considérable celui-là : il repro-
parle pas la langue de Descartes, mais duit la réalité tout entière, la vie totale,
Beethoven a-t-il moins de puissance et de avec la somme d'émotion, de pittoresque,
La Paramount présentera, le 11 juillet, au Théâtre des Champs-Elysées,
profondeur que Descartes ? Il en a d'au- de beauté qu'elle contient. '
le dernier film réalisé par Jean Kemm, pour Jacques Haïk : «André Cornélis»,
tant plus que l'incident de la tour de Ba- H est un art, parce qu'il exprime le
d'après l'œuvre de Paul Bourget.
Au premier plan, masqués, Claude France et Georges Lannes qui, avec bdl n'a jamais gêné la musique qui s'a- réel au même titre que la littérature, la
Malcolm Tod, sont les interprètes principaux de ce film. dresse à l'universalité des hommes. musique, la peinture, mieux encore, puis-
Cjnemagazinc 622 623
(pïnagazïne
donné libre cours dans la composition de dresse dans un air pur qu'on voit frisson-
qu'il le rend directement sans l'intermé-
la scène que l'appareil enregistre, et qu'un ner.
Sur Hollywood-Boulevard
diaire de signes, dans son mouvement, son
rythme et son éclat. autre appareil projettera. Mais dans cette Le héros gravit la pente, image de son
— Herbert Brenon prépare sa première pro-
Et cette réalité, matière de l'art, du fait composition, où trouve-t-on l'élément mé- ascension spirituelle ; il monte toujours
duction indépendante, qui sera éditée par United
qu'elle est transposée en spectacle, parti- canique ? plus haut, vers les cimes neigeuses. Son Artiste : Sorrell and Son. La distribution réunit
cipe de l'intellectualité. Car le cinéma or- Mais enfin, reproduire la vie extérieure, visage de forçat s'apaise, retrouve la sé- les noms de H. B. Warner, Nils Aster, Alice
donne, compose, élabore à' son gré, les réussir à donner l'illusion de la réalité vé- rénité. La neige approche, symbole de la Joyce, Mary Me Lean, Norman Trevor, Carmel
éléments du réel, en vue d'en extraire la cue, n'est pas suffisant quand on veut at- blancheur, du pardon suprême ! Pas un Myers, Anna Q. Nilsson.

valeur expressive et la signification sym- teindre à l'art. Si le cinéma se bornait à homme, fût-il inculte, ne se trompe sur le H. Breno» a, de plus, engagé comme chef opé-

bolique qui s'adresse à l'intuition, dont le cette tâche, peut-être le jugement sévère symbole exposé par l'artiste. rateur James Wong Howe qui fut, pendant plu-

champ est infiniment plus vaste que le ra- de M. Paul Souday serait-il acceptable ? Et l'on sent que la mort, paix défini- sieurs années, son collaborateur chez Paramount'.
— James Cruze a aussi rompu avec Famous
tionnel. Il est injuste de ne pas voir que de cette tive, va venir. Mais Gance est un admira-
Players pour rejoindre Cecil B. de Mille. Il di-
Il échappe, de la sorte, à la fatalité des imitation, réalisée par le cinéma, jaillit un ble artiste ; il ne lui suffit pas que son in-
rigera pour P.D.C. deux grands films chaque an-
choses créées par la nature ; il bénéficie mystérieux sortilège. Les choses ont un lan- terprète mime la mort, il veut que la na- née et supervisera trois films de programme.
de la liberté souveraine, qui est le privi- gage secret, un symbolisme obscur, généra- ture participe à cette fin. — Lois Moran, qui débuta en France sous la
lège de l'artiste. Ou mieux, il satisfait à teurs d'émotion pure et de pensée. Un nuage tout à coup passe sur le ciel direction de Marcel L'Herbier et qui s'est déjà

la fois au déterminisme rigoureux, qui est Pour un cinéaste de génie tel que Char- éclatant ; aussitôt,, les cimes neigeuses s'as- «fait un nom» en Californie, a signé un contrat

la loi de la vie, et à la liberté qui est la lie Chaplin, que M. Souday assimile uni- sombrissent, un pan d'ombre s'abat sur le de longue durée et particulièrement brillant avec

loi de l'art. Ainsi, il associe, jusqu'à les quement à un acteur — ce qui n'est qu'une paysage, et dans l'âme du spectateur, au Fox.

faire coïncider, la réalité et son imitation face de son activité — les formes vivan- même instant, se glisse une angoisse phy- Antonio Moreno est de retour de son voyage

sique indéfinissable, une crainte Obscure et en Europe.


artistique, d'où naît la vraisemblance et, tes, la nature, les péripéties d'un scénario, — John Barrymore prépare Tempest, un su-
comme dit Paul Bourget, la crédibilité. inventé par lui, ne sont que les supports le sentiment de notre tragique destinée.
jet russe moderne, mais sans doute tournera-t-il
d'une création intellectuelle, qui touche par- Combien de pages faudrait-il à un ro-
Art, comme tous les autres, et avec des avant Taie of Two Ciliés, sous la direction de
fois aux plus hautes cimes de la spiri- mancier pour jouer sur le olavier de notre Frank Lloyd. Ce scénario fut déjà tourné, il y
moyens plus complets, puisqu'il a à sa dis-
tualité. sensibilité le lamenio de la mort ? En une a plusieurs années, par Frank Lloyd, avec Wil-
position le concret total ; il ne mérite pas seconde, Gance a fait de l'être le plus gros- liam Famum, comme vedette.
le discrédit dont on l'accable. Que les mau- Qu'est-ce que le pouvoir des mots à. côté
de la magie de la réalité ordonnée, com- sier l'égal de Bossuet et de Pascal ? L'Universal a engagé le professeur R. H.
vais fiims abondent, cela ne plaide nulle- Le cinéma est riche en moyens de ce Newlands, professeur d'histoire anglaise à l'Uni-
ment en sa défaveur. C'est un art à ses posée par un artiste ?
genre, que l'imagination du cinéaste,, s'il a versité de Californie, pour conseiller les scénaris-
débuts,, voilà tout. On invoque à tort la séparation entre la tes qui travaillent à la préparation de L'Homme
du génie, lui fournit abondamment.
La règle du jeu cinématographique étant vie intérieure et la vie extérieure, pour ré- qui rit, qu'interpréteront Conrad Veidt et Mary
Qu'on le veuille ou non, il est l'art
ainsi posée, pourquoi l'écraser sous la trécir le domaine du cinéma et le confi- Philbin.
complet. Il aura son Homère, son Shakes-
comparaison désobligeante de la photogra- ner dans un ordre de représentations mé- peare, son Molière. Que dis-je, il a l'hom-
— Notre compatriote Alphonse Martell inter-
diocres et superficielles. Les deux domai-' prète actuellement un des rôles principaux du
phie ? me qui les annonce, Chariot, dont je pren- ncuveau film de Constance Talmadge : Brealffast
La réalisation d'un film comme La Roue nés ne sont pas séparés par une cloison
drai volontiers la défense une autre fois. al Simrise, que réalise Malcolm Saint-Clair, aux
de Gance exige des dons d'imagination étanche ; une situation muette, un jeu de United Artists Studio.
physionomie nous ouvrent le monde inté- JEAN DE PIERREFEU
hors de pair, le sens de la lumière, la Douglas Fairbanks a commencé The Cau-
science des attitudes, une vive intuition des rieur. . , cho. F. Richard Jones dirige cette bande ; Eve
situations dramatiques, bref une somme Quiconque a frémi de mélancolie et de Southern et Lupe Vêlez sont les deux leading
tendresse devant l'Embarquement pour YVI ladies.
de talents suffisante pour faire à la fois
un peintre, un romancier, un dramaturge. Cythère, de Watteau, peut-il refuser à la ■ Le prochain film de Gloria Swanson sera
représentation muette un pouvoir de sug- Voici la distribution complète (le Yvette, de Sadie Thompson, d'après la célèbre pièce de John
D'ailleurs, ayant pour objet d'imiter la Guy de Maupassant. que A. Cavaleanti réalise Colton, Pluie, qui vient d'obtenir un grand succès
vie, le cinéaste, à mesure qu'il se perfec- gestion sur l'âme ? actuellement au studio de Billancourt : à Paris.
tionne, interprète la vie plus qu'il ne la Mais comment initier M. Souday à la Yvette Catherine HHSSUNG r — Métro Goldwyn prépare Le Juif Errant,
richesse des ressources d'un art qu'il mé- Jean de Servir/nu WnJter IÎUTLBI!
copie, ce qui l'élève de plus en plus au Saval Olifford MAC LAULKN d'après le roman d'Eugène Siie ; Lon Chaney
rang de l'artiste. En effet, le travail du connaît ? Je veux lui en donner un seul Marquise Obardi DE LENKEFFÏ tiendra le rôle principal et Victor Sjostrom di-
siudio tend à remplacer le travail sur na- exemple : dans La Roue, dé Gance, le hé- Kravalon . ■ ■ 'ninmv BOTTRPELLE rigera.
Valreali Jean STOH.M -*
ture. ros, après une dure vie de misère morale Pascal r.-F. MARTIAL — Toucjansky, sous contrat chez M.G.M., et
et de lutte passionnelle, s'est apaisé et Louis Miehri DURAN ^ arrivé en Californie depuis déjà plusieurs mois,
Certains cinéastes sont parvenus à sty- Princesse Korchaguine.. Nina. CHOUVALOVA va enfin entreprendre lai réalisation de son pre-
liser le paysage, eu égard à la psychologie épuré peu à peu. Dolorès Blanche BERNIS ^
mier film : The Collant Cringo. Tim Me Coy
des personnages et au caractère du drame. Le décor animé va nous initier à cette Hylmie Simone HARBELLE
Pauline Pauline CARTON en sera la vedette.
On a beau jeu de déclarer, comme le évolution d'une âme. L'enfer industriel, Opérateur : Jamœ-E. Rogers, assisté de Faillie Victor Varconi, devenu un des plus grands
fait M. Paul Souday, que ces réalisations au sein duquel le héros vivait, ces gares Clichés photographiques de Engberg. « stars » de P. D. C, tourne actuellement La
dépendent d'un appareil qui les enregis- géométriques, ce dépôt des machines, peu- Décorateur : Bric Aes. Danube bl:u.
Assistant : J. Buissounouse-. R. F.
tre mécaniquement. Qui ne voit que l'ac- plé de monstres d'acier, illuminé oar l'éclat Administrateur : B. Woog.
tion mécanique n'intervient que pour la meurtrier des foyers, fait place au paysage Production Néo-Film.
(Voir la suite page 631.)
Distribué par P. Braunberger.
reproduction industrielle ? L'art s'est déjà alpestre ; une montagne verdoyante se
G. W. Pabst à Paris

