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N° de l’affaire : 1601EL7P1*4
Référence : EL7P1/16/253
Date des visites : 18 Février 2016
Date du rapport : 18 Février 2016
Sommaire
INTRODUCTION 3
Annexe 1 : Glossaire 23
Annexe 2 : Méthodologie de classement des zones dues aux gaz, vapeurs ou
brouillards 25
Annexe 3 : Rappel sur le marquage des appareils 28
Annexe 4 : Mesures techniques et organisationnelles de protection contre les
explosions 31
Partie 1 : Mesures techniques de protection contre les explosions ....................................................31
Partie 2 : Mesures organisationnelles de protection contre les explosions ........................................33
Consignes et Instructions écrites ...................................................................................................................33
Signalisation des emplacements présentant un risque d’explosion ...............................................................34
Vêtements de travail et Equipements de Protection Individuelle ...................................................................34
Inspection et contrôle .....................................................................................................................................34
Systèmes d’autorisation des travaux..............................................................................................................34
Exécution des travaux de maintenance .........................................................................................................35
Intervention d’entreprises extérieures ............................................................................................................35
INTRODUCTION
La société SAFEGE a mandaté la société SOCOTEC pour réaliser une mission d’assistance technique à la
définition des zones à risque d’explosion dans le cadre de l’application de la Directive ATEX 99/92/CE.
Ce document concerne le projet de la société Ecopôle de Lambert d’aménager un Pôle Environnement sur
le site de Lambert à Narbonne (11).
Toutes les informations figurant dans le présent rapport, concernant les installations, les produits mis en œuvre
et le processus de fabrication, nous ont été fournies par SAFEGE.
L’étude ATEX est réalisée à partir des éléments disponibles et connus à ce stade du projet. La mise en œuvre
des recommandations proposées dans ce rapport concernant le zonage est soumise au contrôle préalable par
l’exploitant du site, de la validité de ces informations.
La définition des zones ATEX sera à réviser une fois le choix des éléments techniques du process arrêté afin de
préciser et définir le matériel ATEX à installer.
La définition des zones ATEX devra également être révisée et mise à jour après la mise en exploitation des
installations pour intégrer les conditions réelles d’exploitation.
La directive européenne 1999/92/CE impose des prescriptions minimales visant à améliorer la protection en
matière de sécurité et de santé des travailleurs susceptibles d’être exposés aux risques d’Atmosphère
Explosives (ATEX).
L’application des prescriptions issues de la transposition de la directive 1999/92/CE s’inscrit dans l’obligation
d’évaluation des risques introduite par l’article L.230-2 du Code du Travail (résultant de la transposition de la
directive européenne 89/391/CE) et complétée récemment par l’article R. 230-1 du Code du Travail (décret
2001-1016 du 5 novembre 2001), portant création d’un document unique relatif à l’évaluation des risques
pour la santé et la sécurité des travailleurs.
er
Applicable depuis le 1 juillet 2003, la directive 1999/92/CE a été transposée en droit français par les décrets
2002-1553 et 2002-1554 du 24 décembre 2002. Deux arrêtés, datés du 8 juillet 2003, complètent ces deux
décrets en transposant les annexes de la directive. Ils concernent en particulier :
• la définition préalable du classement des zones à risque d’explosion,
• la signalisation des zones ATEX,
• la mise en œuvre des prescriptions minimales de sécurité dans ces zones,
• les critères de sélection des appareils (électriques et non électriques) et des systèmes de protection
utilisés dans ces zones,
• l’évaluation du risque d’explosion devant figurer dans le Document Relatif à la Protection contre
l’Explosion (DRPE),
• la formation des travailleurs intervenants dans des zones ATEX.
2) Décret n° 2002-1553 du 24 décembre 2002 relatif aux dispositions concernant la prévention des explosions
applicables aux lieux de travail et modifiant le chapitre II du titre III du livre II du code du travail.
3) Guide de bonne pratique à caractère non contraignant en vue de la mise en œuvre de la Directive
1999/92/CE du Parlement Européen et du Conseil concernant les prescriptions minimales visant à
améliorer la protection en matière de sécurité et de santé des travailleurs susceptibles d’être exposés au
risque d’atmosphères explosives.
6) Norme NFPA 497: "Recommanded Practice for the Classification of flammable liquids, gases or vapors and
of hazardous (classified) locations for Electrical Installations in Chemical Process Areas" – 1997 Edition.
8) Les mélanges explosifs – Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) – Edition 1994.
9) Guide pour la classification en zones ATEX dans les industries du Traitement des Eaux – SNITER / INERIS
/ SIEP – Version 2 - Décembre 2005.
10) Guide pratique de ventilation n°19 – ED 820 – Usines de dépollution des eaux résiduaires et ouvrages
d’assainissement – Institut National de Recherche et de sécurité (INRS).
11) Norme NF EN 1127-1 "Atmosphères explosives – Prévention de l'explosion et protection contre l'explosion
– Partie 1 : Notions fondamentales et méthodologie" – Octobre 1997.
12) Norme International CEI 61241-10 : "Matériel électrique pour utilisation en présence de poussières
combustibles". Partie 10 – Classification des emplacements où des poussières combustibles sont ou
peuvent être présentes. Edition – Juillet 2004.
13) Norme NF EN 61241-10 : "Matériel électrique pour utilisation en présence de poussières combustibles".
