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A Catedral de Chartres teve a sua construção iniciada em 1145 e foi reconstruída após

um incêndio de 1194. Marca o zénite da arte gótica na França. A vasta nave, em puro
estilo ogival, os adornos com estátuas finamente esculpidas de meados do século XII e
as magníficas janelas com vitrais dos séculos XII e XIII, todas em notável estado de
conservação, combinam-se para formar uma obra-prima inigualável. Tem uma área
superior a 10000 m2, 130 m de comprimento e largura máxima de 46 m.

Em 24 de Outubro de 1260 a catedral foi consagrada na presença do rei Luís IX. O rei
Henrique IV foi o único monarca francês a ser sagrado neste templo.

O edifício original construído por Fulbert incendiou-se em 1194 e imediatamente se


acometeram as obras de reconstrução, que se prolongariam durante 60 anos. O
acrescento mais importante é a torre noroeste, dita Clocher Neuf, concluída no ano 1513
para equilibrar a composição imposta pela primeira torre (que se erguia desde 1160). O
interior impressiona tanto pelos 37 m de altura que alcança a nave central como pela
harmonia e elegantes proporções, embora infelizmente já se tenha perdido a maioria da
estatuária original (o retábulo da crucificação foi demolido no século XVIII).

A fachada ocidental, chamada Pórtico Real, é especialmente importante graças a uma


série de esculturas de meados do século XII; o pórtico principal contém um magnífico
relevo de Jesus Cristo glorificado; a do transepto (ou nave transversal) meridional (c.
1224-1250) organiza-se em torno a imagens do Novo Testamento, que narram o Juízo
Final; enquanto que o pórtico oposto, situado no lado norte, está dedicado ao Antigo
Testamento e ao advento de Cristo e se destaca pela impressionante qualidade do grupo
escultórico dedicado à Criação.

No total, o edifício conta com mais de 150 janelas medievais com vitrais, a maioria
delas do século XIII, que proporcionam um magnífico efeito luminoso ao interior do
templo.

Chartres...
Capitale de la Beauce, 96 km au Sud-Ouest de Paris, 42 000 habitants.
Près de Paris, l'Eure et Loir offre tous les paysages de campagne, massifs forestiers,
petites vallées et plan d'eau, plaine de Beauce et collines du Perche.
Chartres possède la plus belle et la plus grande cathédrale d'Europe, mais il ne faut pas
oublier ses églises. Saint Aignan s'appuie sur les remparts de la ville haute et l'abbatiale
Saint Pierre, dans la ville basse, possède de magnifiques vitraux. La collégiale Saint
Andrée, église désaffectée sert de salle de concert et d'exposition.
Le musée des beaux-arts, situé dans l'ancien palais épiscopal, à côté de la cathédrale
organise des exposition prestigieuses régulièrement.
Plusieurs belles maisons anciennes s'alignent le long des vieilles rues pavées. De
nombreux "tertres" descendent vers la vallée de l'Eure et ses vieux moulins, tanneries,
lavoirs et ponts. Des vues magnifiques de la cathédrales sont à découvrir depuis les
berges de l'Eure.
"Guides Voir", Hachette
Visite des vieux quartiers en toute liberté. Découvrir l'histoire de Chartres, de ses
monuments, de ses habitants à travers les siècles, en empruntant ses rues pittoresques,
ses vieux ponts et ses tertres par un itinéraire fléché. Une heure de promenade
commentée. L'Office de tourisme a mis sur pied un circuit touristique dans la vieille
ville. Vous pouvez faire cette visite en toute liberté ou louer un baladeur qui vous
permettra de tout connaître sur la ville
"Notre Ville", publication municipale

La Cathédrale de Chartres compte parmi les cathédrales françaises les mieux conservées,
contentant d'incomparables richesses en sculpture monumentale et en vitraux. Pendant tout le
moyen âge et jusqu'à nos jours Chartres est un lieu de pèlerinage en l'honneur de la sainte vierge
Marie, patronne de la cathédrale.

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Pittsburgh. Elle a été créée en collaboration avec Alison Stones, professeur d'histoire de l'art à Pitt,
et ses étudiants. En savoir plus...

