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Bonnier Jean-Claude. Esquisse d'une évolution sociale : Roubaix sous le Second Empire (1856-1873). In: Revue du Nord,
tome 62, n°246, Juillet-septembre 1980. pp. 619-636;
doi : https://doi.org/10.3406/rnord.1980.3712
https://www.persee.fr/doc/rnord_0035-2624_1980_num_62_246_3712
Abstract
Following the path opened by F. Codaccioni in his Ph.D. thesis, the autor describes a few aspects of
the social structures found in Roubaix in the second half of the XIX century as they can be seen in the
records of the "Enregistrement".
Social life in Roubaix seems still more busy than in Lille in so far as its protagonists are mainly
manufacturers, merchants and workers of textile industry.
This period is marked by a considerable enrichment but which does not benefit every one. Social
mobility remains thus quite difficult while social inequality widens tragically.
Résumé
Dans la voie ouverte par la thèse de doctorat de F.-P. Codaccioni, l'auteur décrit quelques aspects des
structures sociales de Roubaix dans la seconde moitié du XIXème siècle, tels qu'ils ressortent des
archives de l'Enregistrement.
La vie sociale roubaisienne semble encore plus affairée que son homologue lilloise, dans la mesure où
ses protagonistes sont surtout des industriels et négociants et des ouvriers de l'industrie textile.
La période se marque par un enrichissement considérable, qui ne profite pas à tout le monde. La
mobilité sociale reste donc bien difficile, tandis que s'amplifie tragiquement l'inégalité sociale.
ESQUISSE D'UNE EVOLUTION SOCIALE :
ROUBAIX SOUS LE SECOND EMPIRE
(1856-1873)
Jean-Claude BONNIER
Dans un article paru dans cette revue même en 1951, Claude Fohlen
écrivait : "la destinée de Roubaix au XIXème siècle est l'une des plus étonnantes
que l'on puisse trouver dans les transformations économiques de la France
contemporaine" 1. Il décrivait les facteurs essentiels et majeurs expliquant l'essor
industriel considérable de la cité, petite bourgade semi-rurale au début du XIXème
siècle, devenue au début du XXème siècle une des plus grandes villes françaises.
Il soulignait le caractère tardif de ce développement, en fait datable de ces vingt
années de prospérité du Second Empire, "encore parées d'une sorte d'auréole de
légende et de bonheur dans la tradition du patronat roubaisien". Et il concluait :
dans cette évolution, "en dernière analyse, le rôle de l'homme apparaft capital".
Il est donc intéressant d'étudier les rapports réciproques entre les transformations
économiques et industrielles d'une part et l'évolution du tissu social d'autre part 2.
C'est un essai d'histoire sociale qu'on va lire ici, mais d'une histoire
sociale chiffrée, à vocation scientifique. "Le XIXème siècle a trop souvent permis
la confusion entre "l'histoire sociale" et l'histoire des "cas sociaux", des "basses
classes" de la société. Or une histoire sociale ne peut être qu'une histoire de la
société globale dans la description de ses éléments constitutifs (individus et groupes)
et dans l'enchafnement des relations qui les animent" 3. Donc l'histoire sociale,
l'histoire de la société, ne peut se borner à l'histoire des travailleurs ou des pauvres
en général, même s'ils sont les plus nombreux et si leur sort est le plus tragique. Elle
doit considérer la société dans son ensemble et se poser ces questions
fondamentales : Qui est riche ? Qui est pauvre ? Comment devient-on riche ? Pourquoi
reste-ton pauvre ?
LA METHODE EMPLOYEE
très partiels et bien peu sûrs. Il reste cependant une source précieuse, utilisée depuis
peu d'années : l'enregistrement des déclarations de succession. L'enregistrement
est un impôt très faible prélevé sur le capital à l'occasion des transferts de propriété:
ventes, donations, successions (dites, dans ce cas, mutations par décès).
