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Université Hassan I

Ecole Supérieure de Technologie


De Berrechid

PÔLE INDUSTRIEL

DIRECTION MAROC PHOSPHORE JORF LASFAR

DIVISION ENGRAIS

RAPPORT DE STAGE

AMELIORATION DE LA MAINTENANCE
ELECTRIQUE DE LA NOUVELLE LIGNE

Elaboré par : BENMANSOUR Ayoub

Encadrant de stage : Responsable de stage :

M. HETTAB Maker M.MAADANI Said


2
Avant propos
Suivant le règlement du système de la formation professionnelle au
royaume du Maroc, chaque étudiant est mené à passer des stages durant ses
années de formation auprès des sociétés. Et ce, afin d’améliorer ses
connaissances et apprendre les méthodes techniques du travail.

Le stage a pour objectifs :

Améliorer les connaissances des stagiaires.

Assurer l’application pratique et compléter les informations


théoriques acquises dans l’université.

Permettre aux stagiaires de confronter le domaine de travail.

Connaître les relations qui existent entre les agents et leurs


chefs.

3
Remerciement

La bonne ambiance et la sympathie régnantes au sein de l’OCP ont permis


l’excellent déroulement de notre projet industriel de fin d’étude.

J’exprime, en particulier, gratitude au directeur de l’OCP ; monsieur


MOSTAFA TERRAB, qui me permit d’effectuer mon stage dans cet
établissement.

Je tiens à remercier tout le personnel de la nouvelle ligne, surtout Monsieur


El RIYAHI GHARIB, qui a veillé à encadrer mon projet et Messieurs AL ,
ZLIGA Zine Elabbidine, et ELHAN Abdelmoumen pour les facilités qu’ils
m’ont offertes.

Je tiens aussi à remercier l’Ecole Supérieure De Technologie Berrchid, et


tout le corps professorale et administratif.

Enfin, je voudrais remercier tous ceux qui nous ont aidé, de près ou de loin
et tout le personnel du service Maintenance Régulation ainsi tout le personnel
des autres services de la nouvelle ligne, ouvriers et techniciens qui se sont
montrés accueillants à notre égard.

4
But de stage :

Chaque stagiaire de l’institut spécialisé de technologie appliquée


sait sûrement ce que veut dire un stage et son utilité sur l’évolution de ses
connaissances théoriques.

Ce stage lui permet d’enrichir sa formation théorique par la pratique


et découvrir le domaine professionnel.

Après la fin de cette période, le stagiaire est tenu à rédiger un


rapport contenant, en plus de l’identification de lieu de la formation et du
lieu du stage, les différentes taches exécutées, les nouveautés et les
difficultés rencontrés.

5
Sommaire
REMERCIEMENT ................................................................................................................... 4
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................... 7
-LISTE DE FIGURE ................................................................................................................ 8
-LISTE DES TABLAUX ........................................................................................................... 8
CHAPITRE 1 ............................................................................................................................ 9
PRESENTATION GENERALE DU GROUPE OFFICE CHERIFIEN DES
PHOSPHATES : ....................................................................................................................... 9
1- L’OFFICE CHERIFIEN DES PHOSPHATES (OCP) .................................................................. 10
2-STATUTS JURIDIQUE : .......................................................................................................... 11
3- ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION GENERALE ........................................................... 12
4-FICHE TECHNIQUE DE L’OCP : ........................................................................................... 13
5-E ROLE DE L’OCP ............................................................................................................... 13
CHAPITRE 2JORF LASFAR .............................................................................................. 15
I- LE SITE JORF LASFAR : ........................................................................................................ 16
2. LE PORT DE JORF LASFAR.................................................................................................... 18
3. LA NOUVELLE LIGNE DAP : ............................................................................................... 19
CHAPITRE 3:PRESENTATION DE MCC.......................................................................... 22
1-DESCRIPTION DE RESEAU MT DES LIGNES DE PRODUCTION DES ENGRAIS .......................... 23
2-DESCRIPTION DE LA SALLE MCC....................................................................................... 24
4- LES TABLEAU (HAZMEYER)LA SIGNIFICATION DE REFERENCE D’UN TABLEAU HAZMAYER 25
5- TABLEAU HAZEMAYER BT ................................................................................................... 26
CHAPITRE 4:SUJET DE STAGE : MAINTENANCE PROFESSIONNELLE
(PRINCIPALEMENT ATTEINDRE LA 7EME ETAPE DU PROCESSUS DE
FIABILISATION) SUR LES TABLEAUX ELECTRIQUES BT...................................... 27
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 28
1-LA MAINTENANCE : .............................................................................................................. 28
1.1DEFINITION DE LA MAINTENANCE :................................................................................... 28
1.2Les différents types de la maintenance : ...................................................................... 28
2-ÉTABLIR LA CLASSIFICATION DES EQUIPEMENTS AA, A, B ET C (PARETO) .............................. 29
2-1 :schéma électrique ...................................................................................................... 32
2-2 Appareillage : ............................................................................................................. 32
ANALYSE DES TABLEAUX ELECTRIQUE PAR AMDEC ................................................................. 34
3-PLAN DE LA MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS ELECTRIQUES ................................................ 39
4-GESTION DES PIECES DE RECHANGE ..................................................................................... 39
4-1-Définition des 5S : ...................................................................................................... 41
4-2-Présentation du poste où sont appliqués les 5S : ....................................................... 41
CONCLUSION ........................................................................................................................ 43

6
Introduction générale

L’OCP est s’engagé dans une transformation opérationnelle, appelée IQLAA depuis
avril 2009 dont le capital humain représente la pierre angulaire, l’OCP vise par cette
transformation :
 La réduction des temps morts et des coûts ;
 L’augmentation de la productivité ;
 Devenir l’opérateur de référence dans l’industrie de phosphate.

Cette nouvelle stratégie permettra la création d'une culture nouvelle du terrain, de


l'engagement et de la performance.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la transformation opérationnelle au niveau des


unités de production des engrais, le service de maintenance électrique a contribué dans un
vaste chantier de travail intitulé « chantier maintenance » visant l’amélioration globale des
performances des unités de production.