Les auteurs des images retiennent leurs droits de reproduction. L'utilisation des images
dans un but pédagogique est accordée gratuitement à condition que le nom de l'auteur
accompagne chaque image. Pour toute autre utilisation la permission écrite est exigée.
Notre Dame de Chartres, édifice gothique du XIIIème siècle fut
construit immédiatement après l'incendie de 1194 qui ravagea
la cathédrale romane du XIème siècle.

Il a fallu seulement trois décennies pour construire le gros


oeuvre d'un édifice qui s'impose par son étonnante unité et son
incomparable harmonie.

C'est la crypte romane, épargnée par l'incendie, qui commande et


ordonne le plan de la nouvelle cathédrale.

Nous ne connaissons pas le nom du maître d'oeuvre qui osa lancer pour
la première fois à une telle hauteur les voûtes sur croisée d'ogives.

Le maître de Chartres innova prudemment. Dans l'élévation, le triforium


remplace les tribunes. Les fenêtres hautes chassent le mur, cédant la
place aux vitraux.

La cathédrale de Chartres devient le premier


édifice de très grande dimension dont il fut
décidé que tout le système de structure
assurant la stabilité reposerait sur l'emploi
systématique d'arcs-boutants.

Cet édifice de pierre, dont tous les éléments d'architectures servent à conduire les forces vers le
sol, nous attirent irrésistiblement vers le haut, là où s'épanouissent la légèreté de la voûte, les
piliers et les colonnes. Rien dans cet ensemble n'est gratuit
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Cliquez sur les symboles pour visiter la crypte


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Chapelle Saint-Martin :

Cette chapelle abrite 6 statues-colonnes originales du portail


ouest, retirées entre 1971 et 1975 à cause de leur état fort dégradé.

Fresque de la chapelle Saint-Clément :

De gauche à droite, de saints personnages de l'Eglise : saint Pierre, le


premier pape; saint Jacques le Majeur; saint Nicolas, évêque de Myre,
saint Clément, pape.

Sont également représentés : un roi agenouillé "Karolus" qui assiste à


la messe célébrée par saint Gilles, suivi de saint Martin, le grand
évangélisateur de la Gaule.

La crypte Saint Fulbert:

Construite au XIème siècle, autour de la crypte de St Lubin.

A l'origine, prévue pour être église basse, lieu d'accueil des


pèlerins et église processionnelle, elle est devenue une crypte
lors de la construction de la cathédrale gothique, au début du
XIIIème siècle.
4

La crypte Saint Lubin :

Datée pour sa majeure partie du IXème siècle, sous l'église


carolingienne.

Elle existe toujours et est située sous le chœur de la cathédrale


gothique, exactement sous le maître-autel.

Le puits des Saints-Forts (dans la crypte du 11ème siècle) :

D'une profondeur de plus de 30 mètres, il est d'origine gallo-romaine.

Son nom rappelle le raid viking de 858 où quelques habitants de la ville y


furent jetés.

Ce puits fut intégré dans la cathédrale lors de la construction de la crypte


romane.

Notre-Dame-de-sous-Terre : dans la crypte du 11ème siècle.

L'original datant du 11ème siècle fut brûlée par les révolutionnaires en


1793.

Cette statue est une copie réalisée en 1976.

Le voile de la Vierge (fragment) :

Relique offerte par Charles le Chauve en 876.

Selon la tradition, Marie portait ce voile lors de la naissance


de Jésus.
7

Fresque de Notre-Dame (dans la crypte du 11ème siècle) :

Datée de la fin du 12ème - début 13ème siècle, cette Vierge en majesté


présente son Fils.

Elle est typique de l'iconographie de cette époque.

Fonts baptismaux :

Situés dans la galerie sud appelée Saint-Jean-Baptiste, de la crypte du


11ème siècle.

Depuis au moins le 12ème siècle, c'est en ce lieu que l'on donne le


sacrement du baptême.

Le baptistère est daté du 12ème siècle.


Un clou et le soleil :

Ce clou, placé dans le dallage dans le transept sud est tout


simplement une méridienne que le chanoine Cl.Etienne fit
exécuter en 1701. Voici en quoi consiste cette méridienne :
dans la bordure du vitrail légendaire d'Apollinaire, un trou
circulaire a été aménagé de façon à ce que le 21 juin à 12H
(heure solaire), un rayon lumineux vienne s'inscrire sur le
clou.
C'était le meilleur moyen de remettre à l'heure les horloges
de la cathédrale.