Les documents utilisés pour cette étude sont, d'abord, les registres de
mutations par décès, déposés aux Archives Départementales du Nord (série 3 Q).
N'ont été retenues, pour la commodité du travail, que les successions de personnes
décédées durant les années 1856 et 1873, et qui participaient effectivement à la
vie sociale c'est-à-dire qui étaient âgées de plus de vingt ans. La source
complémentaire est l'Etat-civil : le dépouillement des registres de décès est, en effet,
indispensable si l'on veut connaître les défunts morts sans laisser de succession.
Ces sources ne sont utilisables scientifiquement que par le calcul et la
statistique. Il faut reconstituer la valeur réelle de la fortune, car l'Enregistrement ne
s'intéressait qu'à la valeur fiscale de la succession : ainsi les sommes déclarées par
les héritiers étaient systématiquement divisées par deux si l'un des conjoints
survivait. Cette méthode de reconstitution des fortunes, utilisée dans l'étude qu'on va
lire et dans le travail auquel elle se réfère, a été décrite avec une grande précision
par Adeline Daumard et Félix-Paul Codaccioni 4. Elle permet d'étudier par le menu
les niveaux de fortune et leur composition. Mais, si l'on veut examiner la structure
de la société, et les rapports entre la position sociale et le niveau de fortune, il est
essentiel d'élaborer un classement socio-professionnel précis. C'est ce à quoi s'est
employée Adeline Daumard notamment, dans un article célèbre 5.
Ainsi, on distinguera trois grands groupes sociaux, baptisés I, II et III.
Le groupe II, celui des classes moyennes, réunit des artisans (secteurs de la
production, de l'alimentation et du commerce), des fonctionnaires de rang modeste,
des employés, etc..
Le groupe III enfin, celui des éléments populaires, rassemble ceux qui ne
participent pas au contrôle des processus de production : ouvriers, domestiques,
journaliers, etc. Des ajustements sont nécessaires cependant. Les femmes mariées sont
rapatriées dans la catégorie socio-professionnelle de leur mari ; les anciens artisans
abusivement qualifiés de propriétaires sont rattachés à leur milieu d'origine. Des
intergroupes plus accueillants, reçoivent tout ce qui gravite autour de telle ou
telle catégorie sans en faire vraiment partie : par exemple les ménagères, les veuves,
les "sans-profession", etc.. Les rapatriements ne sont, bien sûr, effectués qu'après
un minutieux examen de la fiche d'Etat-civil et du dossier successoral.
I - L'EVOLUTION GENERALE
Roubaix sous le Second Empire, c'est d'abord une ville qui double
sa population : elle passe de 39 180 à 76 017 habitants entre les recensements
de 1856 et de 1872. Cela s'inscrit dans le considérable mouvement démographique
qui affecte la cité au XIXème siècle, faisant croftre le nombre des Roubaisiens de
8 700 en 1801 à 124 661 en 1896, soit une augmentation de 1333% en 95 ans
(en moyenne 2,4% l'an). Plus jamais, jusqu'à nos jours, Roubaix ne sera aussi
peuplée qu'en cette fin de siècle : en 1975 ont été recensées seulement 109 000
personnes.
Ces centaines de milliers d'hommes et de femmes qui se sont installés
au fil des ans à Roubaix venaient en majorité des communes environnantes et
plus généralement des arrondissements de Lille, Tournai, Courtrai et Ypres. En
effet, une bonne partie de la population provenait du royaume voisin de Belgique :
en 1872, 55,4% des Roubaisiens étaient d'origine belge (essentiellement des
provinces de Hainaut et de Flandre occidentale).
Ce développement démographique saisissant se reflète dans la
progression du nombre des décès et des successions, sur quoi se base une étude des archives
de l'Enregistrement :
Nombre de Nombre de
décès retenus successions
1856 395 71
1873 825 179
On voit donc que les morts témoignent des courants et des tourments
qui agitent les vivants : l'échantillon que constituent les décédés figure plus d'un
centième de la population roubaisienne ; de nos jours, les échantillons des instituts
de sondage ne représentent qu'à peine 1/53 000, soit 0,001 9%.