I Échos el Informations G. W. Pabst, le réalisateur de La Bue sans


joie, est arrivé avec sa troupe à Paris pour y
terminer les extérieurs de la production D.F.A.
intitulée L'Amour de Jeanne Xey.
Présentations Edith Jehanne tient le rôle principal fémi-
Le dernier film de D. W. Griffith, Les Clui- nin, son partenaire est le Suédois Udo Hen-
r/rins de Satan, sera présenté par la Société des ni ng.
Films Paramount le mercredi 20 juin, à 14 heu-
res 30, au Théâtre des Champs-Elysées, « La Revue des Revues »
Le 11 juillet, dans la même salle, à la même MM. Alex Nalpas et Joë Francys poursuivent
heure, présentation à'André Comélis. La pro- la réalisation de La Revue des Revues, d'après
jection sera accompagnée par l'orchestre de un scénario de Clément Vautel. Cette semaine,
Pierre Millot. c'est au Palace qu'ont eu lieu les prises de
Petites Nouvelles virés. Ces .épisodes nous montreront comment on
Nous sommes informés que M. L. Dusseau. monte et fait répéter une revue dans un grand
le sympathique représentant de la région pari- music-hall parisien. On a tourné dans 'les cou-
sienne, en collaboration avec M. E. Eust, égale- lisses, sur la scène et dans la salle pleine d'une
ment cinégraiphiste averti et Alsacien, viennent élégante figuration. Henri Varna, le directeur du
de monter une agence de location indépendante Palace, qui débute ainsi à l'écran, s'est montré
pour les régions de Strasbourg, Nancy, Sarre et plein d'entrain aux côtés d'Hélène Hallier et
Luxembourg, et dont les bureaux sont instal- A. Luguet.
lés 26, rue des Hallebardes, à Strasbourg.
Nous leur souhaitons bonne chance et pleine Le Championnat Automobile des Artistes
réussite. Le IV6 Championnat des artistes, qui s'est
Aux Films Cosmograph tenu au Pare des Princes, a mis en valeur les
M. Baudu, administrateur délégué des Films qualités sportives de plusieurs artistes d'écran.
Cosmograph, est de retour à Paris, après avoir C'est ainsi que Blanche Montel s'est classée pre-
présenté, avec un succès toujours grandissant, mière de la catégorie des daines, justifiant de la
dans les agences de sa Société à Marseille, manière la plus brillante la confiance de son
professeur, M. Versigny. Le palmarès comprend Un beau paysage de neige dans Au Royaume des Glaciers.
Lyon, Bordeaux, etc., les nouvelles productions
pour la saison 1027-28, dont les principales encore les noms de Maria Dalbaïcin, classée
sont Maquillage, Dans la Peau d'un autre, etc. quatrième ; Germaine Revi'l. cinquième ; Mar-
celle Rahna, sixième. Dans la catégorie mascu- LES FILMS DE LA SEMAINE
« La Vie intime d'Hélène de Troie » line, nous avons relevé les noms de Aimé Si-
L'adaptation cinégraiphique du roman fameux mon-Girard et de André Luguet. Toutes les |>er-
de John Erskine est actuellement en prépara- sonnalités marquantes du Théâtre et de l'Ecran
assistaient à. ces épreuves qui obtinrent le plus
tion.
Maria Corda, qui a été engagée par la First
National, interprétera le rôle difficile de l'épouse
infidèle du roi légendaire Ménélas.
brillant succès.
«Printemps d'Amour»
AU ROYAUME DE£ GLACIERS
C'est le joli titre d'un petit film en couleurs
Perles... que M. Brulatour va Ifaire réaliser avec sa dé-
— Une grande salle parisienne, réputée pour OUS ne pouvons que féliciter la Salle chir. Les deux voyageurs auxquels nous de-
son modernisme de bon goût, la qualité de pré-
sentation de ses spectacles et le caractère ultra-
select de son public, projetait récemment Mar-
licieuse femme, ITope Hampron.
Souhaitons-lui le même succès qu'A Marion-
nettes, que Diamant-Berger mit en scène et où
N Marivaux de présenter en exclusivité vons ces documents de tout premier ordre en
font la pénible expérience.
tyre. Les panneaux-réclames, devant la porte, Louise Lagrange luttait de joliesse et dp grâce un des plus beaux documentaires qu'il nous
tentaient la foule par des promesses alléchantes avec Hope Hampton. ait été donné de voir. Au Royaume des Mais ce qui dans Au Royaume des Gla-
et disaient : « Martyre, avec Maximilien Des- Glaciers, film réalisé dans l'Alaska par ciers constitue le clou du film — si toute-
jardins, de l'Académie Française. » Qu'a pu en Les Américains en Europe.
penser le talentueux sociétaire de la Maison de Voici la saison où chaque transatlantique deux voyageurs intrépides, constitue un vé- fois on peut s'exprimer ainsi en parlant d'un
Molière ? Est-ce que cela ne va pas lui tourner amène en Europe, et plus particulièrement en ritable hymne à la nature et permet aux documentaire — c'est la débâcle des gla-
la tête, maintenant qu'on l'a affublé de ce nom France, des milliers d'Américains qui viennent
Impérial el qu'on lui a fait l'honneur de le chez nous oublier les rigueurs du régime sec. spectateurs du monde entier de se familia- ces... Sous l'influence de la température
ranger parmi li's Immortels ? Parmi les derniers arrivés, plusieurs « stars » : riser avec une des contrées les plus pitto- printanière de plus en plus douce, le You-
— D'une interview d'Olga Day, parue chez un Norma Talmadge et Pauline S-tarke qui sont à
Paris ; Nazimova, qui jouera sans doute un resques et les moins connues de l'Univers. kon et ses affluents, qui avaient été immobi-
de nos confrères :
« Mon succès dans ce premier film, avoue la sketch à Londres et peut-être aussi à Paris ; L'Alaska qui n'éveille chez la plupart lisés par les glaces pendant l'hiver, repren-
belle artiste, me valut un engagement de René Jack Pickford et sa femme Marilyn Miller, qui
Barberis pour Colette où je f us la petite Andrée viennent divorcer ; Ben Lyon, qui suit, attend des amateurs de cinéma que des souvenirs nent irrésistiblement leur marche en avant.
Rolane !... » . • la séparation Pickford-Miller pour épouser la jo- de sériais, de chercheurs d'or, de poursui- Peu à peu la croûte épaisse qui les empri-
Nous avions déjà beaucoup d'admiration poul- lie Marilyn ; Sydney Chaplin ; Bmmett Flynri, sonnait se fendille, se sépare. Les blocs
ie talent d'Olga Day. mais nous ne lui soup- qui tournera à Londres, etc., et notre ami Paul. tes émotionnantes en traîneaux, est en réa-
çonnions pas un tel don de composition ! Ivano, auquel les lecteurs de Cinémagazine doi- lité une contrée au milieu de laquelle peu de ainsi disjoints se heurtent avec un fracas
vent de nombreuses photographies qu'il tira à épouvantable... le courant qui devient de
Aux Films de Venloo Hollywood spécialement pour eux et qui n'était voyageurs se sont aventurés. Aussi les ani-
M. P. J. de Venloo présentera prochainement pas venu en France depuis huit ans. maux y abondent-ils et ce n'est pas un des plus en plus fort entraîne tous ces débris
Destin, le dernier film de Kirsanoff, avec Nadia vers les chutes et l'embouchure du fleuve
Sibirskaia comme ■ protagoniste, et la nouvelle tableaux les moins curieux du film que celui
« Jeanne d'Arc »
version en 4.300 mètres des Trois Mousquetaires, Comme nous l'avions pressenti, la jeune Si- de cette harde d'élans et de caribous errant ou de la rivière. Cela constitue un des plus
réalisée par H. Diamant-Berger. mone Genevois sortit vainqueur du tournoi qui impressionnants spectacles que puisse pré-
à travers les collines recouvertes de neige.
La plus grande bibliothèque mit en présence vingt et un concurrents qui bri-
guaient l'honneur d'interpréter le rôle de Jeanne Quels décors plus grandioses ne pour- senter la Nature dans ces régions quasi-dé-
cinématographique d'Arc dans le film que prépare Marco de Gas- sertiques et l'opérateur du Royaume des
Celle-ci se trouve a Berlin. Elle vient d'être rions-nous rêver que celui des monta-
tyne. Simone Genevois, qui tourne depuis de
mise il la disposition du public par son sympa- nombreuses années déjà malgré son jeune âge, gnes qui s'étendent indéfiniment devant l'ex- Glaciers a su remarquablement nous sur-
thique propriétaire, Karl Wolffsohn, l'éditeur du fut très remarquée dans le rôle de Pauline Bo- cursionniste, de ces torrents impétueux qu'il prendre toutes les péripéties de cette admi-
JAoMbiUbiOme. Cette magnifique bibliothèque naparte dans Napoléon.
comprend 1.367 volumes ; elle reçoit en outre faut traverser non sans peine et que la fonte rable manifestation...
172 journaux paraissant régulièrement dans le LYNX. . des neiges rend encore plus difficiles à fran- Enfin, après de multiples incidents de
monde entier.
Qtemagazine 626