1134 : édification de la tour nord


1142 : construction de la tour sud et du portail royal
1150 : mise en place des vitraux romans
1164 : la tour sud est achevée
1215 : on rajoute la rose ouest
De 1247 à 1256 : réalisation de la galerie des rois
et du fronton
De 1507 à 1513 : édification de la flèche flamboyante par Jehan
de Beauce
Bien situé, dans la nef (au seuil de ce qui était la Cathédrale de Fulbert), bien conservé, d'une
réelle beauté, il est parmi tous les labyrinthes de nos cathédrales l'un des plus grands.

Ce chemin se déploie sur 261m55 et sépare la nef de la cathédrale en 3 et 4 travées.

C'est un héritage médiéval rare. D'autres ont existé dans les cathédrales de Reims, de Sens,
d'Arras, d'Auxerre. Aujourd'hui il en existe encore un à la cathédrale d'Amiens, à Saint-Quentin,
et à Bayeux, dans la salle capitulaire. Ces labyrinthes, contrairement à celui de Knossos, ne sont
pas là pour égarer ceux qui s'y engagent ! Aucune fausse route, aucune impasse. Les méandres
de cette immense "marelle" conduisent de toute façon au centre du dessin.

Le labyrinthe est un chemin symbolique qui


mène l’homme de la terre à Dieu; un chemin
où l’homme va à la rencontre de Dieu. Le
centre de cette grande figure symbolise la
Cité de Dieu. La démarche du labyrinthe ne
consiste pas seulement à aller jusqu’au
centre mais à en repartir. Le pèlerin est
invité à emprunter la ligne tracée face à lui
pour monter vers le chœur de la cathédrale,
vers l'orient, la lumière.

Le pèlerin du XIIIème siècle parcourait ce


chemin, en priant, comme s'il faisait un
pèlerinage vers Jérusalem, c'est pourquoi les
labyrinthes portaient le nom de "Chemin de
Jérusalem".

La cathédrale est unique en France avec ses neuf portails sculptés répartis par trois sur chacune
de ses façades. Ils rassemblent les thèmes majeurs de l'histoire et de la Foi chrétiennes.
Véritable encyclopédie, ces ensembles sculptés, autrefois polychromes, étaient conçus avant tout
pour l'enseignement des fidèles. Les images permettaient au peuple "par le visible d'accéder à
l'invisible".
Portail Nord Portail Sud

Portail Royal

Le triple portail nord du XIIIe siècle, précédé de porches est celui de l'Alliance de Dieu avec
l'humanité."Il montre, écrit Jean Villette, comment la Sagesse de Dieu est transmise en héritage
aux païens et aux Juifs de l'Ancien Testament puis dans le monde chrétien du nouveau
Testament".

Au portail central, la double voussure illustre la


Création (1) du monde pour aboutir au
couronnement de Marie (2).
Aux ébrasements, dix personnages bibliques partant de
Melchisédech (3) grand prêtre de l'Ancien Testament
jusqu'à Saint Jean Baptiste (4), le dernier des
prophètes - annoncent le Christ Sauveur.

A la porte de droite, c'est l'éloge de la sagesse à travers les


récits bibliques de Job (5) , Salomon (6), Gédéon…

A la porte de gauche, à l'Orient, se dévoile la sagesse chrétienne : l'Incarnation, la naissance


de Jésus (7).

Découvrez plus en détail la porte de gauche et son travail de restauration (8)

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3 4
1 - La Création :

2 - Le Couronnement de Marie :

3 - Melchisédech :
4 – Saint Jean-Baptiste :

5 – Job :

6 – Salomon :

7- Naissance de Jésus :
8 – La Porte De Gauche

Le portail nord de la cathédrale de Chartres, bien que protégé par son porche, n'est nullement à
l'abri ni de la poussière, ni des mousses et
des lichens et encore moins des nombreux
pigeons.

