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LES cAHÀBTSH* DE LA MECSUË j

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MUHAIT{MADIT,{MTDULLAS (Paris) I
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Dans I'histoire de la ÏV{ecquepré-islamique, et plus tard

jusqu'à la prise de cette ville par le Prophète en l'an 8 H.l63n,
il est souvent question de certains alliés des Mecquois, d'un
groupe de différentes tribus appelé collectivement <rAbâbîsh a.
Cc titre manque à, l'Enryclopêdie de l'Islam. Larnmens avait , 'rii
r.,.i.gi
pulrlié un article (Lcs A$d.âïl et l'organisat'ion mildtaire dc la r:,,',,.i.11i
r'",;ïil
l{etgae ea sièdc de t&igire) dans le Joarnal Asiatigue, Paris . ii t?i1l

i9r6 (reproduit dans son Araâie tccidtntale, pp. zZ3-93)" r .Sl

rlil
''.Tr
Fort ingénieux, cet article nta pûurtant.pas pu être retenu
par la scienceuitérieure (sur aucun..destrois points cssentiels ,dl
de sa thèse: que les Al.rebîshétaient clesnègres, ciue les IVIec- ,iii
quoisndans leur rnanque de courage militaire, avaient organisé ''
,itj;
trne armée de rrtercenaires,et que ce fut une armée à base per* jji
rnanente, employee surtout cornfiIe escorte des car.avanes).Plus ' , ,Ëil
récen[flent, W. M.'Watt leur a consacrétrois ou quatre pages, ril
p*ur l'époque islamique, comrne appendice de son ou\rrage ,'ii,
il
Ilwhammad at l{ecea (Oxford I95j; pp. r14-ù. Le rayon
,;i
cles sourcesde sou àsquisseétant étroii, il y a encore lieu d'y ,i'
revenir afin cle tracef l'histoire de cette alliance, clui a duré i
i
sans défaillance ni inteirrrrption pendant plus d'un siècle, et
qui représente un monument caractéristique de l'ânte arabe.
r i'
Comne il ressort de cette histoire, les tribus arabes se subdivi- ri
."l

saient souvent en groupes hostiles,maintes fois lt:s famiiles et ,l

les descendantsde deui demi-frères corrrmençanrcesdivisions i

et ces vendettas. Pourtant ces mêrne$ Bédouins, qui ne tolé-
raient pas une petite fantaisie de leurs proches parents, âtta-
c;haientune importance surprenante à ia parole donnée, et se
montraient les meilleurs et les plus frdèlesalliés. Il va de soi

Ifattidu!lalz
;ss

lrl Les c Altd.ûishn de la tr{ecgue 435

<I.reles alliances dans I'antiquité étaient dictées par la néces-

'éqtrilibre.r les forces,et de contrehalancer les puissances
sité cl
hostiles dans les luttes intestines.

Les ot'igl.nes de cette allianee:

(Jn s;rit clue la rég'ion de la l\{ecque était, clans l'antiquité,

h.abitéc par les Amalécites, plus particulièren'rent par les ttibus
Ôurlr,urn et Qa!ûrâ'' Plus tard, les Khuzâ'ah, émigrant du Y&
n1en, s'y installèrent. $elon lbn Hishâm (p. fl)' les Kintrnites
(dr-.sct:nriantsd'Abrahan"rpar Isnraël) et ies Khuzâ'ites était:nt des
*otpngrrons d'armes lors cle cette gueffe contr* les Ôurhumites'
La clécouvertede la Pierre Noire (élémerlt essentiel'du tcrrtple dc
ia Ka,bah à la lvlecque) par les Khuzâ'ites, après arrnir dti: cnle-
vdc et cachée par les Gurhumites lors cle lcur départ, lertr valrrt
la fonction d'intendance du Temple, signe de la sortverairreté.
fille clu chef
Q.,çgyy, un chÈf kinânite, épousa F.Iubbà,
khuzâ,ite, et à la mort de ce dernier disputa la fonctiorr d'in-
tendance à son beau-frère al*N{ukhtarish, fils de I'ancit'n chef
IJulail. Une guerre s'en suivit entre les Kinânites (et leurs
parents et alliés parmi les tribus de Qudâ'ah et d'Àsati'' et les
Khuzâ'ites, et ccs derniers durent quitter la rQion dc la NIei:-
que. C'est probablement pour consolider ce coup d'état qu'ort
a dû penser aux alliances, comme du reste nous allons le voir'

La date de I'alliance:

Ibn al*Kalbi (m. 2o4) est très bref: Dans sa Gantleae'at

al-Ansdô (p. +8-+g,ms. du BritishMuseum,N"Or' adcl.23297)'
il nous dit seuierrlent:"'Awf ibn al-I.:Iarithavait comrnefils:
'Amr r- Àl'ti
Sa'd,Mâlik. et 'Âmir. A cette farnilleappartient
'Ânrir ibn ';\.r'r'f,
IVIu'ait -= Mask adh-Dhi'b * asrSayyâfr) ibn
qui avait conclu une alliance aveq al*Muçtaliq et al-Hal'â
(lrranchesdes Khuzâ'ites).Mask adh-Dhi'b est celui qrri ;rvait
conclu 1'alliancedite desA[[ra]bishayec les Quraishites'À ct:tîtr
'Alrlamah ibu 'Ânri
famille appartient fualement al*$ulais ibn
'Âmir, qrri dtait chcf clcs
ibn al*Awqêtr ibn Ëadhimah ibn
Ahâi>ishle jour d'Ut,trd (anno I H') t'

