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OUVRAGES DE CAPTAGE : LE FORAGE
D'EAU
I. INTRODUCTION...........................................................................................2
II. DEFINITION...................................................................................................2
III. PROSPECTION..............................................................................................3
IV. RECONNAISSANCE......................................................................................3
V. EXECUTION....................................................................................................4
5.1. Les techniques de forage..............................................................................4
5.1.a Forage au Battage.......................................................................................4
5.1.b. Forage par rotation à la boue....................................................................7
5.1.c Sondeuses au Marteau fond de trou.........................................................14
5.2. Equipement et mise en production d'un forage.........................................21
5.2.a. Mise en place de la colonne de captage...................................................21
5.2.a.1 Description des différents éléments de la colonne de captage.........21
5.2.a.2 Choix de la Crépine.............................................................................21
5.2.a.3. Choix des diamètres des tubes d'exhaure et de la chambre de
pompage...........................................................................................................25
5.2.b. Mise en place d'un massif de gravier filtrant et calcul des ouvertures
des crépines.........................................................................................................26
5.2.b.1. Rôle du massif de gravier.............................................................26
5.2.b.2. Formation aquifère de granulométrie homogène.......................27
5.2.b.3. Formation aquifère de granulométrie (multigranulométrique )
27
5.2.b.4. Mode de mise en place du gravierfiltre......................................28
5.2.c. Développement..........................................................................................29
5.2.c.1: Définition et but du développement..................................................29
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Cours d’Hydrogéologie : Un exposé pour comprendre
5.2.c.2. pompage...........................................................................................29
5.2.c.3. Pistonnage :......................................................................................30
5.2.c.4. Développement au jet :....................................................................30
5.2.c.5. Développement pneumatique par émulseur d'air :.......................31
5.2.c.6. Traitement chimique.......................................................................31
OUVRAGES DE CAPTAGE : LE FORAGE
D'EAU
I. INTRODUCTION
L'objectif est de mettre à la disposition de l'homme pour ces différents usages les
eaux souterraines. Or qui dit eaux souterraines dit impossibilité d'exhaure tant
qu'on ne fasse pas intervenir des ouvrages de captage à moins qu'il ne s'agisse
d'aménager une résurgence. Le volume d'eau extrait d'une couche aquifère est
essentiellement fonction de deux facteurs :
Les caractéristiques hydrogéologiques de la couche.
Les possibilités de production des ouvrages de captage.
Du point de vue économique, le coût du m3 d'eau à la fontaine doit intégrer la
rentabilité des installations et l'énergie consommée pour la consommation.
L'énergie consommée est fonction de la hauteur d'élévation (de refoulement de
l'eau), du niveau dynamique donc de la surface piézométrique et de l'importance
du rabattement. Le but d'un ouvrage de captage est d'obtenir un débit maximum
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avec un minimum de rabattement et ceci sans détérioration des installations et
en particulier des parties captantes et de la couche aquifère. La production d'un
ouvrage de captage dépend des facteurs suivants :
L'écoulement des eaux souterraines
dans la couche aquifère vers l'ouvrage de captage lequel dépend de la
perméabilité horizontale et de la transmissivité.
à travers les crépines et dans les tubages
la puissance de l'aquifère.
Chaque fois que les conditions le permettent il faut capter le maximum ou la
totalité de l'aquifère.
II. DEFINITION
Le forage est généralement un trou circulaire vertical de faible diamètre creusé
dans le soussol à l'aide de moyens mécaniques appropriés.
La profondeur peut atteindre plusieurs milliers de mètre et la force motrice mise
en œuvre pour son exécution va depuis le travail manuel (tarière) jusqu'aux
moteurs de plusieurs milliers de C.V.
III. PROSPECTION
C'est tout naturellement le plus près possible, et, de préférence, au dessus du lieu
d'utilisation ou de stockage qu'on recherche le point le plus favorable pour
l'implantation de l'ouvrage.
La recherche s'effectue généralement de la façon suivante :
Visite des lieux
Position et caractéristique des sources ou résurgences, des puits ou
des forages du voisinage.
Examen de la végétation naturelle (indications biologiques)
Etude hydrogéologique :
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Prospection géophysique :
Sismique résistivité Gravimétrie etc.
Radiesthésie.
Récapitulatif :
Informations nécessaires à l’étude préléminaire
Type de milieu Alluvial ; bassin sédimentaire
Zone de socle
Données climatiques moyennes Pluviométrie et températures
mensuelles
Réserves en eau souterraine Profondeur moyenne ; production des
ouvrages existant ; qualité
Solutions techniques proposées Puits ou forages
Techniques de construction
Profondeurs et diamètres moyens
Méthode d’implantation retenue
Coûts moyens Technique
Humain
Logistique
IV. RECONNAISSANCE
Pour vérifier et préciser les informations fournies par une ou plusieurs des
méthodes précédemment décrites, il convient d'explorer le terrain en profondeur
au moyen d'un sondage foré en petit diamètre.
