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Cerveau humain

Cerveau humain

Cerveau et crâne humain.

Lobes cérébraux : lobe frontal (rose), lobe pariétal (vert) et lobe occipital (bleu).

Le cerveau humain a la même structure générale que le cerveau des


autres mammifères, mais il est celui dont la taille relative par rapport au reste du
corps est devenue la plus grande au cours de l'évolution. Si la baleine bleue a le
cerveau le plus lourd avec 6,92 kilogrammes contre 1,5 kg pour celui de l'homme,
le coefficient d'encéphalisation humain est le plus élevé et est sept fois supérieur à
celui de la moyenne des mammifères1. L'augmentation du volume cérébral humain
vient en grande partie du développement du cortex cérébral qui est bien distinct de
celui des autres Primates, en particulier les lobes frontaux qui représentent plus de
30 % de la surface cérébrale et interviennent essentiellement dans la planification,
le langage et le mouvement volontaire. Près de la moitié du cortex cérébral est
consacré à l'analyse sensorielle, principalement la vision2.
Bien qu'il soit protégé par la barrière hémato-encéphalique et les os épais
du crâne et qu'il baigne dans le liquide céphalorachidien, le cerveau humain reste
soumis à des blessures et maladies dont les plus fréquentes sont le traumatisme
crânien, les maladies neurotoxiques, neurologiques et neurodégénératives. Un
certain nombre de troubles psychiatriques, comme la schizophrénie et
la dépression, sont considérés comme associés aux dysfonctionnements du
cerveau, bien que la nature de ces anomalies cérébrales ne soit pas bien comprise.
Structure et organisation du cortex cérébral

Lobes du cerveau.

Organisation fonctionnelle du néocortex humain


Aire motrice primaire
Aire motrice supplémentaire
préfrontale
Aire sensorielle primaire
Aire d'association sensorielle
Aire visuelle primaire
Aire auditive primaire
L'épaisseur du cortex cérébral est comprise entre 1 et 4,5 millimètres et sa surface
avoisine deux mille centimètres carrés21.
Il y aurait une évidente difficulté à loger toute cette surface dans la boîte crânienne.
En fait le cortex est plissé par des sillons (sulcus en latin scientifique) ou scissures,
de profondeur variable, délimitant des crêtes appelées gyrus22 ou circonvolutions
cérébrales. Les scissures les plus profondes divisent le cortex en lobes. Selon leur
situation, on parle de lobe frontal, pariétal, occipital et temporal.
Sous le cortex se trouve la substance blanche composée d'axones qui établissent
les connexions entre corps cellulaires du cortex et d'autres parties du cerveau.
Cerveau humain : hypothalamus, amygdale, hippocampe, pont, hypophyse.
Le cortex cérébral est divisé en zones fonctionnelles, appelées aires (les trois
grands types de zones étant les aires sensorielles, les aires motrices et les aires
d'association), chacune assurant une fonction cognitive précise. Ce sont les études
de Paul Broca en 1861 qui ont pour la première fois suggéré l'existence d'une telle
organisation du néocortex23. Ces zones sont à peu près identiques pour tous les
individus d'une même espèce, mais présentent de petites différences. Cette
spécialisation est floue chez les mammifères primitifs et se précise au fur et à
mesure que l'on se rapproche de l'homme.
Des recherches, dont les résultats furent publiés en 2016, ont conduit des
chercheurs à délimiter 180 zones par hémisphère cérébral délimitées par des
changements brusques de l'architecture corticale, la fonction, la connectivité, voire
de la topographie. Les images ont été obtenues en utilisant la résonance
magnétique multi-modales issues du projet connectome humain
Différence structurelle entre le cerveau de l'homme et celui de la femme