q
i
d
il
$
tr
l'?
 91- !:fy!:i!:! rri
Al-Balâclhurl (Ansaù, ll, 727, ms. d,Istambul) nous en
parle dans les termes suivant.ç: r Les Banû Bakr ibn ,Abd
Manât ibrn Kinânah avaient des raàcunescontre lcurs parents
(les Quraishites);car euçoyy les avait chassésclela
Mecquc et
distribué route la ville u*iquement a*x famile., q,,,rai;hit.".
Au ternpsd'al*Muç1alib ibn 'Abd Manâf ibn
eusayy, lc nombre
des Bant Bakr étant accru, ceux-ci cherchèrent à chasser
les
Quraishitesde leurs rnaisonsde ra Mecque, ou rout atr rroins
à cohabiteravec eux dans le même territoire sacré. Lcs
eurai-
shitesse mobilisèrentalors, et ar*Muttalib concrut .rr,--
nlii"r..
rntre les Quraishiteset resA[râbîsh,c.-à*d. resBant al-Ilârith
ibn 'Abcl À{anât ibn Kinânah, les Banû Nufâthah
ibn ,Adi ,.êïi
ilr' ad-Du'il ibn Bakr, res Banù al*Hayâ (branchecles
'ites), les Khuzâ,
ai-Qârah et les ,A{al (brapchesclesBanû al-Harv'). ,'.
Clemême auteurr quelquespages plus haut (II,
7zz), nous elit:
ri Parr*i lcs descendantsde 'Awf ibn al-Hârith ibn ,Abcr
Manât
ibn Kinânah, il y avait .Amr (qui était Abû
Mt,aiç, lVIask
adlL-Dhi'b ainsi qu'as-sayyâh) ib* 'Âmir ibn 'Awf.
Et so*
frère 'l'aim avait conciu une alliance avec les al*Çârair;
(u'
autr"c frère) llv{âlik ibrr 'Âmir est cerui qui avait
.on.r,,, ,lr*
allia-nceavec les Banù al-Mustaliq et im al*-Havâ
(bra.nr:hes
dc'sKhuzâ'ite.s).Qr"iantà r\'Iaskacrrr*Dh"i'rr, c'est rrii .ni con-
tract;r .liiance avec jes Çuraishites,alliarrceclite ries
dhat,irlr.
Le trrri-lc A/1aùîs/tsignifie ceux qui se 'assemblenl et
sc r-éunis-
se'I. Ce sorrt les lla.û al*Hârith ibn ,Abd Manât,
krs Banlr
lVufithah ibrr acl--l)rr'il,les Banù .l-{Iavi. k.hrrzâ,itc:r,
ct les
al-()i"ji'ahf I;r:rncirr:
rjes Banû al-,Hau,n)u.Dn,r, ul.l autrc r:ntlroit
enc(')rr(I. :r), lc rnênie auterrr prdciseq'c l'arliance
rlcs r,\hi-i.-
Iiislr iiit ('{)ltclur't.ntrr: ,Àbd I\Iarràf
i l i r r ( . ) 1 r - s 3 y 1 , r , t, - - \ r n r . i l , t i
Hilâl ibn À{rr'ai1 erl-Kinâni, ariiance à raquelie
r*s ,r}a*û ar-
ilârith. lcs Banû al*Mustaiiq, et k:s Ilanfi
al_Han.n avaienr
partiri;:é.
Il y a donc deux données differentes t,:hez
cet autcrir suî
l'éprq'-re dc cette alliance: 'Abd Manâf et
.sonfirs al,*x,Itrttarit;.
Il se p*ut .eperrdant,que le nom cl'al*h{uttalih
s.it dfi f *r,*
tléfailiance de nrénr,:ire: i'auteur pensait prrtrt*être
à ra .o*ciu-
siorr 'l'urr iracte c.rnmercial par al-Muttalib
rors clu farrt:r-rx
Viii/. (,J'err ai parlé cla's le Mélangt &Iassignon).
Il y a'rre autrq

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hypothi:sc irr"rlféra|lc: clr)mrnc nous allons le'rvoir, cluelqr,rr:

temps après ïii conclusir:nde cette alliance, ies Quraishitcs
<iurent cntrer L,ngueïîe, sousal*fuÎtr!çalill,guerrc clans iariuellt:
les Ahâhish fr_rrentrestés fidèles à leur parole, et cornbatti^
rent ftux r:ôtrisdt:sQuraishites' Ii est doncraisonnal;lcde pells{rr
<$rclcs chelstle ia nouveilcgénératicndes deux parties at'aietrt
|enortvelé alors lcttr pacte hérdditaire, d'crù l;r remarque tl'ai-
Balâdhuri sur al-Mutlalib.
Ya'qùbî 1"r"rt.284), cor)teilporain de ÏlalâdhurÎ (m' z7q),
ltûus assure(i,278-9) que, (lorsqueQtrçayyûlourut, et qge s6rt
fil1 'Abcl Mrlnâf acquit k: pottvoir et la rcnommée,les Khuzâ-
'ires et les lJanû al-F.{arithibn 'Âbd }Ianit lui vinrent cleman-
cler ;rlliar"rccpour se fortifier. C'érait I'âlliant:edite des A[râ-
'Amr ibn Hilâl ibn
bisir. Le c{irigeantdes l}anù al-I;Iârith fut
'Âmir'. I-'acte fut conclu devant le tem-
Mdiç (lire: i\'Iu'ait) ibn
'Âtikah, fenrme de 'Âbd Manâf,
p1e cle la Ka'bah . . . C'est
qui entraîna i'alliance clel Alrâbisho.
[Jn auteltr bearrcoup plus ancien, mais moins soigneux,
Muç'alr az*Zubairî(m. a36) nor:s dit (p. lS), t<Raitrah,ûlle dc
'Abd Manâf, avait épousé Mu'ai1 ibn 'Àmir ibn 'Arrf ibtr al*
Flârith ibn 'Abd Manât; elle fut rrlère de Hilâlr et ce fut eile
qui entraîna I'alliance des Ahâbish >. Et encore (p. E): t Quant
'Âç1a1,ad-Dish,
aux al*Flawn ibn Khuzaimah (dont on entend
et al-Qârah, les trois fils de Yaitha' ibn al*Hawn) ainsi qu'attx
cleux branches des Khuzâ'ah (à savoir al-FJayâ et al*Musta-
liq, alliées des Banii al*Hârith ibn 'Abd l\danât),tous forment
les'Alrâbîsh, alliés des Quraishites; car les Quraishitesavaient
'Abd IVIanât
contracté alliance avec les Banù al*IJârith ibn
contre les Banù Bakr ibn 'Abd Manât;r.
Plus impcrtant est Itrn Habih (sti.â45),.qui consacretout
un chapitre à ce sujet dans son aX*ll'f,*nammag(ms. de Luck-
now, pp" t7V-.8o). 11dit: tD'aprèd,f{amrhâd ar:ftâwiyah, c'est
Quçayy qui avait conclu cette alliaricr,'mais d'après les autres,
c'est 'Abcl Manâf ibn Quçay1'qui fut Ëon âuteur' et c'est lui qui
donna'sa fille au chef des Bant al-$ârith (Mash adh-Dhi'lr
'Amr ilrn 'Awf) *. Puis i'auterrr cite ces deux vers de Hudhâfah
ibn Ghânim:
 +3tt M. llamidullah t)J

r l-errr irncêtre est çuFayJ-, eu'on appelie lc Réuniiicaterrr;

