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PILOTAGE BUDGETAIRE
Cas de CLUB MED Maroc
REMERCIEMENTS........................................................................................................3
Introduction.......................................................................................................................4
I. Présentation de la société, structure et entités........................................................6
1. Historique :..............................................................................................................6
2. Organigramme de gestion de villages au Maroc:.................................................12
3. Résultat premier semestre 2009 :..........................................................................12
4. Situation financière...............................................................................................16
5. Perspectives Été 2009...........................................................................................17
II. Première partie structure et stratégie budgétaire du groupe - analyse
critique :...........................................................................................................................20
1. Progiciel utilisé :....................................................................................................20
2. Procédure mise en place :.....................................................................................24
3. Processus budgétaire - reporting, forces et faiblesses...........................................27
a. Le processus budgétaire :..................................................................................27
1. Réaliser des études préparatoires..................................................................28
2. Élaborer des projets de budgets....................................................................29
3. Choisir le projet qui deviendra le pré-budget...............................................30
4. Construire et négocier des budgets détaillés.................................................30
5. Élaborer les prévisions définitives................................................................31
b. Reporting et Forcast – analyse critique:............................................................35
1. Le reporting :.................................................................................................35
2. Analyse critique............................................................................................39
III. Deuxième partie : Pilotage Budgétaire,............................................................44
1. Les standards du marché haut de gamme :...........................................................46
2. Étude des scénarios des méthodes budgétaire......................................................49
a. La budgétisation à base zéro, utilisant l’approche modulaire (BBZ) :.............49
a).1.Définition.......................................................................................................50
a).2.L’intérêt d’utilisation de la méthode..............................................................57
a).3.Simulation :....................................................................................................59
b. Flexibilité et la méthode du budget glissant :...................................................62
b).1.L’approche réactive :.....................................................................................62
b).2. Le système de management stratégique en temps réel:................................64
b).3.Couplage : budgets fermes-scénarios :..........................................................65
Conclusion et recommandations....................................................................................71
Bibliographie...................................................................................................................73
REMERCIEMENTS
Je tiens ici à remercier :
Introduction
1
Un budget est l’expression comptable et financière des plans d’action
retenus pour mettre en œuvre la stratégie sur le court terme. Il constitue un
outil essentiel de prévision et de compréhension des événements. Il définit
les programmes d’activité, à partir de l’exploitation des variantes possibles
et de l’identification des marges de manœuvre. Il est aussi un mode de
coordination, d’affectation des moyens et de délégation. Il répartie les
enveloppes financières ; il modélise les relations entre moyens et résultats et
traduit la stratégie globale en missions de plus en plus ciblées pour chacun
des centres de responsabilité.
1
Le mot « budget » vient du vieux français « bougette ». Au moyen Âge, la bougette était la bourse dans
laquelle le marchand entassait ses écus lorsqu’il avait à se déplacer. Avoir la bougette signifiait se préparer
à partir en voyage (en quelque sorte entreprendre), mais également programmer ses dépenses et réunir la
somme d’argent dont allait avoir besoin pour faire face au nécessité de la route.
Mais, dés que l’entreprise est plongée dans une instabilité et une complexité
plus élevée, il faut réapprendre collectivement, ce qui oblige à ce que le
budget mette l’accent sur la simulation, l’observation, l’expérimentation ou
la possibilité de se réorienter rapidement en cas d’erreur. Le problème n’est
plus comment mener l’action de façon pertinente, mais quelle action
entreprendre?
Le CLUB Méditerranée a été fondé en 1950 par Gérard Blitz sous forme
d’association à but non lucratif. Le premier village du CLUB, Alcudia, est
ouvert aux Baléares cette même année. Le CLUB Méditerranée se
transforme en société anonyme en 1957. Gilbert Trigano en devient
Président-directeur Général en 1963 et l’entreprise poursuit son
développement essentiellement sur le marché européen. Le CLUB
Méditerranée entre à la Bourse de Paris en 1966.
• Attirer les talents Pour attirer les meilleurs, le CLUB met en oeuvre de
nouvelles méthodes proactives de recrutement. Le “Village recrutement”
basé à Lyon concrétise ces ambitions
Toutefois l'impact de la crise sur les volumes d'activité et les éléments non
récurrents (notamment les coûts de restructuration et ceux liés à la fermeture
pour rénovation des villages permanents) ont affecté le résultat net du
semestre. Pour l'été 2009, le niveau actuel des réservations enregistrées
illustre l'attentisme marqué constaté par l'ensemble des acteurs du tourisme.
