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DEDICACE

Nous dédions ce mémoire :

A nos très chers parents qui ont toujours été là pour nous tout au long de nos études et qui nous
ont donné un magnifique modèle de labeur et de persévérance. J'espère qu'ils trouveront dans
ce travail toute notre reconnaissance et tout notre amour.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT I


REMERCIEMENTS

Nous remercions très sincèrement :

ORANGE Côte d’Ivoire Telecom pour nous avoir donné ce cadre d’étude et de mise en œuvre
du projet ;

M. M’BRA Sidoine, Ingénieur Optimisation réseau au sein de l’entreprise Orange Côte


d’Ivoire Telecom (OCIT), mon maitre de stage, pour m’avoir supporté et le partage de son
expertise au quotidien ;

Le groupe CEFIVE son Directeur et tout son personnel qui m’ont beaucoup aidé, offert une
agréable ambiance de travail et m’ont garanti la meilleure formation possible afin d’effectuer
ce projet dans les meilleures conditions ;

M. N’GUESSAN Remi qui ne m’a épargné aucun effort pour le bon déroulement de ce travail.
Ses remarques et ses consignes ont été pour moi d’un grand apport.

Toutes les personnes qui m'ont conseillé et relu lors de la rédaction de ce rapport de stage :
ma famille, mes amis en particulier Rosine KOFFI ma fiancée.

Les membres du jury pour avoir accepté d’évaluer ce modeste travail. C’est un réel honneur
de juger notre travail. Nous espérons être à la hauteur de leurs expectations.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT II


AVANT PROPOS
L’accélération des progrès technologiques a placé l’informatique et les télécommunications au
premier rang des enjeux industriels. Le CEFIVE (Centre d’Etudes, de Formation en
Informatique & Visio Enseignement), établissement privé né dans les enceintes de l’IPNETP,
s’est donné pour mission de dispenser aux étudiants et travailleurs les formations suivantes dans
les domaines des technologies :

Programme ITI
I.T.I: Ingénieur des Techniques Informatiques (BAC+4) avec les options suivantes :
 Base de données et développement d’applications
 Maintenance, Réseaux et télécoms

Programme ICI
I.C.I : Ingénieur de conception Informatique (BAC+5) avec les options suivantes :
 Systèmes d’information et développement d’applications
 Réseaux Informatique et TELECOM

Programme MASTER
 Master Télécoms et Réseaux
 Master Informatique

Le programme Ingénierie Informatique forme en 14 et 18 mois sans interruption des


informaticiens alliant un haut niveau de compétences techniques à une indispensable culture
générale.

Ce programme à finalité professionnelle donne accès aux métiers de l’ingénierie informatique


: Ingénieur d’étude, Chef de projet, Ingénieur système, Architecte réseaux, Consultant….

C'est ainsi que nous avons effectué avons développé un projet professionnel pour lequel le
présent document tient lieu de rapport.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT III


LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1.3. 1 : Classes de services de l'UMTS....................................................................... 11

Tableau 2.2. 1 : Comparaison entre 802.16e, 802.16m, LTE et UMB .................................... 24

Tableau 2.3. 1 : Comparatif entre LTE et les différentes technologies .................................... 28


Tableau 2.3. 2 : Les caractéristiques LTE ................................................................................ 29
Tableau 2.3. 3 : Les canaux logiques de contrôles dans l’E-UTRAN...................................... 37
Tableau 2.3. 4 : Les canaux logiques de trafic ......................................................................... 37
Tableau 2.3. 5 : Les canaux de transport E-UTRAN en DownLink ........................................ 37
Tableau 2.3. 6 : Les canaux de transport E-UTRAN en UpLink ............................................. 38
Tableau 2.3. 7 : Les canaux de transport E-UTRAN en UpLink ............................................. 38
Tableau 2.3. 8 : Les canaux physiques en UpLink ................................................................... 38
Tableau 2.3. 9 : Opérateurs et utilisateurs finaux ..................................................................... 41

Tableau 3.1. 1 : Bilan de liaison pour le lien montant ............................................................. 55


Tableau 3.1. 2 : Bilan de liaison pour le lien descendant ......................................................... 57
Tableau 3.1. 3 : Surface de zone à planifier selon Type de zone ............................................. 57

Tableau 3.4. 1 : Estimation du coût total de la solution LTE ................................................. 101

Tableau x.y.z

x : la partie du document (soit partie 1, 2 ou 3)

y : le chapitre de la partie du document (soit chapitre 1, 2 ou 3)

z : le numéro par ordre du tableau du chapitre concerné

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT IV


LISTE DES FIGURES

Figure 1.1. 1 : Logo Orange Côte d'Ivoire Telecom .................................................................. 3


Figure 1.1. 2 : Organigramme d’Orange Côte d’Ivoire .............................................................. 4

Figure 1.3. 1 : Architecture du réseau 3G .................................................................................. 8


Figure 1.3. 2 : Architecture du réseau cœur de l'UMTS .......................................................... 11

Figure 2.1. 1 : Architecture d'un réseau WIMAX Mobile ....................................................... 16


Figure 2.1. 2 : Fonctionnement du WiMax .............................................................................. 17
Figure 2.1. 3 : Architecture de l’UMB ..................................................................................... 20

Figure 2.3. 1 : L'évolution de la technologie 3G ...................................................................... 27


Figure 2.3. 2 : Architecture 4G/LTE ........................................................................................ 29
Figure 2.3. 3 : Architecture d’EPS (Evolved Packet System) .................................................. 30
Figure 2.3. 4 : Architecture du réseau cœur EPC ..................................................................... 30
Figure 2.3. 5 : Comparaison 3G / 4G ....................................................................................... 32
Figure 2.3. 6 : Similitude entre une chaine OFDMA et SC-FDMA ........................................ 34
Figure 2.3. 7 : La différence entre OFDMA et SC-FDMA ...................................................... 35
Figure 2.3. 8 : Différents types d’antennes .............................................................................. 36
Figure 2.3. 9 : Les canaux radio en LTE .................................................................................. 38
Figure 2.3. 10 : Réseau UMTS/LTE intégré ............................................................................ 42

Figure 2.4. 1 : Types de relèves ............................................................................................... 44


Figure 2.4. 2 : Relève simple via interface X2 du réseau LTE ................................................ 44
Figure 2.4. 3 : Relève horizontale complexe dans le réseau LTE ............................................ 45
Figure 2.4. 4 : Relève verticale entre les réseaux LTE et UMTS............................................. 45
Figure 2.4. 5 : Relève verticale complexe entre le réseau LTE et HSPA ................................ 46
Figure 2.4. 6 : Architecture LTE avec couplage de nœud ........................................................ 46
Figure 2.4. 7 : Interconnexion d'un réseau 3G+ à un réseau 4G avec couplage des nœuds ..... 48

Figure 3.1. 1 : Les étapes de dimensionnement du réseau 4G LTE ......................................... 54

Figure 3.2. 1 : Diagramme de cas d’utilisation ........................................................................ 63


Figure 3.2. 2 : Conception de base de données sous PhypMyadmin ....................................... 63
Figure 3.2. 3 : Diagramme de classes....................................................................................... 64
Figure 3.2. 4 : Diagramme de séquence ................................................................................... 65
Figure 3.2. 5 : Interface d’accueil............................................................................................. 67
Figure 3.2. 6 : Base de données des utilisateurs de l’application ............................................. 67
Figure 3.2. 7 : Interface graphique d’authentification .............................................................. 68
Figure 3.2. 8 : Interface graphique Menu Principale de l’application ...................................... 68
Figure 3.2. 9 : Interface graphique d’initialisation en 4G ........................................................ 69
Figure 3.2. 10 : Dimensionnement par couverture en lien montant ......................................... 70
Figure 3.2. 11 : Dimensionnement par capacité en lien montant. ............................................ 71
Figure 3.2. 12 : Dimensionnement par couverture en lien descendant .................................... 72

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT V


Figure 3.2. 13 : Dimensionnement par capacité en lien descendant ........................................ 73
Figure 3.2. 14 : Dimensionnement des interfaces Radio LTE ................................................. 74
Figure 3.2. 15 : Interface graphique CQI & QoS ..................................................................... 75
Figure 3.2. 16 : sauvegarde des données dans la base des données ......................................... 75
Figure 3.2. 17 : changement des informations personnelles. ................................................... 76
Figure 3.2. 18 : Interface d’aide ............................................................................................... 76

Figure 3.3. 1 : Processus de planification ................................................................................. 78


Figure 3.3. 2 : Carte de la zone à couvrir à l'aide de l'outil Planimeter .................................... 81
Figure 3.3. 3 : Fixation de la bande de fréquence et la largeur de bande ................................. 81
Figure 3.3. 4 : Paramétrage du modèle de propagation ............................................................ 82
Figure 3.3. 5 : Les paramètres de l’UE .................................................................................... 82
Figure 3.3. 6 : Configuration des paramètres des secteurs du site ........................................... 82
Figure 3.3. 7 : Configuration de l’antenne d'un UE ................................................................. 83
Figure 3.3. 8 : Diagramme de rayonnement de l'antenne utilisée par défaut ........................... 83
Figure 3.3. 9 : Division de la zone à couvrir sous forme de cellule ......................................... 84
Figure 3.3. 10 : Analyse préliminaire de couverture (Best server Reference power signal
strength) ............................................................................................................................ 85
Figure 3.3. 11 : Diagramme de rayonnement de l'antenne utilisée sur tous les sites ............... 86
Figure 3.3. 12 : Analyse de couverture après l’amélioration et les modifications faites ......... 86
Figure 3.3. 13 : La matrice des interférences ........................................................................... 87
Figure 3.3. 14 : Création et application du Plan de fréquence à 2 canaux ............................... 88
Figure 3.3. 15 : Statistiques du Rapport C/I dans le cas de 2 canaux ...................................... 89
Figure 3.3. 16 : Rapport C/I dans le cas de 5 canaux ............................................................... 90
Figure 3.3. 17 : Statistiques Rapport C/I dans le cas de 5 canaux ........................................... 90
Figure 3.3. 18 : Rapport C/I dans le cas de 7 canaux ............................................................... 91
Figure 3.3. 19 : Statistiques du Rapport C/I dans le cas de 7 canaux ...................................... 91
Figure 3.3. 20 : Amélioration du rapport C/I en fonction de nombre de canaux ..................... 92

Figure 3.4. 1 : Interface de test Nemo ...................................................................................... 94


Figure 3.4. 2 : Comparaison des deux technologies ................................................................. 95
Figure 3.4. 3 : SINR en fonction de la distance UE-eNodeB. .................................................. 97
Figure 3.4. 4 : CQI en fonction de la distance UE-eNodeB ..................................................... 97
Figure 3.4. 5 : TB en fonction de la distance entre UE-eNB ................................................... 98
Figure 3.4. 6 : Valeurs du CQI en fonction de la modulation QPSK ....................................... 98
Figure 3.4. 7 : Valeurs du CQI en fonction de la modulation 64QAM .................................... 99
Figure 3.4. 8 : Valeurs du CQI en fonction de la modulation 16QAM .................................... 99

Figure x.y.z

x : la partie du document (soit partie 1, 2 ou 3)

y : le chapitre de la partie du document (soit chapitre 1, 2 ou 3)

z : le numéro par ordre de la figure du chapitre concerné

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT VI


SOMMAIRE
DEDICACE......................................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ......................................................................................................................... II
AVANT PROPOS............................................................................................................................ III
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................... IV
LISTE DES FIGURES ..................................................................................................................... V
SOMMAIRE ................................................................................................................................... VII
INTRODUCTION GENERALE...................................................................................................... 1
PARTIE 1 : CADRE D’ETUDE..................................................................................................... 2
Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise d’accueil ............................................................................ 3
1.1. Introduction ............................................................................................................................. 3
1.2. Présentation générale ............................................................................................................... 3
1.3. Données clés ............................................................................................................................ 3
1.4. Missions................................................................................................................................... 4
1.5. Organigramme ......................................................................................................................... 4
1.6. Présentation du service d’accueil ............................................................................................ 5
1.7. Activités................................................................................................................................... 5
Chapitre 2 : Présentation du Thème.................................................................................................... 6
2.1. Contexte................................................................................................................................... 6
2.2. Intérêt....................................................................................................................................... 6
2.3. Démarche méthodologique ...................................................................................................... 6
2.4. Cahier de charge ...................................................................................................................... 7
2.5. Conclusion ............................................................................................................................... 7
Chapitre 3 : Etude de l’existant ........................................................................................................... 8
3.1. Introduction ............................................................................................................................. 8
3.2. Architecture générale du réseau existant 3G ........................................................................... 8
3.3. Les services offerts par l’UMTS ........................................................................................... 11
3.4. Critiques de l’existant ............................................................................................................ 12
3.5. Problématique........................................................................................................................ 12
3.6. Conclusion ............................................................................................................................. 13
PARTIE 2 : ETUDE TECHNIQUE DE SOLUTION ............................................................ 14
Chapitre 1 : Présentation des solutions ............................................................................................. 15
1.1. Introduction ........................................................................................................................... 15
1.2. Technologies répondant à la spécification 4G....................................................................... 15
1.3. Solution 1 : Le réseau WiMAX ............................................................................................. 16
1.4. Solution 2 : L’UMB (Ultra Mobile Broadband) .................................................................... 19

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT VII


1.5. Solution 3 : Long Term Evolution (LTE).............................................................................. 21
1.6. Conclusion ............................................................................................................................. 23
Chapitre 2 : Comparaison et choix de solution................................................................................. 24
2.1. Introduction ........................................................................................................................... 24
2.2. Tableau comparatif des technologies WiMAX, LTE et UMB .............................................. 24
2.3. Choix de la solution à adopter ............................................................................................... 25
2.4. Conclusion ............................................................................................................................. 25
Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie ......................................................................... 26
3.1. Introduction ........................................................................................................................... 26
3.2. Evolution du réseau 3G UMTS vers la 4G ............................................................................ 26
3.3. Comparaison de la LTE et ses prédécesseurs ........................................................................ 27
3.4. Caractéristiques de la LTE .................................................................................................... 28
3.5. Architecture d’un réseau LTE ............................................................................................... 29
3.6. Interface Air LTE .................................................................................................................. 33
3.7. Les exigences de la LTE........................................................................................................ 39
3.8. Les Performance des réseaux 4G .......................................................................................... 40
3.9. Importance de la LTE ............................................................................................................ 41
3.10. Migration depuis l’UMTS ..................................................................................................... 41
3.11. Conclusion ............................................................................................................................. 42
Chapitre 4 : Affectation des entités 4G/LTE à une plateforme 3G................................................. 43
4.1. Introduction ........................................................................................................................... 43
4.2. Modélisation du problème d’affectation dans la planification d’un réseau 4G ..................... 43
4.3. Architecture déployée............................................................................................................ 48
4.4. Conclusion ............................................................................................................................. 50
PARTIE 3 : MISE EN OEUVRE ................................................................................................ 51
Chapitre 1 : Dimensionnement du réseau 4G-LTE.......................................................................... 52
1.1. Introduction ........................................................................................................................... 52
1.2. Nouvelle architecture du réseau 3G/LTE de Orange CIT ..................................................... 52
1.3. Dimensionnement préliminaire ............................................................................................. 52
1.4. Conclusion ............................................................................................................................. 60
Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner» ...................... 61
2.1. Introduction ........................................................................................................................... 61
2.2. Spécifications des besoins ..................................................................................................... 61
2.3. Outils de conception .............................................................................................................. 61
2.4. Les diagrammes UML ........................................................................................................... 62
2.5. Conclusion ............................................................................................................................. 77
Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone Abidjan_Cocody»............... 78

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT VIII


3.1. Introduction ........................................................................................................................... 78
3.2. L’environnement logiciel Mentum Planet « 5.8.0.2 » ........................................................... 78
3.3. Planification de réseau 4G/LTE ............................................................................................ 78
3.4. Planification avec Mentum Planet ......................................................................................... 79
3.5. Planification de fréquence ..................................................................................................... 87
3.6. Évaluation des interférences : ................................................................................................ 89
3.7. Conclusion ............................................................................................................................. 92
Chapitre 4 : Résultats et interprétations ........................................................................................... 93
4.1. Introduction ........................................................................................................................... 93
4.2. Choix du logiciel de test « NEMO » ..................................................................................... 93
4.3. Présentation NEMO .............................................................................................................. 93
4.4. Résultats des tests de débits et services 3G/4G ..................................................................... 95
4.5. Les indicateurs utilisés dans notre simulation ....................................................................... 96
4.6. Résultats de simulation .......................................................................................................... 96
4.7. Coût de la solution ............................................................................................................... 100
4.8. Conclusion ........................................................................................................................... 101
CONCLUSION GENERALE........................................................................................................... 102
GLOSSAIRES ...................................................................................................................................... X
ANNEXES ......................................................................................................................................... XIV
BIBLIOGRAPHIE .......................................................................................................................... XVII
WEBOGRAPHIE ............................................................................................................................ XVII
TABLE DE MATIERES................................................................................................................XVIII

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT IX


INTRODUCTION GENERALE
Les réseaux mobiles ont pris de plus en plus d'importance dans notre société. Pour satisfaire au
mieux les besoins et les intérêts des clients, les opérateurs doivent pouvoir offrir, au meilleur
prix, des services d'excellente qualité.

C’est dans ce cadre que s'inscrit le problème d’évolution des réseaux qui consiste à optimiser
les couts engendrés par l'installation et l'utilisation du système. L’évolution d'un réseau mobile
4G à partir d'un réseau mobile 3G consiste à réorganiser le réseau 3G initialement établi et
fonctionnel de manière à desservir un plus grand nombre d'usagers, et par conséquent à gérer
un trafic plus volumineux. Cette réorganisation peut entraîner, soit l'ajout de nouveaux
équipements 4G et le retrait de certains équipements 3G existants, soit la substitution de tous
les équipements 3G existants tout ceci en une bonne planification.

C’est pour comprendre au mieux les différentes étapes de migration de la technologie 3G vers
la 4G que le sujet intitulé « EVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES DES RESEAUX MOBILES
3G ET 4G » nous a été proposé.

De ce fait, nous avons organisé notre mémoire en 3 parties.

 La première partie présente d’abord l’entreprise d’accueil, ensuite la présentation du


thème en définissant le cahier de charge et enfin une étude de l’existant 3G d’où la nécessité
de migrer vers le réseau 4G

 La deuxième partie fait une présentation détaillée des solutions répondant à la technologie
4G, ensuite procéder à une comparaison et d’en choisir une qui pourra se greffer sur le
réseau existant, dans le chapitre 3 nous ferons une étude technique de notre solution retenue
en présentant l’architecture de réseau LTE, les caractéristiques, les fonctionnalités de
chaque entité de ce réseau, les technologies et protocoles associés et enfin procéder à
l’affectation des entités 4G/LTE au réseau existant.

 La troisième partie au chapitre 1, nous allons d’abord présenter une étude théorique du
dimensionnement qui nous servira au chapitre 2 à la conception et l’implémentation de
notre outil dénommé ‘’3G/4G Planner‘’ qui aura comme objectif principal le
dimensionnement du réseau 3G/4G, ensuite le chapitre 3 présentera la planification du
réseau LTE/4G en utilisant le logiciel Mentum-Planet, enfin au chapitre 4, nous
présenterons les résultats et interprétations des paramètres radio LTE pour terminer enfin
avec une estimation du coût de la solution déployée.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 1


PARTIE 1 : CADRE D’ETUDE

 Présentation de l’entreprise d’accueil


 Présentation du Thème
 Etude de l’existant

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 2


Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise d’accueil

Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise d’accueil


ORANGE CIT
1.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous nous attèlerons à présenter Orange CIT à travers son historique, ses
missions, son organisation ainsi que ses activités.

1.2. Présentation générale

Figure 1.1. 1 : Logo Orange Côte d'Ivoire Telecom

Orange Côte d’Ivoire (OCI) a été créé sous l’appellation, Société Ivoirienne de Mobile (SIM)
et sous la marque Ivoiris. Elle est détenue à 85% par France Telecom et à 15% par le groupe
COMAFRIQUE. Ses activités commerciales ont débuté le 28 Octobre 1996. Suite à la création
de la holding de droit français, Orange SA, France Telecom décide de dénommer « Orange »
toutes ses filiales mobiles, dans lesquelles elle est majoritaire, afin de leur faire bénéficier de
l’expertise commerciale et de la notoriété dont jouir la marque. C’est ainsi que le 18 mars 2002,
la Société Ivoirienne de Mobile change de dénomination sociale et commerciale et devient
Orange Côte d’Ivoire SA (OCI SA). Conformément à la politique du groupe, le statut de
franchise d’Orange Côte d’Ivoire SA se traduit le 29 mai 2002 par l’adoption de la marque, de
ses valeurs et de sa vision du futur. Elle est, à cette date, la première représentation de la marque
Orange en Afrique. Orange Côte d’Ivoire, société anonyme au capital de 4.136 milliard de
FCFA, a pour siège l’immeuble ‘’le Quartz’’ situé sur le Boulevard Valery Giscard d’Estaing
à Abidjan. Le Groupe France Telecom a initié depuis 2004, une synergie entre ses filiales en
Côte d’Ivoire : Orange CI (OCI) et Côte d’Ivoire Telecom (CIT). Le numéro de licence
d’orange est le 01/CEL/2/96/ATCI ; elle a été accordée le 02 Avril 1996 et court jusqu’au 02
Avril 2016. Le jeudi 28 avril 2016 marque la signature de la lettre d’engagement entre Orange
Côte d’Ivoire – Côte d’Ivoire Telecom et SIFCOM dans le cadre de la fusion capitalistique
d’Orange Côte d’Ivoire et Côte d’Ivoire Telecom.

1.3. Données clés


 Forme juridique : Société anonyme ;

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 3


Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise d’accueil

 Slogan : « la vie change avec Orange » ;


 Siège social : Abidjan (Côte d’Ivoire) ;
 Actionnaires : 75% par le groupe Orange, 15% par l’état ivoirien, 10% Groupe Sifcom ;
 Activité : Opérateur de télécommunication ;
 Société mère : France Télécom ;
 Effectif : plus de 500 salariés ;
 Site web : www.orange.ci

1.4. Missions
La satisfaction continue du client, voici la mission essentielle qui motive l’activité d’Orange
CIT. C’est pourquoi elle s’appuie sur sa philosophie « la vie change avec Orange » pour
marquer la différence en créant des services simples et innovants qui aident ses clients à mieux
communiquer entre eux. Cela repose sur des principes simples parce que le client est au cœur
de la proposition commerciale. La marque Orange n’est pas seulement un logo et une palette
de couleurs spécifiques mais une voie de développement de l’entreprise par la satisfaction client
et partant, de la maximisation du capital confiance. C’est pourquoi toutes ses actions reflètent
ses cinq valeurs : audace, dynamisme, proximité, simplicité, transparence. Elle donne vie à
un projet fondé sur une véritable culture d’entreprise. Les salariés d’Orange Côte d’Ivoire
travaillent au quotidien pour offrir le meilleur aux clients, les satisfaire et leur apporter tous les
bénéfices, qu’ils s’agissent de la qualité du réseau, des tarifs, de l’accueil.

1.5. Organigramme
La figure 2 présente l’organigramme de la société Orange Côte d’Ivoire Télécom.

Figure 1.1. 2 : Organigramme d’Orange Côte d’Ivoire

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 4


Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise d’accueil

Nous avons indiqué en gras les subdivisions auxquelles nous appartenons. Par ordre
d’apparition sur l’organigramme :

 DMG : Direction des Moyens Généraux ;


 DRH : Direction des Ressources Humaines ;
 DJR : Direction Juridique et de la Réglementation ;
 DRSI : Direction du Réseau et du Système d’Information ;
 DF : Direction Financière ;
 DMC : Direction Marketing et Communication ;
 DC : Direction Commerciale ;
 DAQ : Direction de l’Audit et de la qualité ;
 DO : Direction des Opérations ;
 DED : Direction Etude et Développement ;
 SMC : Service Management Center ;
 DRSS : Direction Réseaux Structurants et Services ;
 GPRSS : Pôle de Gestion Projet Réseaux Structurants et Services.

1.6. Présentation du service d’accueil


Notre projet de fin d’étude s’est déroulé au service Gestion de Projets Réseaux Structurants et
Services (GPRSS). Le service GPRSS est rattaché au Département Réseaux Structurants et
Services (DRSS). Il a à sa tête un chef de service et a pour mission de coordonner les projets
sur les réseaux structurants et services, à savoir :

 Core Network : gestion des projets concernant le cœur Circuit et Paquet ;


 Intelligent Network : gestion des projets de facturation DATA, etc...
 Service et Valeur Ajoutée (SVA) : coordination des projets de SMS, MMS, Voice SMS
et autres SVAs tels que Bonus Zone, Orange Money (payement de facture CIE,
SODECI, etc…), e-recharge, call center.

