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A mon pays…
Mohammed….
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier aussi tous les membres du jury pour leur bienveillance à
vouloir évaluer mon travail.
Enfin, mes remerciements vont à tous ceux qui ont contribué, de près ou de
loin, à l’élaboration de ce projet.
Pour cela, nous avons fait, dans un premier temps, un diagnostic de la gestion
du projet Energie et Bâtiments en ligne adoptée, on a proposé alors une
amélioration de la méthode dans le but d’éviter au maximum les retards
engendrés. Ensuite, et afin de mettre en relief les notions liées à la traction
ferroviaire, on a décrit le cas de la traction dans le milieu urbain à travers le
Tramway de Casablanca. Une étude plus en détail du fonctionnement du
tramway nous mènera à aborder les protections au niveau des sous stations de
redressement, en particulier celles relatives au domaine de traction, permettant
l’alimentation de ligne. Ce travail s’achèvera par la mise en œuvre d’une
architecture de gestion technique centralisée permettant la commande et le
contrôle des équipements des sous-stations de redressement
Dédicace .................................................................................................................................0
Remerciements ......................................................................................................................1
Résumé ..................................................................................................................................2
Sommaire ...............................................................................................................................3
Liste des Figures .....................................................................................................................6
Liste des Tableaux :.................................................................................................................8
Liste des acronymes ...............................................................................................................9
Chapitre 1 : Généralités ........................................................................................................14
1. Introduction : .............................................................................................................14
2. Description du projet de la réalisation de la première ligne de Casablanca : ..............15
3. Présentation de l’organisme d’accueil : groupe ALSTOM : ..........................................16
3.1. ALSTOM Transport : ............................................................................................16
3.2. ALSTOM GRID : ...................................................................................................17
3.3. ALSTOM power : .................................................................................................17
4. Marchés attribués à ALSTOM dans le cadre de projet de Tramway de Casablanca : .18
Chapitre 2: Optimisation de la gestion de projet Energie et Bâtiments en Ligne ..................22
1. Gestion de projet : Approche classique : ...................................................................22
1.1. Généralités : .......................................................................................................22
1.2. Outil informatique de gestion de projet : MS-Project 2010 : ...............................23
1.3. Work Breakdown structure (WBS) : ....................................................................23
1.4. La planification : ..................................................................................................29
1.5. Gestion des ressources .......................................................................................31
1.6. Le suivi de projet .................................................................................................33
1.7. Planning du projet EBL ........................................................................................35
2. Diagnostic de la gestion de projet EBL ........................................................................35
2.1. Diagnostic Interne ...............................................................................................35
2.2. Diagnostic Externe ..............................................................................................36
3. Une alternative : approche agile ................................................................................39
3.1. Qu’est-ce qu’une méthode agile ? ......................................................................39
3.2. Une approche itérative et incrémentale..............................................................39
Abréviation Définition
ACC Armoire Contrôle Commande
ANA Analogique
API Automate Programmable Industriel
ASI Alimentation Sans Interruption
BT Basse Tension
CA Courant alternatif
CC Courant continu
CDM Centre de Maintenance
CEI Commission Electrotechnique Internationale
DD Disjoncteur principal Dépôt
DDL Détecteur Défaut de Ligne
DHTA-R Disjoncteur HTA - Redresseur
DHTA-RD Disjoncteur HTA – Redresseur Dépôt
DV Disjoncteur de voie
EDL Essai de ligne
FDM Fiabilité, Disponibilité, Maintenabilité
FDMS Fiabilité, Disponibilité, Maintenabilité, Sécurité
GTE Gestion Technique Energie
HTA Haute Tension catégorie A (anciennement Moyenne Tension)
IA Interrupteur d’Arrivée
ID Interrupteur de Départ
IIT Interrupteur d’Isolement Télécommandé
IST Interrupteur de Secours Télécommandé
ISTD Interrupteur de Secours Télécommandé du Dépôt
ITRA Interrupteur Transformateur Auxiliaire
LAC Ligne aérienne de contact
PCC Poste de Contrôle Centralisé
PCL Poste de Conduite Local
RMS Réseau Multiservice
SIA Sectionneur d’Isolement Automatique
STC Sectionneur Tête de Câble
1. Introduction :
Le transport étant une composante essentielle pour réussir le programme de développement
de Casablanca, plusieurs études ont porté sur ce volet et ont abouti à de nombreuses
conclusions permettant la réalisation d’un important programme pour :
En effet, les études techniques ont montré qu’en 2004 les transports en commun
représentaient 13% des modes de déplacement urbain dans le Grand Casablanca. Ces études
ont prouvé également qu’en absence d’une véritable politique d’amélioration du secteur, cette
tendance devrait baisser pour atteindre 11% en 2019. Ainsi, les mesures et actions proposées
par les études, visent à inverser cette tendance pour atteindre 21%.
C'est dans ce cadre que la décision a été prise pour la réalisation à court terme (2009 - 2012)
d'une première ligne de tramway de 30 km, reliant les principaux quartiers de la ville. Il s'agit
d'un investissement qui s'élève à 6 ,4 Milliards de Dirhams.
Ce projet a été confié à Casa Transport une nouvelle autorité de transport créée en octobre
08 pour la réalisation de la première ligne de tramway de Casablanca. Le financement du
projet est fait sur fonds propres suite à la capitalisation de CTSA courant 2009
Bâtiment.
Infrastructure.
Mobilier de station.
Plateforme et voie ferrée.
Les ventes du Secteur Transport, s’évaluant à € 5,6 milliards, sont en légère baisse par
rapport à l'année fiscale précédente (€ 5,8 milliards en 2009/2010). La marge opérationnelle
demeure globalement stable autour des 7 %. L'entreprise, présente dans plus de 60 pays,
emploie 27 000 salariés.
Les systèmes (gestion des réseaux électriques et grands projets clés en main, 34%
du chiffre d'affaires), en électronique de puissance avec le courant continu haute
tension (HVDC);
L'ordonnancement, le pilotage et la
coordination du chantier ;
besoin organisationnel en
compétences spécifiques le temps
L'assistance apportée au maître de d’un projet, pour en assurer la
l'ouvrage lors des opérations de conduite de projet, nature de la
19 Rapport de mémoire de projet de fin d’études 2011/2012
réception et pendant la période de mission confiée au prestataire: par
garantie de parfait achèvement. exemple, le recours à un consultant
externe s’impose pour un audit ou
une recette de projet
Le marché comprend les études, les approvisionnements des matériels, les travaux de
déroulage des câbles et d’installation et des essais de bon fonctionnement.