Dans la perspective de déployer et pérenniser les recommandations mises en œuvre par


ce programme, nous avons mené, dans le cadre de notre stage de titularisation, une étude
visant l’amélioration des performances de la maintenance électrique des unités de production
des engrais.

7
-LISTE DE FIGURE
Figure 1 :carte géographique

Figure 2 : Réseau électrique BT de la nouvelle ligne de production des engrais

Figure 3 : Schéma Synoptique de réseau d’alimentation d’énergie électrique des lignes de


production d’engrais
Figure 4 : Tableaux Hazmayer

Figure 5 : composant d’un tableau Hazmayer

Figure 6 Diagramme PARETO des équipements

Figure 8 :Disjoncteur

Figure 10 schéma électriques M1 ( <18,5kw)

Figure 10 schéma électriques M2 ( 18,5kw…30Kw)

Figure 10 schéma électriques M3 (37Kw…90Kw )

Figure 10 schéma électriques M4 ( 132Kw)

-LISTE DES TABLAUX


Tableau 1 :Tableau des heures arrêts des équipement

Tableau 2 :Tableau des heures arrêts des tableaux

8
Chapitre 1
Présentation générale du groupe office chérifien
des phosphates :

9
1- L’Office Chérifien des Phosphates (OCP)
La première découverte du phosphate au Maroc remonte à 1905. C’était dans le
bassin desMeskala, au centre du pays. Elle n’avait alors pas suscité un intérêt notable. La
découverte du phosphate exploitable a eu lieu en 1917 à Oued-Zem, lors des travaux de
terrassement d’une voie de chemin de fer.

L’année 1982 a marqué la pose de la première pierre des installations industrielles


et sociales du Groupe Office Chérifien des Phosphates à JORF LASFAR. Cette année a
marqué aussi le 60éme anniversaire du démarrage de l’exploitation des phosphates par
l’OCP, les premières tonnes ayant été extraites en février 1921 dans la région de Oued-
Zem. Depuis cette date, l’office n’a cessé de renforcer la place qu’il occupe dans
l’industrie des phosphates et de ses dérivés. C’est ainsi qu’indépendamment de sa place
traditionnelle de premier exportateur du phosphate naturel, le groupe OCP a accédé en
1982 au rang du premier exportateur mondial d’acide phosphorique concentré à 54 %
P2O5.

Ainsi dès sa création, le 7 août 1920, l’OCP a été constitué sous la forme d’un
organisme d’état à caractère industriel et commercial. L’évolution de ses activités et
l’ampleur de ses projets ont conduit à la mise en place en 1975, d’une structure de groupe
permettant l’intégration de différentes entités complémentaires au sein d’un même
ensemble.

Cet office occupe une place primordiale tant au niveau de l’économie marocaine
qu’au niveau du marché des phosphates.

10
Statuts juridique :
L’O.C.P est une entreprise semi-publique sous contrôle de l’Etat appliquant
les méthodes de gestion privée, dynamique, souple et efficace vu le caractère
de ses activités industrielles et commerciales.

L’O.C.P est la seule entité qui bénéficie du permis de recherche et


d’exploitation des phosphates dans le royaume. L’O.C.P est dirigé par un
Directeur Général nommé par DAHIR, le contrôle est exercé par un conseil
d’administration préside par le premier ministre.

 Sur le plan fiscal, il est inscrit sur le registre de commerce soumis à la


même obligation que d’autres entreprises privées.
 Sur le plan financier ; entièrement indépendant de celle de l’Etat tout
les ans le groupe établit son bilan, son compte d’exploitation ses prix
de revient.
Chaque année le Groupe O.C.P participe au budget de l’Etat par le
versement des dividendes la gestion du personnel est régie par le statut du
mineur du 1er janvier 1973 ce statut à été élaboré en conformité avec le
DAHIR n° 16007 du 24 décembre 1960 sur le statut des entreprises minières
au MAROC.

11
2. Organigramme de la Direction Générale

Directeur général et
commercial (DG)

Comité Exécutif Caisse interne de


retraite (CIR)

Comité des Institut OCP


Directeurs
(INS)

Pôle Pôle Pôle Finance et Direction des Direction


support logistique ressources commerciales
Mines (PM) Chimie (PC)
(PF) humaines (DRH) (DR)

Direction Maroc Direction financière (


Direction d'exploitation PHOSPHARE Ljorf- (PFF)
minière de Khouribga lasfar (pcj)
(PMK) Direction des
Direction Maroc systèmes Direction Direction qualité;
PHOSPHARE Safi d'information( PFI) stratégie et sécurité et
Direction d'exploitation
(PCS) développement environnement
minière de Gantour
(DSD) (DQE)
(PMG) Direction
IMASID (PCI)
approvisionnement et
marché (PFM)
Direction d'exploitation
minière de Phosboucraa Direction audit et Direction
EMAPHOS (PCE)
(PMP) Direction partenariat organisation(DAO) recherche et
internationaux(PF/P)
innovation (DRI)
pm

12
3.Fiche Technique de l’OCP :
Raison sociale Office Chérifien des Phosphates OCP

Numéro du registre de commerce Casablanca 40.327

Date de création Dahir du 07/08/1920

Directeur Général Mr Mostapha TERRAB


Angle Route d’El Jadida et BD de la
Siège social Grande Ceinture, B.P 5196 Casa Mâarif,
Casablanca
Mise en place de la structure d’un groupe Juillet 1975

Produits commercialisés Phosphate, Acide Phosphorique, Engrais

-Le rôle de l’OCP


L’extraction : est une opération qui se fait en découvert soit au souterrain, elle
consiste à extraire le phosphate de la terre et s’exécute en 4 phases :

- Formations, sautage et décapage


 Le traitement : c’est une opération qui se fait après extraction et pour
but l’enrichissement du minerai en améliorant sa teneur.
 Le transport : une fois le phosphate extrait puis traité, il est transporté
vers le port de CASA, SAFI ou EL JADIDA à destination des
différents pays importateurs.
 La vente : le phosphate est vendu, selon des demandes des clients, soit
brut soit après valorisation (transformé en engrais, acide
phosphoriques ou acides sulfuriques). Aux industries chimiques.