1.7. Activités
Les activités d’Orange Côte d’Ivoire sont de deux types à savoir le service de base (l’émission
et la réception d’appels téléphoniques) et les services à valeur ajoutée (SVA).

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 5


Chapitre 2 : Présentation du Thème

Chapitre 2 : Présentation du Thème


2.1. Contexte
Les réseaux cellulaires sont toujours en évolution et chaque génération possède sa propre
architecture et ses propres caractéristiques et fonctionnalités. Toutefois, la limitation des débits
fournis par les réseaux 2G fût l’origine de la définition des technologies 3G.

Le réseau installé maintenant en Côte d’ivoire est le réseau 3G+/HSPA. Cette technologie
travaille avec un débit élevé et permet d’acheminer un volume de trafic important. Mais les
besoins des utilisateurs et le nombre des abonnés sont toujours en évolution et pour cela on aura
recours à la 4G qui possède des caractéristiques très évolués.

Le problème qui se pose ici comment planifier cette architecture tout en respectant la contrainte
de coût.

Au vu des points énumérés, nous pouvons nous demander quels seront les conséquences de
l’augmentation du trafic IP dans les réseaux 3G et comment prévenir une éventuelle congestion
de ces réseaux?

2.2. Intérêt
En nous basant sur de nombreux constats, nous pensons que ce sujet a un intérêt non négligeable
pour le monde scientifique car il pourra servir de référence pour des futurs chercheurs qui
voudront l'améliorer ou travailler dans le même domaine.

Le thème de notre mémoire vise donc à étudier la 4G, son architecture, son fonctionnement et
son applicabilité dans nos réseaux actuels par le biais d'une migration de l'existant c’est-à-dire
de la 3G vers la technologie 4G de notre choix en passant par la 3G++. Nous allons notamment
nous appesantir sur les innovations technologiques de la 4G telles que l’OFDM, le MIMO et
une architecture tout-IP qui répond à différents besoins.

2.3. Démarche méthodologique


Avant de passer à l’étude de l’existant, nous allons préciser les méthodes et techniques que nous
avons eu à utiliser lors de notre étude.

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Chapitre 2 : Présentation du Thème

2.3.1. Méthodes
Le recours à une ou plusieurs méthodes s'avère indispensable pour mener une étude scientifique
selon les exigences et la rigueur d'usage.

« Le concept méthode » a été défini par plusieurs auteurs comme étant : « l'ensemble des
opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à étudier les vérités qu'elle
poursuit, les démontre et les vérifie»

Dans le cadre de notre mémoire, nous ferons usage des méthodes suivantes :

- la méthode analytique : pour l’analyse


- la méthode expérimentale, pour la simulation de la 4G.

2.3.2. Techniques
Dans le cadre de notre mémoire nous allons utiliser la recherche documentaire qui consiste à
faire la collecte des informations pertinentes à travers des documents, des interviews…

En dehors de nos supports de cours et des ouvrages disponibles à la bibliothèque, nous ferons
également l’usage d’internet.

2.4. Cahier de charge


Dans le but de répondre aux différentes questions suscitées par les problèmes posés plus haut, nous
avons défini le cahier de charge suivant :
 D’abord faire une étude de l’existant du réseau 3G ;
 Ensuite, trouver une solution de migration pouvant s’adapter au réseau existant ;
 Piloter les opérations d’intégration en affectant les entités au réseau 3G ;
 Concevoir et implémenter un outil de dimensionnement ;
 Evaluer le résultat par des tests en utilisant l’outil de planification.

2.5. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté le thème dans sa généralité. Dans le prochain chapitre
nous étudierons l’existant dans le but de connaitre les problèmes qui ont poussé Orange à
vouloir faire évoluer son réseau.

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Chapitre 3 : Etude de l’existant

Chapitre 3 : Etude de l’existant


3.1. Introduction
ORANGE CIT exploite présentement un réseau 3G qu’il a fait évoluer afin de supporter l’ajout
d’équipements offrant un débit élevé grâce au HSPA. Cette infrastructure permet à ORANGE
d’offrir à ses abonnés grâce à la 3G d'atteindre des débits supérieurs à 144 kbit/s, ouvrant ainsi
la porte à des usages multimédias tels que la transmission de vidéo, la visioconférence ou l'accès
à internet haut débit. Les réseaux 3G utilisent des bandes de fréquences différentes des réseaux
précédents : 1885-2025 MHz et 2110-2200 MHz.
Comme tout réseau mobile de ce type, on distingue deux principales parties : le réseau d’accès
radio (UTRAN) et le réseau cœur (CN). (Voir figure 1.3.1)

3.2. Architecture générale du réseau existant 3G

Figure 1.3. 1 : Architecture du réseau 3G

3.2.1. Le réseau d'accès radio (UTRAN) :

Le réseau d’accès radio propose les fonctions permettant d’acheminer les informations depuis
l’utilisateur jusqu’au réseau cœur. Il est une passerelle entre l’équipement usager et le réseau
cœur via les interfaces Uu pour UE-UTRAN utilisant le WCDMA, sur l’interface Uu vers le

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Chapitre 3 : Etude de l’existant

mobile de l’abonné, il peut gérer les deux modes de l’UTRA qui sont le TDD et le FDD et Iu
pour NodeB-RNC.
Le réseau d’accès UTRAN est composé de plusieurs éléments:

Une ou plusieurs stations de base appelées NodeB reparties géographiquement sur l’ensemble
du territoire offrant une multitude de fonctions permettant à l’abonné d’accéder aux différents
services proposés par ORANGE CIT, le rôle principal du NodeB est d’assurer les fonctions de
réception et de transmission radio pour une ou plusieurs cellules du réseau d’accès de l’UMTS
avec un équipement usager.
Des contrôleurs radio RNC (Radio Network Controller) qui supervisent les connexions entre
les NodeB et le réseau cœur, assurent la gestion et la configuration et la configuration des
canaux radio, la gestion des handovers, etc… Le rôle principal du RNC est de router les
communications entre le NodeB et le réseau cœur de l’UMTS

Plusieurs types d’interfaces de communication coexistent au sein du réseau UMTS :


- Uu : Interface entre un équipement usager et le réseau d’accès UTRAN. Elle permet la
communication avec l’UTRAN via la technologie CDMA.
- Iu : Interface entre le réseau d’accès UTRAN et le réseau cœur de l’UMTS. Elle permet au
contrôleur radio RNC de communiquer avec le SGSN
- Iur : Interface qui permet à deux contrôleurs radio RNC de communiquer.
- Iub : Interface qui permet la communication entre un NodeB et un contrôleur radio RNC.

3.2.2. Le réseau cœur (CN) :


Le réseau cœur (CN Core Network) est la partie du système UMTS chargée de la gestion des
services souscrits par l’abonné. Il permet de communiquer à l’intérieur d’un même réseau de
téléphonie mobile et assure l’interconnexion de ce dernier avec des réseaux externes, fixes ou
mobiles, numérique ou analogique.

Le réseau cœur 3G d’ORANGE CIT est composé de trois parties :

Le domaine à commutation de circuits (CS) : utilisé pour la téléphonie


Ce domaine permet de gérer les services temps réels dédiés aux conversations téléphoniques
(vidéo-téléphonie, jeux vidéo, streaming, applications multimédia).
Ces applications nécessitent un temps de transfert rapide.
Le domaine CS est composé des éléments suivant :

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Chapitre 3 : Etude de l’existant

 Le MSC (Mobile-services Switching Center) : est un commutateur qui assure l’interface


avec le réseau cœur.
 Le GMSC (Gateway MSC) : est une passerelle entre le réseau UMTS et le réseau
téléphonique commuté PSTN (Public Switched Telephone Network).
 Le VLR (Visitor Location Register) : est une base de données, assez similaire à celle du
HLR, attachée à un ou plusieurs MSC. Le VLR garde en mémoire des informations sur la
position de l’abonné et son déplacement dans la zone de localisation.

Le domaine à commutation de paquet PS : utilisé pour les données


Le domaine paquet permet de gérer les services temps réels. Ils s’agit principalement de la
navigation sur l’internet, de la gestion de jeux en réseaux et de l’utilisation des emails, ces
applications sont moins sensibles au temps de transfert, c’est la raison pour laquelle les données
transiteront en mode paquet. Le débit du domaine paquet sera sept fois plus rapide que le mode
circuit, environ 2Mbits/s.

Le domaine PS est composé des éléments suivants :


 Le SGSN (Serving GPRS Support Node) : s’occupe des services des transmissions de
données entre les mobiles et le réseau mobile. Ses tâches incluent la gestion de la mobilité
(attach/detach), la gestion de session (établissement/libération PDP), le routage et transfert
des paquets.
 Le GGSN (Gateway GPRS Support Node) : est une passerelle vers les réseaux à
commutation de paquets extérieurs tels que l’Internet. Le GGSN décapsule des paquets IP
arrivant sur un contexte PDP en provenance du SGSN et les envoie au réseau IP externe
correspondant (internet, ATM, RTC..).

Eléments communs :
Ce sont des éléments partagés par le domaine de commutation de paquet et le domaine de
commutation de circuit, ces éléments sont :
 HLR (Home Location Register) : est une base de données qui contient toutes les
informations relatives aux abonnées : l’identité de l’équipement usager, le numéro d’appel
de l’usager, les informations relatives aux possibilités de l’abonnement souscrit par
l’usager.

 L’EIR (Equipment Identity Register) : est une base de données contenant la liste des
mobiles interdits listés par un numéro unique propre à chaque équipement usager, le numéro
IMEI (International Mobile station Equipment Identity).

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Chapitre 3 : Etude de l’existant

 L’AuC (Authentication Center) : est en charge de l’authentification de l’abonné, ainsi que


du chiffrement de la communication pour assurer la sécurité d’accès au système.

Figure 1.3. 2 : Architecture du réseau cœur de l'UMTS



3.3. Les services offerts par l’UMTS

Selon leur sensibilité aux retards de transmission, aux variations de délais, au BER et au débit,
les services en UMTS sont regroupés en 4 types de trafics appelés classes de qualité de services
résumés dans le tableau ci-dessous (Tableau 1.3.1):

Exemples
Classe de Caractéristiques Explication
Service d’applications
Temps de transfert permet aux conversations vocales de
Voix, vidéo
faible et constant proposer une bande passante contrôlée avec
téléphonie, jeux
Conversational (temps réel). échange interactif en temps réel avec un
vidéo en ligne,
Importance de l’ordre minimum de délai entre les paquets.

des entités dans le flux
permet aux services de streaming de
Importance de l’ordre Webcast, Video fournir une bande passante continue et
Streaming
des entités dans le flux. On demand, … contrôlée afin de pouvoir transférer la vidéo et
l’audio dans les meilleures conditions.
Navigation Web, destinée à des échanges entre l’équipement
Importance de
Accès à une usager et le réseau comme la navigation
Interactive l’intégrité des données
BDD, jeux en Internet qui engendre une requête et une
(faible BER)
réseau, … réponse par le serveur distant.
Importance de
l’intégrité des données qui affiche la plus faible priorité, permet des
(très faible BER), transferts de type traitements par lots qui ne
Email, SMS,
Background temps de transmission demandent pas de temps réel et un
Téléchargements,
moins important que minimum d’interactivité (envoi et réception de
pour la classe messages électroniques).
interactive.
Tableau 1.3. 1 : Classes de services de l'UMTS

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Chapitre 3 : Etude de l’existant

3.4. Critiques de l’existant


La technologie UMTS ou 3G est cependant déjà obsolète. L'engouement des consommateurs
pour le réseau mobile existant nécessite une augmentation de débits offerts. L’opérateur mobile
ORANGE migre déjà vers la 3,5G ou HSDPA (High Speed Downlink Packet Access), et encore
plus récemment le HSUPA (High Speed Uplink Packet Access). Le HSDPA a permis
d’améliorer le débit descendant (downlink) sur les réseaux mobiles jusqu'à 3,6 Mbits/s
théorique au lieu des 384 Kbits/s de l'UMTS, alors que le HSUPA, permet aujourd'hui
d'augmenter le débit ascendant (uplink) théorique de 384 Kbits/s à 1,4 Mbit/s.
En théorie, les technologies HSPA (HSDPA et HSUPA) peuvent franchir des débits de l'ordre
de 14,4 Mbits/s en downlink et 5,7 Mbits/s en uplink. Mais actuellement le haut débit évolue
jusqu'à 100 Mbits/s et le nombre d'utilisateurs de services multimédia mobiles augmente en
exponentiel, Les capacités de débits offertes par les technologies actuelles 3G et 3G+ sont un
frein évident à la multiplication parallèle du nombre d'utilisateurs et de l'augmentation des
usages de services multimédia mobiles à forte consommation de bande passante donc le
compromis est de trouver une nouvelle solution d'accès à l'Internet mobile, plus performante en
termes de débits et plus efficace en termes de gestion du spectre des fréquences radio, d’offrir
de nouveaux services et d'optimiser l'efficacité de la transmission des données au sein de
l'interface radio, afin de réduire fortement le coût du Mégabit de transport de données. Une des
solutions les plus utilisées abouties actuellement s'appelle la 4G ou super 3G ou 3,9G.
La grande promesse de la 4G est d'offrir un très haut débit allant jusqu’à 100 Mbits/s en voix
descendante et 50 Mbits/s en voix montante. Soit l'équivalent des réseaux fibre optique de
l'Internet fixe. Ce débit théorique sera à partager entre tous les utilisateurs mobiles d'une même
cellule. De quoi satisfaire toutefois les besoins en débit de services interactifs aujourd'hui
inexistants sur l'Internet mobile.

3.5. Problématique
Orange Côte d’Ivoire par son réseau existant assiste à une véritable explosion de la
consommation de données en Côte d’Ivoire. Cette consommation accrue est due notamment à
la multiplication des clés USB internet 3G+ « qui permettent une connexion PC aux réseaux
mobiles », ainsi qu’à l’apparition de smartphones facilitant la navigation Internet et l’accès aux
sites communautaires et de partage de vidéos.

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Chapitre 3 : Etude de l’existant

Cette croissance exponentielle des Smartphones, de la navigation web à partir d’un téléphone
mobile et des applications mobiles nécessitant une connexion réseau, pèse de plus en plus sur
les réseaux 3G. Il faut alors se demander si la 3G sera apte à faire face dans un futur proche à
la consommation effrénée des utilisateurs mais aussi leur fournir l’accès internet à très haut
débit. Pour satisfaire ce besoin les opérateurs déploient des réseaux 3G et 3G++.
Toutefois les réseaux 3G et 3G ++ rencontrent différents problèmes et limites, nous pouvons
citer entre autres :
 Les problèmes au niveau de la couverture réseau;
 Une insuffisance en termes de débits offerts;
 Une éventuelle saturation des réseaux 3G et 3G++.

L’objectif étant de résoudre ces problèmes, il est préférable de se tourner vers une solution qui
qui permettra à l’Opérateur de palier ses insuffisances énoncées plus haut.

3.6. Conclusion

Après étude de la technologie existante 3G, nous voyons bien les limites de cette technologie
auxquelles est confronté ORANGE CIT. L'objectif des technologies 4G est d'aller bien au-delà
de cette proposition initiale. Dans la prochaine partie nous étudierons plusieurs technologies
4G dans le but d’en retenir une seule qui permettra à l’opérateur de migrer vers la meilleure
solution 4G en fonction de l’architecture existante tout en minimisant le coût.

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PARTIE 2 : ETUDE TECHNIQUE
DE SOLUTION

 Présentation des solutions


 Comparaison et choix de solution
 Etude technique de la solution choisie

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Chapitre 1 : Présentation des solutions

Chapitre 1 : Présentation des solutions


1.1. Introduction
Dans ce chapitre nous aborderons différentes technologie 4G que nous étudierons en long et en
large dans le but de trouver une solution adéquate afin de pallier les limites du réseau 3G tout
en permettant d’accroitre la capacité et le débit.

1.2. Technologies répondant à la spécification 4G


En télécommunications, 4G est la 4e génération des standards pour la téléphonie mobile.
Succédant à la 2G et la 3G, elle permet le « très haut débit mobile », c'est-à-dire des
transmissions de données à des débits théoriques supérieurs à 100 Mb/s, voire supérieurs à 1
Gb/s (débit minimum défini par l'UIT pour les spécifications IMT-Advanced (en)). En pratique,
les débits sont de l'ordre de quelques dizaines de Mb/s selon le nombre d'utilisateurs, puisque
la bande passante est partagée entre les terminaux actifs des utilisateurs présents dans une même
cellule radio.

Les normes LTE et Wimax ont d'abord été considérées comme des normes de troisième
génération (« 3,9G »), spécifiées dans le cadre des technologies IMT-2000. Cependant, en
décembre 2010, l'UIT a accordé aux normes LTE et Wimax la possibilité commerciale d'être
considérées comme des technologies « 4G », du fait d'une amélioration sensible des
performances comparées à celles des premiers systèmes « 3G ».

Notre objectif principal sera de palier au problème de la 3G/3G++ en terme de capacité et de


couverture, pour cela nous allons voir les différentes solutions 4G qui s’offrent à nous afin de
dégager nos objectifs spécifiques pour une meilleure approche de notre étude.

Les trois technologies supposées comme candidates potentielles pour une validation 4G sont :

 WiMAX version 802.16m soutenu par Intel sachant que le WIMAX a été ajouté à la liste
des standards 3G par l’ITU.
 Ultra Mobile Broadband (UMB) soutenu par le fondeur américain Qualcomm (fabriquant
des puces).
 Long Term Evolution (LTE) poussée par les Européens, avec Ericsson en tête suivi de
Nokia et Siemens…

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Chapitre 1 : Présentation des solutions

1.3. Solution 1 : Le réseau WiMAX

1.3.1. Le Wimax mobile


Le Wimax mobile (Standard IEEE 802.16e) est la version qui apporte la mobilité au Wimax
fixe tout en restant interopérable avec celui-ci. A partir d'une station de base (BS) vers des
clients mobiles (MS) se déplaçant à moins de 120 km/h en passant d’une antenne à l’autre,
l’IEEE 802.16e prévoit la transmission de données à des débits allant jusqu'à 30 Mb/s sur une
zone de couverture d'un rayon inférieur à 3,5 km. Au niveau de l'interface physique, IEEE
802.16e utilise la méthode d’accès OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access)
qui permet d'adapter les canaux de manière dynamique.

1.3.2. Architecture du Wimax mobile

Figure 2.1. 1 : Architecture d'un réseau WIMAX Mobile

L’architecture du Wimax mobile est composée de terminaux mobiles (MS) qui communiquent
via un lien radio avec une station de base (BS) qui joue le rôle d’un relais avec une infrastructure
terrestre fondée sur le protocole IP. Les BSs sont connectées à un élément du réseau appelé
ASN-GW utilisé comme passerelle (Gateway) pour gérer le raccordement des BSs avec le
réseau IP.
L’IEEE 802.16e est composé aussi du NAP (Network Access Provider) qui est l’entité
responsable de fournir l’infrastructure nécessaire pour l’accès radio à un ou plusieurs
fournisseurs de services. Elle contrôle un ou plusieurs ASN (Access Service Network) qui est
formée d’une ou plusieurs BS, et d’un ou plusieurs ASN-GW. La dernière composante de
l’IEEE 802.16e est le NSP (Network Service Provider). Cette entité fournit l’accès au réseau
IP et offre aux abonnés l’accès aux services réseau. Le NSP contrôle un ou plusieurs CSN
(Connectivity Service Network) qui est le cœur du réseau Wimax.

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Chapitre 1 : Présentation des solutions

1.3.3. Fonctionnement
Reliée par fibre optique à l'infrastructure du fournisseur d'accès à Internet, la station wimax de
base communique simultanément avec plusieurs centaines d'antennes installées chez les
abonnés. Le schéma ci-dessous illustre les émissions d'onde générées par la technologie.

Figure 2.1. 2 : Fonctionnement du WiMax

1.3.4. Les avantages du Wimax

 Couverture Wimax : Une seule station Wimax peut fournir une couverture réseau pour
plusieurs centaines d'utilisateurs et gérer l'envoi d'informations à très grande vitesse
 Wimax haut débit : Le Wimax a une haute vitesse de connectivité sur de longues distances,
 Multi-fonctionnalité du Wimax : Le Wimax peut exécuter une grande variété de taches
comme le service de téléphonie, la transformation de données, les vidéos HD, les services
vocaux, etc ...
 Potentiel et développement : La technologie Wimax a un bon potentiel de développement
et a la possibilité d’offrir divers types de services de nouvelle génération.
 Wimax, un abonnement peu coûteux : Le réseau Wimax est un substitut de faible coût
aux services Internet offerts par d'autre réseau comme l'ADSL, le modem ou un réseau local.
 Wimax et Wi-Fi : Le réseau Wimax offre une portée beaucoup plus élevée par rapport à la
technologie WiFi.

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Chapitre 1 : Présentation des solutions

 Antenne intelligente : L'utilisation de l'antenne à puce dans le réseau Wimax offre une plus
large gamme de fréquences (allant de 2,3 à 3,8 Ghz). Elle permet également de rendre
possible la communication sur longues distances sans cryptage
 Homeland Security : Les options de sécurité de la technologie Wimax offre une sécurité
élevée en raison du système de cryptage utilisé par le Wimax.

1.3.5. Les Inconvénients du Wimax

 Le manque de qualité : Le réseau wimax a un manque de qualité de service, en raison des


centaines de personnes voulant y avoir accès en même temps. A cause de cela, le maintien
d'une qualité élevée est très difficile.
 Gamme Wimax : Un autre inconvénient du réseau Wimax est la gamme d'onde. En théorie
le Wimax offre 70Mbps, mais en pratique cette gamme est atteinte seulement dans des
conditions précises ou idéales. Par exemple si un utilisateur est loin de la zone d'émission
la vitesse des ondes qui lui parviennent peut chuter considérablement,
 Bande passante : La bande passante du Wimax est collective. S’il y a beaucoup
d'utilisateurs dans un même domaine alors on peut enregistrer des baisses de vitesse qui
peuvent atteindre entre 2 et 10 Mbps.
 Réseau coûteux Le réseau Wimax a un coût relativement élevée car l’installation d'antenne
nécessite un grand déploiement de personnel,
 Intempéries La qualité des services diminue lors des intempéries. Les conditions
météorologiques risquent d'interrompre le signal ou tout simplement de l'arrêter.
 Consommation électrique Le réseau Wimax a une structure très lourde et a donc besoin
de plus d'électricité pour faire fonctionner l'ensemble du réseau.
 Ne fonctionne pas bien avec les appareils 4G et a du mal à s'adapter avec les mobiles 3G.

1.3.6. Synthèse
Le Wimax fixe (IEEE 802.16) est une technologie radio de longue portée qui offre un bon
niveau de QoS pour un nombre limité de stations d’abonnés fixes. La version mobile du Wimax
(IEEE 802.16e), est une technologie prometteuse qui offre une certaine QoS pour des terminaux
mobiles qui se déplacent à une vitesse maximale de 120 km/h. La portée, ainsi que les débits
offerts par cette technologie dépendent de l’environnement des utilisateurs (zone rurale ou
urbaine...). Il utilise la technologie avancée MIMO.

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Chapitre 1 : Présentation des solutions

1.4. Solution 2 : L’UMB (Ultra Mobile Broadband)


1.4.1. Introduction
L’UMB (Ultra Mobile Broadband) ou plus exactement «CDMA2000 1xEV-DO Revision C»
est le nom commercial de la prochaine version de la famille CDMA. Avec la première révision
A du CDMA, le débit offert était de 450 à 800 Kb/s vers des points fixes uniquement. Ensuite,
avec la révision B il y avait une amélioration des débits jusqu’à 46,5 Mb/s. La dernière révision
C proposée ajoute la gestion de la mobilité de l’utilisateur en grande vitesse et offre des débits
théoriques à l’ordre de 288 Mb/s en voie descendante, et 75 Mb/s en voie montante. Elle
propose aussi un environnement réseau qui repose sur le principe du tout-IP et dispose de
passerelles permettant l’interconnexion avec les réseaux de la famille 3GPP. L'UMB repose sur
une méthode d’accès de type OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access)
utilisant des mécanismes sophistiqués de contrôle et de signalisation, une gestion fine des
ressources radio (RRM : Radio Resource Management), une gestion adaptative des
interférences des liens retour (RL : Reverse Link) et la technique FDD (Frequency Division
Duplex). Elle utilise aussi des techniques avancées d’antennes comme MIMO (Multiple In
Multiple Out) avec beamforming (technique pour améliorer la pénétration du signal dans les
bâtiments), SDMA (Space Division Multiple Access), et formation des faisceaux, tout en
restant compatible avec les normes antérieures. Parmi les caractéristiques décrites dans la
spécification, nous noterons son usage polyvalent (Fixe, pédestre, mobile jusqu'à plus de 300
km/h), son temps de latence de l'ordre de 14,3 ms, sa large couverture, et sa flexibilité de
déploiement entre 1.25 MHz et 20 MHz.

