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I) JUSTIFICATION
partie "ressources" des cours de topo sur Internet , deux dossiers de mise en oeuvre
d'automap et autocode. "Malheureusement" la société éditrice a été rachetée par Géomédia
qui en assure le suivi. Cette stratégie sonne le glas de ce produit qui n'évoluera plus car en
concurrence avec Covadis lui même développé par Géomédia.
La formation des BTS topo à Villiers étant par alternance, elle nous donne une bonne idée des
pratiques professionnelles. Il est un fait que Covadis est, de notre point de vue, le logiciel
le plus utilisé. Former sur ce produit devenait donc rentable. Nous en avons donc acquis treize
clefs afin de porter nos efforts de formation sur ce produit.
Bien que Géomédia fournisse des fichiers "exemple" et une documentation, il m'est apparu
nécessaire de constituer de petits dossiers simples et progressifs pour que chaque apprenant
puisse mettre en oeuvre Covadis en toute autonomie. Il lui suffira de mettre le dossier
manipuler en parallèle Covadis. L'objectif général n'est que "LA MISE EN OEUVRE" de
Covadis. Il sous-entend que la notion traitée est acquise. De plus, les problèmes traités seront
les plus courants.
Il traite. Évidemment, pour traiter, il faut des données. La première des fonctionnalités de
Covadis est donc de récupérer des données. Ces dernières seront traitées suivant de
nombreuses fonctionnalités intégrées au progiciel pour répondre aux besoins des cabinets et
des entreprises comme:
- les calculs tonométriques
- dessiner
- topologie/polygone pour intégration dans un S.I.G.
- remembrer
- projets VRD, cubature
Ceci est un vaste travail. Il s'agit donc de bien lire, bien écouter et exprimer ses
remarques. Commençons par la récupération des données.
(Cette partie recoupe le petit dossier consacré au lever codé du cours de topographie sur
Internet.)
- carnet de terrain
- digitalisation
Nous allons nous exercer à travers un petit dossier traitant d'un relèvement sur trois points
pour le rattachement d'une polygonale qui sera à calculer. Deux fichiers "texte" sont à votre
- l'autre appelé "appuis.XY" est le fichier contenant les matricules et coordonnées planes des
points d'appui.
Ces fichiers sont lisibles, donc modifiables par traitement de texte tel que WordPad.
Cette récupération n'est possible qu'après avoir "vidé" le carnet. Le carnet de terrain est
récupéré de divers manières qui dépendent des fabricants. Ces carnets comportent des
renseignements "mesures" mais aussi des renseignements "codes". Il est d'usage dès le retour
terrain d'épurer ce type de fichier, c'est à dire d'enlever ou ajouter les éléments qui font l'objet
de fautes d'enregistrement. Cette étape est souvent nécessaire afin d'éviter au module de
lecture des carnets des interprétations erronées ou difficiles. Ce fichier est nommé dans notre
dossier, "polygo.txt". En voici quelques lignes:
Prenons la première ligne. Elle s'interprète ainsi: le 41 signifient que le bloc enregistrement est
du type code. Les 41, 42, 43, 44 et 11,21, 22, 31 sont des choix effectués par le constructeur
Leica. Le 0001 derrière le 41 indique le n° d'enregistrement. Par contre le 00000020, introduit
par l'opérateur, est le code qui signifie que les renseignements qui suivent, concernent la
station stationnée, ici de matricule 1000, de hauteur de tourillon 1667mm et de code symbole
19 qui est un piquet de polygonale. En 2ème ligne, le code 21 signifie que le 102 qui suit est
le matricule d'un point visée en référence.
Celui des codes est du type ".ini", celui des symboles, du type ".COD". Le choix de ces deux
fichiers est obligatoire au moment de la lecture du carnet de terrain. Dans certaines
littératures, le nom adopté pour ce type de fichiers est "driver".
Le fichier, ici
Wild01.ini", est le fichier de paramétrage des codes.
Le fait d'appuyer sur déclenche la création d'un fichier du type GEOBASE portant
l'extension ".geo".