Anticipant cette situation, le CLUB Méditerranée a pris des mesures
vigoureuses d'adaptation :
Société Immobilière de la
Établissement Propriétaire Mer
stable
(SIM)
Exploitant
Villages au Maroc
(3) EBITDAR Loisirs : ROC Loisirs avant amortissements, loyers et variations de provisions
Malgré l'impact de la crise mondiale qui a entraîné une baisse des volumes
(impact volume de - 25 M), le ROC Loisirs est en progression sur l'hiver
2009. Hors cet effet volume, c'est-à-dire avec le même nombre de clients
qu'à l'hiver 2008, le ROC Loisirs aurait presque doublé par rapport à l'année
précédente.
4. Situation financière
partie du retard, anticipation d’un Été qui sur le plan commercial sera en
retrait, d’où l’importance de la vigilance quant à l’élaboration des budgets.
1
1. Progiciel utilisé :
1
Internet www.daf.info.com
Tous les pays sont connectés à G.L qui est situé à Paris.
Schéma :1
NA/FIS GXP PO
AP/PO
IC
ECOMAT AP IBM
ABEL
GL
Hyperion WEB
Plannin
g NAFI
Bien que ce progiciel fait partie des plus réussis des ERP*(= Entreprise
Ressource Planning (en français : PGI ou progiciel de gestion intégrée) au
monde, il doit être accompagné d’une procédure normative qui donne un
cadre bien définit sur les périodes creuses pendant lesquelles le contrat du
processus budgétaire est en date de validité.
D’autres activités ont été crées, exp. des prestations sportives vendues aux
clients (GM)-des Caddies pour le Golf par exemple. Le tableau ci-joint
définit toutes les activités au CLUB qui peuvent représentées des centres de
coûts, de dépenses, de recettes, de profit ou d’investissement.
1
Système Budgétaire pour le Contrôle de Gestion- A.BENDRIOUCH
210 CUISINE / KITCHEN Fonctionnement et entretien des cuisines. Coût de la journée hôtelière économat. Coût des
équipes économat et cuisine. Achats marchandises. Recettes sur place (suppléments galas).
215 RESTAURANT / RESTAURANT Fonctionnement et entretien des restaurants. Coût des équipes de restaurant. Ventes repas
230 BAR / BAR Achats de marchandises. Fonctionnement et entretien des bars. Coût des équipes de bar.
Recettes sur place et hors place.
GRATUITES BAR C.M.B / FREE Une O.D mensuelle est passée par le responsable financier dans G.L pour comptabiliser ces
231 gratuités qui sont chiffrées par le responsable de service et approuvées par le responsable
BAR C.M.B
C.M.B.
ANIMATION / Coût des activités (spectacles, fêtes nationales, folklore, ...). Coût des équipes d’animation.
239
ENTERTAINEMENT Recettes sur place (jeux).
BABY WELCOME / BABY
254 Fonctionnement de l’activité Baby Welcome (achats de matériel).
WELCOME
Fonctionnement de l’activité (Baby CLUB / Petit CLUB). Entretien des locaux (salles de jeux,
255 BABY CLUB / BABY CLUB cuisine, restaurant). Coût des équipes baby CLUB. Recettes sur place (inscriptions sur
place).
256 MINI CLUB / MINI CLUB Fonctionnement de l’activité (Mini CLUB / Kid’s CLUB). Entretien des locaux. Coût des
équipes Mini CLUB. Recettes sur place (pyjama CLUB).
257 CLUB ADO / ADO CLUB Fonctionnement de l’activité CLUB Ado. Entretien des locaux. Coût des équipes CLUB Ado.
271 EQUITATION / HORSE RIDING Fonctionnement de l’activité. Entretien des locaux. Soin des chevaux. Coût des équipes
d’équitation. Recettes sur place, commission ou rémunération du sous-traitant.
272 GOLF / GOLF Fonctionnement de l’activité. Entretien des golfs. Coût des équipes de golf. Recettes sur
place.
