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Introduction
 Introduction

I- Le fonctionnement d'un barrage


1) Potentiel hydroélectrique
2) Maintenance

II- Les différents types de turbines


1) La turbine Kaplan
2) La turbine bulbe
3) La turbine Pelton
4) La turbine Francis

III- La production d'un barrage


 production d'un barrage

IV- L'expérience de la turbine Kaplan


 L'expérience

Conclusion
 Conclusion

Introduction
Au XXI° siècle, les énergies renouvelables occupent une grande place dans notre société
et seront de plus en plus présentes dans le futur. La première énergie renouvelable est
l'énergie hydroélectrique, c'est pourquoi nous avons choisi pour nos travaux personnels
encadrés de répondre à la problématique : comment convertir l'énergie hydraulique en
énergie électrique ? Nous avons concentré nos recherches sur les barrages
hydroélectriques car c'est à ce jour le moyen le plus efficace et le plus utilisé pour
fabriquer de l'électricité a partir d'eau.

Nous avons donc organisé notre dossier suivant ce plan:

I° Le fonctionnement d'un barrage


II° Les diférents types de turbines

III° La production d'un barrage

IV° L'expérience de la turbine Kaplan

I- Le fonctionnement d'un barrage

1) Potentiel hydroélectrique
L'énergie électrique est produite par transformation de l'énergie cinétique de l'eau
en énergie électrique par l'intermédiaire d'un rotor d'alternateur relié à un ensemble
mécanique situé autour de la roue motrice, la turbine. La quantité d'énergie extraite de
l'eau retenue derrière un barrage dépend du volume d'eau et de la hauteur de chute. La
hauteur de chute, dans le contexte d'une centrale hydroélectrique, est la différence
d'altitude entre le niveau de l'eau en amont et la turbine hydraulique .

Une hauteur de chute importante augmente la puissance qu'on peut extraire du cours
d'eau. Les barrages permettent d'augmenter cette hauteur en créant un réservoir
artificiel en amont de la centrale .

On classe des barrages en fonction de leur hauteur de chute maximale :

 les hautes chutes, plus de 200 mètres, situées dans les hautes montagnes;

 les moyennes chutes, entre 50 et 200 mètres, situées dans les moyennes montagnes
ou bas reliefs;

 les basses chutes, moins de 50 mètres, situées sur le cours des fleuves ou grandes
rivières.

Le type de turbine hydraulique installée dans une centrale dépend de la hauteur de chute.
Malgré des coûts de réalisation généralement élevés, les coûts de maintenance sont
raisonnables, les installations sont prévues pour durer longtemps, et l'énergie hydraulique
est gratuite et renouvelable si elle est bien gérée ... Donc le bilan est plulôt positif, c'est
un des systèmes de production d'électricité les plus rentables.

2) Maintenance
L'implantation d'un ouvrage d'une telle ampleur n'est pas sans risques, c'est pourquoi, il
est indispensable de réaliser au préalable des études poussées. La décision de construction
est fondée sur des conditions optimales afin de limiter tout désagrément provenant d'une
éventuelle erreur humaine ou d'un incident naturel. Un contrôle régulier doit être réalisé sur
l'ensemble du système pour garantir son bon fonctionnement, assurer sa pérennité et
garantir la sécurité.

 Maintenance courante :

En général, une maintenance courante sur les mécanismes de production d'électricité est
réalisée toutes les semaines (graissage, contrôle du fonctionnement correct de tous les
organes...) sans arrêter les machines .

 Entretiens ponctuels :
Des entretiens ponctuels peuvent être nécessaires, tels que le démontage des turbines, rotor
ou autres parties mécaniques, dans ce cas, l'arrêt momentané d'un groupe de production est
programmé sur quelques jours.

 Maintenance de contrôle :

Une maintenance de contrôle sur la stabilité de l'ensemble est régulièrement effectuée à


l'aide, par exemple, de lunettes de visée permettant de mesurer les éventuels déplacements
de l'ouvrage. Ce type de mesures topologiques est réalisé à raison de deux fois par an. Les
points ainsi repérés sont reportés sur un fichier qui reconstitue le profil du terrain, puis
comparés avec les précédents repérages.. Un contrôle est aussi effectué a l'aide d'un robot
motorisé équipé de camera permettant d'aller au pied du barrage, cette vérification s'appelle
une "revue de sureté", elle est effectuée tous les 10 ans. :
Un système permet de vérifier la verticalité de l'ouvrage par des moyens topologiques. Les
mesures plus fréquentes sont cette fois-ci effectuées par des capteurs automatiques, dits
télé-opérés, dont la fréquence est réglable. Selon la taille du barrage et les caractéristiques
topologiques des lieux, il est décidé que ces mesures serons prises : une fois par jour, une
fois par semaine ou encore une fois par mois... c'est du cas par cas.

