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CONSTRUC
P0006633
NOR GN TR 13 0009.41
La rédaction des présentes normes a été rendue possible grâce à l’étroite collaboration
des nombreuses personnes qui ont travaillé au sein des diverses équipes du comité
ministériel de normalisation.
© Gouvernement du Québec
Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction par quelque procédé que ce soit et la traduction,
même partielles, sont interdites sans l’autorisation des Publications du Québec.
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Tome II – Collection
Construction routière Normes – Ouvrages routiers Date
(numéro de la mise à jour)
Édition originale — 94 03 30
2e 13 2000 09 15
3e 25 2003 01 30
4e 31 2004 01 01
5e 38 2005 03 30
6e 49 2006 10 30
7e 55 2007 10 30
8e 62 2008 10 30
9e 74 2010 03 30
10e 77 2010 10 30
11e 82 2011 10 30
12e 93 2013 01 30
Pour consulter la liste des mises à jour des années 1995 à 2007, vous devrez dorénavant aller dans le
site Web des Publications du Québec à l’adresse suivante : www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca.
Dans le menu « Produits en ligne », choisir la rubrique Ouvrages routiers puis Répertoire des mises à jour.
N° Date N° Date
58 Tome III – Ouvrages d’art 2008 01 30 80 Tome III – Ouvrages d’art 2011 01 30
59 Tome IV – Abords de route 2008 06 15 81 Tome I – Conception routière 2011 10 30
60 Tome VI – Entretien 2008 06 15 82 Tome II – Construction routière 2011 10 30
61 Tome I – Conception routière 2008 10 30 83 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2011 10 30
62 Tome II – Construction routière 2008 10 30 84 Tome V – Signalisation routière Déc. 2011
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2011
63 Tome V – Signalisation routière Nov. 2008
Volume V – Traffic Control Devices Nov. 2008 85 Tome VII – Matériaux 2011 12 15
64 Tome VII – Matériaux 2008 12 15 86 Tome III – Ouvrages d’art 2012 01 30
65 Tome V – Signalisation routière Déc. 2008 87 Tome I – Conception routière 2012 06 15
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2008 88 Tome IV – Abords de route 2012 06 15
66 Tome III – Ouvrages d’art 2009 01 30 89 Tome VI – Entretien 2012 06 15
67 Tome V – Signalisation routière Avril 2009 90 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2012 09 30
Volume V – Traffic Control Devices April 2009
91 Tome V – Signalisation routière Déc. 2012
68 Tome IV – Abords de route 2009 06 15 Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2012
69 Tome I – Conception routière 2009 10 30 92 Tome VII – Matériaux 2012 12 15
70 Tome VI – Entretien 2009 12 15 93 Tome II – Construction routière 2013 01 30
71 Tome VII – Matériaux 2009 12 15 94 Tome III – Ouvrages d’art 2013 01 30
72 Tome V – Signalisation routière Déc. 2009 95 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2013 04 15
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2009
96 Tome I – Conception routière 2013 06 15
73 Tome III – Ouvrages d’art 2010 01 30
97 Tome IV – Abords de route 2013 06 15
74 Tome II – Construction routière 2010 03 30
98 Tome VI – Entretien 2013 06 15
75 Tome I – Conception routière 2010 06 15
99 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2013 09 30
76 Tome IV – Abords de route 2010 06 15
100 Tome VII – Matériaux 2013 12 15
77 Tome II – Construction routière 2010 10 30
101 Tome II – Construction routière 2014 01 30
78 Tome V – Signalisation routière Déc. 2010
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2010
79 Tome VII – Matériaux 2010 12 15
Organismes de normalisation
La normalisation est la vocation première de plusieurs organismes,
dont le Bureau de normalisation du Québec (BNQ), l’Office des normes
générales du Canada (ONGC), l’Association canadienne de normali-
sation (CSA). Cependant, ces organismes ont élaboré des normes qui
sont axées davantage sur les besoins de l’industrie que sur ceux du
génie routier. L’Association des transports du Canada (ATC), l’American
Association of State Highway and Transportation Officials (AASHTO), la
Federal Highway Administration (FHWA) et le Transportation Research
Board (TRB), notamment, produisent des publications techniques en
matière de transport. C’est aussi le cas de l’Association mondiale de la
route (AIPCR).
Ce sont autant de partenaires avec lesquels nous devons assurer
des échanges constants pour garantir la qualité de nos propres activités
de normalisation.
Contenu réglementaire
Une grande partie des normes de signalisation routière revêt un
caractère obligatoire. En vertu du Code de la sécurité routière (RLRQ,
chapitre C-24.2), tout gestionnaire de réseau routier est tenu de se
conformer aux normes du Tome V – Signalisation routière lorsqu’une
obligation y est mentionnée.
Complément à la norme
Contrairement à la norme et au règlement, il ne possède pas de
statut particulier. Il s’agit, comme son nom l’indique, de diverses infor-
mations destinées à compléter la norme. Il présente des explications,
des exemples, des solutions de rechange, des références à un ou des
ouvrages complémentaires, des marges de manœuvre ou toute autre
information jugée nécessaire au travail de l’utilisateur de la norme. Il n’a
aucun caractère obligatoire et il a pour seul but de compléter l’informa-
tion par des données que l’on ne veut pas nécessairement normaliser.
Particularité de l’annexe du Tome VIII – Dispositifs de retenue : ce
tome présente en annexe le contenu du guide Dispositifs de retenue –
Guide d’application des normes. Le texte n’a pas été présenté en bronze
pour en faciliter la lecture. Comme indiqué dans la légende de chaque
page et compte tenu du lettrage bronze utilisé pour les titres des pages
et de l’italique du texte, l’annexe est considérée dans son ensemble,
comme un complément à la norme.
Présentation
Les huit tomes des normes de conception, de construction et d’en-
tretien routier du ministère des Transports sont numérotés en chiffres
romains. Chaque tome est divisé en chapitres, numérotés en chiffres
arabes, qui, à leur tour, sont divisés en sections et en sous-sections.
Les dessins normalisés sont quant à eux numérotés avec des nombres
à trois chiffres (001, 002, 003, etc.) afin de les distinguer des numéros
de page (1, 2, 3, etc.).
Les références sont indiquées de la manière suivante :
Dessin normalisé
Tome-chapitre-numéro du dessin
Exemple :
Dessin normalisé II-2-025
Conclusion
Le changement le plus important apporté à cette nouvelle version
des normes est l’introduction de la notion de complément à la norme.
Cette nouvelle catégorie d’information nous permettra de clarifier le
statut que le Ministère entend donner à l’information présentée dans la
collection. Certaines données considérées jusqu’ici comme normatives
pourraient ne plus l’être dans l’avenir.
Il faut se rappeler que le tout continuera à être utilisé sous la super-
vision d’un ingénieur qui a la responsabilité d’appliquer une norme ou
de proposer une autre solution.
Les changements seront apportés progressivement. Certaines don-
nées qui ne pouvaient être présentées dans le cadre normatif habituel
pourront être ajoutées. Avec le temps, cette nouvelle façon de faire
apportera tous les avantages escomptés. Cela devrait permettre une
meilleure compréhension de la norme et de ses répercussions, donc
une meilleure utilisation de celle-ci.
Lexique
Le Lexique de la collection Normes – Ouvrages routiers est disponible pour l’ensemble de
la clientèle en version numérique seulement à l’adresse suivante :
http://www3.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/produits/ouvrage_routier.fr.html.
i
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0009.41
COLLECTION NORMES – OUVRAGES ROUTIERS
–––
Chapitre
–––
notes gÉnÉrales Page
1
Date
Oct. 2011
Système international 3
Symboles 3
Table d’équivalence 4
Organismes de référence 5
–––
Chapitre
–––
notes gÉnÉrales
Page
but du chapitre
2
Date
Oct. 2011
–––
Chapitre
3
Date
Déc. 2013
Symboles
–––
Chapitre
–––
NOTES GÉNÉRALES
Page
SYSTÈME INTERNATIONAL
4
Date
Déc. 2013
Table d’équivalence
Longueur
1 po = 25,4 mm 1 mm = 0,0394 po
1 pi = 0,3048 m 1 m = 3,2808 pi
1 vg = 0,9144 m 1 m = 1,0936 vg
1 mille = 1,6093 km 1 km = 0,6214 mille
Superficie
1 po2 = 645,16 mm2 1 mm2 = 0,0016 po2
1 pi2 = 0,0929 m2 1 m2 = 10,7639 pi2
1 vg2 = 0,8361 m2 1 m2 = 1,196 vg2
1 acre = 0,4047 ha 1 ha = 2,471 acres
1 mille2 = 2,59 km2 1 km2 = 0,386 mille2
Volume
1 pi3 = 0,0283 m3 1 m3 = 35,3147 pi3
1 vg3 = 0,7646 m3 1 m3 = 1,3079 vg3
1 gal Imp = 4,5461 l 1 l = 0,22 gal Imp
Masse
1 oz = 28,3495 g 1 g = 0,0353 oz
1 lb = 0,4536 kg 1 kg = 2,2046 lb
1 tonne (2000 lb) = 0,9071 t 1 t = 1,1023 tonne (2000 lb)
Force
1 lb-force = 4,4482 N 1 N = 0,2248 lb-force
1 tonne-force = 8,8964 kN 1 kN = 0,1124 tonne-force
Pression
1 lb/po2 = 6,8948 kPa 1 kPa = 0,145 lb/po2
1 ton/po2 = 13,7895 MPa 1 MPa = 0,0725 ton/po2
Éclairement
1 pi/bougie = 10,7643 lux 1 lux = 0,0929 pi/bougie
Luminance
1 pied-lambert = 3,426 cd/m2 1 cd/m2 = 0,292 pied-lambert
–––
Chapitre
NOTES GÉNÉRALES –––
ORGANISMES DE RÉFÉRENCE Page
Déc. 2013
–––
Chapitre
Janv. 2014
www.atraq.com www.cifq.com
www.caaquebec.com www.fqm.ca
–––
Chapitre
notes gÉnÉrales –––
organismes de référence Page
Déc. 2012
–––
Chapitre
Déc. 2012
TC Transports Canada
www.tc.gc.ca
ii
Chapitre
1
terrassements Page
i
Date
2013 01 30
1.5 Remblais 2
1.7.1 Déblai 4
1.7.5 Instrumentation 5
1.8 Transitions 5
ii
Chapitre
1
Page terrassements
ii
Date
2013 01 30
Tableau 1.5–1
Pente des talus de remblai 3
Tableau 1.8–1
Profondeur de transition en fonction de
l’indice de gel 5
ii
Chapitre
1
terrassements Page
iii
Date
2013 01 30
ii
Chapitre
1
terrassements Page
1
NORME Date
2010 10 30
ii
Chapitre
1
Page terrassements
2
Date NORME
2007 10 30
Le dessin normalisé 004 montre les détails 1.4.1 Pente des talus de déblai
de l’exécution d’une coupe de roc nécessitant Les déblais ne doivent pas être réalisés
des parois prédécoupées. avec des pentes plus abruptes que celles
indiquées au tableau 1.4–1. Dans le cas
1.4 Déblais de 2e classe contraire, une étude géotechnique est requise.
Les déblais de 2e classe comprennent tous Une étude géotechnique est également néces-
les déblais qui ne sont pas décrits comme saire lorsque le déblai consiste à enlever une
déblais de 1re classe. mince couche de sol dans la pente d’un talus
important.
Les matériaux de déblai de 2e classe
sont réutilisables en remblai en fonction des
caractéristiques suivantes : 1.5 Remblais
– granulométrie;
1.5.1 Pente des talus de remblai
– teneur en eau naturelle;
Les pentes des talus de remblai ne doivent
– limites de liquidité et de plasticité; pas être plus abruptes que celles indiquées
– contenu en matière organique. au tableau 1.5–1. Dans le cas contraire, une
étude géotechnique est requise. Une étude
géotechnique est également nécessaire pour
les remblais construits sur un sol organique et
pour les remblais de plus de 2 m de hauteur
construits sur un dépôt d’argile.
Tableau 1.4–1
Pente des talus de déblai
Résurgence de la
Hauteur du Pente du talus
Classification nappe phréatique
Nature du sol déblai(1) de déblai
unifiée dans la pente du
(m) (V : H)
talus de déblai
Sédiments fluvio-
glaciaires grossiers
GW, GP et SW Cas improbable Aucune limite 1 : 1,5
(gravier et mélange
de sable et gravier)
Sable uniforme ou
till (mélange de Non Aucune limite 1:2
GM, GC, SP, SM
gravier, sable, silt et
et SC
argile en proportions
variables) Oui Aucune limite 1 : 2(2)
II
Chapitre
1
TERRASSEMENTS Page
3
NORME Date
2007 10 30
Tableau 1.5–1
Pente des talus de remblai
Hauteur du Pente du talus
Matériau de Classification Non
Submergé remblai de remblai
remblai unifiée submergé
(m) (V : H)
Roc dynamité — X X Aucune limite 1 : 1,5
X Aucune limite 1 : 1,5
Gravier ou mélange
GW, GP et SW X < 10 1:3
de sable et gravier
X > 10 Étude géotechnique
Sable, silt ou till X Non utilisable
(mélange de gravier, GM, GC, SP,
X < 10 1:2
sable, silt et argile SW, SM, SC,
en proportions ML et CL Étude géotechnique
X > 10
variables)(1) (sauf pour SW)
Sédiments d’origine
X Non utilisable
marine ou lacustre
ML, CL, MH
(silt et argile en
et CH X <5 1:2
proportions varia-
bles)(1, 2) X >5 Étude géotechnique
1. Sauf pour les remblais de sable, si la nappe phréatique est en surface du terrain naturel à une certaine période
de l’année, un coussin de sable d’une hauteur minimale de 300 mm est requis sous le remblai pour éviter les
remontées capillaires.
2. Matériaux utilisables à condition que leur teneur en eau soit inférieure à leur limite de plasticité.
II
Chapitre
1
Page TERRASSEMENTS
4
Date NORME
2007 10 30
1.6 Élargissement de chaussée à 600 mm), que le sol sous-jacent offre une
bonne capacité portante et que le profil final de
L’élargissement de la chaussée sans la route est à moins de 1,5 m de la surface du
rehaussement de profil est applicable dans terrain naturel. Cette solution peut également
le cas où le comportement de la route exis- être recommandée lorsque l’épaisseur de la
tante est adéquat. Cet élargissement est couche organique est très variable et risque
alors exécuté en conformité avec le dessin d’entraîner un comportement différentiel de
normalisé 006. Ce dessin s’applique lorsque la future chaussée. Le dessin normalisé 007
les caractéristiques de la structure de chaus- montre le déblai des sols organiques.
sée sous l’accotement existant répondent aux
exigences de la section 2.5 « Structure de 1.7.2 Déplacement par gravité
chaussée souple » du chapitre 2 du présent
Le déplacement par gravité de la couche
tome.
de sol organique est envisagé si sa capacité
Il est cependant nécessaire d’excaver les portante est insuffisante pour supporter la
100 premiers millimètres de fondation à la charge du remblai projeté. À cette fin, on doit
surface des accotements gravelés, car ces s’assurer de la capacité de support du sol
matériaux sont la plupart du temps contami- sous-jacent. Cette méthode de construction,
nés ou de mauvaise qualité. Une pente de qui consiste à chasser le sol organique en
1V : 3H taillée à même la structure de chaus- direction de tranchées latérales préalablement
sée existante est nécessaire afin d’uniformiser creusées, exige généralement l’utilisation
le comportement de la chaussée lorsque la d’une surcharge de progression dont la hau-
surface de contact entre l’ancienne et la nou- teur minimale est fixée à 1,5 m. On trouve une
velle structure de chaussée se trouve sous description détaillée de cette méthode aux
les futures surfaces revêtues. Les matériaux dessins normalisés 008, 009 et 010.
peuvent être réutilisés suivant leur qualité.
Dans les autres cas ainsi que dans le cas 1.7.3 Consolidation par surcharge
d’un rehaussement du profil existant, une La méthode de consolidation par sur-
étude géotechnique est nécessaire. charge consiste à provoquer le tassement
accéléré du dépôt organique à l’aide d’une
1.7 Dépôt organique (tourbière) surélévation du remblai afin d’obtenir, avant
Selon les caractéristiques d’un dépôt la construction de la structure de la chaussée,
organique, diverses solutions peuvent être la majeure partie des tassements anticipés
à long terme. Cette méthode de construction
Complément à la norme
II
Chapitre
1
TERRASSEMENTS Page
5
NORME Date
2008 10 30
Tableau 1.8–1
Profondeur de transition en fonction de l’indice de gel
Indice de gel normal Profondeur de transition « P »(1) (m)
(°C • jours) Autoroute et nationale Régionale et collectrice Locale
< 1200 2,0 1,8 1,6
1200 - 1700 2,25 2,0 1,8
Contenu normatif
6
1
Date
Page
Tome
Chapitre
2005 03 30
3EPT
·LES
(AVRE
3AINT
0IERRE
-ATAGAMI #HIBOUGAMAU
0ORT
-ENIER
,A 3ARRE
3AINTE
!NNE
DES
-ONTS
"AIE
#OMEAU
!MOS $OLBEAU
2OUYN
.ORANDA 'ASPÏ
!LMA
6AL
Dg/R #HICOUTIMI 2IMOUSKI
2OBERVAL
!MQUI
4ADOUSSAC
.EW #ARLISLE
-ATAPÏDIA
6ILLE
-ARIE
2IVIÒRE
DU
,OUP
,A 4UQUE "AIE
3AINT
0AUL #ABANO
4ÏMISCAMING
4ADOUSSAC
1UÏBEC -ONTMAGNY
-ONT
,AURIER
-ANIWAKI
2IVIÒRE
DU
,OUP
4ROIS
2IVIÒRES
TERRASSEMENTS
3AINTE
!GATHE
6ICTORIAVILLE 3AINT
0ASCAL
$RUMMONDVILLE ,A 4UQUE
3AINT
*ÏROME "AIE
3AINT
0AUL
(ULL -ONTRÏAL
#ORNWALL 3HERBROOKE
-ONTMAGNY
4ROIS
2IVIÒRES
Figure 1.8–1
Indice de gel normal
Contenu normatif
Tome
II
Chapitre
1
TERRASSEMENTS Page
7
NORME Date
2007 10 30
dans une route, il faut évaluer la possibilité obligatoires lorsque le sommet du remblayage
de la réaliser dans le talus de déblai ou le en matériau granulaire MG 20 ou CG 14 de
talus extérieur, ou encore dans l’accotement. la conduite ou du ponceau (PBA, TTO et
Devant l’impossibilité de déplacer la tranchée thermoplastique) ou le sommet de la conduite
en dehors de la chaussée, elle doit être exécu- ou du ponceau lui-même (TBA) est plus élevé
tée selon le dessin normalisé 020 lorsqu’elle que la profondeur de transition indiquée au
est réalisée dans une route existante. Les tableau 1.8–1. Les pentes de la transition
matériaux de remplissage jusqu’au niveau varient selon la nature du sol en place. Le
de la ligne d’infrastructure doivent provenir de dessin normalisé 022 montre les pentes à
respecter. La transition commence soit à la
Contenu normatif
II
Chapitre
1
Page TERRASSEMENTS
8
Date NORME
2007 10 30
Dans le cas où le sommet du remblayage Le dessin normalisé 025 montre les pentes
en matériau granulaire MG 20 ou CG 14 du de chacune des couches d’une structure de
ponceau ou le sommet du ponceau lui-même chaussée ainsi que la profondeur minimale des
est plus bas que la profondeur de transition, fossés par rapport à la ligne d’infrastructure.
il est recommandé de remblayer le ponceau Dans le cas des autoroutes, la sous-fonda-
jusqu’au niveau de la ligne d’infrastructure tion doit être prolongée sur une épaisseur
avec un matériau de même gélivité que le sol minimale de 200 mm au contact de la ligne
naturel afin d’éviter les transitions sol–sol. d’infrastructure jusqu’au talus de route de
façon à drainer la structure de chaussée. Au-
1.8.6 Approches de ponts dessus des coupes de roc, lorsque ce dernier
Aux approches de ponts, la route peut est de qualité conforme aux propriétés physi-
être en déblai ou en remblai. Le dessin nor- ques et mécaniques d’un matériau de sous-
malisé 023 indique les transitions à effectuer fondation, une couche de roc brisé est laissée
dans chacun de ces cas. en place sur toute la largeur de la plate-forme
et prolongée jusqu’aux fossés afin d’assurer
1.9 Traitement des blocs la continuité du drainage.
à proximité de la ligne Dans une courbe, il est important d’inverser
la pente de l’accotement extérieur afin d’éviter
d’infrastructure que l’eau de la fonte des neiges ne ruisselle
Les blocs présents dans les sols natu- sur la chaussée. La pente de l’accotement
rels nuisent aux opérations de profilage et extérieur est traitée de façon plus approfondie
de compactage. De plus, ces blocs sont au chapitre 2 « Structure de chaussée » du
susceptibles d’être soulevés sous l’action du présent tome.
gel et de ne pas retourner à leur position ori-
ginale au moment du dégel. La répétition de 1.11 Préparation de
ce phénomène d’une saison de gel à l’autre l’infrastructure
engendre un soulèvement progressif des blocs
en direction de la surface, ce qui risque de La qualité de l’infrastructure joue un rôle
provoquer des déformations ponctuelles du déterminant en ce qui a trait à la performance
revêtement. Ces déformations ne peuvent que de la chaussée. Il est indispensable de
s’aggraver avec le temps. construire une plate-forme de route stable,
uniforme, bien drainée et suffisamment résis-
Le dessin normalisé 024 donne des tante au niveau de la ligne d’infrastructure
Complément à la norme
indications sur la façon de traiter les blocs de façon à pouvoir supporter les contraintes
situés à proximité de la ligne d’infrastructure, qui lui sont transmises à travers la structure
afin de limiter les effets attribuables à leur de chaussée.
présence.