route adroitement enregistrés, nous assistons habitué à doubler les grandes vedettes
à la remontée des torrents par les saumons... quand il s'agit de tourner des scènes dan-
Le grouillement des poissons que l'on peut gereuses. Un accident le fait échouer en
prendre très facilement à la main constitue plein Texas et prendre pour un aventurier
un étonnant spectacle qui contribuera lui redoutable. Aussi armé de revolvers char-
aussi pour beaucoup au succès du Royaume gés à blanc accomplit-il les exploits les plus
des Glaciers. Ce film, qu'édite la Société formidables et débarrasse-t-il la région de
des Films Erka Prodisco, poursuivra certai- dangereux malfaiteurs.
nement après son exclusivité à la Salle Ma- Hoot Gibson est très amusant dans le
rivaux, une carrière triomphale dans les rôle principal. On louera tout particuliè-
principales salles de Paris et de province; rement son souci de s'écarter de la banalité
il n'y eut jamais succès mieux justifié. et de rendre très neuf un sujet qui a été
bien souvent abordé.

LE DEDALE
Interprété par CLAUDE FRANCE, GASTON JACQUET, REINE DE NEW-YORK
GEORGES MELCHIOR, R. CONCHE, DE ROMÉRO Interprété par MADGE BELLAMY,
et Mme DE CASTTLLO. PAUL NICHOLSON, FARREL MACDONALD
Réalisation de MARCEL DUMONT et ETHEL WHALES.
et GASTON ROUDÈS. Réalisation d'iRVING CuiWMlNGS.
Après avoir connu de nombreuses re- Les Américain* ont tendance, ces temps-
EALPH LEWIS dans une scène impressionnante de La Justice des Hommes.
présentations au théâtre, Le Dédale adap- ci, à nous animer des productions somp-
té d'après Paul Hervieu par Marcel Du- tueuses nous transportant dans le milieu de LES PRESENTATIONS UNIVERSAL
mont et Gaston Roudès passe cette semaine la mode. Reine de Neiv-Yorlt peut comp-
dans les principaux cinémas. ter parmi les meilleures qui aient été réali-
On connaît la célèbre pièce et l'on sait sées. Madge Bellamy tient avec beaucoup La Volonté du Mort - La Justice des Hommes - Grand'Maman
qu'elle attaque avec violence le divorce, d'entrain le rôle principal de cette comé-
montrant combien il est nuisible à la fa- die sentimentale. Paul Nicholson incarne le Une Nièce dernier bateau - Mon Oncle d'Amérique - Frisson d'Amour
mille et à la société. Max de Pogis trompe traître et Farrel Macdonald et Ethel Wales
ouvertement sa femme Marianne. Aussi sont fort adroits dans deux personnages se- teau hanté venus pour prendre connais-
cette dernière décide-t-elle de se séparer de
son mari en dépit de l'existence d'un char-
condaires. A mainequedernière,
INSI nous l'avions annoncé la
les présentations
se-
de sance du testament d'un parent éloigne.
Paul Leni a su de façon experte ménager
l'Universal se sont poursuivies pendant six
mant petit garçon qui sera le premier à les situations. Il a été fort opportunément
LA ROTURIERE jours et ont été accueillies très favorable-
souffrir de cet état de choses. Les jours pas- secondé par Laura La Plante qui se mon-
Interprété par ALMA RUBENS, WALTER MAC ment. Nous eûmes tout d'abord le plaisir
sent. Marianne lasse d'être seule ne cesse tre interprète de tout premier ordre, Creigh-
GRAIL et EMILY FITZROY. de voir M. Cari Laemmle... sur l'écran, ex-
de songer à Max qu'elle aime malgré tout. ton Haie qui apporte une note comique au
Réalisation de FRANK BoRZAGE. poser ses projets concernant la saison pro-
L'arrivée inattendue d'un ami d'enfance milieu de ce sombre drame, Forrest Stan-
C'est la longue et triste histoire d'une chaine. Puis les scènes les plus marquantes
vient la troubler étrangement. Depuis long- ley, Tully Marshall et Gertude Astor.
jeune femme mariée à un jeune lord, et des superproductions à venir nous ont été
temps déjà il nourrit un sentiment très ten-
qui, à la suite de la disparition de ce der- projetées tour à tour. Choisies avec beau- *"*
dre à l'égard de la jeune femme et il vou-
nier, est persécutée par ses beaux-parents. coup de goût, elles furent fort appréciées
drait supplanter Max dans son cœur. Il en Tout aussi angoissant est le sujet de La
La réalisation de cette bande est assez des spectateurs. Justice des Hommes, au cours duquel un
résulte un terrible drame qui se terminera
par la réconciliation des deux époux. quelconque. Aima Rubens tient adroite- Nous avons pu applaudir ensuite quel- malheureux industriel, injustement accusé du
Claude France est une bien belle Ma- ment le rôle principal. Walter Mac Grail, ques-unes de ses bandes dans leur intégra- meurtre d'un de ses amis, se voit bien prêt
rianne, elle prête avec beaucoup de talent peu sympathique et Emily Fitzroy complè- lité. La première, La Volonté du Mort, d'être conduit au fauteuil électrique, et ne
son élégance et sa distinction au personnage tent la distribution. nous a prouvé l'originalité et le talent du doit sa remise en liberté et la reconnaissance
de la malheureuse torturée dans son amour. J metteur en scène Paul Leni, qui fut, on le de son innocence qu'au plus extraordinaire
L'HABITUE DU VENDREDI. sait, le très adroit réalisateur du Cabinet
Gaston Jacquet et Georges Melchior lui des hasards et à la ténacité de sa fille, ex-
donnent très heureusement la réplique entou- des Figures de Cire. Le film, adapté d'a- cellemment incarnée par Marguerite de La
rés de R. Conche, de Roméro et Mme de près une pièce très connue sur Broadway, Motte. Ralph Lewis personnifie l'accusé
DIRECTEURS DE CINEMAS ! The Cal and the Canary, qui aurait sa pla-
Castillo. avec beaucoup de dignité et de vérité. Enfin,
Si vous voulez que la projection de ce tout indiquée au répertoire du Grand- Johnnie Walker s'acquitte opportunément
** vos films soit parfaite, ne dépassez Guignol, tient en haleine le spectateur de- du rôle du jeune premier.
LA TERREUR DU TEXAS pas 1.600 mètres à l'heure. puis ses premières scènes curieusement expo- *
Interprété par HooT GlBSON. Un bon programme ne devrait pas sées jusqu'à la conclusion où l'on décou- **
Voilà un film des plus divertissants dont excéder 4.000 mètres. vre enfin l'identité d'un mystérieux malfai- Très pathétique également est le scéna-
le héros est un humble figurant de cinéma teur qui terrorise les occupants d'un châ- rio de Grand'Maman, drame du foyer,
Qnémagazine 628 679 Qnémagazine
dans lequel Mary Carr, la protagoniste si Appartenant à un tout autre genre que LES PRÉSENTATIONS
émouvante de Maman, fait apprécier une Grand'Maman, Une Nièce dernier bateau,
fois de plus ses dons de sincérité et d'émo- désopilante comédie, déridera les plus mo-
tion. roses. Le film nous évoque l'incroyable LA PETITE CHOCOLATIERE
Demeurée veuve à la suite d'une catas- aventure d'un modeste dessinateur qui réus-
trophe qui a englouti toute sa fortune, Lois sit à épouser la' nièce de son patron, non
La Petite Chocolatière ! Ce nom évoque Séduisants, certes, il est difficile de l'être
Graham a réussi, après vingt ans d'humble sans avoir été auparavant le héros des aven-
pour nous d'inoubliables soirées de théâtre, davantage que le sont les deux principaux
labeur, à faire donner à son fils Gordon tures les plus cocasses.
le sourire charmant de Marthe Régnier, interprètes. C'est Dolly Davis qui avait la
une éducation qui lui permette de reconqué- Everett Horton sait à ravir animer le tâche difficile de succéder, sur l'écran, à
tout l'esprit pétillant et fin de Paul Ga-
rir le rang que son père avait jadis tenu brave employé, flegmatique et malicieux, Marthe Régnier. Elle est charmante de fraî-
dans la société. Mais le jeune homme s'est vault.
qui parvient à ses fins en dépit de son atti- Nous savons aujourd'hui que La Petite cheur, d'entrain, de fantaisie et de jeunesse.
épris de la secrétaire d'un architecte, Vir- tude timorée. Marion Nixon est sa char- C'est là un des rôles dans lesquels Dolly
Chocolatière, le film adapté par René Her-
ginia Nelson. Il l'épouse. Un ravissant bé- mante partenaire et tient avec un naturel ex- Davis a le mieux montré toute la séduction
vil pour les Films de France-Société des
quis le rôle de la nièce dernier bateau.

Enfin, Mon Oncle d'Amérique est un


Reginald Denny des plus divertissants qu'il
nous ait été donné d'applaudir. Le talen-
tueux protagoniste incarne cette fois un jeu-
ne homme ruiné aux courses. De ce fait, sa
fiancée, dé£ue, rompt avec lui et notre hé-
ros en sera réduit ■— heureusement ■— pour
ne pas être plongé dans une misère noire, à
présider aux destinées d'un grand magasin
de nouveautés. Il faut voir Reginald Denny
dans cette nouvelle création, en compagnie
de la séduisante Blanche Mac Haffey, ex-
cellente comédienne.