(.i'cst par lrri que t)ieu réunit les trjbus de Fiirr (Çrrr.rish).
Iit il ntariir sa fiil: à'.Àmr, a{in de nous protéger,
('rrrtLt: lx)s r.tnJrr-'rnis
lorsqlrr: les Banû Balir nous al_,anclon-
Lllr-rcnt )).
ii,Lppclorrsqrr'1l -Ralâdhuri (lzsa6, I, zi) rcmplacc le cleu-
xii'rrrtr d* ccs vcrs Fal' un qui ne parlc polnt du mari;rgc par
(-)rrs;ivr'.Il:tr I{abîLl it sans dorite supprirné ciuelquesi,'ei:stle r:e
poèrrrt'liisteir-ique,faisant ék:ges de tous les ancêt::t:scle l;r fa-
nrillt; ct prr:balrlen'reTttces vers supprimés par-laient clc ';\bd
Ilanhf, :iprès Qusaw, ia suppression ayant causé l'amalgitine ut
la cor.rlirsiorr.{lette impression est fortifiée par le fait que les
deux alrteurs eliffèrcnt quant au deuxième ver:scie ce potirrnc.F)n
orrtre, r::arlant de la biographie de 'Àbd X{anâf, al *I_{alâdhuri
(l , zt't précisr::<Et 'Abd Maniif et {,A.mribn }tilâl ibn Mu'arir ;rl,-
K i n â r r i c o n t ' l r r r c nr I ' i r il i a n c ec i c sA h a b i s h . O n t ' n t e n d p a r A l . r ârlT s l i t:;

les Llanû al-IJârith ibn 'Abd Manât ibn Kinânah, les Banù al- rq
'.):
lltust;rliq, (i:ranche des Khuz:-i'ites). les Banû ai*I-{arvn ihn Khu-
zaimah, qui se rallièrent arrx Qrraishitcs. Un poète clit:
-É ,È
r ân efct 'Arrr et 'Abd À,Ianâf .onf fait
L'allitnce uir nloyeri elc iicn entïc nous.).
Plus ioin (I, z7), le rnênrc autcur. clit: n Raitah, irlle <lt:
'Abd
N[anâf ct de'sa femnle an.-Nà.frc1]iah, firt ér.iouseek: ]:l ilâl
ibn X{-.r';rit il;n 'r\rr:r irl-Kirâni . . . l.
Tout fait dÀnc croir-e qu'il s'agit dt: ',{l-rclManâf qui rr cou-
clu l'alliarrr:c dit* clcs Ahâbi,*h. Il n., fin;t pr:i-ri-êtrù Jlils r:ulrli.r
quc dans cr:tte alliance i1 y avait crrr-tainesl.rrancliesdcs ItltLz.r-
'ites; il
serait Feu.prr:l-rairlc ciu':nt lo.rdemain du cor,rp ri't!1:it
par Qrrsayy, corltre ies 1(huzri'itcs, cllt:s aient pir I'allicr ii\.r.r(:l(l
mômc Çupayy, it nroilrs qu'ii nc s'agisst: rlcs brancht:s hostiit:s
à cclles chassées clt: !a À,Iccr.1uc.

Lcs cirt:onstrtrzces
de /' ttffianr'c:

Srrr I'arrTr:rlté d'Illr: Abi 't'hâl;it at,-Zu.hrî, l,ar:tr:rrr tl,rrl-

.ltunrt.rttmarl(pp. r77-,9o, ms. <le Lucknorv) nous rapportc: tiLin
(.'ommLr'(:âr1tdc la trilxr des Birrrt al-l-{ârith jbn ,Âhd Ttdaniit
ibn Kinânirh sr: ren<Jit un iour à la &lecque pour y vcndre sr:s