L'entreprise Giroux, de Tremblaye-en-


France, spécialisée dans la restauration
de la pierre a donc été contactée pour
redonner à cette façade un nouvel éclat.
Profitant des échafaudages mis en place
pour la réfection de la rose nord, les
travaux de nettoyage ont débutés, en
janvier 2000, par la porte de gauche.
Aujourd'hui, on peut admirer ce superbe
portail dit "portail de l'Enfant-Dieu" qui
traite de la venue du Messie et de la
Sagesse Chrétienne.

Aux ébrasements, l'Annonciation et la


Visitation se font face.
Marie, nouvelle Eve, foule à ses pieds le
serpent tentateur de l'Ancien Testament.

Au linteau est représentée la Nativité, suivie de l'Annonce aux bergers.


Marie, allongée sur un lit, montre de la main son enfant emmailloté et posé dans une
mangeoire.
Joseph, assis derrière une colonnette, regarde la scène en s'appuyant sur son bâton.

A droite, les bergers apprennent par un ange la Bonne Nouvelle.

Au-dessus, des anges déroulent une banderole sur laquelle étaient peint les premiers mots du
Gloria. Tous ces petits anges semblent se pencher pour mieux assister à la scène.

Au tympan, l'Adoration des Mages.


Marie, sur un trône, légèrement tournée vers les Mages, présente l'Enfant Jésus. L'un d'eux,
après avoir retiré sa couronne, s'agenouille devant l'Enfant et lui offre son présent.

A droite, les Mages sont assoupis dans un lit.


Le plus jeune est réveillé par un ange qui lui apprend le dessein d'Hérode.

Au sommet, l'étoile qui les a conduit jusqu'à Jésus est entourée d'une couronne de nuages.

(a) Avant et après restauration :


(b) L'Annonciation :

(c) La Visitation :
(d) La Nativité :

(e) Les Bergers :


(f) La Vierge Marie :

(g) Saint Joseph :


(h) Les Bergers :

(i) Les Anges :


(j) La Vierge et l' Enfant :

(k) Les Mages :

(l) L'Etoile :
La cathédrale de Chartres possède le plus important ensemble vitré du XIIIème siècle,
remarquablement préservé jusqu'à ce jour.

Certains vitraux sont du XIIème siècle : l'ensemble des trois verrières à


la façade occidentale et Notre Dame de la Belle Verrière dans le
déambulatoire sud.

Les vitraux du XIIIème siècle ont été mis en place en un temps très
court, trente ans au maximum, ce qui donne une grande cohésion à
leur programme, alors que plusieurs ateliers de verriers anonymes y
ont travaillé.

Que nous racontent les 176 vitraux (petites roses comprises), sur une
surface de 2500 m2 ?
Les fenêtres hautes, au dessus du triforium, dans la nef, le choeur et le
transept déploient un cortège de saints et de saintes, le regard déjà
tourné vers l'éternité; les fenêtres basses des bas-côtés et du
déambulatoire, à la portée du regard de chacun, permettent de lire des
récits tirés de la Bible (Noé, Joseph, le Bon Samaritain, le Fils
Prodigue...) mais aussi de la Légende Dorée de Jacques de Voragine
(dominicain italien du XIIIème siècle) qui raconte la vie des saints et des
saintes.

Tous ces récits en images ne veulent pas être seulement narratifs, ils doivent permettre au
lecteur d'en tirer un enseignement moral et spirituel.

L'art du vitrail dans la cathédrale est un ravissement pour l'œil et


l'âme, tant les couleurs vibrent et irradient de cette lumière venue du
dehors pour illuminer le cœur du visiteur.

Quelques vitraux :

1. Le Fils Prodigue
2. La Rose Nord
3. L'arbre de Jessé
4. La Passion et la résurrection
5. L'Enfance du Christ
6. Notre Dame de la Belle Verrière
7. Saint Jean L'Évangéliste
8. Marie-Madeleine
9. Saint Eustache
10. Noé
11. Vitrail de la mort, de la sépulture et de l'assomption de la Vierge
12. Vitrail du Bon Samaritain
1 - Le fils prodigue ou la parabole des deux fils

Ce vitrail a été réalisé au cours du premier quart du XIIIème siècle et la dernière restauration date
de 1987.Il illustre la parabole racontée dans l'Évangile de Saint Luc, au chapitre 15, versets 11 à
31. Ce même thème est traité dans les cathédrales de bourges, Auxerre, Sens et Troyes. Il dit en
image l'amour infini du Père pour son fils qui dans une premier temps s'est éloigné de lui. Mais
au fond de lui, il sait qu'en retournant vers son Père, il sera accueilli.