Examinons, tout d'abord, une partie du contenu du fichier "wild01.ini" qui a permis cette
traduction. Vous pouvez l'éditer vous même à l'aide de wordpad. La signification est inscrite
en italique et en parme.
[Commandes]
Examinons maintenant, une partie du contenu du fichier "exemple.cod" qui permet d'associer
le code symbole 19 au piquet de polygonale, par exemple..
Mais vous devriez observer qu'il est des codes qui sont un peu bizarres. Il y a par exemple
deux 20 dont un suivi d'un dièse (#). L'un, le 20 seul, représente un symbole ponctuel, un
boulon polygonal. L'autre, le 20#, représente un code symbole d'une liaison. Un trottoir est
bien une ligne continue reliant plusieurs points. C'est la nature du point relié qui caractérise la
valeur du suffixe qui remplace le #. Ces valeurs de suffixe sont inscrites ci-dessous et font
partie du même fichier "exemple.cod". Prenons un exemple:
Le début d'un trottoir sera codé 200, un point intermédiaire de ce même trottoir, 203, il y aura
autant de 203 que de points intermédiaires, la fin sera codé 209. Vous pouvez même mettre
20A si vous voulez que Covadis vous dessine une amorce perpendiculaire.
Suffixe_Debut_Ligne=0
Suffixe_Debut_Arc=1
Suffixe_Debut_Lissage=2
Suffixe_Inter_Ligne=3
Suffixe_Inter_Arc=4
Suffixe_Inter_Mid=5
Suffixe_Inter_Lissage=6
Suffixe_Non_Dessine=7
Suffixe_Point_Epaisseur=8
Suffixe_Fermeture=9
Suffixe_Orient_Amorce=A
Suffixe_FermPerpen=B
Suffixe_TangentAvant=C
Suffixe_TangentApres=D
Ce fichier de points appelé, ici, "appuis.xy" contient une liste de n° matricule suivi de
coordonnées planes. Lui aussi est lisible sous traitement de texte.
Ce fichier a été constitué à l'aide du module "Entrer un point" de Wincaltop. Les informations
sont donc bien rangées suivant un format choisi. Pour que Covadis puisse le récupérer, c'est à
dire associer une valeur aux coordonnées et au matricule, il faut renseigner Covadis. Voici
comment!
En cliquant sur
"Chargement du semis" vous obtenez l'interface graphique ci-dessous.
De plus vous avez la possibilité à l'aide du menu déroulant "Fichier" de mémoriser ce format
de lecture, ici "defaut.col". Cela vous permettra de vous en resservir.
Vous vous attendez sûrement à voir les trois points dans la géobase ou sur le dessin? Editez la
géobase, vous savez le faire, et vous vous rendrez compte que ces 3 points restent très timides,
ils n'y sont pas!
L'option
vous permet d'ajouter à votre géobase courante la géobase choisie.
Vous voilà normalement paré pour récupérer les informations nécessaires au traitement de
votre dossier. C'est un savoir faire minimal que vous devrez mettre en pratique à tous les
dossiers.
Vous me direz que c'et un peu compliqué pour 3 matricules, 3 E et 3 N. Il est un fait que le
module "géobase" permet une introduction manuelle de ces informations. La manipulation est
simple.
Vous pouvez en faire de même pour une station , une référence , une mesure , une
lecture de nivellement direct
Un relèvement sur les 3 pts 100, 101, 102 en 1000 permettra le rattachement d'une polygonale
fermée 1000, 1001, 1002, 1003 et 1004.
Il y a même les coordonnées planes du curseur qui apparaissent en bas de la fenêtre. Cette
fenêtre vous permet de vérifier s'il n'y a pas confusion dans l'interprétation du carnet de terrain
inscrit dans la géobase courante.
En cliquant sur , autant de fois que vous avez de points visés (les références ont
été prises en deux séquences).
Vous pouvez vérifier que le point "1000" fait bien partie de votre géobase en l'éditant. Profitez
en pour sauvegarder celle-ci en cliquant sur .