1.4.2. Architecture de l’UMB


Les éléments du réseau et les interfaces formant l’architecture de l’UMB sont :
- Access Terminal (AT) : c’est le périphérique sans fil compatible avec l’UMB.
- Access Gateway (AGW) : c’est un routeur qui présente le premier point de rattachement
au réseau IP.
- Evolved Base Station (eBS) : c’est une entité logique supportant la communication radio
avec l’AT.
- Session Reference Network Controller (SRNC) : responsable du maintien de la session
avec l’AT. Il est responsable aussi de la prise en charge de la gestion du statut IDLE de
l’AT, et de la fourniture des fonctions de contrôle de Paging quand l’AT est inactive.

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Chapitre 1 : Présentation des solutions

L’architecture de l’UMB est présentée ci-dessous :

Figure 2.1. 3 : Architecture de l’UMB

1.4.3. Les avantages de l’UMB

 Élimine les limites de la bande passante totale


 Des vitesses de données plus élevées
 Services vocaux de qualité supérieure
 Prend en charge les tailles de cellules différentes et mixtes
 Convergence de nombreux appareils

1.4.4. Les inconvénients de l’UMB

 Evolution du trafic sans fil global


 Difficile d'intégrer de nombreuses technologies
 Le volume peut être un problème

1.4.5. Synthèse
Malgré les qualités de cette technologie, actuellement elle ne connaît pas un grand succès par
rapport au Wimax et LTE. Peut-être parce qu’elle n’est pas soutenue par plusieurs industriels
connus comme les autres, ou l’installation de ses équipement pose un problème ; mais dans tous
les cas elle reste une technologie avancée qui propose une bonne: QoS avec prise en charge de
la mobilité des utilisateurs.

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Chapitre 1 : Présentation des solutions

1.5. Solution 3 : Long Term Evolution (LTE)

1.5.1. Introduction

LTE (Long Term Evolution) est la norme de communication mobile la plus récente qui est
proposée par l’organisme 3GPP dans le contexte de la 4G. Comme l’IEEE 802.16m, elle
propose des débits élevés pour le trafic temps-réel, avec une large portée. Théoriquement, le
LTE peut atteindre un débit de 50 Mb/s en lien montant et 100 Mb/s en lien descendant. En
réalité, l’ensemble de ce réseau s’appelle EPS (Evolved Packet System), et il est composé de
deux parties : le réseau évolué d’accès radio LTE, et le réseau cœur évolué appelé SAE (System
Architecture Evolution).

1.5.2. Accès radio LTE

Pour offrir des débits élevés, le LTE emploi la technologie OFDMA (Orthogonal Frequency
Division Multiple Access) dans le sens descendant, et le SC-FDMA (Single Carrier - Frequency
Division Multiple Access) dans le sens montant. Le LTE respecte les délais requis par le trafic
temps-réel. Cette technologie prend en charge la mobilité des utilisateurs en exécutant le
Handover à une vitesse allant jusqu’à 350 km/h. Le LTE a pris en charge l’interconnexion et
l’interopérabilité avec les normes 2G et 3G, et les réseaux CDMA-2000. Contrairement à la 3G
qui nécessite d’allouer une bande de fréquence de 5 MHz, le LTE propose plusieurs bandes de
fréquences allant de 1.25 jusqu’à 20 MHz. Cela lui permettra de couvrir de grandes surfaces.

1.5.3. Réseau cœur SAE

Contrairement aux normes 2G et 3G qui proposent deux domaines de commutation de circuit


et de paquet, SAE ne propose qu’un seul domaine paquet fondé sur l’IP et appelé EPC (Evolved
Packet Core). Il y a deux types de communication au niveau de SAE : Default bearer qui est
une connectivité permanente sans garantie de débit entre un abonné et son réseau SAE
d’attachement ; et Dedicated bearer qui est une connectivité avec garantie de débit et d’une
certaine QoS dans le cas de l’utilisation d’un trafic temps-réel sensible au délai.
En comparant avec les normes 2G et 3G, l’architecture de l’EPS est plus simple.
En particulier la nouvelle entité eNodeB remplace les fonctions des deux composants NodeB
et RNC définis dans la 3G.

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Chapitre 1 : Présentation des solutions

1.5.4. Les avantages de LTE


Voici les avantages de LTE :
 Le réseau LTE utilise toute l'architecture de réseau IP. De ce fait, il est dédié aux opérations
à commutation par paquets. Il prend en charge les données ainsi que la voix. La voix peut
être transportée en utilisant des protocoles de voix sur LTE (c'est-à-dire VOIP) et de repli
sur des réseaux hérités (c'est-à-dire 2G / 3G).
 Avec la technologie MIMO, le LTE offre un débit de données plus élevé.
 Le LTE utilise le SC-FDMA dans la liaison montante et, par conséquent, les terminaux
mobiles peuvent avoir une faible puissance pendant les transmissions et ainsi la vie de la
batterie peut être améliorée du côté de l'utilisateur.
 Le LTE utilise l’OFDMA dans la liaison descendante, il utilise efficacement les ressources
du canal. Cela augmente la capacité totale du réseau LTE, car différents utilisateurs utilisent
différents canaux pour accéder au système.
 Il ne prend pas beaucoup de temps à l'utilisateur pour ouvrir le navigateur et télécharger un
film à bande passante élevée. Cela augmente considérablement l'expérience utilisateur. Cela
est dû au fait que la latence est très faible en LTE.
 En raison de l'amélioration de l'architecture, le transfert est fluide d'une région à l'autre.
Cela se traduit par une diffusion fluide des données sans aucune interruption du transfert de
données en cours.
 Des versions supérieures de LTE telles que LTE advanced amélioreront encore les
performances des produits basés sur la norme LTE existants.
 Compatible avec les appareils cellulaires récemment conçus dans le monde
 Caractérisé par sa résistance au bruit dans les signaux
 Une largeur de bande flexible qui peut être commandée à partir de 1,4 MHz à 20 MHz
 Apporte une couverture universelle qui peut être déployée partout où existe une couverture
en réseau pour les mobiles

1.5.5. Les inconvénients de LTE


Voici les inconvénients de LTE:

 Les téléphones mobiles existants ne peuvent pas être utilisés pour accéder aux fonctions du
réseau LTE. L'utilisateur doit disposer d'un téléphone portable prenant en charge les

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Chapitre 1 : Présentation des solutions

fonctionnalités LTE. Cela entraînera des coûts pour l'utilisateur de bénéficier du service
LTE.
 Le réseau LTE est un réseau entièrement nouveau qui nécessite l'installation d'équipements
et d'antennes pour le rendre opérationnel.
 Le système LTE est complexe et nécessite donc des ingénieurs qualifiés pour maintenir et
gérer le système. Ils ont besoin d'être payés des salaires plus élevés afin de les conserver.

1.5.6. Synthèse
LTE est une technologie avancée de communication radio mobile qui propose des débits
d’ordre supérieur, et un bon niveau de QoS pour ses abonnés. Elle est soutenue par les
européens et proposée par l’organisme 3GPP qui a déjà fixé toute la gamme de la téléphonie
mobile fondée sur le monde des télécommunications. Dernièrement, et seulement en Europe,
cette technologie prise en charge surtout par Alcatel commence à prendre de l’avance par
rapport au WiMAX. Cependant, le déploiement à grande échelle est freiné par le coup induit
par l’incompatibilité avec les équipements UMTS déjà fonctionnels.

1.6. Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons dressé une liste de technologie répondant favorablement au besoin
de l’opérateur afin de lui permettre de migrer vers cette solution qui sera le choix idéal en
fonction de l’architecture existante.
Dans le prochain chapitre, nous ferons une étude comparative afin de choisir la solution retenue.

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Chapitre 2 : Comparaison et choix de solution

Chapitre 2 : Comparaison et choix de solution


2.1. Introduction
Dans ce chapitre nous ferons une étude comparative des différentes technologies 4G présentées
dans le chapitre 1 et nous choisirons une solution qui sera étudiée.

2.2. Tableau comparatif des technologies WiMAX, LTE et


UMB
Le tableau ci-dessous présente une comparaison entre des technologies candidates à la 4G.

802.16e 802.16m LTE UMB


Cœur de réseau
IP IP IP IP
Max des Débits Lien 75 Mb/s > 130 Mb/s 100 Mb/s 288 Mb/s
Descendant Lien Montant 25 Mb/s > 75 Mb/s 50 Mb/s 75 Mb/s
(pour 20 Mhz)
OFDMA OFDMA OFDM, OFDMA
Technologie d’accès
SC-FDMA
MIMO MIMO, MIMO MIMO,
Technique avancée des
beamforming SDMA,
antennes
beamforming
Bande Passante du canal 1.25 à 20 MHz 5 à 20 MHz 1.25 à 20 MHz 1.25 à 20 MHz

Mobilité supportée 120 Km/h 350 km/h > 350 Km/h > 300 km/h

Totale mobilité Oui Oui Oui Oui

Economie d’énergie Oui Oui Oui Oui


Couverture de la cellule 2-7 Km 1-7 Km 5 Km 1-5 Km
(zone dense)
100-200 > 200 > 200 à 5 MHz > 200
Capacité de cellule utilisateurs > 400 pour une
large BP
IEEE 802.16a IEEE 802.16a GSM/GPRS/ CDMA2000/
Héritage jusqu’à 802.16d jusqu’au e UMTS/ EVDO
HSDPA
Mode de Duplexage FDD + TDD FDD + TDD FDD + TDD FDD

Efficacité Spectrale 3.75 Bit/Sec/Hz 8 Bit/Sec/Hz 5 Bit/Sec/Hz 5 Bit/Sec/Hz

Tableau 2.2. 1 : Comparaison entre 802.16e, 802.16m, LTE et UMB

D’après les études réalisées, Chacune des trois technologies répondant à la norme 4G présente
ses avantages et ses inconvénients. Le choix parmi ces trois se fera en fonction du réseau de
base 3G depuis lequel on veut faire la migration. Le WIMAX apparaît comme un concurrent
sérieux aux deux technologies précédentes car il offre d’entrée des débits assez élevés et

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Chapitre 2 : Comparaison et choix de solution

propose des coûts de déploiement relativement moindres. Cependant il faut tenir aussi compte
des évolutions de ces différentes technologies car la version améliorée du WCDMA qui est le
HSPA suivie du HSPA+ offrent des débits nettement concurrentiels avec ceux du WiMAX.
Aussi il faut s’intéresser à la capacité d’attraction d’abonnés car peu d’équipements utilisateurs
compatibles WiMAX Mobile existent aujourd’hui.

2.3. Choix de la solution à adopter


Rappelons le contexte dans lequel le choix de la technologie se fait. Il s’agit pour un opérateur
de téléphonie mobile offrant ses services avec une technologie 3G d’effectuer une migration
vers la 4G. Et rappelons que les choix disponibles évoqués jusqu’à présent sont le WiMAX, la
LTE et l’UMB. Etant donné qu’il s’agit d’une migration depuis la 3G, l’UMB est d’office écarté
pour des raisons évidentes d’héritage et de mode de duplexage.

Rappelons aussi que l’un des objectifs de cette étude est de tenir fortement en compte la
réutilisation des infrastructures existantes dans le réseau de ORANGE CIT.

Le choix pour une technologie appropriée va donc s’orienter vers le LTE pour diverses raisons.
L’une des principales raisons est que le LTE a un avantage clé de performance: Il est mieux
intégré aux autres technologies cellulaires, ce qui permet des transitions plus douces entre la
3G et 4G. De plus les Téléphones Wimax ont tendance à avoir des difficultés au niveau du
handover vers la 4G une fois qu’ils tombent dans une zone 3G.

2.4. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons dressé une étude comparative des technologies présentées dans le
chapitre 1.
Le choix de notre solution LTE après étude nous a démontré qu’elle pouvait se greffer au réseau
déjà en place.
Dans le chapitre 3, nous étudierons en long et en large cette solution en faisant une étude
conceptuelle qui débouchera sur une étude technique.

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Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie


3.1. Introduction
Le LTE permet d’offrir une couverture et une mobilité universelle, indépendamment de
l’environnement avec des débits de service et une efficacité spectrale supérieure aux systèmes
de troisième génération existantes. Les spécifications techniques de la norme LTE (Long terme
Evolution) sont développées au sein de l’organisme 3GPP pour offrir des débits supérieurs
avec une meilleure qualité. Dans ce chapitre, nous allons présenter les notions de base de ce
réseau en procédant tout d’abord à son évolution de l’UMTS, HSPA et LTE.

3.2. Evolution du réseau 3G UMTS vers la 4G


Le marché 3GPP est actuellement desservie par deux lignes de la technologie : GSM (GPRS,
EDGE et EDGE Evolved) et UMTS (HSDPA, HSUPA et HSPA+) et la part de marché pour
les deux technologies ne cesse de croître.

L’UMTS a promis des débits allant jusqu’à 2Mbps/s à ses débuts. Depuis, avec les nouvelles
releases de la norme, de nouvelles techniques ont été trouvées pour augmenter
considérablement les débits d’abord en downlink avec le HSDPA (High Speed Downlink
Packet Access) puis en uplink avec le HSUPA (High Speed Uplink Packet Access).

Introduite dans la release 5 de l’UMTS, l’HSDPA permet une augmentation considérable du


débit en downlink pouvant aller théoriquement jusqu’à 14.4Mbps/s. Cela est obtenu grâce à des
techniques de modulation et de codage dynamiques et adaptatifs avec notamment l’introduction
de la modulation 16-QAM, l’ordonnancement rapide et la retransmission (H-ARQ pour Hybrid
Automatic Repeat Request) au niveau de la couche physique.

Des améliorations similaires sont apportées à la voie montante dans la release 6 de l’UMTS
avec l’introduction de l’E-DCH (Enhanced – Dedicated Channel) appelée aussi HSUPA, ce qui
permet ainsi d’obtenir des débits pouvant atteindre les 5,8 Mbps. Le HSUPA est considéré
comme le successeur du HSDPA qui offre des débits importants sur le flux descendant.

La release 7 de l’UMTS introduit quant à elle la technique MIMO dans laquelle plusieurs
antennes sont placées et à l’émission et à la réception. Ce qui constitue une forme exacerbée de
l’utilisation de la diversité. L’UMTS prend alors l’étiquette HSPA+ (High Speed Packet

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Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

Access), le HSPA est une mise à jour des réseaux WCDMA (FDD et TDD) utilisé pour
augmenter les performances de paquets de données. Cette évolution des débits et de la capacité
permet l’introduction de nouvelles techniques. En voie descendante, la modulation 64QAM est
désormais prise en charge, de même que la modulation 16QAM en voie montante. Le spectre
supportant la transmission n’est donc plus limité à 5 MHz mais à 10 MHz. Les débits fournis à
l’utilisateur peuvent doublés. De plus, la largeur de bande plus élevée permet au système une
gestion plus efficace des ressources spectrales.

Notons que toutes ces évolutions au niveau de l’interface air s’accompagnent d’une évolution
nette du réseau général vers le tout-ip avec à un certain moment de grandes modifications dans
l’architecture de l’UTRAN lorsque le RNC et le Node B sont confondus.

La release 8 prodiguée par le 3GPP concerne maintenant la LTE qui est une technologie de
4eme génération avec une nouvelle méthode d’accès et donc un nouveau UTRAN appelé E-
UTRAN. Elle permet le « très haut débit mobile », pour la transmission de données à des débits
théoriques supérieurs à 100 Mb/s. Les débits sont en pratique de l'ordre de quelques dizaines
de Mb/s, suivant le nombre d'utilisateurs puisque la bande passante est partagée entre les
terminaux actifs des utilisateurs présents dans une même cellule radio. Une des particularités
est d'avoir un « cœur de réseau » basé sur IP et de ne plus offrir de mode commuté
(établissement d'un circuit pour transmettre un appel "voix"), ce qui signifie que les
communications téléphoniques utiliseront la voix sur IP (en mode paquet).

L'évolution et les aspects techniques clés de ces technologies sont résumés dans la Figure 2.3.1.

Figure 2.3. 1 : L'évolution de la technologie 3G

3.3. Comparaison de la LTE et ses prédécesseurs


Le tableau suivant présente un récapitulatif des caractéristiques de la norme LTE et les
technologies précédentes telles que : le WCDMA, le HSPA, le HSPA.

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Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

WCDMA HSPA HSPA+ LTE


Débit DL 384 Kbps 14 Mbps 28 Mbps 100 Mbps
Débit UL 128 Kbps 5.7 Mbps 11 Mbps 50 Mbps
Latence 150 ms 100 ms 50 ms ~10 ms
3GPP Release Release 99/4 Release 5/6 Release 7 Release 8
Année 2003-2004 2005-2008 2008-2009 2009-2010

Méthode d’accès CDMA CDMA CDMA OFDMA/SC-FDMA


Tableau 2.3. 1 : Comparatif entre LTE et les différentes technologies

La technologie 4G LTE permet d’aboutir à un réseau mobile de très haut débit, qui marque une
grande différence avec la 3G. En effet, il permet de bénéficier d’un débit théorique de 100
Mbit/s, soit 10 fois plus rapide qu’en 3G+. Pour réaliser ce réseau, chaque opérateur mobile
installe des antennes aux bandes de fréquences adaptées ou fait basculer des sites qui avaient
d’autres utilisations. Les objectifs à atteindre pour la LTE consistent en une amélioration de
l'efficacité spectrale qui permettra le transfert des données à très haut débit, de l'ordre de 50
Mbps, avec une portée plus importante, un nombre d'appels par cellule plus élevés que dans
l'UMTS et une latence plus faible.

3.4. Caractéristiques de la LTE


Caractéristique Description
L’interface radio E-UTRAN doit pouvoir supporter un débit maximum
descendant instantané (du réseau au terminal) de 100 Mbit/s toute en
Débit sur l’interface considérant une allocation de bande de fréquence de 20 MHz pour le sens
radio descendant, et un débit maximum montant instantané (du terminal au
réseau) de 50 Mbit/s en considérant aussi une allocation de bande de
fréquence de 20 MHz
Possible d’opérer avec une bande de taille différente avec les possibilités
Flexibilité de la bande suivantes : 1.25, 2.5, 5, 10, 15 et 20 MHz, pour les sens descendant et
passante montant. L’intention est de permettre un déploiement flexible en fonction
des besoins des opérateurs et des services qu’ils souhaitent proposer.
Le LTE utilise une efficacité du spectre de 5bit/s/Hz pour le sens
Efficacité du spectre
Descendant, et 2,5 bit/s/Hz pour le sens montant.
Le LTE utilise le Frequency Division duplexing (FDD) et le Time
Méthode de duplexage Division Duplexing (TDD)
LTE utilise la technologie Orthogonal Frequency Division Multiple
Technologies d’accès Access (OFDMA) pour le Sens descendant et Single Carrier - Frequency
Division Multiple Access (SC-FDMA) et pour le Sens montant.
Orthogonalité du La liaison montante et la liaison descendante des utilisateurs sont
DownLink et UpLink orthogonales entre elles (pas d’interférence intracellulaire).

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Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

Le handover entre E-UTRAN (LTE) et UTRAN (3G) doit être réalisé en


Coexistence et moins de 300 ms pour les services temps-réel et 500 ms Pour les services
Interfonctionnement non temps-réel. Il est clair qu’au début du déploiement de la LTE peu de
avec la 3G zones seront couvertes. Il s’agira pour l’opérateur de s’assurer que le
handover entre LTE et La 2G/3G est toujours possible [B2].
La mobilité est assurée à des vitesses comprises entre 120et 350 km/h. Le
Mobilité handover pourra s’effectuer dans des conditions où l’usager se déplace à
grande vitesse. La couverture de la cellule est de 5km:
La technologie MIMO est utilisée dans la liaison descendante pour
Technologie d’antenne permettre d’améliorer le débit

Notamment pour les applications multimédia telles que la télévision en


Support du multicast broadcast.
Couverture de cellule Comme la LTE pourra opérer sur des bandes de fréquences diverses et
importante dans les notamment basses comme celle des 700 MHz, il sera possible de
zones urbaines et considérer des cellules qui pourront couvrir un large diamètre
rurales
Tableau 2.3. 2 : Les caractéristiques LTE

3.5. Architecture d’un réseau LTE


L’architecture générale du réseau LTE comporte 3 parties : L’UE (User Equipement), un réseau
d’accès (E-UTRAN) et un réseau cœur (réseau tout-IP) comme nous le présente la figure 2.1.2.

Figure 2.3. 2 : Architecture 4G/LTE

Les nouveaux blocs spécifiés pour l’architecture, connus aussi sous le nom d’EPS (Evolved
Packet System), sont l’EPC (Evolved Packet Core) et l’E-UTRAN (Evolved UTRAN).

La figure 2.3.2 présente une architecture simplifiée de la partie EPS du réseau LTE.

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Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

Figure 2.3. 3 : Architecture d’EPS (Evolved Packet System)

3.5.1. L’EPC (Evolved Packet Core)


Le cœur de réseau appelé « EPC » (Evolved Packet Core) utilise des technologies « full IP »
c'est-à-dire basées sur les protocoles Internet pour la signalisation qui permet des temps de
latence réduits, le transport de la voix et des données. Ce cœur de réseau permet
l’interconnexion via des routeurs avec les autres eNodeB distants, les réseaux des autres
opérateurs mobiles, les réseaux de téléphonie fixe et le réseau Internet.

Le réseau cœur EPC est constitué de plusieurs éléments comme la montre la figure suivante :

Figure 2.3. 4 : Architecture du réseau cœur EPC

L’EPC est l’élément principal de l’architecture SAE. Il a un rôle équivalent du NSS dans le
réseau GPRS c’est-à-dire il assure principalement les fonctions de commutation et de routage.
C'est donc lui qui permet l'accès au réseau public. Il est composé de deux parties séparées :

3.5.1.1. La Signalisation :

Gère la mobilité et le rattachement des abonnés sur le réseau, il s’agit du MME (Mobility
Management Entity). Une base de données similaire au HLR en GSM / WCDMA réseau cœur
qui contient le profil de l'abonnée pour les réseaux 2G, 3G, LTE permettant entre autre
d’authentifier l’abonné, de consulter leurs abonnements et de chiffrer les communications, il
s’agit du HSS (Home Suscriber Service). Une politique de tarification, qui permet de gérer
l’accès au réseau de données (PDN) en fonction du forfait de l’abonné, il s’agit du PCRF
(Policy and Charging Rules Function 3GPP Release 7).

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Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

3.5.1.2. Le transport :
Un équivalent de la borne d’accès WiFI pour les mobiles. Il s’agit d’un point d’ancrage
nommé S-GW, lequel est le point de contact d’un mobile (UE) sur le réseau de l’opérateur et à
travers lequel tous les paquets de données seront transmis. C’est la jonction principale entre le
réseau radio accès et le réseau cœur. Le Serving GetWay (SGW) achemine les paquets de
données, maintient la connexion de l’inter-eNodeB handover, puis inter-système handover
entre LTE et GSM/UMTS
Une passerelle nommée P-GW pour passer sur un réseau de données (PDN) non mobile ou
d’un réseau mobile d’un autre opérateur. Pour le PDN, il peut s’agir d’un réseau WAP, MMS…
Le PDN-GW (Packet Data Network GateWay 3GPP Release8) est une porteuse à trois
segments:
- La porteuse radio entre UE et eNodeB.
- La porteuse des données entre eNodeB et SGW.
- La porteuse des données entre SGW et PGW.

3.5.2. La partie radio eUTRAN


La partie radio du réseau, appelée « eUTRAN » est simplifiée par rapport à celles des réseaux
2G (BSS) et 3G (UTRAN) par l’intégration dans les stations de base « eNodeB » avec des
liaisons en fibres optiques et des liens IP reliant les eNodeB entre eux (liens X2). Elle est
composée en général de plusieurs eNodeB relié entre eux par des liaisons X2.