Partie 10 – Classification des emplacements où des poussières combustibles sont ou peuvent être
présentes. Novembre 2004.
14) Arrêté du 8 juillet 2003 complétant l’Arrêté du 4 novembre 1993 relatif à la signalisation de sécurité et de
santé au travail.
15) Arrêté du 8 juillet 2003 relatif à la protection des travailleurs susceptibles d’être exposés à une atmosphère
explosive.
16) Décret n° 96-1010 du 19 novembre 1996 relatif aux appareils et aux systèmes de protection destinés à être
utilisés en atmosphères explosibles.
Nota :
(1) G : Gaz ; GL : Gaz Liquéfié ; L : Liquide ; S : Solide ; A : Aérosol
np : non précisé, (2) PE : Point d’éclair,
nd : non défini (3) Densité relative par rapport à l’air
na : non applicable (4) T auto-infla : Température d’auto-inflammation,
so : sans objet (5) Groupe/Classe de température pour le matériel ATEX.
A titre informatif, le tableau suivant reprend les propriétés explosives de certaines des poussières pouvant être
rencontrées parmi les déchets :
Le classement ATEX impose donc que les appareils installés en zone ATEX respectent des catégories
précises. Chaque appareil installé doit porter le marquage minimal imposé par son certificat de conformité
correspondant. Concernant les appareils installés après le 1er juillet 2003, il doit porter le « nouveau »
marquage (marquage CE ATEX) imposé par la réglementation en vigueur, qui mentionne notamment sa
catégorie.
Les matériels, appareils et systèmes de protection destinés à être utilisés dans les emplacements où des
atmosphères explosives peuvent se présenter doivent être sélectionnés conformément aux catégories prévues
par la Directive 94/9/CE :
L’adéquation des matériels électriques, pneumatiques et hydrauliques avec ces catégories doit donc être
vérifiée dans tous les emplacements classés en zone ATEX.
Lorsque des équipements construits et testés conformément à des Normes plus anciennes sont encore utilisés,
ils peuvent être maintenus en service à condition qu’ils soient entretenus de manière correspondante et qu’une
évaluation des risques n’ait pas formulé des conclusions contraires.
Appareils électriques
Concernant les appareils électriques déjà existants au 30 juin 2003 et conformes aux dispositions de l’arrêté du
19 décembre 1988, en application de l’arrêté du 28 juillet 2003, ils sont réputés satisfaire aux prescriptions de la
réglementation ATEX jusqu’au 30 juin 2006.
Ecopôle de Lambert a pour projet de modifier les installations existantes tant en terme de volume qu’en terme
de procédés de traitement. Les modifications envisagées sont :
L’objet de l’étude est de déterminer les zones à risque d’explosion au stade projet en intégrant les modifications
envisagées.
Le centre de tri existant a déjà fait l’objet d’une étude ATEX, aucune zone à risque d’explosion n’avait été
identifiée.
Les installations présentes sont :
• Zone réception et transit des déchets de la collecte sélective ;
• Zone de réception et mise en balles des déchets DAE monomatériaux ;
• Presse à balles.
Source de
Elément à Eléments de maîtrise des risques
dégagement / Degré Eléments d’appréciation Zone
risque d’explosion
de dégagement des risques d’explosion ATEX
d’explosion Ventilation
Origine Degré
degré/dispo
Mesures techniques
Process de Tri
Tri et évacuation des
Zones de Déchargement des
Emissions, Ventilation déchets au fil de l’eau à la
réception/décha camions vrac sur une Pas de
envols de 2 naturelle pelle
rgements des zone de déchargement zone
poussières VM / AB Nettoyage périodique de
déchets au sol
la zone
Stockage en
Emissions, Ventilation
bennes ou en Manutention des déchets Nettoyage périodique de Pas de
envols de 2 naturelle
alvéoles de à la pelle ou engin la zone zone
poussières VM / AB
stockage
Système de brumisation
Chargement dans le pré- sur le pré-broyeur
Emissions, broyeur des déchets à la Ventilation Système d’extinction par
Pré-broyage Pas de
envols de 1 pelle ou engin naturelle douche en cas d’incendie
des déchets zone
poussières Pré-broyeur de capacité VM / AB sur l’installation
30t/h Nettoyage périodique de
la zone
Installation raccordée au
Emissions, Ventilation système de
Trommel de Séparation des déchets Pas de
envols de 1 Artificielle dépoussiérage
séparation par fraction zone
poussières VM / B Nettoyage périodique de
la zone
Installations raccordées
Séparation des déchets
Installations de Emissions, Ventilation au système de
dans séparateur Pas de
tri aérauliques envols de 1 Artificielle dépoussiérage
balistique et séparateurs zone
et optiques poussières VM / B Nettoyage périodique de
optiques
la zone
Dépoussiéreur
Zone
1 dépoussiéreur à packs Ventilation
Emission de Installation implantée à 20 +
Dépoussiéreur 1 filtrants powercore de naturelle
poussières l’extérieur du bâtiment Zone
marque DONALDSON VM / B
22
Installation de dépoussiérage :
Zone 20 = Gaines d’aspiration des poussières + intérieur du caisson côté air sale avant
filtres
Source de
Elément à Eléments de maîtrise des risques
dégagement / Degré Eléments d’appréciation Zone
risque d’explosion
de dégagement des risques d’explosion ATEX
d’explosion Ventilation
Origine Degré
degré/dispo
Mesures techniques
Le dépoussiéreur sera installé hors zone ATEX mais sera conforme à la réglementation
ATEX et disposera d’un marquage ATEX pour une zone 20/22 à l’intérieur de
Sources d’inflammation et
l’équipement.
adéquation matériels
L’ensemble de l’installation devra être interconnecté au réseau équipotentiel de terre
(dépoussiéreur et réseau de gaines de collecte des poussières)
Le nettoyage des zones de manutention et installations de tri sera réalisé suivant un
Recommandations / Mesures
programme défini et tracé afin de maitriser tout dépôt de poussières dans les bâtiments,
à mettre en œuvre
sur les structures et sur les équipements et installations.