Le mouvement démographique s'accompagne d'une évolution
spectaculaire de la fortune laissée par les Roubaisiens :
Coefficient moyenne
1856 79,2% 63 939 F.
1873 82,6% 285 610 F.
1896 100% 346 943 F.
Le coefficient successoral est le rapport du nombre des successions au nombre des
décès : il permet d'apprécier l'aisance financière d'un groupe social et d'estimer
rapidement sa structure. On ne peut l'obtenir que par la comparaison des archives
de l'Enregistrement aux archives de l'Etat -civil.
Une analyse plus poussée montre que le déclin des propriétaires et des
rentiers est manifeste, tant au niveau du poids physique qu'à celui de la fortune.
Les cadres et les fonctionnaires supérieurs, mais surtout les professions libérales
ne réalisent pas la percée attendue, bien que leur position soit considérablement
renforcée. Roubaix ne réussit donc pas véritablement à devenir une ville moderne ;
elle ne parvient pas à développer son "tertiaire supérieur" aussi vite que peut
l'exiger son énorme expansion démographique. C'est ce que montre une
consultation attentive du tableau général figurant en annexe. L'apparition et le très grand
développement de la catégorie des négociants sont particulièrement remarquables,
notamment par comparaison avec la situation des industriels et sa curieuse
évolution 7. Ceux-ci représentaient près de la moitié de la fortune du groupe n°1 en
1873 ; ils n'en possèdent plus que 11,7% en 1896 d'après André Gronoff. Cela
peut s'expliquer aisément par l'évolution des structures industrielles et
commerciales. La disparition progressive de la "fabrique" de Roubaix provoque un
regroupement intra muros des tisserands à bras, autrefois dispersés dans la campagne :
des ateliers et des usines les emploient dans la ville.
Photos 1 et 2 : Les usines de Jules Delattre.
(la succession de sa fille est analysée p. 624).
623
624 Jean-Claude Bonnier
Le point commun évident est la prépondérance des avoirs sociaux, qui représentent
jusqu'à 58% de la fortune totale d'A. Lepoutre (42,5% de la fortune de l'ensemble
de la catégorie). Ce poste rassemble tout ce qui est déterminant pour l'activité
économique : sommes en commandite, capital social, valeur vénale des fonds de
commerce et des bâtiments d'exploitation, marchandises en magasin et en stock,
créances commerciales, etc.. Les causes de cette prépondérance sont simples :
les principes de gestion des firmes textiles sont l'autofinancement et
l'amortissement ; il n'y a pas de distinction entre le capital de l'entreprise et la fortune
personnelle de son propriétaire ; d'où l'importance du poste "avoirs sociaux" dans les
patrimoines des industriels. Ce trait caractéristique explique le comportement
économique des chefs d'entreprises familiales et notamment du patronat roubai-
sien : l'intérêt porté au volume des bénéfices. La prospérité des affaires se mesure
à l'argent gagné ; l'évolution de la production et le prix de revient réel n'ont qu'un
intérêt accessoire.