Une comédie de Laura la Plante c'est


une heure agréable d'assurée. Peu d'artis-
tes ont la grâce, le charme et le talent de
cette délicieuse comédienne, peu d'interprè-
tes ont sa véritable jeunesse, sa gaieté, son
DOLLÏ LIAVISet PAUL GUIDÉ dam La Petite Chocolatière.
entrain. Sa création dans Frisson d'Amour Au fond : LUITZ-MORAT et ANDRÉ NICOLLE.
est amusante au possible. Il est vrai que le
MAIUON NIXON et EVKKETT HORTON scénario, très bien construit, se prêtait à de Cinéromans, nous promet de non moins bel- de sa personnalité et la grâce de son talent.
dans Une Nièce dernier bateau. André Roanne est, certes, le partenaire
multiples situations toutes plus amusantes les soirées pour la sâiîon prochaine.
les unes que les autres. La mise en scène est marquée de cette qui lui convenait le mieux. Il est un Paul
bé, Sonny, vient affermir encore leur union, Normand amusant à souhait, un peu naïf
Aux côtés de la blonde vedette cette co- note exquise que René Hervil sait apporter
mais Virginia est volage et, peu soucieuse comme il convient à son caractère, mais
médie nous a permis d'applaudir Tom à tout ce qu'il fait. Que l'on examine le
de s'occuper de son enfant, elle le confie à qui aime tellement sa petite chocolatière
Moore, au sourire si sympathique, et Bryant film dans l'ensemble comme dans ses plus
sa grand'mère. Le petit, dès lors, se pren- qu'il se laisse entraîner par son intarissable
W'ashburn, excellent. La mise en scène est petits détails, l'on demeure constamment sé-
dra d'affection pour la bonne vieille et Vir- bonne humeur.
parfaite et souvent très ingénieuse, la pho- duit par les qualités de charme, de finesse,
ginia, soudain jalouse, en viendra à exiger Luitz-Morat nous a fait la surprise de
tographie. .. américaine. de sensibilité et d'esprit qui s'en dégagent.
le départ de la pauvre femme... nous rappeler qu'il avait été un remarquable
L'action est menée dans un rythme at-
On voit par ce début ce qu'a pu faire Nous rendrons compte dans notre pro- acteur... et qu'il a su le demeurer. Sa Bé-
tachant qiu captive dès le début et enchaîne
Mary Carr dans le rôle de la grand'mère. chain numéro de la seconde partie — tout darride est « extérieur » au possible, com-
le spectateur jusqu'à l'heureuse conclusion
Elle est secondée par une troupe de pre- aussi attrayante que la première — de cette me il convenait à ce personnage en qui l'au-
qui fait de Benjamine et de Paul Normand
mier plan, parmi laquelle nous avons sur- semaine de présentations Universal. teur a voulu symboliser l'exubérance et la
le couple le plus heureux comme le plus sé-
tout remarqué Belle Bennett, excellente faconde méridionales.
duisant.
comme de coutume. JAMES WILLIARD.
Qncmagazine 631 (Magazine
héros du film. Occupés à ouïr quelque grande
Paul Guidé est un de Pavezac dont le l'attaque du temple, autant de passages in- symphonie, nous eussions été sans doute moins
sensibles à cette froideur quasi-documentaire de
calme et la réserve distinguée ne pouvaient téressants et angoissants.
J. DE M.
Clnémagazine en Province et à l'Étranger cette œuvre biographique. H est vrai que, l'ima-
vraiment convenir à Benjamine Lapistclle ; gination aidant, on peut aisément reconstituer
André Nicolle un chocolatier bon enfant; BOULOGNE-sur-MER le poignant de cette surdité qui s'abat sur l'hom-
Parmi les principaux films du mois, citons : me le plus tributaire des facultés auditives.
Simone Mareuil une exquise Rosette; Er- DEUX GENDRES S. V. P. Mare Sostrum, Le Réveil, Les Valeurs de Gloi- Par contre, il semble bien qu'on n'ait pas exa-
nest Maupain et Mme Pavloff complètent re, Le Chemin de la Gloire, Jasa, Le Démon de géré en appelant Frédéric Kortner : le sosie de
Interprété par DOUBLEPATTE et PATACHON.
Beethoven. C'est bien son masque, hormis ce dé-
cette parfaite distribution. Voilà cette fois Doublepatte et Pata- Minuit. tail des narines plus finement découpées chez,
Dn événement à signaler, c'est la fermeture
chon devenus l'un conducteur, l'autre rece- du Kursaal jusqu'au 2 septembre prochain. Cet l'artiste de cinéma. Coïncidence : ce même acteur
- , . ; ** ...v .■ ..■ ':■•■ " ; \y>''';-'; établissement, qui fermait' habituellement pen- figure dans la distribution du film de l'Apollo
veur d'autobus. Us sont loin de contenter la dant le mois d'août seulement, interrompt, cette dans le personnage d'un médecin-fumiste qui
Avant La Petite Chocolatière, la So- direction et bientôt sont réduits à se faire année, son exploitation pendant trois mois... extorque de grosses sommes a des clients trop
parce que les spectateurs ne sont plus assez confiants. J'entendis quelqu'un s'exclamer : '
ciété des Cinéromans-Films de France a conducteurs de luges à Saint-Moritz. A la « Mais c'est Beethoven ! », ce qui n'était évi-
nombreux en ce moment ! ! ! Depuis que cette
présenté une œuvre d'une rare curiosité : suite d'un quiproquo, ils deviennent les hé- salle a offert à ses habitués un film en cinq épi- demment pas très flatteur pour la mémoire (lu
Le Roman de Bouddha, film tourné aux sodes de mauvaise facture, puis une série de grand musicien...
ros d'une amusante histoire et l'interprètent films de troisième ordre... ou plus, les specta- Outre Frédéric Kortner, nous retrouvons dans
Indes par des Hindous. avec beaucoup de fantaisie et d'humour. teurs ont, petit à petit, perdu l'habitude d'aller Devons-nous nous taire ? il l'Apollo, Conrad
Ce film ne manquera pas d'intéresser régulièrement au Kursaal... Qui est responsable? Veidt que nous avions vu emmener fou, la se-
Des renseignements que je ci ois posséder, ce ne maine dernière dans Les frères Srhellenbcrg, et
tous les publics, à des titres divers, par son **• serait pas la faute de M. Couchemann, mais celle que nous retrouvons réincarné dans la peau
caractère exotique, son cadre exceptionnel de la maison de location, une des plus ancien- d'un viveur tombé de déchéance en déchéance,
L'HONORABLE MADAME BESSON nes de France. J'en reparlerai. victime de ses vices, qui furent autant de para-
et l'histoire qu'il nous fait vivre. Interprété par MARIA JACOBINI, CAMILLE HORN, G. DEJOB. dis pour lui...
La scène de sa mort est quelque chose d uni-