Ces capteurs ultra-performants sont des pendules, des cordes vibrantes, des capteurs de
débit de fuite et des capteurs de pression interne.

Tout cela est réalisé pour éviter que la catastrophe de Malpasset se reproduise. En 1959, le
barrage avait cédé et une vague de quarante mètres de haut avait déferlé dans la vallée
jusqu'à la ville de Fréjus, faisant 423 victimes ...

Par exemple, une étude a été faite sur le barrage de Bord-les-Orgues, à la limite du Cantal et
de la Corrèze, qui est la plus grande retenue d'eau en France pour un barrage en béton, pour
mesurer les risques d'une rupture. A Soursac, située a 21 kilomètres du Barrage, il y aurait
une vague de 70 mètres de haut qui déferlerait sur la ville au bout de 16 minutes. A Limeuil, à
217 kilomètres, une vague de 18 mètres arriverait 10 heures après la rupture, et à Cubzac-
les-Ponts, située a 352 kilomètres, la vague arriverait 26 heures plus tard et ferait encore
1.8 mètre de haut !
Photos du barrage de Malpasset avant et après sa rupture le 2 décembre 1959.

II- Les différents types de turbines


 1) La turbine Kaplan
 2) La turbine bulbe
 3) La turbine Pelton
 4) La turbine Francis
1) La turbine Kaplan

 Inventée en 1912 par l'ingénieur Victor Kaplan, cette turbine hydraulique à hélices est
de type propulsion
 Elle a la propriété de pouvoir faire varier l'angle de celles-ci, ce qui permet d'adapter
son rendement en fonction de la demande (entre 90 et 95 % ).
 Elle est adaptée pour les faibles chutes d'eau entre 10 et 30 mètres de hauteur et
pour les grands débits entre 5 000 et 100 000 L/secondes.
 La vitesse de rotation est en moyenne comprise entre 50 et 250 tours/min.
2) La turbine bulbe

 Inventée dans les années 1940 en Allemagne, cette turbine est une variante de la
turbine Kaplan où le rotor est placé dans une enveloppe fuselée que l'on installe dans le
tunnel de la centrale.

 Par exemple, l'usine marémotrice de la Rance (France) compte 24 groupes-bulbes


réversibles de 10 MW.
3) La turbine Pelton

 Inventée en 1879 en Californie par Lester Allan Pelton, cette turbine hydraulique
est dite du type "à action" (transformation de l'énergie potentielle de l'eau sortant
d'une conduite en énergie cinétique grâce à l'action de cette eau sur les augets).

 Elle est surtout utilisée dans les centrales hydroélectriques.

 Elle est adaptée pour des "hautes chutes" c'est à dire supérieures à 400 mètres de
hauteur avec un débit relativement faible de 15 m³/s.
4) La turbine Francis

 La puissance, elle, varie de quelques kilowatts jusqu'à plusieurs centaines de


mégawatts.
 Le rendement varie donc de 80% à 95% ainsi la vitesse de rotation est comprise
entre 70 et 1000 tours/min.

 Le diamètre de la roue peut aller de quelques décimètres à 10 mètres.Autre


exemple d'utilisation de cette turbine sur la centrale des vernes (Livet-et-Gavet),
aujourd'hui classée monument historique.

 Cette turbine est la plus utilisée par Hydro-Québec.

 La plus importante de France se trouve à la centrale du Pouget : turbine de 286MW


pour un alternateur de 275MW sous 461 mètres de chute.
III- La production d'un barrage
L'énergie hydroélectrique ne peut pas être stockée, les barrages sont donc utilisés
"aux heures de pointe", c'est à dire quand la demande est la plus forte sur le réseau public de
distribution électrique.

Cependant, la proportion d'énergie hydroélectrique est bien moindre (de l'ordre de 10% ) que
la puissance installée peut le faire croire, car cette dernière joue un rôle particulièrement
important pour assurer l'équilibre instantané de la production et de la consommation
d'électricité . En effet, l'énergie électrique ne se stocke pratiquement pas, et c'est pourquoi
l'énergie hydroélectrique est souvent une variable d'ajustement.