Alstom est donc en charge d’une part importante des travaux nécessaires à la réalisation de
la première ligne de tramway casablancais, mais à la différence d’autres marchés son
intervention est structurée par lots séparés dont l’interface est gérée par une maîtrise d’œuvre
coordonnatrice. Nous nous focaliserons sur la stratégie de gestion de projet du lot Energie et
Bâtiments en Ligne, dont nous avons partagé ces quelques mois et dont les challenges de
réalisation étaient conséquents
Elle permet de mieux définir les travaux à réaliser, de fixer des objectifs, de coordonner
diverses actions, de maîtriser les moyens requis, de minimiser les risques rencontrés, enfin de
mettre en place une stratégie de management, notamment en suivant les activités en cours et
en rendant compte de l'état d'avancement du projet.
Il est en effet primordial de prévoir et de suivre de manière réaliste les délais, les
ressources et les coûts de conception et de fabrication du produit envisagé.
D’autre part la gestion de projet est une démarche visant à structurer, assurer et
optimiser le bon déroulement d’un projet suffisamment complexe pour nécessiter :
L’objectif doit être précisé de façon claire, chiffrée et datée. Le résultat doit être
conforme à des normes de qualité et de performances prédéfinies, pour le moindre coût et
dans le meilleur délai possible.
Utilisé aujourd'hui par plus de 20 millions de chefs de projet, Microsoft Project est le
logiciel de gestion de projet le plus utilisé au monde. Plus de 10 000 entreprises ont aussi
déployé la version serveur de Microsoft Project, nommée Microsoft Project Server.
Dans ce qui suit, on présente la méthodologie de planification d’un projet en utilisant Ms-
Project 2010
L'organigramme des tâches (WBS) doit être construit à partir de l'organigramme produit. Il
dresse la liste des activités (tâches) nécessaires à la réalisation de chaque produit. Pour tous
les produits de type équipement et logiciel, les tâches nécessaires à leur réalisation sont liées
aux états successifs du produit. On passe par exemple de l'état spécifié à l'état défini par le
processus de conception, qui comprend les tâches de conception préliminaire et de conception
détaillée. Chaque état exige la production de documents, qui doivent faire l'objet de tâches
correspondantes
Un WBS doit être effectué avant de commencer le projet. Il permettra alors d'identifier
tous les éléments de travail nécessaires pour terminer le projet. Il doit être détaillé et facile à
comprendre afin que d'autres personnes puissent le comprendre et le compléter.
Un WBS permet de déterminer le réel coût d'un projet en termes de temps et d'argent Il
permet aussi de recenser l'ensemble des activités d'un projet et de les décomposer. Et bien
entendu la décomposition apparaît sous forme arborescente.
La planification est un outil de prise de décisions pour le chef de projet mais aussi de
communication entre les différents acteurs d'un projet. Elle permet alors de maîtriser les
interfaces du projet.
La planification est initialisée au début d'un projet et mise à jour pendant toute sa durée de
vie. Un même projet peut faire l'objet de plusieurs plannings : un planning global et un ou des
planning(s) détaillé(s). L'ensemble de ces plannings permet de gérer les principales tâches et
jalons du projet.
Un projet comporte toujours un nombre plus ou moins important de tâches à réaliser dans
des délais impartis et selon un agencement bien déterminé.
Diagramme de GANTT
Le concept a été développé par Henry Gantt, ingénieur américain, vers 1910. Le
diagramme de GANTT est un planning présentant une liste de tâches en colonne et en
abscisse l'échelle de temps retenue. Il permet de visualiser facilement le déroulement du
Pour respecter la logique du déroulement du planning, il est nécessaire que chaque tâche
soit liée à une autre, tout en évitant que les liens ne soient trop nombreux.
Cependant , il faut vérifier la surcharge indiquée par le graphe des ressources en fonction
de l'échelle de temps adoptée. En effet, plus l'échelle est petite et plus les chances de
surcharge sont nombreuses, car le logiciel ne tient compte que d'une surcharge occasionnelle
pour annoncer une sur-utilisation.
Le nivellement
Il consiste à limiter le nombre de ressources, ce qui, en général allonge la durée du
projet.
Le lissage
Il consiste à ajuster la répartition de la charge de travail de chaque ressource.
Une fois l’une de ces deux solutions est adoptée, il faut recalculer le projet de manière à
adopter la planification aux nouvelles données.
L'ensemble de ces données doit être mis à jour régulièrement et aussi souvent qu'il est
nécessaire. Dans cette perspective, des réunions régulières sont organisées entre le chef de
projet et son équipe dont l’ordre du jour est communiqué par cette dernière la veille de la
réunion.
Si aucune remarque ou correction n'a été formulée dans les deux jours qui suivent, la
planification est considérée comme validé.
Après l’exécution de la tâche, il conviendra, dans le premier cas, de saisir les différentes
données (quantités et/ou coûts unitaires) des valeurs prévues et, dans le second cas,
l'estimation finale de la dépense réelle. Ce travail s'ajoute au suivi de l'avancement des tâches
mais il est nécessaire pour que le contrôle des coûts ait un sens.
La méthode de travail, les différentes grandeurs mises en jeu ainsi que une application au
projet , sont présentées à l’annexe N°1.
Grande fréquence des mises à jours d’un planning 5 semaines très détaillés par zone et
par journée
Ressources limités en encadrement, basée au plus près des sites et très mobiles.
Le recours à des réunions de planification a donc été abandonné, faisant reposer la collecte
des données nécessaires par le planificateur : l’état d’avancement auprès de chaque
responsable et d’actualiser le planning. Cette méthode a pour désavantage de faire travailler
individuellement les membres de l’équipe par rapport à l’ensemble du projet et limiter leur
vision globale de l’avancement. La cohésion des activités reposant sur l’analyse du
planificateur, dont l’expérience multi-métier est longue à assimiler.
On note également des difficultés avec arrêt imposé par Alstom à ses sous-traitants pour
assurer le respect des consignes de sécurité de sa politique EHS et de sa Politique
d’Assurance Qualité.
La maitrise d’œuvre
Le projet de la réalisation de la première ligne de Tramway de Casablanca est un projet
complexe avec plus d’une soixantaine d’acteurs directs et d’une dizaine de majeur en jeu.
Cette situation demande une attention particulière à la gestion des interfaces des sous-projets
en cours. La maîtrise d’œuvre doit assurer des transitions fluides et éviter le chevauchement
des tâches réalisées par les différents intervenants. « ¨Par exemple, un aménagement des
abords par VIAS ne doit pas gêner la livraison des équipements électriques d’une SSR (cas de
la SSR 16)
Responsable HSE :
le contrôleur Q-HSE doit principalement rédiger les rapports des incidents ou bien des
accidents, il doit aussi faire de l’inspection « Safe Act in Safe condition », il assure les
formations de sécurité au niveau du chantiers appelé aussi « Induction HSE » , il établit
également les plans d’évacuation d’urgences des blessés et identifie les coordonnées des
cliniques les plus proches aux sous-stations de redressement
Le quotidien du superviseur HSE interagit avec toutes les interfaces du projet à savoir:
On constate que cette ressource est plus exploitée coté génie civil vu sa formation et son
domaine d’expertise, ses missions se chevauchent parfois avec celles de superviseur GC et du
responsable construction.