13
Figure :Carte géographique d’implantation de groupe OCP

14
Chapitre 2
Jorf Lasfar

15
I- Le site Jorf Lasfar :
En tenant compte à la fois des changements que connaît le marché mondial des
phosphates et de l’intérêt porté au développement de la valorisation locale des
richesses nationales en phosphates, l’OCP s’est engagé depuis 1965 dans un
processus de transformation sur place du phosphate en vue de sa commercialisation
sous forme de produits dérivés. C’est dans ce but que le complexe Pôle Chimie Jorf
Lasfar a vu le jour, dans la région des Doukkala à 20 Km au sud de la ville d’El-
Jadida.

Le site de Jorf Lasfar a été retenu pour l’implantation de cet important ensemble
industriel, compte tenu des avantages suivants :
o Proximité des zones minières permettant son alimentation en phosphate brut
(Khouribga),
o Possibilité de construction d’un port à tirant d’eau important,
o Disponibilité de l’eau de mer et de l’eau douce,
o Disponibilité de terrains pour les extensions futures. Ce complexe permet la
transformation du phosphate en acide phosphorique P2O5 et en engrais.
Cinq sociétés sont en activité sur le site en joint-venture avec l’OCP.
Il s’agit de "Maroc Phosphore", détenue à 100 % par l’OCP, et de quatre autres
sociétés étrangères (Belgique et Allemagne, Inde, Pakistan et Brésil) d’envergure
mondiale, qui traitent environ cinq millions de tonnes de phosphate roche par an et
produisent 1,35 million de tonnes d’acide phosphorique.

16
Le complexe industriel de Jorf Lasfar est constitué pour l’instant de :

 Maroc Phosphore III et IV

Après le Complexe Industriel Maroc Phosphore I et II à Safi, le Groupe OCP a


décidé d’implanter le Complexe Industriel Maroc Phosphore III et IV à Jorf Lasfar pour
doubler sa capacité de valorisation des phosphates.

 Indo-Maroc Phosphore

IMACID est une société maroco-indienne créée en 1997. Ce projet a coûté 2 milliards
de DH et il a occupé une surface de 112.500 m. La commercialisation du produit est destinée
aux partenaires indiens de l’OCP : ZAURI et TATA. Cette unité a démarré en octobre 1999 à
proximité du complexe Maroc Phosphore III et IV à Jorf Lasfar; elle a augmenté la capacité
de la production d’acide phosphorique à la plate forme de Jorf Lasfar de 25%.

 Pakistan Maroc Phosphore

Pakistan Maroc Phosphore (PMP) est une société en joint-venture entre l’OCP et
des sociétés pakistanaises (50% OCP, 25% FFBL, 12,5% Fauji Foundation, 12,5%
FFCL). Elle traite les phosphates en provenance de Khouribga. Située au site de Jorf
Lasfar, elle produit de l’acide phosphorique (1135 tonnes/jour) et de l’énergie électrique
(32 MW).

 Brésil Maroc Phosphore

Inaugurée récemment, BMP est une société en joint-venture entre l’OCP et Bunge
de Brésil. Elle sera le deuxième producteur des engrais après les ateliers marocains et sa
production sera destinée au marché brésilien

17
2. Le port de Jorf Lasfar

Le port de Jorf Lasfar a été réalisé entre 1974 et 1982. Ouvert au commerce international
depuis 1982, le port de Jorf Lasfar constitue l’un des maillons de l’infrastructure portuaire du
Maroc. Il est situé à 20 Km au sud de la ville d’El Jadida.
Il dispose de capacités nautiques lui permettant d’accueillir des navires de port en
lourd de 120.000 tonnes. Ce port est conçu pour répondre à un trafic maritime de plus de
25 millions de tonnes grâce à ses infrastructures, à son outillage et au développement des
complexes phosphatiers et thermiques et d’une zone industrielle. Le port industriel a été
conçu pour être un port d’exportation des phosphates et des engrais.

Sa vocation a déterminé son emplacement entre trois gisements de phosphates (Ben


guérir, Youssoufia et Khouribga).
.
 Installations portuaires

o Hangar de stockage de soufre solide ;


o Unité de fusion filtration de soufre ;
o Bacs de stockage de soufre liquide ;
o Bacs de stockage d’acide sulfurique ;
o Bacs atmosphériques des stockages d’ammoniac ;
o Station de filtration et de pompage d’eau de mer ;
o Station d’ensachage des engrais destinés à l’exportation.

18
 Superstructures portuaires

o Déchargement :

- Soufre solide à l’aide de 2 portiques ;


- Soufre liquide ;
- Ammoniac à l’aide d’un bras de déchargement ;
- Acide sulfurique à l’aide d’un bras de
déchargement.

o Chargement :
- Phosphate à l’aide de 2 portiques ;
- Engrais en vrac à l’aide de 4 portiques ;
- Engrais en sac à l’aide de 2 portiques ;
- Acide phosphorique marchand à l’aide de 2 bras de chargement ;
- Acide phosphorique purifié à l’aide d’un bras dédié.

3. La nouvelle ligne DAP :


- Quelques équipements principaux de la ligne DAP :

Préneutraliseur « PN » :

C’est une cuve d’inox cylindrique verticale leur volume 64,1m³ où ont introduit
l’acide phosphorique 54%, l’acide sulfurique, le liquide de lavage et l’ammoniac gazeux. Le
mélange est agité par un agitateur vertical qui favorise l’homogénéisation du produit, il
comporte un Système de Pulvérisation d’Ammoniac (huit tube de pulvérisation d’ammoniac)
pour réaliser un bon contact avec l’acide phosphorique.

Le granulateur (AM03) :

C’est un tambour rotatif qui se comporte de :

Un virole tournante : aide à distribuer de façon uniforme la bouillie sur la surface
de produit recycle.

L’arroseur d’ammoniac : une rampe est maintenue par un minimum de supports


lourds qui pulvérise l’NH3 liquide.