En revanche, la production d'hydroélectricité est limitée par la réserve d'eau disponible, ce


qui dépend du climat et des pompages réalisés en amont de la retenue pour l'eau sanitaire et
l'irrigation.

La puissance hydroélectrique installée dans le monde en 2004 était estimée à 715 GW, soit
environ 19% de la puissance électrique mondiale .Près de 15% de la puissance électrique
installée en Europe est d'origine hydraulique.

En France, par exemple, la puissance installée des 399 barrages est de 25 GW, soit 22% de
l'ensemble des centrales contribuant a l'alimentation des réseaux publics alors que la
production ne représente qu'environ 15%. C'est le deuxième parc hydroélectrique en Europe
après la Norvège.

La production mondiale
L'hydro-électricité est la 2ème source d'énergie mondiale (environ 3000 TWh produits en
2005 ce qui correspond à 16% de la production totale d'énergie). De plus, elle a la
particularité d'être présente sur tous les continents et d'y être répartie de façon
homogène.
Voici la liste des pays les plus producteurs d'énergie hydro-électrique (chiffres 2005) :
1. Chine (12,7%)
2. Canada (12,5%), ci-dessous, le Canada est placé 6ème car il ne comprend pas le Québec.
3. Brésil (11,6%)
4. Etats-Unis (9,9%)
5. Russie (5,5%)
6. Norvège (4,6%)
7. Inde (3,4%)
8. Japon (3,0%)
9. Suède (2,5%)
10. France (1,9%)

La production française
L'hydroélectricité est également 2ème au classement des installations de production
d'énergie en France avec un total de 61 TWh produits en 2006 (soit 11% de l'énergie
française produite, le nucléaire en représentant 78%).
Les principales régions productrices d'énergie hydro-électrique sont Rhône-Alpes (39%),
Midi Pyrénées (16,7%), PACA (14,6%) et Alsace (11,4%).
IV- L'expérience de la turbine Kaplan
Pour répondre à la problématique, nous avons décidé de réaliser une expérience en
concevant une turbine Kaplan. Nous avons choisi ce type de turbine car elle est adaptée
pour des faibles chutes.
Nous avons donc récupéré un ventilateur sur une unité centrale que nous avons
relié à un moteur de lecteur CD grâce à un axe. Le moteur nous servira de
transformateur. Puis nous avons fabriqué un carter avec une plaque de plexiglas et des
pièces trouvées dans l'atelier pour tenir l'ensemble et protéger le moteur.
Puis en plaçant un jet d'eau au dessus de la turbine, après quelques améliorations
pour éliminer les frottements et un voltmètre relié au moteur, nous avons réussi à
récupérer un courant. On peut même faire varier l'inclinaison des pâles en penchant le jet
pour augmenter ou diminuer le rendement. C'est le principe de la turbine Kaplan.
Nous avons converti l'énergie hydraulique en énergie électrique en recréant ce qui
se passe dans un barrage.
La maquette de la turbine en fonctionnement.
Pour une plus grosse production de courant, on peut faire varier l'inclinaison des
pales.
Conclusion
A travers nos recherches, nous avons essayé de répondre à la problématique en s'appuyant
plus particulièrement sur un exemple précis : celui des barrages. On peut donc en conclure
que pour convertir l'énergie hydraulique en énergie électrique, on utilise la transformation de
l'énergie cinétique de l'eau en énergie potentielle. Ensuite, on choisit les turbines utilisées en
fonction de la hauteur de chute et du débit de l'eau. De plus, en fonction de la demande, on
peut adapter le rendement, par exemple on peut choisir l'angle d'inclinaison des pales de la
turbine Kaplan. Lors de notre expérience, nous avons pu vérifier ceci en inclinant plus ou
moins le ventilateur où l'on observe une accélération ou décélération de sa vitesse de
rotation.

Hormis les barrages, il existe d'autres moyens pour créer de l'énergie électrique à
partir de la force de l'eau. Par exemple, les usines marémotrices comme celle de la Rance qui
convertissent l'énergie des marées. En 2005, L'usine de la Rance constitue un peu moins de
60% de la production électrique de la Bretagne. Il existe également les hydroliennes,
éoliennes sous-marines, qui permettent de produire autant de puissance que des éoliennes
avec des diamètres quatre fois plus petits grâce à l'énergie des courants. En envisagent de
construire d'autres usines marémotrices et des parcs hydroliens, peut-être pourrons-nous
réduire la production nucléaire et donc diminuer ses impacts sur l'environnement.

L'usine marémotrice de la Rance


Hydrolienne

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