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man:llanciises. Àvanl, soif, il t:rapFl ir 1a pr:rit r-i'ur.ir,: nrr'ris,rr.r
<ian-q1<' qlrartier clr.'sM;rkhziilnites. por.ir clt-manrirr^clr: r'r:;nr.
t i n r : . ' ' i r : i l l cf e r r r r ' ! c. n F o r { i t . L . , m a r c h a n t l s ' c x r * r a . n d i s a n t
r l l t ' c 1 1 , ' p o r . r v a iet r t v o y o r .u i r c l r . st c s J : c t i t s - ' f i l : la , u , e r, l. r: . l : : : : ; t uJ. . â
f e r r r r l , - r, l i t : r . a t r i l r u r l c s I ' l a n i j f : l a l < ri L n ' : \ b d j ! { ; r r r â t n ' i - r p i i s
l : r i s s r il a | , s s i b i l i t é i r u x h c r n r r : r r sd r r i : * i i : r r l a n s l n ' s ' . . , r ' i s i i r r s , , .
I-c clrr:nniqlrcurpi)ur'suit: tA son rctor-u"r:hcz ir,ri. lr: rurrr:lrilricl
ap1-riit irl Fait à ses pro,--h.es, et lr:ur pr.oiros:ldt: s'allir:r:àr.r:cl,js
oui-iii:;hi!!csrJerla L'I*i:qr"relperrt--êtr-cIr{}lr rnier.r--s s'ass:.*"r.rdu
g r : r n 1 1u l i ' i t c h t i d e i a v i l l * r i c l a K e ' b : r i i , t r n i t r ' â u r r - i : s n r o i i f s l .
L.s jliiriii nl-I-lârith acr.:cptcrentr:t:tilr sufq.siirrr, ir1:pt:ii'r.nl
r i ' a u t i - r ' si,r i l r u s a l i i t i c - <fot : l i e s q r r c i i a i r i r ; r l - * l , , I u s t * i i r ri : t : : r i l - l i : r v ; i
i l l r r l " ; r ' , i i l r n ' À m r . L e r r s i r r c 1 c p r o j r : t f r . i t t i l , , r r " l . i tirj i",a u i r L : . rl r i .
i r t i r i , , , . , t , r r ' n r : 1 ltJ: :a: r r f ra i - - I ' l i l w n i l : n K l : : r z l i r r i a h , - a { - - i : ô i i i . r i r .tr 1
r : l i t s ; r i ; s : r i , t i t e r . r r i r . ;r r t o n t l r :s e t a s : ; c r ' : - i l r i l r i l r r a ; r a l r - -.lli i i ; s l r î ,
itr.r''ir;rl rlr ia '\Iecclili', {1 crln.cllrt 1lr'ir'riliiirr{:{.ra!.r:ir it's {-}i11;,i-
shii:r.rs,jui-ant lt s jitin;:.i1,:ssLtil";ritit,s;.' par: .lc I')i,rr.inrt,::r-lr.it.r
(.al"qt/i1;i nr-,irssclrlnlirs t:n.vétitti tr.:r.rs rorrtml unc rrlrlr,rrrain.
lrai-r1,';irlt:rrlemltlc rrt {:pârgl.ia{rilr_:.r;rngi:gaitmr:r.i1{..11 c$r.i:ji.l1ir.
l : t : l ; LD o i i r a , - r - * sl oi r , { r , t r 1 r } r{r{ u r i : r i r i , r r " r t a g n],l:, . t l r - s hrii ( , l n r . i i r ( , ï : i
a s i r P l ; i r - r": r t . i l ) o r i t ' l t : sr . l n i ; u i t t $ , . . . r . r i l - l r ; 1 1 _Lr ); .l - < , , r i r, .r -. ,I j , l r
5".j11s
Âiii i'lrai'ri; pr-écisc*r']l*f(]: . T,r-rr.,lriirc {Ji.rsalt"1-,lrrvi:ri;'r ,,..,iii r,,r.
le licrri'oir'à lrLh'Ircrlrre a1:r"ès rsr;'i cclrp ci'i.iiai .ontr.: i;:s r, j;rrzri-
'itr:s, cl rlrtc lcri
r c n r ' o r l s r l c s r : sp a r ( : 1 1 t sc i i : s t l i h r r s r i * ( , i r ; 1 i 1 ' , 1 J ,
r t t c i ' A : - ; i r ls ' . n a l l i r r e r r t ,l e s n t c m t r r c s t r o t r rp c u n o n r l ) î - { . r i :, l r ' l r :
t r i l u d r : C J r r s a y ye.r r i r r L s t i l i t éa v e c I ' e r i t o r i l - i t Htro r l t r i i l i l r - , s ( .s r . i i -
t i r i : n 1 t ' i l r l c s e t h a * : c l t i s . L l ' e s t , 4 1 ; r iN { ; r n â f ,f i l s d e { J ; 1 i r i : r , r ; L i ;
i n ' i t : r i c s B a n ù a 1 * l I . r v n c t Ï e s l l a ' û a l - - l - I â r i t h i i r r r ' A 1 , I, \ , 1 . r -
t r â 1 à r , r n t r c t e n a l i i a r r c { :a v e ( - 'l u i . c e s r . i r r - n i i , r , ' rs: i l r i i r , : . . r r i ' =
r e n t d t - -l e r . r .p r o p r c i n i t i a t i . ; e k : s I l a n ù a l - , I u i t a l i r l r . i t r . : ,; r ! .
l l a v ; i f i : g a i < : n r e nlti h u z i i . ' i t e s , i r t a i s h o s t i j e s
1 : i * ! i r r i , r r - n ' ! i . !âr:î. r r
l l r a n c h l s q u i r é g n a i c n t a u p a r a l . a n t à l l h { i : c r p i i : i .{ ' t , r r i . _ \ - i r i i
h{;-,nâf,fLls ejr.rQuçay-.,', qui dirigera la délégatio;i dr s,r 1::i;rrr.ii.r:r-
r O n i r l u r c r l r r p a c t e r 1 ' u s s i _ . t a n cr n e u t u e l k : â r , e c i i . : s. ! r i l t t . r . ; 1 -1,1: ;11: , :
(car c'i'sl 1i: sens iittdral clu tr:rmr::ohriltisA\. r.cs A.i.râl>islr rii-,.,rr r
a c c { , 1 ) t ( .l r; r c o n d i t i r : n r y . r ' i i a u r a i t p < i s s i i r i l i t ûd ' ; r d l r t i s i o r
-1, l';,,srr:_
rlfillr{r ;'r rl'autres [ril,'lrs r:rt|ortr. on citt: $oiis c(:1-:lj)i)i)1-î !r.5 ii-l*
b u s t l ' i r i - o à r a h , t ' l e Q i r i z , c l ' : s l r a r i i - rl { r - r l h r h a h i i r n a r r . - T ) r r ' r l .

