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Hévéa

Hévéa

Feuilles d’hévéa
(Hevea brasiliensis)

Classification
Règne Plantae

Sous-règne Tracheobionta

Division Magnoliophyta

Classe Magnoliopsida

Sous-classe Rosidae

Ordre Euphorbiales

Famille Euphorbiaceae

Genre Hevea

Nom binominal

Hevea brasiliensis
(Willd. ex A.Juss.) Müll.Arg., 1865

Classification phylogénétique

Ordre Malpighiales

Famille Euphorbiaceae
L’hévéa (Hevea brasiliensis) est une espèce d’arbres, du genre Hevea de la famille
des Euphorbiaceae. On en extrait un latex qui est utilisé pour être transformé encaoutchouc.

Sommaire
[masquer]

 1 Description
 2 Distribution
 3 Exploitation de l'hévéa
 4 Aspects économiques
 5 Aspects environnementaux
 6 Notes et références
 7 Voir aussi
o 7.1 Articles connexes
o 7.2 Liens externes
o 7.3 Bibliographie

Description[modifier | modifier le code]


Fruits de l’hévéa.

Le latex se récolte en faisant ce que l’on appelle une saignée : la pratique d'une incision de l’écorce du
tronc afin de sectionner les vaisseaux laticifères
Récolte du latex à Ceylan (1920)

Dans son milieu naturel en Amazonie, l’Hevea brasiliensis est un arbre pouvant atteindre
fréquemment plus de 30 m de hauteur pour une circonférence de 1 m. L’hévéa a une écorce vert
grisâtre. Les feuilles sont composées de trois foliolesdisposées à l’extrémité d’unpétiole.L’hévéa
perd ses feuilles et les renouvelle chaque année. Elles se forment périodiquement, par étage à
l’extrémité des unités de croissance. Les fleurs sont petites, jaune clair et rassemblées en
grappes. Les fruits sont composés d’une capsule à trois loges contenant chacune une graine
de 2 cmenviron, ovale, de couleur brune décorée de tâches blanchâtres. On dit de ce fruit qu’il
est déhiscent1.
Le tissu laticifère
Le tissu laticifère se retrouve dans toutes les parties de l’arbre, des racines aux feuilles, en
passant par l’écorce du tronc, siège de l’exploitation du latex chez l’hévéa. Les vaisseaux
laticifères se développent en manchons concentriques dans le liber (écorce tendre) qui contient
également les vaisseaux conducteurs de la sève élaborée, le phloème. Les vaisseaux laticifères
s’anastomosent de façon à former un réseau continu à l’intérieur de chaque manchon. Les
cellules qui composent les vaisseaux laticifères sont vivantes et possèdent tous les organites
(noyau, mitochondries, plastes etc,) nécessaires à leur fonctionnement.
Le latex
Le latex est différent de la sève ; celle-ci assure la distribution de l’eau, des sels minéraux ou des
sucres alors que le latex est plutôt impliqué dans les mécanismes naturels de défense de l’arbre.
Il circule dans un réseau distinct de vaisseaux : les canaux laticifères. Comme la résine, il suinte
lors d’une éventuelle blessure de la plante et forme en séchant une barrière protectrice. Le latex
récolté par saignée est lecytoplasme, c’est-à-dire le contenu liquide, des cellules laticifères. Il est
composé d’une suspension de particules de caoutchouc, mais également d’organites comme les
lutoïdes. En revanche, les noyaux et les mitochondries demeurent attachés aux parois des
cellules, assurant ainsi le renouvellement du latex après récolte. Les particules de caoutchouc
représentent 25 à 45 % du volume du latex et 90 % de la matière sèche.

Distribution[modifier | modifier le code]


Cette espèce est originaire de la grande forêt amazonienne :

 Brésil (Amazonas, Mato Grosso, Para)


 Pérou, Bolivie, Colombie
Sa culture a été répandue dans toutes les régions tropicales, notamment dans le Sud-Est
asiatique (Thaïlande, Malaisie, Indonésie,Viêt Nam, Inde, Sri Lanka, Chine, etc.), ainsi qu’en
Afrique (Nigeria, Libéria, Cameroun, Côte d’Ivoire). Elle s’étend sur 8,3 millionsd’hectares
environ.