La plus grande différence structurelle entre le cerveau de l'homme et celui de la


femme est la taille. Le cerveau de l'homme est plus gros (en
moyenne 1 290 cm3 chez l'homme contre 1 130 cm3 chez la femme)25 et plus lourd
que celui de la femme de 10 à 15 %, cette donnée scientifique ayant servi à justifier
au XIXe siècle l'infériorité de l'intelligence féminine. Les chercheurs ont longtemps
pensé que cette disparité anatomique s'expliquait simplement par la différence de
taille entre les deux sexes mais différentes études infirment cette explication. Ainsi,
les hommes ont en moyenne 16 % de neurones corticaux en plus que les femmes,
ce nombre étant déterminé par le sexe et l'âge et non par la taille du cerveau26. La
densité synaptique selon les couches du cortex cérébral est de 18 à 52 % plus
élevée chez les hommes27. Enfin, si une méta-analyse portant sur 37 études
montre bien une corrélation positive entre taille du cerveau et quotient intellectuel28,
ce lien entre volume cérébral et QI ne représente que 10 % de la variabilité et est
en fait dû à de nombreux facteurs : densité neuronale et synaptique (sur les 100
milliards de neurones à la naissance, seulement 10 % sont connectés), taille de
certaines régions spécifiques du cerveau plus déterminante que la taille globale du
cerveau29.
Les techniques d'imagerie médicale ont mis en évidence que certaines parties
du cortex frontal, le siège de nombreuses fonctions cognitives supérieures, sont
plus volumineuses chez les femmes que chez les hommes, tout comme certaines
régions du cortex limbique, impliqué dans les émotions. Au contraire, certaines
régions du cortex pariétal en jeu dans la perception spatiale, ainsi que l’amygdale
cérébrale impliquée dans les réactions aux émotions sont plus volumineuses chez
les hommes. Selon une étude en 2014, les cerveaux masculins ont davantage de
connexions à l'intérieur de chacun de leurs hémisphères, tandis que les cerveaux
féminins ont ne meilleur connectivité interhémisphères, ce qui suggère chez les
hommes une coordination facilitée entre perception et action (localisés
respectivement à l'arrière du cerveau) et chez les femmes une meilleure interface
entre raisonnement logique et intuitif. Les cerveaux masculins auraient une
meilleure modularité et les féminins une meilleure interconnectivité30. Ce résultat
séduisant semblerait confirmer le stéréotype opposant la femme multitâche à
l'homme monotâche31. Ces différences structurelles refléteraient des différences
fonctionnelles dans le cerveau des hommes et celui des femmes, justifiant
l'utilisation abusive, relayée par de nombreux médias, des concepts de « cerveau
gauche » et de « cerveau droit ». Cette dichotomie anatomique caractérise les
différences hémisphériques dans le traitement de l'information ou les émotions
mais ses conséquences cognitives ou comportementales restent en fait très
difficiles à interpréter32.
Si les différences de capacités cognitives entre les deux sexes sont prouvées
scientifiquement, beaucoup d'études manquent de puissance statistique et sont
contestées quant à leur interprétation. Le débat porte notamment sur le poids
accordé entre les facteurs innés (déterminisme biologique) et les facteurs
environnementaux. La neurobiologisteCatherine Vidal dénonce le
« neurosexisme » issu des stéréotypes des scientifiques à travers ces études qui
voudraient montrer des différences génétiques entre cerveaux masculins et
féminins. C. Vidal privilégie ces facteurs environnementaux, considérant que ces
différences sont principalement dues à l'éducation et à la capacité du cerveau à se
modifier en fonction de ce qui nous est appris (plasticité cérébrale)33. Enfin, au
niveau de l’anatomie des aires corticales, les différences et les relations entre
les hémisphères sont très complexes, et ne permettent pas de faire une
catégorisation précise des fonctions selon cette asymétrie cérébrale34.
Le développement cérébral s'effectue selon plusieurs phases qui peuvent se
chevaucher35 :

 Neurogenèse : les neurones du cerveau humain commencent à se former


autour de la 12e semaine de grossesse et sont pratiquement tous constitués et
considérés comme matures à la 28e semaine, cette prolifération neuronale
constituant un véritable « Big Bang neuronal ».
 Migration neuronale : la migration radiaire et tangentielle
des neuroblastes du tube neural s'effectue sur de courtes (quelques mm) ou de
longues distances (plusieurs cm), l'évolution ayant favorisé la migration
cellulaire vers le cortex cérébral qui s'accroît considérablement (phénomène
de corticogenèse C'est l'étape de la formation des sillons et circonvolutions
 Synaptogenèse : elle débute dès la seconde moitié de la grossesse, culmine
durant les deux premières années de vie et se poursuit jusqu'à l’adolescence
 Apoptose neuronale : 15 à 50 % des neurones « malades » ou redondants sont
éliminés
 Myélinisation des aires primaires puis des aires associatives qui sont câblées et
réorganisées en fonction des activités du nourrisson (toucher dont le
développement est fonctionnel au bout de 11 semaines de grossesse, le sens
de l'équilibre au bout de 21 semaines, l'odorat 36 et le sens gustatif au bout de
24 semaines, l'audition au bout de 32 semaines et enfin la vision)19.

