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INTRODUCTION
Dans le cadre du réaménagement général de l’assainissement sur le bassin
versant de l’Aussonnelle, qui conduira à la suppression de l’ensemble des rejets
d’eaux usées dans la rivière, notre binôme s’est intéressé au dimensionnement du
collecteur principal qui permettra de raccorder les réseaux des différentes communes
à la future station intercommunale.
Nous nous sommes plus particulièrement axé sur la branche nord-ouest qui
raccordera les communes de Mondonville et d’Aussonne, sachant que les autres
branches du collecteur ont déjà été étudiées par différents bureaux d’études.
o puis par le calcul des couples pente / section pour les différents
tronçons.
Nous avons choisi d’implanter le réseau à gauche du lac car il est possible de
longer la berge de ce coté-ci. Toutefois, le terrain naturel présente une bosse
importante au niveau de la digue aval du lac, qui devrait occasionner un
approfondissement important du réseau.
Figure 8- B1 : carte d'
implantation du collecteur
Le calage du collecteur à partir de ces 5 points n’est pas suffisant car celui-ci
est parfois trop profond ou au contraire plus haut que le terrain naturel à certains
endroits. Le profil a donc été ajusté de façon à obtenir des profondeurs convenables
(minimum 1,50 m pour sécuriser le tuyau et maximum 4,00 m sur les zones de forte
profondeur) tout en respectant la limite de pente motrice admissible en
assainissement (2 mm/m). D’autres contraintes altimétriques ont aussi été
répertoriées : il s’agit des traversées de rivières. Nous avons choisi d’implanter le
collecteur sous le lit de la rivière à chaque traversée de façon à ne pas entraver la
section d’écoulement du cours d’eau. Il a donc été nécessaire de rajouter des points
au profil du collecteur au collecteur (voir le schéma : N2, N3, N4, N6 et N9. La Figure
10-B1 présente le nouveau profil en long obtenu pour le collecteur. :
L'ensemble des valeurs des pentes et des côtes de ces profils ainsi que les
justifications des modifications apportées sont présentés dans le tableau ci-dessous :
Ensuite, deux méthodes ont été pratiquées pour l’évaluation proprement dite
des débits :
Ces débits d' eaux claires parasites ont été calculés pour la situation actuelle
seulement. Nous avons, en effet choisi de garder ces débits identiques pour la
situation future puisque les eaux parasites n' ont aucune raison d' augmenter avec
l'
accroissement du nombre d' habitants.
De plus, comme nous travaillons par temps sec, les débits d' eaux claires
parasites sont constitués principalement d'
infiltration et reste donc constants tout au
long d' une journée. Le calcul des coefficients de pointe, nécessaire à la
détermination des débits de pointe pour chaque secteur dans les 2 situations, est
donc basé sur le débit moyen d' eaux usées et non sur le débit moyen total.
En tenant compte des débits d' eaux claires parasites, les débits de pointe réels
Qp,TOT à transiter correspondent à la somme de Qp et de QECP.
Ces calculs ont été réalisés pour chaque tronçon de réseau uniforme à l’aide
d’une feuille Excel. Les calculs ont été effectués en situation actuelle et future, pour
les trois scénarios d’apport d’eaux claires parasites.
Une deuxième méthode a été utilisée pour calculer les charges hydrauliques
produites à l’aval de chaque zone de raccordement.
Nous avons récupéré les deux ou trois derniers bilans afin de vérifier la
variabilité de charge dans l’année. A partir des différents hydrogrammes, nous avons
retenu le plus contraignant afin de se placer en période de pointe.
A partir de ces hydrogrammes, nous avons calculé la part relative aux eaux
claires parasites d’infiltration que nous avons déduite du débit total pour obtenir un
hydrogramme d’eaux usées strictes. La méthode suivante a été utilisée :
Nous obtenons alors des hydrogrammes d’eaux usées strictes pour l’état
actuel.