La plate-forme bois est exploitée sur le site depuis 2008. Cette plate-forme permet la réception, le tri et la
valorisation du bois.
Après réception, le bois est trié de manière à séparer les bois de catégorie A et B.
Le bois de catégorie A correspond à des bois propres sans peinture ou vernis de type palette ou cagette.
Le bois de catégorie B correspond à des bois traités avec adjuvants.
Le projet prévoit :
- L’implantation d’un broyeur affineur et d’un crible sur une dalle béton,
- la construction d’alvéoles de stockage pour l’entreposage du bois après broyage, CSR, Combustible Solide
de Récupération. Les alvéoles seront fermées sur 3 côtés avec un système de couverture rétractable.
Source de
Elément à Eléments de maîtrise des risques
dégagement / Degré Eléments d’appréciation Zone
risque d’explosion
de dégagement des risques d’explosion ATEX
d’explosion Ventilation
Origine Degré
degré/dispo
Mesures techniques
Process de valorisation bois
Bois non broyé
Stocks de bois Ventilation Système d’arrosage des
Envols de Présence de fines de bois Pas de
avant 2 naturelle stocks de bois pour limiter
poussières mais en très faibles zone
traitement VM / B les envols
quantités
Chargement du bois à la
Formation
pelle dans un broyeur Entretien de l’installation
de
Broyage du affineur et un crible Ventilation de broyage
poussières Pas de
bois / Passage 1 En fonction de naturelle Installation en extérieur
de bois et zone
sur crible l’installation dégagement VM / B permettant une dispersion
dégagement
plus ou moins important des poussières
s
de poussières de bois
Stockage du bois après
broyage dans les alvéoles Alvéoles fermées sur 3
Alvéole de Ventilation
Envols de Envols de poussières de côtés et avec couverture Zone
stockage bois 2 naturelle
poussières bois possible lors du rétractable pour limiter les 22
broyé VM / B
chargement des alvéoles envols de poussières
et/ou par fort vent
CLASSEMENT DES ZONES
Alvéoles de stockage
Délimitation des zones ATEX
Zone 22 = Volume intérieur des alvéoles de stockage du bois affiné.
Le broyeur affineur et le trommel utilisés pour réaliser les opérations de broyage seront
des équipements spécifiques et adaptés pour le bois.
Sources d’inflammation et
adéquation matériels
Le matériel électrique et non électrique des alvéoles de stockage du bois après broyage
sera conforme ATEX.
Recommandations / Mesures Un système de brumisation pourra être installé au niveau des installations de broyage
à mettre en œuvre pour rabattre les poussières de bois dégagées par le broyage.
L’Atelier Valorisation Organique permettra la valorisation de biodéchets : déchets organiques produits par des
commerces et institutions (refus d’assiette des restaurants et cantines, résidus de marchés, …) et séparés à la
source par leur producteurs.
Le projet prévoit le plan d’aménagement suivant de l’atelier :
Source de
Elément à Eléments de maîtrise des risques
dégagement / Degré Eléments d’appréciation Zone
risque d’explosion
de dégagement des risques d’explosion ATEX
d’explosion Ventilation
Origine Degré
degré/dispo
Mesures techniques
Réception & préparation des déchets
Déchargement des
biodéchets humides dans
la trémie 100 m3 –
Ventilation mécanique de
capacité équivalente à 4
Trémie de l’atelier 2,5 vol/h
jours de stock Ventilation
réception Dégagement Durée de présence dans
2 Pas d’émission de Artificielle Zone 2
biodéchets 100 de biogaz la trémie limitée à 4 jours
poussières biodéchets VM / B
m3 Nettoyage périodique de
humides
la zone
Début de méthanisation
possible dans la fosse de
réception
Transfert des déchets par
Transfert par Ventilation mécanique de
fraction entre les Ventilation
vis sans fin, Dégagemen l’atelier 2,5 vol/h
2 instalations Artificielle Zone 2
convoyeur ou t de biogaz Nettoyage périodique de
Début de méthanisation VM / B
canalisation la zone
possible
Ventilation mécanique de
Broyeur à biodéchets Ventilation
Dégagemen l’atelier 2,5 vol/h
Broyeur 2 Début de méthanisation Artificielle Zone 2
t de biogaz Nettoyage périodique de
possible VM / B
la zone
Pompe de transfert entre
Pompe Ventilation mécanique de
le broyeur et l’unité Ventilation
d’alimentation Dégagemen l’atelier 2,5 vol/h
2 d’hygiénisation Artificielle Zone 2
de l’unité t de biogaz Nettoyage périodique de
Début de méthanisation VM / B
d’hygiénisation la zone
possible
Traitement des déchets
par chauffage à 70°c
Ventilation mécanique de
pendant au minimum une Ventilation
Unité Dégagemen l’atelier 2,5 vol/h
1 heure Artificielle Zone 2
d’hygiénisation t de biogaz Nettoyage périodique de
Volume de l’unité 5m3 VM / B
la zone
Début de méthanisation
possible
2 silos de stockage de
Silos de capacité 30 m3 chacun Ventilation mécanique de
Ventilation Zone 1
stockage Dégagemen correspondant à un stock l’atelier 2,5 vol/h
1 Artificielle + Zone
biodéchets t de biogaz de 4 jours Nettoyage périodique de
VM / B 2
hygiénisés Début de méthanisation la zone