JEAN DELIBRON. WARWICK WARD et JEAN BRADIN. BELGIQUE (Bruxelles)
Les opérettes viennoises fournissent une série que. Pas de ces gestes de mains qui remontent
Réalisation de WOLFGANC-HOFFMAN-HARNISH le drap et dont on a abusé jusqu'à la nausée :
de films qui n'a aucune raison de s'interrompre: mais des convulsions à peine perceptibles dan-
CHOISISSEZ MONSIEUR Ce drame, tourné à Alger, ne manque le succès de La Veuve Joyeuse et surtout de ses doigts décharnés, si bien qu'à la dernière
Rêve de Valse en sont cause. Mais, jusqu'à pré- contraction, nous avons l'impression que 1 âme,
Interprété par LlLIAN HARVEY pas d'intérêt, tant par ses extérieurs heureu- sent, ce dernier film reste véritablement le chef- cet impondérable, a quitté sa prison. (Et pour-
Réalisation de RICHARD EICHBERC sement choisis, que par son intrigue des plus d'œuvre du genre. Quoiqu'il en soit, nous avons tant Conrad Veidt renaîtra, qu'on se rassure !)
eu Le ■Comte de Luxembourg, puis une opérette Dans ce film, il n'est pas de scènes répu-
Quelle charmante et amusante comédie! émouvantes. Le réalisateur a su s'acquitter viennoise moins connue : Christ'l, et maintenant gnantes, placées sous la dénomination de
avec adresse d'un sujet quelque peu sca- voici que le Ciné de la Monnaie et le Victoria « scientifiques ». Mais nous y retrouvons le dé-
Tout y est à louer: la mise en scène, la donnent simultanément, selon leur habitude, La
breux. Mme Besson, son héroïne, fort esti- faut initial .des pièces à thèse : 1 absence d élé-
technique, la photographie, l'interprétation. Chaste Suzanne : Lilian Harvey et Euth Wey- ment surprise — l'une des conditions de 1 œu-
Lilian Harvey, que nous connaissions peu, mée dans la haute société d'Alger, n'est, en her en sont les protagonistes et cela réalise, une vre d'art. Dans cette production de in u.i'.A.,
fois encore, un film très amusant ; le sujet,
s'est révélée d'un coup artiste de très gran- réalité, que la tenancière d'une maison de d'ailleurs, emprunté à un ancien vaudeville fran- qui rappelle Les Avariés de Brieux nous con-
naissons et prévoyons tout le déroulement, dès
rendez-vous... Le jour où sa fille, fraîche- çais, s'y prête admirablement... Il est étrange le début. Mais l'interprétation sauve tout.
de classe. Son interprétation d'un double que l'on n'ait pas encore songé à tirer un film
rôle est étourdissante, car elle est aussi par- ment arrivée de France, sera entraînée par de-Z/fl Reine du Film (Die Vrino-Konigin), opé-
un de ses complices dans son établissement, rette du même Jean Gilbert : c'était pourtant
faite en blonde ingénue qu'en pétulante dan- tout indiqué. Ne désespérons pas : ca viendra.
la malheureuse se verra contrainte de dévoi-
seuse espagnole. C'est une grande comé- Au Select Agora, on donne un film extrê- Sur Hollywood-BoulevardH
dienne qui, à son talent, joint beaucoup ler son identité afin de sauver celle qu'elle mement intéressant et assez peu connu, me sem-
aime. ble-t-il : Le Nouveau Dieu. Cela est interprété — Karl Dane, qui remporte un succès formi-
d'élégance et d'originalité. par Dôrothy Mackail et Jack Mulhal et les pé-
Maria Jacobini est infiniment émouvante dable dans La Grande Parade, a renouvelé son
Elle est parfaitement entourée par une ripéties en sont passionnantes.
dans le personnage très délicat de Mme Bes- ILa délicieuse Marie Philbin, que l'on voit contrat avec M.G.M.
troupe d'une rare homogénéité qui concourt trop rarement, paraît au Marivaux dans Hum- Norman Kerry, toujours sous contrat chez
à faire de Choisissez Monsieur, une fort son, Camille Horn a beaucoup de grâce et ble Sacrifice, un film dans lequel elle a l'occa-
sion de déployer ses qualités d'émotion et de na- Universal, est « loué » à M.G.M. pour être le
de naturel. Jean Bradin et Warwick
agréable comédie. turel. partenaire de Greta Garbo dans Anna Karénine.
*
**
Ward sont deux comédiens excellents. Une autre exquise ingénue est Betty Bron- — Raymond Griffith a définitivement rompu
son. qui paraît au Lutetia dans L'Or Rouge.
* Enfin, Aubert-Palace donne un film allemand, La
avec Paramount et est en pourparlers avec First
LA MYSTERIEUSE KALI ** Tragédie de l'Amour, dans lequel Jannings est, National.
Interprété par ELLEN KUERTI SYLVIA, PRINCESSE CZARDAS à son habitude, admirable. — Anna Q. Nilsson, qui n'a pas renouvelé
P. M.
Réalisation de GEZA VON BOLVARY-ZAHN Interprété par LlANE HAID. son contrat avec First National, est engagée par
SUISSE (Genève) Universal pour interpréter le rôle principal de
Un drame d'aventures et d'amour qui a Réalisation de HANS ScHWARZ. Que n'a-t-on pu présenter le film Beethoven
pendant l'Exposition internationale de musique Honor and the Woman, dès qu'elle aura terminé
le mérite de nous transporter aux confins de J'ai beaucoup aimé ce film dont la pre- (mois dernier), en renforçant l'orchestre que di- avec Herbert Brenon.
la Perse et de l'Inde, et de nous faire ad- mière partie, se déroulant dans un cadre rus- rige si excellemment M. Champion ? C'est qu'en — Olga Baklanova, une artiste russe récemment
mirer la sculpturale beauté d'Ellen Kuerti, tique, est curieuse infiniment. Son intrigue effet, cette scrupuleuse évocation de la vie du
génial compositeur a été conçue en faisant une arrivée en Californie, sera la partenaire d'Emil
mystérieuse Kali. Très jolie; expressive, re- est celle d'une opérette viennoise qui évoque large part à l'accompagnerrent musical, contrai- Jannings dans Hilling for Heaven, scénario de
marquable danseuse, Ellen Kuerti est digne les amours contrariées d'un prince et d'une rement à certains films où la musique doit se Von Sternberg, réalisation de Maurice Stiller-
borner au rôle le plus discret, le plus effacé. En — Mary Brian a renouvelé son contrat avec
de meilleurs scénarios que ceux qu'on lui a jolie danseuse de music-hall. Hans Schwarz l'occurrence, et faute d'exécutants suffisamment
confiés jusqu'alors. a su avec goût animer les épisodes de cette nombreux, certaines pages du maître ont dû être j Paramount.
sacrifiées. Les mélomanes le regretteront ; voire — James Hall, que révéla Hôhl Impérial et
Ce film qui a, je crois, été .très réduit, comédie sentimentale et Liane Haid, dans même ceux qui viennent au cinéma pour assis- Petite Championne, continue à être le partenaire