Une reconstitution de Homo habilis.

Graphe log-log traduisant le ratio cerveau - masse corporelle


Au cours de l'évolution des Hominina, le volume du cerveau humain est passé
d'environ 600 cm3 chez l'Homo habilis à environ 1 500 cm3 chez l'Homo sapiens
neanderthalensis. On observe ensuite une diminution au cours des 28 000
dernières années, le cerveau masculin passant de 1 500 cm3 à 1 350 cm3, et le
cerveau féminin diminuant dans la même proportion37. À titre de comparaison,
l'Homo erectus, un parent de l'homme, avait un cerveau de 1 100 cm3. Cependant
le petit Homo floresiensis, doté d'un cerveau de seulement 380 cm3, donc trois fois
moins volumineux que celui de l'Homo erectus, connaissait l'usage du feu, chassait
et fabriquait des outils de pierre au moins aussi élaborés que ceux de l'Homo
erectus38. En dépit de changements importants dans la capacité sociale, il y a eu
très peu de changement dans la taille du cerveau de l'homme de Néandertal à nos
jours39.
Cette évolution de la taille a été précédée de la réorganisation des régions
corticales40.
Les principaux facteurs qui auraient favorisé cet accroissement de volume font
l'objet de débats au sein des chercheurs. Ils proposent notamment l'incorporation
de la viande à la prise alimentaire des hominidés et généralisation de la cuisson,
ce qui entraîne une réduction du même ordre de l'intestinN 2 coûteux en énergie41 ;
la flexibilité cognitive et apprentissage qui auraient permis aux hominidés d'exploiter
des ressources éphémères (plantes, arbres fruitiers) et des relations plus
complexes dans les sociétés fission-fusion (en)42 ; le développement des
capacités cognitives des hominidés à l'époque où ils étaient des proies (nécessité
de s’organiser, de monter la garde la nuit, d'apprendre à communiquer, pour
échapper aux prédateurs)43 ; le rôle des stratégies cynégétiques complexes et
collectives et des rituels très hiérarchisés qui auraient favorisé l'émergence de
l'homme sociétal et l'accroissement de volume44.
Le cerveau ne représente que 2 % de la masse du corps humain, mais 20 à 25 %
de sa consommation énergétique45.
Une étude de 2016 montre une corrélation chez la souris, le singe et l'humain entre
le niveau sanguin d'une enzyme, la myokine cathepsine B (CTSB) avec la forme
physique et la mémoire. Chez la souris, il a été démontré que l'augmentation de la
production de cathepsine B améliore les niveaux de neurotrophine dans les cellules
souches adultes hippocampiques pour conduire à l'amélioration des performances
de la mémoire. Cette protéine est produite par les muscles lors de l'activité
physique. Si le gène de la CTSB est désactivé chez la souris, l'activité physique ne
produit plus aucune amélioration pour la mémoire. Cette étude suggère donc que
la CSTB pourrait stimuler la formation de nouveaux neurones de
l'hippocampe dans le cerveau humain46.
Trouble du spectre de l'alcoolisation fœtale
La construction du cerveau pendant la période embryonnaire ou fœtale peut être
affectée si la mère consomme de l'alcool. Les séquelles sont permanentes et
peuvent causer un trouble du spectre de l'alcoolisation fœtale.
Surdité centrale
Également appelée surdité cognitive, ou agnosie auditive, la surdité centrale est
provoquée par des troubles dont l'origine se situe dans les aires auditives du
cerveau, et non au niveau du système nerveux périphérique(dans l'oreille interne
ou au niveau du nerf auditif).

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