possible
CLASSEMENT DES ZONES
Source de
Elément à Eléments de maîtrise des risques
dégagement / Degré Eléments d’appréciation Zone
risque d’explosion
de dégagement des risques d’explosion ATEX
d’explosion Ventilation
Origine Degré
degré/dispo
Mesures techniques
Trémie de réception
Zone 2 = Volume intérieur de la trémie et rayon de 1 mètre autour des ouvertures de la
trémie
Broyeur
Zone 2 = Volume sphérique de rayon de 1 mètre autour du broyeur
Source de
Elément à Eléments de maîtrise des risques
dégagement / Degré Eléments d’appréciation Zone
risque d’explosion
de dégagement des risques d’explosion ATEX
d’explosion Ventilation
Origine Degré
degré/dispo
Mesures techniques
Préparation & Stockage des déchets bioconditionnés
Ventilation mécanique de
Broyeur à biodéchets Ventilation
Biodéconditionn Dégagemen l’atelier 2,5 vol/h
2 Début de méthanisation Artificielle Zone 2
eur t de biogaz Nettoyage périodique de
possible VM / B
la zone
Stockage des
Stockage en mélange des
refus du Dégagemen Ventilation
refus du Ventilation mécanique de
biodéconditionn t de biogaz, 2 Artificielle Zone 2
biodéconditionneur en l’atelier 2,5 vol/h
eur en H2S, NH3 VM / B
benne ou cuve
benne/cuve
3 cuves de stockage de
capacité 30 m3 chacune
Cuves de permettant le stockage
Ventilation Zone 1
stockage Dégagemen tapon des biodéchets Soupape de sécurité sur
1 Naturelle + Zone
biodéchets t de biogaz déconditionnés durant chacune des cuves
VM / AB 2
déconditionnés environ 2 jours
Début de méthanisation
possible
Source de
Elément à Eléments de maîtrise des risques
dégagement / Degré Eléments d’appréciation Zone
risque d’explosion
de dégagement des risques d’explosion ATEX
d’explosion Ventilation
Origine Degré
degré/dispo
Mesures techniques
Déconditionneur
Zone 2 = Volume sphérique de rayon de 1 mètre autour du broyeur
Source de
Elément à Eléments de maîtrise des risques
dégagement / Degré Eléments d’appréciation Zone
risque d’explosion
de dégagement des risques d’explosion ATEX
d’explosion Ventilation
Origine Degré
degré/dispo
Mesures techniques
Méthanisation
Ventilation mécanique de
Mélange des biodéchets
l’atelier 2,5 vol/h
avec le co-substrat et le Ventilation
Dégagement Durée de présence dans
Mélangeur C digestat Artificielle Zone 0
de biogaz le mélangeur limitée
Début de fermentation VM / B
Nettoyage périodique de
dans le mélangeur
la zone
Digesteur en extérieur
sous auvent
Digesteur de capacité Absence d’apport d’air
350 m3 Digesteur en surpression
Ventilation
Digesteur Dégagemen Température entre 37 et Contrôle de la
C Naturelle Zone 2
Méthaniseur t de biogaz 57°C concentration en oxygène
VM / B
Temps de séjour = dans le digesteur
environ 20 jours Soupape de surpression,
évent déporté en toiture
du auvent
Pompes de transfert entre
Ventilation Ventilation mécanique de
Pompes de Dégagement mélangeur et digesteur et
2 Artificielle l’atelier 2,5 vol/h Zone 2
transfert de biogaz entre digesteur et silo de
VM / B
stockage des digestats
Ventilation
Canalisation de Dégagement Canalisation de transfert
2 Naturelle Condenseur en extérieur Zone 2
transfert de biogaz du biogaz
VM / B
Réduction du taux
Ventilation
Condenseur ou Dégagemen d’humidité du biogaz en
C Naturelle Condenseur en extérieur Zone 2
dessicateur t de biogaz sortie du digesteur et
VM / B
avant stockage
Surpresseur servant au
Ventilation
Dégagemen transfert du biogaz vers la
Surpresseur C Naturelle Surpresseur en extérieur Zone 2
t de biogaz plateforme de valorisation
VM / B
de l’ISDND
CLASSEMENT DES ZONES
Mélangeur
Zone 0 = ciel du mélangeur
Digesteur
Zone 2 = Ciel du digesteur et rayon de 3 mètre autour du digesteur
Zone 2 = Volume sphérique de rayon 3 mètre autour de tous les sources d’émissions de
biogaz (évents, disques de rupture, trous d’hommes, trappes d’accès, passage
agitateur, prise échantillon, …)
Pompes de transfert
Zone 2 = Volume sphérique de rayon 1 mètre autour des pompes
Délimitation des zones ATEX
Canalisations
Zone 2 = Volume sphérique de rayon 0,5 mètre autour des raccords non soudés
‘(brides, joints, vannes, …)
Zone 2 = Volume sphérique de rayon 1 mètre autour des vannes motorisées de DN >
25
Condenseur en extérieur
Zone 2 = Volume sphérique de rayon 1 mètre autour du condenseur
Surpresseur en extérieur
Zone 2 = Volume sphérique de rayon 1 mètre autour du surpresseur
Degré de C : Continu Degré de VH : forte Disponibilité de la B : bonne
dégagement 1 : Premier Degré ventilation VM : moyenne ventilation AB : assez bonne
2 : Deuxième Degré VL : faible M : médiocre
Source de
Elément à Eléments de maîtrise des risques
dégagement / Degré Eléments d’appréciation Zone
risque d’explosion
de dégagement des risques d’explosion ATEX
d’explosion Ventilation
Origine Degré
degré/dispo
Mesures techniques
L’ensemble du matériel électrique et non électrique installé en zone ATEX sera du
Sources d’inflammation et matériel ATEX compatible pour du biogaz (groupe IIA T1).