On se propose de rechercher la nature, la position et l'épaisseur d'une ou
plusieurs couches aquifères et, si possible, d'en apprécier le débit.
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5.1. Les techniques de forage
5.1.1.Forage au Battage
il s'agit du procédé de forage le plus ancien et partant le plus rustique qui fut
utilisé en chine il y a plus de 2000 ans.
5.1.1.1. Principe :
Le forage est réalisé par fractionnement de la roche sous l'effet de la chute
répétée d'un trépan suspendu à un câble. Le mouvement alternatif du trépan est
produit par un balancier actionné par une bielle et une manivelle.
Les frottements contre les parois du forage limitent la progression de la colonne
et il peut être nécessaire de télescoper un ou plusieurs tubages à l'intérieur de la
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première colonne pour poursuivre le forage. Ces tubages sont mis en place par
poussée et louvoiement (rotation en aller et retour). Ils peuvent être ensuite
enlevés ou coupés et ôtés sur la profondeur inutile, selon l'équipement définitif du
forage.
5.1.1.2. Description du matériel de battage :
On distingue :
Le battage à tiges où le trépan, surmonté d'une massetige (pour
augmenter le poids des pièces percutantes) est suspendu à un train de
tiges vissées les unes aux autres au fur et à mesure de l'avancement du
forage.
Un tel équipement nécessite le démontage du train de tiges à chaque opération
de curage de la soupape.
Le battage au câble où le trépan et la massetige sont directement
suspendus à un câble manœuvré par un treuil installé au sol.
Le mouvement de l'outil peut être assuré de différentes façons :
à la main (battage au crochet, battage au cabestan où à la queue de vache,
battage au treuil avec levier d'embrayage) : la garniture de forage (trépan et
massetige) tombe en chute libre, la cadence et la hauteur de chute dépendant de
la dextérité du manœuvre.
Par des appareils de battage automatique comprenant :
Un batteur à balancier (bielle et manivelle) ou excentrique avec réglage de
la course de battage et lâchage de câble au fur et à mesure de l'avancement
de l'outil (cadence de 30 à 60 coups par minute sur une hauteur de
quelques décimètres).
Un système d'amortissement des chocs dus au mouvement de vaetvient
vertical.
Un dispositif permettant la rotation d'une fraction de tour de la garniture
après percussion.
Les outils comprennent :
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d'une part le trépan et sa massetige
d'autre part des outils de curage : soupape à graviers sur certaines
machines sont installés :
o un treuil secondaire à vitesse rapide pour la manœuvre des
outils de curage plus légers.
o un dispositif pour aider la mise en place des tubages (veines
hydrauliques et systèmes de louvoiement).
Divers types de trépans pour appareil à battage Cuillères et Soupapes
5.1.1.3. Domaine d'utilisation de la technique de battage :
Nature du terrain
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Profondeur maximum et diamètre
Cette méthode convient bien pour des forages peu profondes ( de 100 m) mais
peut être éventuellement utilisé pour de plus grandes profondeurs, bien qu'alors
la vitesse d'avancement soit réduite.
Les diamètres de forage habituels sont compris entre 250 et 500 mm (10" et 20"),
mais il existe des machines de battages capables de forer jusqu'à 1,5 m de
diamètres.
5.1.1.4. Avantages et inconvénients :
La méthode de battage présente de nombreux avantages :
o simplicité et robustesse du matériel : personnel relativement peu
spécialisé, maintenance facile, coût de l'atelier deux fois moins cher que
celui d'un forage par rotation.
o L'absence de circulation de boue permet :
D'éviter la nécessité d'un travail en continu
De mieux repérer les venues d'eau dans le forage.
D'éviter les difficultés de nettoyage ultérieur du forage.
o faible consommation d'eau : quelques dizaines de litres à
l'heure versés au fond du forage pour faciliter le travail de l'outil.
En revanche l'inconvénient majeur est la lenteur d'exécution ; il en résulte que
cette méthode n'est bon marché qu'en terrains cohérents et pas trop durs et pour
des forages pas trop profonds.
5.1.2. Forage par rotation à la boue
5.1.2.1. Principe
L'outil d'attaque est entraîné en rotation par le train de tige de la soudeuse. Cet
outil, sous la double action de la rotation et du poids des tiges perfore la roche et
la fragmente.
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Ce procédé est complété par une circulation dans le forage, à l'aide de pompes
appropriées, d'un fluide d'injection appelé boue de forage. Ces boues refroidissent
et lubrifient l'outil de travail, facilitent son action d'érosion et permettent la
remontée à la surface des déblais (cuttings) de forage.
Les parois du forage sont stabilisées par le dépôt d'une croûte de boue résistante
le "cake". Mais en terrain non consolidé, il peut être nécessaire de descendre un
tubage au fur et à mesure de l'avancement du forage.
5.1.2.2. Description du matériel de forage par rotation
La ligne de sonde comprend :
L'outil : tricône ou à lames.