puisqu'il fut tout d'abord destiné à être pro- le personnage principal, fait preuve de beau- ter au défilé de belles images. Car si les 'photo-
graphies sont d'un art consommé et satisfont de Bebe Daniels dans Smirn, Girls, StDim.
jeté en deux époques, a été très bien monté coup de personnalité et d'un talent très sûr. notre sens visuel du beau, il manque cependant R. F.
et titré. Les scènes dans la jungle, les com- quelque chose à ce film : la communication émo-
tive qui nous permet souvent de vivre avec les (1) Voir le début pape 023
bats avec les tigres, la poursuite en avion. ALBERT BONNEAU
Qnemagazînc = ™ 633 (jnemagazine
Anémone. — 1° C'est Henry Krauss qui in- Vishnou. — Le Mariage de Mademoiselle lieu-
carnait Jean Valjean dans la première version lemans a pour interprètes principaux Andrée
LE COURRIER DES LECTEURS française des Misérables. Le rôle a été tenu, en-
suite, par William Farnum, aux Etats-Unis, et
Brabant, Jean Dehelly, Libeau et Suzanne Ohris-
ty. Vous reverrez prochainement Simone Vau-
dry dans Le Chasseur de chez Maxim's.
Tous nos lecteurs sont invités à user de ce «Courrier». Iris, dont la documentation par Gabriel Gabrio, dans la récente réalisation
de Fescourt. — 2° J'attends, comme vous, avec Nersès Khanouny. — 1° Le renseignement qtte
est inépuisable, se fait un plaisir de répondre à toutes les questions qui lui sont posées. beaucoup de curiosité la sortie de L'Equipage. l'on vous a communiqué est inexaot. Après avoir
Je ne doute pas,, étant donnée la maîtrise du tourné La Menace, Chakatouny interprète ac-
metteur en scène, que l'œuvre de Jacques Kes- tuellement un des principaux' rôles de Jalnui la
Nous avons bien reçu les abonnements de l'idée qu'il ne peut s'agir là d'une situation sta- sel ne soit adaptée très heureusement. — 3° Double, que réalise la Société des Cinéromans.
Marnes Leone Duchène (Paris), Hélène Segall ble et bien rémunérée et sur laquelle vous puis- Je suis tout à fait de votre avis concernant d'après le roman de Paul d'Ivoi. — 2° La Me-
(Paris), Andrée Leguen (Paris), Durand (Etam- siez compter pour vivre. Laura La Plante, charmante artiste, qui a su nace est terminée ; quant à Napoléon il no nous
pes), Duibuïsson (Paris), Anna Muru (Karlovao, Don José. —i Vous deviez être de mauvaise parfaitement s'adapter à tous les genres ! Vous est pas encore possible de dire si Abel Gance
Yougoslavie), Marguerite .Ilutchinson (Neuilly- humeur quand vous avez pris la plume... J'ai la reverrez prochainement dans Frisson d'Amour reprendra la réalisation de cette œuvre gigan-
Plaisance), Ida Viscaro (Manjo, Cameroun), N. horreur des gens grincheux et sectaires qui vou- et La Volonté du Mort. tesque.
de Botton (Paris) ; de MM. Gourdon, Sté A. F. draient que leurs goûts soient partagés par tout Mitsou. — 1° Cette partenaire de Sessue Le Charcutais. — Il me serait assez difficile
des Films Paramount (Bruxelles). Koger Lion le monde et qui se répandent en invectives Hayakawa, dans L'Enfant du Hoang Ho, était de vous indiquer le nom de la propriétaire de
(Paris), Albent Conquy . :(Rabat), Caduff (Juvi- quand on ne parle pas dans leur sens. Je vous Helen Jérôme Eddy, que vous pourrez revoir Rintintin. Elle vient de divorcer d'avec son mari
sy), Pierre Goldsohmitt (Vierzon), Jean Mal- renvoie tout simplement au Misanthrope, acte très prochainement dans La Dame aux Camélias, et a obtenu l'autorisation de conserver le eliien
lard (Paris), Edward Wolif (Poznan, Pologne), 1er, scène entre Alceste et Oronte. Une médita- où elle tient le rôle de la camériste aux côtés en dépit des réclamations répétées de son ex-
Steriou ThodorQff (Plovdir, Bulgarie), André tion de certains vers de Molière vous sera peut- de Norma Talmadge. ■— 2° Harold Lloyd est époux.
Berger (Dijon), Marcel Piou (Chatou), Ch. Menu' être salutaire... Eu attendant je répète que ces marié à Mildred Davis, que vous avez pu voir Flyp. — J'ai vu également William Boyd dans
(Maulbeuge), docteur H. Ettinger (Enghien-les- deux artistes n'ont, à mon avis aucun talent, et à ses côtés dans Monte là-dessus, Le D-octeur Fille d'Eve et La Dernière Frontière. Il y est
Bains). A tous, merci. je n'en démordrai pas... Libre à vous de les Jack, etc. — 3° La Petite Chocolatière vient excellent. Vous le reverrez prochainement dans
Rudy. — Je suis de votre avis concernant juger merveilleux... Vous n'êtes pas le seul, mais de nous être présentée. Dolly Davis y est dé- Le Voilier triomphant et Jim le Conquérant.
Le Fils du Cheik mais je vous avoue avoir permettez-moi au moins de conserver mon opi- licieuse et je suis bien certain que son inter- Son âge ? Vingt-sept ans environ. Il est marié
trouvé Rudolph Valentino fort adroit dans L'Ai- nion et de vous dire qu'il, n'est, pas dans mes prétation vous satisfera sous tous les rapports. à Blinor Fair. Votre lettre m'a, comme toujours,
f/le Noir que j'estime être un de ses meilleurs habitudes de prendre mes correspondants pour Un Cow-Boy. — 1° Joë Hamman vient d'a- beaucoup intéressé et je vois qu'à Strasbourg
films. Nous parlerons très certainement et lon- des idiots comme vous le dites si aimablement et chever de tourner Sous le Ciel d'Orient. — 2° vous êtes plus favorisés que les Parisiens on ce
guement de Casanova qui nous aura été pré- si... délicatement. Vous me demandez quelles ont été les œuvres qui concerne les nouveautés. Mon meilleur .sou-
senté au moment même où ce journal vous par- Léonide d'Azerbaïdjan. — Hélas, ma réponse de Zane Grey, réalisées à l'écran ? Toutes pour- venir.
viendra. ne pourra vous être favorable. Vous savez rai-je vous répondre et plusieurs d'entre elles
Une honnête femme. — Ramon Novarro n'est quels sont mes conseils à jr.es innombrables ont été adaptées plusieurs fois. The Border Lé-
pas marié, que je-sache. Son vrai nom est Ra- correspondants qui veulent tourner... Vous avez, gion, Désert Gold et Riders of the purple Sage.
mon Sainaniegos, il est de nationalité mexicaine. nie dites-vous, une situation suffisante. Ne ten- par exemple. Vanishing Indian, The Call of the Réclamez à votre Cinéma