273 SKI NAUTIQUE / WATER SKI Fonctionnement de l’activité. Entretien des bateaux. Coût des équipes de ski nautique.
Fonctionnement de l’activité. Coût des remontées mécaniques. Coût des équipes de ski de
274 SKI DE NEIGE / SNOW SKI neige. Recettes sur place (forfaits, locations de matériel, articles de ski et service entretien)
sauf assurances.
PLONGEE BOUTEILLE /
276 Fonctionnement de l’activité. Coût des équipes de plongée bouteille. Recettes sur place.
DIVING
AUTRES SPORTS NAUTIQUES Fonctionnement des activités suivantes : voile, planche à voile, canoë, kayak, plongée libre,
277 piscine, water polo, rafting, gym aquatique, école de natation, promenade en mer, pirogues.
/ OTHER NAUTIC SPORTS
Entretien des locaux. Coût des équipes. Recettes sur place.
AUTRES SPORTS Fonctionnement des activités suivantes : fitness, tennis, tir à l’arc, musculation, vélo, V.T.T.,
278 TERRESTRES / OTHER LAND jeux de balles, arts martiaux, sorties pédestres, squash, ball trap. Entretien des locaux. Coût
SPORTS des équipes y compris le responsable des sports. Recettes sur place.
279 CIRQUE / CIRCUS Fonctionnement de l’activité. Entretien du matériel. Coût des équipes.
SPA - ESTHETIQUE -
325 COIFFURE / SPA - ESTHETIC - Fonctionnement des activités suivantes : spa, esthétique, coiffure. Entretien des locaux. Coût
HAIRSTYLE des équipes. Recettes sur place.
340 BOUTIQUE / SHOP Achats de marchandises. Fonctionnement et entretien des boutiques. Coût des équipes
boutique. Recettes sur place y compris bazar, timbres et tabac.
350 EXCURSIONS / EXCURSIONS Achats de prestations. Coût des équipes excursions. Recettes sur place et hors place.
ARTS ET CULTURE / ARTS Fonctionnement des activités suivantes : arts appliqués, forum, bridge, scrabble,
360 conférences, musique. Coût des équipes d’arts et culture. Redevance photographe. Recettes
AND CULTURE
sur place.
MAINTENANCE / Frais généraux du village attribuables à la maintenance. Entretiens et réparations : locaux
382
MAINTENANCE divers, bâtiments maintenance. Coût des équipes maintenance.
RECEPTION / VILLAGE Fonctionnement des activités de réception : réceptionnistes, hôtesses, planning,
384 standardistes. Coût des équipes de réception dont le relation publique. Recettes téléphone,
WELCOMING
fax, internet et wifi, commission sur location de voitures.
Bureaux de gestion, infirmerie. Coût des équipes : chef de village, responsable villa, directeur
SERVICES COMMUNS / de golf, gestion approvisionnements, infirmerie, ressources humaines, responsable hôtelier et
385
SHARED SERVICES responsable loisirs, bureau responsable stocks et approvisionnements et réserves
approvisionnements.
ESPACES VERTS / GREEN
391 Coût d’entretien des jardins du village. Coût des équipes de jardiniers si identifiable.
SPACES
CONGRES ET SEMINAIRES / Coûts d’entretien et réparations des salles si identifiables. Coût des G.O CLUB MED
395
CONGRESS AND SEMINARY Business. Refacturation des charges aux congressistes. Recettes sur place et hors place.
1
Ces enregistrements sont interfacés sur GL -schéma1-, une fois dans GL ces
écritures se déversent sur Hyperion Planning. L’information comptable doit
être fiable, vu l’importance significative de cette information, qui servira
d’élément de base pour tout sorte de contrôle et de projection. Des
procédures comptables groupe ont été communiquées de telle sorte à ce que
toutes les BU « Business Unites » aient les mêmes principes comptables,
bien que ces villages se situent dans les cinq continents au monde avec le
contexte que chaque pays présente des spécificités comptables et fiscales
particulières ce qui rend le dilemme, d’avoir une comptabilité groupe
homogène, majore.
a. Le processus budgétaire :
1
General Ledger
Cette étude de conjoncture est suivie d’un certain nombre d’autres analyses :
La démarche porte sur des données physiques ou qualitatives, plutôt que sur
des éléments valorisés (des quantités multipliées par des prix). Elle est avant
tout réalisée par le personnel des départements fonctionnels : études
économiques, service marketing, bureau des méthodes et qualité; au CLUB
MED en parle des « Quali Signs », ce dispositif s’intéresse tout
particulièrement à l’adéquation des prestations avec le positionnement haut
de gamme des villages, service du personnel et, bien sûr, service de contrôle
de gestion. Cependant, les services opérationnels sont associés à cette phase
préparatoire. Une telle pratique permettra d’accroître leur information et de
les motiver davantage.