Les massestiges destinées à augmenter le poids de l'outil et à s'assurer
que les tiges supérieures travaillent en tension.
Le train de tiges vissées entreelles.
La tige carré (ou Kelly).
La tête d'injection.
L'outil reçoit de la ligue de sonde un mouvement de rotation et une partie de son
poids.
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Outils à lames (3 types)
queue de poisson : deux lames à
Outils à molettes : Tricônes ou
droite
Quadricônes (trois ou quatre molettes à
trois ailes (au centre)
axe horizontal ou légèrement incliné)
piloteplusieurs étages de diamètre
différents (à gauche)
Le poids sur l'outil doit rester inférieur à 75 % du poids des seules massestiges
pour éviter le travail des tiges à la compression (flambement) et l'existence d'un
point neutre (risque de dévissage des tiges).
Paramètres usuels de forage :
terrains tendres
poids sur l'outil = 700 à 900 kg par pouce de diamètre vitesse de
rotation 85 à 150 tours/mn.
terrains durs.
Poids de l'outil : 1400 à 1800 kg par pouce de diamètre vitesse de
rotation 40 à 50 tours /mn.
Le mouvement de rotation : de la ligue de sonde est assuré par la table de
rotation mise en mouvement autour de son axe vertical par un moteur, et
entraînant donc dans ce mouvement la tige carrée coulisse à travers la
table.
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la circulation de la boue : elle est assurée de la façon suivante :
A partir d'un bac de stockage au sol, la pompe à boue refoule celleci dans la
tête d'injection en haut de la tige carrée par l'intermédiaire d'un tuyau
flexible.
La tête d'injection est un organe délicat qui assure les fonctions suivantes :
liaison hydraulique étanche du circuit de boue entre le flexible
d'alimentation et la conduite intérieur des tiges.
transmission à la ligne de sonde de l'effort de traction du palan.
libre rotation de la ligne de sonde sous la tête d'injection fixe, au
moyen de roulement à billes.
Les boues descendent à l'intérieur du train de tiges, arrivent à l'outil qu’elles
lubrifient et remontent dans l'espace annulaire (entre les tiges et la paroi du
forage) en entraînant les débris de forage (cuttings). Pour que cet entraînement
soit bien assuré, il faut une vitesse ascensionnelle de la boue dans l'espace de
l'ordre de 1m/s.
5.1.2.3. Etude de la boue de circulation
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remonter les sédiments broyés (cuttings)
consolider les parois du trou par la constitution d'une croûte de dépôt
(cake).
maintenir les cuttings en suspension s'il y a arrêt de circulation des boues.
lubrifier et refroidir l'outil.
augmenter par l'effet des jets en fond de trou l'action abrasive de l'outil.
renseigner le foreur sur les pertes ou venues d'eau par l'observation des
variations des volumes de boue.
Equilibrer les pressions hydrostatiques en empêchant l'invasion du forage
par une eau indésirable rencontrée en cours de foration, ou éviter les
jaillissements intempestifs des forages artésiens.
Pour assurer l'ensemble de ces fonctions, la boue doit présenter certaines qualités
dont on doit contrôler les paramètres de façon continue.
densité : elle doit être voisine de 1,2 pour avoir un cake d'épaisseur
convenable et un bon équilibre des pressions hydrostatique. La densité est
mesurée à la balance de BAROID.
la viscosité : trop forte, le pompage est difficile ; trop faible la consolidation
des parois est mal assurée.
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Thixotropie : C'est la propriété de la boue de passer de l'état liquide lorsque
la circulation et le brassage sont assurés, à un état de gel à consistance rigide
lorsque la boue est laissée au repos.
Cette propriété qui permet la formation de "cake" impose de maintenir
constamment la circulation de la boue dans le forage, même si pour une raison
quelconque, la ligne de sonde ne tourne pas.
filtrat : (eau libre de la boue traversant un filtre) et cake (fraction de la boue
teneur en sable : le sable provient du terrain. Il convient de l'éliminer pour
préserver toute usure anormale de la pompe à boue.
pH : (mesuré par des papiers colorimétriques) : supérieur à 11, il indique une
contamination par un ciment ; inférieur à7, il peut provoquer une floculation
de la boue. Des corrections peuvent être apportée par addition de poly
phosphates.
5.1.2.4. Variantes (par rapport au matériel décrit)
Emploi de REVERT pour la préparation de la boue
De plus en plus, les boues à la bentonite sont remplacées par des boues au
REVERT. Ce produit doit son nom à sa caractéristique essentielle : l'évolution,
plus ou moins contrôlable dans le temps de sa viscosité. Au bout d'un certain
temps, généralement 3 à 4 jours, la viscosité initiale du gel tombe brusquement
et la boue devient aussi fluide que de l'eau pure. Les opérations de lavage et
nettoyage des forages se trouvent ainsi grandement facilitées.