Il est donc essentiel d’enlever tous les
1.10 Drainage de la structure de sols organiques et la terre végétale jusqu’à
une profondeur de 1 m sous la ligne d’infra-
chaussée structure.
Pour préserver la capacité de support Les fonds de coupe sont parfois suscep-
d’une chaussée et limiter les effets du tibles de présenter des sols mous de faible
Contenu normatif
gel, sa structure doit être drainée de façon consistance. Dans le cas des sols argileux,
adéquate. ceux dont l’indice de liquidité (IL ) est supérieur
à 0,9 présentent un comportement particulier.
II
Chapitre
1
TERRASSEMENTS Page
9
NORME Date
2007 10 30
NORME
1 Roc sédimentaire, pente de 2,5V : 1H; autre type de roc, pente de 10V : 1H. Prédécoupage, si requis.
2 Les granulats de fondation sont épandus directement sur le roc brisé lorsque la qualité de ce dernier est conforme aux propriétés
physiques et mécaniques d’un matériau de sous-fondation. Dans le cas contraire, le roc brisé doit être soit excavé, soit laissé en
place (en rehaussant le profil de la route).
Note :
ii
001
Numéro
Chapitre
2008 10 30
ii
Date
Tome
002
Numéro
Chapitre
2008 10 30
Coupe de roc,
DESSIN NORMALISÉ
hauteur entre 6 et 12 m
Note :
NORME
Contenu normatif
Contenu normatif
NORME
supÉrieure À 12 m
physiques et mécaniques d’un matériau de sous-fondation. Dans le cas contraire, le roc brisé doit être soit excavé, soit laissé en place
(en rehaussant le profil de la route).
3 La hauteur d’une paroi ne doit généralement pas dépasser 12 m mesurés verticalement à partir du fond du fossé. Exceptionnellement,
elle peut atteindre jusqu’à 15 m si cette géométrie permet d’éviter de réaliser un palier.
4 Un palier doit toujours être horizontal dans le sens longitudinal de la route, même si cette dernière est en pente.
Note :
ii
003
Numéro
Chapitre
2008 10 30
Tome
ii DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1
Numéro
004
PrÉdÉcoupage dans le roc
Date NORME
2005 03 30
Notes :
– un palier doit toujours être horizontal dans le sens longitudinal de la route, même si cette dernière est en
pente;
Contenu normatif
– la première ligne de forage pour le sautage principal doit être parallèle au plan de prédécoupage;
– les forages ne doivent en aucun cas recouper la ligne de prédécoupage du palier inférieur; les trous doivent
être localisés à un minimum de 750 mm de part et d’autre de la ligne de prédécoupage subséquente;
– les cotes sont en millimètres.
1
Numéro
ÉLARGISSEMENT DE REMBLAI 005
NORME Date
2005 03 30
Notes :
– la taille en gradins n’est pas requise si la pente existante est de 1V : 3H ou plus douce;
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1
ÉLARGISSEMENT DE CHAUSSÉE,
Numéro
Notes :
– la surface de l’accotement gravelé doit être excavée sur une profondeur de 100 mm avant la réalisation de la
pente 1V : 3H et l’ajout de granulats;
– l’ancien fossé doit être nettoyé, puis soit drainé, soit comblé avec un matériau de même nature que le sol
Contenu normatif
d’infrastructure;
– le produit de l’excavation peut aussi être utilisé dans l’élargissement. Le niveau de la ligne d’infrastructure de
l’élargissement doit être établi de façon à permettre le libre écoulement des eaux provenant de l’infrastructure
de l’ancienne chaussée.
1
Numéro
DÉBLAI DE SOL ORGANIQUE 007
NORME Date
2006 10 30
Pt : sol organique.
P : épaisseur de sol organique.
Hr : hauteur totale du remblai routier, y compris la structure de chaussée.
Note :
– les matériaux déblayés sont déposés de chaque côté de l’excavation à une distance minimale du bord égale à
1,5 fois la profondeur du déblai et étendus sur place.
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1
DÉPLACEMENT PAR GRAVITÉ
Numéro
Pt : sol organique.
Contenu normatif
1
DÉPLACEMENT PAR GRAVITÉ Numéro
DU SOL ORGANIQUE, 009
NORME VUE EN PLAN Date
2005 03 30
Note :
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1
DÉPLACEMENT PAR GRAVITÉ
Numéro
010
DU SOL ORGANIQUE,
Date
COUPES TRANSVERSALES NORME
2005 03 30
Pt : sol organique.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
1
CONSOLIDATION PAR SURCHARGE
Numéro
SUR SOL ORGANIQUE, 011
NORME PROFIL LONGITUDINAL Date
2005 03 30
Indicateur de tassement
Sol organique
Piézomètre
Contenu normatif
Pt
Date
Tome
012
Numéro
Chapitre
2005 03 30
VUE EN PLAN
DESSIN NORMALISÉ
Indicateur de tassement
Notes :
– la localisation des instruments de contrôle est indiquée au devis spécial;
NORME
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
1
CONSOLIDATION PAR SURCHARGE
Numéro
SUR SOL ORGANIQUE, 013
NORME COUPES TRANSVERSALES Date
2007 10 30
Notes :
Indicateur de déplacement latéral
– le creusage des fossés latéraux (si requis) et la mise en
place des ponceaux sont effectués après l’enlèvement Indicateur de tassement
de la surcharge; Piézomètre
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1 CONSOLIDATION SANS
Numéro SURCHARGE
014 SUR SOL ORGANIQUE,
Date
COUPES TRANSVERSALES NORME
2007 10 30
Piézomètre
Contenu normatif
Indicateur de couche
MATÉRIAU — NORME APPLICABLE
Granulats (MG 112) NQ 2560–114 Pt Sol organique
1
INSTRUMENTATION SUR SOL Numéro
ORGANIQUE 015
NORME Date
2005 03 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0009.41
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1
Numéro TRANSITION TRANSVERSALE
016 DÉBLAI–REMBLAI ET SOL–SOL
Date NORME
2005 03 30
Note :
– lorsque la pente du terrain naturel est de 1V : 3H ou plus douce, les gradins et la transition ne sont pas requis.
1
Transition transversale Numéro
sol–roc 017
NORME Date
2010 10 30
1 La couche de transition doit être densifiée à la masse volumique sèche maximale déterminée à l’aide d’une
planche de référence, ou à 98 % de la masse volumique sèche maximale déterminée selon la méthode
CAN/BNQ 2501–255 « Sols – Détermination de la relation teneur en eau-masse volumique – Essai avec éner-
gie de compactage modifiée (2700 kN·m/m3) », en fonction du type de matériau granulaire utilisé. Le MG 56
peut être remplacé par du MG 20. Dans ce cas, un géotextile de type III doit être mis en place entre la couche
de roc brisé et le MG 20.
2 Fragments de roc 300-0, sauf pour les derniers 300 mm où l’on utilise du 150-0.
3 Lorsque la pente du roc naturel est de 1V : 4H ou plus douce, aucune transition n’est requise, mais les sols
gélifs sont remplacés par du MG 112.
4 Lorsque le sol en place est de nature silteuse ou argileuse, de consistance molle et que le matériau de remblai
est composé de fragments de roc, une couche anticontaminante ou un géotextile de type III doit être installé.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
ii DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1
Numéro Transition longitudinale
018 sol–sol
Date NORME
2005 03 30
1 La transition doit être réalisée du côté du sol le plus gélif et comblée avec le matériau adjacent le moins gélif.
Contenu normatif
Notes :
– la transition doit être effectuée sur toute la largeur de la plate-forme au niveau de la ligne d’infrastructure;
– la transition est inutile si les sols adjacents sont de gélivité semblable;
– les pentes indiquées doivent être considérées par rapport à la ligne du profil final.
1
Transition longitudinale Numéro
sol–roc 019
NORME Date
2010 10 30
Notes :
– en déblai, lorsque le sol en place est de nature silteuse ou argileuse, de consistance molle et que le matériau
de remblai est composé de fragments de roc, une couche anticontaminante ou un géotextile doit être prévu à
la ligne d’infrastructure;
– la transition doit être effectuée sur toute la largeur de la plate-forme au niveau de la ligne d’infrastructure;
– lorsque les sols adjacents au roc ne sont pas gélifs, seule la transition de 1V : 4H du côté du roc est nécessaire;
– les pentes doivent être considérées par rapport à la ligne du profil final;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
ii DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1
Numéro
020
TranchÉe longitudinale
Date NORME
2007 10 30
1 La pente de l’excavation est fonction de la méthode de travail et des exigences de la CSST en matière de
stabilité.
2 Lorsque le dessus du matériau d’enrobement ou le dessus du tuyau lui-même se trouve plus haut que la
profondeur de la transition P, le cas avec transition s’applique, si le sol naturel est gélif.
Contenu normatif
1
TRANCHÉE TRANSVERSALE Numéro
2007 10 30
1 La pente de l’excavation est fonction de la méthode de travail et des exigences de la CSST en matière de
stabilité.
2 Lorsque le dessus du matériau d’enrobement ou le dessus du tuyau lui-même se trouve plus haut que la
profondeur de la transition P, le cas avec transition s’applique, si le sol naturel est gélif.
Contenu normatif
Date
Tome
022
Numéro
Chapitre
2007 10 30
Pente de la
Sol naturel
transition (V : H)
Sol non gélif(1) 1:1
Roc 1:4
Sol gélif
V(2) ≤ 60 1:5
DESSIN NORMALISÉ
(2)
60 < V ≤ 80 1 : 10
POUR NOUVELLE ROUTE
V(2) > 80 1 : 20
TRANCHÉE TRANSVERSALE
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ ii
Chapitre
1
Transition aux approches Numéro
de ponts 023
NORME Date
2013 01 30
Tableau A
Sol naturel Pente de
ou remblai la transition
de sol (V : H)
Sol non gélif (A) 1:1
Roc 1:4
Sol gélif 1 : 20
A. Sol granulaire contenant 10 %
ou moins de particules fines
passant le tamis 80 µm.
Tableau B
Matériaux Pente de
pour remblai la transition
de sol (V : H)
MG 112 s. o.
Roc dynamité 1:1
Sol gélif 1 : 20
P : profondeur de la transition indiquée aux plans et devis.
T : point de transition à la profondeur « P ».
1 La pente de l’excavation est fonction de la méthode de travail et des exigences de la CSST en matière de stabilité.
2 Le matériau granulaire de type MG 112 non concassé provenant d’une sablière ou CG 14 provenant d’une carrière
est placé à partir d’une largeur déterminée par le remplissage des excavations ou par la largeur de la semelle lorsqu’il
n’y a pas d’excavation.
3 Les volumes de matériaux situés au-dessus de la ligne de terrain naturel existant avant l’excavation pour la construc-
tion de l’ouvrage sont considérés comme des matériaux de remblai, tandis que ceux qui sont situés au-dessous de
Contenu normatif
ii DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
Notes :
– tous les blocs de 200 à 300 mm de diamètre présents dans les 300 premiers millimètres sous la ligne
d’infrastructure doivent être enlevés;
– tous les blocs de plus de 300 mm de diamètre présents dans les 600 premiers millimètres sous la ligne
d’infrastructure doivent être soit enlevés, soit fragmentés et excavés jusqu’à cette profondeur;
Contenu normatif
– après l’enlèvement des blocs, l’excavation doit être comblée avec des matériaux similaires au sol naturel
environnant exempt de blocs;
– les cotes sont en millimètres.
1
DRAINAGE DE LA STRUCTURE Numéro
DE CHAUSSÉE 025
NORME Date
2005 03 30
1 À l’exception du roc, la profondeur H des fossés mesurée par rapport à la ligne d’infrastructure doit être de
500 mm minimum pour les autoroutes et les routes nationales et de 300 mm minimum pour les autres routes.
Contenu normatif
Note :
– les cotes sont en millimètres.
II
Chapitre
2
STRUCTURES DE CHAUSSÉE Page
i
Date
2014 01 30
2.6.1 Généralités 10
II
Chapitre
2
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STRUCTURES DE CHAUSSÉE
ii
Date
2014 01 30
Tableau 2.5–3
Épaisseur de revêtement en enrobé
requis sur matériaux naturels
ou recyclés MG 20 6
Tableau 2.5–4
Adaptation des structures de chaussée
en fonction du trafic lourd 8
Tableau 2.8–1
Facteurs à considérer dans le choix
des méthodes de réhabilitation 17
Tableau 2.8–2
Méthodes de réhabilitation les plus
courantes pour les chaussées souples 17
II
Chapitre
2
STRUCTURES DE CHAUSSÉE Page
iii
Date
2014 01 30
II
Chapitre
2
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STRUCTURES DE CHAUSSÉE
iv
Date
2014 01 30
ii
Chapitre
2
structures de chaussÉe Page
1
NORME Date
2013 01 30
ii
Chapitre
2
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2
Date NORME
2010 10 30
sées d’une gamme de matériaux divers, qui Des transitions doivent alors être exécu-
sont des substituts des matériaux traditionnels tées aux endroits changeants pour uniformiser
en cas d’épuisement des sources d’emprunt, les différentiels de soulèvement. Elles sont
ou lorsqu’on veut favoriser le recyclage et décrites dans le chapitre 1 « Terrassements »
la réutilisation des matériaux provenant de du présent tome. Il n’est généralement pas
vieilles chaussées. nécessaire de concevoir une structure de
chaussée dont l’épaisseur dépasse la profon-
2.4 Principes de conception deur de transition « P ». D’autres méthodes
pour protéger la chaussée des effets du gel
des chaussées peuvent aussi être envisagées, après avoir
fait l’objet d’une analyse détaillée.
2.4.1 Dimensionnement structural
Une structure de chaussée doit être 2.4.3 Critères de conception
conçue de façon que chacune des couches Les structures de chaussées neuves, et
présente des caractéristiques qui lui per- celles faisant l’objet d’un décohésionnement
mettent de résister aux contraintes qui lui sont ou remplacement complet du revêtement,
transmises sous l’effet du trafic. Le calcul des doivent être conçues de façon à atteindre les
épaisseurs est basé sur les caractéristiques de niveaux de service et de longévité indiqués
chacun des matériaux selon les saisons et la au tableau 2.4–1. Cela exclut, par exemple,
sollicitation par le trafic pour toute la période les travaux temporaires ou de resurfaçage qui
de conception prévue. ont une durée de vie plus courte. Les durées
Les matériaux les plus couramment utilisés de vie retenues en milieu urbain peuvent être
pour les chaussées souples sont représentés réduites pour tenir compte des interventions
au dessin normalisé 001. Les diverses cou- sur les ouvrages souterrains.
ches de matériaux peuvent être remplacées
par des substituts, dans la mesure où les 2.5 Structures de chaussée
critères de protection contre le gel et de distri-
bution des contraintes au niveau de chacune
souple
des couches sont respectés.
2.5.1 Chaussées souples
2.4.2 Protection contre le gel La structure d’une chaussée souple est
La conception d’une structure de chaussée généralement composée d’une sous-fondation
doit aussi satisfaire aux critères de protection en matériau granulaire MG 112 composé de
Complément à la norme
contre le gel. Cette protection doit empêcher granulats naturels ou recyclés, d’une fondation
l’apparition de soulèvements au gel majeurs granulaire MG 20 en granulats concassés
ou différentiels, de façon à limiter l’appari- naturels ou recyclés, et d’un revêtement en
tion de lézardes et l’altération de l’uni. Elle enrobé posé en une ou plusieurs couches.
a aussi comme effet d’éloigner de la surface Les tableaux 2.5–1« Épaisseur de sous-
les horizons de sol qui subissent des pertes fondation en granulats naturels ou recyclés
de capacité de support au moment du dégel. (MR) MG 112, chaussées souples présentant
un DJMA projeté inférieur à 5000 », 2.5–2
Cette protection est généralement assu-
« Épaisseur de fondation en granulats naturels
rée par une épaisseur minimale de matériaux
ou recyclés MG 20 » et 2.5–3 « Épaisseur
Contenu normatif
II
Chapitre
2
STRUCTURES DE CHAUSSÉE Page
3
NORME Date
2014 01 30
Tableau 2.4–1
Critères de conception – Chaussées souples neuves ou faisant l’objet d’un décohésionnement
ou d’un remplacement complet du revêtement
Classification DJMA Période de Structural (1) Soulèvement au
de la route projeté conception Perte de viabilité Fiabilité gel (2) maximal
(années) maximale (∆PSI) statistique (mm)
minimale (%)
Locale < 1 000 66
25 2,0 70
> 1 000 70
Collectrice et < 2 000 70
régionnale 2 000 – 3 000 25 2,0 75 60
> 3 000 80
Nationale < 5 000 25 2,0 80 55
5 000 – 20 000 30 2,0 85 55
> 20 000 30 1,75 90 50
Autoroute < 20 000 90
30 1,75 50
> 20 000 95
1. Perte de viabilité exprimée suivant l’indice de viabilité de l’AASHTO et le facteur de fiabilité R en assumant un
écart type S0 de 0,45.
2. Effets du gel admis pour une période de récurrence égale à la demi-période de conception.
Dans le tableau 2.5–1, les sols sont clas- est corrigé. Cette correction se fait à l’aide du
sifiés selon le « système unifié ». Les indices tableau 2.5–4 « Adaptation des structures de
de gel constituent une mesure de l’intensité chaussée en fonction du trafic lourd » avant de
du froid dans une région. Ils sont donnés à déterminer les épaisseurs de fondation et de
la figure 1.8–1 « Indice de gel normal », du revêtement pour tenir compte des conditions
chapitre 1 « Terrassements » du présent tome. de trafic lourd.
Dans les régions où on ne trouve pas de Les autoroutes, les autres classes
matériaux de sous-fondation conformes, une de routes où le DJMA projeté est supé-
étude particulière doit être réalisée. rieur à 5000, celles où le débit projeté de
Les épaisseurs spécifiées dans les véhicules lourds excède 250 par jour, par
tableaux sont valables pour les routes bidi- voie, et celles où l’agressivité projetée du
rectionnelles à 2 voies. Le DJMA projeté est trafic excède 150 000 ECAS (équivalent
équivalent à la moyenne prévue sur 25 ans. de charge axiale simple) en moyenne par
Les véhicules lourds comprennent les autobus année ne sont pas couvertes dans les
et les camions, mais excluent les camionnettes tableaux 2.5–1 à 2.5–4. Elles doivent faire
et les véhicules de tourisme. l’objet d’un dimensionnement spécifique.
Lorsque la proportion de véhicules lourds Le logiciel « Chaussée », produit et
est supérieure à 10 % ou lorsque le trafic lourd diffusé par la Direction du laboratoire des
Contenu normatif
est inégalement réparti sur les 2 voies ou chaussées du ministère des Transports du
lorsque la chaussée est fortement sollicitée Québec, permet d’effectuer un dimension-
par des charges lourdes, le DJMA projeté nement spécifiquement adapté à presque
II
Chapitre
2
Page STRUCTURES DE CHAUSSÉE
4
Date NORME
2010 10 30
Tableau 2.5–1
Épaisseur de sous-fondation en granulats naturels ou recyclés (MR) MG 112,
chaussées souples où le DJMA projeté est inférieur à 5000
Indice de gel normal(2)
Classification
Sol d’infrastructure (1)
de la route moyen élevé très élevé
(DJMA projeté < 5000)
Épaisseur de sous-fondation (mm) (3)
construction routière ».
Par exemple, (600 + 25i + 300) signifie :
600 mm de MG 112 déposé sur la ligne d’infrastructure,
25 mm de polystyrène déposé sur le MG 112, et
300 mm de MG 20 (ou MG 112 constitué d’au moins 30 % de particules retenues sur le tamis de 5 mm)
déposé au-dessus de l’isolant, en supplément des épaisseurs de fondation prescrites au tableau 2.5–2.
ii
Chapitre
2
structures de chaussÉe Page
5
NORME Date
2013 01 30
Tableau 2.5–2
Épaisseur de fondation en granulats naturels ou recyclés MG 20
Épaisseur de fondation (mm)
DJMA projeté(1)
Classification sur sous-fondation
(y compris 10 % de
de la route
véhicules lourds) Type A Type B(2)
< 500 150 200
500 – 1000 150 200
Locale
1000 – 2000 150 200
> 2000 175 225
< 1000 150 200
1000 – 2000 175 225
Collectrice
2000 – 3000 175 225
et régionale
3000 – 4000 175 250
4000 – 5000 175 250
< 1000 175 200
1000 – 2000 175 225
Nationale 2000 – 3000 175 250
3000 – 4000 175 250
4000 – 5000 175 250
1. Le DJMA projeté à utiliser dans le tableau doit être corrigé au préalable en suivant les étapes
décrites au tableau 2.5–4 lorsque l’un des cas suivants se présente :
– il y a plus de 10 % de véhicules lourds sur la route;
– le trafic lourd est inégalement réparti sur les voies;
– la chaussée est fortement sollicitée (exploitation forestière, carrière, etc.).