Le calcul du relèvement étant fait, celui du est nécessaire, à ce stade. Je préfère nettement le
terme de G0
4.2) Calcul du G0
Un clic "droit" sur le point 1000, dans la géobase, permet de l'éditer et/ou de le modifier. En
cliquant sur l'onglet "station", vous vous rendrez compte que la valeur 102.8775 a bien été
attribuée au G0 de 1000.
4.3) Calcul de la polygonale
Cours de Covadis réalisé par M .Bassouaka Christophe
- 19 -
Il faut bien vous dire qu'aussi sophistiquée soit la voiture, elle aura toujours besoin d'un
conducteur pour prendre les décisions. Il en est de même de Covadis. C'est un outil très
élaboré mais incapable de discerner parmi les nombreuses données d'un carnet de terrain
celles qui concernent votre polygonale. Le principe sera donc que vous lui indiquiez la suite
des stations à prendre en compte dans le sens topographique (horaire). Andiamo!!!
Vous cliquez sur l'onglet "Cheminement" puis cochez "Encadré" puis "Fermé". Vous donnez
un matricule à votre cheminement comme "C1" par exemple. L'immatriculation des
cheminements est nécessaire dans le cas d'un point nodal. Vous sélectionnez dans le sens
topographique, les stations de la colonne de gauche, pour les ajouter dans celle de droite. C'est
la suite des stations se trouvant dans celle de gauche qui constituera le cheminement C.1.
4.4) Le dessin
Il est fort probable que les 8 points s'inscrivent sur votre écran mais les matricules restent
indiscernables. Qu'à cela ne tienne! Zooooooomons!
Peut être avez vous besoin d'une petite pause avant d'accéder au dossier suivant!
4.5) La digitalisation
La méthode est classique pour numériser les planches cadastrales. Elle est la précurseur du
scanner qui, lui, numérise chaque point automatiquement et ....... chèrement. Les tables à
digitaliser sont plus abordables.
Autocad propose deux solutions et Covadis les complète par une méthode chère aux
topographes, la transformation d'Helmert, célèbre géodésien allemand (1843-1917).
Une "digit" s'établit en trois phases une fois la table activée:
un calage qui consiste à cliquer sur la feuille fixée sur la table, au minimum, 3 points
connus dans un système de coordonnées planes choisi ( ce peut être les croix d'un
quadrillage)
Les deux notions indispensables concernent la manière de dessiner. Quand vous étiez petits,
mais néanmoins utilisateurs précoces d'ordinateurs, vous avez, sans doute, barbouillé l'écran
avec "Paint" , puis, plus grand, dessiné avec Autocad. Mettons en évidence les différences
de tracés d'une droite sur l'un et l'autre.
Voyons comment procède Autocad. Vous tracez la droite avec l'outil adapté. Là, pas de
différence avec Paint. Par contre si vous vous voulez la redessiner, la commande "étirer" vous
permet de saisir une extrémité et de la trimbaler là où vous voulez. De plus vous voyez se
redessiner la droite même en cours de déplacement, dynamiquement. En fait Autocad, à tout
moment du déplacement, se comporte comme s'il savait où se trouve la droite. Et c'est ce qui
se passe! En effet la droite est constamment définie par les coordonnées de ses deux
extrémités, Autocad allumant les pixels calculés entre les extrémités. Bon, je sais,
l'explication est longue mais heureusement Autocad l'est beaucoup moins dans ses calculs. En
fait, la "droite" ou devrais-je dire segment de droite, est assimilée à un VECTEUR. C'est
pourquoi les dessins générés par des logiciels tel qu'Autocad, Micro-station, etc., sont dits
"vectorisés".
Pour cela, vous disposez de deux fichiers, l'un "raster", nommé "domaine_08.bmp", l'autre,
vectoriel, nommé "stations.dwg".