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La chute de viscosité est précédé d'un changement de couleur de la boue (du bleu
foncé vers l'incolore) ce qui permet si le forage n'est pas terminé de retarder par
adjonction l'additifs adéquats cette chute de viscosité.
circulation inverse de la boue :
La boue employée est une boue claire (utilisation de l'eau de la nappe). Elle
descend dans l'espace annulaire et remonte à l'intérieur des tiges qui ont un
diamètre de 150 à 200 mm. La circulation est provoquée par impulsion d'air à
l'intérieur des tiges ou aspiration par une pompe centrifuge spéciale (passage des
graviers et galets) installée au sol.
Les outils, les tiges, la tête d'injection, le dispositif de pompage sont conçus pour
laisser passer les graviers, galets et déblais de taille centimétrique. La circulation
inverse permet d'obtenir une grande vitesse de remontée indépendante du
diamètre du forage et, par conséquent un bon nettoyage du trou même pour des
grands volumes de déblais. C'est une technique de forage en grand diamètre et à
relativement faible profondeur.
5.1.2.5. Mise en rotation de la ligne de sonde par une tête de rotation :
Pour les sondeuses légères, l'emploi de la table de rotation pour faire tourner la
ligne de sonde est abandonnée généralement et remplacée par une tête de
rotation installée en tête du train de tiges. Cette tête est mise en rotation par un
moteur hydraulique et elle se déplace verticalement sous l'effet de vérins
hydrauliques ou de câbles et peut s'effacer latéralement pour faciliter le montage
et le démontage des tiges. Ce dispositif présente les avantages suivants :
banalisation des tiges : il n'y a plus de tige carrée à démonter et remonter
à chaque addition de tige.
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meilleur contrôle de la poussée sur la ligne de sonde, notamment au début
du forage. Pour lequel le système classique ne permet pas de tester
convenablement la ligne de sonde.
Illustration d’une tête de rotation
Conduite du forage et élimination du « Cake »
En principe le forage est mené avec un même diamètre de foration sur toute sa
longueur. Le forage terminé, avant de l'équiper de tubes et crépines adéquats, on
procède à l'élimination du "cake". Si la pression de l'eau contenue dans la roche
dépasse de quelques kg/cm2 celle de l'eau dans le forage, le cake se détache tout
seul. Sinon, on peut le détruire par dispositif mécaniques (racleurs) ou par voie
chimique (acide chlorhydrique et fluorhydrique).
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5.1.2.6. Domaine d'application :
Le forage au rotary à la boue, conçu pour forer sans tubage dans les terrains
meubles ou peu consolidés, est la seule méthode permettant de réaliser des
forages à moyennes ou grandes profondeurs dans les bassins sédimentaires
récents constitués de roches variées généralement tendres et peu cohérentes.
Son domaine d'élection est celui des roches, de dureté faible à moyenne. Au delà
d'une certaine dureté de la roche, son rendement diminue fortement, de sorte que
le forage au tricône convient mal aux roches dures et très dures. Il n'y a pas de
limites techniques à la profondeur qui peut être atteinte mais une limite de prix
de revient. En Afrique de l'Ouest il existe des forages d'eau dont la profondeur
atteinte est environ de 2000 m mais, le plus souvent, la profondeur des ouvrages
se situe entre 100 et 500 mètres.
La pratique du forage au rotary à la boue quand il s'agit de profondeurs
importantes, ne peut s'improviser et réclame beaucoup de savoir faire. Le
contrôle de la qualité de la boue l'adaptation des paramètres de forage à la dureté
du terrain, les cimentations, le positionnement des crépines au droit des couches
aquifères, la mise en place du massif filtrant, le nettoyage du forage et son
développement sans compter les instrumentations parfois nécessaires, sont
autant d'opérations qui réclament une grande technicité.
Le procédé est relativement lent compte tenu de toutes les opérations annexes au
forage proprement dit et les risques sont plus grands que sur les forages peu
profonds. Le maintien en circulation de la boue exige un travail continu à 2 ou 3
postes. Enfin, la diversité et la complexité du matériel et des opérations demande
un appui constant de la base.
La consommation d'eau est importante et il faut prévoir des moyens
d'approvisionnement lourds pour acheminer sur les chantiers les fournitures
nécessaires (eau, bentonite, ciment, fuel etc.).
Il en résulte que cette méthode est onéreuse.
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5.1.3. Sondeuses au Marteau fond de trou
5.1.3.1. Principe et description du matériel à marteau fond de trou :
Le forage au marteau fond de trou (MFT) n’est rien d’autre qu’un forage à la
percussion : l’outil de percussion est le taillant. Le marteau est vissé à un train
de tiges creuses qui l'alimente en air comprimée (haute pression) à travers une
tête d'injection et un flexible qui permettent la rotation et les mouvements
verticaux du train de tige. L'air comprimé donne un mouvement rapide de vaet
vient vertical à une pièce métallique qui vient frapper la queue de l'outil dont le
taillant reste en contact avec le sol. L'air détendu à son passage dans l'espace
annulaire (entre les tiges et les parois du forage) en entraînant les déblais.