Budget 2009
1- ETUDES
Cadrage économique
Cependant il faut signaler que l’année sociale pour le CLUB MED en tant
que village de vacances est devisée en deux saisons, une saison Hiver et une
saison Été. Pour ces deux saisons les données servants de base budgétaire
sont totalement déférentes, vue le changement, des prix de ventes(voir
tableau ci-dessous) et de la prestation offerte (exemple : en période d’hivers
le groupe à tendance à vendre les villages de neige situés en Europe, la
prestation est surtout tournée vers le skis, par contre en période d’Été c’est
totalement l’inverse, se sont les villages sur les zones coutières qui sont les
plus demandés et aussi les plus proposés, bien évidement la prestation
change…).
Tableau récapitulatif des prix de vente des deux saisons Hiv-08/09 Eté-09
cas Marrakech la Palmerais :
1. Le reporting :
Reporting Village Reel N-1 Reel N Ecart N/N-1 Budget Saison Avt
STATISTIQUE
Number of beds 1 229,00 1 127,00 -102,00 -9,05 1 158,00 97,32
Capacity 226 136,00 201 800,00 -24 336,00-12,06 213 072,00 94,71
Number of hotel days out site 149 883,00 150 775,00 892,00 0,59 161 633,00 93,28
Number of hotel days (HDS) 155 009,00 154 324,00 -685,00 -0,44 165 629,00 93,17
Number of hotel days IPRoductif 5 017,00 5 215,00 198,00 3,80 6 500,00 80,23
Number of hotel days deficit 65 953,00 64 396,00 -1 557,00 -2,42 65 000,00 99,07
Number of hotel days F&B 225 979,00 223 935,00 -2 044,00 -0,91 237 129,00 94,44
CHIFFRE D’AFFAIRE
Package sales HP (HT) 1 133 731,00 1 133 731,00100,00
Other Income HP (HT) 146 380,00 146 380,00100,00 -9 487 563,00 -1,54
MNG Income
Local Stays & Meals 6 954 419,00 6 268 756,00 -685 663,00-10,94 6 636 636,00 94,46
Local Sales Bar (HT) - (/HDS) 845 486,00 5,45 583 769,00 3,78 -261 717,00-44,83 1 175 969,00 7,10 49,64
Total Sales Bar (HT) - (/HDS) 845 486,00 5,45 604 109,00 3,91 -241 377,00 -39,96 1 175 969,00 7,10 51,37
Local Sales Shop (HT) - (/HDS) 7 515 136,00 48,48 8 045 341,00 52,13 530 206,00 6,59 9 275 248,00 56,00 86,74
Total Sales Shop (HT) - (/HDS) 7 515 136,00 48,48 8 050 771,00 52,17 535 635,00 6,65 9 275 248,00 56,00 86,80
Local Sales Excursion (HT) - (/HDS) 5 219 137,00 33,67 5 255 723,00 34,06 36 586,00 0,70 5 300 141,00 32,00 99,16
Total Sales Excursion (HT) - (/HDS) 5 219 137,00 33,67 5 264 123,00 34,11 44 986,00 0,85 5 300 141,00 32,00 99,32
other Incomes - (/HDS) 5 634 869,00 36,35 5 093 330,00 33,00 -541 538,00-10,63 4 703 876,00 28,40 108,28
Operating income 26 169 046,00 26 527 030,00 357 984,00 1,35 17 604 307,00 150,68
Total Local Income - (/HDS) 26 169 046,00 168,82 25 246 919,00 163,60 -922 127,00 -3,65 27 091 870,00 163,57 93,19
CHARGES VARIABLES
Purchase F&B GM - (/ (HDS+I PR) -14 734 571,00 -92,08 -14 585 393,00 -91,42 149 178,00 -1,02 -16 748
Purchase Bar - (/ HDS) -5 631 535,00 -36,33 -5 985 697,00 -38,79 -354 162,00 5,92 -5 962
Purchase Shop - (/ HDS) -4 632 697,00 -29,89 -5 185 540,00 -33,6 -552 842,00 10,66 -5 300
Purchase Excursion - (/ HDS) -4 222 491,00 -27,24 -4 599 043,00 -29,8 -376 552,00 8,19 -4 223
Purchase of transfer - (/ HDS) -1 684 793,00 -10,87 -1 470 966,00 -9,53 213 827,00 -14,54 -1 861