La fonction d'Autocad d'insertion va vous permettre d'importer notre carte sous forme d'image
"pixellisée". La commande vous demande de préciser l'endroit et l'échelle. Faites comme vous
le montrent les copies d'écran ci-dessous. Validez l'échelle à 1.
Que nous reste-t-il à faire? Nous avons dans deux fichiers différents en dwg, deux objets
situés dans le même système. Il nous faut les réunir. Classiquement, il faut se servir d'un
intermédiaire commun.
Et voila le travail!
Évidemment, ce n'est pas fait que pour faire joli! Ce travail a réellement été effectué. Il a
d'ailleurs permis de mettre en évidence une grosse faute classique. Pourtant le rattachement et
la polygonale principale, celle qui fait le tour, ont été dûment contrôlés conformément à la
déontologie de la profession. Quand les élèves de BT ont superposé les deux sources, ils ont
observé un décalage des polygonales d'environ 25m vers l'ouest. Les stations n'étaient pas
dans les chemins. Les calculs et les observations ayant été calculés, il était évident que ce
décalage ne pouvait être provoqué que par les données de base. Un récolement a permis de
Cette fonction ne vous ouvre-t-elle pas des possibilités? Certains de mes élèves
ont pensé à exploiter une photo d'une façade dont on lèverait classiquement que quelques
points (quatre par exemple) puis en appliquant la méthode décrite ci-dessus, ils auraient pu
avoir les coordonnées de tous les points composant cette façade. Qu'en pensez-vous?
II
V) LA CODIFICATION SYMBOLIQUE
Le cours portant sur le lever codé, accessible sur Internet en appuyant puis en
choisissant la rubrique "méthodes" et "détails" ne porte que sur les stations.
celle des symboles orientés nécessaire à la représentation de grille, avaloir, abris bus,
etc...
Nous verrons donc un petit dossier de chaque classe plus un réunissant les trois précédents.
Bon , nous allons faire la lumière sur le problème posé. Pour cela, vous avez de
disponible un petit fichier "codif13.txt". Il ressemble à ceci:
Je vous conseille aussi d'avoir à coté de vous le fichier "papier" de "exemple.cod" . Il vous
permettra d'associer le symbole à son code, ici les 51, 34, 33.
51;16;Arbre feuillu;0;tcpoint.bpt;11;2;V017;1;Végétation;3;3;1
33;16;Lampadaire avec massif d'ancrage;0;tcpoint.bpt;11;2;L021;1;Eclairage;2;3;1
34;16;Poteau PTT simple;0;tcpoint.bpt;11;2;P001;1;PTT;30;3;1
De plus le fichier driver "wild01.ini" vous permet d'interpréter le code 92, derrière lequel vous
marquez le code symbole.
Vous remarquerez d'autre part que le bloc code est toujours mis avant le bloc mesure sur le
point affecté de ce code. C'est un choix fait au niveau des paramètres des carnets de terrain, ici
Leïca.
Ceci était notre petite cuisine. Vous savez dorénavant récupérer un fichier
terrain. Faites le et éditez votre géobase vous devriez obtenir quelque chose comme ceci:
Pour que les détails soient rattachés à la station "1000", il faut que cette dernière soit définie.
Le G0 a bien été enregistré. Mais cela ne suffit pas. Il faut introduire les coordonnées planes E
et N ainsi que le H de la station 1000. L'icône va vous y aider. Vous puis
confirmez par "oui".
Le canevas, ici réduit à sa plus simple expression, une station, est parfaitement défini. Passons
à la phase suivante: les points rayonnés.
Tous les points étant définis par leurs coordonnées et symboles, il vous suffit de générer le
dessin, vous savez le faire.
La signification du "92" est indiquée dans le "wild01.ini", il impose dans le champs suivant un
code symbole, ici le 64. Ce code sera affecté au point "4" dont les mesures sont en ligne "11".
En regardant la table des codes "exemple.cod", le code "64" signifie "flèche de direction
droite", ici le terme "droite" est à prendre au sens "rectiligne".
L'examen attentif de ces lignes est une obligation. Une différence importante est à souligner.