L’eNodeB est l’équivalent de la BTS dans le réseau GSM et NodeB dans l’UMTS, la
fonctionnalité de handover est plus robuste dans le LTE. Ce sont des antennes qui relient les
UE avec le réseau cœur du LTE via les RF air interface. Le réseau est moins latent, par exemple
la mobilité est déterminée par l’eNodeB à la place de BSC ou RNC.

3.5.3. La partie IMS (IP Multimedia Sub-system)


L’IP Multimedia Sub-system (IMS) est une architecture standardisée NGN (Next Generation
Network) pour les opérateurs de téléphonie, qui permet de fournir des services multimédias
fixes et mobiles. Cette architecture utilise la technologie VoIP ainsi qu'une implémentation
3GPP standardisée. L’objectif de l’IMS n’est pas seulement de permettre de nouveaux services,
existants ou futurs, proposés sur Internet, les utilisateurs doivent aussi être capables d’utiliser
ces services aussi bien en déplacement (situation de roaming) que depuis chez eux. Pour cela,

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Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

l’IMS et les interfaces de développement de services utilisent les protocoles standards IP. C’est
pour cela que l’IMS fait véritablement converger l’Internet et le monde de la téléphonie
cellulaire; Il utilise les technologies cellulaires pour fournir un accès en tout lieu, et les
technologies Internet pour fournir les services.

Quelques exemples de services de l’IMS


 Echange de fichiers pendant un appel.
 Un usager peut créer une règle qui le montre connecté après une certaine heure et rejette
tous les appels en provenance d’un appelant de son groupe professionnel.
 Un usager peut couper lorsque ses collègues professionnels appellent et les rediriger vers
une page Web spécifique présentant l'hôtel où il passe ses vacances.
 Un usager peut activer la sonnerie au niveau de tous ses appareils en fonction de l’appelant.
 Messagerie instantanée et vidéo conférence.

3.5.4. Comparaison entre les réseaux 3G et 4G


Appréhender les Evolutions et le fonctionnement des réseaux mobiles en évolution vers des
technologies LTE (Long Term Evolution). Nous constatons les changements :
 Les MME (Mobility Management Entity) remplacent les dispositifs PDSN/SGSN et
BCS/RNC.
 Les eNodeBs remplacent les BTS/NodeB Seving.
 Les PDN (Packet Data Network) remplacent les GGSN.
La figure 2.3.5 montre une simple comparaison entre l’architecture du réseau de troisième
génération et celui de la quatrième génération avec les différents changements opérés.

Figure 2.3. 5 : Comparaison 3G / 4G

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Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

3.6. Interface Air LTE


Un des éléments clés de la LTE est l’utilisation de ces deux techniques OFDMA et SC-FDMA,
qu’on présentera par la suite, en tant que porteur du signal et des régimes d’accès.

3.6.1. OFDMA
L'OFDMA est une technologie de codage radio de type « Access multiple par répartition en
fréquence » qui est utilisée notamment dans les réseaux de téléphonie mobile de 4ème génération
LTE. Elle est également utilisée par d'autres systèmes de radiocommunication, tels les versions
évoluées des normes de réseaux locaux sans fil WIFI (IEEE 802.11 versions n, IEEE 802.22 et
WiBro) ainsi que par certaines normes de télévision numérique. Comme pour d'autres
techniques de codage permettant l'accès multiples (TDMA, FDMA, CDMA), l’objectif est de
partager une ressource radio commune (bande de fréquence) et d’en attribuer dynamiquement
des parties à plusieurs utilisateurs.

3.6.1.1. Origine et avantage

L'OFDMA et sa variante SC-FDMA sont dérivés du codage OFDM (utilisé par exemple sur les
liens ADSL et dans les réseaux WiFI), mais contrairement à l'OFDM, l'OFDMA est optimisé
pour l’accès multiple, ainsi qu'il est compatible avec la technique des antennes MIMO.
L’OFDMA a attiré l'attention comme une alternative séduisante au codage CDMA qui est
utilisé dans les réseaux 3G UMTS, particulièrement dans le sens de transmission downlink des
réseaux mobiles, car il permet pour une même largeur spectrale, un débit binaire plus élevé
grâce à sa grande efficacité spectrale (nombre de bits transmis par Hertz) et à sa capacité à
conserver un débit élevé même dans des environnements défavorables avec échos et trajets
multiples des ondes radio. Ce codage (tout comme le CDMA utilisé dans les réseaux mobiles
3G) permet un facteur de réutilisation des fréquences égal « 1 », c’est-à-dire que des cellules
radio adjacentes peuvent réutiliser les mêmes fréquences hertziennes.

3.6.1.2. Principes
Le principe de l'OFDMA est de répartir sur un grand nombre de sous-porteuses le signal
numérique que l'on veut transmettre ce qui permet, pour un même débit global, d'avoir sur
chaque canal un débit plus faible et donc un temps d'émission de chaque symbole plus long
(66.7 µs pour le LTE) ; cela limite les problèmes d'interférences inter-symboles et de fading
liés aux « chemins multiples de propagation » qui existent dans les liaisons radio de moyenne

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Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

et longue portées (quand le débit binaire sur une porteuse est élevé, l'écho d'un symbole arrivant
en retard à cause d’une propagation multi-trajets perturbe le ou les symboles suivants).

3.6.2. SC-FDMA
Le single-carrier FDMA est une technologie de codage radio de type accès multiple par
répartition en fréquence utilisée notamment dans les réseaux de téléphonie mobile de 4ème
génération LTE. Comme pour d'autres techniques à schéma d'accès multiples (TDMA, FDMA,
CDMA, OFDMA), le but est l'attribution et le partage d'une ressource radio commune (bande
de fréquence) entre plusieurs utilisateurs. Le SC-FDMA peut être considéré comme une
variante linéaire des codages OFDM et OFDMA, dans le sens où il consiste aussi à répartir sur
un grand nombre de sous-porteuses du signal numérique, mais il utilise en complément, une
« DFT » (Transformation de Fourier discrète du signal) supplémentaire pour pré-coder
l'OFDMA conventionnel.

En résumé, le FDMA a été adopté pour les liaisons uplink de certaines normes 3GPP, plus
particulièrement pour la partie radio (eUTRAN) des réseaux mobiles « LTE », car ce codage
permet de diminuer la consommation électrique du terminal et donc d'augmenter l'autonomie
de sa batterie. Pour les liaisons radio downlink des réseaux LTE, pour lesquelles il y a moins
de contraintes énergétiques, c'est l'OFDMA qui est utilisé car il permet pour une même largeur
spectrale, un débit binaire plus élevé.

3.6.3. Comparaison entre l’OFDMA et le SC-FDMA


La figure suivante permet de relever les points communs entre l’OFDMA et le SCFDMA :
 Une transmission de données en blocs.
 Un multiplexage des données en fréquence dans le cas où ils sont répartis sur plusieurs sous-
porteuses orthogonales.
 Une égalisation de canal réalisée dans le domaine fréquentiel.
 Une complexité globalement équivalente.

Figure 2.3. 6 : Similitude entre une chaine OFDMA et SC-FDMA

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Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

Mais ces techniques n’ont pas que des points communs. La différence majeure entre elles, réside
dans le fait que l’OFDMA est une technique de transmission multi-porteuse tandis que la SC-
FDMA est une technique mono-porteuse.

Figure 2.3. 7 : La différence entre OFDMA et SC-FDMA

3.6.4. Avantages et inconvénients de l’OFDMA et SC-FDMA


Sur la couche physique on retrouve l’OFDMA en downlink et le SC-FDMA en uplink.
Ces deux technologies sont privilégiées en LTE pour les raisons suivantes :
 Adapter au débit très élevés ;
 Adapter aux communications mobiles ;
 Résistance aux perturbations : parasites, brouilleurs, etc.… ;
 Résistance aux trajets multiples ;
 Taux d’erreurs binaires faible ;
 Pas d’interférence entre symboles: grâce à l’intervalle de garde ;
 Possibilité de l’associer au CDMA, TDMA, FDMA et aux systèmes multi-antennes ;
 Une allocation adaptative des sous-porteuses : selon le rapport SNR (signal sur bruit).

Au vu de ses avantages, l’utilisation d’OFDM et les technologies d’accès associées, OFDMA


et SC-FDMA sont des choix naturels pour la nouvelle norme (standard) cellulaire LTE.

3.6.5. La technologie MIMO (Multiple Input Multiple Output)

Le but de la technique MIMO étant d’augmenter le débit et la portée des réseaux sans fil, elles
se basent sur l’utilisation de plusieurs antennes aussi bien du côté de l’émetteur que celui du
récepteur. Lorsqu’un tel système comprend, seulement, une seule antenne à l’émission et
plusieurs antennes à la réception, il est nommé SIMO, lorsqu’il comprend plusieurs antennes à

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Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

l’émission et une seule antenne à la réception, il est nommé MISO. Finalement, si les deux
côtés comptent une antenne chacun, le système est dit SISO (voir figure 2.1.8).

La mise en place d’une telle structure permet au LTE d’atteindre des débits importants. De plus,
le fait d’utiliser plus d’une antenne des deux côtés du système permet d’apporter de la diversité
et a pour conséquence l’amélioration du rapport signal à bruit (SNR) et donc du taux d’erreurs
binaires.
Les systèmes MIMO exploitent les techniques de :
 Diversité d’espace : diversité d’antenne.
 Diversité fréquentielle : Cette technique demande l’envoi du même signal sur des
fréquences différentes.
 Diversité temporelle : Lorsque l’on sépare l’envoi du même signal par le temps cohérence
du canal.

Figure 2.3. 8 : Différents types d’antennes

3.6.6. Modulation et codage adaptatifs


La modulation et le codage adaptatifs (AMC Adaptive Modulation & Coding), est une approche
opportuniste qui tend à adapter la technique de modulation et de codage en fonction de l’état
du canal. Pour les transmissions DL en LTE, l’UE envoie le feedback de CQI (Quantification
du SNR) vers l’eNodeB pour que cette dernière lui sélectionne un MCS (Modulation & Coding
Scheme), un schéma de modulation et de codage qui maximise l’efficacité spectrale tout en
gardant le BER (taux d’erreurs par bloc) inférieur à un certain seuil.
L'ensemble de modulation systèmes pris en charge pour le downlink LTE correspondant à :
QPSK, 16QAM, 64QAM.
Les hauts ordres de modulation (64QAM-16QAM) offrent des débits de données plus rapides
et une efficacité spectrale plus élevées. Mais ils sont beaucoup moins résistants au bruit et aux
interférences.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 36


Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

3.6.7. Les canaux radio

Selon le type d’information véhiculée, on distingue les canaux communs de contrôle


accessibles par tous les mobiles, les canaux de signalisation hors communication dédiés à un
seul mobile et des canaux de trafic dédiés à un seul mobile.

3.6.7.1. Les canaux logiques


Les canaux logiques correspondent aux services de transfert de données offert par les protocoles
des couches hautes de l’interface radio.
 Les canaux logiques de contrôles dans l’E-UTRAN sont :
est un canal downLink, utilisé par le réseau pour le Broadcast des informations système
BCCH
de l’E-UTRAN à l’ensemble des terminaux présents dans une cellule radio
est un canal downLink qui transfert les informations de paging aux terminaux dans une
PCCH
cellule.
utilisé pour la communication entre le terminal et l’E-UTRAN. Ce canal est typiquement
CCCH
utilisé dans les premières phases de l’établissement de communication.
MCCH utilisé pour la transmission des informations du réseau à plusieurs terminaux
est un canal point-à-point bidirectionnel qui supporte les informations de contrôle entre
DCCH
un terminal donné et le réseau.
Tableau 2.3. 3 : Les canaux logiques de contrôles dans l’E-UTRAN

 Les canaux logiques de trafic sont :


est un canal bidirectionnel. Il peut supporter la transmission des données utilisateurs tel
DTCH
que la signalisation.
est un canal de données point-à-multipoint pour la transmission de trafic de données du
MTCH
réseau à un ou plusieurs terminaux
Tableau 2.3. 4 : Les canaux logiques de trafic

3.6.7.2. Les canaux de transport


Les canaux de transport décrivent pourquoi et avec quelles données caractéristique sont
transférés à travers l’interface radio.

 Les canaux de transport E-UTRAN en DownLink sont :


BCH est associé au canal logique BCCH
DL-SCH qui est utilisé pour transporter le contrôle d’usager ou le trafic data.
MCH qui est associé au MBMS pour le contrôle des informations de transport.
Tableau 2.3. 5 : Les canaux de transport E-UTRAN en DownLink

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Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

 Les canaux de transport E-UTRAN en UpLink sont :


UL-SCH qui est l’équivalent du DL-SCH en UpLink
qui est un canal de transport spécifique supportant un contrôle d’information limité.
RACH Il est utilisé durant les premières phases d’établissement de communication ou dans
le cas du changement d’état.
Tableau 2.3. 6 : Les canaux de transport E-UTRAN en UpLink

3.6.7.3. Les canaux physiques

Les canaux physiques sont l’implémentation des canaux transport sur l’interface radio.

 Les canaux physiques en DownLink sont :


PDSCH qui transporte les données usager et la signalisation des couches hautes.
PDCCH qui transport les assignations d’ordonnancement pour le lien montant.
PMCH qui transporte l’information Multicast/Broadcast
PBCH qui transporte les informations système.
PCFICH qui informe l’UE sur le nombre de symboles OFDM utilisé pour le PDCCH.
Tableau 2.3. 7 : Les canaux de transport E-UTRAN en UpLink

 Les canaux physiques en UpLink sont :


PUSCH qui transporte les données utilisateur et la signalisation des couches hautes.
qui transporte les informations de contrôle, comprends les réponds ACK et NACK du
PUCCH
terminal aux transmissions DownLink
PRACH qui transporte le préambule de l’accès aléatoire envoyé par les terminaux
Tableau 2.3. 8 : Les canaux physiques en UpLink

La figure 2.3.9 ci-dessous présente le mappage entre les canaux logiques, de transport et
physiques.

Figure 2.3. 9 : Les canaux radio en LTE

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 38


Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

3.7. Les exigences de la LTE


L’objectif majeur du LTE est d’améliorer le support des services de données via une capacité
accrue, une augmentation des débits et une réduction de la latence. Avec l’apparition de
nouvelles applications, le système doit supporter simultanément un large nombre d’utilisateurs
par cellule. Il est attendu qu’au moins 200 utilisateurs simultanés par cellule soient acceptés à
l’état actif et un nombre largement supérieur d’utilisateurs devra être possible à l’état de veille.
 Les débits : Les exigences pour la technologie LTE ont porté également sur des gains de
débit en comparaison avec le HSPA. Les objectifs de débit maximal définis pour le LTE
sont les suivants :
 100 Mbit/s en voie descendante pour une largeur de bande allouée de 20 MHz, soit une
efficacité spectrale crête de 5 bit/s/Hz.
 50 Mbit/s en voie montante pour une largeur de bande allouée de 20 MHz, soit une
efficacité spectrale crête de 2,5 bit/s/Hz.
Le débit de cellule doit être atteignable au moins par 95 % des utilisateurs de la cellule.
Ces chiffres supposent un UE de référence comprenant :
 deux antennes en réception
 une antenne en émission.
Pour le LTE y aura, deux antennes d’émission à la station de base et deux antennes en réception
au niveau de l’UE.

 La latence : C’est la capacité à réagir rapidement à des demandes d’utilisateurs ou de


services. On a 2 plans : latence du plan de contrôle et latence du plan usager.
 Latence du plan de contrôle : L’objectif c’est d’améliorer la latence du plan de contrôle,
par rapport à l’UMTS, d’un temps de transition inférieur à 100 ms entre un état de veille
de l’UE et un état actif autorisant l’établissement du plan usager
 Latence du plan usager : La latence du plan usager correspond au délai de transmission
d’un paquet IP au sein du réseau d’accès. Le LTE vise une latence du plan usager
inférieure à 5 ms dans des conditions de faible charge du réseau et pour des paquets IP
de petite taille.

 La mobilité : Le LTE doit rester fonctionnel pour des UE qui se déplacent à des vitesses
élevées. La mobilité est une fonction clé pour les réseaux mobiles. Le LTE vise à rester
fonctionnel pour des UE se déplaçant à des vitesses élevées (jusqu’à 350 km/h, et même
500 km/h en fonction de la bande de fréquences), tout en étant optimisé pour des vitesses

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 39


Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

de l’UE faibles (entre 0 et 15 km/h). L’effet des handovers intra-systèmes (procédure de


mobilité entre deux cellules LTE) sur la qualité vocale est moins qu’en GSM, ou équivalent.

3.8. Les Performance des réseaux 4G


3.8.1. Une mobilité à toute épreuve
L’un des challenges des réseaux mobiles est d’être disponible partout et tout le temps.
Pour cela les réseaux 4G ont été prévus pour fonctionner aussi bien dans les zones denses que
dans les zones rurales. Une cellule 4G peut couvrir 5km de diamètre dans les zones fortement
peuplé et s’étendre jusqu’à 100 km dans les zones les plus reculés.

3.8.2. Des temps de réponse rapides


L’utilisation d’une communication à des débits toujours plus élevé ne peut être plus optimale
si le transfert de données se fait dans un délai trop long. La 4G propose pour cela une latence
moyenne de 20ms et peut descendre en dessous de 5ms.

3.8.3. La voix sur IP


La 4G propose un service de voix sur IP. En effet ce standard s’appuie sur un réseau de transport
de paquet IP. Il n’est pas prévu de mode d’acheminement pour la voix, autre la VoIP.

3.8.4. Connexion permanente


Principe des accès haut débit où la connectivité est permanente pour l’accès à Internet. Même
si la connexion est permanente au niveau du réseau, il est nécessaire pour le terminal de passer
de l’état IDLE à l’état ACTIF lorsqu.il s’agira d’envoyer ou recevoir du trafic. Ce changement
d’état s’opère en moins de 100 ms. Le réseau pourra recevoir le trafic de tout terminal rattaché
puisque ce dernier dispose d’une adresse IP, mettre en mémoire ce trafic, réaliser l’opération
de paging afin de localiser le terminal et lui demander de réserver des ressources afin de pouvoir
lui relayer son trafic.

3.8.5. Co-existence et Interfonctionnement avec la 3G


Le handover entre E-UTRAN (LTE) et UTRAN (3G) doit être réalisé en moins de 300ms pour
les services temps-réel et 500 ms pour les services non temps-réel. Il est clair qu.au début du
déploiement de la LTE peu de zones seront couvertes. Il s’agira pour l’opérateur de s’assurer
que le handover entre LTE et la 2G/3G est toujours possible. Le handover pourra aussi

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Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

s’effectuer entre LTE et les réseaux CDMA-2000. Les opérateurs CDMA évolueront aussi vers
la LTE qui devient le vrai standard de communication mobile de 4ème génération.

3.9. Importance de la LTE

Pour les opérateurs réseau Pour les utilisateurs finaux

 Réseau haut débit  Des données plus rapides (download et


 Faible latence Upload)
 Architecture Plug and Play  Améliorer la réponse pour les applications
 Faible cout d’exploitation  Améliorer l’expérience des utilisateurs
finaux
 Réseau Tout-IP
Tableau 2.3. 9 : Opérateurs et utilisateurs finaux

3.10. Migration depuis l’UMTS


Quelques années plus tôt, la migration depuis la 3G nécessitait un important investissement car
elle impliquait au minimum le remplacement ou le dédoublement de toute l’interface radio; et
dans certains cas une première étape de migration consistant à l’installation d’équipements.
Depuis, les équipementiers se sont préparés à cette migration. Ce qui fait que les nouveaux
équipements 3G présents sur le marché sont très bien capables de supporter la 4G souvent avec
une simple mise à niveau logicielle ou du moins avec l’ajout de modules apportant les nouvelles
fonctionnalités pour la mise en place de la LTE.

Cette migration se fait généralement d’une manière souple :


A la base, le réseau 3G+ comporte des NodeB, des RNC, des MSC et des SGSN déjà installés,
Chaque NodeB est affecté uniquement à un RNC à la fois et chaque RNC est connecté en même
temps a un MSC et un SGSN;
Pour le déploiement du réseau 4G/LTE, les eNodeB, les MME et SGW, les PDN-GW et les
HSS seront ajoutés au réseau 3G+.

Un certain nombre de eNodeB implantés dans des sites stratégiques pour soit palper
l’engouement de la clientèle, soit susciter cet engouement. Le choix des sites est soumis à des
contraintes car une planification aura déjà été établie avec un calcul de dimensionnement que
nous aborderons dans la suite de notre mémoire. La planification donne des emplacements
optimaux pour les sites à implanter et c’est parmi ces emplacements que les premiers sites

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Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie

d’implantation seront choisis. L’extension se fera aussi selon cette planification qui devra bien
évidemment être mise à jour si le besoin se fait sentir.
Les deux technologies UMTS et LTE cohabitent parfaitement. Les terminaux UMTS resteront
connectés au LTE et les terminaux compatibles WCDMA pourront profiter des nouveaux débits
et des nouvelles applications. Les terminaux bi-modes pourront choisir la technologie la plus
favorable en fonction du service et un handover est même possible entre les deux.
Comme le présente la figure suivante, l’architecture déployée.

Figure 2.3. 10 : Réseau UMTS/LTE intégré

Dans la suite, nous détaillerons comment ont été affectée chacune des entités et aussi l’ajout
des nouveaux équipements.

3.11. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons fait une étude technique de la solution retenue, nous avons cité
l’architecture du LTE et les différentes technologies utilisées spécialement celles utilisées dans
le LTE ainsi que le MIMO qui permet de maximiser la performance de réseau LTE 4G.

Dans le chapitre suivant, nous verrons comment affecter des entités 4G/LTE à la plateforme 3G
déjà existante.

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Chapitre 4 : Affectation des entités 4G/LTE à une plateforme 3G

Chapitre 4 : Affectation des entités 4G/LTE à une


plateforme 3G
4.1. Introduction
L'analyse de la complexité du problème d'affectation dans la planification d'un réseau 4G à
partir d'un réseau 3G+ existant est influencée par le nombre et les niveaux des équipements
dans l'architecture. En effet, plus il existe des nouveaux d'équipements et plus il existe des
combinaisons d'affectations. L’essentiellement dans le cas de relève complexe. En effet,
l'architecture obtenue de l'affectation fait intervenir des équipements appartenant à des niveaux
différents, de technologies différentes et par conséquent regroupe un ensemble de
caractéristiques, plus diversifiés les uns les autres. Ainsi, l'analyse de la complexité du problème

4.2. Modélisation du problème d’affectation dans la


planification d’un réseau 4G
Faire évoluer un réseau existant vers un réseau 4G requiert une allocation des ressources. De
ce fait, le problème d'affectation présente un grand défi et doit avoir une considération
particulière dans la planification des réseaux mobiles.

4.2.1. Problème d’affectation


Ce dernier consiste à déterminer un patron d'affectation entre les nœuds eNode B, SGSN, MME
et SGW qui permet de minimiser une fonction de coût, tout en respectant un certain nombre de
contraintes. Il convient alors de considérer les affectations entre les nœuds du réseau 4G et les
affectations entre les nœuds des réseaux 3G et 4G. De ce fait, deux types de relèves sont à
considérer : une relève horizontale et une relève verticale qui peuvent être simples ou
complexes. Ce projet tient compte uniquement de la relève horizontale inter 4G et de la relève
verticale entre les réseaux 3G et 4G.

4.2.2. Les relèves


Dans la planification d'un réseau 4G réalisée à partir d'un réseau 3G+ existant, le problème
d'affectation consiste à trouver un patron d'affectation entre les nœuds eNodeB, SGSN, MME
et SGW qui permet de minimiser une fonction de coût, tout en respectant certaines contraintes.

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Chapitre 4 : Affectation des entités 4G/LTE à une plateforme 3G

Il convient alors de considérer les affectations entre les nœuds du réseau 4G et les affectations
entre les nœuds des réseaux 3G+ et 4G. De ce fait, deux types de relèves sont à considérer : une
relève horizontale et une relève verticale qui peuvent être simples ou complexes.

Figure 2.4. 1 : Types de relèves

4.2.2.1. Relève horizontale simple

Au niveau du réseau 4G, la relève horizontale simple est déclenchée au niveau des nœuds
eNodeB, reliées à un même MME et un même SGW. Le terminal mobile qui se trouve à la
frontière de sa cellule courante envoie une requête de relève à l'eNodeB e desservant cette
cellule. Cette requête peut être interceptée directement par la cellule destination desservie par
un eNodeB e’ au moyen de l'interface X2, ou en passant par le MME et le SGW communs à e
et e ‘ au moyen de l'interface S1 représentée à la Figure 2.4.2.