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I - ' ; r , ,, l tt I i r r i : s h î s c t r t i t r v r : à t o r n i l l c s r i t , . 1 a .L , I c c t 1 l . t e{,l : i r i : i l a
':rr-itranitlah.
i r l ' r ' ri i , r l r il Le *arratr,r;r I-lai;rnrâd pr:titt:rrrl r,iiic l . ' ( l
((il'iciLtpnr Qusayy iui-rnôr"n*, lani_iis clrc ics ;rir11.,::i
'.{lrt.i
t'r,la tlatt: rlt: l\{anâi i'liis dr L)Lrs:r1,1,) ilri ri,.rnr:,i
il.ruri:'ieigr:
t l i f i l. c, -i !b; . - .lrr
^-. chl',i rlt:s .[Jarrii lLl ]i{ .lâritiL lr â( r ir 'i tt ir tl L ilal
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I i . r 1 ; , $ I ï l l i : , s h i ' ' l e s i t r r c à { r ' r i i l r s a r i S r . r dd c l * } I t , : , - - r 1 r . ; t 1 ,
'' r ; r . ' , r l i i . . , r i t ' .q. r r e 1 " : r : t l r o i t s , a 1 : p e l l r : N a , m i i n a l * A r . â h . c i t i r n t
r ' , r r : r 1 - t ' p , i r - 11 - l ! l { f' :r r i r i u l t : r i e ! a p r c s t l t i r i r i c i u s e r n l c n i i é g i . l : r : -
! i l . r i r i l i l l t i i ' r ' r r t ' - ' . i c c i : i l , : c i t é : t : p l i . r s h a i t r - . ( ) n t r o u v e u r r r . :l . r r i l , r r , .
'.ti':r,rr. rjiriilitir,r
i ) i i . . 1 ' { i d i t c r n d . t 1 ' l r r t r , j , < . i r :[ i l a u n z i ( - ] , ; i ] ,
r, ^r r,,'dctts Sottrûlf.s I.li)c st:r-tlt:n;r,in c()ntlc a.tttt'rii, r:it1:r yl{)U1.
: i,:: i l, riiST('lltps Cit-i!ti:i l:uit i"r:r;l l't.rb:r-r_11-;tc, {lt.t1)ii.: ioril. rlr,ri-
r . r . ; i i . ' l l u i i : , c l r ' 1 r i , : , ' lnt 't { ) t i l , 1 - l r r i l i l r ir i L ' r r ' l f i l ï , 1 , î a : l r s ; Ll : l r r r . . ' r , .
- \ l \ , , . l i t i , ; , i ' 1 . l i l r i r i {i-t'{ : t i l i \ . r f l t * t i : i{ . j { : l r " i l l { . t i 1 i C i t r i l t . -iri.i .l , 1 r l r , l r " :
l ) ; r i ' t , r ' i r t l i l i . i à 1 a l i , l r . , - r i n cr u ô r i t ( , . r . , l i i i r l l t . l l r a . r i i r . s i ) ! : i , . ; . i "ni t
I r t r r . r l ; : i r r r r ' n j i . t r l r ; ( : ; i i l l l t r r c l r . :l ; , r l { : t ' i r : , l i , . , i i . r]:; i { , l t : l - r , . } i o i r " , r
',tr
/ J i i . i r z ) , t : I p r i ' t e r e l r t s . T - r r r n 1 : r l j - l l l , . i , ) i t : . 11_. rl 1 i t u i i 1 - i . i .
i,iii
l a . . r i r , i r t r i d r , : l ; t i r , ! ; r i : , c n ( l i i t ' l t r ; . i t ' ; e t t l r , i l i t , i l r , i t l , r i : r : 1 . i i i , r :I

st( r!' tr)rl1' .liIruri!! iirl J);rf rt pr:',i-'i:lt": s,.'(rjril':i rtturr.tr.l ,:oiri.i'r, i;i
c r . t i ; t t i l n t r . r u l t : r i i i è r c , j u s q u ' a _ u n t ( l I i L ( . ! i i l . r i rl i t , r r . r c c ( . v i . L . ; lt, n r i r - i ,
l a g t : r { r ' l a t i : r - f r t-::t i l r ' t r . r u t -c c r l u i s ( . i ' r - o I l r i ) , . 1 cr l l t : ; t : t
irorrr i','ri-
t r ' a i t i . s a l t s { : : r a r ' I - } t i o ri r: * r i t r c t û u s . c i i . \ c . i r i i t i : r ; l i c r r t i { r . i t , { . . i . l r i
p o r r r r ' . i s s i i r - i i l g r . e l u p sr i ' n " .i:a n r c r r i ' s t , : r ' : r r ' a p : t b 1 cd c r r i i : r . . r i i l l l . r . r r r
p o r l , t i i r , - ' l c s r i l o t " r i s l . l , i r i i e t ' I ' h a l r i r r . s t r t l - ( ) i i t s , . r r -. l c u r s l . i ;.ti . : r , i , 1 :
eur-ir l r t i , : i l i r : , n T i ^ i . t i , r - ai l t _ : s t l ( r \ . f , ï r i ; r r - r ss o ' O r - i t : r ; . t .
Iix.l:fj
ju.<1,, .111jt-rrti' cic la jtiisttrrttcli<-'lr ,r. (lt'itt. ,.t ;-siur.irrsl .il.)1_)Lr i(,.
P [ t l s ( l l t ' i ] l t ' p l i r : l ' - :r - r ; i r . ' ( i r ' i t j.rx, t i sr - i r :i : r 1 i , . r 1 " ' - , ' . . - . i 1 r r1,L r t . ' l g -s, \ . l , a l , r . : i
p r t ' : - r . l . r i - r - . i t 1 t t (n)ri )i i - : o - r ' r r i ; r i S s ; r i t : l i t t , i i i
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l8l Les ,t,4hâb4s/çx de Ia Mecg*e 441

Carc.ty'quencesda *aete:

Z.,t oir ibn Ba.kkar (Nasaâ Qurais&, TI, g1a, rns" Kôpriîlù,
Istanlrul) nous signale un petit inciclent d'iniérêt hrmrain: Il
dit rluer;<ila tribu Zulrrah cle la Mecque, ainsi que ceile des Gha-
l'âtii (: llanû Sa'd ibn Sahnr), se mirent d'accorc{pour ne lais-
scr- pcr-sûnne pa.rnri ies Quraishites ef ks Ahd.ôîs& t-aire des dé-
gâts ou créer cles rilé$sntentes, san$ réconcilier les parties et
r:cctifier ics torts. On I'appela "Alliance de bienfaiseincc" (ltilf
,zs*sal*/3,).Le r*stc des Çur:aishites ne s'y opposa pas et ne l:r
rrréprisa pas; il n'v partici;:a pâs r"ion plus r.
Ilientôt apri:s lc par:te des Ahâbî-ch, les Quraishites clurent
combattre les ï-lanù Laith ibn Bakr ibn'Abd &{arrât. lors dr:s
journées de llhît Na.lcif et r}e Dh.ât al*Mushallai, Les Àhâbi-.h
participèrent à côté des Çr-raishites à ces deux gi:errcs. À
part lr,s Banti al*Hârith, il y avait les'Adal et les ad*f)îsh
{branches des Ranù al*Harvn), les al*Muslaliq et les al*F{ayâ
(kiruzâ'itcs)" Le eonlrnaridzint supr'ême était le pctit-.fiis cle:
'Âbcl
QLrsal'y (al-Muttalib ibn N{anàf) bien que ie conrmandant'
cles Ahâbish fût iJatmat ibn A.sard,de ia trilru des Banii al-
Hârith. (Cf . ,fl{utzatnnrat1tp. Bz-88; Ilfuhaôâa,r, p. 246, to'.rs ics
.ll; *, "*?^-*{qY**f3LIbn ttâbib).
'r-^
I'ior+ttr Plus tard erlcore errt lieu.la guerre de Fiiâr, lorsqur: N{r.r-
*,', t_ hammad était enco::e jeune homme. A cette occasion, L:s Ahil-
* tLr-l,nA .
u bîsh ont combattu, dtr côl.é dersQuraishites, sr.rusla conduit<:
.)' n*,tn
't'
)*-î :,/ d'al*Idulais ibn'Yazicl (membre des Banû al*Hârith); il n'y
(nI'# avait pas un contmanclant supréme dans cette l3rerre. it{tt/zat-
f."'
lsar, pp. r7a-1t; Ilrrr Sa'd, lh', pp. r4a*3).