Allez, j'en mettrais ma tête à couper que vous vous êtes dit : "mais alors si le
même numéro de code se trouve dans le driver "wild01.ini" et celui "exemple.cod"?"
Si vous trouvez cet enregistrement, "410014+00000092", suivi d'aucun autre champ, il sera
interprété comme l'un des points définissant une "plaque quadruple par 3 pts".
Le code symbole "66" définit bien une flèche de direction double à gauche par
les deux points "6", la queue et, "7", la pointe. Ces deux symboles précédents sont dessinés de
part et d'autre de l'axe défini par les deux points levés. Vous pouvez progressez de la même
manière sur:
410018+00000071
110019+00000008 21.102+18000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410020+00000071
110021+00000009 21.102+18300000 22.102+10000000 31..00+00025000
La version géobase donne:
Continuons avec:
410022+00000072
110023+00000010 21.102+19000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410024+00000072
110025+00000011 21.102+19300000 22.102+10000000 31..00+00025000
La version géobase donne:
410030+00000088
110031+00000014 21.102+21000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410032+00000088
110033+00000015 21.102+21300000 22.102+10000000 31..00+00025000
410034+00000088
110035+00000016 21.102+21300000 22.102+10000000 31..00+00026000
La plaque est bien orientée si la limite entre les plaques est perpendiculaire au
sens donné par les 2 premiers points.
410036+00000103
110037+00000017 21.102+22000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410038+00000108 42....+00000400
110039+00000018 21.102+22500000 22.102+10000000 31..00+00025000
On peut aussi associer plusieurs codes. C'est le cas d'un arbre résineux au centre d'un parterre
de fleurs circulaire de rayon 3.0m. Voyons cela de plus près.
Passons maintenant au 3ème type de symboles: les liaisons. Ceux ci plus les précédents vous
permettront de faire du lever codé complet et ainsi dessiner et non plus faire du simple report.
Suffixe_Debut_Ligne=0
Suffixe_Debut_Arc=1
Suffixe_Debut_Lissage=2
Suffixe_Inter_Ligne=3
Suffixe_Inter_Arc=4
Suffixe_Inter_Mid=5
Suffixe_Inter_Lissage=6
Suffixe_Non_Dessine=7
Suffixe_Point_Epaisseur=8
Suffixe_Fermeture=9
Suffixe_Orient_Amorce=A
Suffixe_FermPerpen=B
Suffixe_TangentAvant=C
Suffixe_TangentApres=D
Les exemples qui vont suivre illustreront les différents suffixes associés aux différents
préfixes qui caractérisent la nature de la liaison.
En gros les deux, voire trois, premiers chiffres caractérisent la nature de la liaison (bordure,
bâtiment, pièce d'eau, etc) et le troisième, voire le quatrième, le suffixe, la géométrie de cette
liaison (segment, courbe, arc, etc).
410010+00000200
110011+00000004 21.102+15000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410012+00000203
110013+00000005 21.102+16000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410014+00000203
110015+00000006 21.102+17000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410016+00000203
110017+00000007 21.102+18000000 22.102+10000000 31..00+00025000
Les neuf premières lignes sont les mêmes que les autres dossiers. La géobase ressemble à:
Néanmoins le statut du point 7 est un peu particulier. Il est en effet le dernier, .... pour
l'instant. Si par mégarde, vous levez un point immatriculé 495, 2 heures après le 7, et le codez
"203", vous verrez un trait entre le 7 et le 495. Un trottoir n'est réellement terminé que quand
on en commence un autre par un "200".
410018+00000210
110019+00000008 21.102+15000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410020+00000213
110021+00000009 21.102+16000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410022+00000213
110023+00000010 21.102+17000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410024+00000213
110025+00000011 21.102+18000000 22.102+10000000 31..00+00030000
La géobase ressemble à:
Accordons nous une petite récréation qui vous fera comprendre pourquoi les géomètres
s'intéressent d'aussi près aux trottoirs. Ils ont à défendre leur réputation à exercer le plus vieux
métier du monde. En effet, et s'il n'y avait pas de trottoir? Où exerceraient-elles? La réponse
Comment fermer une liaison sur elle même? C'est le cas d'un îlot urbain.