19
La paroi intérieur : est constitue des panneaux en caoutchouc flexibles pour éviter
le colmatage du produit.

Un racleur : actionner par un cylindre d’air est fourni pour éviter l’accumulation
sur le tuyau de support de l’arroseur d’ammoniac.

Le RTG (AM02) : est un réacteur tubulaire de granulateur est situe sur le tuyau de
support équipé de 4 pulvérisateurs a jet conique creux de 90° qui aident à distribuer la
bouille. Ce réacteur est alimenté par la bouillie venant du Préneutraliseur, l’acide
phosphorique 54% et l’ammoniac gazeux, on peut utilise RTG sans le Préneutraliseur.

Système de Ventilation : qui aspire les échappements des gazes.

Sécheur « AF02 » :

Il est divisé en deux parties :

La chambre de combustion « AF01 » : équipe par revêtement réfractaire, un


brûleur de la combustion de fuel oïl.

Le tube sécheur « AF02 » : est un tambour rotatif équipé intérieurement par des
palettes releveuses qui favorisent l’écoulement du produit sous forme de pluie afin d’assurer
l’échange thermique, entraînant le produits vers l’avant.

Deux ventilateurs : C05 pour l’aspiration d’air de combustion.

CO6 pour l’aspiration d’air de dilution.

Les cribles :

 4 cribles doubles étages de dimension 9.3m2 pour le criblage primaire.


 4 cribles simples étage de dimension 9.3m2 pour le criblage secondaire
 2 tamis finisseur.
Chaque crible comporte d’un moteur de vibration.

20
Les broyeurs :

Ils sont quatre broyeurs à chaînes double avec un revêtement en caoutchouc qui sert à
diminuer la dimension du grain qui vient des cribles, chaque broyeur munis de deux moteurs.

Refroidisseur « AE02 » :

Équipé par un lit fluidisé rectangulaire en acier inoxydable percée de plusieurs trous de
diamètre environ 1.5mm, de l’air froid soufflé par les ventilateurs C03 et C04 au-dessous de
la lit permet de fluidiser les grains d’engrais en les refroidissant, cette fluidisation permet
également le déplacement du produit le long du refroidisseur.

Enrobeur « AM04 »

:c’est un tube cylindrique rotatif qui sert à éviter la prise en masse des grains pendant
leur stockage en hall.

21
Chapitre 3
PRESENTATION DE MCC

22
1-Description de réseau MT des lignes de production des engrais
Le réseau MT des unités de production des engrais:
 Un réseau 10KV alimentant la nouvelle ligne via deux départs venant de poste source
PJ3.
Nouvelles lignes de production

PJ3 Salle moyen tension

Transformateur M

Salle BT

Figure I-2 : Schéma Synoptique de réseau d’alimentation en ’énergie électrique des lignes de
production d’engrais

Figure I-3 : Réseau électrique BT de la nouvelle ligne de production des engrais

23
2-Description de la salle MCC
Le MCC (Motors Control Center) est constitué principalement des TGBT (Tableau
Général Basse Tension), de variateurs de vitesse, de démarreurs, d'onduleurs et de
chargeurs de batteries.

La salle MCC comporte 4 TGBT, chaque TGBT est constitué d'un ensemble de
colonnes, chaque colonne contient des tiroirs.

Les tiroirs qu'on trouve sont soit des tiroirs départs moteurs soit des tiroirs départs
disjoncteurs.la composition du tiroir varie selon ce critère et selon la gamme de
puissance.

Les tiroirs départs disjoncteurs sont simples de l'intérieure; ils ne sont


constitués que des fusibles et d'un sectionneur interrupteur.

Les tiroirs départ moteurs sont un peu plus compliqués que les premiers, de
plus leurs compositions change d'une gamme à une autre; par exemple pour les
puissances variant de 0,165 KW à 15 KW on identifie les composantes suivantes:

Sectionneur interrupteur
Fusible et porte fusible
Relais de commande marche arrêt et relais de défaut
Disjoncteur
Contacteur
Relais thermique et relais magnétique

24
3-

MCC

107A EB43-01 107A EB41-01- 107 EB 42-01 107A EG40-01 107A EB42-02
0à&01

Alimentation Forces Forces Eclairage


des forces motrices motrices
motrices U116 107A 107A

4- les tableau (hazmeyer)La signification de référence d’un tableau


Hazmayer

25
5- Tableau Hazemayer BT
Chaque TGBT se compose à 6 partie

1-Canalisation. 2- disjoncteur. 3- multi contrôleur. 4- départ moteur. 5- départ disjoncteur. 6-


colonne.7-T.G.B.T

26
Chapitre 4
Sujet de stage : maintenance professionnelle
(principalement atteindre la 7ème étape du
processus de fiabilisation) sur les tableaux
électriques BT.

27
Introduction
Cette partie vise à analyser les donnes statistiques de 2008, 2009, 2010,2011 sur la
disponibilité des équipements électriques des lignes de production des engrais, et pour
déterminer les équipements électriques névralgiques, ainsi que les causes principales
responsables de leurs arrêts à l’aide d’une analyse AMDEC.
Notre étude se limite aux équipements éclectiques des unités de production des engrais :
- Equipements électriques des salles BT et MT .

1-La maintenance :

1.1Définition de la maintenance :
Maintenir, c’est intervenir dans de meilleures conditions en appliquant les différentes
méthodes afin d’optimiser le coût global de possession en assurant la sécurité humaine.

1.2Les différents types de la maintenance :


Maintenance préventive : C’est un ensemble de contrôles, de visites et des
interventions effectués préventivement afin d’améliorer la fiabilité, la qualité de la production
et l’ordonnancement des travaux, à partir d’un nombre prédéterminé d’usage (systématique),
ou des critères prédéterminés de l’état de dégradation (Conditionnelle).

Maintenance corrective : maintenance réalisée en urgence, après déclenchement par


des perturbations ou des événements, et qu’on a tendance à optimiser.

Maintenance sous traitée : C’est une solution remède à la concurrence qui consiste à
appeler des agents extérieurs à la société pour augmenter le taux de disponibilité des
équipements et maîtriser les coûts.