Exploitation de l'hévéa[modifier | modifier le code]

Plantation d'hévéas avec les gobelets pour récolter le latex

Le latex se récolte par saignées sur l’écorce du tronc de l’hévéa. Au moyen d’un couteau
spécifique, les saigneurs pratiquent une légère entaille en descendant sur la moitié ou le tiers de
la circonférence du tronc. La saignée débute en général à environ 1,50 m de hauteur, lorsque les
arbres ont atteint 50 cm de circonférence à 1 m de hauteur. À chaque saignée, l’encoche est
ravivée en découpant une fine lamelle d’environ 2 mm d’épaisseur, sur toute la profondeur de
l’écorce. Il est toutefois important de ne pas toucher le cambium (assise génératrice du bois) car
cela provoque des cicatrices. Les saignées ont lieu périodiquement. Il existe des systèmes plus
ou moins intensifs, allant de la saignée deux jours sur trois à la saignée hebdomadaire, la
fréquence la plus courante étant tous les deux jours. Lorsque toute l’écorce du côté exploité
(appelé panneau) a été consommée, on passe sur le panneau suivant. Cela a lieu après 6 ans en
général. Lorsque toute l’écorce basse a été utilisée, on peut pratiquer la saignée haute,
remontante. Cette dernière, bien que délicate est très productive. Elle se pratique en quarts de
spirales et peut durer ainsi au moins 4 ans. Il est alors possible de recommencer la saignée
basse sur l’écorce déjà saignée qui se sera entretemps régénérée. L’arbre peut ainsi produire du
latex à partir de l’âge de 5 ans et pendant 30 ans environ. Cependant, dans de nombreuses
régions et en particulier en Thaïlande, premier pays producteur, la tendance est au
raccourcissement des cycles, avec une exploitation sur moins de 20 ans.
À l’issue de sa période d’exploitation, l’hévéa est abattu pour être replanté. Les progrès de la
recherche permettent de procéder à ces replantations avec un matériel végétal beaucoup plus
performant.
Le latex, en sortant de l’entaille, coule dans la tasse pendant quelques heures. Puis l’encoche se
bouche par coagulation du latex et l’écoulement s’arrête. La récolte peut se faire sous forme
liquide (on parle de récolte en latex) si on procède juste après la saignée, ou solide si on laisse le
latex coaguler dans la tasse (récolte en coagulum). En cas de récolte sous forme liquide, on peut
ajouter un peu d’ammoniac pour empêcher la coagulation précoce. À l’inverse, le processus de
transformation post-récolte démarre par l’ajout d’un peu d’acide (formique en général) pour faire
coaguler le latex.

Aspects économiques[modifier | modifier le code]


L’Asie est la principale région productrice de caoutchouc naturel (95 % du total mondial). La
production mondiale est estimée à9,7 millions de tonnes environ, dont trois
pays, Thaïlande, Indonésie et Malaisie, représentent près des trois quarts.
C’est au Liberia que se trouve la plus vaste plantation d’hévéas au monde : 48 000 hectares, qui
sont la propriété de Firestone, le géant américain du pneu devenu depuis 1988 une filiale du
groupe japonais Bridgestone.
Les chercheurs de l'Institut Fraunhofer à Aix-la-Chapelle (Allemagne) espèrent réaliser d'ici
20142 des pneumatiques en caoutchouc de pissenlit. "Pendant la Seconde Guerre mondiale, le
pissenlit avait déjà été utilisé à cette fin, mais s'était avéré bien moins productif que l'hévéa. Et
pour cause : le latex issu du pissenlit coagule spontanément et rapidement en caoutchouc, ce qui
rend difficile sa récolte. Mais les chercheurs allemands sont parvenus à créer des pissenlits
transgéniques dans lesquels l'enzyme à l'origine de la coagulation a été désactivée, pour un
rendement de 4 à 5 fois supérieur.

Aspects environnementaux[modifier | modifier le code]