2. La sous-fondation du type B correspond à un sable uniforme classifié SP. Dans les autres
cas, la sous-fondation est considérée comme étant du type A.
toutes les circonstances rencontrées dans Pour les routes où le revêtement en enrobé
la pratique. Il peut servir à déterminer ne sera pas posé à court terme, l’épaisseur
des variantes additionnelles à celles pro- de la fondation doit être d’au moins 200 mm.
posées dans la présente norme, et plus Cela permet d’éviter un rechargement trop
représentatives des conditions spécifiques hâtif et aussi de protéger l’intégrité structurale
du projet. Le tableau 2.4–1 « Critères de du corps de chaussée.
conception – Chaussées souples neuves Les dessins normalisés 002 et 003 pré-
ou faisant l’objet de décohésionnement sentent les détails du joint de construction
ou remplacement complet du revêtement » d’une dalle de transition située entre une culée
Contenu normatif
ii
Chapitre
2
Page structures de chaussÉe
6
Date NORME
2013 01 30
Tableau 2.5–3
Épaisseur de revêtement en enrobé requis sur matériaux naturels ou recyclés MG 20
Zone sud (2) Zone nord (2)
(1) Épaisseur d’enrobé requise (mm) Épaisseur d’enrobé requise
Classification DJMA projeté sur fondation de type (3) (mm) sur fondation de type (3)
(y compris 10 % de
de la route véhicules lourds) Granulats
MR 3 Granulats naturels MR 3
naturels ou MR 1 MR 5 MR 5
ou MR 4 ou MR 1 ou MR 2 ou MR 4
ou MR 2
< 500 75 80 90 70 75 85
500 – 1000 90 95 105 80 90 100
Locale
1000 – 2000 105 115 125 100 110 115
> 2000 115 130 135 110 120 125
< 1000 100 110 120 95 100 110
1000 – 2000 120 130 140 110 120 130
Collectrice
2000 – 3000 135 145 155 125 135 145
et régionale
3000 – 4000 150 155 165 135 150 155
4000 – 5000 155 165 175 145 155 160
< 1000 110 120 130 105 115 120
1000 – 2000 130 140 150 120 130 140
Nationale 2000 – 3000 140 155 160 130 145 150
3000 – 4000 150 160 170 140 150 155
4000 – 5000 155 165 175 145 155 165
1. Le DJMA projeté à utiliser dans le tableau doit être corrigé au préalable en suivant les étapes décrites au
tableau 2.5–4 lorsque l’un des cas suivants se présente :
– il y a plus de 10 % de véhicules lourds sur la route;
– le trafic lourd est inégalement réparti sur les voies;
– la chaussée est fortement sollicitée (exploitation forestière, carrière, etc.).
2. Les zones sud et nord sont délimitées à la figure 2.5–1.
3. Lorsque des matériaux naturels sont utilisés, ces derniers doivent répondre aux exigences de la norme
NQ 2560–114 « Travaux de génie civil – Granulats ». Dans le cas où des matériaux recyclés sont utilisés,
ils doivent répondre aux exigences d’un matériau des types MR 1 à MR 5, tel qu’il est décrit dans la norme
NQ 2560–600 « Granulats – Matériaux recyclés fabriqués à partir de résidus de béton, d’enrobés bitumineux
et de briques – Classification et caractéristiques ».
Contenu normatif
Sept-Îles
Havre-Saint-Pierre
Matagami
NORME
Chibougamau
Port-Menier
La Sarre Sainte-Anne-des-Monts
Baie-Comeau
Amos Dolbeau
Rouyn-Noranda Gaspé
Alma
Val-d'Or Chicoutimi Rimouski ZONE NORD
Roberval
Amqui
Tadoussac
New Carlisle
Matapédia
Ville-Marie ZONE NORD Rivière-du-Loup
La Tuque Baie-Saint-Paul Cabano
Témiscaming Saint-Jean-Port-Joli
Saint-Raymond
Montmagny
Mont-Laurier Québec Saint-Pamphile
Grand-Mère
Maniwaki
Trois-Rivières
Fort Williams Sainte-Agathe
Victoriaville
Saint-Jérome Drummondville
Hull Montréal
ZONE SUD
Notes :
structures de chaussÉe
– la ligne de délimitation, pour la partie au nord du fleuve, correspond au début de la zone montagneuse;
– les Îles-de-la-Madeleine sont localisées dans la zone nord.
Figure 2.5–1
Enrobé, délimitation zone nord – zone sud
ii
7
2
Date
Page
Tome
Chapitre
2010 10 30
Tome
ii
Chapitre
2
Page structures de chaussÉe
8
Date NORME
2010 10 30
Tableau 2.5–4
Adaptation des structures de chaussée en fonction du trafic lourd
Calcul du DJMA projeté corrigé
Fondation et revêtement en enrobé
Étape Démarche
La proportion de véhicules lourds et le DJMA projeté sont établis à partir de valeurs
1
moyennes prévues sur 25 ans.
Lorsque la proportion de véhicules lourds est supérieure à 10 %, le DJMA projeté utilisé
dans les tableaux 2.5–2 et 2.5–3 doit correspondre au DJMA projeté corrigé obtenu à l’aide
de la formule suivante :
2 DJMA projeté x % V.L.
DJMA projeté corrigé =
10
où % V.L. = pourcentage de véhicules lourds prévu.
Pour les chaussées fortement sollicitées (exploitation forestière, carrière, etc.), les épais-
seurs correspondant au DJMA projeté corrigé de la route sont augmentées jusqu’aux
3 valeurs prévues à l’intervalle de trafic immédiatement supérieur dans la même classe de
routes. Si de telles conditions se présentent sur une route locale, l’épaisseur de revêtement
ne doit pas être inférieure à 110 mm.
Si la répartition du trafic lourd est inégale sur les deux voies, la voie la plus sollicitée
4 gouverne le dimensionnement. Les étapes 2 et 3 sont alors reprises en utilisant la propor-
tion et le type de trafic lourd observés sur la voie la plus sollicitée.
Les valeurs de DJMA projeté corrigé excédant celles des tableaux 2.5–1, 2.5–2 et 2.5–3
5
doivent faire l’objet d’un dimensionnement spécifique.
2.5.2 Chaussées sur roc ou du roc brisé laissé en place dans les déblais
Dans le cas des déblais de roc, le fond de sont celles indiquées au dessin normalisé 004.
coupe est exécuté en laissant le roc brisé en En présence de roc altéré ou schisteux très
place sur une profondeur d’au moins 300 mm. friable, dont la qualité n’est pas conforme aux
La taille des blocs constituant le roc brisé propriétés physiques et mécaniques exigées
doit permettre le profilage et le compactage. d’un matériau de sous-fondation, le roc brisé
Le dessin normalisé 004 montre le profil en doit être soit excavé, soit laissé en place (en
travers d’une chaussée sur roc. La couche de rehaussant le profil de la route). Dans les deux
roc brisé remplace la sous-fondation et doit cas, les épaisseurs de structures de chaussée
être prolongée jusqu’à l’endroit du fond des prévues aux tableaux 2.5–1 (GM, GC), 2.5–2
fossés afin d’assurer la continuité du drainage. et 2.5–3 s’appliquent.
Au sommet des remblais de pierre, les 300 der-
niers millimètres du remblai composés de 2.5.3 Accotement revêtu
matériaux 150-0 constituent la sous-fondation. Les critères justifiant le recouvrement de
Une couche de transition est nécessaire au l’accotement ainsi que la largeur de ce recou-
niveau des fondations qui reposent sur le roc. vrement sont présentés au Tome I – Concep-
Contenu normatif
ii
Chapitre
2
structures de chaussÉe Page
9
NORME Date
2010 10 30
ii
Chapitre
2
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10
Date NORME
2013 01 30
Le dessin normalisé 009 s’applique dans Les dalles courtes goujonnées sont uti-
les cas d’un recouvrement en enrobé. Les deux lisées de façon standard. La dalle en béton
types d’engravures proposées (méthodes A armé continu devrait faire l’objet d’une analyse
et B) sont effectuées par planage. particulière afin d’évaluer si son utilisation est
Dans tous les cas, sur chacun des paliers plus avantageuse à long terme que les dalles
ou sur le fond de l’engravure, l’enrobé ne doit courtes goujonnées.
montrer aucun signe de décollement avant la L’utilisation des chaussées rigides se
pose d’un liant d’accrochage. limite actuellement aux autoroutes à fort débit
de camions. L’orientation ministérielle sur le
2.5.6.2 Raccordement longitudinal choix du type de chaussée donne les lignes
Le dessin normalisé 010 s’applique dans directrices à cet effet.
le cas de l’élargissement d’une chaussée pour Le dessin normalisé 011 montre la struc-
l’ajout d’une voie de circulation. Le raccorde- ture de chaussée rigide d’une autoroute.
ment consiste à enlever par planage, ou par La figure 2.6–1 illustre la pente de l’acco-
une autre méthode appropriée, le bord du tement selon que la route est en bombement
revêtement sur une largeur de 50 à 100 mm, normal ou en dévers. Lorsque la route est en
sur son épaisseur totale, jusqu’au niveau de dévers, il y a un changement de pente sur
la fondation granulaire. Selon la méthode l’accotement, situé de 550 à 600 mm du joint
utilisée, un trait de scie peut être nécessaire longitudinal, soit à plus ou moins 400 mm de
afin d’éviter d’abîmer le revêtement adjacent la ligne de rive.
demeurant en place. Par la suite, l’épaisseur
du revêtement en place est réduite par planage Dans le contexte où la pente de l’acco-
sur une largeur variant entre 150 et 300 mm tement suit le prolongement de la voie de
et sur une profondeur qui est fonction de roulement adjacente et selon les conditions
l’épaisseur de la nouvelle couche de roule- du terrain, l’eau de fonte est susceptible de
ment à poser. L’enrobé de base est mis en se retrouver sur la chaussée.
place jusqu’au niveau du planage et un liant Le dessin normalisé 012 montre le traite-
d’accrochage est épandu sur le lien avec le ment (moulage ou meulage) à apporter à un
revêtement existant. Avant la pose de l’enrobé changement de pente transversale. Au joint
de surface, un liant d’accrochage doit être longitudinal lorsque deux dalles adjacentes
épandu selon les taux en vigueur. sont coulées en même temps, le traitement
est effectué par moulage. Lorsque deux dalles
2.6 Structures de chaussée adjacentes sont coulées séparément, le trai-
Complément à la norme
d’une dalle en béton armé continu. concerne le cas d’une extrémité de pont sans
joint de tablier ainsi que celui d’un portique,
II
Chapitre
2
STRUCTURES DE CHAUSSÉE Page
11
NORME Date
2014 01 30
1 La pente d’un accotement en béton est la même que celle de la voie adjacente.
2 Sur l’accotement, il y a un changement de pente situé de 550 à 600 mm du joint longitudinal. Se référer au
Tome I – Conception routière, chapitre 6 « Tracé et profil » pour avoir plus d’information sur le dévers de la
chaussée et la pente de l’accotement.
Figure 2.6–1
Dévers de la chaussée en béton et pente d’accotement
il faut communiquer avec la Direction des Afin d’assurer une bonne étanchéité des
structures du ministère des Transports du joints sur toute leur longueur, les bordures
Québec. intégrées à la dalle ainsi que les glissières
Le détail de la transition entre une chaus- rigides sont colmatées comme indiqué au
sée souple et une chaussée rigide est présenté dessin normalisé 017.
Complément à la norme
coulées en même temps. Le dessin norma- Les dalles courtes goujonnées sont caracté-
lisé 016 montre les détails du colmatage risées par des joints de retrait transversaux
des joints. espacés de 4,5 à 5,5 m, le plus souvent 5,0 m.
II
Chapitre
2
Page STRUCTURES DE CHAUSSÉE
12
Date NORME
2014 01 30
En fait, ces joints sont souvent le maillon Les accotements de ce type de dalle sont
faible des dalles courtes goujonnées, puisqu’ils réalisés en dalles courtes goujonnées. Elles
sont plus susceptibles de se dégrader sous sont coulées séparément de la voie de roule-
l’effet du trafic et du cycle des saisons. Ce ment adjacente afin d’éviter le prolongement
type de dalle nécessite habituellement un des fissures de la dalle en béton armé dans
entretien plus fréquent que le béton armé les accotements en dalles courtes goujonnées.
continu. Le dessin normalisé 023 donne les détails
Le dessin normalisé 018 donne les détails des différents joints longitudinaux des dalles
de construction d’un joint longitudinal, selon en béton armé continu. Dans le joint longi-
que les deux voies sont construites séparé- tudinal au centre de deux voies coulées en
ment ou en même temps. Ce dessin s’applique même temps, les tirants ne sont pas requis
également au joint longitudinal entre l’accote- puisque les barres d’armature transversales
ment en béton et la voie adjacente. sont déjà présentes.
Le dessin normalisé 019 montre les détails À la fin d’une coulée, le joint de construction
de construction du joint transversal. transversal doit être réalisé avec un coffrage en
Le renforcement en acier autour des acier, comme l’illustre le dessin normalisé 024.
regards, des puisards et des regards-puisards Afin d’assurer un transfert de charge adéquat,
est montré au dessin normalisé 020. des barres d’armature supplémentaires lon-
gitudinales sont ajoutées à ce joint entre les
2.6.3 Dalle en béton armé continu barres longitudinales déjà présentes.
La dalle en béton armé continu est Au début et à la fin d’un projet de dalle
caractérisée par la présence d’une armature en béton armé continu, des culées d’ancrage
continue dans le béton et par l’absence de sont construites afin de limiter le mouvement
joints transversaux autres que les joints de de la dalle. Le dessin normalisé 025 montre
fin de coulée. Un des principaux arguments le détail d’une culée d’ancrage. Celle-ci est
avancés en faveur du choix de ce type de constituée de quatre voiles.
dalle est l’absence quasi totale d’entretien. Lorsque la section d’autoroute à recons-
Les autres facteurs favorables sont le meilleur truire se poursuit ultérieurement, une transi-
comportement à long terme et la pérennité de tion est nécessaire entre la culée d’ancrage
l’uni de surface. et la nouvelle dalle en béton armé continu,
Les dessins normalisés 021 et 022 comme indiqué au dessin normalisé 026. Le
montrent respectivement une vue en plan du joint d’expansion entre la culée d’ancrage et
Complément à la norme
béton armé continu et une coupe transversale. la dalle de transition est présenté au dessin
Le dessus de l’armature longitudinale est placé normalisé 027.
à 110 ± 15 mm de la surface de la dalle afin Le dessin normalisé 028 présente la façon
de limiter l’ouverture des fissures, d’une part, de réparer une dalle en béton armé continu.
et d’avoir un recouvrement suffisant de béton La réparation de certaines dégradations liées
au-dessus de l’armature pour retarder leur aux travaux de construction peut être néces-
corrosion, d’autre part. Les barres d’armature saire lorsque, par exemple, le recouvrement en
transversales sont placées à un angle de 30° béton est insuffisant, en présence de fissures
par rapport à l’axe transversal. longitudinales, etc.
Contenu normatif
ii
Chapitre
2
structures de chaussÉe Page
13
NORME Date
2013 01 30
peut constituer une solution de rechange aux endroits suivants, à moins d’ajouter une
intéressante lorsque l’approvisionnement en épaisseur de l’ordre de 150 mm au minimum
matériaux non gélifs est coûteux ou inexistant. préétablie de recouvrement granulaire :
La décision d’utiliser un isolant doit être – dans les zones de freinage telles que
appuyée sur une étude technique visant à celles situées à moins de 100 m d’une
déterminer la pertinence de l’isolation en intersection ou d’un passage à niveau;
fonction du problème ou du besoin. De plus,
– au sommet d’une côte;
cette étude permet d’établir un dimensionne-
ment adapté au site. Elle doit aussi couvrir – à l’intérieur d’une section en dévers,
l’aspect économique, en comparant les coûts y compris une longueur supplémentaire
Contenu normatif
ii
Chapitre
2
Page structures de chaussÉe
14
Date NORME
2011 10 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
Figure 2.6–2
Marquage incrusté sur une chaussée de béton à 2 voies
ii
Chapitre
2
structures de chaussÉe Page
15
NORME Date
2011 10 30
Contenu normatif
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Figure 2.6–3
Marquage incrusté sur une chaussée de béton à 3 voies
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0009.41
Tome
ii
Chapitre
2
Page structures de chaussÉe
16
Date NORME
2011 10 30
Si plus d’une couche d’isolant est posée, Des études de réfection sont nécessaires
chacune des couches successives est mise dans les circonstances suivantes :
en place en alternant les panneaux, de façon – chaussée en mauvais état;
à couvrir les joints de la couche sous-jacente.
– dégradation prématurée;
La plus grande difficulté d’un projet d’iso-
– changement de vocation de la route;
lation consiste à bien réussir les transitions,
étant donné le contraste potentiel entre une – élargissement de chaussée, ce qui
zone isolée (aucun effet de gel) et la route nécessite une évaluation de la chaussée
normale existante. L’emplacement des deux existante, afin d’obtenir une durée de vie
extrémités de la section isolée doit donc équivalente sur toute la chaussée après
être soigneusement choisi, afin de réduire l’intervention.
le différentiel de soulèvement à ces deux La réalisation des études se divise en
endroits. Les meilleures jonctions se font trois étapes principales, soit la collecte
sur des extrémités non gélives, telles qu’un d’information et l’auscultation de la chaussée,
affleurement rocheux, un ouvrage d’art ou la détermination des causes probables des
un remblai. Les transitions sont réalisées en dégradations et le choix des solutions.
réduisant progressivement l’épaisseur de Les facteurs à considérer qui doivent être
l’isolant par tranches d’une épaisseur maxi- inclus dans la démarche sont indiqués au
male de 25 mm. La réduction de l’épaisseur de tableau 2.8–1. Ces informations sont essen-
l’isolant est effectuée à intervalles de 4,88 m tielles pour déterminer les causes et préciser
de longueur, correspondant à la longueur de les solutions dans le cas des chaussées
deux planches d’isolant. Le dernier intervalle souples.
de transition implique une série de panneaux
Le tableau 2.8–2 présente certaines des
amincis à 10 mm ou perforés uniformément
méthodes de réhabilitation les plus courantes
sur 23 % de leur superficie. L’isolant doit être
pour les chaussées souples. Le choix de
prolongé jusqu’à 1,8 m du bord du revêtement
l’une de ces méthodes est intimement lié à
(le revêtement peut recouvrir une partie ou
la détermination des problèmes, des causes
la totalité de l’accotement) ou sur la pleine
probables et des contraintes rencontrées sur le
largeur de l’accotement, suivant la moindre des
site. La solution retenue doit donc être appuyée
deux éventualités. Le dessin normalisé 029
par une étude complète et rigoureuse. À la
illustre la disposition de l’isolant, y compris
limite, les résultats de l’étude peuvent conclure
l’aménagement des transitions des sections
à la nécessité d’une reconstruction complète.
isolées.
Complément à la norme
ii
Chapitre
2
structures de chaussÉe Page
17
NORME Date
2011 10 30
NORME
Terminologie relative
1 Sur les profils, on emploiera toujours la dénomination de la ligne la plus haute si les lignes sous-jacentes coïncident avec elle.
iI
Date
Tome
001
Numéro
Chapitre
2006 10 30
iI
Date
Tome
002
Numéro
Chapitre
2010 03 30
DESSIN NORMALISÉ
chaussÉe en enrobé
Transition entre un pont
(avec joint de tablier) et une
Contenu normatif
Contenu normatif
NORME
2 Lorsqu'il est possible de poser un minimum de 200 mm de MG 20, il faut choisir la chaussée avec épaisseur uniforme d'enrobé.
et une chaussÉe en enrobé
(avec joint dalle sur culée)
Date
Tome
003
Enrobé
Tome VII, norme 4202
2010 03 30
Tome
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2
Numéro
004
ChaussÉe sur roc
Date NORME
2010 03 30
1 Lorsque la qualité du roc brisé n’est pas conforme aux propriétés physiques et mécaniques d’un matériau
de sous-fondation, les épaisseurs de structure de chaussée prévues aux tableaux 2.5–1 (GM, GC) et 2.5–2
s’appliquent.
2 Le MG 56 peut être remplacé par un MG 20. Dans ce cas, une membrane géotextile de type III est requise
entre la couche de roc brisé et le MG 20.
3 Fragments de roc 1000 – 0, sauf pour les derniers 300 mm où l’on utilise du 150 – 0 et dont au moins 50 %
sont retenus sur le tamis de 25 mm.
Notes :
– la transition transversale sol-roc, si nécessaire, est présentée au dessin normalisé II-1-017;
Contenu normatif
2
CHAUSSÉE EN ENROBÉ, Numéro
ACCOTEMENT – ROUTE EN 005
NORME BOMBEMENT NORMAL Date
2007 10 30
1 L’épaisseur du revêtement de l’accotement doit être adaptée si une sollicitation particulière du trafic
est anticipée.
2 Partie de l’accotement sur laquelle un dévers de 0,02 m/m est requis.
3 Dans les bretelles d’autoroutes, la couche de base se prolonge jusqu’à la limite de l’accotement.
Notes :
– les joints longitudinaux de la couche de surface doivent être décalés de 200 mm par rapport aux joints
longitudinaux ou à l’extrémité de la couche de base;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2
Numéro CHAUSSÉE EN ENROBÉ,
006 ACCOTEMENT – ROUTE EN DÉVERS
Date NORME
2006 10 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
2007 10 30
1 Réduire l’épaisseur du revêtement en enrobé à 135 mm ou moins, selon une pente uniforme, sur une longueur
de 1,5 m.