28
2-Établir la classification des équipements AA, A, B et C (Pareto)
Dans notre étude nous avons subdivisé les équipements électriques par 16 familles
dont les équipements assurent les mêmes fonctions ou bien sont dans les mêmes conditions de
travail :
- ENERGIE ELECTRIQUES (BT-MT) ;
- VENTILATEURS ;
- BANDES ;
- SECTION DE LAVAGE ;
- ELEVATEURS ;
- GRANULATEUR ;
- PRENEUTRALISEUR ;
- SECHEUR ;
- CIRCUIT ENROBANT ;
- CRIBLES;
- BROYEURS;
- AMMONIAC ;
- Pompe de FUEL OIL ;
- ENROBEUR ;
- VIS D'ARCHIMEDE ;
- CYCLONES.

Cette décomposition à pour but de faciliter l’identification des équipements


névralgiques, ainsi de généraliser les mesures prises visant l’amélioration de la disponibilité
d’un équipement sur tous les équipements appartenant à la même famille.

29
D’après l’études des statistique des heures d’arrêts des équipement entre 2008 à 2011

Equipement h.d'arrêt HEUR MIN HA CUMU CUMU


E L L%
17% 1 Section de lavage 19h58 19,00 58 19,97 19,97 50%
33% 2 GRANULATEU 9h05 9,00 5 9,08 29,05 73%
R
50% 3 BANDE 4h50 4,00 50 4,83 33,88 85%
67% 4 SECHEUR F02 3h20 3,00 20 3,33 37,22 93%
83% 5 ELEVATEUR 1h40 1,00 40 1,67 38,88 97%
100% 6 CIRCUIT 1h 1,00 0 1,00 39,88 100%
ENROBANT

Total 39H53 6,17 39,88

Tableau1 : Les heures arrêts des équipements(2008 à 2011)

b.Résultat de l’analyse PARETO :


La courbe de Pareto est réalisée en prenant compte la valeur cumulé de criticité des équipements
comme critère de sélection :

CUMUL %
120%

100%

80%

60%

40%

20%

0%

20% équipement critique


Figure 1-7 : Diagramme PARETO des équipements

30
Equipement h.d'arret HEURE MIN HA CUMUL cumul %
0,25 1 EB42-02 30h 30 0 30 30 19,8895028
0,5 2 EB42-01 7h15 7 15 7,25 37,25 24,6961326
0,75 3 MT 4h15 4 15 4,25 41,5 27,5138122
1 4 EB42-03 0h35 0 35 0,58333333 42,0833333 27,9005525
Total 41h05 41 42,0833333 150,833333
Tableau2 : les heures arrêts des tableaux (2008à2011)

b. Résultat de l’analyse PARETO :


La courbe de Pareto est réalisée en prenant compte la valeur cumulé de criticité des équipements
comme critère de sélection :

cumul %
120%

100%

80%

60%
cumul %
40%

20%

0%
EB42-02 EB42-01 MT EB42-03

Figure: Diagramme PARETO des Tableaux

2-Dossier Machine

31
2-1 :schéma électrique
Voir l’annexe

2-2 Appareillage :

2-2-1 Disjoncteur :
Un disjoncteur assure la protection d'une installation contre les surcharges, les
court-circuit, les défauts d'isolement, par ouverture rapide du circuit en défaut. Il remplit aussi
la fonction de sectionnement (isolement d'un circuit).

32
2-2-2Relais de Protection :

A-Relais thermique:
Les 4 classes de déclenchement d'un relais thermique sont 10A et 10, 20 et
30 (temps de déclenchement maximum à 7,2 ln). Les classes 10 et 10 A sont les plus
utilisées. Les classes 20 et 30 sont réservées aux moteurs avec démarrage difficile. Le
tableau et le diagramme ci-après montrent l'adaptation du relais thermique au temps de
démarrage du Moteur.

Classe 1 ,05 In 1,2 In 1 ,5 In 7,2 In

10A t>2h t<2h T<2min 2<t<10s

20 t>2h t<2h T<4min 6<t<20s

30 t>2h t<2h T<12min 9<t<30s

Tableau 3 des classes de déclanchement d'un relais thermique

2-2-3 Relais de protection électronique CET4 :


- Il est destiné essentiellement à la protection des moteurs électriques utilisés
dans un milieu industriel dont les contraintes rendent les relais thermiques ou les relais
à thermistance inutilisables. Les relais électroniques permettent d'une part le contrôle
de la température de l'écoulement des moteurs à chaque instant en mesurant le courant
absorbé, et offre d'autre part les possibilités suivantes:
=> Déclenchement rapide en cas de défaillance de phase => Protection contre la mise
à la terre accidentelle => Protection contre le blocage => Contrôle du sens de rotation
Protection contre les surcharges, sous charge, et les courts circuits.

33
Analyse des tableaux électrique par AMDEC
La méthode AMDEC (Analyse des Modes des défaillances de leurs Effets et de leurs Criticités) est
l’outil qui va nous permettre de sélectionner les défaillances pénalisantes malgré les tâches de
maintenance effectuées.

Le relevé de ces tâches nécessite l’élaboration des étapes de la méthode AMDEC. Le résultat de
l’analyse est la liste des défaillances critiques. Ces défaillances doivent être rectifiées selon les
préconisations des dossiers des constructeurs.

Les périodicités d’interventions pour l’élimination de ces défaillances sont choisies comme étant la
valeur minimale entre les fréquences des pannes obtenues à partir des retours d’expériences et les
périodicités d’intervention exigées par les constructeurs.

L’analyse des modes de défaillance et de leur criticité est une analyse critique consistant à identifier de
façon inductive et systématique les risques de dysfonctionnement des équipements puis à en
rechercher les origines et leurs conséquences. Elle permet de mettre en évidence les points critiques.
Ainsi on peut proposer des actions adaptées pour la maintenance.

Les principales étapes qu’on va suivre sont :

 Analyse fonctionnelle : Cette analyse à pour but de décomposer l’équipement en plusieurs


ensembles afin de pouvoir déterminer l’origine des défaillances.