Pour les besoins croissant de l'industrie3 (industrie du pneu pour 70% responsable de la
consommation de caoutchouc dit naturel), de vastes monocultures équiennes de l'hévéa Hevea
brasiliensis remplacent de plus en plus la forêt tropicale45, y compris dans des pays et sur des
continents où l'hévéa n'existait pas. La culture industrielle de l'hévéa grandit le plus en Asie
continentale du Sud et Sud-Ouest (plus de 2 millions d'hectares de 2000 à 2010), ce qui induit
aussi des bouleversements environnementaux et socioéconomiques, l'hévéa devenant alors
aussi une menace supplémentaire pour la biodiversité6,7. En une génération (en 29 ans ; de 1983
à 2012) la surface de plantation est passée de 5,5 millions d'hectares environ à 9,9 millions,
(57% de la surface dédiée au palmier à huile) mais avec un taux qui a atteint 71% en Asie du
sud-est en 2015. Comme pour l'eucalyptus ou l'huile de palme8, cette tendance s’accélère :
durant les années 2000, l'industrie du caoutchouc a suscité la plantation chaque année d'environ
219.000 hectares supplémentaires d'hévéas (plus du double des 108.000 hectares/an des 2
décennies précédentes)9,10.
Avec le développement de l'automobile individuelle en Chine, de nombreux experts craignent que
l'explosion des cultures d'hévéas se poursuive, avec des effets croissants sur la biodiversité et
les populations autochtones, comparables à ceux des cultures d'huile de palme11, tout
particulièrement dans les zones tropicales du sud-est asiatique
(Indonésie, Malaisie, Laos, Cambodge, Vietnam, sud-ouest de la Chine et Philippines), au
détriment de la forêt primaire, de sa biodiversité12 et des grands équilibres écologiques (des aires
protégées qui ont ainsi déjà été sacrifiées aux plantations ; A titre d'exemple, la réserve naturelle
Snoul (Cambodge) a été en 4 ans (de 2009 à 2013) recouverte à plus de 70% par 75.000
hectares d'hévéas en dépit de la présence de nombreuses espèces menacées (banteng, cerf
d'Eld, et plusieurs singes carnivores.)10.
La demande asiatique en caoutchouc a encore grandit13 (de 3,5%/an dans les années 2010-
2015), et + 5,3% si l'on ne tient compte que des pneus. Une étude prospective d'Eleanor Warren-
Thomas estime que de 2015 à 2024, 4,3 à 8,5 nouveaux millions d’hectares d'hévéas risquent de
remplace de la forêt tropicale (la surface de culture d'hévéa pourrait alors atteindre 86% sur la
période 2012-2024, ce qui serait catastrophique pour la biodiversité de ces régions déjà mise à
mal, notamment pour les gibbons et d'autres espèces dépendantes de la forêt primaire, qui ne
pourront que disparaitre, mais aussi pour de nombreuses espèces aviaires, de chauves-souris et
scarabées (déclin attendu pouvant atteindre 75%). L'érosion des sols, l'augmentation de la
pollution et de la turbidité de l'eau augmenteraient aussi9. Dans certains pays comme le Vietnam,
la culture de l'hévéa gagne aussi en termes de gradient altitudinal, alors que la biodiversité avait
souvent trouvé refuge sur les fortes pentes et montagnes14, et en condition de monoculture, le
risque d'apparition d'une maladie capable de décimer les hévéas augmente aussi. Globalement,
les services écosystémiques fournis par la forêt sont également fortement dégradés15
Dans les années 2000-2010, les impacts de l'huile de palme ont sensibilité le public, mais celui-ci
semble encore inconscient des risques induits par les plantations massives d'hévéa en zone
tropicales. Selon l'étude 2015 « Au minimum, les entreprises qui convertissent, en toute légalité,
des forêts protégées en plantations d’hévéas devraient faire l’objet de restrictions d’accès au
marché, avec une certification d’exploitation durable »9 ce qu'encourage une initiative
dite Sustainable Natural Rubber Initiative (SNR-i) depuis janvier 2015 et l'écocertification de
certaines plantations gérées en agrosylviculture, en Indonésie par exemple16,17.

Notes et références[modifier | modifier le code]

1. ↑ Connaissance des végétaux - Hévéa (Hevea brasiliensis) Description


statique [archive]

2. ↑ extrait de la revue Science et Vie, novembre 2009, p. 36

3. ↑ ANRPC. (2010). Natural Rubber Trends & Statistics. A monthly

bulletin of market trends and statistics. Volume 2 No. 12. December

2010. Association of Natural Rubber Producing Countries, Kuala


Lumpur, Malaysia

4. ↑ Li, Z. & Fox, J.M. (2012). Mapping rubber tree growth in mainland

Southeast Asia using time - series MODIS 250 m NDVI and statistical
data. Appl. Geogr. , 32 , 420 – 432

5. ↑ FAO. (2013). FAOSTAT Online Statistical Service [archive]

6. ↑ Joshi, L., Wibawa, G., Beukema, H., Williams, S., van Noordwijk, M.,
Used, S., & Tolerated, S. (2000). Technological change and

biodiversity in the rubber agroecosystem of Sumatra. in Tropical

Agroecosystem, 133-155.