Cela dit, chacune des fortunes citées a une tendance propre. Le ménage
Destombes-Delattre s'intéresse essentiellement aux rentes d'Etat (il possède un
titre de l'emprunt de libération 5% 1871 dont la valeur capitalisée dépasse le million
de francs-or !) ; mais aussi aux valeurs industrielles et ferroviaires (charbonnages
belges et français, chemin de fer du Nord, etc.). Au total des placements
diversifiés, mais remarquablement sûrs et rémunérateurs, qui ne portent pas préjudice
625
MOBILIER
un bois de lit, deux paillasses, un traversin, deux oreillers,
deux couvertures de coton, deux paires de drap 32
un coffre, trois chaises, une table 20
l'habillement des époux 80
IMMOBILIER
une vieille maison 1 200
TOTAL 1 332
Roubaix Lille 12
1856 1873 1873
Sans patrimoine 48,5 55,6 42,5
moins de 250 F. — 1.4 3,9
de 250 à 2 500 F. 22.1 9.8 14,6
de 2 500 à 25 000 F. 23,5 15,4 25,3
de 25 000 à 50 000 F. 4.4 8.9 7,6
de 50 000 à 100 000 F. 1.5 4,7 4,1
plus de 100 000 F. — 4,2 1.9
Mais la véritable ascension sociale, celle qui est la plus convoitée, est le
passage dans le milieu dirigeant, dans l'aristocratie roubaisienne. Chez les candidats,
ce but suprême est un souci de plusieurs générations : il faut en effet amasser une
certaine fortune, adopter le mode de vie, les façons de penser, de parler, de voter
du groupe d'accueil ; il faut aussi être admis par les autres éléments de ce groupe,
souvent hostiles aux parvenus. Monsieur Choufleuri a bien des chances de rester
seul chez lui...
Il est évident que ce long trajet économique, social et psychologique
ne peut être suivi que par une infime minorité.
Il est toutefois possible de citer quelques exemples de Roubaisiens
dont on peut penser qu'ils ont réussi à échapper à leur milieu d'origine. Ces
exemples sont relativement très rares, car les voies de l'ascension sociale sont nombreuses
et diverses, et leur résultat est rarement acquis.
L'examen de la composition de la fortune des candidats peut être
révélateur :
PREFERENCES DE PLACEMENT
PROPORTION DU CAPITAL
MOBILIER IMMOBILIER
VOLUME
NOMS DES CANDIDATS DE LA Meubles Valc>urs
SUCCESSION sûres économi.
1856 Type groupe I 50 519 9,03 29,5 - 54,03
Alexandre Deplanque
charpentier 26 752 3,24 53,64
François Larivière
cabaretier 26 334 77,5 - - 90,2
Charles Scamps
cordier 97 543 6,7 63,9
Type groupe 1 1 5 250 19.2 6,4 - 50.7
Anne Prouvost, épouse de
François Lepoutre, tisserand 7 605 100 - - 96.4
1873 Type groupe I 235 939 3.3 24,73 7,7 44,6
Adèle Cheval, épouse de
Pierre Houzet, épicier 150 138 3.13 1,44 58.42 59,4
Louis Derville, entrepreneur 919 834 0,85 1.1 41,35 46,5
Type groupe II 18618 9,35 10,27 13,97 52,8
Hiolenthe Pauwels, épouse de
Henri Delecluse, contremaître 51 222 24,86 - 92,15
Jean Devys, tisserand 28 881 0.28 : 99,7
épouse Emile Delattre, membre d'une des grandes familles roubaisiennes, fabricant
de tissus, fils, frère et neveu de fabricants, de f ilateurs et de négociants.
Autrement dit, si Louis Derville ne peut vraiment être rattaché
directement au milieu dirigeant, la génération suivante semble avoir franchi le mur :
le mariage apparaft dans ce cas comme une consécration. Les fils Derville, toutefois,
restent entrepreneurs de menuiserie jusqu'à la fin du siècle au moins...
L'inégalité catégorielle est bien plus intense : prenons l'exemple des deux
protagonistes de l'évolution économique et sociale de Roubaix : l'industriel et l'ouvrier.
Les rapports entre les successions moyennes et ceux entre les avoirs moyens par
décédé sont les suivants :
par succession par décès
1856 1 à 29 1 à 359
1873 1 à 100. ... .1 à 1296
Enfin au niveau individuel, l'inégalité sociale est tout à fait effrayante : elle se
définit par le rapport entre les deux successions extrêmes, la plus forte et la plus
faible de l'année.