 Analyse des défaillances : dans cette étape on va lister les défaillances apparu à IMACID,
déterminé le mode de la défaillance ; la manière dont l’équipement vient à ne pas fonctionner ;
et éventuellement les causes d’apparition de ces défaillances ( on va se baser sur une étude
déjà élaboré).

 Elaboration du tableau AMDEC : c’est un tableau qui va contenir l’analyse de la défaillance,


de plus, le tableau renseignera sur la criticité de la défaillance. Cette criticité va être calculée
d’après le barème de cotation suivant :

C = F.G.D
Avec :

 Indice de gravité G

Il traduit le degré d’inadmissibilité du mode d’une défaillance. Il est estimé suivant la situation
étudiée. Il peut concerner le temps d’indisponibilité d’un matériel ou d’un service, le degré de
mécontentement du client, la sécurité des installations et des individus, l’environnement, le coût
généré, le retard et surtout pour notre situation il renseigne les conséquences d’apparition de la panne
sur l’arrêt de la production.

34
Cotation Définition

Aucune dégradation notable du matériel : nécessitant un temps


Gravité mineur : 1
d’intervention inférieur à 10 minutes.

Remise en état de courte durée ou une petite réparation sur place


Gravité significative : 2
nécessaire : 10< Ti ≤ 30min

Gravité moyenne : 3 Changement du matériel défectueux nécessaire : 30< Ti ≤ 90min

Intervention importante nécessitant une longue durée d’intervention : Ti>


Gravité majeur : 4
90min

Intervention nécessitant des moyens coûteux et mettant en jeu une vie


Gravité catastrophique : 5
humaine.

 Indice de Fréquence F :

Il permet de traduire la fréquence d’apparition de la défaillance. Elle peut être estimée à partir du taux
de défaillances ou de la fréquence d’apparition de la défaillance durant une période donnée.

Cotation Définition

Défaillance rare sur des installations similaires en exploitation, au plus


Fréquence très faible : 1
un défaut sur la durée de vie de l’installation.

Fréquence faible : 2 Défaillance possible : un défaut par an

Fréquence moyenne : 3 Défaillance fréquente : un défaut par trimestre.

Fréquence forte : 4 Défaillance très fréquente : un défaut par mois

 Indice de non détection D

La défaillance étant apparue. Cependant, la détection de sa présence de ses causes ou de ses modes
diffère. Ainsi, l’indice de non détection décrit la probabilité de non détection d’une défaillance après
son existence effective. Les méthodes de détection peuvent être des contrôles, des essais, des calculs,
etc.…

35
Cotation Définition

Les dispositions prises assurent une détection totale de la cause


Détection évidente : 1 initiale ou du mode de défaillance, permettant ainsi d’éviter l’effet le
plus grave provoqué par la défaillance pendant la production

Il existe un signe avant-coureur de la défaillance mais il y a risque


Détection possible : 2 que ce signe ne soit pas perçu par l’opérateur. La détection est
exploitable.

La cause et/ou le mode de défaillance sont difficilement décelables.


Détection improbable : 3
La détection est f

Rien ne permet de détecter la défaillance avant que l’effet se


Détection impossible : 4
produise.

 Hiérarchisation des défaillances : arriver à cette étape on exploitera les valeurs de criticités
trouvées dans le tableau AMDEC pour classées les défaillances les plus pénalisantes.

36
Système : concentration Page :

1/1
Sous-système : Echangeur

Criticité Action de prévention


Élément Fonction Cause de défaillance Mode de défaillance Détection Effet
F D G C

-Desserrages des
connexions

-Dépôt de la poussière sur -Point chaud -Echauffement du -Contrôle de serrage


Protection l’appareillage du tiroir -Fusion des
-Echauffement de tiroir isolateurs et dépoussiérage
Tiroir +commande du 1 3 2 6
-Limitation d la protection tiroir dégradation des
moteur -Trace -Contrôle par
analogique (diagnostique, connexions
d’amorçage thermographie
fonction, temps de -Arc électrique
réponse)

-Fusion fusible -Contrôle d’isolement

Broche de Liaison entre -Fusion des -Contrôle de borne de


-Mauvais serrage -Chute de
puissance tiroir est les isolateurs et raccordement
-Manque de phase l’isolement 1 2 3 6
jeu de barre et dégradation des
la partie fixe connexions Contrle de serrage
-Déséquilibre des
phases

Liaison entre le
-Mauvais serrage Contrôle serrage
Broche de tiroir et les Arrêt fréquent de
Arrêt de départ -- 2 3 2 12
commande borniers de départ
-l’entre et sortie de tiroir Vérification de continuité
partie fixe entre la broche male et

37
femelle

Changement de la broche si
nécessaire

La distribution
de l’énergies Contrôle de serrage
Surcharge
électrique au Augmentation de température très Dégradation
2 3 2 12
tableaux température élevées d’isolant Vérification des courant
Jeu de barre Les court-circuit
absorber

Contrôle de serrage

Mauvais serrage Vérification du pôle du


L’alimentation
Disjoncteur Augmentation de Températures très Detruiration de disjoncteur
du tableaux et
d’arrivée Détérioration de pôle de température élevées disjoncteur
la protection Vérification des broches de
disjoncteur
liaison entre disjoncteur et
les tableaux

38
Chapitre 4 maintenance professionnelle sur
les tableaux électriques BT.

2-Plan de la maintenance des équipements électriques


Pour élaborer les plans de maintenance préventive des équipements critiques, nous
sommes basé sur l’analyse AMDEC qui nous a permet de déduire pour chaque équipement
critique les actions préventives de maintenance, et leurs périodicités pour éviter la défaillance
des équipements. Ainsi nous avons défini pour chaque équipement la main d’ouvre et
l’outillage nécessaire pour bien conduire son plan de maintenance.