7. ↑ Fox, J. & Castella, J. - C. (2013). Expansion of rubber (Hevea

brasiliensis) in Mainland Southeast Asia: what are the prospects for


smallholders ? J. Peasant Stud. , 40 , 155 – 170

8. ↑ Harris, N.L., Brown, K., Netzer, M., Killeen, T.J. & Gunarso, P.
(2013). Projections of oil palm expansion in Indonesia, Malaysia and

Papua New Guinea from 2010 to 2050. Reports from the Technical

Panels of the 2nd Greenhouse Gas Working Group of the Roundtable

on Sustainable Palm Oil (RSPO). Roundtable on Sustainable Palm Oil


(RSPO

9. ↑ a, b et c Warren‐Thomas, E., Dolman, P. M., & Edwards, D. P.

(2015). Increasing Demand for Natural Rubber Necessitates a Robust

Sustainability Initiative to Mitigate Impacts on Tropical Biodiversity.

Conservation Letters (résumé [archive]).

10. ↑ a et b Article du Journal de l'environnement, intitulé Après l'huile de

palme, le caoutchouc hévéa caoutchouc Le caoutchouc va-t-il à son


tour saigner la forêt ? [archive], publié 17/04/2015

11. ↑ Koh, L.P. & Wilcove, D.S. (2008). Is oil palm agriculture really
destroying tropical biod iversity? Conserv. Lett. , 1 , 60 – 64
12. ↑ Li, H., Aide, T.M., Ma, Y., Liu, W. & Cao, M. (2007). Demand for

rubber is causing the loss of high diversity rain forest in SW


China. Biodivers. Conserv. , 16 , 1731 – 1745

13. ↑ Rubberworld. (2014). IRSG Offers Latest World Rubber Industry


Outlook. RubberWorld [archive], Rubberworld.com

14. ↑ Nguyen, B.T. (2013) Large-scale altitudinal gradient of natural rubber


production in Vietnam. Ind. Crops Prod. , 41 , 31 – 40

15. ↑ Hansen, K.K. & Top, N. (2006) Natural forest benefits and economic

analysis of natural forest conversion in Cambodia - Working Paper 33.

Cambodia Development Resource Institute, Phnom Penh, Cambodia

16. ↑ Leimona, B. (2010). Eco-certified natural rubber from sustainable


rubber agroforests in Sumatra, Indonesia (résumé [archive]).

17. ↑ Feintrenie, L. & Levang, P. (2009). Sumatra’s rubber agroforests:

advent, rise and fall of a sustainable cropping system. Small - scale

For. , 8 , 323 – 335

Voir aussi[modifier | modifier le code]


Articles connexes[modifier | modifier le code]

 Hevea
 Latex (botanique)
 Latex (matériau)
 Histoire de la culture de l'hévéa
Liens externes[modifier | modifier le code]
Sur les autres projets Wikimedia :
 Hévéa, sur Wikimedia Commons

Référence Flora of China : Hevea brasiliensis (en)


Référence Catalogue of Life : Hevea brasiliensis (Willd. ex A.Juss.) Müll.Arg. (en)
Référence Tela Botanica (La Réunion) : Hevea brasiliensis (Willd. ex A. Juss.) Müll.Arg. (fr)
Référence Tela Botanica (Antilles) : Hevea brasiliensis (Willd. ex A. Juss.) Müll. Arg. (fr)
Référence ITIS : Hevea brasiliensis (Willd. ex Adr. Juss.) Muell. Arg. (fr) (+ version anglaise (en))
Référence NCBI : Hevea brasiliensis (en)
Référence GRIN : espèce Hevea brasiliensis (Willd. ex A. Juss.) Mull. Arg. (en)
Bibliographie[modifier | modifier le code]

 http://www.cirad.fr/fr/web_savoir/curieux/brochures/hevea/index.
php
 International Rubber Research and Development
Board (IRRDB). http://www.irrdb.com/default.asp
 International Rubber Study
Group (IRSG). http://www.rubberstudy.com/
 Centre de Coopération Internationale en Recherche
Agronomique pour le développement (Cirad).
 Unités de Recherche Cirad : - Fonctionnement et pilotage des
écosystèmes de
plantationshttp://www.cirad.fr/ur/ecosystemes_plantations -
Performance des systèmes de culture des plantes
pérenneshttp://www.cirad.fr/ur/systemes_de_perennes -
Ingénierie des agropolymères et technologies émergentes (UMR
Iate)http://www.montpellier.inra.fr/umr-iate/
 Compagnon, P. 1986. Le caoutchouc naturel. Biologie - Culture -
Production. Maisonneuve et Larose éditeurs. 595 p.
 Nath, T.K., Inoue, M. & De Zoysa, M. (2013). Small-Scale
Rubber Planting for Enhancement of People’s Live lihoods: A
Comparative Study in Three South Asian Countries. Soc. Nat.
Resour ., 26 , 1066 – 1081.

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