adéquation matériels Les installations métalliques devront être interconnectées au réseau équipotentiel de
terre.
La mise en place de détection CH4, NH3 et H2S asservie à la mise en sécurité des
Recommandations / Mesures
installations peut permettre d’améliorer la maîtrise du risque d’explosion voire réduire ou
à mettre en œuvre
supprimer certaines zones ATEX.
Source de
Elément à Eléments de maîtrise des risques
dégagement / Degré Eléments d’appréciation Zone
risque d’explosion
de dégagement des risques d’explosion ATEX
d’explosion Ventilation
Origine Degré
degré/dispo
Mesures techniques
Traitement du digestat
Ventilation mécanique de
Stockage Dégagemen Silo de stockage du Ventilation
l’atelier 2,5 vol/h
tampon du t de biogaz, 2 disgestat de capacité 30 Artificielle Zone 2
Nettoyage périodique de
digestat H2S, NH3 m3 VM / B
la zone
Ventilation mécanique de
l’atelier 2,5 vol/h
Unité de Dégagemen Ventilation
Presse à vis ou Durée de présence le
deshydratation t de biogaz, 2 Artificielle Zone 2
équivalent mélangeur limitée
des digestats H2S, NH3 VM / B
Nettoyage périodique de
la zone
Ventilation mécanique de
Cuve de l’atelier 2,5 vol/h
Dégagemen Stockage en cuve dédiée Ventilation
stockage des Durée de présence dans
t de biogaz, 2 des jus de digestat Artificielle Zone 2
jus/lixiviat de la cuve limitée
H2S, NH3 Maxi 9m3/jour VM / B
digestat Nettoyage périodique de
la zone
Stockage du Stockage après
Dégagemen Ventilation
digestat deshydratation des Ventilation mécanique de
t de biogaz, 2 Artificielle Zone 2
déshydraté en digestats en benne de 30 l’atelier 2,5 vol/h
H2S, NH3 VM / B
benne m3
CLASSEMENT DES ZONES
Silo Digestat
Zone 2 = Ciel du silo de stockage et sphère de rayon 1 mètre autour des points
d’émissions (soupapes et évents d’émissions)
Délimitation des zones ATEX Unité de déshydratation/Benne de stockage des disgestats secs
Zone 2 = Volume sphérique de rayon 1 mètre autour des équipements et installations
La mise en place de détection CH4, NH3 et H2S asservie à la mise en sécurité des
Recommandations / Mesures
installations peut permettre d’améliorer la maîtrise du risque d’explosion voire réduire ou
à mettre en œuvre
supprimer certaines zones ATEX.
Source de
Elément à Eléments de maîtrise des risques
dégagement / Degré Eléments d’appréciation Zone
risque d’explosion
de dégagement des risques d’explosion ATEX
d’explosion Ventilation
Origine Degré
degré/dispo
Mesures techniques
Traitement de l’air
Gaines d’extraction
Dégagemen Ventilation
Réseau connectées sur les Ventilation mécanique de
t de biogaz, 2 Artificielle Zone 2
d’extraction installations et permettant l’atelier 2,5 vol/h
H2S, NH3 VM / B
la ventilation de l’atelier
CLASSEMENT DES ZONES
En fonction du positionnement des extracteurs sur le flux d’air, ceux-ci devront ou non
Sources d’inflammation et être ATEX.
adéquation matériels Les installations métalliques devront être interconnectées au réseau équipotentiel de
terre.
La ventilation de l’atelier doit être surveillée et en cas de perte ou de diminution de la
ventilation, les équipements non ATEX doivent arrêtés par asservissement automatique.
Recommandations / Mesures
Mettre en place une détection CH4, NH3 et H2S en ambiance dans l’atelier pour
à mettre en œuvre
améliorer la maîtrise du risque d’explosion et assurer la mise en sécurité des
installations en cas de défaillance de la ventilation
Annexe 1 : Glossaire
Atmosphère explosive
Mélange avec l’air, dans des conditions atmosphériques, de substances inflammables sous forme de gaz, vapeur,
brouillard, poussières ou fibres dans lequel, après inflammation, la combustion se propage à l’ensemble du mélange
non brûlé.
Emplacement dangereux
Emplacement dans lequel une atmosphère explosive est présente, ou dans lequel on prévoit qu’elle pourrait être
présente, en quantité suffisante pour nécessiter des précautions spéciales dans la construction, l’installation et
l’utilisation du matériel électrique.