Taillants à Boutons de Carbure de Tungstène
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Illustration du marteau et pièce métallique
La tête de rotation en tête du train de tige à pour fonction :
d'assurer l'alimentation en air comprimé entrant dans les tiges par le
flexible.
de maintenir une poussée sur l'outil (0,5 à 2 T selon les types de marteau,
les diamètres et les terrains).
d'assurer la rotation du train de tiges (15 à 30 tours/mn).
Elle est rétractable pour assurer le montage et le démontage des tiges. Le débit
d'air doit permettre d'une part le fonctionnement correcte du marteau, d'autre
part une vitesse de remontée dans l'espace annulaire supérieure à 15m/s pour
assurer l'évacuation des déblais.
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En basse pression (10,5 bars), ces 2 fonctions exigent le même débit : (15 à
20 m3/mn).
En haute pression (17,5 bars) qui est le système en voie de généralisation
(plus grande vitesse d'avancement), c'est le fonctionnement du marteau
qui est le plus exigeant en débit (20 à 30 m3/mm).
La cadence de percussion du marteau varie, selon la pression d'air de 1200 à
1600 tours/mn. Dans une granite de dureté moyenne, la vitesse d'avancement se
situe entre 10 et 20 m/h.
5.1.3.2. Dispositifs complémentaires
Le forage au marteau fond de trou convient peu aux roches dures, mais il
rencontre des difficultés en terrains tendres non consolidés, notamment s'il y a
un peu d'eau en faible abondance (formation de boue collante qui peut coincer
l'outil).
Pour pallier à cet inconvénient, les sondeuses à marteau fond de trou sont
généralement munis de dispositifs complémentaires pour forer les couches
superficielles d'altération avant la roche fissurée ou saine.
Equipement pour forage par rotation à la boue :
Cet équipement est analogue à celui décrit dans la partie concernant le forage au
rotary avec emploi d'une tête de rotation.
Equipement pour forage par rotation à l'air :
Foration à la mousse :
L'emploi de la mousse en foration par marteau fond de trou améliore la remontée
des cuttings lors de la traversée d'altérites épaisses et mal consolidées en les
maintenant en suspension grâce à son émulsion très serrée. Par ailleurs elle
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limite l'érosion des parois par le courant d'air comprimé et contribue ainsi à leur
tenue ; elle s’oppose à l’injection des cuttings dans le terrain pendant leur trajet
ascendant.
L’emploi de mousse élargit donc le domaine d’utilisation du forage à l’air et
permet bien souvent d’éviter le recours à la boue pour traverser des couches
d’altération épaisses.
On ajoute souvent à l’agent moussant des produits stabilisants (polymères
organiques) qui renforcent la stabilité de la mousse tout en améliorant la tenue
des parois. Ces produits sont mélangés à l’eau dans la proportion de :
o 1 à 5 % de produit moussant
o 0.25 à 1 % de polymère
Tubage à l'avancement :
certaines sondeuses au marteau fond de trou sont munies d'un système de tubage
à l'avancement. Comme son nom l’indique, ce système consiste à descendre un
tubage dans le forage au fur et à mesure de l’avancement de la perforation, ce qui
supprime tout problème de tenue de la paroi ; il permet de pallier les
insuffisances du marteau fond de trou dans les terrains d’altération non
cohérents. Les deux procédés les plus utilisés sont les suivants :
o Système Saturne (Stenuick) .
Le tubage 152/168, habituellement utilisé, permet de poursuivre le forage dans le
roche saine en 150 mm (6’’). Le 209/229 mm, qui nécessite un couple plus élevé,
n’est pas disponible sur la perforatrice pneumatique, mais sur une machine plus
puissante à transmission hydraulique.
o Système ODEX (Atlas Copco)
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5.1.3.3. Domaine d'utilisation :
C'est la méthode la plus adaptée au forage de petits diamètres (100 à 220 mm) en
zone de socle étant entendu qu'un dispositif complémentaire (généralement le
rotary à l'air) doit lui être associé pour la traversée des couches superficielles.
compte
Remarque : Dans le domaine des eaux minérales dans le choix de la méthode de
foration réside dans le fait que l'objectif est de capter une ressource très définie en
terme de qualité. Ceci oblige à choisir un mode de foration qui permet de bien
isoler les horizons "parasites" en réalisant des cimentations adéquates. D'autre
part, la foration ne devra pas altérer le niveau producteur que l'on souhaite capter
(la foration à l'air sera généralement privilégiée).
5.2 .1. N
ature géologique des terrains traversés
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5.2.2. Profondeur finale de l’ouvrage
5.2.3. Nature de l’ouvrage réalisé (reconnaissance ou exploitation)
En phase de reconnaissance, l'objectif prioritaire sera l'acquisition de données sur
la géologie et les niveaux producteurs. On prévilégiera dans ce cas les possibilités
offertes quant à la qualité du suivi de la foration (foration à l'air).