Responsable Essai :
Le responsable essai est à la tête d’une équipe chargée de faire les essais des équipements
des sous stations de redressement, à ce niveau on trouve très peu de problèmes vu que
l’équipe est très soudée et le respect des procédures est respecté.
Afin d’accélérer la cadence des essais, il s’avère nécessaire de rapporter l’ensemble des
problèmes résolus dans les trois premières sous-stations de redressement chose qui facilitera
les interventions correctives.
Conclusion :
Après avoir analysé quelques fonctions de l’organigramme du projet , on constate qu’il y a
parfois un chevauchement des tâches , ou bien un manque de compétence qui engendre une
charge de travail supplémentaire sur les autres ressources ainsi une redéfinition claire des
différentes missions est fortement souhaitable surtout au niveau du volet construction
Afin de remédier aux différents problèmes évoqués, on propose d’applique une nouvelle
approche de gestion de projet appelée, l’approche agile
L’idée maîtresse est de reconnaître que l’on ne peut pas tout connaître ni tout anticiper,
aussi longue soit notre expérience ; il est, par conséquent, plus sage d’avancer prudemment,
pas à pas et de s’adapter au fur et à mesure, en tenant compte des spécificités du projet, plutôt
que de tout prévoir et tout planifier à l’excès, en sachant qu’inévitablement des changements
plus ou moins prévisibles surviendront en cours de projet.
On ne dispose plus d’un plan de management du projet unique, établi au début du projet,
qui planifie une liste d’activités plus ou moins détaillée ; mais on dresse une liste de besoins
Le principe du time boxing – une date d’échéance fixe immuable pour l’itération – permet
de mobiliser les efforts sur des objectifs clairs à court terme. Si les objectifs ne sont pas
atteints, les enseignements seront tirés lors du bilan de l’itération afin de corriger les
conditions de l’itération suivante, si nécessaire.
Avantages Détail
Les malentendus, incompréhensions, incohérences sont mis en évidence tôt
La communication est de dans le projet ; il est donc encore possible de les corriger.
meilleure qualité L’utilisateur à la possibilité de clarifier ses exigences au fur et au mesure, le
client reçoit des « preuves» tangibles de l’avancement du projet
Le client peut ainsi visualiser les travaux plus régulièrement au fil de l’eau,
La visibilité est meilleure sans attendre la fin de projet, puisque à la fin de chaque itération, les livrables
sont testés, documentés et validés
La qualité est évaluée en Les tests sont effectués à chaque, les anomalies détectées sont corrigées au fur
continu et à mesure
Les risques sont détectés Grâce aux activités de développement précoces, les risques sont détectés tôt et
très tôt résolus rapidement
L’itération donne une occasion d’apprendre, donc de capitaliser ou d’adapter
les pratiques pour la suite du projet
L’équipe prend confiance Les premières itérations fiabilisent les prévisions
Le changement n’est plus une menace, mais au contraire, l’opportunité de
mieux faire et de mieux satisfaire le client
Les coûts sont limités, en termes de risques, au périmètre de l’itération ; s’il
faut reprendre une itération, on ne perd que les efforts de cette itération, on ne
perd que les efforts de cette itération et non la valeur du produit dans sa
Les coûts sont contrôlés
globalité
On peut aussi arrêter le projet à l’issue de quelque itération si l’on n’a plus de
budget
Le planning 5 semaines est un tableau Excel présentant les différents tâches à réaliser par
lot et par sous-station de redressement, pour chaque tâche on précise la date de début et la
date de fin tout en réservant une case pour les commentaires résumant les éventuels
évènements.
Le planning 5 semaines appliquée est une méthode efficace du suivi du projet. Cependant,
étant donné que le projet consiste à la construction et à l’équipement de 22 sous-stations de
redressement qui sont similaires de point de vue général .On propose de décomposer le projet
EBL en 4 sous-projets de manière à regrouper les SSRs proches géographiquement en une
seule unité.Cette décomposition permettra de bien gérer les imprévus et d’éviter la dispersion
géographique. Elle permettra une meilleure autonomie aux membres de l’équipe, facilitera
l’intervention du chef de projet, et donnera la possibilité d’éviter les problèmes déjà
rencontrés.
De la SSR 01 à la SSR 06
De la SSR 07 à la SSR 12
De la SSR13 à la SSR 17
De le SSR18 à la SSR 23
Etant donné que les travaux sont presque terminés au niveau de la première tranche, on se
contente des 3 sous-projets restants.
La Première action consiste à organiser une réunion d’évaluation des imprévus rencontrés
lors de la réalisation cinq premières SSR, une démarche participative est recommandée afin
de mettre la main sur les problèmes réels. Au terme de cette réunion, il faut :
Après s’être penché sur l’aspect managérial du projet de tramway de Casablanca, et avoir
étudier la stratégie de gestion de projet mise en œuvre, et afin de présenter l’aspect technique
du présent projet, les chapitres qui suivent seront consacrés au volet ingénierie et traiterons
l’aspect général de la traction ferroviaire électrique pour revenir plus en détail sur
l’application de ses méthodes sur le tramway de Casablanca.
1. Introduction
Après avoir traité l’aspect managérial étudié dans le chapitre précédent, on va se pencher
sur le côté technique du présent projet .Pour cela , on a étudié l’aspect général de la traction
ferroviaire électrique à l’annexe …où on a présenté la traction électrique d’un point de vue
historique en présentant l’évolution des technologies jusqu’à notre époque ,puis on a traité des
différents modes de traction électrique et on a passé en revue des différents types de moteurs
électriques utilisés dans ce domaine tout en précisant le mode adopté pour le cas du Tramway
de Casablanca , on présente, minutieusement ,dans ce chapitre on traitera la technologie de
l’alimentation de la ligne de Tramway de Casablanca en énergie continue de traction à l’aide
des sous-stations de redressement tout au long de la ligne .
La tension HTA est transformée dans les SSR de manière à produire L’énergie de traction
750 V=, par l’intermédiaire de groupe transfo-redresseurs et de la distribution traction
associée, et L’énergie basse tension 400/230 V~, par l’intermédiaire des transformateurs
HT/BT et de la distribution BT associée. L’ensemble des équipements HTA, Traction et BT
est regroupé dans les locaux sous stations. La distribution BT des stations « voyageurs » est
implantée dans les armoires techniques des stations.
Centre de Maintenance
Le centre de maintenance implanté entre les stations S04 Marché couvert et S05 Cimetière
de Sidi Moumen, assurera les fonctions d’exploitation, de maintenance et de remisage des
tramways.
Pour le centre de maintenance, les principes de distribution de l’alimentation vers les lignes
de contact sont similaires à ceux établis pour les sous-stations en ligne. Le poste de
redressement du PR est dédié à l’alimentation traction de la LAC spécifique au centre de
maintenance et de ses voies d’accès.