Sources de dégagement
Point ou endroit d’où un gaz, des vapeurs, brouillards, poussières, fibres ou un liquide peuvent se dégager dans
l’atmosphère, pouvant ainsi former une atmosphère explosive gazeuse.
Pression de vapeur
Pression exercée quand un solide ou un liquide est en équilibre avec sa propre vapeur. Elle est fonction de la
substance et de la température.
Point éclair
Température minimale à laquelle un mélange de vapeurs et d’air dans des conditions normales de pressions peut
être enflammé.
Température d’auto-inflammation
Température la plus basse d’une surface chaude à laquelle, dans des conditions spécifiées, l’inflammation d’une
substance inflammable sous la forme d’un mélange de gaz ou de vapeur avec l’air peut se produire.
Zone 0*
Emplacement dans lequel une atmosphère explosive gazeuse est présente en permanence, ou est présence pendant
de longues périodes.
Zone 1*
Emplacement dans lequel une atmosphère explosive gazeuse est susceptible de se former en service normal.
Zone 2*
Emplacement dans lequel une atmosphère explosive gazeuse n’est pas susceptible de se former en service normal,
et où une telle formation, si elle se produit, ne peut subsister que pendant une courte période.
Poussière combustible
Poussière qui est combustible ou inflammable en mélange avec l’air
Zone 20
Emplacement dans lequel une poussière combustible, sous forme de nuage, est présente en permanence, ou
fréquemment pendant le service normal, en quantité suffisante pour produire une concentration de poussière
d’épaisseur explosive en mélange avec l’air (et/ou dans lequel des couches de poussières d’épaisseur excessive et
incontrôlée peuvent se former…).
Zone 21
Emplacement dans lequel une poussière combustible, sous forme de nuage, est susceptible de se former en service
normal, en quantité suffisante pour produire une concentration de poussière explosive en mélange avec l’air.
Zone 22
Emplacement dans lequel une poussière combustible, sous forme de nuage, peu rarement se produire et subsiste
seulement un court instant pour atteindre une concentration de poussière explosive en mélange avec l’air (ou dans
laquelle des accumulations de couches de poussières combustibles peuvent …)
DEGAGEMENT
Taux de dégagement
Quantité de gaz ou vapeur inflammable émise par unité de temps par la source de dégagement
VENTILATION
Ventilation forte
Ventilation capable de réduire la concentration à la source de dégagement de façon pratiquement instantanée, ce qui
conduit à une concentration inférieure à la limite inférieure d’explosivité.
Ventilation moyenne
Ventilation capable de maîtriser la concentration, ce qui conduit à une situation stable dans laquelle la concentration
est au-delà de la limite inférieure à la limite inférieure d’explosivité pendant que le dégagement est en cours, et dans
laquelle l’atmosphère explosive ne persiste pas de façon indue après la fin du dégagement.
Ventilation faible
Ventilation qui n’est pas capable de maîtriser la concentration pendant que le dégagement est en cours, et/ou ne peut
empêcher que l’atmosphère explosive persiste de façon indue après la fin du dégagement
Vz (Volume théorique)
Débit de ventilation minimal théorique pour diluer un dégagement donné de matière inflammable jusqu’à la
concentration requise inférieure à la limite inférieure d’explosivité.
Durée de persistance
Temps qu’il faut pour qu’après que le dégagement a pris fin, la concentration moyenne tombe d’une valeur initiale Xo
à k fois la LIE. (k : facteur de sécurité appliquée à la LIE)
Sources de dégagement :
La relation quantitative entre le degré de dégagement, la durée de présence d’une matière inflammable et le
classement des zones peut être réalisée à l’aide du tableau, ci-dessous :
Degré de
Zone Durée de présence d’une matière inflammable
dégagement
Source : GESIP – Guide pour la détermination des zones à risques d’explosion 0,1 et 2 dans les industries pétrolières et chimiques
Influence de la Ventilation :
• Ventilation naturelle
Il s’agit du type de ventilation qui est réalisé par le mouvement de l’air causé par le vent et/ou des gradients de
température. En plein air, la ventilation naturelle sera souvent suffisante pour assurer la dispersion d’une
atmosphère explosive qui apparaîtrait dans la région. La ventilation naturelle peut aussi être efficace dans
certaines situations à l’intérieur de bâtiments (par exemple, quand un bâtiment a de larges ouvertures dans ses
murs et/ou son toit).
Note : A l’extérieur, il convient normalement de baser l’évaluation de la ventilation sur une vitesse minimale
estimée du vent de 0,5 m/s, présente de façon pratiquement continue. La vitesse du vent dépasse fréquemment
2 m/s.
Exemples de ventilation naturelle :
• des situations de plein air typiques de celles des industries chimiques et pétrolières, par exemple des
structures ouvertes, des faisceaux de tuyauteries, des ensembles de pompes et des équipements
connexes à l’air libre,
• un bâtiment ouvert qui, compte tenu de la densité relative des gaz et/ou vapeurs en cause, a des
ouvertures dans le mur et/ou le toit, qui sont dimensionnées et localisées de façon telle que la ventilation à
l’intérieur du bâtiment puisse, pour l’objectif de classement des régions dangereuses, être considérée
comme équivalente à celle qu’on a en plein air.