2 Utiliser l’enrobé de la couche de base et poser en une ou plusieurs couches selon l’épaisseur à combler, en
respectant les épaisseurs de pose recommandées selon le type de mélange.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2 RACCORDEMENT DES
Numéro
REVÊTEMENTS EN ENROBÉ
008 (ÉPAISSEUR DU NOUVEAU REVÊTEMENT
Date
SUPÉRIEURE À L’ÉPAISSEUR DU
REVÊTEMENT EXISTANT)
NORME
2007 10 30
1 L’épaisseur du revêtement sur le premier palier doit être supérieure à 50 mm, sinon enlever l’enrobé et
le remplacer par la couche de base 1.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
2
RACCORDEMENT DES
Numéro
REVÊTEMENTS EN ENROBÉ 009
NORME (PROFIL À DIFFÉRENTS NIVEAUX)
Date
2006 10 30
hn
L=
m x 10
où
Vitesse de Pente m
L : longueur de l’engravure à planer d’une profondeur hn (m)
base (km/h) (%)
hn : épaisseur du nouveau revêtement (mm)
m : pente maximale admissible pour une vitesse de base en km/h (%)
< 60 0,55
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2
Numéro RACCORDEMENT LONGITUDINAL
010 DES REVÊTEMENTS EN ENROBÉ
Date NORME
2007 10 30
1 Éviter de placer le joint longitudinal dans la piste de roue et à plus de 200 mm de la ligne de rive.
2 L’enlèvement du revêtement sur une largeur minimale de 50 mm doit être adapté selon l’état de dégradation
en bordure du revêtement. S’il s’agit d’un accotement revêtu, l’enlèvement du revêtement est fonction de son
épaisseur et de son état.
3 L’épaisseur totale du revêtement est fonction du niveau de circulation.
Note :
Contenu normatif
2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE – Numéro
AUTOROUTE 011
NORME Date
2014 01 30
Notes :
– les glissières rigides doivent être faites conformément aux dessins normalisés GR 004 à GR 006 du
Tome VIII – Dispositifs de retenue, chapitre 3 « Glissières de sécurité – Conception et construction »;
– les bordures intégrées doivent être faites conformément au dessin normalisé 017;
– les barres d’ancrage sont mises en place lorsque le béton est frais;
Contenu normatif
Date
Tome
012
Numéro
Chapitre
2013 01 30
DESSIN NORMALISÉ
PENTE TRANSVERSALE
TRAITEMENT AU CHANGEMENT DE
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE,
1 Pour le joint longitudinal des voies construites séparément (joint de construction) où la pente des deux côtés n’est pas dans le même
alignement transversal, le traitement au changement de pente se fait par meulage.
Notes :
– le recouvrement au-dessus des armatures doit toujours être de 110 mm ± 15 mm et ce, même après moulage (ou meulage);
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
2014 01 30
Armature galvanisée, nuance 400W Tome VII, norme 5101 Planche compressible ASTM D1751
Acier de construction ASTM D1752
• goujon, nuance minimale 300W Tome VII, norme 6101 Produit de colmatage de joints
Béton, type V Tome VII, norme 3101 • produit posé à chaud Tome VII, norme 4401
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
Armature galvanisée, nuance 400W Tome VII, norme 5101 Planche compressible ASTM D1751
Acier de construction ASTM D1752
• goujon, nuance minimale 300W Tome VII, norme 6101 Produit de colmatage de joints
Béton, type V Tome VII, norme 3101 • produit posé à chaud Tome VII, norme 4401
NORME
Notes :
et une chaussÉe rigide
Transition longitudinale
Enrobé
2
Date
Tome
Tome VII, norme 4202
015
Numéro
Chapitre
2010 03 30
Tome
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2
Numéro Structure de chaussÉe rigide,
016 colmatage des joints
Date NORME
2013 01 30
2011 10 30
1 Les bordures sont sciées à tous les joints transversaux des dalles ou à tous les 6 m, sur une profondeur
de 100 mm.
2 Le trait de scie doit être fait conformément aux dessins normalisés du Tome VIII – Dispositifs de retenue,
chapitre 3 « Glissières de sécurité – Conception et construction ».
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
Numéro
018
DALLES COURTES GOUJONNÉES,
Date
JOINT LONGITUDINAL NORME
2014 01 30
2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
Numéro
DALLES COURTES GOUJONNÉES, 019
NORME JOINT TRANSVERSAL Date
2014 01 30
Tableau A
Épaisseur de Diamètre nominal
la dalle (mm) du goujon (mm)
h ≤ 210 25,4
L : la longueur des dalles est précisée dans les plans et devis; 210 < h ≤ 230 28,6
elle est de l’ordre de 4,5 à 5,5 m.
230 < h ≤ 260 31,8
h : épaisseur de la dalle en béton.
260 < h ≤ 290 34,9
Note :
290 < h 38,1
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
Numéro
REGARD, PUISARD ET
020
Date
REGARD-PUISARD NORME
2014 01 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE – Numéro
2014 01 30
Date
Tome
022
Numéro
Chapitre
2014 01 30
DESSIN NORMALISÉ
COUPE TRANSVERSALE
DALLE EN BÉTON ARMÉ CONTINU,
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
Numéro
DALLE EN BÉTON ARMÉ CONTINU, 023
NORME JOINT LONGITUDINAL Date
2014 01 30
• goujon, nuance minimale 300W Tome VII, norme 6101 • dalle en béton armé continu,
Armature type IIIA Tome VII, norme 3101
• armature galvanisée, • dalle courte goujonnée,
nuance 400W Tome VII, norme 5101 type IIIA ou IIIB
• tirant galvanisé, Enduit anticorrosion et contre l’adhérence
nuance 400W pour goujon
• barre lisse AASHTO M254
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0009.41
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
Notes :
– le coffrage en acier doit être enlevé avant de continuer le bétonnage;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
NORME
Notes :
– le recouvrement de l’armature de la dalle en béton
du voile d’ancrage;
– la construction de la culée d’ancrage s’effectue sur
EN BÉTON ARMÉ CONTINU
Armature Béton
• dalle en béton armé continu, • dalle en béton armé continu, type IIIA Tome VII, norme 3101
armature galvanisée, nuance 400W • dalle de transition, type V
• dalle de transition, armature galvanisée, Tome VII, norme 5101 • culée d’ancrage, type V
nuance 400W
II
Date
Tome
025
nuance 400W
2014 01 30
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
2014 01 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
DALLE EN BÉTON ARMÉ CONTINU,
Numéro
028
Date
RÉPARATION EN PROFONDEUR NORME
2014 01 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
NORME
1 La première couche de matériaux recouvrant l’isolant doit avoir une épaisseur minimale de 300 mm après compactage. Elle doit être constituée de
DESSIN NORMALISÉ
matériaux de granularité MG 20 ou MG 112, dont plus de 30 % de particules retenues sur le tamis 5 mm ou de matériaux recyclés des types MR 1 à
MR 5. La couche supérieure de la fondation doit être d’une épaisseur de 150 mm au minimum et constituée de MG 20 (voir section 2.7 «Isolation des
ISOLATION THERMIQUE –
chaussées »).
2 L’isolant doit être prolongé jusqu’à 1800 mm du bord du revêtement (le revêtement peut recouvrir une partie ou la totalité de l’accotement) ou sur la pleine
largeur de l’accotement, suivant la moindre des deux éventualités.
3 Dernier intervalle de transition constitué de panneaux amincis à 10 mm ou perforés uniformément sur 23 % de leur superficie. La dimension des trous doit
être comprise entre 75 et 200 mm, par exemple 20 trous de 150 mm de diamètre ou
10 trous de 200 mm de diamètre par panneau. MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
4 L’épaisseur d’isolant est spécifiée pour un polystyrène extrudé et doit être multipliée Granulats
par 1,2 pour un polystyrène expansé, auquel cas on abaisse la ligne d’infrastructure • MG 20 NQ 2560–114
en conséquence. • MR 1 à MR 5 NQ 2560–600
II
Date
Tome
029
Isolant thermique
Numéro
Chapitre
Note :
• polystyrène Tome VII, norme 14301
– les cotes sont en millimètres.
2014 01 30
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0009.41
Tome
II
Chapitre
3
DRAINAGE Page
i
Date
2014 01 30
3.6.9 Joints 7
II
Chapitre
3
Page DRAINAGE
ii
Date
2014 01 30
Tableau 3.5–1
Profondeur de gel 2
Tableau 3.7–1
Choix du type de drain 8
ii
Chapitre
3
drainage Page
1
NORME Date
2013 01 30
Granulats ».
BNQ 2622–126 « Tuyaux et branchements 3.3 Hydrologie
latéraux monolithiques en béton armé La définition de l’hydrologie, le calcul du
et non armé pour l’évacuation des eaux débit et le risque de dépassement du débit
d’égout domestique et pluvial ». de conception sont présentés au Tome III –
BNQ 2622–420 « Regards d’égout, puisards, Ouvrages d’art, chapitre 2 « Conception des
chambres des vannes et postes de pom- ouvrages d’art ». La période de retour du débit
page préfabriqués en béton armé ». de conception pour les conduites fermées est
BNQ 3624–110 « Tuyaux et raccords en montrée au tableau 3.3–1.
Contenu normatif
ii
Chapitre
3
Page
drainage
2
Date NORME
2007 10 30
ii
Chapitre
3
drainage Page
3
NORME Date
2013 01 30
– lorsque les coûts liés à la réparation du Les conduites sont également installées de
réseau d’égout pluvial sont prohibitifs (fort manière à situer les regards et les puisards à
remblai, mesure de gestion de la circula- l’extérieur des voies de roulement. Dans le cas
tion, etc.). contraire, les regards sont placés au centre de
Les tuyaux d’aluminium, les tuyaux d’acier la voie de roulement afin d’éviter le passage
aluminisé et les tuyaux d’acier martelé galva- des roues des véhicules sur les tampons.
nisé à double épaisseur de zinc sont les seuls De plus, pour faciliter d’éventuelles inter-
tuyaux métalliques qui satisfont à l’exigence ventions de réparation et l’ajout de points de
de 50 ans et qu’il est permis d’utiliser pour les captation, il est préférable que la conduite
Contenu normatif
ii
Chapitre
3
Page
drainage
4
Date NORME
2010 03 30
II
Chapitre
3
DRAINAGE Page
5
NORME Date
2010 03 30
les regards ne doit pas excéder 120 m pour Chaque base fait l’objet d’un plan spéci-
les conduites inférieures à 900 mm et 250 m fique.
pour les conduites de 900 mm et plus.
Le regard est constitué d’une base pré- 3.6.5 Regard-puisard
fabriquée et d’une cheminée. Le diamètre Le regard-puisard, en plus d’avoir les
normalisé de la cheminée est de 900 mm. Elle mêmes fonctions et caractéristiques que le
est placée sur la base de façon à descendre regard, sert aussi à capter l’eau. Le tampon
l’échelle le long de la paroi jusqu’au fond du du regard est alors remplacé par une grille de
regard. 775 mm de diamètre. Le regard-puisard doit
Lorsqu’il est impossible d’utiliser une base avoir un bassin de rétention d’une profondeur
de regard préfabriquée, on doit construire une minimale de 300 mm en contrebas du tuyau
base de béton armé coulée sur place. de sortie.
Le choix de la base du regard, quant à sa Le dessin normalisé 002 montre différents
forme et à son dimensionnement, est fait en types de regards utilisés comme regards-
tenant compte du diamètre, du nombre et de puisards.
l’angle des conduites.
3.6.6 Cadre, grille, tampon et cale de
3.6.4.1 Regard préfabriqué rehaussement
Le regard préfabriqué en béton armé Les cadres, grilles, tampons et cales de
doit respecter les exigences de la norme rehaussement doivent être conformes à la
BNQ 2622–420 « Regards d’égout, puisards, norme 7202 « Cadres, grilles, tampons, cales
chambres des vannes et postes de pompage de rehaussement et trappes de puisard » du
préfabriqués en béton armé ». Les éléments Tome VII – Matériaux.
de béton préfabriqué doivent satisfaire aux À l’intérieur de la plate-forme de la
exigences fixées pour les éléments de type B route, les grilles, les tampons et les cales de
précisés dans cette norme. rehaussement doivent être en fonte ductile,
La base du regard peut être circulaire, les cadres conventionnels (encastrés et sépa-
rectangulaire, triangulaire ou en T. rés) en fonte grise ou en fonte ductile, et les
La section réductrice peut être une dalle cadres ajustables en fonte ductile. Les cales
ou de forme conique. de rehaussement de forme circulaire peuvent
aussi être en acier de nuance 300W. Les
Les joints entre les conduites et le regard
cadres ajustables doivent avoir une hauteur
doivent être étanches, composés d’une gar-
Complément à la norme
place conventionnels.
Les dimensions intérieures minimales La figure 3.6–1 montre les différents types
de la base sont de 1200 x 1200 x 1200 mm. de cadres, ainsi que les grilles, le tampon et
la cale de rehaussement.
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0009.41
Tome
II
Chapitre
3
Page
DRAINAGE
6
Date NORME
2010 03 30
Figure 3.6–1
Cadres, grilles, tampon et cale de rehaussement
d’un fossé pour la canaliser dans un égout Le dessin normalisé 003 montre les détails
pluvial (figure 3.6–2). d’un puisard de fossé.
II
Chapitre
3
DRAINAGE Page
7
NORME Date
2010 03 30
Figure 3.6–2
Puisard de fossé
pluvial doivent être étanches, le géotextile n’est structure de la chaussée, le fond de la tranchée
plus requis autour des conduites en béton. doit être situé à une profondeur d’au moins
450 mm sous la ligne d’infrastructure.
II
Chapitre
3
Page
DRAINAGE
8
Date NORME
2008 10 30
La pente minimale d’installation des drains Le drain en tuyau rigide ou semi-rigide est
est de 0,2 %. Une sortie doit être prévue tous constitué d’un tuyau perforé rigide ou semi-
les 200 m, au maximum. rigide en thermoplastique, d’un géotextile et
Lorsque le drain est relié à un égout d’un matériau filtrant.
pluvial,un raccord étanche doit être installé. Les perforations peuvent être sous forme
Les trois types de drains normalisés de trous circulaires ou de fentes.
sont : Le géotextile qui entoure le tuyau doit
– le drain en tuyau rigide ou semi-rigide; avoir des ouvertures de filtration (FOS) res-
pectant les exigences de la norme 13101
– le drain en pierre;
« Géotextiles » du Tome VII – Matériaux. Le
– le drain en tuyau flexible. matériau filtrant est constitué d’un granulat
Le drain en tuyau rigide ou semi-rigide BC 80 μm–5 ou d’un matériau qui respecte
et le drain en pierre peuvent être utilisés à la loi des filtres.
l’intérieur comme à l’extérieur de la plate- Le dessin normalisé 004 montre les détails
forme de la route. de ce type de drain.
Le drain en tuyau flexible est utilisé exclu-
sivement à l’extérieur de la plate-forme de 3.7.2 Drain en pierre
la route. Ce type de drain est principalement utilisé
Le choix du type de drain est fait en fonction dans les sols fins stratifiés et les sols hétéro-
de sa localisation et de son mode d’installation, gènes dans l’axe de la tranchée. Il est utilisé
et est résumé au tableau 3.7–1. pour drainer de courtes sections de routes
ou des zones instables. La granulométrie du
3.7.1 Drain en tuyau rigide ou sol le plus fin rencontré détermine le type de
semi-rigide géotextile à utiliser.
Ce type de drain est principalement utilisé
lorsque les sols sont homogènes sur l’épais-
seur et dans l’axe de la tranchée. Il sert à
drainer les fondations d’ouvrages d’art et la
structure d’une route.
Tableau 3.7–1
Choix du type de drain
Mode d’installation
Localisation
Excavation Enfouissement mécanique
À l’intérieur Drain en tuyau rigide ou semi-rigide (DN 004)
de la plate-forme Non applicable
de la route Drain en pierre (DN 005)
Drain en tuyau rigide ou semi-rigide (DN 004)
Contenu normatif
À l’extérieur
de la plate-forme Drain en pierre (DN 005) Drain en tuyau flexible (DN 007)
de la route Drain en tuyau flexible (DN 006)
II
Chapitre
3
DRAINAGE Page
9
NORME Date
2008 10 30
II
Chapitre
3
Page
DRAINAGE
10
Date NORME
2007 10 30
II
Chapitre
3
DRAINAGE Page
11
NORME Date
2007 10 30
Contenu normatif
Figure 3.11–1
Choix du type de revêtement de protection
II
Chapitre
3
Page
DRAINAGE
12
Date NORME
2007 10 30
Complément à la norme
Figure 3.11–2
Contenu normatif
3
PUISARD PRÉFABRIQUÉ Numéro
DE 600 mm 001
NORME Date
2014 01 30
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
3
Numéro
002
REGARD PRÉFABRIQUÉ
Date NORME
2014 01 30
1 Un bassin de rétention d’une profondeur minimale de 300 mm est ajouté en contrebas du tuyau de sortie si
le regard est utilisé comme regard-puisard. Pour l’emplacement et la disposition de la grille, voir le dessin
normalisé 001.
2 La conduite doit être en béton de classe 3, au minimum, ou en thermoplastique à paroi intérieure lisse de
rigidité égale ou supérieure à 320 kPa.
3 Un géotextile de type IV d’une largeur de 1 m et d’une longueur égale à quatre fois son diamètre extérieur doit
recouvrir les joints entre les sections.
4 Coussin de support en MG 20 ou CG 14 densifié au minimum à 95,0 % de la masse volumique sèche maxi-
male par couches de 150 mm. Si le fond de l’excavation est composé de matériaux granulaires pouvant être
densifiés au minimum à 95,0 % de la masse volumique sèche maximale, le coussin de support est omis.
Notes :
– la base peut être circulaire, rectangulaire, triangulaire ou en T;
– la section réductrice peut être une dalle ou de forme conique;
– le cadre peut être séparé ou ajustable (hauteur d’ajustement de 150 ou de 200 mm);
– à l’intérieur de la plate-forme de la route, les grilles et les tampons doivent être en fonte ductile, les cadres
conventionnels (séparés) en fonte grise ou en fonte ductile et les cadres ajustables en fonte ductile;
– à l’extérieur de la plate-forme de la route, les cadres conventionnels, les grilles et les tampons sont en fonte
grise ou en fonte ductile; les cadres ajustables en fonte ductile peuvent aussi être utilisés si la surface est pavée;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
3
PUISARD DE FOSSÉ Numéro
2014 01 30
Dimensions
Pente
A B
1V : 2H 1000 60
1V : 3H 950 85
1V : 4H 930 95
1 La conduite doit être en béton de classe 3, au minimum, ou en thermoplastique à paroi intérieure lisse de
rigidité égale ou supérieure à 320 kPa.
2 Coussin de support en MG 20 ou CG 14 densifié au minimum à 95,0 % de la masse volumique sèche maxi-
male par couches de 150 mm. Si le fond de l’excavation est composé de matériaux granulaires pouvant être
densifiés au minimum à 95,0 % de la masse volumique sèche maximale, le coussin de support est omis.
Notes :
– béton : type I (30 MPa);
– acier d’armature : nuance 400R, 10M à 150 mm c/c, horizontalement et verticalement, épaisseur d’enrobage
minimal de 60 mm;
– la grille est fixée au moyen de deux boulons M13 × 50 et de rondelles;
– le tuyau d’évacuation peut être installé sur toutes les faces du puisard;
– lorsque le puisard n’est pas monolithique, les joints entre les sections doivent être étanches (si requis) et
recouverts d’un géotextile de type IV d’une largeur de 1 m et d’une longueur égale à quatre fois son diamètre
extérieur;
– le raccordement à l’égout pluvial doit être muni d’un joint étanche (regard) ou d’un raccord étanche (conduite);
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif
Boulons et rondelles Tome VII, norme 6201 Regard en béton armé et joint d’étanchéité BNQ 2622–420
Cadre, grille et tampon Tome VII, norme 7202 Tuyau en béton et joint d’étanchéité BNQ 2622–126
Géotextile Tome VII, norme 13101 Tuyau en thermoplastique et joint d’étanchéité
Granulats (CG 14, MG 20) NQ 2560–114 • polyéthylène BNQ 3624–120, type 1
• PVC NQ 3624–135, type 1 ou 2
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0009.41
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
3
Numéro DRAIN EN TUYAU RIGIDE
004 OU SEMI-RIGIDE
Date NORME
2008 10 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
3
Numéro
Drain en pierre 005
NORME Date
2008 10 30
1 Tuyau perforé de 150 ou 200 mm de diamètre (si requis aux plans et devis) :
– matériau : thermoplastique de rigidité égale ou supérieure à 300 kPa;
– lorsque le drain est relié à un égout pluvial, un tuyau perforé est requis sur toute la longueur du drain et
un raccord étanche est nécessaire;
– l’extrémité amont du tuyau doit être fermée par un bouchon;
– la profondeur d’installation du tuyau est spécifiée aux plans et devis.
2 Matériau filtrant :
– avec tuyau à perforations circulaires : granulat BC 5–20;
– dans tous les autres cas : granulat BC 5–40.