Epoquc islant.igue:

Au début cle I'Islam, lorsque AL,A llalçr voulut s'échappr:r

clc 1a persécution de la I\{ecque en s'expatriant, il tirt ranrcné
à mi-chernin, <iu pays de la tribrr d'al;Qâ.rah, 1:ar I'-: t:hcf dcs
Ahâbish (ibn ad-Dughunnah; selorrSuhaili, I, a3r; Nlalik ihn
ad-Dughunnah)i ce clernier proclarrta à 1a Mecqrie riri'il avaii
donné sa protection à Abii Bakr. Plus tatd, lorsrl.r'il sirggdra
à Abii Bakr dc nc pa$ praticluer I'Isiilrn putrliqur:rrrcrrt,rchri*.ci
 4It
fre
M. Hamidaltale
lq.l I
t
renonça à sa protection,
et lui dit: Tu n,es plus r.csponsable Â,- i
'i#"'"*r,
oe mcs actes.(BukhârÏ, r acaÉ i,l
39:4; Ibn Hisham, p. 24s). Ir,_-É
-
l

Les Çrrraishites regrettaient -

Y " *
.-,-u-
t n d f
- de n,avoir L
hâte, attendu I'ar:rivée a*, fîs, clans leur , tlse "- li.t t at . ,A ,
alair,rfr',oru a" la sortie potr
hataille de Batlr, en I'an la
z H. '-"1
Lcs Ahâbish se trouvèrent t*rt-;nr?I'
fidèle des ,
striteslorsa* r* r,"1,,ï;";;;;l::,":ï*""'-:1 Çurai-
ar{ {ur
aisibnzii:;;ï,1';:Jri:t.!ru: ti,t,r.ru
1oté
exprima sr:n horreur.
*.
du comportement sauvage
tij:j:
shites .i'is*à-*visdes cadar,,res dcs Çurai-
de.sfuIusutma.'squ,on avait
lés. (Ibn Hish"lrn, p. muti_
Sga; Tabari, p. l4rg). C,esr c<galement
une femme des Al:âbish (,Urnrah
trirrt atq"*ah, ou ,u_mrah
-]:l*ith), qui porta t,érer,a"ri-.t*o
*:
neut .euraishites atr,rèsque
.porte_drapea.ufurent tués succ
n'osait
prusr",,ir:
re.drapeau
ù*,_ni,J'lliJiiiil,":,T:îil;
jusqu'à Ia fin de ta bataille.
qffn Ui.fra* pp,
p. 557;,4nsdôde Balâdhuri, , S7o_Zr, ct. aussi,
II, 7zz).
L'incider:t esr hien connu (.i.
i;r, Hishârn,pp. ggi_e),
en I'année S H., l: où
.rvoy* r.r* de ses fidèle, ,Abctai,
fyff.A1",{..iranali
lâh ibn Unais ai_eudâ,i
à
Est de la lwecqr.re),f:"r.punir 1p"", O* ,Âraf;r}r, banlitrre
sufyù lrrn Khâlirl ib^ |i1[311
al*Liftyânî, qui^,*ol,iii*aiirlesf*;; .,; ïi::1,1]i:'..::]: i)Ti
*tt* d'atta<;trcrMédr'e
-rnconfécrércs,comiïre,r u.
avec res auties
<ruKhandao *ul rbnsa,d("ii, t:$î:ï;
j:::,il:
avait desAfrâbiah,qui. urarchaicrrt o"Ïji'
tl..rrlir* lrr.ir. Il firrrt ..,n-
,tlrl*.qï* les Lihyânites
étaientutfie, j., Ahâbisii, rnêmc ",,
ne faisaient pur p":t1* cles^A!âbîsf,.- s,ils
se vengerrde la mort cle"_sufyân, è"", q',ii en soit. pr:rr
ses*parentsricrna.clirrent
leurs cousins de 'Açral .t ir
a'or*çir"n Jl;irr.it,r,.rcs r'isr;io',aircs
nrusulnrans,sous or"t::t:
tle propagc, t,Iulo*,
livrer aux Lihyâniies. Ils ;;;,;;';;';"_
ie fircnt, i,i,i'iu tragticlic
(Maqriui, fnttri,, T, t74, d,ar*ll,aii,.
"j4*S).
Les l]anù al*l\{uçfaliq f*;n;*nt parrit: clesAlr'irîsh, (.r)iîr'rr.,
'.it,rrr,r*;
nolls a'e's de{jà signalé.
IVr: n.lrrs ;il;r;,;;,;r.;;:,rr,"
gueryt:cntre cette Olby
_.i ie prophètc. l.es clrrorritlrrcurs
divisent cn Ia datant dr: sr:
l,;rrr a, j .u-O H., nolls
l'atr q H., et r-tnr.,* soLltÉ*olr$
nensîn_s qu'il .s,agitIà tle:la'astr:
dirigde pa:- les ,lliancr,
Juifs rle Khaiïar, un granrl n'rnbrr:
""ii",r_",

'€
 'ji i{jT' ',
'
iii i
:i.i::i.