Upkeep Product - (/ HDS) -2 807 492,00 -18,11 -2 788 793,00 -18,07 18 699,00 -0,67 -3 544
Variable Taxes - (/ HDS) -1 894 035,00 -12,22 -2 119 303,00 -13,73 -225 268,00 10,63
Total variable charges - (/ HDS) -38 709 001,00 -249,72 -39 201 077,00 -254,02 -492 076,00 1,26 -44 613
Variable Margin - (/ HDS) -12 539 955,00 -80,9 -12 674 047,00 -82,13 -134 092,00 1,06 -27 009
Deficit Economat - (/ OD) -6 072 696,00 -33 003,78 -5 887 219,00 -31 995,75 185 477,00 -3,15 -6 324
CHARGES FIXES
-22 485 -22 265 -14 250
Salaries & Charges - (/ Capacity) 977,00 -99,44 531,00 -110,33 220 446,00 -0,99 734,00 -66,88
-36 -38 -35
Energy & Water - (/ OD) -6 751 932,00 695,28 -7 026 867,00 189,49 -274 935,00 3,91 -6 570 000,00 706,52
-1 -1 -2
Maintenance - (/ Beds) -2 107 684,00 714,96 -1 725 612,00 531,16 382 072,00 -22,14 -3 260 000,00 815,20
Purchase of shuttle - (/ HDS) -1 700 098,00 -10,97 -1 928 614,00 -12,5 -228 517,00 11,85 -1 825 000,00 -11,02
Permanent Taxes -1 140 172,00 -909 974,00 230 198,00 -25,3 -819 000,00
-32 -33 -27
Overheads - (/ OD) -6 017 264,00 702,52 -6 080 092,00 043,98 -62 829,00 1,03 -5 043 000,00 407,61
Operating Provision
-69 793 -70 717 -72 818
Gross Operating Profit(* ) 799,00 068,00 -923 269,00 1,31 613,00
Comme indiquer au P&L toutes les charges variables sont ramenées soit à la
JH vendue soit à la capacité d’accueil au village (nombre de lits au village).
Et ce, selon la pertinence du coût qui devrait être affecté d’une manière
rationnelle.
2. Analyse critique
Il est clair que sur ce P&L les écarts par rapport au budget préétablit
semblent d’être trop élevés. Compte tenu que la direction commerciale a
communiqué pour les prévisions de l’hiver N des JH=HD (journées
hôtelières en vente) plus proche de celle réalisées en N-1 à 93.17%, des
dépassements sont constatés au niveau des lignes budgétaires des charges
réputées d’être variables, de même ; il semble que les prévisions budgétaires
étaient trop pessimistes sur tout au niveau des coûts des charges variables, et
aussi au niveau des charges fixes (ligne salaires et charges salariales -voir le
P&L).
MED, qui est une sort de combinaison entre l’ancienne méthode BPN
(Budgétisation par nature ou poste budgétaire utilisant l’approche
incrémentale) ; du fait que la préparation des budget au CLUB n’est qu’une
reconduite du passé tout en introduisant un objectif prévisionnel de réduire
le coût de la JH afin de maintenir les même marges que N-1, et la
BPV(Budgétisation par variabilité), les opérationnels tenues par un
calendrier souvent restreint tentent de communiquer des chiffres
prévisionnels de consommation par JH et souvent le chiffrage se fait en
terme de quantité –aucune visibilité du sur le prix d’achat. Ces deux
méthodes ayant toutes les deux des insuffisances qui s’accentuent au
moment d’une crise ou d’invisibilité prévisionnelle du futur.
1
Définition et insuffisances de la BPN et la BPV :
1
SYSTÈME BUDGETAIRE POUR LE CONTRÔLE DE GESTION – Abdelghani BENDRIOUCH
Les budgets sont souvent très approximatifs car souvent préparés comme
une simple formalité ponctuelle sans conviction ; il s’ensuit que les
synthèses auxquelles ils donnent lieu ne sont pas crédible, notamment en ce
qui concerne l’exploitation.