Figure 2.4. 2 : Relève simple via interface X2 du réseau LTE

4.2.2.2. Relève horizontale complexe

Dans cette relève, le transfert des informations d'un usager passant d'une cellule à une autre fait
intervenir des eNodeB différents, soient e, e’, eux-mêmes reliées à des MME et des SGW
différents, telle qu'illustrée à la Figure 2.4.3. Ainsi, l'eNodeB source e déclenche le mécanisme
de relève en envoyant, au moyen de l'interface S1, une requête au MME qui lui est affecté. Le

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Chapitre 4 : Affectation des entités 4G/LTE à une plateforme 3G

MME à son tour vérifie les informations reçues de la requête et les achemine à l'eNodeB cible
e’ auquel elles sont destinées. Les opérations liées à la relève s'achèvent quand l'eNodeB e reçoit
la confirmation sur la réception des informations de l'eNodeB e’.

Figure 2.4. 3 : Relève horizontale complexe dans le réseau LTE

4.2.2.3. Relève verticale simple

La relève verticale fait intervenir les cellules appartenant à des technologies d'accès radio
différentes. Cette relève permet ainsi d'assurer la continuité des services quand le type d'accès
utilisé n'est plus offert sur la couverture courante de l’utilisateur. Etant donné que ce projet
traite de la migration d'un réseau 4G à partir d'un réseau 3G, la relève verticale fera usage des
interfaces Iub et Iu pour le réseau 3G+ basé HSPA et des interfaces S1 et S4 pour le réseau 4G
basé LTE, comme le montre la Figure 2.4.4. Les principaux nœuds qui interviennent dans la
connexion des deux réseaux sont : le SGSN du réseau HSPA, le MME et le SGW du réseau
LTE. Ainsi, pour effectuer le transfert d'informations à travers le réseau, une requête est
envoyée par l'eNodeB source via l'interface S1 au MME. Ce dernier, informe alors le SGW et
le SGSN destination au moyen des interfaces S11, S3 et S4 desservant la cellule où l'UE se
dirige ainsi, les échanges effectués lors de cette relève permettent de maintenir la session de
l'utilisateur sans interruption pendant que ce dernier se déplace à travers les réseaux d'accès
différents.

Figure 2.4. 4 : Relève verticale entre les réseaux LTE et UMTS

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Chapitre 4 : Affectation des entités 4G/LTE à une plateforme 3G

4.2.2.4. Relève verticale complexe

La relève verticale est dite complexe quand l'eNodeB et le SGSN sont chacun liés à des MME
et SGW différents, Par conséquent, tout transfert d'informations entre ces deux nœuds transitent
à travers plusieurs nœuds MME, SGW, SGSN et RNC intermédiaires, de technologies
différentes, ce qui augmente le nombre d'opérations de mises à jour et, en même temps, le coût
de la solution.

Figure 2.4. 5 : Relève verticale complexe entre le réseau LTE et HSPA

4.2.3. Méthode d’analyse


Dans les réseaux LTE, les liaisons entre certains équipements peuvent être logiques. De ce fait,
plusieurs modes de couplage sont possibles entre les nœuds. Le couplage qui sera considéré
dans le cadre de ce projet est un regroupement des nœuds MME et SGW. Ainsi, les nœuds
MME et SGW seront représentés par une entité unique, appelée SGM comme ci montre la
Figure 2.4.6.

Figure 2.4. 6 : Architecture LTE avec couplage de nœud

Pour analyser le problème d'affectation dans la planification d'un réseau 4G à partir d'un réseau
3G, l'approche générale permet de calculer le coût d'affectation de chaque composante du

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Chapitre 4 : Affectation des entités 4G/LTE à une plateforme 3G

réseau. Elle comporte : les coûts des infrastructures, des liaisons de contrôle, des liaisons
physiques et des relèves. L'approche simplifiée prend en considération le trafic utile du réseau.
Elle repose essentiellement sur les liens physiques existant entre les nœuds et se compose des
coûts des infrastructures, des liaisons et des relèves. Pour modéliser le problème d'affectation
dans la planification d'un réseau 4G/LTE à partir d'un réseau 3G déjà établi, les suppositions
suivantes sont à considérer :
 Le réseau 4G comprend les nœuds eNode B, MME et SGW;
 Pour pouvoir effectuer le couplage des nœuds, le nombre de MME est supposé égal au
nombre de SGW;
 Les nœuds MME et SGW sont représentés par une entité unique appelée SGM.
 A la base, le réseau 3G+ comporte des NodeB, des RNC, des MSC et des SGSN déjà
installés, Chaque Node B est affectée uniquement à un RNC à la fois et chaque RNC est
connecté en même temps a un MSC et un SGSN;
 Pour le déploiement du réseau 4G/LTE, les eNodeB, les SGM (MME et SGW), les PDN-
GW et les HSS seront ajoutés au réseau 3G+.
 Chaque nœud eNodeB est connecté à un et un seul SGM.
 Un PDN-GW et un HSS peut desservir une grande étendue géographique. De ce fait tous
les SGM leur seront affectés pour une zone donnée et le coût de cette affectation devient
par conséquent constant et ne sera pas pris en compte dans l’analyse.
 L'échange inter-réseau implique que les réseaux 3G+/HSPA et 4G/LTE soient
interconnectés entre eux.
 Chaque SGSN du réseau UMTS est relié à un seul SGM afin d'assurer l'interconnexion entre
les deux réseaux.
 Chaque SGM et chaque SGSN à une capacité bien déterminée.
 Le terminal mobile est multi mode. Il est par conséquent capable d'opérer avec les deux
types de réseaux et peut supporter la relève verticale de façon transparente.

De plus, les informations suivantes sont considérées connues :

 La localisation des eNodeB desservant les cellules du réseau ainsi que celle des SGM ;
 Le nombre maximum d'UE pouvant être desservi par chaque cellule et le débit minimum
requis pour chaque utilisateur.

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Chapitre 4 : Affectation des entités 4G/LTE à une plateforme 3G

4.3. Architecture déployée


Après étude, la nouvelle architecture déployée est représentée à la figure 2.4.7 suivante.

Figure 2.4. 7 : Interconnexion d'un réseau 3G+ à un réseau 4G avec couplage des nœuds

4.3.1. Le nouveau réseau d’accès


LTE comme pour le passage de la 2G à la 3G, la 4G s’appuie sur un nouveau réseau d’accès
(le LTE). Un nouveau réseau d’accès veut donc dire de nouvelles bandes de fréquences à
exploiter, des nouvelles antennes à déployer sur tout le territoire, et des nouveaux points de
concentration à installer.

4.3.1.1. Fréquences

Les bandes de fréquences pour la 4G sont variées :

 Une large bande (140 MHz) est prévue dans les fréquences « hautes », pour permettre un
débit maximal pour les zones denses. Cette bande dans les fréquences « hautes » est située
autour des 2600 MHz (2,6 GHz) et porte le numéro de canal 7 d'après la norme LTE.
 Une bande plus limitée (60 MHz) dans les fréquences « basses » pour permettre la
couverture de zones très étendues. Cette bande dans les fréquences « basses » est située
autour des 800 MHz et porte le numéro 20.

4.3.1.2. Antennes
Afin d’exploiter ces nouvelles fréquences, le déploiement de nouvelles antennes est
indispensable. En 2G, ces antennes s’appelaient les BTS. En 3G, ces antennes avaient pour nom
les Nobe B. En 4G, dans le réseau d’accès LTE, les antennes sont appelées les e-Node B.

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Chapitre 4 : Affectation des entités 4G/LTE à une plateforme 3G

Orange Côte d’Ivoire possédant déjà une forte couverture dans les autres technologies (2G et
3G), la mutualisation des sites d’antenne est possible et même souhaitable, afin de ne pas
multiplier inutilement les sites hébergeant des antennes. Il est possible de remplacer les
antennes 2G et 3G par des antennes émettant toutes les fréquences à la fois : 2G, 3G et 4G.

Ainsi, avec une seule antenne, un opérateur peut couvrir un site avec toutes les technologies. Il
est donc plus aisé de réutiliser les sites existant pour changer une antenne, plutôt que devoir
installer un nouveau site.

4.3.1.3. Points de concentration


La 2G avait son point de concentration du réseau d’accès : le BSC. La 3G avait également son
point de concentration : le RNC.
Avec le LTE, l’étape intermédiaire entre l’antenne et le réseau cœur disparait. L’antenne
(l’eNode B) est reliée directement au réseau cœur, évitant un intermédiaire et simplifiant
l’architecture générale.

4.3.2. Le nouveau réseau cœur : ePC


Contrairement au passage de la 2G à la 3G, la 4G s’appuie sur un tout nouveau réseau cœur :
l’evolved Packet Core. Ce nouveau réseau cœur utilise de nouveaux équipements, mais l’on y
retrouve un peu l’esprit du réseau cœur paquet 2G et 3G.

L’évolution majeure de l’ePC est la séparation des plans contrôle et usage pour les équipements
cœur. A l’image du NGN (Next Generation Network, évolution portée par la Release 4 3GPP)
pour le circuit, les flux « contrôle » et « usage » ne seront plus, dans la plupart des cas, à
destinations des mêmes équipements.

Les nouveaux éléments de la 4G :

Le SGSN est séparé en deux entités fonctionnelles différentes : le MME (Mobile Management
Entity) pour le plan « contrôle » et le Serving Gateway pour le plan « usage ».

Le MME va ainsi gérer les sessions (authentification, autorisations, session voix et donnée) et
la mobilité (localisation, « paging », « hand-over »,…) du terminal.

La Serving Gateway sera responsable de l’acheminement des flux « utiles » dans le réseau
cœur (les communications voix, le trafic data, etc.).

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Chapitre 4 : Affectation des entités 4G/LTE à une plateforme 3G

Le GGSN quant à lui est remplacé par une PDN Gateway (Paquet Data Network Gateway).
La PDN Gateway est responsable du lien avec les autres réseaux (publics ou privés), et
notamment avec le monde Internet.

Le HLR est remplacé par un HSS (Home Subscriber Server). Le HSS est responsable d’à peu
près les mêmes fonctionnalités que le HLR (base des profils des abonnés, avec leurs droits et
leurs caractéristiques). Le HSS inclut en plus un lien possible avec le monde IMS, pour la
gestion des services de voix enrichis.

Un nouvel élément du cœur de réseau 4G est le PCRF (Policy and Charging Rules Fonction),
qui permet la gestion dynamique de la facturation et de Policy de qualité de service des flux
(flux best effort, flux « premium » avec bande passante et latence garanties, tarification
dynamique suivant le flux, etc.)

Le PCEF (Policy and Charging Enforcing Function), module fonctionnel logé dans la PDN
Gateway, applique les règles fixées par le PCRF.

Enfin, l’IMS (IP Multimedia Subsystem), bien que ne faisant pas partie véritablement de la 4G,
est un ensemble d’éléments permettant d’offrir des services multimédia sur les réseaux IP (et
donc entre autre sur le réseau mobile). L’IMS permettra des services interpersonnels
multimédia riches : voix sur IP, conférence vidéo, agenda enrichi, messagerie instantanée,
sonnerie sur plusieurs terminaux, etc.

4.4. Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre le problème d’affectation dans la planification d’un réseau
4G. Ensuite, nous avons fait une analyse de la complexité du modèle proposé des méthodes
pour la résolution de ce dernier pour finir avec l’architecture qui sera déployée.

Dans la partie 3, nous entamerons la mise en œuvre de cette solution par le dimensionnement
du LTE ou nous détaillerons les différentes équations nécessaires pour le dimensionnement par
couverture et par capacité, ensuite la conception de notre outils de dimensionnement et
terminerons par la phase pratique de la planification.

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PARTIE 3 : MISE EN OEUVRE

 Dimensionnement du réseau 4G/LTE


 Conception et implémentation de l’outil
« 3G/4G Network Planner »
 Mise en place : Planification de réseau
4G/LTE « zone Abidjan Cocody »
 Résultats et Interprétations

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Chapitre 1 : Dimensionnement du réseau 4G-LTE

Chapitre 1 : Dimensionnement du réseau 4G-LTE


1.1. Introduction
Après l’affectation des équipements du processus de dimensionnement pour un réseau 4G, la
nécessité d’adoption de l’architecture système simplifie, des limites strictes en matière de
spectre et l’utilisation d’un nouveau radio-accès aux technologies avec des meilleurs
caractéristiques restent le souci des opérateurs. Dans ce chapitre, nous présenterons notre
processus de dimensionnement LTE, dans un premier temps nous intéresserons au
dimensionnement de l’eNodeB, la capacité requise sur les interfaces X2 et S1.

1.2. Nouvelle architecture du réseau 3G/LTE de Orange CIT


Nous savons les nouveaux éléments qu’il faut ajouter au réseau de ORANGE CIT pour apporter
la 4G/LTE. Notre proposition est de commencer par l’implantation d’un SGM (MME et le
SGW) et de quelques eNodeB comme suggéré plus haut. La figure 2.2.7 ci-dessus donne une
idée de la nouvelle architecture qu’aurait le réseau.

Maintenant que nous connaissons les équipements qu’il nous faut, nous devons nous pencher
sur leur quantité. Avant tout déploiement, avant même l’appel d’offres pour l’acquisition des
équipements, il faudrait avoir une idée du dimensionnement qu’il faudra au départ.

1.3. Dimensionnement préliminaire


Plusieurs ressources sont à dimensionner, et plusieurs paramètres doivent être pris en compte
dans ce dimensionnement.
Les données en entrée du processus de dimensionnement viennent de deux sources :
- La première source est l’étude préalable donnant une estimation du trafic à satisfaire en
termes de nombre d’utilisateurs, de services (débits) par utilisateur et de temps d’utilisation
de ces services.
- La deuxième source est l’ensemble des caractéristiques techniques des équipements que
l’on va déployer et ceux qui seront utilisés par les usagers. Nous détaillerons plus ces
paramètres au fur et à mesure que nous en aurons besoin pour le dimensionnement.

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Chapitre 1 : Dimensionnement du réseau 4G-LTE

Les ressources à dimensionner se trouvent principalement dans l’eUTRAN, néanmoins les


équipements du Core Network doivent être capables de gérer le trafic généré au niveau de
l’eUTRAN. Parmi les ressources à dimensionner au niveau de l’eUTRAN, on peut citer :

 le nombre de sites.
 le nombre de Channel Eléments (CE) par site; le CE représente la ressource de base requise
dans un eNodeB pour fournir la capacité d’un canal voix c'est-à-dire l’ensemble des
ressources pour la signalisation, la compression, le traitement de la diversité, le handover,
etc. On doit donc évaluer ce nombre pour écouler le trafic (débit + type) généré dans la
cellule du Node B.
 l’interface X2 c'est-à-dire la liaison entre les eNodeB doit être correctement dimensionnée
 l’interface S1 c'est-à-dire la liaison entre les eNodeB et le cœur du réseau doit être
correctement dimensionnée pour écouler tout le trafic généré entre ces deux entités.
 Et éventuellement les autres interfaces de l’eUTRAN.

Dans notre étude, nous nous sommes focalisés sur la détermination du nombre de sites qui paraît
la plus complexe, et aussi parce que le nombre de CE est facilement adaptable et généralement
moins limitatif que certains autres paramètres.

Le nombre de sites est calculé à partir de la superficie de la cellule et de la surface de la zone à


couvrir qui est de ce fait une première donnée à avoir. La superficie de la cellule est déduite
lorsqu’on connaît le modèle de propagation de notre canal (2e donnée) à partir de l’atténuation
maximale que peut subir le signal lors de son trajet pour rester interprétable. Cette atténuation
appelée Maximum Allowed Path Loss (MAPL) est calculé à partir du bilan de liaison. C’est
dans ce bilan de liaison que nous avons besoin d’un maximum de données. Les données
considérées sont relatives à la puissance du signal à l’émission, sa puissance minimale voulue
à la réception, les différents facteurs atténuants du trajet (évanouissement, ombrage,…) et les
différents gains.

1.3.1. Processus de Dimensionnement de l’eNodeB


Le processus de calcul de la couverture et la capacité peuvent être fait d’une manière arbitraire.
Mais adapté aux exigences d’entrée du projet de dimensionnement et la sortie attendue.
Le processus commence par définir les exigences de qualité, exprimé en débit binaire sur le
bord de la cellule, ou en tant que degrés de couverture séparément pour la liaison montante et
la liaison descendante, à la sortie souhaitée de la capacité de la cellule, et la distance site a site.

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Chapitre 1 : Dimensionnement du réseau 4G-LTE

Le procédé calcule de dimensionnement inclut les étapes suivantes :

- Définir l’exigence de qualité : cette exigence est basée sur une condition de débit à une
probabilité de couverture donnée en lien montant et en lien descendant. Les attributs
suivants doivent être définis : Le type de transmission – MIMO ou diversité de Tx, la
diversité de réception dans l’équipement d’utilisateur et station de base, classe énergie
RBS (par exemple, 20 W ou 40W), la puissance de sortie de l’équipement de l’utilisateur,
bande passante, bande de fréquence.
- Calculer la couverture : selon les critères de qualité, la couverture peut être calculée en
termes de perte de trajet, de la distance site a site, ou le rayon de cellules. Si la couverture
ne répond pas aux exigences, la définition de la qualité au bord de la cellule devra peut-
être être répétée.
- Calculer la capacité : Les contraintes de couverture et de qualité au niveau du bord de la
cellule sont utilisées pour calculer la capacité. Le calcul de capacité inclut le calcul de la
couverture et de capacité (en lien montant et descendant), une méthode alternative de la
capacité de cellule en lien descendant et de la distribution binaire

Figure 3.1. 1 : Les étapes de dimensionnement du réseau 4G LTE

1.3.1.1. Calcul de couverture en lien montant

La plupart des systèmes de téléphonie mobiles sont souvent limitées par la liaison montante, il
est donc utile de commencer les calculs du bilan de liaison avec les exigences de couverture de
liaison montante. Les calculs sont effectués selon les étapes suivantes :

 Exigence de débit binaire


 Exigence SINR

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Chapitre 1 : Dimensionnement du réseau 4G-LTE

 La sensibilité du récepteur eNodeB


 L’augmentation du bruit Uplink (marge d'interférence)
 La puissance de l'équipement de l'utilisateur par Resource Block
 Bilan de liaison montante

Tableau 3.1. 1 : Bilan de liaison pour le lien montant

La marge de fading est nécessaire pour garantir une certaine probabilité de couverture.
Lpmax représente le bilan de liaison montante. Il est introduit dans le bilan de liaison
descendante. Pour la marge de fading (Voir Annexe 2).

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 55


Chapitre 1 : Dimensionnement du réseau 4G-LTE

1.3.1.2. Calcul de la couverture en lien descendant

Le bilan de liaison descendante est calculé pour les raisons suivantes:


 Pour déterminer les limites de chaque lien.

 Pour déterminer le débit binaire qui peut être pris en charge dans la liaison descendante à la
limite de la plage de cellules de liaison montante. Les calculs sont effectués selon les étapes:

 Perte de passage d'air maximum de liaison montante

 Exigence de débit binaire.

 Alimentation par Resource Block.

 Augmentation du bruit descendante (marge d'interférence).

 Bilan de liaison descendante.

 La sensibilité du récepteur, UE.

 Débit binaire au niveau du bord de la cellule.

 La conclusion du bilan de liaison

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Chapitre 1 : Dimensionnement du réseau 4G-LTE

Tableau 3.1. 2 : Bilan de liaison pour le lien descendant

La surface de la zone est un paramètre « input » pour garantir un résultat exact.

Tableau 3.1. 3 : Surface de zone à planifier selon Type de zone

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Chapitre 1 : Dimensionnement du réseau 4G-LTE

1.3.1.3. Dimensionnement de capacité

Le dimensionnement de capacité permet de trouver la capacité maximale qui peut être supporté
par une cellule. Son objectif est de déterminer le nombre des sites nécessaires pour satisfaire
les trafics des abonnés dans une zone donnée. La capacité théorique du réseau est limitée par le
nombre d’eNodeB installé dans le réseau. Elle dépend de plusieurs facteurs tels que le type de
la zone, le service, le nombre des abonnées, les interférences.

1.3.1.3.1. Dimensionnement de la capacité en lien montant

Pour évaluer les besoins en capacités on doit suivre les taches suivantes:
 Estimer le débit de cellule.
 Analyser les entrées de trafic fournies par l'opérateur pour estimer la demande de trafic
(Nombre d'abonnés, trafic et des données, répartition géographique des abonnés dans la zone).

Le principal indicateur de la capacité est la distribution SINR dans la cellule :


l'augmentation de nombre d'utilisateurs augmente l'interférence et le bruit, et diminue la
couverture cellulaire par suite force le rayon de la cellule à devenir plus petite.

 Débit de la cellule :

Dans la voie montante, un ou plusieurs blocs de ressource sont toujours attribuées à chaque
limite de bande pour signaler les utilisateurs en mode veille sur le canal de liaison montante
physique de contrôle Channel (PUCCH). Pour cette raison, le nombre de blocs de ressources
en liaison montante disponibles pour le calcul de la capacité sont toujours réduits par un numéro
(4 est la valeur recommandée). Notre objectif est d'obtenir une estimation du nombre des sites
en fonction des besoins en capacité. Et ces derniers sont définis par les opérateurs de réseau en
fonction du trafic. Le débit de la cellule est présenté par l’équation suivante :

1.3.1.3.2. Dimensionnement de la capacité en lien descendant

 SINR : La capacité de liaison descendante est basée sur le SINR à l'emplacement moyen à
l'intérieur d'une cellule YDL,ave, désignée comme un rapport linéaire:

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Chapitre 1 : Dimensionnement du réseau 4G-LTE

Le SINR moyenne qui en résulte est représenté par l’équation suivante :

Dans l'équation, H est le facteur d'atténuation moyenne et il dépend de la géométrie du site .Une
valeur de 0,36 est recommandé pour le dimensionnement.

 Débit de la cellule :
Le débit moyen de l’usager par cellule est réduit proportionnellement avec le nombre des blocs

de ressource nRB. Le SINR moyenne (convertie en une valeur logarithmique), on obtient un


débit binaire moyen :
Le débit de la cellule est représenté par l’équation suivante :

1.3.2. Dimensionnement des interfaces S1 et X2



1.3.2.1. L’interface X2

Ce que nous allons avoir comme résultat après l’opération du dimensionnement du nœud
eNodeB est la clé du reste du dimensionnement, notamment l’interface X2. Cette dernière
s’avère comme opération beaucoup moins complexe. Vu que l’architecture du réseau d’accès
en LTE est plate, les eNodeB sont deux a deux connectés par l’interface X2 (que soit physique
ou logique), le nombre d’interface X2 est donnée par :

La capacité requise dans l’interface X2 en LTE est utilisé pour gérer la mobilité UE dans les E-
UTRAN et offre les fonctions suivantes : la gestion de la mobilité et de la charge, la
réinitialisation et la mise à jour de la configuration eNodeB.
Nous allons nous inspirer des constatations et des expériences des différents constructeurs pour
déterminer la capacité de l’interface X2 en LTE.

 L’interface X2 demande une capacité beaucoup moins que celle de l’interface S1, au
maximum 3%..», Huawei.
 « X2 est < 2 % du trafic en S1, un peu près 1.6 % », Ericsson.
 « 2% à 3% de S1 est une allocation généreuse pour X2 », FT/Orange, conférence des
réseaux de transport pour les opérateurs mobiles en 2010.

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Chapitre 1 : Dimensionnement du réseau 4G-LTE

Ainsi, nous allons nous baser sur les réclamations des constructeurs et on va retenir que la
capacité de l’interface X2(notée CX2) constitue 3% celle de S1 (notée CS1).
Dans ce cas, l’interface X2 garde la même capacité que LTE :

1.3.2.2. L’interface S1

La capacité de l’interface S1, vu que cette dernière transporte des données et de la signalisation,
peut être décomposée en somme d’une capacité sur le plan utilisateur et sur le plan contrôle

Le plan contrôle constitue 2 % du plan utilisateur

La procédure normale de dimensionnement nécessite de traiter les zones à couvrir au cas par
cas. On doit récolter des données précises sur le trafic estimé dans chaque zone à l’aide d’un
outil de simulation pour automatiser la tâche. On commence par choisir un certain nombre de
sites ainsi que leurs emplacements (par exemple les sites GSM existants). On entre aussi les
trafics estimés pour chaque cellule ainsi définie puis on fait des itérations sur chaque site afin
de déterminer sa portée maximale et donc sa couverture. Après avoir optimisé leurs portées, on
supprime les sites qui se chevauchent exagérément et on ajoute d’autres sites pour combler les
trous de couverture puis on reprend les processus d’optimisation de portée. Le processus de
calcul itératif de la portée des cellules se fait selon le schéma proposé à l’annexe 1.