3 Géotextile :
– sol à drainer > 50 % passant le tamis 80 µm : type III;
– sol à drainer < 50 % passant le tamis 80 µm : type IV.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
3
Numéro Drain en tuyau flexible,
006 installation par excavation
Date NORME
2010 03 30
3
Drain en tuyau flexible, Numéro
installation par 007
NORME enfouissement mÉcanique Date
2010 03 30
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
3
Numéro
Notes :
– pour les caractéristiques du drain (tuyau et géotextile), voir le dessin normalisé 006;
– un regard-puisard doit être installé à tous les points bas ou au maximum à tous les 60 m, voir le dessin nor-
malisé 002;
– les tuyaux en PE à simple paroi et en PVC ne doivent pas être installés dans les 6 derniers mètres à chaque
extrémité hors remblai;
– les tuyaux en béton situés à l’intérieur du dégagement latéral (voir Tome VIII – Dispositifs de retenue,
chapitre 2 « Sécurisation des abords de route », figure 2.3–1) doivent être biseautés en fonction de la pente
du talus;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
3
AmÉnagement Numéro
2010 03 30
Diamètre Diamètre
du drain du TB
(mm) (mm)
150 250
200 250
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
3
Numéro
Notes :
– la grille, en acier galvanisé à chaud ou en acier inoxydable, peux être à barres rivetées ou à tiges soudées;
– la capacité structurale de la grille choisie doit respecter les exigences de la norme CAN/CSA S6 « Code canadien sur
le calcul des ponts routiers » ainsi que les critères des états limites d’utilisation et des états limites ultimes.
Contenu normatif
La charge de roue utilisée dans les calculs est de 87,5 kN avec un coefficient de majoration dynamique (CMD) de 0,4;
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — Normes applicables
Acier (HSS) ASTM A500-03a, grade C Béton Tome VII, norme 3101
Aciers de construction Tome VII, norme 6101 Tuyau en polyéthylène BNQ 3624–120
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0009.41
Tome
ii
Chapitre
4
bordures Page
i
Date
2013 01 30
4.2 Références 1
ii
Chapitre
4
Page bordures
ii
Date
2013 01 30
ii
Chapitre
4
bordures Page
1
NORME Date
2011 10 30
1. En présence d’une glissière, d’un dispositif d’extrémité de glissière et d’un atténuateur d’impact, lorsque la
distance entre un de ces éléments et la face apparente de la bordure est de plus de 200 mm et de moins de
3000 mm, la bordure doit obligatoirement être arasée. Elle doit être abaissée dans le cas contraire (voir le
Tome VIII – Dispositifs de retenue, chapitre 3 « Glissières de sécurité – Conception et construction »).
ii
Chapitre
4
Page
bordures
2
Date NORME
2011 10 30
ii
Chapitre
4
bordures Page
3
NORME Date
2010 10 30
4
Bordure prÉfabriquÉe Numéro
en bÉton 001
NORME Date
2010 10 30
1 Lorsque la bordure arasée est juxtaposée à un trottoir ou à une entrée en pente ascendante, la hauteur
au-dessus du revêtement est de 25 mm. Elle est de 5 mm à l’endroit d’un accès universel et à la rencontre
d’une piste cyclable.
2 Coussin de support en béton (type XII).
3 Les bordures de transition de 1200 mm de longueur sont également acceptées.
Notes :
– les abouts des bordures présentent des surfaces planes et l’ouverture au joint est inférieure à 10 mm;
– la déviation dans l’alignement des faces apparentes de deux éléments de bordure consécutifs est
inférieure à 3 mm;
– pour des rayons de courbure inférieurs à 25 m, des éléments de bordure courbes sont utilisés;
– le matériau granulaire utilisé dans la fondation (d’une épaisseur minimale de 150 mm) doit être un MG 20 ou
un MR 5 dont la granulométrie est conforme au fuseau granulométrique du MG 20;
– la réfection derrière les bordures est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que ceux avoisinants;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
MATÉRIAUX
MATÉRIAUX —
— Normes
Normes applicables
applicables
Béton, type XII Granulats
Tome VII, norme 3101
Bordure préfabriquée en béton BNQ 2624–210 • MG 20 NQ 2560–114
• MR 5 (correspondant à un MG 20) NQ 2560–600
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
4
Numéro
1 La hauteur au-dessus du revêtement est de 5 mm pour un accès universel et à la rencontre d’une piste cyclable.
2 Les bordures sont sciées tous les 6 m sur une profondeur de 100 mm.
Notes :
– la longueur de transition entre une bordure surélevée ou abaissée et une bordure arasée est de 1000 mm;
– le matériau granulaire utilisé dans la fondation (d’une épaisseur minimale de 150 mm) doit être un MG 20
ou un MR 5 dont la granulométrie est conforme au fuseau granulométrique du MG 20;
– la réfection derrière les bordures est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que les matériaux
avoisinants;
– le rayon de tous les congés d’angle est de 20 mm; MATÉRIAU — Norme applicable
Contenu normatif
– en présence d’ouvrages fixes tels qu’une borne-fontaine, Béton, type VI ou VII Tome VII, norme 3101
des joints de désolidarisation doivent être faits sur Granulats
la pleine épaisseur de la bordure; • MG 20 NQ 2560–114
– les cotes sont en millimètres. • MR 5 (correspondant à un MG 20) NQ 2560–600
4
Numéro
Bordure coulÉe en bÉton 003
NORME Date
2011 10 30
1 La hauteur au-dessus du revêtement est de 5 mm pour un accès universel et à la rencontre d’une piste cyclable.
2 Les bordures sont sciées tous les 6 m sur une profondeur de 100 mm.
Notes :
– la longueur de transition entre une bordure surélevée ou abaissée et une bordure arasée est de 1000 mm;
– le matériau granulaire utilisé dans la fondation (d’une épaisseur minimale de 150 mm) doit être un MG 20
ou un MR 5 dont la granulométrie est conforme au fuseau granulométrique du MG 20;
– la réfection derrière les bordures est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que les matériaux
avoisinants;
– le rayon de tous les congés d’angle est de 20 mm; MATÉRIAU — Norme applicable
Contenu normatif
– en présence d’ouvrages fixes tels qu’une borne-fontaine, Béton, type IV ou V Tome VII, norme 3101
des joints de désolidarisation doivent être faits sur Granulats
la pleine épaisseur de la bordure; • MG 20 NQ 2560–114
• MR 5 (correspondant à un MG 20) NQ 2560–600
– les cotes sont en millimètres.
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
4
Numéro
1 Lorsque la bordure arasée est juxtaposée à un trottoir ou à une entrée en pente ascendante, la hauteur
au-dessus du revêtement est de 25 mm pour une entrée charretière, de 13 mm pour un accès universel et
de 5 mm à la rencontre d’une piste cyclable.
2 Coussin de support en béton (type XII).
3 La transition illustrée est arasée-surélevée. Dans les cas des transitions arasée-abaissée et abaissée-surélevée,
les détails de la bordure de transition sont les mêmes.
Notes :
– l’ouverture du joint entre deux bordures alignées est inférieure à 10 mm;
– pour des rayons de courbure inférieurs à 25 m, des éléments de bordure courbes sont utilisés;
– la déviation dans l’alignement des faces apparentes de deux éléments de bordure consécutifs est
inférieure à 5 mm;
– le matériau granulaire utilisé dans la fondation (d’une épaisseur minimale de 150 mm) doit être un MG 20 ou
un MR 5 dont la granulométrie est conforme au fuseau granulométrique du MG 20;
– la réfection derrière les bordures est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que ceux avoisinants;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
MATÉRIAUX
MATÉRIAUX —
— Normes
Normes applicables
applicables
Béton, type XII Granulats
Tome VII, norme 3101
Bordure de granite
Tome VII, norme 14201 • MG 20 NQ 2560–114
• MR 5 (correspondant à un MG 20) NQ 2560–600
4
Numéro
Bordure en enrobÉ 005
NORME Date
2010 10 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
4
Numéro
Notes :
– tirant (barre à haute adhérence) : nuance 400R, sauf aux endroits où les tirants doivent être pliés et redressés
subséquemment où la nuance est 300R;
– les joints de retrait transversaux des caniveaux en béton des chaussées souples qui doivent être faits tous
les 6 m, consistent en un trait de scie initial d’une profondeur de 75 mm, terminé par un réservoir garni d’un
produit de colmatage posé à chaud, comme on le montre au dessin normalisé II-2-016;
– les joints de retrait transversaux des caniveaux en béton des chaussées rigides doivent être faits dans le
prolongement des joints transversaux de la chaussée adjacente et être garnis au moyen du même produit de
colmatage que ceux-ci;
– les cotes sont en millimètres.
ii
Chapitre
5
musoirs Page
i
Date
2010 10 30
5.2 Références 1
ii
Chapitre
5
Page musoirs
ii
Date
2010 10 30
ii
Chapitre
5
musoirs Page
1
NORME Date
2010 10 30
5
Numéro
musoir R 500 001
NORME Date
2010 10 30
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
5
Numéro
002
musoir R 1000
Date NORME
2010 10 30
ii
Chapitre
6
trottoirs Page
i
Date
2013 01 30
6.2 Références 1
ii
Chapitre
6
Page trottoirs
ii
Date
2013 01 30
ii
Chapitre
6
trottoirs Page
1
NORME Date
2010 10 30
est considérée comme étant un minimum. de 150 mm d’épaisseur est requise et doit
être construite conformément aux détails
pertinents montrés au dessin normalisé 005.
6
trottoir – Numéro
2013 01 30
1 Largeur de l’accès telle qu’elle est définie au Tome I – Conception routière, chapitre 10 « Accès ».
2 50 mm pour une pente de 5 %.
3 La hauteur au-dessus du revêtement est de 25 mm pour une entrée charretière, de 13 mm pour un accès
universel et de 5 mm à la rencontre d’une piste cyclable. L’épaisseur minimale de 150 mm est conservée
vis-à-vis des entrées.
Notes :
– ce dessin concerne les entrées résidentielles ou commerciales;
– les détails de construction du trottoir sont présentés aux dessins normalisés 004 et 005;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
6
trottoir –
Numéro
002
amÉnagement orientÉ
Date
d’une entrÉe NORME
2013 01 30
1 Largeur de l’accès telle qu’elle est définie au Tome I – Conception routière, chapitre 10 « Accès ».
2 50 mm pour une pente de 5 %.
3 La hauteur au-dessus du revêtement est de 25 mm pour une entrée charretière, de 13 mm pour un accès
universel et de 5 mm à la rencontre d’une piste cyclable. L’épaisseur minimale de 150 mm est conservée
vis-à-vis des entrées.
Notes :
– ce dessin concerne les entrées résidentielles ou commerciales;
– les détails de construction du trottoir sont présentés aux dessins normalisés 004 et 005;
Contenu normatif
6
Numéro
Trottoir – Accès universel 003
NORME Date
2013 01 30
Notes :
– les détails de construction du trottoir sont fournis aux dessins normalisés 004 et 005;
– les cotes sont en millimètres.
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
6
Numéro trottoir et bordure
004 monolithiques
Date NORME
2013 01 30
1 La réfection derrière le trottoir est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que ceux avoisinants.
2 L’épaisseur minimale de 150 mm est conservée vis-à-vis des entrées.
3 La planche compressible doit être installée sur toute la profondeur du béton, et ce, de l’arrière du trottoir jusqu’à
25 mm à l’avant du trottoir. De plus, un trait de scie doit être fait dans cette partie du trottoir (talon), dans l’alignement
de celui de la planche compressible.
4 Le matériau granulaire utilisé dans la fondation doit être un MG 20 ou un MR 5 dont la granulométrie est conforme au
fuseau granulométrique du MG 20.
5 La hauteur au-dessus du revêtement est de 25 mm pour une entrée charretière, de 13 mm pour un accès universel et
de 5 mm à la rencontre d’une piste cyclable.
Notes :
– des joints de désolidarisation sont requis entre le trottoir et un ouvrage fixe tel qu’une borne-fontaine, un poteau ou
un regard;
– en remblai, les matériaux de fondation et de sous-fondation sont prolongés jusqu’au talus;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
MATÉRIAUX
MATÉRIAUX — — Normes
Normes applicables
applicables
Béton Granulats
• coulé en place, type IV ou V Tome VII, norme 3101 • MG 20 NQ 2560–114
• moulé en place, type VI ou VII • MR 5 (correspondant à un MG 20) NQ 2560–600
Planche compressible asphaltique ASTM D1751
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0009.41
Tome
DESSIN NORMALISÉ iI
Chapitre
6
trottoir et bordure Numéro
contigus 005
NORME Date
2010 10 30
ii
Chapitre
7
dispositifs de retenue Page
1
NORME Date
2011 10 30
II
Chapitre
8
CLÔTURES ET REPÈRES Page
i
Date
2014 01 30
8.2 Références 1
8.7 Bibliographie 4
II
Chapitre
8
Page CLÔTURES ET REPÈRES
ii
Date
2014 01 30
II
Chapitre
8
CLÔTURES ET REPÈRES Page
1
NORME Date
2014 01 30
II
Chapitre
8
Page
CLÔTURES ET REPÈRES
2
Date NORME
2011 10 30
de roc ou de terrain rocheux. Les poteaux sont L’aménagement des travées de la clôture
placés sur la ligne de l’emprise et le grillage de ferme sur poteaux d’acier galvanisé (non-
est installé du côté de la propriété du Minis- accès) est identique à celui de la clôture de
tère. Toutefois, à la demande du propriétaire ferme sur poteaux d’acier non galvanisé. Seul
riverain, le grillage peut être installé du côté le grillage de ces deux clôtures diffère. Les
de la propriété riveraine. dessins normalisés 002, 005 et 006 montrent
Pour la clôture de ferme sur poteaux les détails d’installation de cette clôture.
d’acier non galvanisé, une travée courante,
c’est-à-dire la distance entre deux poteaux, 8.4 Clôture grillagée à mailles
est de 3 m et un poteau de renfort du type C (non-accès)
doit être installé tous les 30 m (voir dessin
normalisé 002). Un poteau terminal du type A Cette clôture est utilisée le long des
muni d’une barre d’appui du type C est installé routes et des autoroutes en milieu urbain où les
aux extrémités de la clôture de ferme. Lors- accès sont interdits. Elle sert à interdire l’accès
qu’une barrière doit être installée, la travée à un lieu réservé ainsi qu’à une propriété du
avec barrière est de longueur variable, selon gouvernement comportant des installations
qu’il s’agit d’une barrière simple ou double, et mécaniques ou électriques.
est délimitée par des poteaux terminaux du Les poteaux sont placés sur la ligne de
type A munis d’une barre d’appui du type C. l’emprise et le grillage est installé du côté de
La barrière doit toutefois avoir une longueur la propriété du Ministère. Une travée peut
maximale de 4,9 m. Dans une dépression de varier de 1,6 à 2,4 m selon les conditions
terrain, si le changement d’inclinaison entre locales d’amoncellement de neige. Si la
deux travées est supérieur à 20º, un poteau clôture subit un changement d’inclinaison
de renfort du type C doit être installé à cet entre deux travées supérieur à 30º ou une
endroit. Sur le plan horizontal, si deux travées déviation de plus de 10º, un poteau de renfort
sont déviées de plus de 10º, un poteau d’an- ou un poteau d’angle muni de deux entre-
gle du type A muni de deux barres d’appui toises et de tendeurs aux fils de tension doit
du type C doit être mis en place. Les dessins être installé.
normalisés 003 et 004 montrent les détails Selon la nature des lieux, cette clôture peut
d’installation de cette clôture. être érigée selon trois hauteurs différentes, en
respectant les critères d’utilisation suivants :
8.3.3 Clôture de ferme sur poteaux
– hauteur de 2,4 m pour terrains de jeux,
d’acier galvanisé (non-accès) écoles, parcs, propriétés d’Hydro-Québec
La clôture de ferme sur poteaux d’acier ou propriétés gouvernementales;
galvanisé est utilisée le long des autoroutes, – hauteur de 1,8 m pour terrains accidentés
en milieu rural, pour délimiter l’emprise et dans les flancs de coteau;
montrer clairement le non-accès. Ce type de
clôture est également employé le long des – hauteur de 1,2 m pour terrain plat entre
autres routes pour délimiter un non-accès. Les le chemin de desserte ou les terrains
poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise riverains et l’autoroute.
et le grillage est installé du côté de la propriété Deux types de clôtures grillagées à mailles
du Ministère. sont utilisés selon que les clôtures sont situées
Contenu normatif
II
Chapitre
8
CLÔTURES ET REPÈRES Page
3
NORME Date
2014 01 30
II
Chapitre
8
Page
CLÔTURES ET REPÈRES
4
Date NORME
2014 01 30
8.7 Bibliographie
GOUVERNEMENT DU QUÉBEC.
Loi sur les arpenteurs-géomètres
(RLRQ, chapitre A-23).
Règlement sur les repères et les bornes
(RLRQ, chapitre A-23, r. 14).
Complément à la norme
Contenu normatif
8
CLÔTURE DE FERME Numéro
2014 01 30
1 Sur le plan vertical, s’il y a un changement d’inclinaison dans la clôture supérieur à 20°, un poteau de cèdre de 200 mm de
diamètre et de 2400 mm de longueur doit être installé.
2 Sur le plan horizontal, si la clôture est déviée de plus de 10°, un poteau de cèdre de 200 mm de diamètre et de 2400 mm de
longueur et muni de deux contrefiches (100 × 100 mm) en pin ou en épinette et de deux tirants de quatre fils torsadés doit
être installé.
Notes :
– sur le roc, les poteaux de bois sont remplacés par des poteaux d’acier non galvanisé (voir dessin normalisé 003);
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
– en ce qui concerne le grillage :
- il doit être installé du côté de la propriété du Ministère ou, à la demande du propriétaire riverain, du côté de sa propriété,
- l’espacement maximal des fils verticaux est de 300 mm c/c,
- le nombre minimal de fils horizontaux est de 8;
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
8
Numéro
CLÔTURE DE FERME SUR POTEAUX
002 D’ACIER – INSTALLATION
Date DES POTEAUX NORME
2013 01 30
Type Profilé
A 65 × 65 × 6 × 2438
30 × 30 × 3,5 × 2438
B
38 × 33 × 3,2 × 2438
C 55 × 55 × 6 × 2438
Notes :
– les broches d’attache sont constituées de fils d’aluminium ayant un diamètre de 3,5 mm;
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées, à l’exception des poteaux;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
8
clôture de ferme sur poteaux Numéro
2013 01 30
1 Sur le plan horizontal, si la clôture est déviée de plus de 10°, un poteau d’angle de type A doit être installé.
2 Tous les 30 m, ou s’il y a un changement d’inclinaison dans la clôture supérieur à 20°, un poteau de renfort de type C
doit être installé.
3 En présence de roc, voir le dessin normalisé 004.
Notes :
– la travée avec barrière peut avoir une largeur maximale de 9800 mm, soit deux barrières de 4900 mm;
– les barres d’appui sont boulonnées aux poteaux;
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise et enduits d’une peinture verte ou brune;
– en ce qui concerne le grillage :
- il doit être installé du côté de la propriété du Ministère ou, à la demande du propriétaire riverain, du côté de sa propriété;
- l’espacement maximal des fils verticaux est de 300 mm c/c;
- le nombre minimal de fils horizontaux est de 8;
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
Notes :
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées, à l’exception des poteaux;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
8
clôture de ferme sur poteaux Numéro
2013 01 30
1 Sur le plan horizontal, si la clôture est déviée de plus de 10°, un poteau d’angle de type A doit être installé.
2 Tous les 30 m, ou s’il y a un changement d’inclinaison dans la clôture supérieur à 20°, un poteau de renfort de type C
doit être installé.
3 En présence de roc, voir le dessin normalisé 006.
Notes :
– les barres d’appui sont boulonnées aux poteaux;
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
– en ce qui concerne le grillage :
- il doit être installé du côté de la propriété du Ministère;
- l’espacement maximal des fils verticaux est de 300 mm c/c;
- le nombre minimal de fils horizontaux est de 10;
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
Notes :
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
NORME
1 Selon les conditions locales d’amoncellement de neige, la distance entre les poteaux
peut varier de 1600 à 2400 mm.
2 La longueur des poteaux varie en fonction de la hauteur du grillage. Leur limite élastique
est de 170 MPa.