Cette multitubulaire est constituée de fourreaux en PVC lisses noyés dans le béton, des
chambres de tirages régulièrement espacées et positionnées aux endroits particuliers
(carrefour, stations, au droit des sous stations, etc.) permettant la desserte des équipements en
ligne via les réseaux secondaires.
Une armoire d’arrêt d’urgence au lieu d’un simple coffret d’arrêt d’urgence.
Affiches réglementaires,
Tabouret isolant,
Perche de présence tension,
Perche tire corps,
Magnéto d’essais de perche présence tension,
Paire de gants isolants placés dans une boîte (30 000V),
Testeur pneumatique de gants,
Tresse de mise à la terre du 750 V=,
Tresse de mise à la terre du 20/22 kV,
Affiche sur la porte indiquant la présence éventuelle de SF6,
Affiches et plans indiquant les consignes d’exploitation sur les cellules HT,
transformateurs,
L’alimentation de toutes les sous stations est réalisée en 20 kV sauf pour les sous stations
SSR01, SSR02/CDM et SSR16 qui est faite en 22 KV.
L’alimentation HTA des sous-stations par le fournisseur sont faite de la façon suivante :
Le tableau HTA d’une sous-station est composé des éléments suivants et qui sont décrits
par ordre d’assemblage :
2 cellules arrivée équipées d’un interrupteur (arrivée fournisseur en coupure d’artère) dont la
désignation est IA et ID. Elles permettent l’interface avec le fournisseur d’énergie HTA. Elles
sont plombées et ne peuvent être manœuvrées à distance que par le fournisseur d’énergie ou
en manuel qu’en accord ou par un technicien du fournisseur d’énergie.
Dans chaque sous-station il y a trois sources de tension qui alimentent des jeux de barres
spécifiques :
Le principe de distribution de l’énergie basse tension des sous-stations est montré sur
l’annexe N°4.
Le rail est raccordé à la sous-station par des câbles cheminant dans la même tubulaire que
les câbles d’alimentation +750 V= de la LAC..
Transformateur de traction
1er seuil : Alarme : Lorsque ce seuil est atteint, le disjoncteur alternatif HT amont ne
déclenche pas mais sa fermeture n’est pas autorisée tant que la température n’est pas
redescendue sous ce seuil.
Redresseur
Fusion fusible - circuit limiteur. Il permet de limiter la tension à vide coté courant continu.
S’il y a eu fusion du fusible, un ordre de déclenchement est envoyé au disjoncteur alternatif
HT amont et la re-fermeture de ce disjoncteur n’est pas autorisé.
1er seuil : « Alarme » : Lorsque ce seuil est atteint, le disjoncteur alternatif HT amont ne
déclenche pas mais sa fermeture n’est pas autorisée tant que la température n’est pas
redescendue sous ce seuil.
Un verrouillage mécanique (par clé) est mis en œuvre entre le redresseur-SIA et le disjoncteur
HT amont.
Le SIA est utilisé pour isoler le groupe transformateur – redresseur de la partie traction. Il
se manœuvre hors charge mais pas hors tension. Ainsi le SIA peut s’ouvrir avant les
disjoncteurs de voies mais après l’ouverture du DHTA-R.
La perte de la tension auxiliaire qui est utilisée pour la protection et le contrôle de la sous-
station rend impossible la manœuvre électrique du sectionneur à distance.
Ils sont normalement ouverts (zone hors tension) et fermés (zone sous tension) pour
acheminer les tramways sur la zone de maintenance. Ils ne peuvent être manœuvrés qu’en
local en actionnant manuellement l’appareil depuis l’armoire.
Les sous-stations ligne sont toutes de type mono groupe. La sous station SSR02/CDM est
de type bi-groupe.
Distribution en T
Les sous-stations qui n’alimentent qu’une section électrique sont dites « en dérivation ou
en T .Un unique disjoncteur ultra rapide alimente et protège une section électrique. Les câbles
d’alimentation de la LAC sont raccordés sans sectionnement de celle-ci.
Les sous-stations SSR01, SSR17, SSR18 et SSR23 sont de type en T avec alimentation
directe des voies, on présente en annexe N : , le schéma unifilaire d’une sous-station en
distribution en T
Pour une distribution en T (cas des sous-stations aux extrémités de la ligne), le tableau
de distribution est constitué d’un sectionneur tête de câbles (STC) et d’une barrette de
sectionnement. La barrette est dédiée au feeder.
Distribution en TT
Les sous-stations qui alimentent deux sections électriques adjacentes sont dites « en
sectionnement (ou TT) ». Une sous-station en TT alimente séparément les deux côtés d’un
sectionnement de la LAC sur les deux voies, on présente en annexe N : , le schéma unifilaire
d’une sous-station en distribution en T
Toutes les sous-stations sont de Type TT avec alimentation des voies en sectionnement
sauf les quatre sous stations citées ci-dessus
Pour une distribution en TT, le tableau de distribution est constitué d’un interrupteur de
secours télécommandé IST, de deux sectionneurs STC qui alimentent chacun une barrette de
sectionnement. La barrette est dédiée au feeder.
Dans le cas d’une distribution en TT, l’IST permet de connecter deux sections électriques
et permet le transfert de la ligne pilote, lorsque la sous-station est hors service.
En mode normal, les sectionneurs sont fermés, l’IST est ouvert et barrettes connectées. Les
sectionneurs ne peuvent pas être manœuvrés si le système est sous tension.
Lorsque l’interrupteur est en position fermé, la sous-station est hors service. Les sections
électriques « gauche » et « droite » sont connectées et forment une section unique. La ligne
pilote connecte alors les deux sous-stations adjacentes à la sous-station hors service.
Lorsque l’interrupteur est en position ouvert, la sous-station est en service. Les sections
électriques « gauche » et « droite » sont indépendantes. La ligne pilote connecte la sous-
station avec ses adjacentes..
Un IIT est installé dans une armoire en fibre de verre : ce qui limite les risques de défaut
et évite ainsi tout courant de fuite éventuel.
Lorsque l’interrupteur est en position fermé, les sous-stations adjacentes sont connectées
entre elles par la ligne pilote. Les deux sous-sections électriques se comportent comme une
unique section électrique. La ligne pilote est donc continue.
Ce sont des boites de raccordement situées tout au long de la ligne permettant de multiplier
les points d’injection depuis le câble feeder vers la LAC.
Lorsque les sous-stations de la section électrique sont hors service, la partie puissance de la
boite feeder est accessible.
Lorsqu’une des sous-stations de la section électrique est en service, la partie puissance de la
boite feeder n’est pas accessible
Le feeder est un câble qui permet, à l’aide des coffrets de mise en parallèle ou des IIT, un
apport d’énergie sur le système d’alimentation des tramways (LAC).Ce câble, court le long de
la ligne dans la multitubulaire.