Les plans de maintenance préventive des équipements névralgiques sont représentés


dans l’annexe III-1

3-Gestion des pièces de rechange


ARTICLES
CODIFIES
code désignation marque référence Qte Qte
Installée Demander
20340.01063 module D'E/S 1794-IE8
60 10
analogique
20340.00351 Embase avec 1794-TB3
200 30
born et prote
20340.01448 100C09KF10 43 10
C O

20340.01449 100 C12 10


17 5
20340.01450 101 C16 10
N

10 4
20340.01451 101 C30 10
T

A L L E N

22 6
20340.01452 102 C37 10 5 2
A

20340.01453 103 C43 10 9 3


C

20340.01454 104 C85 10 4 2


T E

20340.01455 CAB6-85 2 1
20340.01456 CAB6-105
U

9 3
20340.01457 CAB6-140 - -
R

20340.01458 CAB6-170-EI 1 1
20340.00604 193-EA1CB-
I
T
R

19 6
B(1,0….2,9A)
20340.01459 193-EA1DB-
Q
H
E

9 3
B(0,32….1A)
20340.00456 193-EA1EB-
U
E
L

14 4
B(1,6….5A)
20340.00116 193-EA1FB-
E
R
A

28 6
B(3,7….12A)
20340.01460 193-EA1GB-
M
I

22 5
B(12….32A)
20340.01461 193-EF1A
-
S

5 2
20340.00734 Contact 140M-C-ASA11
160 20
Auxiliaire
20340.00109 Relais 100-S-B-11
Auxiliaire pour 160 20
contacteur

39
Chapitre 4 maintenance professionnelle sur
les tableaux électriques BT.

20340.01166 Relais 100-S-B-10


Auxiliaire pour 160 20
contacteur
20340.00172 Relais 700-HN103
60 30
20340.01142 déblocable
20340.00771 Contact 800E-3X10
Auxiliaire 200 30
Marche
20340.00772 Contact 800E-3X01
43 30
Auxiliaire Arrêt
20340.01409 Disjoncteur de 1492-SP2C020
17 50
commande 2A
20340.00843 Disjoncteur de 1492-SP2C040
10 50
commande 4A

4-Ressources de Maintenance:5S à l’atelier de maintenance, compétences des


techniciens de maintenance

40
Chapitre 4 maintenance professionnelle sur
les tableaux électriques BT.

4-1-Définition des 5S :

La qualité ne peut s’épanouir dans des ateliers sales et encombrés


d’objets. Le désordre laissé sur les lieux de travail crée un environnement peu
agréable et peu propice au travail, il nuit au désir de bien faire. Les petites
négligences, les petits écarts de conduite répétés, les accrocs aux règles en usage, altèrent
profondément le climat d’une unité.

La tenue d’un établissement reflète, à coup


sûr, la qualité d’une entreprise. Comment alors
procéder dans une entreprise ? Dans une unité ?
Comment développer cette capacité à se plier à une
discipline librement acceptée qui génère l’ordre et le
calme ? Comment rétablir un cadre où le désir de bien
faire s’épanouisse et où l’autonomie naît du temps
économisé par un travail plus efficace et plus rapide ?

C’est le but du sujet qui m’a été donné : le projet d’application des 5S, la première des
techniques de management à mettre en œuvre sur le chemin de la Qualité Totale.

L’acronyme 5S tire son origine de la première lettre de chacune des cinq opérations à
conduire dans le cadre de cette technique : Seiri, Seiton, Seiso, Seiketsu, Shitsuke.

4-2-Présentation du poste où sont appliqués les 5S :

L’application de la méthode des 5S a été réalisée sur la salle MCC. Ce projet n’est pas
un simple projet d’école, c’est vraiment suite à un besoin que la maîtrise s’est décidée à me
déléguer ce chantier.
C’est donc sur ce poste, où l’entreprise estimait qu’une restructuration était la plus nécessaire,
qu’il nous a incombé de lancer le chantier 5S. Ce poste, réclamant rigueur au niveau de
l’entretien, de la sécurité, de la gestion des tôles et des outils, se révéla un poste parfaitement
adapté à montrer toute la puissance et l’étendue d’une telle méthode.

Pour la continuité de la méthodes 5s, nous avons réalisé la 4éme étapes de 5S :

Atelier Redacteur Indice 1

41
Chapitre 4 maintenance professionnelle sur
les tableaux électriques BT.

STANDARD 5S Zone TL/SP Date

5 3

4
1

Durée responsable
Périodicité
d’operation

Semaine
N° Ou/quoi Standard Méthodes Outillage

Jour
Améliorer
Actuelle

1 Aspirateur Rangé a sa Ranger les *


place tuyau et pièces,
câble enroulé nettoyer
correctement
propre

2 Banc d’essai Rangé les Ranger les chiffons


(des tiroirs tiroirs, sans pièces, *
électrique) poussière nettoyer

3 Armoire Pièce Rangé les Ranger les Pelle et


rechange pièces , pièces, balayette
propres nettoyer chiffons *

4 Transpalette Rangé a sa Ranger *


place

6 Sole de la Propres sans Nettoyer Pelle et


zone poussières ni balayette *
graisse chiffons et

Atelier Redacteur Indice 1


STANDARD 5S Zone TL/SP Date

42
Chapitre 4 maintenance professionnelle sur
les tableaux électriques BT.

Durée Périodicité
d’operation
Standard Méthodes Outillage

Jour

Semaine
N° Ou/quoi
Améliorer
Actuelle

1 Bureau Rangé a sa place Ranger le


bureau , chiffons
nettoyer *

2 Armoire Rangé les Ranger les chiffons


des document, documents *
document sans poussière nettoyer

3 Sol de la Propres sans nettoyer Pelle et


zone poussières ni balayette
graisse chiffons et *
dégraissant

conclusion
La maintenance des équipements électriques des lignes de production des engrais
offre plusieurs avantages:
43
Chapitre 4 maintenance professionnelle sur
les tableaux électriques BT.

- L’optimisation des ressources ;


- La prévention des ressources humaines, pièces de rechange et outillage ;
- La Préparation des travaux et planification des interventions.
Le but de programme de maintenance est d’atténuer la dégradation ou le vieillissement
des équipements électriques, mais lorsque les coûts d’entretien et les pertes de production
deviennent plus importants il est nécessaire de passer au renouvellement des installations
électriques.