1.4. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons abordé le principe de planification radio, particulièrement la phase
de dimensionnement de l’eNodeB et des interfaces X2 et S1. Le dimensionnement de l’eNodeB
est un processus complexe qui fait intervenir deux composantes : la couverture et la capacité,
ces dernières s’avèrent complémentaires et essentielles pour la robustesse du processus de
planification entier pour non seulement garantir une bonne QoS aux abonnées, mais aussi afin
d’éviter le gaspillage de ressources du réseau.

Dans le chapitre 2, nous allons procéder à la conception et l’implémentation de notre outil


dénommé ‘’3G/4G Planner‘’ qui aura comme objectif principale le dimensionnement et la
planification du réseau 4G.

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Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

Chapitre 2 : Conception et Implémentation de


l’outil «3G/4G Network Planner»
2.1. Introduction
Dans le présent chapitre, nous allons entamer la phase de conception, réalisation et validation
de l’outil. Après la description de l’architecture du système, on va présenter la modélisation
réalisée par la conception de quelques diagrammes UML :
Le diagramme des cas d’utilisation, le diagramme de séquence et le diagramme de classes.

2.2. Spécifications des besoins


La phase de spécification se présente comme une étape primordiale dans le déroulement du
projet. Dans cette section, nous allons présenter et modéliser les choix prises au cours de la
conception et la réalisation. Les besoins de ce travail viennent de la nécessité de palier : L’état
actuel du réseau 3G et ses insuffisances en terme de capacité et débit. Cela nécessite une bonne
conception pour dimensionner les zones et de bien partager les capacités pour gérer les besoins
des abonnées. Ces fonctionnalités nécessitent généralement la présence de l’état actuel d’un
équipement comme un eNodeB. Pour satisfaire ses besoins, notre outil doit prendre en charge
plusieurs fonctionnalités qui visent essentiellement à assurer à l’acteur de dimensionner des
eNodeB selon la couverture et la capacité. Après l’étude faite et l’analyse des méthodes de
dimensionnement dans la partie 2, on conclut que les fonctionnalités de l’outil sont :

 Dimensionnement orientée couverture: permet d’établir le bilan de liaison radio (montant


et descendant), calculer le MAPL (Maximum Allowed PathLoss) afin de calculer le rayon
de la cellule, et par la suite conclure le nombre de eNodeB.
 Dimensionnement orientée capacité: permet d’établir le modèle de trafic, calculer la
capacité de la cellule, estimer le débit par utilisateur, le nombre d’utilisateurs simultanées,
et le nombre de eNodeB par cellule.

2.3. Outils de conception


2.3.1. Choix du langage de modélisation
La phase de conception établit un pont entre les spécifications requises par le fabricant et les
moyens de l’ingénieur tels que le langage de programmation, les algorithmes de calcul, et les

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Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

différentes équations à utiliser. Pour concevoir notre système, on a choisi UML (Unified
Modeling Language) qui est un langage graphique conçu pour représenter, spécifier, construire
et documenter les composants d’un système. Ce choix revient essentiellement aux diverses
opportunités qu’offre ce langage. En effet, UML : Standardise l’élaboration et la construction
des logiciels, Limite les ambiguïtés grâce à son formalisme, Normalise les concepts objet et
construit un langage universel indépendant des langages de programmation.
La modélisation UML contient 3 types de vue :

 les vues statiques : Diagrammes de classes


 La vue fonctionnel : Diagramme de cas d’utilisation
 Les vues dynamiques : Diagramme de séquence

2.3.2. Logiciel de modélisation : StarUML


C’est une open source pour développer une plate-forme UML rapide, flexible et extensible.
L’objectif du projet StarUML est de construire un outil de modélisation de logiciel à partir des
différents diagrammes. Le champ d’action pour StarUML est très large et spécifique à la fois.
Il permet de générer des codes pour des paquets Java.

2.4. Les diagrammes UML


2.4.1. Le diagramme de cas d’utilisation
Le but de la conceptualisation d’un diagramme de cas d’utilisation est de comprendre et
structurer les besoins de l’utilisateur. Ces besoins qui sont le but attendu par le système à
implémenter.
L’acteur de l’application : le planificateur est la seule personne qui a le droit d’accéder à
l’application pour effectuer l’opération de dimensionnement, il doit donc tout d’abord
s’identifier. Par la suite il peut commencer la saisie des paramètres et les exigences de
couverture et capacité dans les onglets suivants: dimensionnement de couverture en lien
montant, dimensionnement de capacité en lien montant, dimensionnement de couverture en lien
descendant, dimensionnement de capacité en lien descendant, dimensionnement des interfaces
radio pour le cas de la 4G LTE.

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Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

Figure 3.2. 1 : Diagramme de cas d’utilisation

2.4.1.1. La conception de base de données


Une base de données nommée « pfe » qui a été créée par le gérant de l’application, qui en aura
également la gestion et l’administration complète. L’administrateur crée pour chacun des
utilisateurs un identifiant et mot de passe. Chacun des acteurs a la possibilité en se connectant,
fournir toutes les autres informations le concernant, en remplissant sa fiche de renseignements.
L’administrateur par conséquence est le seul à avoir l’accès aux informations de tous les
utilisateurs de l’application. Ayant toutes ces informations sur chacun des utilisateurs de
l’application, et la façon de le contacter en cas de besoin.

Figure 3.2. 2 : Conception de base de données sous PhypMyadmin

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Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

2.4.1.2. Description
Le processus de dimensionnement comporte plusieurs données. Pour le dimensionnement de
chacune des zones, l’utilisateur doit remplir certains paramètres du site, tels que la superficie,
les propriétés des équipements des utilisateurs, et bien d’autres. Toutes ces informations seront
consignées dans la base de données « 3G/4G Planner », en plus des résultats de
dimensionnement obtenus.

2.4.2. Le diagramme de classes


Le diagramme de classes UML conçu, est un élément très important et utile lors de la conception
de notre base de données. Ce diagramme qui a une structure statique décrit la structure du
système en montrant leurs attributs, les opérations et les relations entre les classes. Dans notre
cas, le diagramme de classes contient les principales classes utilisées, explique d’une façon
concrète l’exécution de l’application: on trouve la classe authentification qui contient le login
de l’utilisateur, ses informations personnelles et son mot de passe.

Figure 3.2. 3 : Diagramme de classes

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Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

2.4.3. Le diagramme de séquence


Le diagramme de séquence est une représentation séquentielle des activités du système. Il
permet de représenter les différents périodes d’activité des objets. Une période d’activité
correspond au temps pendant lequel un objet effectue une action, soit directement, soit par
l’intermédiaire d’un autre objet qui lui sert de sous-traitant.

2.4.3.1. Le diagramme de séquence générale simplifié


Ce diagramme donne une idée générale sur la succession des étapes. Le planificateur doit
d’abord saisir les paramètres nécessaires puis dimensionner pour afficher les résultats finaux.

Figure 3.2. 4 : Diagramme de séquence

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Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

 Les Buts auxiliaires


 Base de données des sites dimensionnés : L’utilisateur de l’application qui est parvenu à
s’authentifier peut, outre procéder au dimensionnement d’un réseau ou rechercher les
résultats de dimensionnement effectue sur un site.
 Gestion des informations personnelles : Bien que l’utilisateur soit identifié par son
identifiant et son mot de passe, il est important que l’administrateur de la base de données
puisse l’identifier de manière complète, en tant qu’employé de l’entreprise. L’utilisateur
peut modifier sa fiche d’identification en fournissant son nom et son prénom, son numéro
de l’ID, son mot de passe, le poste de responsabilité occupé au sein de l’entreprise, son
numéro de téléphone et son adresse.
 Aide : La page d’aide a été conçue pour expliquer à l’acteur le rôle de certains paramètres
et la définition de certains termes qu’il pourra rencontrer lors du processus de
dimensionnement du réseau au moyen de l’application 3G/4G Network Planner .
 Enregistrement du résultat : Après avoir obtenu le résultat de dimensionnement, l’acteur
peut procéder à l’enregistrement de celui-ci dans la base de données. Ce résultat peut alors
être lu par tout autre utilisateur de l’outil, pour éviter des pertes de temps pour une
simulation déjà effectuée. Pour chaque site, la base de données procède à un remplacement
complet des anciennes valeurs, à chaque enregistrement.

2.4.4. L’environnement de développement


2.4.4.1. Langage de développent Java
Puisque nous cherchons à développer une application indépendante de toute plateforme, java
est le langage parfait qui répond à nos besoins, il est à la fois un langage de programmation
orienté objet et un environnement d’exécution informatique portable crée par Sun
Microsystems. Il utilise les notions usuelles de la programmation orientée objet : la notion des
classes, d’héritage, d’interface, de virtualité, etc…

2.4.4.2. Technologie utilisée : Netbeans (version 8.0.2)


C’est l’environnement de développement intégré (IDE) pour java placé en open source par Sun
en Juin 2000 sous licence CDDL (Common Development and Distribution License). Netbeans
est un outil pour les programmeurs pour écrire, compiler, déboguer et déployer des
programmes. Il est écrit en Java mais peut supporter n’importe quel langage de programmation.

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Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

2.4.5. Étape d’exécution de l’application


2.4.5.1. Interface d’accueil de l’application
Dès que l’utilisateur démarre l’application, une interface comme montre la figure va s’afficher :

Figure 3.2. 5 : Interface d’accueil

Donc l’interface graphique qui suit sera celle de l’authentification, l’utilisateur de l’application
ou l’agent du CERT qui tente d’effectuer un dimensionnement pour l’un des deux réseaux, que
ce soit pour le réseau 3G ou 4G ne pourra aller plus loin s’il n’a pas passé par cette étape.
En cas de saisie d’un identifiant «Username» ou un mot de passe non valide, un message
d’erreur va s’afficher et par conséquence l’utilisateur ne pourra pas continuer à utiliser
l’application. En effet nous avons créé une base de donnes des utilisateurs, là où il existe les
privilèges de chaque utilisateur qui contient les champs mot de passe et nom d’utilisateur.

Figure 3.2. 6 : Base de données des utilisateurs de l’application

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Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

L’interface graphique suivante s’affichera pour que l’utilisateur puisse saisir son login et son
mot de passe dans les champs correspondants (User Name et Password) correctement.

Figure 3.2. 7 : Interface graphique d’authentification

2.4.5.2. Menu Principale


Une fois que l’utilisateur a pu s’authentifier correctement, il va être face à une interface
graphique qui englobe tous les opérations possibles (Figure 3.2.8) et qui sont accessibles.
 Effectuer un dimensionnement orienté couverture/trafic pour un réseau 4G.
 Effectuer un dimensionnement orienté couverture/trafic pour un réseau 3G.
 Accéder à la base de données sites dimensionnés.
 Gérer les informations personnelles des utilisateurs.
 Utiliser l’aide.

Figure 3.2. 8 : Interface graphique Menu Principale de l’application

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Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

2.4.5.2.1. Dimensionnement de réseau 4G


Après la sélection de cette option, l’acteur doit saisir les paramètres de l’initialisation: tel que
la surface de la zone à dimensionner, le nom du site, la nature de l’environnement (urbain forte
densité, urbain faible densité, sous urbain, rurale) la configuration du site (omnidirectionnelle,
2-secteurs, 3-secteurs, 6-secteurs), la hauteur des antennes de l’équipement utilisateur ou même
de l’eNodeB et la bande fréquentielle.
En sélectionnant cette option, l’utilisateur de l’application aura la possibilité de dimensionner
un réseau 4G-LTE par couverture en lien montant et en lien descendant (ce dimensionnement
est à base des équations mentionnées dans le chapitre 1).

Figure 3.2. 9 : Interface graphique d’initialisation en 4G

Une fois que les valeurs de l’atténuation fixe est obtenu (cette valeur dépend de type de zone et
la valeur de la fréquence choisie), la hauteur de l’eNodeB vaut 35 m, la hauteur d’équipement
mobile est de l’ordre de 1,5 m et la valeur de fréquence déployée égal à 2100 MHz : l’acteur
peut accéder à l’interface graphique suivante pour effectuer le dimensionnement par couverture
en lien montant là où il doit sélectionner le type de canal à utiliser ainsi que tous les autres
paramètres tel que la capacité RBS , gain d’antenne etc … A travers cette interface l’utilisateur
peut calculer la valeur de MAPL, le Nombre d’eNodeB dans la zone planifiée, la distance entre
les eNodeBs, la valeur de SINR ainsi que le rayon de chaque cellule en Km.

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Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

Figure 3.2. 10 : Dimensionnement par couverture en lien montant

Les valeurs obtenues après chaque opération de dimensionnement, déjà données par la
modélisation mathématique de dimensionnement dans le chapitre 1. Afin d’obtenir les résultats
souhaités : comme il est montré dans la Figure 3.2.10, nous avons sélectionné le modèle de
canaux EPA5km/h (voir Annexe 3), la bande de fréquence utilisée est 20 MHz, nous avons fixé
la valeur de gain de l’antenne à 18,5 dB. Ainsi que les valeurs de la puissance d’User
Equipment, les pertes, le marge de fading, le facteur moyen etc… .
On constate après ce dimensionnement que si on diminue simultanément la valeur de gain
d’antenne: le nombre d’eNodeB et le facteur de charge vont augmenter (relation de
proportionnalité). Une fois que le dimensionnement par couverture au niveau de la liaison
montante est effectué, l’utilisateur pourra passer au dimensionnement par capacité, ce
dimensionnement permettra de calculer.

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Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

Figure 3.2. 11 : Dimensionnement par capacité en lien montant.

La figure 3.2.11 nous donne le débit d’utilisateur par ressource bloc, qui dépend du nombre de
ressource bloc, ce débit est égal à 7.08 Mbps. Le débit moyen de la cellule égal à 3.97 Mbps.
Après que le dimensionnement par couverture pour le lien montant est effectué, alors le bilan
de liaison montante est établi. Ce bilan sera utilisé dans le dimensionnement par couverture en
lien descendant pour déterminer le débit binaire requit, marge d'interférence, la sensibilité du
récepteur d’UE et la conclusion du bilan de liaison à travers lequel le nombre de eNodeB est
obtenu.

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Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

Figure 3.2. 12 : Dimensionnement par couverture en lien descendant

Une fois le dimensionnement par couverture est effectué, l’acteur peut avoir les résultats de
dimensionnement par capacité pour obtenir la marge d’interférence, «Signal interference Noise
Ratio» moyen, le débit moyen de l'usager par cellule, le débit de la cellule, le rayon de la cellule
en km, la distance entre les sites, la sensibilité de l’UE, MAPL, Bruit thermique etc… . On
remarque que le nombre d’eNodeB obtenus en lien descendant est plus ou moins égal à celle
en lien montant. Nous avons sélectionné Tx div 2 comme type d’arrangement d’antenne. (Voir
Annexe 3).
Il est à noter que les modes de transmission disponibles sont les suivantes :
 Single Input Multiple Output (SIMO), en utilisant une antenne TX dans les stations de base
et deux antennes RX a l’équipement utilisateur.

 TX diversité et OLSM (Open Loop Spatial Multiplexing) en utilisant deux antennes TX et


deux antennes RX dans la station de base.

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Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

Figure 3.2. 13 : Dimensionnement par capacité en lien descendant

D’après la figure 3.2.13, le débit moyen d’utilisateur par cellule est égal à 36,36 Mbps, le débit
de la cellule est égal à 20,41 Mbps. Mais la valeur d’interférence qui est égal à 140 dB permet
de signaler un problème majeur qui affectera la QoS : Le problème d’interférence.

Il est à noter que le débit maximum de cellule obtenu pour le réseau Orange CIT est de 100,8
Mbps, pour le réseau MTN est de 75,8 Mbps.

Ce débit ne sera obtenu que si l’utilisateur est le seul à transmettre et proche de la station de
base (proche car bonne qualité du signal est nécessaire pour transmettre 6 bits par symbole).

Le processus de dimensionnement d’eNodeB est achevé, l’acteur peut effectuer alors le


dimensionnement des interfaces Radio de eNodeB, le calcul lui fournit la capacité des interfaces
S1 et X2 et le nombre des interfaces X2 conclu à partir de dimensionnement par couverture sur
les liaisons montant et descendant.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 73


Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

Figure 3.2. 14 : Dimensionnement des interfaces Radio LTE

La figure 3.2.14 montre que la capacité de l’interface S1 en Mbps qui est égal à 24,88 Mbps, le
nombre total d’interface X2 qui est égal à 703 interfaces, et finalement la capacité de l’interface
X2 qui est égal à 0,75 Mbps. Le nombre de eNodeB dans cette étape est une entrée, afin
d’assurer une meilleure couverture, et pour garder une QoS acceptable : nous avons choisi le
nombre de eNodeB obtenu le plus grand.

En comparant la valeur des capacités de ces deux interfaces, on conclut que l’interface S1
beaucoup plus consistant en termes de trafic que l’interface X2.

Enfin, l’onglet de la valeur de CQI (Channel Quality indicator) donnée par la figure 3.1.15 qui
permet de donner un feedback à propos de la qualité de service (QoS) est un onglet optionnel
qui permet de calculer la valeur de l’efficacité spectrale, taux de codage et le rapport signal à
bruit tout en choisissant la valeur index de CQI allant de 1 jusqu'à 15, le mode de transmission
et le type de modulation (QPSK, 16PSK, 64QAM). Le rapport de CQI indique non seulement
la qualité du canal de liaison descendante, mais il prend en compte également les fonctions de
récepteur de l’UE en compte. Un UE avec un récepteur de meilleure qualité peut signaler une
meilleure CQI pour la même qualité de canal en lien descendant, et peut donc recevoir des
données sur la liaison descendante avec une MCS (Modulation and Coding Scheme) supérieur.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 74


Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

Figure 3.2. 15 : Interface graphique CQI & QoS

Après avoir obtenu les résultats finaux de dimensionnement, les résultats peuvent procéder à
leur enregistrement automatique sans l’aide de l’acteur dans la base de données prévue à cet
effet, ‘’pfe’’ . Pour cela il suffit d’un simple clic sur le bouton d’enregistrement.

Figure 3.2. 16 : sauvegarde des données dans la base des données

L’administrateur de l’outil pourra rectifier ou modifier les informations ainsi que les
renseignements personnelles des utilisateurs ordinaires de l’application par le biais de
l’interface graphique suivante. Il peut aussi créer des comptes s’il veut ajouter des nouveaux
utilisateurs.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 75


Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

Figure 3.2. 17 : changement des informations personnelles.

Figure 3.2. 18 : Interface d’aide

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 76


Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner»

2.5. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons expliqués en détaille les différents opérations assures par notre
simulateurs, ainsi que les différents étapes de l’implémentation de cet application. L’application
« 3G/4G Network Planner » a été implémenté en tenant compte des règles de dimensionnement
et de planification des réseaux LTE.
En plus d’un simple outil de dimensionnement, « 3G/4G Network Planner » permet à
l’utilisateur, grâce à ses deux bases de données, une gestion efficace et une bonne sauvegarde
des informations de dimensionnement, ainsi que des informations sur ses utilisateurs.

Le chapitre suivant consiste à la planification de réseau LTE/4G, nous allons utiliser le logiciel
Mentum-Planet pour se faire, dans le chapitre suivant nous expliquerons par détailles les
différentes phases de la planification radio. Nous mettrons l’accent sur les problèmes de QoS
ainsi que les solutions possibles que nous allons élaborer, afin de lutter contre les problèmes de
QoS.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 77


Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»
Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau
LTE/4G «zone Abidjan_Cocody»
3.1. Introduction
Après la conception et l’implémentation de notre application qui permet de dimensionner et
planifier le réseau 4G, on va se focaliser sur la planification d’un réseau 4G LTE dans la zone
d’Abidjan plus précisément à Cocody en utilisant l’outil Mentum-Planet. Nous commençons
par une présentation du logiciel, ensuite nous citons les étapes nécessaires pour la création de
projet et la configuration des différents paramètres pour les sites, enfin nous réalisons des
analyses préliminaires du réseau planifié et nous cherchons des solutions adéquates pour le
problème des interférences.

3.2. L’environnement logiciel Mentum Planet « 5.8.0.2 »


Mentum Planet 5.8.0.2 est un simulateur statique de réseaux d’accès radio ; il supporte
différents types de technologies telles que le GSM, l’UMTS, le WiMAX et surtout la
technologie LTE à laquelle nous nous intéressons dans ce projet. Il est conçu pour modéliser
des réseaux en LTE dans des cartes réelles en tenant compte de la topographie du milieu
(élévations, topologie, morphologie…). Il permet de faire une étude complète et détaillée sur le
réseau désiré tel que la couverture, les interférences, les débits etc. Il offre aussi la possibilité
d’introduire les données utilisateurs et de services et d’étudier l’aspect trafic en se basant sur
les simulations « Monte Carlo » (basées sur des processus imprévisible pour calculer plusieurs
paramètres comme le taux de blocage, le nombre d’utilisateurs non servis…)

3.3. Planification de réseau 4G/LTE


Le processus de planification LTE est basé sur l’utilisation de l’outil Mentum-Planet. Il permet
de réaliser de multiples prédictions. La figure suivante présente les étapes à suivre lors de la
phase de planification.

Figure 3.3. 1 : Processus de planification


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Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»
 Pré-planification : La phase de planification préliminaire est la phase de préparation avant
de commencer la planification réelle du réseau. On doit collecter des informations sur la
région : mode de vie, les heures d’occupation… Les critères de planification de réseau sont :
 cartes morphologique et topographique
 la zone géographique à planifier
 Les informations de l'abonné, le nombre d'utilisateurs …
 Trafic des utilisateurs, les heures de chargement du trafic.
 Les services attendus.
 Planification : L'objectif de la phase de planification est de trouver les meilleurs
emplacements pour eNodeB pour construire une couverture continue selon les exigences.
La sortie de la phase de planification est :
 la couverture finale et détaillée
 les plans de capacité.
La phase de planification doit aussi étudier les fréquences, le problème des voisins et
interférences.
 Vérification : C’est la phase qui suit l’installation du site, mais pas encore disponible pour
les utilisateurs. Le but de cette phase est d'assurer un fonctionnement optimal du réseau.
 Faire du réglage des paramètres RF pour corriger les erreurs qui auraient pu survenir
lors de l'installation.
 Drive Test une méthode d'essai pour vérifier la fonctionnalité du réseau soit en
couverture, capacité et exigences de qualité.
 Vérifier les indicateurs de performance KPI.
 Optimisation : Optimisation du réseau est la phase finale qui permet de vérifier la
satisfaction des clients et résoudre leurs plaintes.
Cette phase consiste à faire deux mesures au niveau du réseau et du contrôle de terrain.

3.4. Planification avec Mentum Planet


Dès que nous avons choisi pour l’implémentation l’outil Mentum-Planet grâce à sa flexibilité
qui nous permet d’implémenter rapidement la méthode d’accès réseau. Nous allons procéder à
la définition des paramètres géographiques et radio d’un réseau à planifier. Ensuite, nous allons
faire la modélisation du trafic qui sera supporté par le réseau qu’on désire mettre en place.

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Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»
3.4.1. Les étapes de planification en Planet View
Les étapes de configuration de Planet View sont :

 Création d’un projet LTE : on doit spécifier le chemin de l’enregistrement du projet.


 Importer la carte d’Abidjan 10 m (résolutions des pixels 10 m).
 Le système de coordonnées choisi est WG584. (pour prévoir des résultats exacts).

Nous avons créé les paramètres radio suivant :

 Site (un nom, une position : longitude et latitude et une hauteur.).

 Antenne (on peut changer le diagramme de rayonnement de l’antenne :


omnidirectionnelle, 3-secteurs, etc….)

 Transmetteur (contient une ou plusieurs antennes).

 Cellule (après la création du projet qu’on va nommer «Projet Fin d’Etudes », nous allons
sélectionner la zone sur laquelle on va travailler : dans notre cas la surface de zone à
planifier est égal à 50 km2, dès qu’on détermine les bords de notre zone, on peut choisir
le nombre de cellule dans cette zone et le rayon de chaque cellule qu’on va fixer à 0.85
km, Planet View va tracer d’une façon automatique les cellules ensuite il va assigner à
chaque cellule un site.

3.4.2. Les paramètres d’initialisation


Après avoir présenté l'environnement logiciel et matériel de notre projet, nous fixons, dans cette
partie, la zone à couvrir ainsi que la configuration des paramètres initiaux de l’outil de
simulation accompagnée de captures d'écran avec les interprétations correspondantes.