• Ventilation artificielle
o Il convient que son efficacité soit sous contrôle et sous surveillance,
o Il convient de prendre en considération le classement de la région immédiatement à l’extérieur du point
de rejet et du système d’extraction,
o Il convient normalement que l’air assurant la ventilation d’une région dangereuse soit pris dans une
région non dangereuse,
o Il convient de déterminer la localisation des dégagements, leur degré et taux de dégagement avant
d’arrêter les dimensions et la conception du système de ventilation.
Exemples de ventilation artificielle générale :
• un bâtiment équipé de ventilateurs dans les murs et/ou dans le toit afin d’améliorer la ventilation générale
du bâtiment,
Exemples de ventilation artificielle locale :
• un système d’extraction d’air/vapeur associé à un équipement de production dégageant de façon
permanente ou périodique une vapeur inflammable,
• un système de ventilation forcée ou d’extraction associé à une région de petites dimensions, ventilée de
façon locale où l’on s’attend, par ailleurs, à l’apparition d’une atmosphères explosive (ventilation d’une
cabine de peinture par exemple).
• Degré de ventilation
L’efficacité de la ventilation à maîtriser la dispersion et la persistance de l’atmosphère explosive dépendra du
degré et de la disponibilité de la ventilation et de la conception du système. Par exemple, la ventilation peut
ne pas être suffisante pour prévenir la formation d’une atmosphère explosive, mais peut être suffisante pour
empêcher la persistance.
On reconnaît trois degrés de ventilation :
* Ventilation forte
Elle est capable de réduire la concentration à la source de dégagement de façon pratiquement
instantanée, ce qui conduit à une concentration inférieure à la limite inférieure d’explosivité. Il en résulte
une zone de faible étendue (voir d’étendue négligeable)
* Ventilation moyenne
Elle est capable de maîtriser la concentration, ce qui conduit à une situation stable dans laquelle la
concentration au-delà de la limite de la zone est inférieure à la LIE pendant que le dégagement est en
cours, et dans laquelle l’atmosphère explosive ne persiste pas de façon indue après la fin du
dégagement.
* Ventilation faible
Elle ne peut maîtriser la concentration pendant que le dégagement est en cours et/ou ne peut
empêcher que l’atmosphère explosive persiste de façon indue après la fin de dégagement.
0123 II 1 G E Ex ia IIC T3
0123 II 1 G E Ex ia IIC T3
b : contrôle source d’inflammation PROJET
I : Mines
c : par construction
Marquage CE II : utilisation
d : Exécution antidéflagrante
au Jour
e : Sécurité augmentée
Identifiant ON de : compromis d: moteur, e: bornier
Mode de protection
Groupe d'appareil :
Degré d'étanchéité
Marquage "ATEX"
II : appareils de
aux poussières
Marquage CE
température
Classe de
I : mines
surface
II 2G d T4 IP65
Catégorie d’appareils
Poussière
Type d'atmosphère Gaz Poussières Gaz Gaz Poussières
s
Zone 0 20 1 21 2 22
Catégorie d'appareils 1G 1D 2G 2D 3G 3D
Nota : certain appareils doivent être compatibles atmosphères gaz ET poussières. Le marquage doit alors être de type : "G/D".
Symbole du Représentation
Définition
mode simplifiée
Enveloppe antidéflagrante
Les pièces qui peuvent enflammer l'atmosphère explosible sont enfermées dans une
"d" enveloppe qui résiste à la pression développée lors d'une explosion interne d'un mélange
explosif et qui empêche la transmission de l'explosion à l'atmosphère explosible environnante
de l'enveloppe.
Sécurité augmentée
Des mesures sont appliquées afin d'éviter, avec un coefficient de sécurité élevé, la possibilité
"e" de températures excessives et l'apparition d'arcs ou d'étincelles à l'intérieur et sur les parties
externes du matériel électrique qui n'en produit pas en service normal.
"ia"
Sécurité intrinsèque
Circuit dans lequel aucune étincelle ni aucun effet thermique produit dans les conditions
"i" d'épreuve prescrites par la norme (fonctionnement normal et cas de défaut) n'est capable de
"ib"
provoquer l'inflammation d'une atmosphère explosible donnée.
Encapsulage
Mode de protection dans lequel les pièces qui pourraient enflammer une atmosphère explosible
"m" par des étincelles ou par des échauffements, sont enfermées dans un compound de telle
manière que cette atmosphère explosible ne puisse être enflammée.
Immersion
"o" Matériel électrique immergé dans l'huile.
Surpression
"p" Surpression interne, maintenue par rapport à l'atmosphère, avec un gaz neutre de protection.
Zones ATEX
Symbole Type
0 1 2
d Enveloppe antidéflagrante • •
e Sécurité augmentée • •
ia • • •
i Sécurité intrinsèque
ib • •
m Encapsulage • •
n « None sparkling » •
p Surpression interne • •
q Remplissage pulvérulent • •
Indice de protection
Zone 20 Zone 21 Zone 22
IP6"x" IP6"x" IP5"x" ou IP6"x" (1)
"x" représente l'indice d'étanchéité à l'eau
(1) : IP6 « x » si les poussières dans la zone sont conductrices
Parmi les mesures techniques de protection contre les explosions figurent les mesures qui:
- préviennent la formation d’atmosphères explosives dangereuses,
- évitent l’inflammation d’atmosphères explosives dangereuses,
- atténuent les effets des explosions pour préserver la santé et la sécurité des travailleurs.
