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distinction conceptuelle entre le corps prganique perçu d'un côté (nommé <<corps>>
à la suite de Husserl) et de l'autre le corps percevant, corps propre ou corps sujet
(nommé <<chair>>);
comment réconcilier le corps et la chair, quelle hiérarchie introduire entre ces deux
dimensions?
ce programme de recherche est mené au moyen d'un outil privilégié, à savoir l'usage
de métaphoers empruntées à la topologie.
Suivant d'une part Merleau-Ponty, Duportail affirme que le corps de chair est une
totalité indivise, valant comme champ de référence dynamique autour duquel sont
distribuées les régions de l'espace. Véritable <<centre perspectiviste>>, il polarise
l'espace autour de ses tâches, et confère des significations pratiques aux objets
perçus selon les schèmes d'actions dans lesquels la perception ets intégrée.
Toujours suivant Merleau-Ponty, Duportail rappelle que la perception incarnée
suppose nécessairement une part de non perçu, à la fois parce qu'on ne perçoit que
les profils de choses, e parce que les organes percevants sont autant de points
aveugles au sein de la perception (par exemple l'oeil dans la vision ne se voit pas
lui-même). En retour, le corps percevant peut lui-même être objet de certaines de
ses perceptions (on peut se toucher l'oeil, voir sa main, etc.) - [a dobradiça do
corpo/dobra/ neste momento enquanto escrevo este texto sinto minhas próprias
mãos no contato com o teclas do computador, sob pena de abstrair-me do curso da
tarefa, o que exigiria seu ‘desaparecimento’/’subtração’ do campo dos objetos que
percebo);
D'autre part, suivant Lacan, Duportail identifie la chair comme <<un champ de
jouissance>>, et devéloppe une lecture <<pulsionelle>> du fonctionnement
perceptif. Recueillant ici tout le bénefice du croisement entre phénoménologie et
psychanalyse, Duportail suoligne de fait que la constitution du corps de chair comme
lieu de l'expérience du soi ou du propre est inséparable d'une série d'identifications
imaginaires et symboliques. La spatialité existe pour <<des êtres doués
d'imagination et de langage>>.
L'idée directrice de l'auteur est que l'organisation sociale et politique peut conduire
les hommes a vivre leurs corps comme s'ils ne leur étaient plus propres. En effet,
lorsque le corps se trouve intégré à des dispositifs médicaux isolant ses parties, et
surtout losqu'il se trouve subordonné à des dispositifs de production et de marché où
il n'est plus qu'une marchandise ou un moyen, il acquiert une dimension d'étrangeté.
Le rapport des hommes à leur corps dépend ainsi de facteurs collectifs, sociaux et
politiques. En outre, sur le plan éthique, la valorisation d'un de deux aspects du
corps charnel au détriment de l'autre produit des effets psychiques. La valorisation
de la chair au détriment du corps conduit à l'angoisse (Lévinas) ou au déni de la
sexuation (Henry), tandi que la mise en cause de l'experiénce du próprio au profit do
corps possède des affinités avec l'expérience psychotique (Derrida) ou
Schizophrène (Deleuze-Guattari).
Raphael Ehrsam; Archives de Philosophie Vol. 76, No. 2 (AVRIL-JUIN 2013), pp.
338-340. Disponível em
<https://www.jstor.org/stable/43038873?newaccount=true&read-now=1&seq=3#pag
e_scan_tab_contents>, acesso em abril de 2018.