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Pour la réalisation d'un forage d'exploitation l'accent sera mis sur le captage d'un
niveau producteur déterminé qu'il convient d'exploiter à un débit donné et de
protéger de façon la plus efficace visàvis de son environnement. Le diamètre de
l'ouvrage sera défini en tenant compte des contraintes d'exploitation de l'ouvrage
(diamètre des groupes de pompage, instrumentation). Le choix de la méthode de
foration sera fait pour obtenir un trou parfaitement calibré dans lequel les
tubages (crépinés et pleins) pourront être positionné au mieux avec mise en place
optimum des graviers face aux crépines et/ou des cimentations derrière les
tubages pleins de protection.
5.2.4. Qualité des fluides des réservoirs
5.2.5. Environnement du chantier
Selon le lieu de réalisation de l'ouvrage (milieu urbain ou zone inhabitée) et la
place disponible pour réaliser la plateforme de forage, les matériels à utiliser
pourront être sélectionnés selon leur encombrement, leur niveau sonore.
Remarque :
Les méthodes de forage sont diverses et doivent être adaptées au but poursuivi
lors de la réalisation d'un ouvrage dans un gisement d'eau.
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VI. EQUIPMENT ET MISE EN PRODUCTION D'UN FORAGE.
Après la phase de foration par les méthodes étudiées précédemment (choisies en
fonction de la nature géologique du terrain et de la profondeur à atteindre, on
procédé à la mise en place de l'équipement (tubage et crépines) à la pose du
massif de gravier filtre et à la mise en production de l'ouvrage par un traitement
chimique ainsi qu'au développement.
Ce n'est qu'à l'issue de ces différentes phases que le forage est prêt à être
exploité.
6.1. Mise en place de la colonne de captage.
6.1.1. Description des différents éléments de la colonne de captage.
Elle comprend de bas en haut :
un tube plein avec fond servant de piège à sable
des crépines qui sont la partie captante du forage et sont placées (de
manière continue ou parfois discontinue) en face des venues d'eau de
l'aquifère.
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du tube d'exhaure : tube acier (casing) ou tube PVC plein relié aux
crépines et les surmontant.
la chambre de pompage : C'est un équipement facultatif mais
généralement nécessaire pour permettre l'installation d'une pompe
immergée d'un diamètre ne passant pas dans le tube d'exhaure. La
chambre de pompage est un tube en acier ou tube en PVC surmontant le
tube d'exhaure (étanchéité avec cimentation) et descendant de quelques
mètres en dessous du niveau de rabattement maximal prévisible.
6.1.2. Choix de la Crépine
Dans les terrains consolidés, une crépine peut être nécessaire. Elle est en général
perforé de gros trou. Il est d'ailleurs souvent difficile de déterminer, en terrains
consolidés (roche fissurée) s'il faut crépiner ou exploiter en trou nu.
Dans les terrains non consolidés, la crépine à trois fonctions :
Laisser passer l'eau sans pertes de charge importantes.
Laisser passer au moment du développement, les éléments les plus fins
pour augmenter la perméabilité juste derrière la crépine, par accumulation
localisée des éléments les plus gros.
Retenir les éléments du terrain derrière la crépine pendant l’exploitation
Il existe différents modèles de crépines :
Crépines à nervures repoussées.
Crépines en fente à coup de scie.
Crépines lanternées.
Crépines à fil continu (type JOHNSON).
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1 slot 25.4 mm
1000
l
e
Exemple :
Ouverture = e = l = 2 mm
Soit :
2.1000 79 soit alors une
25.4
crépine slot 79
Le coefficient d'ouverture C permet d'évaluer le débit pouvant traverser, avec une
vitesse maximale admissible de 3 cm/s, un mètre linéaire de crépine de diamètre
.
q = V.S avec V = 0,03 m/s ; S = surface totale des ouvertures
S = C q = V. C q = 0,03
C
100
q = 3,4 C (m3/h) et C en %.
Durant le fonctionnement, la crépine peut se colmater, on corrige alors le débit ci
dessus par un coefficient de correction (variant de 0,5 à 0,75).
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La longueur de la crépine doit être supérieure à la hauteur mouillée de l'aquifère
après rabattement.
Le Coefficient d'ouverture (C = surface ouverte / surface totale) pour une unité de
longueur de crépine peut être estimée de la manière suivante en supposant que
pour une crépine de longueur unité on a n ouvertures et n parties pleines :
Surface totale = n (l + e) avec = diamètre de la crépine.
n e e
La surface ouverte est de n e C n (l e) (l e)
1
C
l
1
e
Dans un forage la longueur de crépine peut être l'épaisseur totale de la nappe
qu'on peut capter soit Lmax. Si QMAX = débit max exploitable par le forage alors
QMAX = Lmax.qc.
Si on a Qexp fixe alors la longueur de crépine l à adopter est
Qmax
sera telle que l
qc
Longueur limite de crépine
Cette longueur limite va être fonction de la nature de la nappe (libre ou captive)
et fonction de la nature du terrain (homogène ou hétérogène).