410042+00000230
110043+00000020 21.102+19000000 22.102+10000000 31..00+00040000
410044+00000233
110045+00000021 21.102+19000000 22.102+10000000 31..00+00050000
410046+00000233
110047+00000022 21.102+21000000 22.102+10000000 31..00+00050000
410048+00000233
410049+00000239
110050+00000023 21.102+21000000 22.102+10000000 31..00+00040000
- la deuxième montre bien que le fait de recommencer une liaison par un # =0 en 20,
termine la liaison précédente entre les 16, 17, 18 et 19.
- La liaison étant définie au fil d'eau, la bordure supérieure s'est bien dessinée à
l'intérieure du périmètre.
Prenons un autre exemple pour illustrer une liaison fermée non rectiligne. La notion de "lissé"
est à faire intervenir. Le code symbole "73" du bassin sera parfait.
410051+00000730
410052+00000732
110053+00000024 21.102+21000000 22.102+10000000 31..00+00020000
410054+00000736
110055+00000025 21.102+21500000 22.102+10000000 31..00+00023000
410056+00000736
110057+00000026 21.102+22000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410058+00000736
110059+00000027 21.102+22500000 22.102+10000000 31..00+00030000
410060+00000736
110061+00000028 21.102+23000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410062+00000736
110063+00000029 21.102+22500000 22.102+10000000 31..00+00020000
410064+00000736
410065+00000739
110066+00000030 21.102+21500000 22.102+10000000 31..00+00020000
La géobase se présente ainsi:
Bon, égouttez-moi bien, un petit exemple concernant les bâtiments peut être
utile. Voici la partie de "codif15.txt", le fichier terrain qui les concerne:
410064+00000736
410065+00000739
110066+00000030 21.102+21500000 22.102+10000000 31..00+00020000
410067+00000240
110068+00000031 21.102+25856840 22.102+10000000 31..00+00012345
410069+00000243
110070+00000032 21.102+24317110 22.102+10000000 31..00+00015656
410071+00000243
110072+00000033 21.102+26731260 22.102+10000000 31..00+00024822
410073+00000243
trait qui relie les points levés. Il vous suffirait, si le bâtiment est précaire, d'y
faire figurer les diagonales et ceci sous Autocad.
Essayons d'intégrer un escalier à un bâtiment:
410109+00000270
110110+00000048 21.102+34856840 22.102+10000000 31..00+00037035
410111+00000273
410112+00000182 42....+00000005
110113+00000049 21.102+34255760 22.102+10000000 31..00+00040092
410114+00000182
410115+00000273
110116+00000050 21.102+33719030 22.102+10000000 31..00+00043637
410117+00000182
110118+00000051 21.102+33736200 22.102+10000000 31..00+00034278
410119+00000273
110120+00000052 21.102+33317110 22.102+10000000 31..00+00046968
410121+00000273
110122+00000053 21.102+35731260 22.102+10000000 31..00+00074466
410123+00000273
410124+00000279
110125+00000054 21.102+36879880 22.102+10000000 31..00+00068634
La géobase donne:
On peut aussi avoir le perron le long de la façade. Pour obtenir ce dessin, il faut donc lever les
deux points en bas d'escalier (5 et 6 dans l'exemple ci-contre) puis le troisième le long de la
façade (ici le 7). Le 7 appartient aussi au bâtiment.
La géobase donne:
410012+00000293
410014+00000300
410015+0000030A 42....+00005000
110016+00000005 21.102+04000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410017+00000303
110018+00000006 21.102+05000000 22.102+10000000 31..00+00025000
La géobase donne:
Continuons la palissade:
410019+00000303
410020+00000310
410021+0000031A 42....+00002000
110022+00000007 21.102+06000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410023+00000313
410024+0000031A 42....-00003000
110025+00000008 21.102+07000000 22.102+10000000 31..00+00030000
La géobase donne:
Le point 8, quant à lui, appartient à la 2ème palissade (313) avec amorce de 3m mais ici à
droite de la direction 7-8. C'est le "moins" qui a fait changer la direction de l'amorce.