Avec cette méthode le contrôle budgétaire n’est pas possible ou n’est pas
utile pour le contrôle de gestion, car il n’y a pas de référence pertinente pour
calculer et analyser les écarts, raison pour laquelle le CLUB adopte, en plus
de la BPN, La BPV.
Basée sur le principe d’analyse des frais par variabilité par rapport à
l’activité, avec l’hypothèse que la variabilité reste linéaire, la BPV
impliquent une budgétisation par frais affectés à chaque activité ayant pris
un caractère linéaire avec l’évolution de l’activité ces frais sont ramenés
pour chaque ligne de frais ou de recette à une variante X qui est souvent la
JH ; au CLUB MED comme elle a été susvisé l’Uniform System of
Accounts for Hotels ne permet pas d’avoir une affectation rationnelle des
charges fixes (à savoir le coût du loyer, de l’énergie, l’amortissement..) par
activité au centre de coûts, seules les charges variables qui sont traitées et
analysée pertinemment, donc on ne peut pas définir une équation de coût par
activité sous la forme (exp : La cuisine) « y210=a210x+b210 »;
Avec :
En fin la BPV pose souvent un dilemme : construire une équation par type
de coût et par activité, aboutira à une multitude d’équation difficilement
gérables, ou construire quelques équations seulement sur la base de coûts
agrégés, ce qui permet de gagner dans la simplicité mais fait perdre dans la
précision, c’est le cas du CLUB MED.
Nous avons remarqué que la préparation des budgets au CLUB est tributaire
d’une bonne information du commercial à propos des Journées Hôtelières,
qui servent de base de calcul et de chiffrage durant tout le processus. Le
graphique ci-joint montre que dans une période très courte les fluctuations
du taux d’occupation des chambres ne peut pas être déterminer avec
pertinence et précision surtout avec le principe de « Late Booking –
98,0
95,0
92,0
89,0
86,0
83,0
80,0
77,0
74,0
71,0
68,0
65,0
62,0
59,0
56,0
53,0
50,0
47,0
44,0
41,0
38,0
35,0
32,0
29,0
26,0
23,0
20,0
8 0 2 4 6 8 0 1 3 5 7 9 1 3 5 7 9 1 3 5
81 82 82 82 82 82 83 90 90 90 90 90 91 91 91 91 91 92 92 92
00 9-0 0- 09-0 0- 09-0 0- 09-0 0- 09-0 0- 09-0 0- 09-0 0- 09-0 0-09-0 0- 09-0 0- 09-0 0- 09-0 0- 09-0 0- 09-0 0- 09-0 0- 09-0 0- 09-0 0- 09-0 0-09-0 0- 09-0 -
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
2009 Au 20 Juillet
Taux d'occupation chambres 2008
1
Michel Gervais –contrôle gestion
C’est la recherche d’un équilibre harmonieux, entre ces divers aspects, qui
permet à l’entreprise d’assurer sa survie. En environnement instable, ce
principe reste vrai. La flexibilité, l’exercice du pouvoir, l’assurance des
risques et la confiance en l’avenir permettent de réduire la turbulence et
facilitent la prévision.
Avant d’aller ce pencher sur l’étude des méthode budgétaire il est nécessaire
de définir les standard de la prestation au CLUB MED.
Depuis quatre ans, en même temps qu’il concrétise son positionnement haut
de gamme, convivial et multiculturel dans les Villages, le CLUB MED
s’emploie à conquérir une clientèle sensible à ce type de prestations, soit un
marché potentiel identifié de 60 millions de personnes dans le monde dont la
moitié en Asie et en zone Amériques. Au coeur de cette cible : les familles
aisées. L’extension des capacités dédiées à des niveaux de confort supérieurs
: Suites, chambres Deluxe. Autre élément clé du dispositif, la formule « Bar
& Snacking inclus » contribue à l’élévation du prix par journée hôtelière
ainsi qu’à l’attractivité du concept CLUB MED. Ces ingrédients de la
valorisation ont contribué à élever le prix moyen du séjour de 8,1 % en 2007
par rapport à l’exercice 2006.
Serte, avec la montée en gamme les clients sont de plus en plus exigeants,
s’aligné pour garder la fidèle image d’un CLUB raffiné ne peut
qu’engendrer des surcoûts.