3 La hauteur du grillage est de 1200, 1800 ou 2400 mm.
6 La longueur des poteaux dans le sol varie selon la hauteur du grillage et les conditions
locales.
avec BARRE de support
Notes :
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
ClÔture grillagée À mailles
– le grillage est installé du côté de la propriété du Ministère et fixé aux poteaux, à la barre
de support et au fil de tension toutes les 4 mailles. Les broches d’attache utilisées aux
poteaux et à la barre de support sont constituées de fils d’aluminium de 3,5 mm de
diamètre, alors que celles utilisées au fil de tension sont des fils d’acier inoxydable ayant MATÉRIAUX — Normes applicables
un diamètre de 1,5 mm; Béton, type I Tome VII, norme 3101
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, sont galvanisées; Coulis d’ancrage Tome VII, norme 3901
Galvanisation ASTM A123 / A123M
iI
007
Numéro
Chapitre
Date
Tome
008
Numéro
Chapitre
2013 01 30
(non-accès)
DESSIN NORMALISÉ
1 Selon les conditions locales d’amoncellement de neige, la distance entre les poteaux
avec fils de support
Notes :
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
– le grillage est installé du côté de la propriété du Ministère et fixé aux poteaux et aux fils
de tension toutes les 4 mailles. Les broches d’attache utilisées aux poteaux sont consti-
tuées de fils d’aluminium ayant un diamètre de 3,5 mm, alors que celles utilisées aux MATÉRIAUX — Normes applicables
fils de tension sont des fils d’acier inoxydable de 1,5 mm de diamètre; Béton, type I Tome VII, norme 3101
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, sont galvanisées; Coulis d’ancrage Tome VII, norme 3901
NORME
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ iI
Chapitre
8
ClÔture grillagée À mailles Numéro
(non-accès) – installation des 009
NORME poteaux en présence de roc Date
2013 01 30
2 La longueur des poteaux dans le sol varie selon la hauteur du grillage et les conditions locales.
Notes :
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
– toutes les pièces métalliques, sauf les pièces en aluminium, sont galvanisées;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
Date
Tome
010
Numéro
Chapitre
2013 01 30
DESSIN NORMALISÉ
en métal déployé
Écran antiÉblouissement
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ iI
Chapitre
8
Écran antiÉblouissement Numéro
2013 01 30
Notes :
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, sont galvanisées;
– le taux de zinc minimal pour la galvanisation des câbles et des tendeurs doit être de 490 g/m2;
– les cotes sont en millimètres.
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
8
Numéro Écran antiÉblouissement
012 à ailerons verticaux
Date NORME
2010 03 30
Notes :
– hauteur disponible pour les ailerons : 610, 762, 914 ou 1219 mm;
– la distance « D » entre les ailerons verticaux, l’angle « α » de montage et la hauteur « H » sont conçus selon
les spécifications du fabricant;
Contenu normatif
– l’aileron est en polyéthylène résistant aux rayons ultraviolets et non fragile par temps froid;
– épaisseur des parois : 3 mm;
– la base modulaire est fabriquée en acier; longueurs disponibles (L) : 3048 et 3659 mm;
– les cotes sont en millimètres.
II
Chapitre
MESURES D’ATTÉNUATION 9
ENVIRONNEMENTALES Page
TEMPORAIRES i
Date
2014 01 30
II
Chapitre
9 MESURES D’ATTÉNUATION
Page ENVIRONNEMENTALES
ii TEMPORAIRES
Date
2014 01 30
9.10.2 Sautage 37
II
Chapitre
MESURES D’ATTÉNUATION 9
ENVIRONNEMENTALES Page
TEMPORAIRES iii
Date
2014 01 30
Figure 9.4–7
Profil d’un canal de dérivation
temporaire en pente faible
(moins de 2 %) 21
Figure 9.4–8
Pont temporaire 23
Figure 9.4–9
Passage à gué 24
II
Chapitre
9 MESURES D’ATTÉNUATION
Page ENVIRONNEMENTALES
iv TEMPORAIRES
Date
2014 01 30
Tableau 9.4–2
Grille d’application des principales
méthodes de contrôle temporaire
de l’érosion 11
Tableau 9.9–1
Niveaux sonores maximaux
recommandés en bordure
des zones à protéger 30
Tableau 9.9–2
Niveaux sonores maximaux
recommandés par type d’équipement 31
II
Chapitre
MESURES D’ATTÉNUATION 9
ENVIRONNEMENTALES Page
TEMPORAIRES 1
Date
2014 01 30
II
Chapitre
9 MESURES D’ATTÉNUATION
Page ENVIRONNEMENTALES
2 TEMPORAIRES
Date
2014 01 30
II
Chapitre
MESURES D’ATTÉNUATION 9
ENVIRONNEMENTALES Page
TEMPORAIRES 3
Date
2014 01 30
de tels sites sont présents. Les aires doivent (banc d’emprunt) située à plus de 75 m de
respecter les conditions suivantes : tout plan d’eau.
–– Les emplacements des chemins d’accès Ailleurs que sur les terres du domaine de
au chantier, des aires de stationnement l’État, en plus de respecter les lois et règle-
et d’entreposage, des campements, des ments qui s’appliquent, il faut obtenir toutes
locaux de chantier ou des autres aména- les autorisations requises pour intervenir hors
gements temporaires doivent être situés à des limites d’emprise du Ministère, y compris
au moins 60 m d’un cours d’eau permanent l’approbation signée des propriétaires des
ou d’un lac, et à plus de 30 m d’un cours terrains concernés.
d’eau intermittent. L’emplacement des sites à usage tempo-
–– Les principales dispositions de protection raire dans le cadre de l’opération du chantier
s’appliquent dans les forêts du domaine (par exemple, les aires d’entreposage des
de l’État, conformément à la Loi sur les matériaux excédentaires) nécessite une
forêts (RLRQ, chapitre F-4.1) et au Règle- attention particulière afin de minimiser les
ment sur les normes d’intervention dans incidences sur l’environnement.
les forêts du domaine de l’État (RLRQ,
chapitre F-4.1, r. 7). Aucun des éléments 9.3.2 Entretien et circulation de la
suivants ne doit être placé à moins de 10 m machinerie et des véhicules
de la lisière boisée de 20 m à conserver L’entretien de la machinerie et des véhi-
en bordure des lacs et des cours d’eau, cules ainsi que leur ravitaillement en carburant
à moins de 30 m d’un cours d’eau inter- et en lubrifiant doivent être effectués à une
mittent ou à l’intérieur des lisières boisées distance minimale de 15 m de tout cours d’eau
à préserver : ou lac (selon la limite de la ligne naturelle des
-- les matériaux à entreposer; hautes eaux). Il faut prévenir toute contamina-
-- le matériel de l’entrepreneur; tion du milieu aquatique et prévoir les mesures
-- les sites de campement, de local de d’urgence en cas de déversement accidentel
chantier et de poste de pesée; de produits pétroliers.
-- les aires d’ébranchage, de tronçon- Lorsque les travaux sont situés sur les
nage et d’empilement; terres du domaine de l’État, l’entretien de la
machinerie et des véhicules doit être réalisé
-- les aires de rebut et de dépôt des ma- à plus de 60 m d’un cours d’eau. Le plein et
tériaux à récupérer ou à réutiliser; la vérification de la mécanique des pompes
-- les voies de contournement et les che- génératrices et du matériel fixe devraient être
mins d’accès (sauf pour la traversée effectués à plus de 15 m d’un cours d’eau. Le
d’un cours d’eau). cas échéant, les réservoirs d’essence doivent
Durant les travaux, toutes les surfaces être installés sur un ouvrage imperméable
décapées doivent être stabilisées, et un sys- ayant un volume minimal équivalant à 150 %
tème de drainage adéquat doit être conçu de la capacité du réservoir pour assurer une
de façon à réduire l’apport de sédiments marge de sécurité.
dans les lacs, cours d’eau et milieux humides Il est strictement interdit de faire circuler la
avoisinants. Plusieurs méthodes sont présen- machinerie dans le lit d’un cours d’eau. Si un
tées à la section 9.4 « Protection du milieu passage à gué est inévitable, certaines règles
aquatique ». doivent être respectées (voir section 9.4.4.4
Les matériaux granulaires utilisés pour « Passage à gué »).
la construction doivent provenir d’une source
II
Chapitre
9 MESURES D’ATTÉNUATION
Page ENVIRONNEMENTALES
4 TEMPORAIRES
Date
2014 01 30
Les surplus de béton et les eaux ayant La réutilisation des matériaux naturels a aussi
servi au nettoyage des bétonnières doivent comme avantage de permettre une économie
être déposés dans une aire prévue à cette dans les coûts de transport et dans le budget
fin pour éviter toute contamination du milieu. d’un projet.
Le site aura préalablement été autorisé par Le cas échéant, la mise au rebut de ces
le surveillant des travaux. matériaux excédentaires est effectuée confor-
mément aux règlements municipaux, à la Poli-
9.3.3 Gestion des matières tique de protection des rives, du littoral et des
résiduelles plaines inondables (RLRQ, chapitre Q-2, r. 35)
Cette section traite des façons de gérer et à la Loi sur la protection du territoire et des
chaque type de matières résiduelles produites activités agricoles (RLRQ, chapitre P-41.1).
au cours des travaux de chantier. Les rebuts Avant de les transporter vers un lieu situé en
sont des matériaux excédentaires ou inutili- dehors de l’emprise, il faut obtenir l’autorisa-
sables qui ne répondent pas aux critères de tion des propriétaires de ce lieu ou acquérir
qualité pour la construction des routes. Ce les terrains nécessaires.
sont : les matériaux naturels, les matériaux
de démolition et les matières dangereuses. 9.3.3.2 Matériaux de démolition
Ces matériaux doivent être acheminés vers Les matériaux provenant de la démolition
des sites autorisés par le MDDEFP. d’ouvrages comprennent le béton, le revête-
Toutefois, dans l’esprit du développement ment bitumineux, le bois, l’acier, etc. Il est pos-
durable et afin de répondre au principe de la sible de les réutiliser pour des travaux comme
gestion écologique des rebuts (3RV), ceux-ci divers matériaux composant, par exemple, les
peuvent être Réduits à la source, Réemployés, remblais sous la chaussée, les fondations,
Recyclés ou Valorisés. Les options sont pri- les sous-fondations et les buttes antibruit,
vilégiées dans cet ordre et l’élimination est selon leur concentration en contaminants et
une option de dernier recours. Ce principe leur potentiel de lessivage, et conformément
s’inscrit d’ailleurs dans la Politique québécoise aux Lignes directrices relatives à la gestion
de gestion des matières résiduelles (RLRQ, de béton, de brique et d’asphalte issus des
chapitre Q-2, r. 35.1). travaux de construction et de démolition et
des résidus du secteur de la pierre de taille
9.3.3.1 Matériaux naturels du MDDEP.
Les matériaux naturels excédentaires Il est aussi possible de récupérer l’acier et
comprennent les déblais constitués d’argile, le bois. En dernier recours, lorsque ces maté-
de limon, de sable, de gravier, de roc, de sol riaux ne sont ni réutilisables ni recyclables dans
organique, ainsi que les débris de végétaux les emprises, il faut les éliminer dans un site
provenant du déboisement, etc. d’élimination conforme à la Loi sur la qualité
Avant de procéder à la mise au rebut de l’environnement (RLRQ, chapitre Q-2) et
des matériaux excédentaires à l’extérieur au Règlement sur l’enfouissement et l’inci-
de l’emprise du Ministère, il est essentiel de nération des matières résiduelles (RLRQ,
vérifier si ceux-ci peuvent être utilisés dans les chapitre Q-2, r. 19).
ouvrages connexes du projet tels que la réutili- Le Ministère est favorable à la réutilisation
sation dans les remblais, l’adoucissement des des rebuts de revêtement et de béton.
pentes des talus, l’aménagement d’un écran Les matériaux de revêtement bitumineux
visuel ou d’une butte antibruit, la restauration peuvent être recyclés dans les remblais de
de bancs d’emprunt ou d’un ancien corridor route, mais ils doivent être fragmentés en mor-
de route, et la création d’un habitat faunique. ceaux n’excédant pas 300 mm. De plus, ces
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0009.41
Tome
II
Chapitre
MESURES D’ATTÉNUATION 9
ENVIRONNEMENTALES Page
TEMPORAIRES 5
Date
2014 01 30
fragments, pour ne pas être visibles, doivent sur la qualité de l’environnement (RLRQ,
être complètement recouverts d’une couche chapitre Q-2) et au Règlement sur l’enfouis-
d’au moins 300 mm de sols compactables. sement et l’incinération de matières
Dans le cadre d’un projet de réfection résiduelles (RLRQ, chapitre Q-2, r. 19) sur un
d’une route, qu’elle soit recouverte ou non site autorisé par le MDDEFP.
d’enrobé, lorsque des matériaux excéden- Le MDDEFP considère également qu’il est
taires provenant du déblai ou de l’excavation acceptable d’intégrer les agrégats de béton
de la structure de la chaussée doivent être et les granulats bitumineux à un cycle de
transportés en dehors de l’emprise, il faut production en tant que matières premières,
vérifier si ces matériaux ont été contaminés. selon les conditions précisées dans les Lignes
La Politique de protection des sols et de directrices relatives à la gestion de béton,
réhabilitation des terrains contaminés et les de brique et d’asphalte issus des travaux de
règlements qui en découlent décrivent la construction et de démolition et des résidus
procédure à suivre (voir la section 9.3.3.4 du du secteur de la pierre de taille du MDDEP. Il
présent tome). est donc possible de recycler les agrégats de
Dans le cas de travaux de fragmentation béton dans la composition d’un nouveau béton
d’un revêtement de chaussée en enrobé et utiliser un revêtement issu du recyclage de
additionné de fibres d’amiante, les mesures l’enrobé pour la chaussée ou les accotements.
de protection qui s’appliquent sont dictées Le revêtement bitumineux et le béton
par l’article 51 de la Loi sur la santé et la peuvent aussi être stockés temporairement en
sécurité du travail (RLRQ, chapitre S-2.1), le vue de leur réutilisation à court terme pour un
Règlement sur la santé et la sécurité du travail projet routier à condition que les dispositions
(RLRQ, chapitre S-2.1, r. 13) et les disposi- afférentes des Lignes directrices relatives à la
tions du Code de sécurité pour les travaux gestion de béton, de brique et d’asphalte issus
de construction (RLRQ, chapitre S-2.1, r. 4). des travaux de construction et de démolition
Les mesures concernent : la formation et et des résidus du secteur de la pierre de taille
l’information des travailleurs; la disposition du MDDEP soient respectées.
et le transport des résidus de fragmentation 9.3.3.3 Matières dangereuses
d’un enrobé à l’amiante; le nettoyage des
aires de travail; les appareils et vêtements de Les matières dangereuses sont des
protection; la signalisation des aires de travail. matières possédant des propriétés de com-
bustion, de corrosion, d’explosivité, d’état
Le béton peut être recyclé dans les gazeux, d’inflammabilité, de lixiviation, de
remblais, à condition d’être fragmenté en radioactivité ou de toxicité telles qu’elles sont
morceaux n’excédant pas 300 mm. Les définies dans le Règlement sur les matières
fragments doivent être homogènes; s’il y a dangereuses (RLRQ, chapitre Q-2, r. 32). Le
présence de métal d’armature, il ne doit pas bitume, l’essence, le carburant diésel, l’huile,
excéder les fragments. Ces derniers doivent les graisses, ainsi que les contenants vides
être complètement recouverts d’une couche et résidus assimilés à ces matières sont des
d’au moins 300 mm de sols compactables. exemples de matières dangereuses utilisées
Seulement le béton et le bois (non traité) lors de travaux de chantier.
peuvent être revalorisés chez un propriétaire La gestion de ces matières doit se faire
privé. Cependant, le site doit être approuvé conformément au Règlement sur les matières
au préalable par le MDDEFP et aussi être dangereuses (RLRQ, chapitre Q-2, r. 32) et à
conforme à la réglementation municipale. Leur la Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ,
mise au rebut en dehors de l’emprise du chapitre Q-2).
Ministère doit se faire conformément à la Loi
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0009.41
Tome
II
Chapitre
9 MESURES D’ATTÉNUATION
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6 TEMPORAIRES
Date
2014 01 30
7
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Date
Page
Tome
2014 01 30
Tableau 9.4–1 (suite et fin)
II
8
9
Périodes de réalisation des travaux dans le milieu aquatique en fonction des caractéristiques de la reproduction,
Date
Page
Tome
Chapitre
de l’incubation et de la période de mobilité des larves des poissons
2014 01 30
Taille moyenne Période de Nombre de Périodes de
Époque Durée Température développement (jours)
Espèce du début de la Lieu du frai jours jusqu’au réalisation des
du frai (jours) de l’eau (°C) (2)
maturité (cm) (1) Incubation Alevinage stade de fretin travaux
Fond de sable ou de gravier dans les
Lotte 1er juin au
30 Janvier - février – 0-1,5 baies peu profondes ou dans les eaux – – –
(Lota lota) 1er décembre
tranquilles.
Eau peu profonde, inondé à végétation
Maskinongé Fin avril - Maximum 10-15; 8-14, entre 15 juin au
70 dense en lac et dans les eaux vives 10 25-31
(Esox masquinongy) début juin de 7 optimale : 13 12-17 °C 1er avril
des rapides, sur fond rocheux.
Omble chevalier Hauts-fonds graveleux ou rocheux
Novembre - 1er juillet au
– forme dulçaquicole 20 3-5 4-10 dans les lacs et fosses à eau tranquille 97, à 4,4 °C 30 150-190
décembre 15 septembre
(Salvelinus salvelinus) des cours d’eau.
Omble de fontaine Fond de gravier en eau peu profonde,
Fin septembre - 94, à 5 °C 15 juin au
– forme dulçaquicole 17 3-5 6-9 à la tête des cours d’eau ou hauts- 23-35 150-200
début novembre 146, à 1,5 °C 15 septembre
(Salvelinus fontinalis) fonds graveleux des lacs.
Nid sur fond de gravier, dans une
Ouananiche Mi-octobre - 160-170, 1er juin au
25 3-5 4-5 section comprise entre deux fosses 21-25 184-200
(Salmo salar) début novembre à 3,4 °C 20 septembre
successives.
Près du rivage, sur les hauts-fonds
ou dans les tributaires en eau peu
Perchaude 15 juin au
17 Mi-avril - fin mai 7-10 9-12 profonde. Sur de la végétation et des 8-10 5 20-25
(Perca flavescens) 1er avril
racines submergées ou sur fond de
TEMPORAIRES
sable ou de gravier.
Nid sur fond de gravier, dans une
Saumon atlantique Octobre - 160-170, 15 juin au
45 3-5 4-5 section comprise entre deux fosses 21-25 184-200
(Salmo salar) novembre à 3,4 °C 1er octobre
successives.
ENVIRONNEMENTALES
Bibliographie
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Tome
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De cette façon, au fur et à mesure de l’achè- les sillons ne tiennent pas aussi longtemps,
vement des phases des travaux, tous les ni dans les sols trop pentus qui sont de toute
endroits remaniés doivent être stabilisés de façon inaccessibles à la machinerie.
façon permanente.
Dans les cas où il est impossible de stabi- 9.4.3.2 Stabilisation temporaire
liser de façon permanente les surfaces pertur- La stabilisation temporaire nécessite un
bées avant la saison hivernale, des mesures plan de contrôle de l’érosion et des sédiments.
temporaires de protection doivent être mises Ce plan doit décrire les travaux de protection
en place. Celles-ci devront permettre de mini- pour minimiser l’érosion ainsi que les ouvrages
miser les pertes de sol causées par la pluie qui seront protégés. Les surfaces qui ont été
et par les eaux de fonte des neiges. compactées doivent être scarifiées ou hersées
avant l’ensemencement.
9.4.3.1 Préparation des surfaces de Sur les terres du domaine de l’État, on
travail ou des zones d’intervention doit s’assurer de la régénération de ces aires
Certaines mesures simples permettent en essences commerciales dans un délai de
de contrôler efficacement l’érosion qui peut deux ans à compter de la date de la fin de
survenir au niveau des surfaces perturbées son utilisation.
ou des terrassements, qu’ils soient en déblai À l’approche d’un cours d’eau en milieu
ou en remblai. L’aménagement de petites forestier, les eaux de ruissellement des fossés
rigoles protégées dans les sections transver- doivent être détournées vers des zones de
sales des talus, au bas des talus et à tous les végétation ou des bassins de sédimentation.
endroits nécessaires permet de recueillir et de Le détournement doit être fait à 20 m au moins
contrôler les eaux de ruissellement dans les du cours d’eau afin d’éviter que les eaux de
talus susceptibles d’érosion. Ces rigoles sont ruissellement ne se jettent directement dans
particulièrement efficaces dans les matériaux ce dernier en raison de la vitesse d’écoulement
argileux. D’autre part, en région montagneuse, qu’elles ont acquise. Entre le cours d’eau et
il est recommandé de construire au tout début ce premier détournement, les eaux des fossés
des travaux un fossé de crête au haut des doivent aussi être détournées avant d’entrer
talus en déblai. Ce fossé permet de capter dans le cours d’eau. Ces mesures visent à
toute l’eau de ruissellement provenant de la prévenir l’apport de sédiments dans le cours
montagne pour la canaliser vers un endroit d’eau (voir le Tome I – Conception routière,
stable. Le fossé de crête permet alors d’éviter chapitre 2 « Cadre environnemental »; voir
que l’eau de ruissellement n’entraîne l’érosion également le Tome IV – Abords de route,
des particules de sol du déblai et le ravinement chapitre 6 « Mesures d’atténuation environ-
dans le nouveau talus. nementales permanentes »).
De plus, l’encochage des talus, au moyen Les aménagements protecteurs du sol,
de chenilles, permet la compaction et la tels que les pailles, les copeaux et les mate-
création de microstructures qui minimisent las antiérosifs, agissent en protégeant le sol
l’érosion. L’encochage doit être fait pour que contre les impacts érosifs des gouttelettes de
les sillons suivent le contour des pentes, pluie et du ruissellement.
c’est-à-dire qu’ils soient perpendiculaires à Les fossés de dérivation, tels les fossés de
l’inclinaison, pour diminuer l’érosion. Cette crête, protègent les surfaces dénudées contre
méthode fonctionne bien dans les sols argi- les forces érosives des eaux de ruissellement
leux, mais pas dans les sols sablonneux où en déviant ces eaux à des endroits stables.