La prévention de la formation d'atmosphères explosives dangereuses doit toujours avoir la priorité sur les
autres mesures de protection contre les explosions.
La ventilation des locaux où des substances inflammables sont présentes (stockage et manipulation) doit être
conçue pour maintenir la concentration de vapeurs inflammables à un niveau inférieur à 25% de la LIE Limite
Inférieure d’Explosivité.
Lorsque la ventilation est mécanique, elle doit être surveillée par une détection de défauts. En cas de panne,
selon le cas, un asservissement doit déclencher soit une alarme soit une mise en sécurité automatique de
l’installation.
Les installations de ventilation des locaux à pollution spécifique doivent faire l’objet d’un contrôle périodique
annuel selon l’arrêté du 8 Octobre 1987.
S'il n'est pas possible d'empêcher la formation d'une atmosphère explosive dangereuse, il importe d'en éviter
l'inflammation. Ce résultat peut être obtenu en adoptant des mesures de protection visant à prévenir la
présence de sources d'inflammation ou à réduire les probabilités de leur occurrence. Les principales sources
d'inflammation sont :
La production d'étincelles incendiaires par friction et choc peut être réduite en sélectionnant des combinaisons
de matériaux plus indiquées (par exemple pour les ventilateurs). En ce qui concerne les équipements à pièces
mobiles, la combinaison métal léger/acier (à l'exception de l'acier inoxydable) est à éviter par principe pour les
points potentiellement exposés à des frictions, des chocs ou des abrasions.
L’électricité statique
Des décharges d'électricité statique susceptibles de provoquer une inflammation peuvent se produire dans
certaines conditions.
Dans des conditions d'exploitation normales, les décharges électrostatiques peuvent se présenter sous les
formes suivantes:
Décharges d'étincelles : des décharges d'étincelles peuvent être générées du fait de la charge
électrique portée par des pièces conductrices non reliées à la terre.
Décharges en aigrette : des décharges en aigrette peuvent naître à partir de pièces chargées
réalisées dans des matériaux non conducteurs, parmi lesquels figurent la majorité des matières
plastiques.
Décharges en aigrette glissantes : Des décharges en aigrette dites glissantes peuvent se produire
lors de processus de séparation rapide, tels que le passage de feuilles de métal dans un laminoir, le
convoyage pneumatique dans des tubes ou conteneurs métalliques à revêtement isolant et sur les
courroies d'entraînement.
Décharges sur cônes de déversement: Des décharges peuvent se former sur des cônes de
déversement, par exemple, lors du remplissage pneumatique des silos.
Toutes les formes de décharges électrostatiques précitées sont considérées comme susceptibles d'enflammer
la majorité des gaz et des vapeurs de solvants. Les mélanges brouillard/air ou poussière/air peuvent également
s'enflammer en présence de ces décharges. Néanmoins, les décharges en aigrette sont à considérer
simplement comme une source possible d'inflammation pour des poussières explosives.
D’autres sources d’inflammation sont : La foudre, les ondes électromagnétiques, les rayonnements
ionisants, les ultrasons, …
Les mesures organisationnelles de protection contre les explosions sont les suivantes:
élaboration d'instructions écrites,
formation des travailleurs sur la protection contre les explosions,
qualification suffisante des travailleurs,
application d'un système d'autorisation des travaux pour les travaux dangereux lorsque le document
relatif à la protection contre les explosions l'exige,
exécution des opérations de maintenance,
exécution du contrôle et de la surveillance,
signalisation des emplacements dangereux, le cas échéant
Une signalisation de ce type est par exemple nécessaire pour les locaux ou emplacements où peuvent se
présenter des atmosphères explosives. Il est par contre inutile de signaler une partie d’installation que sa
conception protège totalement contre l’explosion. Lorsque seule une partie du local et non l’ensemble constitue
l’emplacement dangereux, celle-ci peut être signalée par exemple par des hachures jaunes et noires sur le sol.
Des explications complémentaires peuvent être ajoutées au panneau d’avertissement et indiquer le type et la
fréquence de la survenance de l’atmosphère explosive. Des panneaux complémentaires d’avertissement,
d’interdiction et d’obligation peuvent y être associés.
Inspection et contrôle
Avant la première utilisation de lieux de travail comprenant des emplacements où des atmosphères explosives
dangereuses peuvent se présenter, il convient de vérifier la sécurité de l'ensemble de l'installation. Une
vérification de la sécurité globale de l'installation est également nécessaire à la suite de modifications ou
d'incidents ayant des effets sur la sécurité.
L’efficacité des mesures de protection contre les explosions adoptées dans une installation doit être vérifiée à
intervalles réguliers. La fréquence des vérifications dépend du type de mesure prise et de la réglementation.
Toutes les vérifications doivent être effectuées exclusivement par des personnes habilitées.
Les éléments de maîtrise des risques ATEX que sont les systèmes de détection gaz, explosimètres et système
de ventilation doivent faire l’objet d’un plan d’entretien : contrôle, maintenance, étalonnages et tests
périodiques.
L’ensemble des contrôles et entretiens réalisés sur ces installations doit être tracé dans un registre, tenu à jour
et facilement accessible.
On entend par personnes habilitées des personnes qui, par leur expérience, par leur formation et par l'activité
professionnelle qu'elles exercent au moment considéré, possèdent des compétences étendues dans le
domaine de la protection contre les explosions.