Pour lui, le CLUB MED le rapport prestation/coût est une sorte de standard
du moment que c’est le leader du marché au monde. Des mesures de qualité
MAPPING ÉTÉ 07
VILLAGES
RESULTAT VILLAGE / SATISFACTION SOLEIL
GLOBALE
Rentabilité/ lit < moyenne Moyenne Rentabilité / lit > et
EAF Soleil Kemer 79%
EAF . Satisfaction %++ >la Satisfaction %++
moyenne70EAF Riad 73,3%
> à la moyenne EAF =
Palmye hotel villages performants
et bungalow 84%
Albion 57%
(2 mois d'exploitation)
)
60 Bodrum
82% Beldi
72% CM2 64%
(
Louxor
19% Marrakech
palmeraie 73,3%
50 kos 67,8%
La Caravelle La Palmyre 74,2%
54% MoyenneFEA
el gouna 82% Soleil E07 FInale
Marrakech
Les Boucaniers Médina 73,3% 41.3%++
51%
g
40
2,00 -1,00 - 1,00 2,00 3,00 4,00 5,00 6,00 7,00 8,00 9,00 10,00 11,00 12,00 13,00 14,00 15,00 16,00 17,
Nabeul 70% Grégolimano
Hammamet
72,4% kamarina hotel
92,6%
et bungalow 85% Da Balaia
Smir
Athénia Djerba Yasmina 83%
82,3%
65,1% Méridiana 81,2%
30 57,6% Djerba Otranto Djerba la douce
81,3% 72,2%
la fidèle
Napitia
60,2% Agadir
91,6% Villages permanents
St ambroggio 71%
Coral beach 75,1%
villages saisonniers
86% Métaponto
20 84%
Cargèse travaux actés
87%
Opio
Vittel 69,6%
74,8%
satisfaction globale été 07 Finale (%++)
50,00
SERRE CHEVALIER 70,7%
villages permanants
20,00 travaux
0,00
Résultat Village Annuel 07/ nombre de lits (k€)
Voyage
24,2
Boutique
21,4
01020304050607080
1
a).1.Définition
La méthode de budgétisation est basée sur l’analyse des frais par centre
d’activités, eux-mêmes analysés par activités élémentaires ou modules de
décisions impliquant un responsable unique.
qu’elle peut causer. Elle est surtout utilisée d’une façon ponctuelle ou
tournante dans les organisations qui veulent se restructurer ou réduire de
façon drastique leurs frais, notamment les frais discrétionnaires et les frais
généraux.
1 .
P. Pyhrr. International Conference of the Planning Executive Institute, New York, 15.mai.1972
Budgets
traditionnels
établis par les
unités de Propositions
Définition Hiérarchisation
décision pour budgétaires pour
au sein de des propositions
un niveau des variations de
l’entreprise budgétaires
normal type alternatif ou
des unités
d’activité et complémentaire
de décision
budgets
flexibles pour
divers niveaux
d’activités
er e e
1 étape :Décomposition 2 étape : Budgétisation 3 étape : Classement
La décomposition
L’entreprise est découpée en activités et pour chacune d’entre elles sont
déterminées les missions principales et les missions secondaires.
La budgétisation
Chaque responsable d’activité budgète les moyens nécessaires pour ses
missions. Un ensemble budgétaires est constitué pour chaque activité
comprenant :
-des budgets mutuellement exclusifs correspondant à plusieurs options
et dont la plus adéquate est ensuite retenue.
-des budgets complémentaires à l’intérieur de chaque option pour
développer des différentes hypothèses d’activité.
Le classement
Chaque responsable doit justifie ses missions par leur hiérarchisation et leur
évaluation en termes de coûts/avantages, pour que les ressources financières
et humaines nécessaires lui soient allouées. Ce classement s’effectue selon
(1) Source : Dossier ZBB, Éditions ISI Les Presses de l’Université Laval.
La procédure du budget base zéro est basée sur le principe que rien n’est
jamais acquis. La reconduction d’un budget d’une année sur l’autre est donc
exclue par principe. Pour préparer son budget, chaque gestionnaire et
décideur doit donc justifier, dans le détail et sans tenir compte de ce qui se
Le document est établi par le niveau le plus bas possible, car la finesse de
l’analyse renforce la motivation des responsables qui la mettent en œuvre.