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Les barrières à sédiments (ballots de paille décanter les particules grossières, telles les
ou barrières géotextiles) agissent comme particules de sable, que les particules fines
filtre. Elles sont normalement installées sur comme celles d’argile et de limon.
le pourtour d’un chantier de construction à Le tableau 9.4–2 présente une grille
des endroits précis, près des cours d’eau ou d’application de diverses méthodes de contrôle
des lacs, là où il existe une zone sensible à temporaire de l’érosion.
protéger.
Les bassins de sédimentation servent à A. Paillis
décanter l’eau turbide pour permettre à l’eau Il s’agit d’un matériau protecteur recou-
claire seulement d’être évacuée dans le milieu vrant une aire de terrain ensemencée ou
récepteur. On les aménage à l’extérieur des non, pour la protéger de l’érosion. Un paillis
cours d’eau, juste en amont de ceux-ci, dans contribue aussi à entretenir des conditions
les fossés de drainage. Autant que possible, d’humidité et de température favorables à
leur emplacement doit être indiqué dans les la germination des graines. Les genres les
plans et devis. Ils sont plus efficaces à faire plus communs de paillis sont la paille, les
Tableau 9.4–2
Grille d’application des principales méthodes de contrôle temporaire de l’érosion1
berme filtrante
sédimentation
sédimentaire
sédiments et
Méthodes
Boudin de
Géotextile
dérivation
Bassin de
antiérosif
Fossé de
rétention
Copeaux
Trappe à
de paille
Matelas
Ballots
(crête)
Paille
Caracté-
ristique
Pente douce s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Canaux et Si posé en bandes
Pente raide s. o. s. o. s. o. s. o.
rigoles successives
Produits sur
Grande suface à
place par s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
stabiliser
déchiqueteuse
Enlèvement requis
à la suite de travaux Non, sauf à certaines
s. o. s. o. s. o. s. o. Note (2) Note (2)
de stabilisation conditions
permanente
Installé aux limites
s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
du chantier
Installé au début
des travaux de s. o. s. o. s. o.
terrassement
Installé dans les Si pente et vitesse
s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
fossés de drainage d’écoulement faibles
Installé près des
cours d’eau et s. o.
nappes d’eau
Installé où les eaux
de drainage quittent s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
le chantier
1. Le choix se fait également selon les disponibilités locales.
2. Peuvent être laissés en place.
Recommandé Acceptable s. o. Sans objet
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copeaux de bois et les matelas antiérosifs. être ajustés ou modifiés au fur et à mesure
Les brins de paille, recouverts ou non d’un filet de l’évolution du chantier. Les sédiments
photodégradable, et les copeaux peuvent issus de l’entretien de ces dispositifs doivent
être utilisés seuls comme mesure de stabilisa- être déposés dans une zone protégée, puis
tion temporaire d’un talus lorsque son profilage stabilisée. À l’étape du démantèlement de ces
n’est pas terminé (par exemple, lors de la dispositifs, les surfaces perturbées doivent
fermeture temporaire du chantier ou lorsqu’il être stabilisées.
reste du dynamitage à faire). Dès le moment Les objectifs de ces dispositifs sont les
où la terre végétale a été mise en place, des suivants :
matelas antiérosifs doivent être étendus pour
–– intercepter les eaux de ruissellement pro-
éviter l’érosion des sols lorsque la pente du
venant de l’extérieur du site de construction
talus est forte (1V : 2H et plus), qu’elle est
et maintenir ces eaux hors du chantier en
longue et qu’elle est destinée à être exposée à
les acheminant vers des installations ou
de fortes précipitations ou à la fonte des neiges.
des endroits stabilisés. Ces installations
Idéalement, un ensemencement précédera sa
doivent être approuvées cas par cas;
mise en place.Toutefois, il peut dans certaines
circonstances s’avérer possible de réaliser un –– évacuer hors du site du chantier les eaux
ensemencement hydraulique par-dessus un de ruissellement en les canalisant vers des
matelas antiérosif au printemps suivant sa installations approuvées qui favorisent la
mise en place tardive à l’automne. sédimentation avant qu’elles n’atteignent
un plan d’eau ou un cours d’eau;
Les matelas antiérosifs sont spécialement
utiles sur les pentes fortement inclinées et –– mettre en place des mesures temporaires
dans les canaux et rigoles d’écoulement. Ils de protection physiques pour éviter toute
sont habituellement constitués de paille, de perte de sol causée par la pluie et par les
fibres de bois, de fibres de coco ou de jute. eaux de fonte de neige;
Ils sont disponibles en rouleaux qu’il suffit de –– capter les sédiments produits par les
fixer avec des piquets ou des crampons. activités de chantier.
Il faut se référer au dessin normalisé 001 A. Fossé de crête et digue filtrante
du Tome IV – Abords de route, chapitre 9
« Engazonnement » pour la méthode de mise Le fossé de dérivation est un canal ou
en place d’un matelas de fibres de bois ou de une dépression généralement situé le long
paille dans le cas d’un ensemencement de des pentes remaniées, et il est destiné à
type H-3. Ce dessin ne couvre cependant pas intercepter les eaux de ruissellement et à les
toutes les possibilités de matériaux pour les acheminer au bas des pentes au sol dénudé,
matelas, telles les fibres de coco ou de jute. de manière à réduire au minimum l’érosion des
pentes par l’écoulement de l’eau. Le fossé de
9.4.3.3 Dispositifs d’interception des crête en est l’exemple le plus courant. C’est
eaux et des sédiments une tranchée creusée au sommet d’un déblai
de façon à intercepter l’eau de ruissellement
Les différents dispositifs doivent être provenant en amont du talus à réaménager. Il
conçus en fonction du patron de drainage, de est à noter que ce type d’aménagement est
la stabilité des sols et de l’évolution du chan- souvent considéré comme permanent et
tier. Ces dispositifs requièrent une inspection qu’il est conçu pour durer longtemps (voir
périodique, en particulier après les périodes le Tome IV – Abords de route, chapitre 6
de pluies abondantes, et une surveillance « Mesures d’atténuation environnementales
régulière afin de demeurer efficaces. Ils doivent permanentes », figure 6.3–3). Cet ouvrage
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canalise l’eau vers un emplacement stable. installé au bas d’une pente pour protéger le
Il est donc utilisé sur le périmètre ou aux fron- milieu hydrique ou érigé en travers des fossés
tières d’un site afin d’empêcher les eaux de de drainage d’une route en construction et au
ruissellement de s’écouler au travers de sols moment du nettoyage de fossés. L’emplace-
instables et susceptibles à l’érosion. ment de ce filtre est indiquée dans les plans
Tous les fossés doivent être drainés et devis ou par le surveillant de chantier. Son
adéquatement vers un exutoire protégé de efficacité est d’au plus 3 mois, après quoi il
l’érosion. Les zones stabilisées par de l’em- faut le remplacer.
pierrement, de la végétation ou un bassin de La figure 9.4–1 montre un exemple d’an-
sédimentation sont des exutoires acceptables. crage de ballots de paille pour une disposition
Il faut orienter l’écoulement directement vers en série.
un ouvrage de captation des sédiments ou
une zone de végétation stable qui permet à
Premier Dernier
la sédimentation de se faire avant que l’eau
n’atteigne un plan d’eau ou un cours d’eau. Corde ou ficelle
Les dimensions du fossé dépendent de l’aire Pieux d’ancrage
de drainage à circonscrire.
Les fossés doivent être stabilisés le plus tôt Pieu au ras du haut du ballot
possible après leur installation afin de ne pas 100 mm
constituer des sources d’érosion. Il peut être
nécessaire de mettre en place un revêtement
dans le fossé afin de prévenir l’érosion du sol
sous-jacent par des écoulements concentrés.
Une digue filtrante peut aussi être consti-
tuée au pourtour d’une zone à haut risque Figure 9.4–1
d’érosion et qui draine une quantité d’eau Exemple d’ancrage de ballots de paille pour
appréciable (ex. : autour d’une aire de rebuts). disposition en série
La digue peut être constituée de matières
végétales afin que l’eau puisse se diffuser La tranchée destinée à recevoir les ballots
doucement au travers et qu’une part impor- de paille doit être creusée à la base d’une
tante des sédiments soit interceptée. inclinaison en suivant les contours afin que la
Ces ouvrages (fossés, digues et exutoires) barrière intercepte l’eau de ruissellement. Les
doivent faire l’objet d’un entretien régulier. ballots doivent être soigneusement coincés
B. Barrière à sédiments dans la tranchée de façon qu’ils soient bien
emboîtés dans celle-ci. Si les attaches autour
1. Filtre en ballots de paille des ballots sont constituées de corde ou de
Ce dispositif temporaire est construit au ficelle, elles doivent être placées horizontale-
moyen de ballots de paille assemblés de ment pour leur éviter tout contact avec le sol.
façon serrée et ancrés dans une tranchée. Un Chaque pieu d’ancrage des ballots de paille
remblai de ballots de paille sert à capter les doit être au ras du haut du ballot afin qu’aucun
sédiments tout en laissant l’eau s’écouler hors travailleur ne s’y blesse. Le pieu d’ancrage
du site. C’est un ouvrage réservé aux petites peut être en bois ou en métal; les piquets de
aires de drainage seulement. Ce filtre peut être bois sont plus souvent utilisés.
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Note :
– les cotes sont en millimètres.
Figure 9.4–2
Installation d’une barrière munie d’un géotextile
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A
Accotement de la route
Limite d’emprise
Végétation
Talus
Trappe
Trappe
COUPE A-A
Sol
Figure 9.4–3
Trappe à sédiments et berme filtrante érigées dans un fossé routier
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Le rideau de turbidité est constitué d’une –– de faciliter les activités de construction sur
membrane géotextile maintenue à la verticale le site devenu asséché;
à l’aide d’une gaine qui contient une ligne de –– de s’assurer de la stabilisation du site
flottaison à son rebord supérieur ainsi qu’à avant la remise en eau;
l’aide d’une autre gaine cousue sur son bord
–– d’éliminer les conflits potentiels avec
inférieur servant au lestage de la membrane
les utilisateurs du milieu aquatique (eau
au fond de l’eau.
potable, pêche).
Le rideau doit former une unité continue
Pour empêcher l’emprisonnement de
et le lestage doit permettre que le bas du
poissons à l’intérieur des limites de la section
rideau appuie en entier sur le fond du cours
asséchée du cours d’eau, il faut procéder à
d’eau ou du plan d’eau à l’aide d’une chaîne
leur récolte immédiatement après la coupure
suffisamment lourde. Pour être pleinement
et les remettre dans des sections d’eau vive
efficace, le rideau doit être situé au minimum
du cours d’eau.
à 5 m du pied du talus de remblai. Préala-
blement à sa mise en place, il est préférable Pour les petits cours d’eau ayant un débit
d’effectuer un profil bathymétrique au droit de l’ordre de 1 m3/s ou moins, et où les travaux
du site de son installation afin que la hauteur d’installation d’un ponceau se déroulent sur
du rideau soit le mieux ajustée possible. De une courte période (1 à 2 jours), l’entrepre-
plus, il faut prévoir un jeu d’au moins 1 à 2 m neur peut utiliser un système de pompage
de plus que la hauteur de la colonne d’eau pour assurer l’écoulement de l’eau au site
pour compenser la fluctuation du niveau de des travaux. Il faut prendre les précautions
l’eau et des vagues, s’il y a lieu. nécessaires pour que la sortie de la conduite
se trouve dans un endroit qui ne soit pas une
9.4.3.4 Dérivation temporaire d’un cours source d’érosion.
d’eau Autrement, la libre circulation des eaux et
La dérivation temporaire doit être entre- du poisson doit être assurée en tout temps,
prise, si possible, lorsque le cours d’eau est sauf dans les circonstances autorisées par
à sec ou durant l’étiage. Les travaux doivent les autorités compétentes (Pêches et Océans
être réalisés en suivant les étapes énumérées Canada [MPO] et MRNF).
à la figure 9.4–5.
9.4.4 Franchissement temporaire
Comme illustré aux figures 9.4–6 et 9.4–7,
le profil du canal doit être en forme de « V » d’un cours d’eau
pour concentrer l’eau lorsque les débits sont Le franchissement temporaire d’un cours
faibles. Aussi, une géomembrane ou un géo- d’eau peut être nécessaire pour permettre
textile doit couvrir le fond et les parois du canal l’accès à la machinerie et le maintien de la
ainsi qu’une partie du replat du talus. Lorsqu’un circulation routière. Il assure le passage sécuri-
empierrement complet du canal est requis, le taire des véhicules tout en protégeant le cours
revêtement en pierres doit s’élever jusqu’au d’eau des dommages causés par l’érosion et
niveau de la ligne de récurrence 2 ans. les sédiments. Les trois types de traverses
La dérivation temporaire du parcours natu- sont le pont, le ponceau et le passage à gué.
rel d’un cours d’eau offre plusieurs avantages Ce dernier est réservé à la circulation de la
pour l’exécution des travaux. Elle permet : machinerie lourde.
–– de minimiser l’érosion et de réduire l’apport
de sédiments dans le cours d’eau;
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C D
A B
3 9 10 2
Étape Explications
1 Creuser le canal de dérivation temporaire du cours d’eau en laissant les deux extrémités « A » et « B »
fermées. Couvrir le fond ainsi que les parois du canal d’une géomembrane recouverte d’un empierrement
partiel si la pente est faible (moins de 2 %) ou d’une géomembrane recouverte d’un empierrement com-
plet jusqu’au niveau de récurrence 2 ans si la pente est moyenne ou forte (2 % et plus). Dans ce dernier
cas, un géotextile peut remplacer la géomembrane. Les pierres doivent être exemptes de particules de
moins de 5 mm de diamètre et d’un calibre pouvant résister aux crues susceptibles de survenir durant
la période des travaux. Aussi, des aménagements particuliers peuvent être requis dans le canal s’il doit
être opérationnel au moment où la libre circulation du poisson doit être assurée.
2 Enlever la digue qui bloque l’extrémité « B », à l’extrémité aval du canal de dérivation, et aménager la
transition avec le cours d’eau comme prescrit à l’étape 1.
3 Enlever la digue qui bloque l’extrémité « A », à l’extrémité amont du canal de dérivation, et aménager la
transition avec le cours d’eau comme prescrit à l’étape 1, en prenant soin de bien enfouir la géomembrane
(ou le géotextile) dans le lit du cours d’eau.
4 Installer la digue « C » en amont de l’ouvrage à aménager. Positionner la digue « C » à 45o par rapport à l’axe
principal du cours d’eau de manière à faciliter la déviation de l’eau vers le canal de dérivation temporaire.
5 Après avoir laissé le lit du cours d’eau naturel se vider ou que la zone de travail s’est asséchée, installer
la digue « D ». Positionner la digue « D » à 45o par rapport à l’axe principal du cours d’eau de manière à
faciliter la déviation de l’eau lors de son retour vers le cours d’eau. Capturer les poissons éventuellement
pris dans les fosses résiduelles de la zone de travail et les relocaliser en aval dans le cours d’eau.
6 Aménager le nouvel ouvrage de franchissement du cours d’eau et stabiliser ses approches par un
empierrement.
7 Enlever la digue « D » installée en aval du nouvel ouvrage, et stabiliser le lit et les berges du cours d’eau.
8 Enlever la digue « C » installée en amont du nouvel ouvrage, et stabiliser le lit et les berges du cours
d’eau. Remblayer la section originalement couverte par la digue « A » en amont du canal de dérivation
temporaire jusqu’à ce que cesse l’infiltration d’eau. Laisser le temps nécessaire à l’eau de s’évacuer du
canal de dérivation, capturer les poissons éventuellement pris dans les fosses résiduelles et les reloca-
liser en aval dans le cours d’eau.
9 Récupérer, au besoin, les pierres, la géomembrane ou le géotextile du canal de dérivation temporaire.
Poursuivre le remblaiement du canal vers l’aval.
10 Terminer la stabilisation des approches du nouvel ouvrage et restaurer la couverture végétale partout
où cela est nécessaire.
Figure 9.4–5
Étapes de réalisation d’une dérivation temporaire d’un cours d’eau
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Figure 9.4–6
Profil d’un canal de dérivation temporaire en pente moyenne ou forte (2 % et plus)
Figure 9.4–7
Profil d’un canal de dérivation temporaire en pente faible (moins de 2 %)
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moins possible d’augmentation de la vitesse enlevés sans que la machinerie circule dans le
de l’eau à l’intérieur ou en aval de celui-ci, cours d’eau. On doit ensuite niveler au terrain
afin de minimiser les risques d’érosion et naturel, puis stabiliser de façon permanente
d’affouillement du lit et des berges du cours les surfaces perturbées, soit par enrochement,
d’eau et afin de ne pas nuire au passage de ensemencement ou végétalisation. Ces activi-
la faune aquatique. tés doivent être réalisées le plus rapidement
possible, et ce, dès que la structure tempo-
B. Aménagement des approches d’une raire est devenue inutile, tout en respectant
traverse temporaire les périodes de restriction prescrites pour la
Il est souhaitable que les approches protection du milieu aquatique. Dans le cas du
soient perpendiculaires au cours d’eau afin de passage à gué, les matériaux utilisés doivent
réduire les surfaces perturbées et la longueur généralement être enlevés. Dans le cas où le
de la traversée. On doit stabiliser les pentes passage est laissé en place, il est important
fortes lorsque requis selon les précisions de qu’il ne crée pas de barrage ou ne nuise pas
la section 9.4.3 « Contrôle de l’érosion et des à la circulation de la faune aquatique. S’il est
sédiments sur le site de construction ». démoli, le nettoyage, qui consiste à enlever les
À l’étape de la réalisation d’un pont ou agrégats, doit s’effectuer sans que la machi-
d’un ponceau temporaire, toute personne nerie circule dans l’eau, à moins que ce soit
qui détériore le tapis végétal à l’intérieur de impossible pour des raisons techniques (ex. :
30 m d’un cours d’eau doit rétablir, à la fin des largeur excessive du cours d’eau).
travaux, un tapis végétal entre les fossés et la
limite de l’aire des travaux. Cette distance se 9.4.4.2 Pont temporaire
mesure à partir de la ligne naturelle des hautes Le pont demeure la forme de traverse
eaux. Si les travaux impliquent la destruction temporaire la plus avantageuse sur le plan
du couvert végétal, ce qui est souvent le cas, environnemental (voir figure 9.4–8). Il est tout
ce dernier devra être rétabli sur une distance de même soumis à certaines restrictions au
d’au moins 30 m de la ligne naturelle des regard de son installation et de son démantè-
hautes eaux par des ensemencements ou lement. Les estacades, les piliers et tout autre
des plantations, en appliquant les techniques type de support érigé dans le lit d’un cours
du génie végétal ou une combinaison de ces d’eau sont à éviter.
méthodes. La stabilisation des sols sera com-
plétée, si nécessaire, par des empierrements. 9.4.4.3 Ponceau temporaire
Le ponceau temporaire est un ouvrage
C. Entretien qui consiste en une ou plusieurs sections de
Il faut inspecter les traverses temporaires tuyau de préférence déposées sur un géotex-
périodiquement et après chaque période de tile. Le ponceau temporaire est déposé sur le
fortes précipitations, afin de s’assurer que la fond du cours d’eau ou sur un lit d’agrégats.
traverse, le lit et les berges du cours d’eau sont Les tuyaux sont placés sans créer de chutes
stables. S’il y a des traces d’érosion active, il et permettent donc à la faune aquatique de
faut immédiatement stabiliser le tout. traverser l’ouvrage. Le ponceau temporaire ne
doit pas obstruer plus du tiers de la largeur
D. Démantèlement et stabilisation
du cours d’eau.
Au moment du démantèlement, toutes les
structures et tous les matériaux de construc-
tion dans le cours d’eau et autour doivent être
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Figure 9.4–8
Pont temporaire
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Figure 9.4–9
Passage à gué
Les étangs, les marais, les marécages 9.5.2 Protection des sols et des
et les tourbières sont des milieux humides. caractéristiques hydrogéologiques
Les définitions de ces écosystèmes et les
À l’occasion de travaux réalisés dans ou
méthodes d’identification et de délimitation
à proximité d’un milieu humide, il faut éviter
sont précisées par le MDDEFP.
de porter atteinte aux conditions d’humidité,
En raison de l’importance que revêt la chimiques et de structures des sols qui font
conservation des milieux humides, notamment que ces milieux existent et se maintiennent.
à cause de leur rôle écologique et en raison Pour ce faire, des mesures d’atténuation
de leur sensibilité, il importe qu’une attention temporaires particulières doivent être incluses
particulière leur soit accordée, au moment de dans les plans et devis. Il faut s’assurer de
la réalisation d’un projet routier. maintenir les conditions de sol et de drainage
II
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afin que la végétation naturelle puisse se faire autrement, une autorisation du MDDEFP
réimplanter, dans le cas où les travaux ont lieu est préalablement requise. L’emplacement, la
dans le milieu humide, ou pour maintenir les méthode de travail pour l’aménagement de
conditions d’origine d’un milieu humide situé ces sites, le démantèlement et le réaménage-
à proximité des travaux. Par exemple, il faut ment des sites temporaires dans les milieux
éviter de perforer la couche de sol induré ou humides doivent faire l’objet d’études précises
imperméable présente dans certaines tour- par des spécialistes en environnement. Le
bières, de détruire ou d’altérer la couche de plan de réaménagement doit prévoir la remise
sol gelé dans les milieux humides arctiques, en état complète des surfaces perturbées,
ou de porter atteinte aux passes ou aux barres par l’enlèvement de tous les matériaux et le
de sable des lagunes, ou de les déstabiliser. rétablissement du sol et du drainage, afin de
permettre le retour aux conditions initiales.