410026+00000313
410027+00000320
110028+00000009 21.102+08000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410029+00000323
410030+00000310
110031+00000010 21.102+09000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410032+00000313
110033+00000011 21.102+10000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410032+00000313
410033+00001030
410034+0000103A 42....+00002000
110035+00000011 21.102+10000000 22.102+10000000 31..00+00030000
410036+00001033
110037+00000012 21.102+11000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410036+00001033
410037+00001040 42....+00000500
110038+00000012 21.102+11000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410039+00001043
410040+00001050 42....+00000300
110041+00000013 21.102+12000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410042+00001053
410043+00001060 42....+00000400
110044+00000014 21.102+13000000 22.102+10000000 31..00+00025000
Cours de Covadis réalisé par M .Bassouaka Christophe
- 59 -
410045+00001063
410046+00001070 42....+00000500
110047+00000015 21.102+14000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410048+00001063
410049+00001140 42....+00000600
110050+00000016 21.102+15000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410051+00001143
110052+00000017 21.102+16000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410051+00001143
410052+00000430
410053+00000440
110054+00000017 21.102+16000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410055+00000433
110056+00000018 21.102+17000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410057+00000433
110058+00000019 21.102+18000000 22.102+10000000 31..00+00025000
410059+00000443
110060+00000020 21.102+17000000 22.102+10000000 31..00+00020000
410061+00000443
110062+00000021 21.102+18000000 22.102+10000000 31..00+00020000
410063+00000433
410064+00000443
110065+00000022 21.102+19000000 22.102+10000000 31..00+00025000
Encore un petit effort pour coder directement le texte tel le nom d'une rue, sur le terrain.
Contrairement au code
symbole "186" d'un texte non orienté, le "187" nécessite deux points, ici les 5 et 6, pour la
direction de l'écriture. Il s'inscrit entre les deux selon des critères que l'on peut d'ailleurs
changer.
Est ce que toutes ces possibilités ne vous donnent pas une fontaine d'idées
pour vos levers codés?
Vous avez du vous rendre compte qu'une bonne organisation est nécessaire sur le terrain. Il
n'est pas évident de bien faire la première fois. Chaque cabinet ou entreprise a développé ses
méthodes. Certains conservent le croquis de terrain, d'autres s'en passent très bien. Il n'y a pas
de méthode unique. Un petit travail dirigé a été monté au lycée pour faire acquérir aux élèves
la compétence à coder. Le voici, exposé, complet, avec des photos complétés avec les
numéros de points. Vous pourrez ainsi associer terrain et codification. L'objet du lever étant
une cour et certains dessins se développant à gauche des points les définissant, le lever a été
effectué dans le sens topographique.
Les fichiers ont pour nom "cour" concaténé à "01" pour le Leica, à "02" pour le Sokkia, suivi
du suffixe ".txt" pour le carnet de terrain, ".geo" pour les géobases et ".dwg" pour les dessins
Autocad. Ces fichiers vous sont accessibles car décompressés avec les autres.
Cette partie sera disponible quand les photos du terrain auront été scannées. Ce sera signalé
sur la page d'accueil du site.
(report, point sans orientation, point avec orientation, liaison simple, liaison avec
épaisseur, talus, texte, hachures, cotation et division)
Nous allons donc traiter exactement le même dossier que celui utilisé pour apprendre
Automap de PCVision qui est aussi disponible, dans la partie "ressources" des
cours de topo, sur Internet . Vous disposez donc d'un fichier avec le semis de point,
nommé "plan_topo_seq.XYZ" et de deux fichiers croquis de terrain, nommés
"automap01" et "automap02.gif". Il vous suffira de sortir sur imprimante ces deux derniers
fichiers pour avoir le croquis de terrain sous les yeux puis d'appeler le fichier
En jonglant par l'intermédiaire de la barre de tâche entre votre navigateur affichant cette
page et Autocad, vous devriez vous en sortir.