La sélectivité des protections consiste à régler les disjoncteurs de protection des différents
niveaux de distributions pour protéger les équipements, pour en cas de défaut, isoler
uniquement la zone concernée et ainsi donner une disponibilité maximumale au système.
Fonctions de protection
Disjoncteur Relais de protection
réalisées
DHTA-A SEPRAM S40 50,51, 50N, 27
DHTA-R
SEPRAM T20 51, 50 et 50N, 51N
DHTA-RD
Remarque
Le transformateur de traction est protégé par un disjoncteur (DHTA-R) piloté par un relais
de surintensité SEPAM T20.
(Volt) 20 000
(Volt) 585
S en (kVA) 1250
(A) 36,1
I surcharge 150% (2h) 54,1
I surcharge 300% (60s) 108,2
I nominal bt (A) 616,6
Ucc (%) 8
Couplage Dd0y11
f (Hz) 50
Icc secondaire (A) vu du primaire 451
Ainsi, pour le réglage du courant nominal LYDEC, nous avons choisi d’adopter un courant
nominal de 150A afin de respecter les conditions de sélectivité, malgré le manque
d’information de la part de la LYDEC
Pour les sélectivités chronométriques entre les différentes protections elles sont réglées au
minimum vu que le réglage du réseau LYDEC se fait à 300ms.
Le DHTA-R protégeant le transfo traction sera réglé au seuil mini du SEPAM : 50ms
Outre les réglages énumérés ci-dessus, il reste un intervalle de 250ms à affecter aux 2
intervalles du DHTA-A protégeant l’ensemble de l’installation.
Les courbes suivantes permettent de définir les niveaux de déclenchement des disjoncteurs
qui assurent l’alimentation et la protection des équipements. Le courant de fusion fusible est
par construction le même que pour les défauts triphasé.
Avant chaque fermeture des DV/DD, un essai de ligne (EDL) est réalisé. L’EDL évite ainsi
qu’un disjoncteur se ferme sur une surcharge ou un court-circuit.
Il consiste à vérifier l’impédance de la ligne afin de s’assurer qu’il n’y a pas de défaut
électrique.
Séquence EDL :
Le schéma ci-dessous présente la séquence pour le test EDL avec par défaut T=1, D=10 et
N=3.
En fonction des niveaux de tension et de leur comparaison, les différents cas sont traités de
la façon suivante
Le graphique ci-dessous représente les différents cas d’EDL que l’on peut rencontrer, on
présentera en annexe un diagramme résumant les cas rencontrés :
b. Cas N°2 – ∆U
Le disjoncteur est directement enclenché sans test EDL, pour autant que
Première cas : Si le disjoncteur est en mode local, le test est arrêté car la ligne est considérée
comme défectueuse.
Second cas : Si le disjoncteur est en mode distance, le test est lancé N fois avec un intervalle
de D secondes.
Au repos (émission d’une tension faible) dans un fonctionnement normal (ex : 12V),
Défectueuse (pas d’émission) dans le cas où la ligne est endommagée (ex : 0V),
Impulsionnelle (émission temporaire) dans le cas de défaut de type fugitif,
Permanente (émission de tension) dans le cas d’un défaut permanent. (ex : 48V)
Les deux schémas ci-dessous présentent le fonctionnement de la ligne pilote dans le cas
d’un mode normal et dégradé (une sous-station hors service) :
En fonctionnement normal, les DVs sont en position fermée et les interrupteurs de secours
télécommandé (IST des SSR en TT) sont en position ouverte. L’ordre de déclenchement (SSR
N / DV NA) est donc transféré vers la sous-station adjacente (SSR N-1 / DV N-1B) via la
ligne pilote.
Ce mode dégradé permet de créer une nouvelle section électrique (2-3) composée de deux
sections électriques (2 et 3) et d’isoler totalement la sous station en défaut.
L’ordre reste activé tant que le défaut électrique n’a pas disparu, le DV reste alors en
position ouverte. La disparition de l’ordre permet aux DV(s) de se refermer selon les
séquences.
L’état d’émission permanente de la ligne pilote reste valide jusqu’à ce qu’un ordre de re-
fermeture ou un acquittement local soit réalisé.
1. Introduction
Dans le chapitre précédent a présenté les exigences de la protection au sein de la SSR au
niveau du tableau Haute Tension et du tableau de production de traction, et on a choisi les
réglages nécessaires pour assurer une bonne sélectivité entre les différents organes protégeant
notre installation, on se consacre désormais à l’un des aspects techniques les plus importants
à savoir la mise en œuvre de l’architecture Contrôle commande permettant la gestion
technique, centralisée et locale d’une SSR en TT, à l’aide d’un logiciel IHM (interface
Homme Machine).
2. Description générale
Le contrôle commande d’une sous-station est découpé en 4 sous-ensembles :
Le deuxième sous-ensemble est l’automate qui assure l’interface entre les équipements, le
poste de conduite local (le synoptique et l’afficheur d’alarmes) et le système de supervision
centralisé. Il assure le contrôle commande de la SSR et l’inter verrouillage de certains
éléments et est appelé API.
Relayage
Les fonctions de sécurité réalisées par l’automatisme entre équipements servent à assurer,
le déclenchement des organes de coupure sur détection automatique d'anomalie électrique, au
dysfonctionnement des équipements et au inter-verrouillages entre les différents organes de
coupure.
Ces appareils sont répartis dans les équipements électriques de la sous-station. Les liaisons
entre les appareils sont de type filaire.
3. Automate de sous-station
L'automate programmable est de type industriel. Il est constitué d'un rack principal équipé
des différents modules suivants :
Il assure la concentration et la mise en forme de toutes les données venant des équipements
suivants :
Regroupement d'alarmes par équipement et par niveau. Trois niveaux d'incidents sont
définis :
Le second module Ethernet (vitesse 10/100Mbits/s) assure l’interface via des Switch avec
les racks d’entrées/sorties déportés et les relais de protection numérique. Le protocole de
communication utilisé est de type Modbus TCP/IP.
Ces derniers collectent les informations des équipements électriques. Ils sont composés
d'entrées/sorties tout ou rien et d'entrées analogiques. Ils sont raccordés au réseau Ethernet de
l'automate. L'armoire contrôle commande fournira l'alimentation des modules déportés.
L'interface avec les équipements, assurée par les modules d'entrées/sorties déportées
et les réseaux série de communication. Son rôle est de :
Connaître le statut (ouvert, fermé, alarme,…), le mode de marche (local/distance)
des équipements électriques de la sous-station,
L'interface avec le PCL est assurée par le réseau Ethernet de communication (Réseau
cuivre interne à la SSR Distance inférieure à 100 m). Son rôle est d’assurer la conduite
de la sous-station depuis le PCL.
L'interface avec le PCE est assurée par le réseau Ethernet de communication (Réseau
optique RMS entre SSR Distance supérieure à 100m). Son rôle est d’assurer la
conduite de la sous-station depuis le PCE.