Le Fils Prodigue demande sa part d'héritage.

Il joue aux dés et dilapide sa fortune.

Il prend la résolution de retourner vers son père.

Son père fait tuer le veau gras pour


accueillir le fils retrouvé
2 – La rose nord :

Sa restauration :

La rose nord, avec ses 10 mètres de diamètre et ses figures purement géométriques (carrés et
cercles), est une véritable prouesse technique. Elle est la plus ajourée des roses de la cathédrale
et la plus accomplie.

En 1995, une pierre se détache de la rose nord. Urgence... il faut intervenir au plus tôt.
Pourtant, entreprendre une telle restauration demande du temps et surtout beaucoup de
moyens.

Une rose est composée de pierres jointes les unes aux autres
par des agrafes. La pluie, le gel dilatent ces agrafes lorsqu'elles
sont mal protégées... la pierre ne résiste pas et explose
immédiatement. 250 de ces agrafes ont dû être retirées. En
retirer une seule nécessite 1h à 1h 30 de travail !
Les vitraux pollués par la suie, la poussière et rongés par la
corrosion ont été lavés et restaurés. Enfin, pour parachever
ces travaux, la rose a été doublée d'un vitrail de protection
posé à 3 ou 4 centimètres du vitrail d'origine.

Cette restauration a nécessité plus d'un an et demi de travail et a coûté environ 8 millions de
francs.

Sa lecture :

Le thème de cette rose est la Glorification de la Vierge.

Marie est sanctifiée par le Saint-Esprit symbolisé par les 4 colombes qui
veillent au-dessus d'elle.
Elle est honorée par les anges.
Elle est entourée par les prophètes qui ont annoncé l'avènement de son Fils
et par les rois de Juda, ses ancêtres.

Cette rose a été offerte vers 1230 par Blanche de Castille. Ses armes y sont
représentées :
des fleurs de lis d'or sur champ d'azur pour la maison de France et des
châteaux d'or sur champ de gueules pour la Castille.

En-dessous, les lancettes :

De gauche à droite :
- Melchisédech, prêtre et roi, porte le calice et le pain.
Sous ses pieds, Nabuchodonosor, roi de Babylone, adore une idole.
- David, roi de Juda, est reconnaissable à sa harpe. En-dessous, Saül périt de sa propre épée.
- Au centre, Sainte Anne porte Marie dans ses bras.
- Salomon, fils de David, serait-il représenté ici sous les traits de Saint Louis ? Peut-être.
- Aaron, habillé à la manière d'un grand prêtre, foule à ses pieds Pharaon.

(a) Melchisédech :
(b) David :

(c) St Anne :

(d) Salomon :
(e) Aaron :
3 – L'arbre de Jessé :

Jessé (1), le père du roi David (2), le premier d'une


longue lignée de rois d'où Jésus est issu, repose à la base du
vitrail où la couleur bleue domine. Il songe à sa
descendance.
Quatre rois sont assis entre les branches de l'arbre,
symbolisant l'ascendance du Christ ; le nombre quatre est
le nombre de la matière et de la Création.
Marie, la "tige" issue de Jessé est le sixième personnage.
Le Christ (4) , domine le vitrail. Sa tête est entourée des 7
dons du Saint Esprit, symbolisés par des colombes.
Dans les demi-cercles, de part et d'autre de l'arbre sont
représentés les prophètes de l'Ancien Testament qui ont
annoncé la venue du Christ.

"Un rejeton sortira de la souche de Jessé, un surgeon


poussera de ses racines. Sur lui reposera l'Esprit du
Seigneur... " Isaïe 11,1-2

1
1 – Jessé :

2 - David :

3 – Marie :

4 – Le Christ :
4- La Passion et la résurrection :

La Transfiguration

La descente du Thabor

La sainte Cène

Le lavement des pieds

La trahison de Judas

La Flagellation

La mort du Christ

La descente de la Croix

La mise au tombeau

Au matin de Pâques

Apparition à Marie-Madeleine

Annonce de la Résurrection

Les disciples d'Emmaüs


La Fraction du pain

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