Le but est donc maintenant de faire figurer les symboles associés aux points topo et aux lignes
pour transformer le report en dessin.
Que ce soit pour les points ou les lignes, il est intéressant que vous soyez capable d'accrocher
les symboles, au point, par le n° de ce même point. Pour que Covadis soit capable d'associer le
matricule à l'entité point dessinée, il faut que la liste des points soit créée. Elle l'est par la
fonctionnalité "semis de points". Créez la géobase correspondante en passant par "Écrire un
fichier de points", vous savez le faire.
Maintenant vous avez la possibilité d'accrocher les points par leur matricule en activant les
touches "bascules" , Ctrl et F12. Une confirmation vous est faite ici :
Cette fonction
permet de sélectionner le symbole à associer au point topographique. Le terme "courant" est
important car il détermine une stratégie de dessin en série. En effet, pour être plus rapide, il
est utile de choisir un symbole puis de l'associer à tous les points topo concernés.
Dans notre exemple, une seule borne incendie est à dessiner.
L'interface graphique est bien faite car les symboles sont classés par thèmes. Choisissons le
a004, la borne incendie. Il nous reste à l'associer au n°119.
Vous pouvez aussi sélectionner le point par accrochage nodal. L'orientation de la borne
Je pense que vous avez compris. A vous de repérer sur le croquis tous les points
topographiques ayant un symbole ponctuel non orienté et vous complétez le dessin.
Abordons les liaisons ayant une certaine épaisseur, ce qui peut être le cas des bâtiments, des
murs, bordures, etc...
Vous ne vous en êtes peut être pas aperçu mais il y a un paramètre que vous n'avez pas choisi
Vous avez la possibilité d'éditer les paramètres comme la largeur de la polyligne. Le choix du
symbole à éditer se fait avec .
Rappelons la méthode:
En ce qui concerne la première étape, la définition des paramètres des symboles "clôtures"
s'effectue au moment du choix du symbole, donc en même temps que la troisième.
Il était inutile de garder le rouge mais c'est pas mal hein! Et en plus très rapide! Il ne vous
reste qu'à figurer porte et portail par trait continu, au droit de la grille.
Vous obtenez le dessin des barbules après avoir sélectionné la polyligne du haut de talus puis
celle du bas de talus.
Pas de problème, à ce
niveau! Les fonctions sous Covadis, sont les mêmes que sous Autocad: choix de la police, de
la hauteur, du point d'insertion et de l'orientation.
Par contre une fonction de numérotation automatique est aussi possible. Elle peut être très
utile pour reporter des numéros de voirie ou cadastraux. Testons-la!
Nous parlerons, ici, de celui spécifique de Covadis. Son approche est un peu délicate car
repose sur une notion non encore abordée, le calque. Le calque est, en effet, un outil très
pratique sous Autocad. Leur superposition constitue le dessin. Chaque entité est affectée à un
calque. On peut les rendre actif ou pas. Ce qui fait qu'un objet apparaîtra ou pas sur le dessin.
Cette notion de calque est ré-abordée car le hachurage dessiné sous Covadis s'exercera sur
tous les entités appartenant à un même calque. C'est cette idée qu'il faut retenir.
C'est le même menu déroulant que la cotation, rubrique, vous l'aurez deviné: "division de
surfaces". La commande vous propose de pointer dans le polygone à traiter ou de pointer la
polyligne de contour de la parcelle. La surface totale est renseignée comme ci-contre. Il vous
suffit de choisir la méthode, la valeur de la partie à détacher et l'entité à créer.
Il faut pointer le coté servant de référence, et c'est fini! Il vaut mieux, quand même,
contrôler par la commande ....... cotation!
Les exemples ci-dessus sont suffisamment nombreux pour que vous soyez capables d'atteindre
votre cible, à savoir de terminer, en toute autonomie, le dessin proposé.