STEP 7 contient des fonctions pratiques pour toutes les phases d'un projet
d'automatisation Les langages de programmation suivants sont disponibles sur STEP7 :
Ladder (LAD) , Diagramme de blocs fonctionnels (FBD)et Liste d’instruction (IL)
WinCC :
WinCC est un système HMI performant qui est utilisé sous Microsoft Windows 2000 et
Windows XP. Le contrôle proprement dit du processus est assuré par les automates
Lorsqu'un état de process devient critique, une alarme est déclenchée automatiquement.
Par exemple, l'écran affiche une alarme en cas de franchissement d'un seuil défini.
Les alarmes et valeurs de process peuvent être imprimées et archivées sur support
électronique par WinCC. Ceci vous permet de documenter la marche du process et d'avoir
accès ultérieurement aux données de production du passé.
WinCC est un système modulaire, ses éléments de base sont le logiciel de configuration
(CS) et le logiciel runtime (RT).
Le concepteur qui désir dimensionner ce matériel doit savoir dans un premier lieu les
besoins et les contraintes du cahier de charge. A ce stade on commencera par dimensionner
les différents équipements utilisés lors de la réalisation de notre application.
Un poste de supervision
Un réseau Profibus
Un réseau Ethernet
- Une CP 343-1
Une fois que la station S7-300 est connectée, on constate l’apparition d’un câble qui
présente le PROFIBUS DP comme suit :
Pour ce faire, les figures suivantes vont présenter les différentes phases de la réalisation.
Dans un premier lieu on effectue un choix du coupleur IM315-1 et par suite on effectuera
une adresse au châssis déporté ET200M.
La station déportée apparait sur la ligne Profibus DP comme le montre la figure suivante
Par suite on va associer à chaque bloc de donnée DB un bloc de fonction FC dont lequel on va
effectuer la lecture et le traitement des entrées, afin d’affecter ces informations aux blocs de
données
DB10 pour IA
DB20 pour ID
Ainsi de suite.
FC10 pour IA
FC20 pour ID
Pour le logiciel de supervision, plusieurs IHM sont présents sur le marché, on note à titre
d’exemple :
Pour des raisons techniques, le logiciel WinCC de siemens nous parait le plus adéquat . On
va alors l’utiliser pour notre projet
La principale mission du Poste de Conduite Local (PCL) est d'assurer la conduite des
équipements de la sous-station.
Le PCL, installé sur la face avant de l’armoire contrôle commande, est composé de :
Commutateurs local/distance
Voyants de présence tension 20 kV et 750Vcc
Un ampèremètre visualisant l’intensité débitée par le redresseur
Un voltmètre indiquant la tension sortie du redresseur
Un bouton poussoir de visualisation de l’état des appareils lorsque la sous-
station est en commande à distance
Un bouton poussoir d’essais lampes
Pour une bonne visualisation et interprétation des informations acquises cette interface
sera faite à travers plusieurs menus et fenêtres :
Le bandeau en haut se trouve dans toutes les vues , il contient deux boutons permettant
d’accéder à la vue des « alarmes » et de retourner à la page de l’acceuil , ainsi que le numéro
de la sous-station de redressement
Acceuil :
La vue de l’accueil permet de naviguer entre les différents vues de l’application , on peut y
accéder à partir de n’importe quelle vues en cliquant sur le bouton Orange qui existe de
chaque vue.
Le schéma unifilaire du tableau haute tension est visualisé dans la vue ci-dessus, un bouton
permet d’accéder à la vue de mesure haute tension correspondante, deux autres boutons
permettent d’accéder aux niveaux les plus inférieurs des tensions à savoir le Tableau Général
Basse Tension et la production de l’énergie de traction
Les différents niveaux des alarmes s’affichent sur la vue nommée « Alarmes », cette dernière
est accessible à partir de n’importe quelle vue en cliquant sur le bouton correspondant,
chaque alarme est identifié par le temps et la date de son apparition ainsi que par sa
description
Cette vue concerne la production de l’énergie de traction. Elle présente les principaux
équipements de la chaine de production, les deux autres niveaux de tension sont accessibles à
partir des deux boutons « Alimentation HT » et « Distribution Traction ».
Une sous-vue des mesures Traction est également disponible à partir de ce niveau
Cette vue correspond aux mesures Haute tension, elle visualise les valeurs des courants et
des tensions par phase ainsi que la puissance active et réactive, le bouton retour permet
d’accéder à la vue mère
Tout comme les autres vues, la vue relative aux mesures de traction explicite les courants
en amont et en aval des disjoncteurs de voie,
L’état de l’interrupteur d’isolement télécommandé est supervisé à partir d’une vue qui
prend le même nom , cette dernière permet également d’accéder à la vue de distribution de la
ligne
La vue du tableau General Basse tension présente sommairement les différents départs, un
bouton nommé « Alimentation HT » permet d’accéder au niveau de tension supérieur à
savoir, la tension HTA.
Ce travail s’est achevé par l’étude de l’architecture contrôle commande des sous
stations de redressement .On a proposé une solution de mise en œuvre d’une
113 Rapport de mémoire de projet de fin d’études 2011/2012
architecture de gestion centralisée (GTC) à l’aide d’une interface Homme Machine
basée sur la technologie Siemens.
Documentation :
Cahiers techniques de Schneider électriques.
Techniques de l’ingénieur édition 2008.
Support de cours supervision EHTP .
Webographie
www.casatramway.ma .
www.alstom.com .
www.eureos.net .
www.automation.siemens.com .
www.techniques-ingenieur.fr .
Travaux de fin d’études :
« Télégestion du réseau HTA de Marsa Maroc 2010 » encadré par M.Jenyen
professeur à l’EHTP et réalisé par Ihsane MAIMOUNI en Juin 2010.
Il est important de souligner que ces analyses peuvent être conduites pour le projet dans
son ensemble mais que des diagnostics précis et recommandations utiles ne pourront que se
baser sur des analyses similaires pour des ensembles restreintes de tâches, ce qui ne pose
normalement pas de problème dans la mesure où les informations du projet résultent
d'agrégations d'informations partielles.