{r ,g

- , ,:. i,.;it : *igiî

.++.1
Ito] Lts <<rthùblsh>de la.Metr1u.e

de pour la tlataille du Fossé, contre S{édine' Comtnc

"tribrrs parcrtts drls
1'Islarn s'était bicn répanclu chez les Khuzâ'ites,
ces clernicrs furcrtt prénraiu-
L,[uqtalicl, lcs prôparatifs clc
atta<Na par sltry:r:isl
rdment di.,.,lgués au Prophètc, <1ui les
ct ciétrtrisil icur potenticl de guerre' (Illn Hishâm' p' 7e5)' I'cs
bataillt:
autros ntentlrrr:s des Ahâbîsh étaiernt à I'abri lors tjc la
part dan-t la guen'e t1u Fossé' arr c-ôtd:
des\,Tr-rstrlirl,et ils prircnt
( { d e m , p ' 6 7 3 ; Ja}:arî' p ' I47o''
c l c s O u r a . i s h i t c sr - : o n t r e1 ' I s i a i r t '
Ii,orr,,1,r,,ie Prophètc, parti po'-r l'expéclition d'al-flrldai-
çhc/'
lriyilh, .-r', i',.rt 6 H.' apprit rtne nouvelle effervcscencr:
s'il
lcs -r\irâl;îçh, il convoquil ut'i conseil de guerre, et demanda
ne thliriit pas sc clél>arassr:rrrne tbis po*r toutcs cle ces élriments
la Mec-
nuisibles $r marchant colttre leur pavs, avant d'aller à
pas di:vier
<1ut'.L'ar,is tl'Abi-i Bakr prévaiut, qu'il ne faliait
.iu but clu pèierinage à ce moment' (Ibn Kathir' Biddyah'
l V , r 7 3 . < l ' a p 1 i ' 5B u k h â r i ) '
prit
Lors clcs négociations à al*fluclaibivah, le Prophète
ibn Unrayyah à la
l'initiative c1'envoyer le Khurzâ'ite Khirâsh
paix' Les
Mecquc, pourientamer deJ pourparlers el1 l1lc 11'une
son chameau, et étaient sur le point de
Mecquois ab;rttirent
assassincr I'arrtbassadeur iui-rnême iorsque les Âtrâbish inter-
Pro-
vinrent et le libérèrent. ll rentra clans le canlpement du
'Uthmân' (Ibr"t
phète, clui envoya un notrvel arnba$sadeur,
i{irha*,- p. 745i Suhaiii, Ii, z3a; Jabari, p' 1539)' Plustard
plusieurs ambassades des Quraishites se rendirent successive-
'c'est le com-
ment auprès du Prophète. I)ans l'une d'elleso
selon
mandant cles A!âbish (a1-ll'ulais, fils rle''Alqamah, fiais
d,autres: fils cle Zibbân) qui fut envoyé cOmrrle chef de la clélti-
galion. il fut inrpressionné par ce qu'il vit ou entendit chcz
iesMusulmans; il conseilla auxMecquois, à son retour, de faire
la paix arrec les Musulmans, e t il fit rrtème la menacc qtte, dans
le cas contraire, ies.Alrâbish agiraient contre les Meccluois'
(Ibn Hishâm, Z43r Tabari, I538*9; Ibn Sa'rl, Ii/i, p' io; Irntd'
de Maqriz.ï, I, 288-9)'
La trêve fut conclue à a1-$udaibiyah' Outre les parties
principalcs: ic Prophète et lcs Mecqr:ois, on donna à d'autres
irilru* la possibilité cJ'adhési'n au pacte. Selon les historier:s'
* ce qui
les Khuzâ'ites v aclhérèrent du côté des Musulmans
 +t4 &{. Hapzidulla.lt
Itrl
n'étonnerait personne * et res Banû ÏJakr cltr côté cles Nl.eccuois.
Par les Banù Bakr on n'entcnrJ que les Ahâbish. Crn se sou_
vicndra que ce sont ces Ba'û Bakr (pr's précisénient rcs
Banrr
Nu{àt}rah, cf. Ibn l-Iishâm, p, 8o4, Il.,n,Sn,cI,zli, p.gl) qui
fi.rrcnt
plus tard la cause de la ruptrlre cie le trêve, versanl
lc .5npg
chez les Khuzâ'.itcs, adirilrt-.nrsdes x{r-rsrilr'*ns à ia tr:ôvc,
r:t ïr:'.
conséqrrent !a À,{ectlur frrt attac|ric ct occupéc par
J,:s foJces
nrusulmarres. Lors cle r:ettr: attaqrrc, le pr,cphète
1ri.r,r<:larrta l*
paix, mais il cxcepta les Ilanh Bakr qu.e pour:arrrrt
châticr
les Khuzâ'ites. Lorsque ces rlsrnic:rs c{d:passèrc'rl*
iustc me-
s u r c ,l ' e x c e p t i o nf r r t i r n n r r l l d e(,I I r r r l . l a n l r a l ,I I , t 7 9 , , , i r
\,.ô6gr).
on me.tio'ne cialerr:ent (lue ]* seule résista*ce offr:rte aux
lvtrsulma.s lors de I'occr,rpationdc ra h,Iecque, vi't crc Ia
part
des Ahâbîsh. (lmtri', I, :78).
Probabienrent, dar"lsce farneux incident cte Khâlicl et
clcs
Ranù Gadhirwrh de I'a* I FI., tout rlc suite aprôs !:r pt-ist:
tle ia
Mecque, il s'agit aussi des Ahâbish. I-,e-c Ba'ù ôadhirnajr, l,ra.-
chc des 'Abcl Manât ibn Kinânah, h:rbitarie't à al--Gr.*rr'aisâ,
au Sucl de la Mecclue. Le Praphi:te envo),a Khih,l lip,!,..-clc*
Dieu pour les i'vit,:r ir l'rsra*r. N'dt'rrt pas u' nrr-.;si.nnair*
lnofessionnel, je ct'rmmandant lcs tral'Ia a\ie,.:Llr.reti,lic sor.dritc
-en souvrlnir éviderrlrnent de lerrr par-tit:ipation
corisir.rirr.rrontr..,
l'Islarn * rlue lc Prophù'te re rrésa,r.ou:r prrrrliqlrcrnrinl,.r 1>crr'ii
dcs compensations extraortjirraires. illrn }liihrrnr,
i,p. i3.i -,1;

'ositiort
tlll- .1 lttf ôî.tlt d,tns /.'n /ltltznct:

I[ucl, t:orrtnii: r1ucltluc chosc ccintr{. jr.$ rnceurs ar.lrli,.s

clc ia
:rre; rit qri'Jls nt,:naci'r"crit lcs |,,1,-.r.ririois,si rr-,Li__r -r_i pcrsi_
icnt à rr:firstir itux htusulr,r;r*s I'accès i'i .l:rM..qrrr.f .
l)or_11" lJ ârl_
lir l.:rrrscJ.*rirs religie*x. 'l'orrr r'cla clon.c unc rrrdt: ;rssr:z
i r t ' t l i r r r l l r : c r i ' i l s j o u l r i e n t l \ i a & l . c c 1 1 t r r( ): ;o n p c : . : r rri l c : , i n : p l c r
ra'etl:lrl'asrntais tJt: tnorJir*teur.c iglrrx, rlc ctrr,r:i
ltoss<ic1;rnt
nivt'rrrr cr:lturci ti-ès irarit.