9.5.3 Protection des écosystèmes
fauniques et floristiques 9.6 Protection du milieu
Les milieux humides sont susceptibles forestier et des habitats
d’abriter de nombreuses espèces fauniques
et floristiques, dont des espèces menacées ou fauniques terrestres
vulnérables. Ces milieux peuvent notamment À l’occasion des travaux de construction
être utilisés par la faune à diverses périodes en milieu forestier, des mesures de protection
de leur cycle vital, que ce soit en période de doivent être prises en considération. Celles-ci
reproduction, de nidification, d’alimentation ou réduiront les dommages que peuvent subir
de repos. Certaines espèces sont sensibles les peuplements forestiers traversés par les
aux dérangements causés par les chantiers de infrastructures et conséquemment les habitats
construction dans ces milieux ou à proximité fauniques. Les principaux impacts à proximité
de ceux-ci. En ce qui concerne la flore, la des habitats sont liés aux opérations de défri-
modification des conditions hydrogéologiques chage, d’essouchement et de terrassement,
peut avoir des effets négatifs sur certaines et à l’entreposage des débris de coupe.
espèces. Afin de maintenir ces écosystèmes Parfois, ces travaux doivent être limités dans
sensibles, il convient, préalablement à tous le temps pour protéger la période de nidifica-
travaux prévus dans leur limite ou à proxi- tion des oiseaux nicheurs. Également, elles
mité, de documenter la présence d’espèces permettront de protéger les arbres possédant
fauniques et floristiques et, en collaboration une valeur écologique, esthétique ou même
avec les représentants des ministères respon- patrimoniale.
sables, de déterminer les mesures d’atténua- De plus, dans les forêts du domaine de
tion temporaires à appliquer, le cas échéant. l’État, toute intervention doit être conforme
aux exigences de la Loi sur les forêts (RLRQ,
9.5.4 Aménagements temporaires chapitre F-4.1, a.171) et aux règlements qui
Les aménagements temporaires dans les en découlent. L’entrepreneur doit se procurer
milieux humides sont prohibés, que ce soit pour un permis d’intervention en vertu de cette
des aires d’entreposage, de stationnement, de même loi et du Règlement sur les normes
chemins de contournement ou de travail. Ces d’intervention dans les forêts du domaine de
aménagements doivent être implantés sur la l’État (RLRQ, chapitre F-4.1, r. 7).
terre ferme. Dans le cas où il est impossible de
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Les feux doivent être effectués sous sur- Dès que possible, les terrains ayant servi
veillance, à une période où le danger d’incen- à l’aménagement des chemins temporaires,
die est pratiquement nul, dans des conditions en dehors de l’emprise, doivent être remis
météorologiques favorables, et à une période dans leur état naturel (voir Tome IV – Abords
et à une distance où les zones habitées et la de route, chapitre 6 « Mesures d’atténuation
circulation routière ne seront pas touchées. environnementales permanentes »). Pour ce
Les résidus doivent être mis en piles ou faire, on doit enlever toutes les structures
disposés en rangées n’excédant pas 2,5 m utilisées (par exemple : un ponceau), niveler
de hauteur. Entre ceux-ci et la forêt, il faut au terrain naturel et recouvrir de la terre végé-
conserver une bande de terrain où les matières tale « entreposée » sur les côtés du chemin.
combustibles ont été enlevées sur une largeur
d’au moins 5 fois la hauteur des emplacements 9.7 Protection des sites
ou des matières à brûler. archéologiques
En présence d’un plan d’eau ou d’un milieu
humide, il faut conserver une distance de 9.7.1 Notes générales
20 m au minimum entre la limite de la bande
Les projets de construction du Ministère
de terrain où les matières combustibles sont
font l’objet d’évaluations dans les zones à
enlevées et ces milieux.
potentiel archéologique. Ils sont inspectés
9.6.4 Chemin d’accès temporaire afin d’évaluer la pertinence d’effectuer des
recherches par sondages exploratoires. Le
La conception et la construction d’un che- cas échéant, des inventaires sont réalisés et
min d’accès temporaire doivent respecter le font l’objet de rapports et de recommandations.
plus fidèlement possible les lignes directrices
et les mesures prescrites pour les routes per- Selon les recommandations, des fouilles
manentes sur le plan environnemental. Dans archéologiques peuvent être réalisées et avoir
les forêts du domaine de l’État, les travaux pour effet de libérer l’emprise de la contrainte
doivent respecter les exigences de la Loi sur légale que représentent les sites archéo-
les forêts (RLRQ, chapitre F-4.1, a. 171) et logiques. La prise en charge de la démarche
ses règlements. archéologique est sous la responsabilité d’un
archéologue du Ministère.
L’aménagement d’un chemin d’accès hors
d’une emprise est nécessaire. Sa conception Dans l’éventualité de la présence de
devrait tirer profit de la topographie et faire sites archéologiques bordant des emprises,
bifurquer rapidement le chemin de la route afin diverses mesures de protection peuvent être
qu’il soit le moins visible possible. La largeur recommandées pour préserver l’intégrité des
des chemins ainsi que les rayons de courbure vestiges en place, telles que la construction
doivent être gardés au strict minimum tout en de clôtures, la stabilisation des pentes et la
assurant la sécurité des utilisateurs. limitation des charges.
Les matériaux décapés doivent être pous- 9.7.2 Mesures de protection pour les
sés vers l’extérieur du chemin temporaire de découvertes fortuites
façon à pouvoir les récupérer au moment de
son réaménagement. De plus, il est important En vertu de l’article 74 de la Loi sur le
de prévoir des ponceaux, lorsque nécessaire, patrimoine culturel (RLRQ, chapitre P-9.002),
afin de respecter le drainage du secteur où toute découverte de vestiges archéologiques
se font les travaux d’aménagement du chemin doit être communiquée au Ministère sans délai.
temporaire.
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1. Clay N. Reherman, Judith L. Rochat and al. FHWA Roadway Construction Noise Model, FHWA HEP–05-054,
Cambridge, MA, 2006.
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0009.41
Tome
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Tableau 9.9–1
Niveaux sonores maximaux recommandés en bordure des zones à protéger
Niveaux sonores à ne pas dépasser (dBA)
Zone et utilisation (bruit ambiant et chantier combinés)
du sol Jour (de 7 h à 19 h) Soir (de 19 h à 23 h) Nuit (de 23 h à 7 h)
L10 Lmax L10 Lmax L10 Lmax
Zones sensibles au Bruit ambiant
bruit : habitations, + 5 (si bruit
75 ou 85 ou 90 Bruit ambiant < 70)
établissements
bruit ambiant pour un bruit ambiant 85 80
hospitaliers et Bruit ambiant
+ 5 (1) d’impact (2) +5
scolaires, parcs, + 3 (si bruit
hôtels, etc. ambiant ≥ 70)
Zones commerciales :
80 ou Bruit
immeubles
bruit ambiant aucun ambiant aucun aucun aucun
de bureaux,
+ 5 (1) + 5 (3)
commerces, etc.
85 ou
Zones industrielles :
bruit ambiant aucun aucun aucun aucun aucun
usines, ateliers, etc.
+ 5 (1)
1. Le plus élevé des deux devient le niveau sonore à ne pas dépasser.
2. Le bruit d’impact est un bruit intermittent dont l’intensité s’élève rapidement.
3. Si applicable, pendant les heures d’ouverture des commerces.
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–– le type d’équipement utilisé pour effectuer –– s’assurer que les équipements utilisés sur
les relevés sonores; le chantier sont en bon état de marche;
–– les méthodes et les temps de mesure –– limiter la puissance des équipements
prévus. utilisés à ce qui est nécessaire;
–– limiter le nombre d’équipements sur le site
9.9.3 Mesures d’atténuation à ce qui est nécessaire;
Lorsqu’il s’avère impossible de respecter –– mettre en place des alarmes de recul
les niveaux sonores maximaux recommandés, à intensité variable (s’ajustant au bruit
différentes mesures doivent être envisagées ambiant) et, si possible, ne munir d’une
afin de réduire les niveaux sonores provenant alarme de recul que les équipements visés
d’un chantier de construction dans la mesure par le Code de sécurité pour les travaux
où elles sont techniquement réalisables et à de construction (RLRQ, chapitre S-2.1,
un coût qui n’est pas déraisonnable compte r. 4) de la Loi sur la santé et la sécurité du
tenu de l’envergure du chantier et de sa durée. travail (RLRQ, chapitre S-2.1, a. 3.10.12).
Cette section présente les mesures d’at Les procédures de construction devraient
ténuation possibles à l’étape de la construction. être élaborées en tenant compte du niveau
Lorsqu’elles sont requises, il faut les inclure de bruit émis. Par exemple, il est possible
dans les plans et devis. Il peut s’agir a priori de limiter le niveau sonore global près d’un
de mesures préventives ou a posteriori de secteur sensible en synchronisant les diffé-
mesures correctives. rentes activités de construction afin que les
équipements mobiles les plus bruyants soient
9.9.3.1 Mesures d’atténuation
utilisés de façon successive. Dans la mesure
à la source du possible, les équipements fixes doivent
Les mesures d’atténuation du bruit à la être placés aux endroits les moins sensibles
source doivent être priorisées, car elles sont au bruit ou de manière à minimiser l’impact
en général les plus efficaces et relativement causé. Le choix des parcours pour le transport
faciles à surveiller en chantier. des matériaux d’excavation et de remblayage
Voici quelques exemples de mesures devraient tenir compte de l’impact sonore.
d’atténuation qui peuvent être appliquées : Également, la sensibilisation des travail-
–– interdire les travaux durant la nuit; leurs aux mesures d’atténuation appliquées
–– planifier les travaux les plus bruyants à la source et rapidement réalisables sur le
durant les périodes les moins sensibles chantier est essentielle. Une des mesures
(le jour, par exemple); réalisables par ces derniers est l’arrêt du fonc-
tionnement de tout engin motorisé qui n’est
–– prohiber certains types d’équipements à pas utilisé pendant un certain laps de temps
proximité des secteurs sensibles; (par exemple, les pauses du midi et autres).
–– favoriser des méthodes de travail moins
bruyantes ou des équipements insono- 9.9.3.2 Mesures d’atténuation appliquées
risés ou électriques lorsque possible; à la propagation du bruit
–– s’assurer que les équipements utilisés sont Les mesures d’atténuation appliquées
munis d’un silencieux de bonne qualité en à la propagation du bruit visent à empêcher
état de fonctionnement; la propagation des ondes sonores vers les
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doivent être spécifiées afin de s’assurer qu’une dernier se renverse sur la voie de circulation
réduction sonore adéquate sera obtenue. à cause des charges de vent.
En général, un écran antibruit temporaire La réduction sonore minimale requise
offre un bon rapport coût-efficacité lorsqu’il pour les murs antibruit temporaires et les
permet une réduction notable (près de 10 dBA) toiles acoustiques est de 10 dBA, mesurée
des niveaux sonores pour un assez grand au récepteur situé le plus près de la zone de
nombre de récepteurs situés dans un secteur travaux. Cela représente une réduction sonore
sensible au bruit. Certains éléments doivent généralement facile à atteindre avec ce type
être évalués avant qu’un écran ne soit jugé de mesure et procure une diminution de la
réalisable. Ainsi, pour être efficace, l’écran : moitié du bruit pour ce qui est de la perception
–– doit s’ajuster à l’espace disponible; auditive. Lorsqu’un écran antibruit est installé
de telle façon que la ligne de vue entre les
–– doit bloquer complètement la ligne de vue
équipements bruyants et les récepteurs est
entre la source de bruit et les récepteurs;
obstruée, et que cet écran ne comporte pas
–– ne doit pas comporter de brèches ou de de trous ou de brèches, la réduction sonore
trous; obtenue peut atteindre de 10 à 15 dBA pour
–– ne doit pas être bordé par des surfaces les récepteurs situés au rez-de-chaussée des
réfléchissantes. habitations. En ce qui concerne les récepteurs
Les dimensions (hauteur et longueur) situés aux étages supérieurs, il est possible
de l’écran antibruit temporaire doivent être d’obtenir une réduction sonore de près de
telles que les sources de bruit sont entière- 5 dBA si la ligne de vue est obstruée.
ment cachées. En pratique, l’écran antibruit A. Toiles acoustiques
doit être suffisamment haut pour procurer
une atténuation sonore adéquate à tous les La longueur et l’emplacement des toiles
étages des bâtiments comportant des usages requises doivent être indiqués dans le pro-
sensibles au bruit. Dans les faits, cela peut gramme détaillé de contrôle du bruit. Les
s’avérer difficile à réaliser, voire impossible, exigences techniques et acoustiques des
pour les immeubles comportant plus de trois toiles acoustiques sont les suivantes :
étages. En général, ce qui limite l’efficacité –– Les toiles doivent être composées de
d’un écran antibruit temporaire, ce n’est pas plusieurs matériaux disposés en couches
le bruit transmis à travers la paroi, mais plutôt successives (vinyle, laine de verre acous-
le bruit passant au-dessus de l’écran ou à ses tique, etc.).
extrémités, s’il est trop court. Les dimensions –– La masse surfacique doit être d’au moins
doivent donc être déterminées avec soin. Dans 9,8 kg/m2 (2 lb/pi2).
le cas de bâtiments en hauteur, l’écran doit –– L’indice d’affaiblissement en transmission
être très haut ou comporter un toit, si possible, (STC) doit être d’au moins 30, évalué
afin de protéger les étages supérieurs. selon la norme ASTM E90 « Standard
Si un écran antibruit de type mur est mis Test Method for Laboratory Measurement
en place à proximité d’une voie de circula- of Airborne Sound Transmission Loss of
tion, il doit être installé sur des glissières de Building Partitions and Elements ».
béton, pour des questions de sécurité, et il –– Le coefficient d’absorption acoustique
faut s’assurer qu’il n’y a pas de risque que ce (NRC) doit être de 0,70, évalué selon la
norme ASTM C423 « Standard Test Method
for Sound Absorption and Sound Absorption
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Coefficients by the Reverberation Room bas de l’écran et le sol, doivent être comblés
Method ». avec un matériau suffisamment dense pour
Lorsque les toiles sont assemblées, il faut atténuer le bruit.
s’assurer qu’elles se joignent parfaitement. Un écran antibruit temporaire peut égale-
Les trous ou espaces entre les toiles doivent ment être constitué d’une butte faite à partir
être évités afin de ne pas réduire l’efficacité de matériaux de remblayage ou d’excavation.
acoustique de l’ensemble. Pour éviter les Les écrans construits sur nacelles ou chariots
réflexions des ondes sonores, la face de la élévateurs doivent présenter les mêmes
toile située du côté de la source de bruit doit caractéristiques techniques et acoustiques
être recouverte d’un matériau absorbant. que les murs temporaires entourant une zone
de travaux.
B. Écrans antibruit temporaires de
type mur 9.9.3.5 Équipements d’hydrodémolition
Les panneaux constituant les écrans Une mention particulière doit être faite
doivent être installés sur la plus courte lon- sur la technique de démolition utilisant un
gueur en respectant la géométrie du site. jet d’eau à très haute pression puisqu’elle
La longueur et la position des écrans requis est particulièrement bruyante. En effet, des
doivent être indiquées dans le programme niveaux sonores de plus de 110 dBA ont été
détaillé de contrôle du bruit. mesurés à 15 m de ce type d’équipement, ce
Ces écrans doivent permettre d’entou- qui en fait une des sources les plus bruyantes.
rer au maximum la zone de travail, être mis Si cette technique de démolition doit être
en place avant le début des travaux et être utilisée, il est préférable de choisir un type
installés entre la zone de travail et les sec- d’équipement d’hydrodémolition, composé
teurs sensibles au bruit. Ce type d’écran, d’un groupe moteur-pompe, installé à l’inté-
fréquemment constitué de panneaux de bois, rieur d’une enceinte acoustique totalement
doit respecter les exigences techniques et fermée, bien ventilée et munie de silencieux
acoustiques suivantes : efficaces. À la limite des secteurs sensibles
–– Le côté extérieur composé de feuilles de au bruit, la technique utilisant une lance à eau
contreplaqué doit avoir 2 cm d’épaisseur n’est pas recommandée.
(¾ po). Dans tous les cas, cette technique de
–– Le côté intérieur (vers la source de bruit) démolition ne devrait pas être utilisée le soir
doit être recouvert de laine minérale de et la nuit à proximité de secteurs sensibles au
5 cm d’épaisseur (2 po), incombustible et bruit. Des mesures d’atténuation peuvent être
hydrofuge et ayant une masse volumique envisagées afin de se conformer aux niveaux
d’environ 40 kg/m3. Un treillis métallique sonores autorisés, telles que l’installation
est placé pour garder la laine en place. d’un écran antibruit mobile, l’ajustement de
Aucun revêtement protecteur (pellicule la pression d’eau afin d’atteindre l’efficacité
plastique) ne doit recouvrir la laine. optimale et le dégrossissage à l’aide de mar-
Les matériaux constituant l’écran doivent teaux pneumatiques des surfaces à décaper.
avoir une durée de vie au moins équivalente
à la durée du chantier et être maintenus en 9.10 Protection du milieu habité
bon état. Lorsque les panneaux constituant Les activités relatives aux travaux de
l’écran sont assemblés, il faut s’assurer construction génèrent des inconvénients et
qu’ils se joignent parfaitement. Les trous et des nuisances temporaires pour les rési-
les fissures entre les panneaux, et entre le
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dispositifs d’alerte Page
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10.2 Références 1
10.3.1 Justification 1
10.3.2 Description 1
10.3.4 Conception 2
10.4.2 Implantation 4
10.4.2.1 Procédé 4
10.4.2.2 Disposition 4
ii
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Figure 10.3–1
Disposition des détecteurs de véhicules en détresse (DVD)
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3
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Tableau 10.3–1
Caractéristiques du détecteur de véhicules en détresse (DVD)
Caractéristiques Attributs
Panneau de signalisation « Détecteur de véhicules en détresse » (I-298) tel qu’il est décrit
au Tome V – Signalisation routière, chapitre 5 « Indication ».
Critères d’installation 1) Dans le terre-plein central d’une route, entre deux structures
espacées d’au moins 2 mètres;
2) présence sous la route :
a) d’un cours d’eau dont la profondeur est habituellement faible,
b) d’une voie ferrée,
c) d’un sentier ou chemin à faible débit de circulation;
3) difficulté de voir une automobile entre les deux structures.
La conduite automobile nécessite une bles. Les bandes rugueuses sur accotement
perception optimale de la route par les permettent cette utilisation contrôlée de la
conducteurs. Cette perception est principa- texture afin de transmettre de l’information
lement visuelle. En outre, dans une moindre aux conducteurs et, ainsi, d’éviter des sorties
mesure, les vibrations et le bruit induits par le de route qui peuvent résulter en capotage ou
roulement des pneumatiques sur la chaussée en collision contre un objet fixe.
peuvent également informer le conducteur
sur l’état de la chaussée. Or, ces vibrations Les bandes rugueuses sont des bandes
et ce bruit peuvent être utilisés de manière longitudinales à relief intermittent situées
contrôlée afin d’avertir les conducteurs de sur l’accotement et ayant pour fonction d’at-
Contenu normatif
dangers potentiels lorsque la perception tirer l’attention des conducteurs ayant quitté
visuelle est limitée en raison, notamment, de partiellement la voie à cause de la somno-
lence ou d’une distraction en produisant des
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DÉTECTEUR DE VÉHICULES Numéro
EN DÉTRESSE 001
NORME Date
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1 Un panneau de signalisation « Détecteur de véhicules en détresse » (I-298) doit être installé de chaque côté.
Celui-ci doit être conforme aux spécifications du Tome V – Signalisation routière, chapitre 5 « Indication ».
Notes :
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, doivent être galvanisées;
– pour le détail des pièces E à G, voir le dessin normalisé 002;
Contenu normatif
ii DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
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Numéro DÉTECTEUR DE VÉHICULES EN
002 DÉTRESSE – DÉTAIL du support
Date NORME
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Notes :
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, doivent être galvanisées;
Contenu normatif
10
DÉTECTEUR DE VÉHICULES EN Numéro
2013 01 30
Notes :
– toutes les pièces métalliques,
à l’exception des pièces en aluminium,
doivent être galvanisées;
Contenu normatif
ii DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
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Numéro DIMENSIONS ET LOCALISATION
004 des bandes rugueuses
Date NORME
2007 10 30
Contenu normatif
Note :
– les cotes sont en millimètres.
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DISCONTINUITÉ DES BANDES Numéro
2007 10 30
Contenu normatif
Notes :
– les discontinuités s’appliquent tant aux bretelles situées à la droite de la chaussée qu’à celles situées à gauche;
– la cote est en mètres.
Copie de travail - DESSAU - NOR GN TR 13 0009.41
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
10
Numéro DISCONTINUITÉ DES BANDES
006 RUGUEUSES À GAUCHE
Date NORME
2007 10 30
Contenu normatif
Note :
– les cotes sont en mètres.