a) CBTP :
Il correspond au coût budgété des tâches selon la planification du projet, fondé sur les
coûts des ressources affectées à ces tâches, ainsi que tout coût fixe associé à ces tâches. Le
CBTP correspond au coût de la planification initiale jusqu'à la date d'état. C'est donc la part du
budget qui aurait dû être réalisée s'il l'on avait travaillé en conformité avec la planification
initiale jusqu'à la date d'état
b) CRTE :
Correspond au coût réel nécessaire pour terminer la tâche jusqu'à la date d'état :
c) CBTE :
Si nous avions travaillé en conformité avec le budget initial, les travaux qui auraient dû
être réalisés à la date d'état t auraient normalement conduit à supporter un Coût Budgété du
La différence observée à la date t entre ce qui a été prévu (budget encouru) et ce qui est
réalisé (coût encouru) a deux origines possibles :
L'idée suivie consiste à comparer respectivement ce qui était prévu (CBTP) et ce qui est
réalisé (CRTE) à la date d'état à une troisième grandeur correspondante à une valeur théorique
de travaux exécutés qui doit être :
Dès lors, cette valeur théorique de travaux exécutés que l'on appelle Coût Budgété du Travail
d) Ecart de planning :
La comparaison du CBTE au CBTP porte sur des consommations de budget valorisées aux
mêmes coûts d'utilisation de ressources. Toute distorsion introduite par des coûts différents
entre ces deux grandeurs est donc éliminée. La différence entre ces deux grandeurs
correspond donc uniquement à une différence de planning, d'où son appellation d'écart de
planning SV (Schedule variance) que nous définissons simplement par :
Si le CBTE est supérieur au CBTP (SV positif), les réalisations du projet sont en
avance par rapport aux prévisions, et ce "globalement" (il convient, en effet, d'analyser
plus en détail le planning pour vérifier si certaines tâches critiques n'ont pas pris de
retard, ce que ne permet pas de déceler l'indicateur synthétique proposé).
Si le CBTE est inférieur au CBTP (SV négatif), les réalisations sont "globalement" en
retard par rapport aux prévisions.
L'écart de planning SV est un indicateur exprimé en valeur ; son signe permet d'indiquer
si nous sommes en avance ou en retard, mais difficilement d'en apprécier l'importance.
Ces grandeurs devraient donc être identiques si pour chaque tâche achevée ou en cours, le
coût réel coïncidait avec le coût prévu. Bien évidemment, il n'en est rien et nous observons un
écart de coût VC (variance de coût) comme :
Cette différence a pour origine des variations de coût de réalisation des tâches.
Si le coût budgété du travail effectué CBTE est inférieur au coût réel du travail effectué
CRTE (écart de coût CV négatif), nous sommes en présence de dépenses supplémentaires
qu'il faudra compenser par des économies ultérieures ou, à défaut, par une augmentation de
budget ; on est donc en présence d'un risque de dépassement budgétaire
Si le coût budgété du travail effectué CBTE est supérieur au coût réel du travail effectué
CRTE (écart de coût CV positif), les réalisations du projet ont coûté moins cher que prévu, ce
qui accroît les chances de tenir dans l'enveloppe budgétaire initiale.
i. LES COURBES EN S :
La Méthode des Courbes en S est un outil de suivi d’avancement Coûts et Délais
utilisé dans le domaine du Management des projets. Elle s’appuie sur une représentation
graphique pour la communication au sein du projet.
On parle de courbe en forme de S car de manière générale, le projet suit cette forme
de S avec un démarrage progressif, suivi d'une accélération, puis enfin d'un ralentissement
lorsque le projet touche à son terme.
L'écart entre les courbes CBTE et CBTP représente l'écart entre le Travail Effectué et le
Travail Prévu (axe des abscisses, le retard d'avancement) : cet écart exprimé en coût (lecture
sur l'axe des ordonnées) s'appelle la Variance délai (Schedule Variance).
L'écart entre les courbes CBTE et CRTE représente la différence en coûts entre le Coût
Budgété et le Coût Réel : cet écart est nommé Variance coût (Cost Variance).
Nous avons ainsi l’IPC (CPI en anglais) qui est l'indice de performance des coûts et qui est
défini par la relation :
Ainsi que le IPP (SPI en anglais) qui est l'indice de performance de la planification et qui est
défini par :
Et enfin le TCPI qui est l'indice de performance à accomplir (To Complete Performance
Index) défini par le rapport entre le travail restant à effectuer et les fonds restants à
dépenser, à la date d'état, ou le budget à l'achèvement :
Une valeur TCPI supérieur à 1 indique un besoin de performances accru pour le travail restant
sur le projet afin de respecter le budget. Moins de 1 indique que les performances peuvent être
réduites pour respecter le budget, ce qui permet d'augmenter la qualité ou le profit.
Remarque :
Pour les indicateurs d'audit de type ratios, comme l'indice de performance des coûts (IPC)
ou l'indice de performance (IPP), la valeur peut être supérieure ou inférieur à 1. Une valeur
supérieure à 1 indique de l'avance sur les prévisions. Une valeur inférieure à 1 indique du
retard sur les prévisions, ou un dépassement du budget. Par exemple, un IPP de 1.5 signifie
que vous avez "consommé" seulement 67% (1/1.5) du temps prévu pour réaliser une partie
d'une tâche sur une période donnée. Un IPC de 0.8 (1/0.8-1) indique que vous avez dépensé
25% de temps supplémentaire pour une tâche par rapport à ce qui était planifié
Nous constatons que la différence entre le CBTE et CBTP est négative donc les
réalisations sont en retard par rapport aux prévisions avec un retard de 40 jours.
Pour l’écart coût ou bien variance coût (VC), c’est différence en coûts entre le Coût
Budgété et le Coût Réel.
Par exemple à la date 25/02/2012 l’écart coût des travaux des travaux du projet est :
La différence entre le CBTE et CBTP est positive donc les réalisations du projet ont coûté
moins cher que prévu
1. Introduction
Ce n’est qu’à partir de 1912, qu’en France, la traction électrique a commencé à s’appliquer
aux transports à grande distance.
La distribution de l’électricité se fait le plus souvent par une ligne de contact aérienne, à
suspension caténaire. Un dispositif articulé porté par la locomotive, le pantographe, frotte en
permanence sur le fil de contact et assure le captage du courant avec retour par les rails. Afin
de réduire les pertes en ligne, la tension à la caténaire est fixée à la valeur la plus élevée
possible.
2. Energie
2.1. Énergie de traction
L’énergie de traction est de deux natures :
L’énergie autonome : les engins embarquent à bord leur combustible. C’est le cas le plus
répandu dans le monde puisque 80 % des engins moteurs sont à traction autonome. Les
infrastructures nécessaires sont alors limitées à de simples stations-service de ravitaillement.
131 Rapport de mémoire de projet de fin d’études 2011/2012
L’énergie électrique distribuée le long des lignes permet son utilisation directe par les
engins. Les infrastructures sont dans ce cas très importantes et coûteuses de sorte que les
investissements correspondants doivent être rentabilisés par un trafic important et un
rendement élevé. L’énergie électrique n’est utilisée que par 20 % des engins moteurs dans le
monde. Son extension est fonction de la densité d’industrialisation environnant les réseaux.