1856 .... 1 à 1 751
1873 . . . . 1 à 91 226
CONCLUSION
Cette étude sommaire s'est efforcée, à partir d'un cas précis, de montrer
l'intérêt de la méthode de reconstitution des fortunes et tout le parti qu'on en
peut tirer pour l'étude sociale.
La ville choisie, Roubaix, du fait de l'énorme augmentation de sa
richesse et de l'approfondissement tragique de ses écarts sociaux, n'est évidemment
pas caractéristique de toutes les villes de France au siècle dernier. Elle peut
cependant témoigner pour les grandes villes industrielles de l'époque, travaillant la laine,
le coton mais aussi le charbon ou le minerai de fer. Roubaix, reflet d'un monde
qui de nos jours disparaft, caractérise "une autre dimension de l'inégalité :
l'inégalité industrielle" 17.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit. A Roubaix comme à Lille, l'inégalité
sociale s'est amplifiée de façon effrayante au cours du Second Empire. Certes les
structures sociales de ce qui deviendra la capitale de la laine sont un peu moins
complexes que celles de la capitale des Flandres : l'aristocratie terrienne et
nobiliaire n'y existe pas ; mais elle est remplacée par une aristocratie textile qui appa-
raft à cette époque ; le monde populaire pèse d'un poids plus lourd et plus constant;
"les classes moyennes manquent du poids physique et de la force économique de
leurs soeurs lilloises, et laissent donc face à face les groupes dirigeants" et le monde
ouvrier 18. Mais dans l'ensemble, l'évolution est identique : le terme de Fête
impériale est socialement orienté.
Jean-Claude Bonnier.
NOTES
1. Claude FOHLEN, "Esquisse d'une évolution industrielle : Roubaix au XIXème siècle"
Revue du Nord, 1951, pages 92 et suiv.
2. Cette étude a été rédigée à partir d'un mémoire de maftrise soutenu en 1977 : Jean-
Claude BONNIER, Roubaix sous le Second Empire — Etude des niveaux de fortune et des
structures sociales en 1856 et en 1873 — Quelques aspects de l'évolution générale au XIXème
siècle, mémoire préparé sous la direction de Monsieur le professeur Codaccioni, Université de
Lille III, 1977. 163 pages.
3. Robert LEMAIRE, in Colloque L'Histoire Sociale, organisé par l'E.N.S. de Saint-
Cloud en 1966, Paris P.U.F., 1967, page 115.
4. Sous la direction d'Adeline DAUMARD, Les fortunes françaises au XIXème siècle,
Paris, Mouton, 1973, 604 pages. Félix-Paul CODACCIONI, Lille 1850-1914 - Contribution
à une étude des structures sociales, Lille, Service de reproduction des thèses, 1971, 1 193 pages,
2 volumes. Idem, De l'inégalité sociale dans une grande ville industrielle : Le drame de Lille
de 1850 à 1914, Presses de l'Université de Lille III, 1976, 445 pages.
5. Adeline DAUMARD, "Une référence pour l'étude des sociétés urbaines en France aux
XVlllème et XIXème siècles : projet de code socio-professionnel". Revue d'Histoire Moderne
et Contemporaine, 1963, pages 185 et suiv. Cet article était le reflet d'une polémique opposant
Ernest Labrousse à Roland Mousnier, et qui fut à l'origine du Colloque Ordres et Classes, tenu
à l'E.N.S. de Saint-Cloud en 1967 (Paris, Mouton, 1973, 269 pages).
6. André GRONOFF, L'inégalité sociale à Roubaix en 1896, mémoire préparé sous la
direction de Monsieur Codaccioni, Université de Lille III, 1976, 98 pages.
7. Voir notamment Claude FOHLEN, L'industrie textile sous le Second Empire, Paris,
Pion, 1954, 544 pages et, sous la direction de Fernand BRAUDEL et d'Ernest LABROUSSE,
Histoire économique et sociale de la France, Paris, P.U.F., 1 976, tome 3, volume 1 .
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