Son adresse : Metro-Goldwyn-Mayer Studios, tez pas l'aventure ! Canyon et The Thundering Herd ont été (''dites
Vive Antonio. — 1° Ne s'agit-il pas dans ce
Cul ver City, Californie. Il a tourné, depuis Ben
H tir, plusieurs films; le dernier est Vieil Heid-él- film de Neil Hamilton? 2° De votre avis concer-
par la Paramount sous les titres français de :
La Race qid meurt, 'L'Appel de la Montagne et
DOUBLEPATTE & PATACHON
bèrg en compagnie de Norma Shearer. nant liebe Daniels, John Barrymore a environ Le Taciturne. Vous pourrez voir très prochaine-
Meut. — Lars Hanson est engagé par la Me- quarante ans. Vous l'applaudirez au cours de la ment Forlarn River (L'Ami des Fauves) et The Édition P.-J. de VENLOO
nu Goltdwyn et. vous pouvez lui écrire à la saison prochaine dans Don Juan et Le Roman Mysterious Rider (La Chasse à l'Homme).
même adresse que celle indiquée ci-dessus pour de Manon. Tijltyl et Myrtil. — 1° Le Brasier Ardent
Ramon Novarro. Vous pouvez écrire en français Cadum. — Bebe Daniels, Lasky Studios, Hel- était interprété par Ivan Mosjoukine, Nathalie
lvwood. Vilma Banky et Maë Murray ; c/o the Sobirane de Bcauzile. — 1° Les cinéastes ont
a cet artiste. Lissenko, Nicolas Koline et Camille Bardou, Ivan encore beaucoup à faire avant d'arriver à une
Fleur A'A\jonc. — Nous n'avons pas édité les Standard Casting Directory Inc. 616 Taft Buil- Mosjoukine était également le réalisateur de ce
ding, Hollywood Boulevard, Hollywood Cal. Ra- formule parfaite de cinéma en couleurs. — 2°
photographies qui vous intéressent. Jeanne Hel- film des plus curieux. — 2° Vous reverrez pro- Jeanine Marrey a déjà tourné, je crois. — 3»
bling, 65, boulevard Banbès. mon Novarro, Metro-Goldwyn, Mayer Studios, à chainement Douglas Fairbanks dans Le Gaucho. Vous pouvez écrire en français à Ramon No-
ToutchM. ■— Lilian Constantini. 14, rue Phi- Culver City (Californie). Certes, je suis de votre avis, le bon Doug se fait varro aux Métro Goldwyn Mayer Studios. <'ul-
libert Delorino. Claude France, 31, rue de la Athos. — Cet artiste est Chakatouny que vous plutôt rare sur nos écrans, mais vous savez
avez pu voir déjà dans Micliel Stragoff. ver City (Californie).
Faisanderie. bien que depuis quelques années il ne tourne Jeannette Soanoff. — Ivan Petrovitch est
Cdtattma. — L'artiste qui vous a tant inté- Damitangelo. — Le volume consacré à Ra- Serbe et n'a pas fait de théâtre, que je sache.
quel Meller est remis à plus tard. Nous venons plus qu'un film par an.
ressée dans Lord Spleen est Jean Angelo, un Jean B... — Vous avez raison, la vie de ces Ecrivez-lui chez M. Louis Vérande, 12, rue d'A-
des plus populaires artistes de notre écran. An- de faire paraître Adolphe Menjou. deux grands musiciens a déjà été réalisée au guesseau.
gelo a tourné auparavant L'Atlantide. Robert Vivre son rêve. — 1° Vous êtes la bienvenue Salut Oscar. — Nous jouons de malchance :
parmi mes nombreuses correspondantes. Je suis cinéma. Chez Gaumont. avant la guerre, Maurice
Macaire, Surcouf. Son adresse : 11, boulevard Mariaud a réalisé et interprété La Douleur de Je ne peux répondre à aucune de vos trois ques-
Montparnasse, Paris. entièrement de votre avis concernant Michel Chopin et La Gloire et la Douleur de Ludviig
Strogoff et Carmen. Ce dernier film m'a parti- tions.
Grand'Maman. — Comme les titres des films Beethoven. H animait également, peu de temps Cessel. — 1" Nous éditerons prochainement
culièrement intéressé tant par sa réalisation que une carte postale d'Annabella. Vous pouvez lui
changent suivant les1 pays ! Christinette dont par son interprétation ; 2° Jim la Houlette roi après, un André Chénier.
vous me parlez dans votre si intéressante lettre , Un admirateur de Rio Jim, — 1° William écrire : c/o Filins Charles Dullin, 43, rue d'Orsel.
des Voleurs est un film très amusant. Raymonde... — Vous me permettrez do ne
vient de nous être présentée sous le titre bien Hart ne tourne plus pour le moment, et c'est
différent de... Monsieur Joseph. Je ne déteste Florence. — Je partage votre admiration pour dommage ! N'était-il pas l'un des types les plus pas écrire la fin de votre pseudonyme, n'est-ce
pas ce genre d'opérettes filmées qui nous chan- Conrad Veidt que j'estime être un des meilleurs représentatifs du cinéma américain, un de ceux pas ? 1" Raymond Dubreuil est Français. - 2°
gent agréablement de l'habituelle 'production en interprètes de l'écran mondial. dont le talent était universellement réputé ? Es- Petrovitch : Studios Rex Ingram, Nice.
série. J'ai vu aussi la version allemande de Wi-noga. — Il doit s'agir d'un film documen- pérons que, sans bien tarder, nous reverrons Paci. — 1° Un régisseur gagne de l.OOn à
Vieil Heidelberg que Ramon Novarro vient de taire hebdomadaire comme le Pathé Journal et l'homme aux yeux clairs dans l'un de ces drames 1.500 par mois.
le Gaumont Actualités... Il vous serait donc plu- qu'il savait si bien interpréter. — 2» Vous pou- José Francés. — 1° Je ne connais, la-las :
créer aux Etats-Unis. tôt difficile de le trouver chez les libraires. pas votre beau pays ! — 2» Richard Talmadge
Jaque Heïve. — Nous prenons votre demande vez écrire à John Gilbert aux Métro Goldwyn
Petit Niortais. — Ce sont les Films Aubent qui Maver Studios. Culver City (Californie). a environ trente ans. Ecrivez-lui : Universal Stu-
en considération et serons fort heureux de rece- dios, Universal City (Californie).
voir de temps en temps quelques communica- ont édité Comment j'ai tué mon enfant, qui était Exploitant de R... — 1° Les Etablissements
interprété par Jacqueline Forzane, Max de Aubert éditent et viennent de présenter Manon Damitangelo. — 1° Nous avons bien reçu
tions concernant Cherbourg en attendant de le complément de votre souscription. Merci.
vous prendre comme correspondant .régulier. Rieux et Georges Lannes. Lescaut. — 2° La Princesse Masha, Tjes Cinq
Mlnouche. — Je ne connais pas ce soi-disant Sous de Lavarède, Casanova, Poker d'As seront IRIS.
Cabrêra. — Adolphe Menjou répond d'ordi-
naire à ses admirateurs. Si vous êtes du métier, studio et je crois pouvoir vous affirmer qu'il n'a édités par la Société des Cinéromans.
aucune analogie avec la Metro-Gaumont, dont
je ne vois pas pourquoi en eiffet vous ne' feriez