3.4.2.1. Cartographie de la zone à couvrir

Nous avons choisi de travailler sur la couverture de la zone d’Abidjan plus précisément une
partie de la commune de COCODY ayant une surface totale de 50 Km² et d’un périmètre de
47,71 Km, que nous avons délimité à l’aide du logiciel de simulation Planimeter et MapArea
qui ont permis d’obtenir très rapidement cette mesure. Cette zone a été particulièrement choisie
car elle est composée des sous zones les plus peuplées telles que les zones résidentielles,
urbaines denses, urbaines moyennes.

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Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»

Figure 3.3. 2 : Carte de la zone à couvrir à l'aide de l'outil Planimeter

La configuration d’un scénario consiste à fixer les paramètres avec lesquels le réseau
fonctionnera comme la bande de fréquence, les paramètres des antennes, les paramètres des
utilisateurs et les services… Dans ce qui suit, nous adopterons l’appellation du logiciel de
simulation en ce qui concerne le paramétrage.

3.4.2.2. Configuration de la bande de fréquence

Nous commençons d’abord par fixer la bande de fréquence et la largeur de canal utilisée. Dans
notre cas, nous choisirons le mode FDD (Frequency Division Duplex) de la bande 800
d’ORANGE allant de 842 MHz à 852 MHz en Downlink et de 801 MHz à 811 MHz en Uplink
avec une largeur de canal de 10 MHz.

Figure 3.3. 3 : Fixation de la bande de fréquence et la largeur de bande

De plus, avec ce choix de la bande, nous pouvons choisir le nombre de canaux à utiliser comme
dans la colonne Disponibilité « Availibility » de l’interface.

3.4.2.3. Configuration du modèle de propagation

Comme nous l’avons déjà mentionné précédemment, le logiciel « Mentum Planet 5.8 » utilise
le modèle de propagation général nommé « Planet General Model » qui est adapté au modèle
Okumura-Hata. Pour ce, il faut ajuster la fréquence du modèle de propagation utilisé à la
fréquence 1957,50 MHz comme le montre la figure 3.3.4, ainsi on configure la hauteur de
l’antenne de l’utilisateur à la valeur de 1.50 m.

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Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»

Figure 3.3. 4 : Paramétrage du modèle de propagation

3.4.2.4. Configuration des équipements utilisateurs

Dans cette partie, nous fixerons, les paramètres des équipements des utilisateurs UE tels que la
puissance d’émission et le facteur de bruit :
 La puissance maximale de l’émetteur est de 23 dBm
 Le facteur de bruit est égal à 2,3 dB.
Ces valeurs que nous sommes en train d’insérer sont les mêmes que nous avons utilisés pour
effectuer le dimensionnement de réseau LTE dans le partie précédents.

Figure 3.3. 5 : Les paramètres de l’UE

3.4.2.5. Configuration des stations des e-NodeB

Cette partie regroupe la configuration des secteurs d’une station de base. Nous pouvons placer
plusieurs stations de base avec différents paramètres tels que les puissances.

Figure 3.3. 6 : Configuration des paramètres des secteurs du site

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Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»
3.4.2.6. Configuration des antennes

Cette partie regroupe la configuration des antennes des équipements mobiles des utilisateurs
(UE) ainsi que celles des stations de base (e-NodeB).

 Antennes des équipements mobiles (UE) : C’est une antenne ayant un gain de 0 dBi. Dans
le cadre de cette étude de cas, la technologie MIMO n’a pas été considérée ; le nombre
d’antennes MIMO à l’émission et à la réception est égal à 1.
La figure représente la configuration de l’antenne d’un UE.

Figure 3.3. 7 : Configuration de l’antenne d'un UE



 Antennes des stations de base (eNodeB)
Le type considéré dans « Mentum Planet » par défaut présente des antennes de gain 6,5 dBi
avec un angle d’ouverture (Azimuth) variant de 0° à 359° et ayant une hauteur de 25.

Figure 3.3. 8 : Diagramme de rayonnement de l'antenne utilisée par défaut


Une fois tous ces paramètres ont été réglés, nous pouvons passer à la phase de planification de
couverture. Nous remarquons que le gain de l’antenne utilisée par défaut n’est pas élevé, ce qui
influera certainement sur la couverture. Nous détaillerons dans la suite les étapes faites et les
solutions proposées pour améliorer la couverture comme la modification des types d’antennes.

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Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»
3.4.3. Planification de couverture

Dans cette partie nous détaillerons les étapes de la planification de couverture :


Placement des sites et l’analyse de couverture.

3.4.3.1. Placement des sites

Après le choix de la zone à couvrir et ajuster les paramètres du simulateur, l’étape suivante
consiste à mettre les sites en place. Une des caractéristiques de notre outil Mentum Planet est
qu’il permet de placer les sites d’une façon automatique dans la zone choisie. Pour ce faire, il
divise la zone sélectionnée sous formes de plusieurs cellules ayant un rayon de 0.85 km comme
l’indique la figure 3.3.9 suivante.

Figure 3.3. 9 : Division de la zone à couvrir sous forme de cellule

3.4.3.2. Analyse préliminaire de couverture


Après la mise en place des sites sur la région, nous effectuons :
En premier lieu la prédiction (Generate predictions) pour tous les secteurs. L’analyse prédictive
est critique pour la planification, la mise en œuvre et l’évaluation de la performance du réseau.
Elle est effectuée avant, durant et après les essais sur le terrain afin d’optimiser la couverture
des ondes radioélectriques et d’assurer l’évolutivité de la planification du réseau.
En deuxième lieu, nous réalisons l’analyse du réseau (Network analyses) afin d’obtenir les
résultats de couverture de cette configuration. Une fois que l’analyse est terminée, nous
pouvons la visualiser comme indique la figure suivante.

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Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»

Figure 3.3. 10 : Analyse préliminaire de couverture (Best server Reference power signal strength)

On conclut que la couverture n’atteint pas toute la région sélectionnée due à la présence des
trous de couverture. Ces trous sont des zones ou le niveau du signal est très faible (inferieur a -
85 dBm) ou absent. La nature topographique (heights) et morphologiques (clutters) du terrain
représente des obstacles pour la planification de couverture.

3.4.4. Les solutions possibles


Pour résoudre ce problème, nous devons avoir recours aux changements suivants tels que :
 Augmentation de la puissance de sortie de 40 dBm a 46 dBm au maximum de quelques
secteurs des sites ou la puissance reçue par récepteurs est insuffisante (inferieur a -90dBm).

 Elévation de la hauteur des antennes de 25 à 35 mètres dans les zones ou la nature


morphologique de l’environnement forme un obstacle pour la propagation des ondes (zones
avec de grands bâtiments ….).

 Réglages des azimuths des antennes des secteurs. En effet, il faut bien régler l’orientation
des antennes pour couvrir les zones ciblées sans gaspillage de puissance utile.

 Changement du type des antennes des e-NodeB de gain plus important pour augmenter la
puissance rayonne la PIRE, ce qui améliore le niveau du signal reçu par le récepteur.

 Ajout des sites s’il est nécessaire pour optimiser la couverture.

La figure 3.3.11 représente le diagramme de rayonnement de la nouvelle antenne ayant un gain


de 18,5 dB.

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Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»

Figure 3.3. 11 : Diagramme de rayonnement de l'antenne utilisée sur tous les sites

Après l’application des changements mentionnés ci-dessus, nous avons réalisé une deuxième
fois les prédictions de réseau que nous tentons de planifier, dans l’ordre de concrétiser les
changements au niveau de couverture et les indicateurs de signal reçu par l’utilisateur.
Les trous de couverture ont pratiquement disparu.

Figure 3.3. 12 : Analyse de couverture après l’amélioration et les modifications faites

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Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»
3.5. Planification de fréquence
L’objectif principal de la tache de la planification des fréquences est d’accroître l’efficacité
spectrale de l’utilisation en gardant l’ingérence dans le réseau. Par conséquent, cette
planification est toujours liée à des prédictions d’interférences.

3.5.1. Calcul de la matrice d’interférences

La première étape à faire avant la planification des fréquences est le calcul de la matrice
d’interférences. En effet, la matrice d’interférence compare l'intensité des signaux du secteur à
travers le réseau et identifie les secteurs qui interfèrent potentiellement avec les autres.
Il y a deux types d’interférences :
 Interférence co-canal : suppose que tout le reste des sites utilisent la même fréquence
(voir figure 61)
 Interférence canal adjacent : suppose que tout le reste des sites utilisent une fréquence
adjacente par rapport au site choisi à étudier.

Figure 3.3. 13 : La matrice des interférences

3.5.2. Analyse préliminaire du plan de fréquence et des interférences

La bande de fréquence que nous avons utilisée nous permet de choisir un nombre de canaux
parmi plusieurs disponibles pour pouvoir générer un plan de fréquence bien déterminé. Pour ce
premier cas, nous commençons par utiliser 2 canaux seulement. Une fois le choix des canaux
est fait, l’étape suivante consiste à créer et à appliquer un plan de fréquence se basant sur la

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Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»
matrice d’interférences que nous avons générée tout à l’heure. La figure 3.3.14 schématise ce
processus et décrit la planification de fréquence par l’attribution des canaux pour chaque
secteur.

Figure 3.3. 14 : Création et application du Plan de fréquence à 2 canaux

Le calcul d’interférence d’un secteur du site choisi se fait par la comparaison au reste des
secteurs du même site et des autres sites.
Nous remarquons que l’interférence est importante dans le cas où les secteurs sont voisins, par
exemple d’après les figures 3.3.13 et 3.3.14; le taux d’interférence (le pourcentage de la zone
affectée par les interférences) du Site 1_1 (Site 1, Secteur 1) par rapport au site 3_2 (Site 3,
Secteur 2) est égal à 19,3554 % (le cas 1 dans la figure 3.2.13).

Par contre, nous constatons que le taux d’interférence est négligeable dans le cas où les secteurs
sont lointains, par exemple ; le taux d’interférence du Site 1_1 par rapport au Site 4_3 est égal
à 0,0003 % (le cas 2 dans la figure 3.3.13). Ces taux élevés ne sont pas acceptables dans la
planification fréquentielle. Donc il faut minimiser ces interférences pour maintenir un
fonctionnement performant du réseau.

3.5.3. Amélioration du plan des fréquences et des interférences

Pour éliminer les zones où il y a des interférences localisées, nous devons effectuer des
modifications nécessaires telles que :
 Élévation de nombre de canaux au niveau de l’attribution des fréquences ;

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Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»
 Minimiser au maximum le taux interférences (Co-canal et canal adjacent) par la bonne
attribution des canaux aux secteurs des différents sites. En effet il faut attribuer des canaux
de fréquences distincts pour les secteurs proches ;
 Réutiliser judicieusement les fréquences pour économiser l’utilisation des ressources
spectrales.

3.6. Évaluation des interférences :


3.6.1. Cas de deux (2) canaux

D’après la figure 3.3.14, nous constatons alors que les zones où il y a un rapport C/I supérieur
à 10 dB ne sont pas les plus réparties et n’occupent pas une grande surface de la zone totale.
Ceci étant justifié par des statistiques détaillées que nous montre la figure 3.3.15.

Figure 3.3. 15 : Statistiques du Rapport C/I dans le cas de 2 canaux

En effet les deux pourcentages, les plus importants ont un rapport C/I entre 0 et 5 dB avec un
pourcentage de 48,39 % et entre 5 et 10 dB avec un pourcentage de 24,86 % de la zone totale.
Ce qui fait 73,25 % de la totalité de la surface. Ce qui dégrade la qualité de service

3.6.2. Cas de cinq (5) canaux :


Dans le cas où le plan de fréquence à 5 canaux est appliqué, nous exécuterons le même
processus fait dans le cas de 2 canaux. Le résultat obtenu étant illustré par la figure 3.3.16.

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Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»

Figure 3.3. 16 : Rapport C/I dans le cas de 5 canaux

Nous remarquons que les zones ayant un rapport C/I supérieur à 10dB augmentent
considérablement par rapport au cas précédent (2 canaux). Les zones schématisées avec la
couleur rouge ont un rapport C/I élevé (30 dB). Les statistiques correspondantes sont illustrées
par la figure 3.3.17. D’après ces statistiques, nous constatons que le rapport C/I varie
essentiellement entre 10 dB et 60 dB. En effet, les zones ayant un tel rapport C/I constituent
81,40 % de la surface totale.

Figure 3.3. 17 : Statistiques Rapport C/I dans le cas de 5 canaux

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Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»
3.6.3. Cas de 7 canaux :
Après avoir effectué le même processus, nous remarquons que les interférences sont de plus en
plus minimales par rapport au cas précédent (5 canaux). Le résultat obtenu est schématisé par
la figure 3.3.18.

Figure 3.3. 18 : Rapport C/I dans le cas de 7 canaux

Nous remarquons que le pourcentage du rapport C/I entre 10 et 60 dB a augmenté à 96,25%


ainsi qu’une légère augmentation du rapport C/I situe entre 60 et 100 dB qui passe de 0.16 %
dans le cas de 5 canaux a 0.30 % dans le cas de 7 canaux , mais surtout une diminution du
rapport C/I inferieur a 10 dB a 2,6 % ( qui est égal environ à 7 % dans le cas de 5 canaux).

Figure 3.3. 19 : Statistiques du Rapport C/I dans le cas de 7 canaux

Nous terminons notre étude comparative en termes d’interférence avec une courbe, illustrée
dans la figure 3.2.20, qui montre la variation du rapport C/I en fonction de nombre des canaux.

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Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone
Abidjan_Cocody»

Figure 3.3. 20 : Amélioration du rapport C/I en fonction de nombre de canaux

Nous remarquons que le rapport C/I moyen, pour le cas de 2 canaux environ égal à 8,4 dB.
Tandis qu’il est égal à environ 22,6 dB pour le cas de 5 canaux et 25,3 dB pour le cas de 7
canaux, nous pouvons alors conclure que plus le nombre de canaux augmente plus le rapport
C/I est important. Ce qui permet de minimiser les interférences et donc améliorer la qualité de
service.

3.7. Conclusion
Tout au long de ce chapitre, nous avons effectué une validation pour les résultats que nous
avons obtenu à partir du simulateur 3G /4G network Planner , en utilisant l’outil de planification
Mentum-Planet qui nous a facilité la tâche de planification de réseau 4G-LTE sur la zone
d’Abidjan localisée à Cocody avec une surface de 50 Km2.

Nous avons conclu que pour assurer une couverture fiable pour les utilisateurs dans une zone il
faut changer ou modifier certains paramètres telle que la valeur de la puissance émise par la
station de base, la hauteur de l’antenne, la valeur des angles Tilt et Azimuth et le type d’antenne
(diagramme de rayonnement).

Pour le problème des interférences, nous devons augmenter le nombre de canaux déployés pour
minimiser le rapport C/I.

Dans le dernier chapitre nous présenterons les résultats des paramètres radios obtenus après test
et terminerons avec une étude de coût.

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Chapitre 4 : Résultats et interprétations

Chapitre 4 : Résultats et interprétations


4.1. Introduction
Le dernier chapitre de ce projet mettra en évidence la simulation des performances 4G/LTE
étudié dans la partie 2, et en particulier les paramètres de la QoS. Nous présentons dans ce qui
suit le déroulement des étapes de tests que nous avons menée dans ce travail de fin d’études qui
consiste à effectuer des tests sur les réseaux 3G et 4G dans le but de les comparer et aussi
simuler quelques critères de QoE à l’aide du logiciel de test Nemo Handy. Notre intérêt est
d’évaluer les paramètres qui influencent sur les performances globales du réseau 4G.

4.2. Choix du logiciel de test « NEMO »


L’étude des performances des systèmes de communications au niveau des réseaux représente
une tâche complexe où des outils de test spécialisés doivent être utilisés.
Dans notre étude de cas, sachant que nous nous intéressons aux systèmes cellulaires actuels et
futurs, une prise en charge du modèle LTE est d’une importance primordiale.
Il existe plusieurs logiciels de mesure de performance des réseaux tels que Genex Probe, Tems
et Nemo, étant donné que Nemo est le logiciel utilisé par l’équipementier d’ORANGE c’est-à-
dire NOKIA, alors nous avons décidé de l’utiliser afin de vérifier les performances des deux
technologies.

4.3. Présentation NEMO


Nemo Handy est une solution de test, utilisée pour vérifier, optimiser et dépanner les services
des réseaux cellulaires. Il permet aux opérateurs mobiles et aux fournisseurs d'infrastructures
de tester la qualité, du point de vue des abonnés (QoE) et du point de vue du réseau (QoS), à
l’aide de différents types de scénarios de tests. Toujours à la pointe sur les nouvelles
technologies, elle supporte les différentes technologies telles que la LTE, HSPA+, WCDMA
dont porte notre projet.

4.3.1. Caractéristiques du logiciel NEMO


 Solution ultra légère et simple d’utilisation
 Synchronisation des données GPS avec des mesures radio
 Affichage des paramètres radio en temps réel et des indicateurs clés de performance (KPI)
pour les services

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Chapitre 4 : Résultats et interprétations

 Mesures Outdoor et affichage des sites BTS. Mesures Indoor avec plan de bâtiment
 Fonctionnalité de forçage sur les systèmes, bandes, et sur les canaux préférentiels UMTS
 Décodage des messages de signalisation de la couche réseau L3
 YouTube testing. Facebook testing

En ce qui concerne nos différents tests à réaliser nous utiliserons Nemo Handy, qui est un
téléphone Samsung Note 4 et qui intègre l’outil Nemo.

4.3.2. Interface Nemo

Figure 3.4. 1 : Interface de test Nemo

4.3.3. Scripts utilisés


Nous utiliserons différents types de script pour tester les deux technologies 4G/LTE et la 3G
existante dans le but de faire une comparaison.
Par défaut, nous utiliserons le serveur d’ORANGE 172.20.6.59 pour réaliser nos différents
tests.
Pour les tests 3G, nous choisirons comme Sytem dans Nemo le WCDMA et pour les tests 4G
la LTE, ce qui signifie que nous forcerons le mobile à rester sur l’une de ses technologies au
cours de nos tests.
En 3G, nous utiliserons un fichier en download de 200 Mbit et 100 Mbit en Upload.
En 4G, nous utiliserons un fichier en download de 200 Mbit et 100 Mbit en Upload
Ci-dessous la configuration des scripts comme présenté dans la figure suivante.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 94


Chapitre 4 : Résultats et interprétations

4.3.4. Scénarios de test


Deux tests de débits seront réalisés sur les technologies 3G et 4G, soit le Download et l’Upload,
à la sortie de ces deux tests, nous verrons les débits que nous offres ses deux technologies.

Et deux autres tests de services serons effectués, nous verrons le temps que chaque technologie
prendra pour télécharger un film de 1Go et un épisode de 300Mo.

4.4. Résultats des tests de débits et services 3G/4G


Ci-dessous les différentes captures de tests réalisés avec les débits obtenus en LTE et en 3G.

Figure 3.4. 2 : Comparaison des deux technologies

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 95


Chapitre 4 : Résultats et interprétations

Nous constatons que la LTE a un débit important que le HSPA, les utilisateurs mettent moins
de temps à télécharger des films et ou série qu’en 3G, d’où l’importance de la solution 4G LTE.

4.5. Les indicateurs utilisés dans notre simulation


La norme LTE définit des indicateurs de qualité qui servent de mesure pour la qualité de
transmission en liaison descendante (downlink) et ascendante (uplink). Parmi ces indicateurs
on trouve notamment le CQI (Channel Quality Indicator) l’indicateur de la qualité du canal
mais aussi le SINR (Signal Interference noise Ratio) rapport signal sur bruit et le TB (Transport
Block).

4.5.1. Le CQI
Le CQI est un élément très important dans le réseau LTE, cet indicateur est principalement
évalué sur le lien descendant dans une communication ainsi pour tester la qualité du canal de
transmission, ainsi il est reçu par l’UE, alors que ce dernier le renvoi au eNodeB pour savoir
s’il doit l’augmenter pour avoir en final une bonne communication.

4.5.2. Le SINR
Le rapport signal sur bruit est un indicateur de la qualité de la transmission d’une information
qui s’exprime généralement en décibels (dB). C’est le rapport des puissances entre :
 Le signal d’amplitude maximale, déterminée par la valeur maximale admissible pour que
les effets restent à une valeur admissible.
 Le bruit de fond, information non significative correspondant en général au signal présent
à la sortie du dispositif en l’absence d’une information à l’entrée.

4.5.3. Le TB
Dans le LTE un TB (le Bloc de Transport) est défini comme les données acceptées par la couche
physique à être conjointement codé. Le chronométrage (le choix du temps) de bloc de
transmission est alors lié exactement à cette Couche 1, par exemple chaque bloc de transmission
est produit précisément chaque 10ms, ou un multiple de 10ms.

4.6. Résultats de simulation


Grace à Nemo Analyser, nous avons pu tester quelques paramètres de QoS (CQI, SINR, TB)
sur un site 4G ORANGE dans la zone de Cocody, pour voir ainsi l’influence de quelques
facteurs sur ces paramètres, nous allons présenter tous nos résultats sur des graphes après
analyse.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 96


Chapitre 4 : Résultats et interprétations

4.6.1. Le SINR

Figure 3.4. 3 : SINR en fonction de la distance UE-eNodeB.


Sur ce graphe on voit clairement une diminution excessive du rapport SINR et qui se rapproche
de la valeur 0 a presque 1km de distance séparant l’utilisateur (UE) et l’antenne (eNodeB) tout
en considérant une valeur fixe du bruit à -148,947 dB, ceci est due principalement aux
atténuations du signal, le fading, les dispersions et les multi trajets.

4.6.2. Le CQI

Figure 3.4. 4 : CQI en fonction de la distance UE-eNodeB

Ce graphe nous indique la qualité du canal suivant la distance séparant l’UE du eNodeB, ainsi
on remarque que la qualité est meilleur de 0 jusqu’à 360m, après cette valeur on observe une
dégradation en escalier, cette dégradation et due essentiellement à la diminution de l’intensité
du signal, l’augmentation du taux d’erreur binaire mais aussi aux interférences.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 97


Chapitre 4 : Résultats et interprétations

4.6.3. Le TB

Figure 3.4. 5 : TB en fonction de la distance entre UE-eNB


Ce graphe nous indique le nombre de block transporté suivant la distance séparant l’UE du
eNodeB, ainsi on remarque que le transport est meilleur de 0 jusqu’à 360m, après cette valeur
on observe une dégradation en escalier, cette dégradation et due essentiellement à la diminution
de l’intensité du signal, l’augmentation du taux d’erreur binaire mais aussi aux interférences.

4.6.4. Le QPSK

Figure 3.4. 6 : Valeurs du CQI en fonction de la modulation QPSK


Ce graphe nous montre que le CQI varie entre 1 et 7 dans une communication utilisant une
modulation de type QPSK, ce type de modulation permet de transmettre 2bit par symbole.

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Chapitre 4 : Résultats et interprétations

4.6.5. Le 64QAM

Figure 3.4. 7 : Valeurs du CQI en fonction de la modulation 64QAM

Ce graphe montre les valeurs du CQI qui varie entre 10 et 14 pour une communication utilisant
une modulation 64QAM c’est-à-dire 6bits par symbole.

4.6.6. Le 16QAM

Figure 3.4. 8 : Valeurs du CQI en fonction de la modulation 16QAM

Ce graphe montre les valeurs du CQI qui varie entre 8 et 10 pour une communication utilisant
une modulation 16QAM c’est-à-dire l’envoi de 4 bits par symbole.

Ainsi on remarque que la modulation 64QAM donne le meilleur CQI que les autres types de
modulation utiliser dans les réseaux LTE (16QAM et QPSK), par ce que ce type de modulation
permet l’envoi de 6bits par symbole et donc un débit plus important.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 99


Chapitre 4 : Résultats et interprétations

4.7. Coût de la solution


Si la 4G LTE est une aubaine pour l’opérateur ORANGE CIT, force est de constater que son
déploiement a nécessairement un coût. Et celui-ci n’est pas anecdotique. Entre le coût de la
licence par l’ARTCI et l’Etat Ivoirien et l’installation des infrastructures (déploiement), ce coût
s’évalue en milliards de francs CFA.

4.7.1. Coût de la licence

La première source de coût pour ORANGE a été bien entendu le coût de la licence qui comprend
en son sein plusieurs packages dont (l’attribution des fréquences etc..). En effet, ORANGE a
dû payer à l’État Ivoirien le droit d’utiliser des bandes de fréquence. Cette attribution, a
engendré un coût important.