Nappes captives en terrain homogène
On peut distinguer plusieurs sous cas :
Nappe peu épaisse (< 7,5) : dans ce cas Lmax = 70 à 80% de l'épaisseur totale
de la nappe.
Nappe à épaisseur comprise entre 7,50 et 15 m : lmax 75% de l'épaisseur
de la nappe.
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Nappe épaisse : épaisseur > 15 m. lmax 80% de l'épaisseur totale.
Remarque :
Si on a une longueur importante à crépiner, on adopte un crépinage
alterné.
Nappes captives en terrain hétérogène
Nous avons quatre cas de figure :
1 éléments fins surmontant une couche épaisse d'éléments grossiers.
Eléments
fins Crépiner 70 à 80 % des éléments grossiers.
Les éléments grossiers donnent à priori
Eléments
grossiers plus
de débit que les couches d'éléments fins.
2 faible couche d'éléments grossiers surmontée par une épaisse couche
d'éléments fins.
Eléments
fins
Crépiner toute l'épaisseur d'éléments
Eléments grossier + 50 % de l'épaisseur de la couche
grossiers
fine (avec des caractéristiques différentes).
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fins.
Eléments
grossiers
Crépiner toute l'épaisseur de la couche fine
Eléments
fins + 50% au moins de la couche d'éléments
grossiers.
4 Couche d'éléments fins intercalée entre 2 couches d'éléments grossiers
Remarques : Deux règles à respecter en plus de ces consignes
1 Si les éléments fins sont au dessus des éléments grossiers ce qui est plus
souvent le cas, prolonger d'au moins 60 cm vers le bas la crépine
correspondant aux éléments fins.
2 Dans le cas d'éléments fins au dessus d'éléments grossiers l'ouverture à
choisir pour les éléments grossiers ne doit pas être supérieure au double de
emin
celle adoptée dans le cas des éléments fins.
Si c'est le cas, prévoir une crépine intermédiaire eint
emax
Nappe libre homogène :
Crépiner les 2/3 de l'épaisseur.
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Nappe libre hétérogène :
Crépiner les 2/3 de l'épaisseur en respectant les mêmes consignes pour les
nappes captives hétérogènes.
6.1.3. Choix des diamètres des tubes d'exhaure et de la chambre de pompage
Les diamètres de forage et de tubage sont conditionnés par les débits que l'on
désire extraire. Il faut que le diamètre du tubage soit suffisant pour permettre
l’installation d’une pompe immergée et que l'espace annulaire troucrépine soit
suffisant pour une mise en place d'un massif le gravier filtre efficace.
Le tableau ci dessous donne la correspondance entre diamètre et débits compte
tenu d'une vitesse ascensionnelle de l'eau limitée à 2,5 m/s et des calibres
usuelles de pompes immergées.
le tubage doit être rectiligne et vertical, tout au moins dans certaines limites de
tolérance fixées par le cahier des charges.
* la verticalité se mesure par un fil à plomb.
* la rectitude se contrôle en faisant introduire dans le forage un calibre
rectiligne d'une certaine longueur et d'un diamètre légèrement inférieur à celui
du tubage. Le calibre doit pouvoir circuler librement sur toute la hauteur du
forage.
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6.2. Mise en place d'un massif de gravier filtrant et calcul des ouvertures
des crépines.
6.2.1. Rôle du massif de gravier
Il est peut être concevable de dire que pour qu'un sable ne passe pas à travers les
crépines, il faut et il suffit que la dimension des ouvertures de cellesci soit
inférieure à la dimension du plus petit gravier de la formation.
Mais avec des milieux aquifères de sable très fin, ceci impliquerait des ouvertures
trop faibles, difficilement réalisables et conduirait d'ailleurs à l'effet inverse car
les fortes vitesses de passage de l'eau à travers les ouvertures des crépines
entraîneraient la venue des fines.
On conçoit donc que la mise en valeur d'une nappe sableuse nécessite
l'élimination, autour des crépines, des éléments les plus fins de la formation de
façon à ne garder que les éléments les plus grossiers permettant une dimension
acceptable pour les ouvertures de crépines. Il faut noter que les caractéristiques à
donner au gravier du filtre et à la dimension des ouvertures des crépines sont
fonction de la granulométrie de l'aquifère.
Il convient en effet que :
le massif de gravier stabilise l'aquifère en remplissant le vide entre les
crépines et les parois.
le massif de gravier doit être plus perméable que l'aquifère environnant
(choix de grains roulés, légèrement aplatis à l'exclusion de gravier
anguleux ou de gravier se dilatent avec le temps).
Les graviers concassés ne peuvent absolument pas convenir. Le matériau à
employer doit être silicieux (non calcaire), à grains roulés, criblés et lavés.
Le gravier doit retenir les éléments grossiers de l'aquifère, étant entendu
que les éléments fins peuvent passer et être évacués lors du
développement.
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6.2.2. Formation aquifère de granulométrie homogène
1 Cu d 60 2
d10
La formation a une granulométrie homogène et il n'est plus possible d'en tirer
par filtrage les éléments fins.