1
pas de figuration, mais mettez-vous bien dans il n'est pas une filiale.

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Regirald Denny, 110.
NANGIS. — NANGIS-CINEMA. 295, 334. Raquel Meller, 100, 105, Elmire Vautier, 51. 411 Catherine Hessling
NANTES. — CINEMA JEANNE-DARC. 339. Elorence Vidor, 132. (Nu nu)
Desjardins, 68.
CINEMA PALACE, 8, rue Scribe. Gaby Deslys, 9. Ad. Menjou, 130, 281, Bryant Washburn, 91. 112 Louis Lerch
NICE. — APOLLO, 33. aven, de la Victoire. 336; Lois Wilson, 237. (Carmen)
Jean Devalde. 127.
FBMINA, 60, aven, de la Victoire. flLMANflCH du Rachel Devirys, 53. Claude Mérelle, 22, 312. Claire Windsor, 257, 333 413 Eve Francis
IDEAL, 4, rue du Maréehal-Joffre. France Dhélia. 122, IV7; Sandra Milovanolï. 114. Pearl White, 14, 128. 414 Génica Missirio
PARIS-PALACE, 54, av. de la Victoire. a Richard Dix, 220, 331. Mistinguett, 175, 170. Yonnel, 45. 415 Jean Angelo (3" p.)
NIMICS. — MAJESTIC-CINEMA.
ORLEANS. — PARISIANA-CINE. PHILATELISTE Donatien, 214.
Huguette Duflos, 40.
Tox Mix, 183, 244.
Blanche Montel, 11. Jackie Coogan dans Oli- 410 Gaston Modot
417 Lilian Constanttini
OULLINS (Rhône). — SALLE MARIVAUX.
OYONNAX. — CASINO-THEATRE, Gde-Rue.
< Rédacteur en chef :
Régine Dumien. 111. Colleen Moore, 178, 311, vier Twist (10 cartes) 418 Maurice de Foraudy
Raquel Meller dans Vio- 419 Emmy Lynn
Billie Dove, 313. Tom Moore, 317.
POITIERS. — CINE CASTILLE,20,pl.aArmes. lettes Impériales (10 420 André Luguet
PONT-ROUSSEAU (Loire-Inf.). — ARTIST1C. < Gaston TOURNIER J. Evremond, 80.
D. Fairbanks, 7, 123,
Antonio Moreno, 108, 282.
Mosjoukine, 93, 169, 171, Mack cartes) 421 Edith Jehanne
PORTETS (Gironde). — RADIUS-CINEMA. OU 168, 263. 320. SennettGirls (12c.) (Joueur d'Echecs)
RAISMES (Nord). — CINEMA CENTRAL. Préface de M. LANGLOIS William Farnum, 149, Jean Murât, 187. 422 Pierre Blanchar
RENNES. — THEATRE OMNIA, pl. Calvaire. M 246. Maë Murray, 33. DERNIÈRES NOUVEAUTÉS (Joueur d'Echecs)
ROANNE. — SALLE MARIVAUX. 'Président de la Fédération 349 C. Dullin 423 Maurice Schutz
Q Louise Fazenda, 201. Carmel Myers, 180.
ROUEN. — OLYMPIA, 20, rue Saint-Sever. des Sociétés Philatéliques dé France Genev. Félix, 97, 234. Conrad Nagel, 232, 284. (Joueur d'Echecs) 424 Camille Bert
THEATRE-OMNIA, 4. pl. de la République. Jean Forest, 238. Nita Naldi, 105. 350 Esther Ralston (Joueur d'Echecs)
ROYAL-PALACE J. Bramy (f. Th. des Arts) h Tauline Frédérick, 77. S. Napierkows'ka, 229. 351 Maë Murray (2« p.) 425 Louise Lagrange
TIVOLI-CINEMA de MONT-ST-AIGNAN.
Z Prix : S francs Firmin Gémier. 343. Violetta Napierska, 277. 352 Conrad Veidt (Eemme Nue)
ROYAN. — ROYAN-CINE-THBATRE (D. m.). René Navarre, 109. 353 R. Valentino 426 Doublepatte et
SAINT-CHAMOND. — SALLE MARIVAUX. Hoot Gibson, 338.
John Gilbert, 342. Alla Nazimova, 30, 344. (Fils du Cheik) Patachon
SAINT-ETIENNE. — FAMILY-THBATRE. PUBLICATIONS JEAN - PASCAL
SAINT-MACAIRE. — CINEMA DOS SANTOS.
SAINT-MALO. — THEATRE MUNICIPAL. — 3, rue Rossini, Paris (9e) —
SAINT-QUENTIN. — ICURSAAL-OMNIA.
SAINT-YRIEIX. — ROYAL CINEMA.
Adresser les Commandes, avec le montant, aux PUBLICATIONS JEAN-PASCAL, 3, rue Rossini, PARIS
Prière d'indiquer seulement les numéros en en ajoutant quelques-uns supplémentaires
Imprimerie de Cinémagazine, 3, rue Rossini, Paris (9«). — Le Directeur-Gérant : JEAN-PASCAL. destinés à remplacer les cartes qui pourraient momentanément nous manquer.
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