ORANGE a signé un chèque de 50 milliards de FCFA (76 millions d’euros) représentant la


première tranche du coût de cette licence estimée à 100 milliards de FCFA.

4.7.2. Déploiement de la 4G

En plus du coût de la licence 4G, ORANGE doit faire face aux frais de déploiement physique
de son réseau. Ces frais englobent de nombreux éléments à prendre en compte. En effet, il ne
s’agit pas simplement de créer de nouvelles infrastructures, mais aussi de réutiliser les
infrastructures existantes. Ainsi, de nombreux sites 2G à 900 MHz vont pouvoir être ré exploités
pour ajouter des antennes 800 MHz. Pour autant, cela ne se fait pas sans coût.

Effectivement, même dans les cas de figure permettant de ré exploiter des sites existants, il faut
envisager le coût des nouveaux équipements, mais aussi l’éventuel coût de nouveaux baux pour
les sites utilisés comme les toits d’immeubles.

Ainsi, l'équipementier télécoms d’ORANGE, ALCATEL LUCENT devenu NOKIA a présenté


une étude démontrant les coûts engendrés par l'implantation d'un réseau LTE pour un pays
comptant environ 24 millions d'habitants, avec une superficie de 322.463 kilomètres carrés.
L'objectif de déploiement serait de 50% du territoire dans un premier temps en installant la 4G
dans les grandes villes et dans un second temps couvrir l’ensemble du territoire soit 75% avec
une réutilisation des sites 3G et GSM 900 avec en ajout la bande des 2.6 Ghz.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 100


Chapitre 4 : Résultats et interprétations

En prenant en compte les divers éléments entrant en ligne de compte, on peut estimer le coût
du déploiement de la 4G pour Orange par ALCATEL à 260 milliards de francs CFA soit (400
millions d'euros).

En prenant en considération la licence, on arrive à 360 milliards de francs CFA environ pour le
déploiement du réseau 4G LTE ORANGE.

4.7.3. Coût Total de la solution LTE

Désignation Coût

Licence 4G LTE 100.000.000.000

Déploiement 4G LTE 260.000.000.000

Coût Total de la solution LTE 360.000.000.000 FCFA


Tableau 3.4. 1 : Estimation du coût total de la solution LTE

4.8. Conclusion
Dans ce chapitre, on a pu présenter le logiciel Nemo Handy, dans cette étude, on a concentré
nos discussions, nos tests et nos interprétations dans la partie e-UTRAN du système avec une
attention très particulière sur les aspects du canal de transmission et de signalisation.

On a déduit que les débits en LTE sont 10 fois plus importante qu’en 3G avec un temps de
réponse beaucoup moins lors des différents téléchargements, aussi la qualité de service indique
la fiabilité du réseau en impliquant des paramètres performants pour la transmission, pour cela
nous avons testé l’évolution dans le temps et dans l’espace de quelques paramètres existants
dans les réseaux 4G à savoir : CQI (Channel Quality Indicator), SINR (Signal Interference
Noise Ratio) et TB (Transport Block).
Pour terminer nous avons proposé une étude de cout pour la réalisation de cette solution qui
présenterait un avantage important pour Orange Côte d’Ivoire et ses abonnés.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 101


CONCLUSION GENERALE

CONCLUSION GENERALE
Durant ce travail on a pu constater que les générations de téléphonie mobile ont été développées
pour garantir de meilleure performance en particulier les Qualités de Services, tout ça en
apportant de nouvelles applications, de nouveaux services, ainsi qu’une meilleure gestion. Dans
un premier temps nous avons présenté l’étude que nous avons menée au sein de l’entreprise
ORANGE CIT en vue d’une migration de son réseau vers la 4G.

Nous avons ensuite commencé par faire un descriptif de l’infrastructure existante, puis nous
avons passé en revue les différentes solutions offertes pour passer à la 4G. Des critères de choix
ont été définis nous amenant au choix d’une technologie en particulier qui est le LTE. Une étude
détaillée de la solution retenue a ensuite été faite en se focalisant un peu plus sur son interface
radio tout en procédant aux différentes affectations de chaque équipement. Après la conception
et la réalisation de l’outil de dimensionnement pour les réseaux 3G/4G, nous avons pu valider
ces résultats par une planification de réseau LTE 4G en utilisant l’outil de planification licenciée
par infovista connue sous le nom Mentum – Planet. Les analyses réalisées, par le biais de cet
outil, ont montré que pour maintenir un bon niveau de couverture dans une zone bien définie,
on doit changer certains paramètres au niveau des secteurs de sites telles que la puissance émis
en lien descendant, la valeur des angles ( Tilt , Azimut ) de l’antenne , la hauteur des antennes
, le type de l’antenne, Etant donné que tous ces paramètres sont aussi importants qu’ils se
présentent comme des facteurs primordiaux pour maintenir une bonne qualité de service QoS.

Enfin, nous avons dressé un comparatif entre les réseaux 3G et 4G en terme de débit et services
à l’aide de Nemo et terminer par interpréter les résultats QoS réalisés sur le réseau 4G.

Par conséquent, une migration du réseau 3G nomade vers le réseau LTE serait beaucoup trop
coûteuse, étant donné qu’il faudra changer toute l’infrastructure et les équipements techniques
de réseau. Nous recommandons donc à ORANGE d’opter dès le début du déploiement de ces
deux réseaux pour les options de la mobilité, l’interopérabilité et le partage d’infrastructure. Ce
qui tiendrait compte de l’évolution des besoins des abonnés et constituerait une solution
avantageuse pour l’opérateur de télécommunications.

Malgré l’évolution de la technologie radio mobile avec l’apparition de la 4eme génération, le


problème d’allocation de ressources spectrales s’impose : la cinquième génération des réseaux
radio mobile est l’une des solutions offertes par l’ITU : mais c’est trop tôt pour être un sujet.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT 102


GLOSSAIRES

GLOSSAIRES

A
ARTP : Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes
ATM: Asynchronous Transfer Mode
AGs: Access Gateway
AS: Application Server

B
BSC: Base Station Controller
BICC: Bearer Independent Call Control
BCP: Basic Call Process
BBS: Broad Band Service
BHCA: Beasy Hour Call Attemps

C
CGSN: Combined GPRS Support Node
CCP: Call Control Processing board
CSCF: Call State Control Function
CN: Core Network
CDRs: Call Detailed Record
CID: Call Instance Data
CCAF: Call Control Agent Function Flow
CCF: Call Control Function
CPL: Call Processing Language
CAA: Centre à Autonomie d’Acheminement

D
DKM Transit: Dakar Médina Transit
DFP : Fonctionnel Réparti

E
EPIC : Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial
E-MFS: Evolium MFS

F
FCR : France Câbles et Radio

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT X


GLOSSAIRES

FEA: Functional Entity Action


FE: Functional Entity
FMC: Convergence Fixe-Mobile

G
GPRS: General Packet Radio Service
GSM: Global System for Mobile Communication
GGSN: Gateway GPRS Support Node
GPU: GPRS Processing Unit
GMPS: GSM Main Processing Subrack
GEPS: GSM Extended Processing Subrack
GTCS: GSM Transcoder Subrack
GIMS: GSM Integrated Management System
GRX: GPRS Roaming eXchange
GSL: Global Service Logic
GSL : Logique Globale de Service
GFP: Plan Functional Global

H
HSS: Home Subscriber Server

I
IP: Internet Protocol
IMS: IP Multimedia Subsystem
ISP: Internet Service Provider
INCM: Intelligent Network Conceptual Model
IF: Flux information
ITU: International Telecommunication Union
ISIM: IP Multimedia Service Identity Module

M
MFS: Multi BSS Fast packet Server
MPBN: Mobile Packet Backbone Network
MMSC: Multimedia Message Service Center
MG: Media Gateway
MGCP: Media Gateway Control Protocol
MEGACO: Media Gateway Control

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GLOSSAIRES

MGC: Media Gateway Controller


MCU : Multipoint Controller Uni
MP: Multipoint Processor
MRF: Multimedia Resource Function
MGCF: Media Gateway Control Function
MSANs: Multiservice Access Node

N
NGN : Next Generation Networks
Ng HLR : Next Generation Home Location Register

O
OPT : Office des Postes et Télécommunication
OMCP: O&M Control processing board
OSA: Open Service Architecture, now Open Service Access

P
PDP: Packet Data Protocol
PCM: Pulse Code Modulation
PDCH: Packet Data Channel
PCU: Packet Controler Unit
PSN: Paquet Switched Network
POI: Point Of Initiation
POR: Point of Return
PE : Entités Physiques

R
RAM : Réseau d’Accès Mobile
RTC : Réseau Téléphonique Commuté
RTP: Real-time Transfert Protocol
RTCP: Real-Time Control Protocol

S
SONATEL : Société National de Téléphonie
SGSN : Serving GPRS Support Node
SAU: Simultaneously Attached Users
SIP: Session Initiation Protocol
SIP-T: Session Initiation Protocol for Telephone

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT XII


GLOSSAIRES

SG: Signalling Gateway


SRF: Specialized Resource Function
SDF: Service Data Function
SCEF: Service Creation Environment Function
SMAF: Service Management Access Function
SMF: Service Management Function
SIB: Service Independent Building Block
SCF: Service Control Function
SSF: Service switching Function
SSP: Service Switching Point
SCP: Service Control Point
SMP: Service Management Point
SCEP: Service Creation Environment Point
SIP: Session Initiation Protocol
SCS: Service Capability Servers
SCF: Service Capability Features
SDP : Session Description Protocol

T
TSU: Terminal Sub-Units
TDM: Time Division Multiplexing
T-SGW: Trunking Signaling Gateway
THS Transit: Thiès Transit

U
URAD : Unités de Raccordements Distants
UMTS : Universal Mobile Telecommunication System

W
WCDMA : Wideband Code Division Multiple Access

- ETSI : organisme de standardisation européen à l’origine du GSM, GPRS, DECT, et l’EDGE. Il a


eu la volonté de lancer l’UMTS en le gardant compatible avec le GSM et ses évolutions.

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT XIII


ANNEXES

ANNEXES

Annexe 1 : Calcul de la portée des cellules

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT XIV


ANNEXES

Annexe 2 : Dimensionnement de réseau 4G (LTE)

La probabilité de couverture Valeur des Atténuation fixes

Ce tableau montre des exemples au bord de la cellule pour faire varier l’angle Tilt

Les valeurs de FC

Les paramètres semi-empiriques pour la liaison montante

Les paramètres semi-empiriques pour la liaison descendante

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT XV


ANNEXES

Annexe 3 : Largeur de bande passante de l’interface Iub

Largeur de bandes allouées aux CCH

Largeurs de bandes Iub des services CS

Largeurs de bandes Iub des services PS

Exemple de facteurs élément de canal

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT XVI


BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE
UMTS Evolution 3GPP Release 7 to Release 8 HSPA and SAE/LTE 07/2007
Physical layer aspects for Evolved UTRA 3GPP TR 25.814 V7.1.0 09/2006
Report on Technical Options and Conclusions 3GPP TR 23.882 V1.12.0 10/2007
Requirements for (E-UTRA) and (E-UTRAN) 3GPP TR 25.913 V7.3.0 03/2006
LTE Physical Layer - General Description 3GPP TS 36.201 V8.1.0 11/2007
ETSI TS 101 344 V7.9.0, Digital cellular telecommunications system (Phase 2+)
General Packet Radio Service (GPRS) Service description; Stage 2 (3GPP TS 03.60 version
7.9.0 Release 1998), Décembre 2002.
Alan Kavanagh, John Beckmeyer, GPRS Networks, Osborne Publishing, Septembre 2002.
John Hoffman, GPRS Demystified, McGraw-Hill Professional, Février 2002.
Regis J. Bates, GPRS: General Packet Radio Service, McGraw-Hill Professional, Décembre
2001.
Nadège Faggion, Le GPRS : Du WAP à l'UMTS. Editions Dunod, 2002.

WEBOGRAPHIE
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_de_t%C3%A9l%C3%A9phonie_mobile
consulté le 04/11/2017
Taïb THIAM « Conception d’un outil de dimensionnement BSS d’un réseau GPRS :
Architecture du réseau GPRS de la SONATEL », disponible sur :
http://fr.scribd.com/doc/64790848/memoire-Taib-THIAM consulté le 12/11/2017
http://www.girodon.com/Ressources/Partie%202%20-
%20De%20la%202G%20vers%20la%203G.pdf consulté le 28/11/2017
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http://unforfait.fr/dossiers/avantages-est-inconvenients-de-la-4g-4256.html consulté le
10/02/2018
https://www.eyrolles.com/Chapitres/9782212129908/Chap-1_Wolff.pdf consulté le
12/02/2018
https://www.igen.fr/0-apple/4g-lte-explications-sur-les-bandes-de-frequences-109169 consulté
le 20/02/2018
http://4glte.over-blog.com/pages/De_la_2G_a_la_4G-5740669.html consulté le 20/02/2018
https://www.inria.fr/content/download/7953/93710/version/3/file/Monaco+Telecom+.pdf
consulté le 20/02/2018
http://blogs.univ-poitiers.fr/f-launay/files/2013/11/Etude-4G.pdf consulté le 20/02/2018

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT XVII


TABLE DE MATIERES

TABLE DE MATIERES
DEDICACE......................................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ......................................................................................................................... II
AVANT PROPOS............................................................................................................................ III
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................... IV
LISTE DES FIGURES ..................................................................................................................... V
SOMMAIRE ................................................................................................................................... VII
INTRODUCTION GENERALE ...................................................................................................... 1
PARTIE 1 : CADRE D’ETUDE..................................................................................................... 2
Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise d’accueil ............................................................................ 3
1.1. Introduction ............................................................................................................................. 3
1.2. Présentation générale ............................................................................................................... 3
1.3. Données clés ............................................................................................................................ 3
1.4. Missions................................................................................................................................... 4
1.5. Organigramme ......................................................................................................................... 4
1.6. Présentation du service d’accueil ............................................................................................ 5
1.7. Activités................................................................................................................................... 5
Chapitre 2 : Présentation du Thème .................................................................................................... 6
2.1. Contexte................................................................................................................................... 6
2.2. Intérêt....................................................................................................................................... 6
2.3. Démarche méthodologique ...................................................................................................... 6
2.3.1. Méthodes ......................................................................................................................... 7
2.3.2. Techniques....................................................................................................................... 7
2.4. Cahier de charge ...................................................................................................................... 7
2.5. Conclusion ............................................................................................................................... 7
Chapitre 3 : Etude de l’existant ........................................................................................................... 8
3.1. Introduction ............................................................................................................................. 8
3.2. Architecture générale du réseau existant 3G ........................................................................... 8
3.2.1. Le réseau d'accès radio (UTRAN) :................................................................................. 8
3.2.2. Le réseau cœur (CN) : ..................................................................................................... 9
3.3. Les services offerts par l’UMTS ........................................................................................... 11
3.4. Critiques de l’existant ............................................................................................................ 12
3.5. Problématique........................................................................................................................ 12
3.6. Conclusion ............................................................................................................................. 13
PARTIE 2 : ETUDE TECHNIQUE DE SOLUTION ............................................................ 14
............................................................................................................................................................... 14

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT XVIII


TABLE DE MATIERES

Chapitre 1 : Présentation des solutions ............................................................................................. 15


1.1. Introduction ........................................................................................................................... 15
1.2. Technologies répondant à la spécification 4G....................................................................... 15
1.3. Solution 1 : Le réseau WiMAX ............................................................................................. 16
1.3.1. Le Wimax mobile .......................................................................................................... 16
1.3.2. Architecture du Wimax mobile ..................................................................................... 16
1.3.3. Fonctionnement ............................................................................................................. 17
1.3.4. Les avantages du Wimax ............................................................................................... 17
1.3.5. Les Inconvénients du Wimax ........................................................................................ 18
1.3.6. Synthèse......................................................................................................................... 18
1.4. Solution 2 : L’UMB (Ultra Mobile Broadband) .................................................................... 19
1.4.1. Introduction ................................................................................................................... 19
1.4.2. Architecture de l’UMB .................................................................................................. 19
1.4.3. Les avantages de l’UMB ............................................................................................... 20
1.4.4. Les inconvénients de l’UMB ......................................................................................... 20
1.4.5. Synthèse......................................................................................................................... 20
1.5. Solution 3 : Long Term Evolution (LTE).............................................................................. 21
1.5.1. Introduction ................................................................................................................... 21
1.5.2. Accès radio LTE ............................................................................................................ 21
1.5.3. Réseau cœur SAE .......................................................................................................... 21
1.5.4. Les avantages de LTE ................................................................................................... 22
1.5.5. Les inconvénients de LTE ............................................................................................. 22
1.5.6. Synthèse......................................................................................................................... 23
1.6. Conclusion ............................................................................................................................. 23
Chapitre 2 : Comparaison et choix de solution................................................................................. 24
2.1. Introduction ........................................................................................................................... 24
2.2. Tableau comparatif des technologies WiMAX, LTE et UMB .............................................. 24
2.3. Choix de la solution à adopter ............................................................................................... 25
2.4. Conclusion ............................................................................................................................. 25
Chapitre 3 : Etude technique de la solution choisie ......................................................................... 26
3.1. Introduction ........................................................................................................................... 26
3.2. Evolution du réseau 3G UMTS vers la 4G ............................................................................ 26
3.3. Comparaison de la LTE et ses prédécesseurs ........................................................................ 27
3.4. Caractéristiques de la LTE .................................................................................................... 28
3.5. Architecture d’un réseau LTE ............................................................................................... 29
3.5.1. L’EPC (Evolved Packet Core)....................................................................................... 30

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT XIX


TABLE DE MATIERES

3.5.2. La partie radio eUTRAN ............................................................................................... 31


3.5.3. La partie IMS (IP Multimedia Sub-system) .................................................................. 31
3.5.4. Comparaison entre les réseaux 3G et 4G....................................................................... 32
3.6. Interface Air LTE .................................................................................................................. 33
3.6.1. OFDMA......................................................................................................................... 33
3.6.2. SC-FDMA ..................................................................................................................... 34
3.6.3. Comparaison entre l’OFDMA et le SC-FDMA ............................................................ 34
3.6.4. Avantages et inconvénients de l’OFDMA et SC-FDMA .............................................. 35
3.6.5. La technologie MIMO (Multiple Input Multiple Output) ............................................. 35
3.6.6. Modulation et codage adaptatifs .................................................................................... 36
3.6.7. Les canaux radio ............................................................................................................ 37
3.7. Les exigences de la LTE........................................................................................................ 39
3.8. Les Performance des réseaux 4G .......................................................................................... 40
3.8.1. Une mobilité à toute épreuve ......................................................................................... 40
3.8.2. Des temps de réponse rapides........................................................................................ 40
3.8.3. La voix sur IP ................................................................................................................ 40
3.8.4. Connexion permanente .................................................................................................. 40
3.8.5. Co-existence et Interfonctionnement avec la 3G ........................................................... 40
3.9. Importance de la LTE ............................................................................................................ 41
3.10. Migration depuis l’UMTS ..................................................................................................... 41
3.11. Conclusion ............................................................................................................................. 42
Chapitre 4 : Affectation des entités 4G/LTE à une plateforme 3G ................................................. 43
4.1. Introduction ........................................................................................................................... 43
4.2. Modélisation du problème d’affectation dans la planification d’un réseau 4G ..................... 43
4.2.1. Problème d’affectation .................................................................................................. 43
4.2.2. Les relèves ..................................................................................................................... 43
4.2.3. Méthode d’analyse......................................................................................................... 46
4.3. Architecture déployée............................................................................................................ 48
4.3.1. Le nouveau réseau d’accès ............................................................................................ 48
4.3.2. Le nouveau réseau cœur : ePC ...................................................................................... 49
4.4. Conclusion ............................................................................................................................. 50
PARTIE 3 : MISE EN OEUVRE ................................................................................................ 51
Chapitre 1 : Dimensionnement du réseau 4G-LTE.......................................................................... 52
1.1. Introduction ........................................................................................................................... 52
1.2. Nouvelle architecture du réseau 3G/LTE de Orange CIT ..................................................... 52
1.3. Dimensionnement préliminaire ............................................................................................. 52

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT XX


TABLE DE MATIERES

1.3.1. Processus de Dimensionnement de l’eNodeB ............................................................... 53


1.3.2. Dimensionnement des interfaces S1 et X2 .................................................................... 59
1.4. Conclusion ............................................................................................................................. 60
Chapitre 2 : Conception et Implémentation de l’outil «3G/4G Network Planner» ...................... 61
2.1. Introduction ........................................................................................................................... 61
2.2. Spécifications des besoins ..................................................................................................... 61
2.3. Outils de conception .............................................................................................................. 61
2.3.1. Choix du langage de modélisation................................................................................. 61
2.3.2. Logiciel de modélisation : StarUML ............................................................................. 62
2.4. Les diagrammes UML ........................................................................................................... 62
2.4.1. Le diagramme de cas d’utilisation ................................................................................. 62
2.4.2. Le diagramme de classes ............................................................................................... 64
2.4.3. Le diagramme de séquence ........................................................................................... 65
2.4.4. L’environnement de développement ............................................................................. 66
2.4.5. Étape d’exécution de l’application ................................................................................ 67
2.5. Conclusion ............................................................................................................................. 77
Chapitre 3 : Mise en place : Planification de réseau LTE/4G «zone Abidjan_Cocody»............... 78
3.1. Introduction ........................................................................................................................... 78
3.2. L’environnement logiciel Mentum Planet « 5.8.0.2 » ........................................................... 78
3.3. Planification de réseau 4G/LTE ............................................................................................ 78
3.4. Planification avec Mentum Planet ......................................................................................... 79
3.4.1. Les étapes de planification en Planet View ................................................................... 80
3.4.2. Les paramètres d’initialisation ...................................................................................... 80
3.4.3. Planification de couverture ............................................................................................ 84
3.4.4. Les solutions possibles .................................................................................................. 85
3.5. Planification de fréquence ..................................................................................................... 87
3.5.1. Calcul de la matrice d’interférences .............................................................................. 87
3.5.2. Analyse préliminaire du plan de fréquence et des interférences ................................... 87
3.5.3. Amélioration du plan des fréquences et des interférences............................................. 88
3.6. Évaluation des interférences : ................................................................................................ 89
3.6.1. Cas de deux (2) canaux.................................................................................................. 89
3.6.2. Cas de cinq (5) canaux : ................................................................................................ 89
3.6.3. Cas de 7 canaux : ........................................................................................................... 91
3.7. Conclusion ............................................................................................................................. 92
Chapitre 4 : Résultats et interprétations ........................................................................................... 93
4.1. Introduction ........................................................................................................................... 93

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT XXI


TABLE DE MATIERES

4.2. Choix du logiciel de test « NEMO » ..................................................................................... 93


4.3. Présentation NEMO .............................................................................................................. 93
4.3.1. Caractéristiques du logiciel NEMO............................................................................... 93
4.3.2. Interface Nemo .............................................................................................................. 94
4.3.3. Scripts utilisés................................................................................................................ 94
4.3.4. Scénarios de test ............................................................................................................ 95
4.4. Résultats des tests de débits et services 3G/4G ..................................................................... 95
4.5. Les indicateurs utilisés dans notre simulation ....................................................................... 96
4.5.1. Le CQI ........................................................................................................................... 96
4.5.2. Le SINR ......................................................................................................................... 96
4.5.3. Le TB............................................................................................................................. 96
4.6. Résultats de simulation .......................................................................................................... 96
4.6.1. Le SINR ......................................................................................................................... 97
4.6.2. Le CQI ........................................................................................................................... 97
4.6.3. Le TB............................................................................................................................. 98
4.6.4. Le QPSK........................................................................................................................ 98
4.6.5. Le 64QAM .................................................................................................................... 99
4.6.6. Le 16QAM .................................................................................................................... 99
4.7. Coût de la solution ............................................................................................................... 100
4.7.1. Coût de la licence ........................................................................................................ 100
4.7.2. Déploiement de la 4G .................................................................................................. 100
4.7.3. Coût Total de la solution LTE ..................................................................................... 101
4.8. Conclusion ........................................................................................................................... 101
CONCLUSION GENERALE........................................................................................................... 102
GLOSSAIRES ...................................................................................................................................... X
ANNEXES ......................................................................................................................................... XIV
BIBLIOGRAPHIE .......................................................................................................................... XVII
WEBOGRAPHIE ............................................................................................................................ XVII
TABLE DE MATIERES................................................................................................................XVIII

MENEDA CEDRIC STEPHANE - INGENIEUR ICI-RIT XXII

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