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.Les ,' ,4hti/;îs/t , dL la ^flïetr1ui:

"la J

Religicn t'i ironornic ;

I-r's Ahabish a<lor;rit:.1 1,.s iclorcs Isiif rlt Nâ'il.{h, .o.s

assurû II;n l{;Lbrl:(Muh,l&ar, p.
3rS). On les r*nconTrait iirrssi
ir l;r ûrairclr.-foire dc 'ukâ2, entre autres participarûr" (ftlt:rt,,
1t. z7(t.

(iéniiolo,qit:

Ii c.*i"ient de parlr' cl'un prr:l:rùrnel,ceiui cres r:hefs rjcs

di{1ïrc*tr,:s<liil,;gationslr.x:sdrr pircrr: irritiaT des Ahâbish. ,Àbcl
i\'{anâf, pour les Quraishites, est bicn connu (:o!ïrn1eq*adrr-"-
'ier-rl <lu Prophète. son fris }-Iâsrrinr 'aquit cn |an
453 àe |i,rc
chrétienrrr:' cc qui no's clonne u*e icrée approximative
de la
date de cctrc alliarrce.
Pc'rrr lts ;r*tres pa'ties du pact*,
Çâriz y atlhéra seulenrent
_per^sorrriclicÛ'rnt,comlï() nor.ls le clit 1,ai,-ll{u.nanîmag. D'après
{1 Sq^éaloilit: citde par cet o*!:rage, il est bien un
clc 'Al.'r{ NI;rnâf. Dans la mêrnc source, nous ris''s ",:,,,t*.nporui,-,
c;ue ics Barrii
al-Ha*'* 'v^ir:nt délégui' Abù Dirâr ibn &{âlik.
si nous nous
cn tenons à la généalogie des ,Açlal et des ad*Dish,
fanrillcs
<ies Banil al__l{awn participant à cette alliance, généalogit:
qu'on tr'r1r'c chcz Balâdhuri {.Aua11, et si ce
Merik est le fiis,
siuorr rnêmc-u. desccndant prus i:loig'é, dc'Acrar, arors
re cidld-
I)irâr serait déjà un çonrernporain cJe père cle
$:r: {ho eusayy,
lAbd Manâf; et cela n'exciut pas la possibilité
cl,allia*ce ciu
vierrx Abt I)irâr avec le jeune ,Abtl l\{anâf.
Le .,lfunantmaç cite
^ ealemenl Shaizan jbn Ahrnar, de ia
fanrillc dcs Banù Al.r'rar. ,Anrr al-rthmar est
liien cr_.nnudr:s
généalogisics comrnc fils d'ai*Hârith ibn ,A.bcJ
Manat. Mais
cclntl,ir,-nrlc génératiofls y a"-t-il errtre Shaizan
et ,,,\rnr al_
Aftmar, nous l'ignornns.
Be;rucoup plus cornpliçrée est la qrrestion cl'rrn arrtre
dtilti_
gué <1esmêmes Ilanù ai*I-Iârith: BalâdhurÏ (II,
7z:) rlit: *Mask
acih--Dhi'lr Alrù*ivlu'ait 'Arnr ilrn 'Àmir ibn ,Awf
iirrr ai-Ilrrrith
avait t:onclu I'a.iliancc clcs AhâbÏsh *.
Mus,ab (p rS) le rromnrr:
fuIu'ait ibn'Àmjr ibn ,Atf. (il far.rt prohabicrnent
lire ir:i,11.,0
 p.
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Mu'ait, et non pas seulementlVlutaif comme dans l'édition).
Dans un autre endroit, Balâclhwî (I, za) le nomrrte,Anrr ibn
Hilâl ilrnMu'ait; etZubair ibn Bahkâr (F. zz, ms. Istanliul) et
Ya'qûtri (I, 278) sont d'accord là*dessus.Ibn Habib, dans le
Mananzmaq,le nomme 'Âmir ibn 'Awf; mais dans un vers cité
par lui comme référence,le même pefsonnageest nommé ,Antr.
I1 faut donc croire qu'au clébrrtdu récit, le copiste du manrr-
scrit a sauté les rrlots ('Amr ibn D avânt Ie mbt r ,Âmir . . . ,r.
Ainsi tout lc monde semtrle être d'accord sur le nom ,Amr,
bien qu'on soit en désaccordqlrânt à sa généalogie.Ce n't,st
pas tout. Ce 'Amr ibn 'Âmir ibn 'Awf a vécu cinq générations
avant 'Alxl lVIanâf; et il n'cst pas possible que ces deux aicnl
pu se rencontrer pour faire alliance. Je propose donc ct,ttc
. i
généalogic:'Amr ibn Hilâl ibn Mu'ai1{- ibn ,Amr ibn ,Âr-rririlrn
'Awf il;n al-Hârith.
Cela poumait à la rigueur résoudrc le pro-
blèrnc: le cadet d'un cadet peut*être contemporaindes nevelrri
dc son cousin, I'ainé fils gl'a1né.Rappelons encore que lors dr.
I'alliance, 'Abd Manâf avait marié sa frlle Raitah au chef tlc
la délégation des Banii al*Hârith, pour tonsacrer ce pâctc.
Maisd'après Balâdhurî (I, z7), il s'appelait Hilâl ibn Mu,air
ibn 'Âmir; et d'aprèsMuç'ab (p. rS),Mu'ait ibn 'Âmir iirn ,Al.f
ajoutant que Hilâl était leur fils issu de ce mariage.
euoi qtr'il
en soit, il y a certainement plusieurs noms qu'on a omis dans
Ia généalogiede cette tribu.

'npogni.
drl $euto del Dott C. B.rdi - Rcm*, 1996.