Le filtre aura seulement pour rôle de stabiliser le terrain autour de la
crépine.
Il sera inutile d'effectuer un développement puissant.
Les caractéristiques du gravier seront :
D0 = 7 . d10
D100 = 2. D0
Et on prendra comme ouverture des crépines emax = D0
6.2.3. Formation aquifère de granulométrie hétérogène (multi granulométrique
Dans ce cas le coefficient est tel que Cu > 2 ; ainsi nous avons différentes
possibilités :
formation sans sable fin ou à granulométrie très étalée
si l'une des conditions suivantes est satisfaite
sans sable fin d10 0,25 mm
ou Cu 5 granulométrie très étalée :
Pas besoin de massif filtrant on a tout juste besoin de dimensionner l'ouverture
des crépines et alors emax = d50
formation avec sable fin à Cu < 5
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D0 d 75
M .F crépines : emax = 1,15 D0
D 2,5D
100 0
3 < Cu 5
D0 d 90
M .F crépines : emax = 1,15 D0
D 2,5D
100 0
6.2.4. Mode de mise en place du gravierfiltre
Le gravier filtre est introduit soit à sec soit sous circulation d'eau. Il est
recommandé pendant la phase de gravillonnage de contrôler le volume de gravier
mis en place pour prévenir la formation de "ponts" provoquant par la suite des
venues de sable. Les "ponts" de sable sont détruits en faisant brutalement varier
la vitesse de circulation de l'eau. La cote du gravier est mesuré fréquemment à
l'aide d'une sonde à gravier.
Epaisseur et hauteur du MF
3" e < 8" indications tirées à partir des résultats de
e plusieurs cas d'équipement.
La hauteur du MF doit être tel que ce dernier dépasse
(de quelques mètres si possible) le toit de la nappe
captée.
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6.3. Développement
6.3.1: Définition et but du développement
6.3.2: Le pompage
6.3.2.1. Surpompage
C'est la méthode la plus simple, couramment utilisée mais non la plus efficace.
Elle consiste à pomper par paliers successifs de débit croissants, le régime final
correspondant à 1,5 à 2 fois le débit maximal prévu pour l'exploitation ultérieure.
A chaque augmentation de débit, l'eau sera trouble et le palier sera maintenu
jusqu'à l'obtention de l'eau claire. De cette façon, on élimine les éléments les plus
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fins de la formation, ceuxci étant d'autant plus entraînés que la vitesse de l'eau
au voisinage du forage est forte, donc que le débit de pompage est élevé.
6.3.2.2. Pompage alterné
On met le forage en production par pompage et on provoque à plusieurs reprises
des arrêts brusques de la pompe.
6.3.3. Pistonnage
Un piston est introduit dans le forage. Il est actionné verticalement dans les deux
sens à l'intérieur du forage. Les dépressions et compressions provoquée sur la
nappe entraînant un mouvement de vaetvient des particules fines qui finissant
par rentrer dans les crépines et tomber au fond du forage d'où elles sont retirées
par pompage ou soupape.
6.3.4. Développement au jet
Le lavage sous pression est une des plus récentes et des meilleures méthodes de
développement. De puissants jets d'eau (et éventuellement de solutions
chimiques) sont projetés à travers la crépine, dans la formation. La turbulence,
ainsi crée, déplace les fines qui pénètrent par la crépine et sont récupérées par
pompage en fond de forage.
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6.3.5. Développement pneumatique par émulseur d'air
L'air comprimé est injecté par un tube immergé dans l'eau du forage l'émulsion
ainsi créée diminue la densité de l'eau qui s'élève et ce mouvement est guidé par
un deuxième tube entourant le premier et montant jusqu'au sol.
Si certaines conditions sont remplies :
débit d'air suffisant
hauteur d'immersion du tube d'air supérieur à 1,5 fois la hauteur
d'élévation d'eau demandée.
L'émulsion monte jusqu'au sol amenant ainsi un débit d'eau. Ce procédé, appelé
"air lift" est équivalent à un pompage. On a de plus la possibilité d'imprimer au
dispositif un mouvement de vaetvient vertical accentuant l'agitation de l'eau.
En outre l'ouverture et la fermeture du robinet d'air provoquant un pompage
alterné.
6.3.6. Traitement chimique
6.3.6.1. Traitement à l'acide
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6.3.6.1. Traitement aux polyphosphates
Il s'agit d'agent chimique qui ont le pouvoir de défloculer les argiles et par
conséquent de permettre leur élimination par pompage. D'où l'intérêt de ce
produit pour achever le nettoyage du "Cake" lors d'un forage à la boue, et pour
traiter les sables imprégnés
D'éléments argileux
Le pourvoir de défloculation est grandement facilité si le pH est compris entre 9
et 12.
Dans le cas de l'hexamétaphosphate de sodium on cherche à obtenir une
concentration de 2% dans le forage. La durée d'action est de 6 heures.
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