PÔLE INDUSTRIEL
44
Chapitre 4 maintenance professionnelle sur
les tableaux électriques BT.

DIRECTION MAROC PHOSPHORE JORF LASFAR

DIVISION ENGRAIS

Annexe

Amélioration de la maintenance
électrique des unités d’engrais

Elaboré par : BENMANSOUR Ayoub

Encadrant de stage : Responsable de stage :

M. HETTAB Maker M.MAADANI Said

45
Chapitre 4 maintenance professionnelle sur
les tableaux électriques BT.

Temps annuel d'exécution (h) 1508


BANDE Indisponibilité annuelle (h) 5
Nouvelle ligne: T02 Coût de main d'œuvre 176 465
Anciennes lignes: T02
Coût de pièce de rechange
Coût total 176465
Heure /
Durée
Elément Action Période U.O Indisponibilité UO
(min)
(mois) annuelle Outillage Remarque
- Contrôle de l’isolement 6 2 1,0 Mégometre lors d'arrêt
15 0,5
prolongé
- Contrôle de serrage 3 30 2 2,0 4,0
Départ - Dépoussiérage 3 1 0,7 Aspirateur
10 0,0
- Visite thermographique 2 1 1,0 Caméra
10 0,0 infrarouge
- Contrôle de borne de raccordement 12 20 1 0,3 0,3
Câble
- Contrôle de chemin de câble 6 60 1 0,0 2,0
- Plastification 6 5 1 0,0 0,2
Boite de
commande - Dépoussiérage 1 10 1 0,0 2,0
- Contrôle de réglage protection 12 5 1 0,0 0,1
- Contrôle de vibration 6 20 1 0,0 0,7 Vibromètre
- Dépoussiérage 1 jour 10 1 0,0 1484,0
Moteur
-Plastification boite à borne, Contrôle 6 1 1,0
30 0,0
d’isolement & serrage
- Graissage 6 10 1 0,0 0,3
- Contrôle serrage Cache Ventilateur 6 15 2 0,0 1,0
Ventilateur
- Dépoussiérage 1 15 1 0,0 3,0
-Graissage 4 60 1 0,0 3,0
Arrêt
d'urgence -Contrôle d'état de marche 1 10 2 2,0 4,0

46
Chapitre 4 maintenance professionnelle sur
les tableaux électriques BT.

Temps annuel d'exécution (h) 24


ELEVATEUR Indisponibilité annuelle (h) 3
Nouvelle ligne: T04&T06 Coût de main d'œuvre 2 796
Anciennes lignes: T04 & T01
Coût de pièce de rechange
Coût total 2796
Heure /
Durée
Elément Action Période U.O Indisponibilité UO Outillage
(min)
(mois) annuelle Remarque
- Contrôle de l’isolement 6 2 1,0 Lors d'arrêt
15 0,5 Mégometre
prolongé
- Contrôle de serrage 3 30 2 2,0 4,0
Départ
moteur - Dépoussiérage 3 10 1 0,0 0,7 Aspirateur
- Visite thermographique 2 1 1,0 Caméra
10 0,0
infrarouge
- Contrôle de borne de raccordement 12 20 1 0,3 0,3
Câble
- Contrôle de chemin de câble 6 60 1 0,0 2,0
- Plastification 6 5 1 0,0 0,2
Boite de
commande - Dépoussiérage 5 10 1 0,0 0,4
- Contrôle de réglage protection 6 5 1 0,0 0,2
- Contrôle de vibration 6 20 1 0,0 0,7 Vibromètre
- Dépoussiérage 1 1 8,8
Moteur 10 0,0
semaine
-Plastification boite à borne, Contrôle 6 1 1,0
30 0,0
d’isolement & serrage
- Graissage 6 10 1 0,0 0,3
- Contrôle serrage Cache Ventilateur 6 15 2 0,0 1,0
Ventilateur
- Dépoussiérage 6 15 1 0,0 0,5
-dépoussiérage 6 15 1 0,0 0,5

Moteur vireur -contrôle de serrage 6 10 2 0,3 0,7


-contrôle de vibration 6 20 1 0,0 0,7 Vibromètre

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Chapitre 4 maintenance professionnelle sur
les tableaux électriques BT.

Temps annuel d'exécution (h) 60


POMPE DE SECTION DE LAVAGE Indisponibilité annuelle (h) 13
Nouvelle ligne: P03 Coût de main d'œuvre 7 028
Anciennes lignes: P03
Coût de pièce de rechange
Coût total 7028
Elément Période Durée U.O Indisponibilité
Heure/UO
Outillage
Action (mois) (min) annuelle Remarque
- Contrôle de l’isolement 6 Mégometre lors d'arrêt
15 2 0,5 1,0
prolongé
- Contrôle de serrage 3 30 2 0,0 4,0
Départ
Disjoncteur - Dépoussiérage 3 10 1 0,0 0,7 Aspirateur
- Visite thermographique 2 Caméra
10 1 0,0 1,0
infrarouge
- Visite thermographique 6 Caméra
10 1 0,0 0,3
Démarreur infrarouge
électronique -Vérification de ventilation 3 fois /
2 1 0,0 12,2
jour
- Contrôle de borne de 12
20 1 0,3 0,3
Câble raccordement
- Contrôle de chemin de câble 6 60 1 0,0 2,0
- Plastification 6 5 1 0,0 0,2
Boite de
commande - Dépoussiérage 5 10 1 0,0 0,4
- Contrôle de réglage protection 6 5 1 0,0 0,2
- Contrôle de vibration 6 20 1 0,0 0,7 Vibromètre
- Dépoussiérage 1
10 1 0,0 8,8
Moteur semaine
-Plastification boite à borne 2 fois
Contrôle d’isolement & serrage /mois
30 2 12,0 24,0

- Graissage 6 10 1 0,0 0,3


- Contrôle serrage Cache 6
15 2 0,0 1,0
Ventilateur Ventilateur
- Dépoussiérage 1 15 1 0,0 3,0

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les tableaux électriques BT.

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