Pour la commune de Mondonville, celui-ci a été utilisé tel quel pour l’état actuel
car le point de raccordement se situe au niveau de la station d’épuration. Pour l’état
futur, nous avons ajusté cet hydrogramme au nombre d’abonnés à terme, en
considérant que la consommation en eau sur la commune resterait stable.
Limites de la méthode :
Cependant, comme les communes ne sont pas très étendues et que les
réseaux sont assez courts, l’erreur est assez faible dans notre cas.
2.3. Bilan
La méthode de l’IT donne des débits supérieurs à la méthode des
hydrogrammes, qui est basée sur des mesures réelles. Des études ont montrées que
le coefficient de pointe calculé par la méthode de l’IT est souvent trop élevé. Par
contre, la méthode des hydrogrammes sous-estime sûrement les pointes de débits,
surtout sur les petites zones de raccordement où le nombre d’abonnés est faible.
3. DIMENSIONNEMENT DU COLLECTEUR
3.1. Méthodologie
Les débits à évacuer étant définis, il reste à calculer les caractéristiques
dimensionnelles du collecteur.
A partir de cette formule, en considérant que la conduite est pleine pour le débit
de pointe total Qp,TOT, le diamètre théorique des conduites peut être calculé.
L'
ensemble des valeurs nécessaires aux calculs des conditions d' autocurage
ainsi que la vérification de ces conditions sont présentés dans les tableaux ci-
dessous pour chaque tronçon du collecteur et pour les situations actuelles et futures
:
Une fois ce premier calcul réalisé, nous avons utilisé CANOE. Ce logiciel nous
a permis de modéliser le réseau étudié sur la base du premier dimensionnement
effectué avec les préconisations de l' Instruction Technique de 1977. Les diamètres
de conduite précédemment calculés ont été utilisés pour la construction du réseau
sur CANOE, en gardant le même coefficient de Strickler égal à 90. Le schéma du
collecteur obtenu avec ce logiciel est présenté ci-dessous :
Une simulation « Barré de St Venant » a alors été lancée afin d' obtenir des
résultats dynamiques. Les premiers résultats obtenus n'
ont pas été satisfaisants car
il existait des problèmes de débordement. Les diamètres des conduites calculés
précédemment par la méthode de l’Instruction Technique s’avèrent insuffisants.
L’origine de ce problème s’explique par le fait que la méthode de l’Instruction
Technique ne permet pas de calculer une ligne d’eau sur l’ensemble du collecteur
mais s’intéresse à chaque tronçon pris de façon individuelle et indépendante. Or,
dans un réseau d’assainissement, l’écoulement uniforme à surface libre, de type
fluvial, est généré par l’aval. Seule la méthode par modélisation à l’aide de CANOE
premet de prendre en compte les contraintes et charges à l' aval et donc génère une
ligne d’eau plus représentative de la réalité. Les lignes d'eau dans les conduites,
données par CANOE, permettent de bien visualiser ce phénomène de surcharge du
collecteur :
Une autre méthode a été utilisée pour vérifier les conditions de transport solide
dans le réseau. Le paramètre utilisé est la contrainte de cisaillement :
A partir de ces coûts unitaires et du profil en long du réseau, nous avons chiffré
le coût du collecteur que nous avons dimensionné précédemment.
Pour la partie à forte profondeur, nous avons aussi estimé le coût de la solution
avec mise en place d’un poste de relèvement.
Investissements :
Fonctionnement :
Consommation énergétique :
On constate donc que cette solution coûte environ 380 000 euros sur 20 ans,
ce qui reste encore largement inférieur au coût de la solution gravitaire (800 000 € ).
Cependant, cette solution est moins sécurisante que le graviatire (toujours un risque
de panne). De plus, la durée de vie de ce type d'équipement est plus faible (15 à 20
ans environ pour 50 ans dans le cas d' un réseau gravitaire), aussi, les deux solutions
deviennent proches d' un point de vue économique à terme.