3. Traction électrique
Le principe du guidage par voie ferrée s’est, dès l’origine, associé au principe du « guidage
électrique » consistant à distribuer l’énergie tout le long de la ligne. Basé sur l’emploi du
moteur électrique, ce système exige une infrastructure complexe d’alimentation des engins
moteurs : raccordement au réseau de distribution et distribution en ligne
Les premières électrifications des réseaux urbains (tramways, trains de banlieue, puis
métros) ont été réalisées en tension relativement basse, 600 V, puis à 750 V, à la fois pour des
raisons de gabarit des tunnels, de sécurité du personnel et des possibilités de génération de
tension continue à l’aide de commutatrices. La demande de puissance et de vitesse s’est
accrue lorsque l’électrification des grandes lignes a été envisagée. Le choix d’un niveau de
Dans les années 1950, les chemins de fer français expérimentèrent l’alimentation en 25 000
V, à 50 Hz, donnant ainsi la capacité au chemin de fer d’être un simple abonné du réseau
général d’énergie. Ce fut l’avènement de la fréquence dite « industrielle ». Ce système, de
part sa simplicité de mise en œuvre et son excellent rendement se généralisa dans tous les
pays du monde où une électrification se justifiait.
Pour franchir ces « frontières électriques » le développement des engins moteurs « multi-
tensions » s’est avéré nécessaire et se généralise à l’heure actuelle.
Si les intensités absorbées sont importantes, les sous-stations sont rapprochées pour
atténuer les chutes de tension en ligne. Il peut même être nécessaire de disposer une ligne
haute tension auxiliaire pour permettre le raccordement des sous-stations en des points où il
n’y a pas de ligne à haute tension principale
Dans le cas d’un réseau de tramway, les puissances mises en jeu étant plus modestes, les
postes sources MT alimentent plusieurs sous-stations de redressement en parallèle (figure 6c).
Les centrales sont fréquemment équipées d’alternateur lent permettant ainsi la génération
de la fréquence 16,7 Hz.
Fil conducteur aérien – généralement appelé « système caténaire » (du latin catena
c’est-à-dire chaînette), utilisé pour les transports urbains de surface (tramways) et les
grandes lignes,
Conducteur au sol – généralement appelé « troisième rail », utilisé pour les réseaux
urbains en tunnel.
Le captage du courant se fait au moyen d’un dispositif articulé disposé en toiture de l’engin
(le pantographe) frottant sur un fil de contact tendu entre des poteaux.
Pour assurer un contact régulier à vitesse élevée (80 km/h), le fil doit être à hauteur
constante par rapport au plan de roulement. Or un simple fil tendu entre deux poteaux
présente une flèche (d’équation hyperbolique, en chaînette) incompatible avec cette
La section du fil de contact présente deux rainures permettant l’accrochage des pendules
par des griffes (figure 9).
Le contact sur les bandes de frottement du pantographe doit s’effectuer sur un plan pour
éviter l’effet de sciage ; la caténaire est donc « désaxée » périodiquement par rapport à l’axe
de la voie, de même en courbe. C’est ce que l’on appelle la caténaire « polygonale » (figure
10). Le désaxement est généralement de 20 cm de part et d’autre de l’axe de la voie.
Exemples :
En courant continu 1 500 V : Nécessité de deux fils de contact en cuivre écroui dur de
section de 150 mm2, un porteur principal et un porteur auxiliaire de 143 mm2 de section. La
section équivalente en cuivre peut atteindre 477 mm2, sachant que l’ensemble des câbles
participe au transport du courant dont les intensités sont de l’ordre de 4 000 à 5 000 A ;
Le système caténaire exige une maintenance telle que les problèmes d’usure et de
déréglage de tension mécanique du fil de contact soient détectés rapidement, notamment en
cas de givre ou de forte chaleur. De même, l’action de vents violents peut entraîner de graves
avaries de caténaire au passage des pantographes ; il est parfois nécessaire d’imposer une
réduction de vitesse en de telles circonstances.
Dans le cas des métros à roulement sur pneumatique, les rails latéraux de guidage assurent
la fonction de troisième rail (figure 13).
Une technologie nouvelle se développe avec la disposition d’un rail conducteur central en
surface, disposé entre les rails de roulement.
Cette contrainte impose, d'une part, une caténaire lourde et de section importante pour
véhiculer de très fortes intensités avec le minimum de pertes et, d'autre part, des sous-stations
assez rapprochées (tous les 10 à 25 km)
La locomotive BB9300 peut fournir une puissance de 3850 kW, ceci à la vitesse maximale
de 160 km/h. Ses 4 moteurs de 4860 kg chacun, sont alimentés sous 1.5 kV et absorbent un
courant de 680 A. Leur fréquence de rotation nominale est 720 tr/min.
Pour réaliser un freinage efficace, on peut faire fonctionner les machines à courant continu
en génératrice. L'énergie électrique ainsi produite peut être dissipée sous forme de chaleur
dans des blocs de résistances (freinage rhéostatique) ou renvoyée sur la ligne d'alimentation
moyennant une commutation appropriée (freinage par récupération).
Parmi les locomotives fonctionnant directement en courant alternatif, c'est la BB 13016 qui
fut construite en plus grand nombre. Elle peut fournir une puissance de 2130 kW et ce, à la
vitesse maximale de 120 km/h. Ses 4 moteurs (octodécapolaire) de 4350 kg chacun, sont
alimentés sous une tension de valeur efficace 265 V et absorbent un courant de 2950 A. Leur
fréquence de rotation nominale est 745 tr/min.
Si le moteur asynchrone a pu trouver des applications industrielles avec des petits moteurs
ou sur certaines automotrices légères, le moteur synchrone, lui, trouve enfin une possibilité
d’application grâce à l’électronique, qui permet, à partir de signaux captés sur son arbre, de
«piloter» le moteur. Il triomphe depuis 1988, avec la BB 26000 et le TGV Atlantique.
Les engins de traction équipés de moteurs synchrones sont conçus uniquement par Alstom
Transport et exploités depuis la fin de la décennie quatre-vingt. Parmi les différents matériels
roulants, en exploitation ou en cours de livraison En traction ferroviaire, nous utilisons le
moteur triphasé synchrone équipé d’un rotor bobiné à pôles saillants et constitué de trois ou
quatre paires de pôles, selon les performances exigées. Le rotor comporte un circuit
amortisseur.
La locomotive BB 26000, grâce à son type de moteur et son «pilotage» électronique, peut
donc tout faire, de 0 à 200 km/h. Quel que soit le courant reçu, 1500 V continu ou 25000 V
monophasé, elle donne la même puissance : 5600 kW. Ajoutons que sa masse restreinte (90
tonnes) lui permet de circuler sur toutes les lignes.
En traction ferroviaire, nous utilisons le moteur asynchrone triphasé équipé d’un rotor à
cage simple et constitué de deux ou trois paires de pôles selon les performances exigées.
Le moteur asynchrone n’est alimenté que par une seule source d’énergie, qui fournit :
Après avoir abordé la traction ferroviaire électrique dans son aspect général, le chapitre
suivant traite le cas particulier du tramway de Casablanca, à savoir le réseau d’électrification
et ses spécificités.