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Recherche documentaire

A - l'annonce du décès peut-


elle se faire par téléphone

1. Ce qui dit la loi


Code de la santé publique article
R112-69
~la famille ou les proches sont
prévenus dés que possible et par
tous moyens appropriés de
l'aggravation de l'état du malade et
du décès de celui-ci .
Le décès est confirmé par tout
moyen ~

1. Comment l'interpréter ?
Est-ce que toujours au médecin
d'annoncer le décès ?

Réponse juridique
Le décret ne dit pas davantage . Et
ceci n'est pas anormal .car une
procédure trop stricte pourrait se
révéler invalidante .
Il convient donc d'appliquer ce
texte en tenant compte de la
structure du personnel présent .et
des contacts existants avec la
famille .cela veut dire aussi qu'il
devrait exister dans le service une
certaine organisation , définie par
une note et rediscutée en cas de
problème

Le principe est qu'il faut informer


de tous les stades significatifs de
l'aggravation du décès , ce qui peut
conduire à agir à tout moment
De ce point de vue là. Il n'est pas
anormal qu'une infirmière se trouve
en situation d'avoir à contacter
elle-même la famille pour aviser du
décès
Néanmoins .la mort est définie par
la cessation complète et définitive
de la vie Son annonce suppose
donc une certitude clinique .donc
un constat médical .
De plus s'il s'agit d'un décès
inattendu dans un contexte très
médicalisé. Il serait très préférable
que ce soit un médecin qui
téléphone.
Enfin le médecin reste le seul
habilité à donner le diagnostic et la
cause du décès.

3. En pratique comment cela se


passe -t-il ?

Tous les services hospitaliers sont


confrontés à la question de
l'annonce du décès .

L'annonce est en général faites par


un médecin :soit le médecin en
charge du patient soit lorsque
celui-ci est absent le médecin qui
constate le décès ( soit l'interne de
garde )

La difficulté tient essentiellement


dans les modalités de l'annonce .En
effet comme vu ci dessus. Si le CSP
prévoit en son article RIII2-69 que
~ la famille ou les proches sont
prévenus dés que possible et par
tout moyens appropriés de
l'aggravation de l'état du malade et
du décès de celui-ci ~.il n'invite
pas a privilégier tel ou tel moyen .
Concrètement les services ont le
choix entre l'annonce du décès par
téléphone ou une annonce en tête
à tête .les pratiques différent d'un
service à un autre . Il n'existe donc
aucune procédure commune .
Dans tous les cas .les services
peuvent, comme le prévoit le CSP,
prévenir les familles de
l'aggravation de l'état de santé du
malade afin de leur permettre de
se rendre dans l'établissement
pour les derniers instants.

Dans certaines circonstances


( décès inattendu ), certains
services préfèrent annoncer le
décès lorsqu'ils téléphonent à la
famille. Pendant la nuit, la seule
annonce au bout du fil de l'identité
de l'appelant suffit à l'interlocuteur
pour demander <il est mort ? >.

En revanche, cette pratique doit


être exclue lorsque le décès était
imprévu ou que des circonstances
particulières accentuent le
caractère tragique du décès. Les
services, ou les médecins, qui font
le choix de n'annoncer les décès
qu'en présence des familles sont
confrontés aux cas des décès
imprévu. Un artifice couramment
utilisé consiste à faire parvenir à la
famille un avis d'aggravation alors
même que le malade est décédé et
à inscrire sur le certificat de décès
un horaire légèrement décalé par
rapport à la réalité.

Lorsque le service est en relation


avec la famille avant le décès pour
les malades en fin vie, il est de
pratique courante de s'entendre
avec les familles sur les modalités
d'annonce du décès . Une telle
solution est souhaitable à tous
égards. Il a été observé que les
hôpitaux locaux, parce que les
soignants connaissent plus
aisément les familles, ont souvent
recours à cet accord préalable.

Par ailleurs, les conditions d'accueil


des familles en cas de décès
varient considérablement d'un
service à l'autre, sans qu'une
réflexion d'ensemble sur les
bonnes pratiques n'ait émergé au
sein des établissements. Certains
services possèdent une pièce
réservée au dialogue avec les
familles, d'autres en revanche, est
c'est le plus souvent le cas,
utilisent, pour l'annonce du décès
soit le bureau du médecin soit
encore le bureau du cadre infirmier.
L'exiguïté, l'encombrement ou
l'absence d'intimité caractérisent
souvent ces lieux prévus pour
d'autres fonctions. Les cas ou
l'annonce à lieu dans le couloir,
impossibles à quantifier, restent
fréquents, notamment dans les
services où l'urgence caractérise
l'activité médicale ( services
d'urgences ou réanimation ) .
4. Interrogation de plusieurs
médecin ; avis de la plupart d'entre
eux :

<< il faut de principe refuser


d'annoncer téléphoniquement un
décès à un proche parent. Il
préférable de concéder un appel
permettant de faire rapidement
venir les proches, et réaliser alors
une annonce en " deux temps ";
l'appelant s'identifie clairement,
annonce tout d'abord que le
patient est gravement malade, que
ses jours sont en danger et qu'il
leur faut se rendre sur place
immédiatement sans prise de
risque inconsidérée. On s'assure du
délai dans lequel ils pourront se
présenter sur les lieux ( en utilisant
préférentiellement l'aide d'une
tierce personne pour s'y rendre )
>>

B - L'annonce du décès dans un


contexte d'urgence hospitalière
ou pré hospitalier,
particulièrement dans notre
situation d'interne ne
connaissant pas le patient

Au cours de mes recherches, j'ai


découvert cet article qui ma paru
répondre à toutes mes questions,
et ce de manière très appropriée,
très enrichissante et formatrice
pour ma pratique future, c'est ainsi
que j'en fais part ici :

Notification of death to the


family in the Emergency
department and in out-of-
hospital medecine J-
M.LABORIE, A.HAEGEL,P.CARLI
Comme le rappelle le code de
déontologie la prise en charge du
décès passe par la reconnaissance
et le respect du sujet décédé et sa
famille. En matière de
communication, dans le cadre
précis de l'annonce d'un décès.
Chacun de nous a été témoin de
bons et de mauvais exemples, sans
être toujours à même de
différencier les uns des autres.

Il n'existe pas de manière


d'annoncer un décès qui ne soit
pas douloureusement pour les
familles, mais il est possible de
mettre en place une approche
assez stéréotypée permettant
d'éviter de majorer le traumatisme
émotionnel de chacun, médecin
compris. Tout le monde n'a pas le
détachement bienveillant

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