Le document doit contenir toutes les informations nécessaires à l’évaluation,
notamment :
Une fois les modules de décisions et activités définis par les responsables, le
principe de la méthode consiste alors à définir le budget de base
correspondant au niveau minimal d’activité (ce qui nécessite une analyse de
l’activité), puis à chiffrer les autres composantes du budget en fonction d’un
niveau d’activité ou de qualité attendu afin d’aider aux choix, selon des
priorités explicitées (variantes).
La méthode BBZ est d’un grand intérêt pour l’entreprise quand on constate
que les dépenses augmentent plus rapidement que les recettes d’une année à
l’autre, et que la structure en place présente une certaine inertie qui bloque le
changement et ne permet pas d’infléchir les frais.
Dans ces cas il est utile de remettre alors les pendules à l’heur et de se
débarrasser de la « graisse » que le corps de l’entreprise a pu emmagasiner
au fil des années. On compare souvent cette méthode à une chirurgie que
l’on fait subir au « corps » de l’organisation de se qui devient inutile et
réduit la performance.
Comme cette méthode est réputée d’être lourde, elle est souvent utilisée à
tour de rôle entre activité. Pour le CLUB MED avec sa structure «
personnalisée » il s’avère impossible que je me penche sur le pole CA vente
Hors place.
Taux=C/Charges
montant Varialbes
Purchase F&B GM - (/(HDS+IPR) - 14 585 393,00 37%
Pole Hôtelier Purchase Bar - (/HDS) - 5 985 697,00 15%
Upkeep Product - (/HDS) - 2 788 793,00 7%
Purchase Shop - (/HDS) - 5 185 540,00 13%
Pole loisir Purchase Excursion - (/HDS) - 4 599 043,00 12%
Purchase of transfert - (/HDS) - 1 470 966,00 4%
Other Variable Charges Excl. ESF -
(/HDS) - 2 466 343,00 6%
Variable Taxes - (/HDS) - 2 119 303,00 5%
Total variable charges - (/HDS) - 39 201 077,00 100%
a).3.Simulation :
Le HSM doit savoir qu’un budget et une sorte de contrat, établit avec la
direction dont est le responsable son respect. Il présente deux objectifs
majeurs :
1-
210 CUISINE / KITCHEN 2-
3-
1-
215 RESTAURANT / RESTAURANT 2-
3-
1-
230 BAR / BAR 2-
3-
1-
201 HEBERGEMENT / ACCOMODATION 2-
3-
1-
205 LINGERIE / LINEN ROOM 2-
3-
1-
210 CUISINE / KITCHEN 2-
3-
1-
215 RESTAURANT / RESTAURANT 2-
3-
1-
230 BAR / BAR 2-
3-
Serte cette méthode implique une intégration plus que profonde des
responsables dans le programme chiffré d’action à court terme qui est le
budget, avec une sensibilité vis-à-vis des coûts. Au CLUB MED c’est le
principal obstacle à toute méthode de budgétisation, les opérationnels n’ont
aucune visibilité des chiffres financiers que génère tout besoin exprimé. La
fiche technique sur laquelle ils se basent pour la préparation, des plat par
exemple, devrait être alimentée par des informations chiffrées afin de limiter
toute sorte d’abus ou de gaspillage.
b).1.L’approche réactive :
1
-Pour le reste de la saison, deux ou plusieurs estimations, par grandes
masses, sont élaborées. Diverses hypothèses d’activité et de niveaux de prix
sont échafaudées, et on en déduit les conséquences sur le compte de résultat,
la trésorerie, les investissements, le niveau des effectifs, etc., mais sans
jamais descendre à un niveau d’analyse très détaillé (comme, par exemple,
des budgets de centres de frais). Ces estimations budgétaires (ou scénarios)
1
Un scénario optimiste et un scénario pessimiste.
Statistics
Nbr of beds
Average beds
Opened days
Capacity
Nbr of hotel days out
site (TEMPORARY)
Nbr of hotel days out
site
Nbr of hotel days on site
Hotel days sold
Revenue
Total Managment
incomes.
Variable Costs
Purchase shop / hd
S hopm arg H ni T
% shopm arg ni%/
shop oca
l m l arg ni
Purchase excursion
/ hd
Ex curs on
m
i arg H
ni T
Une fois que la BBZ est adoptée pour un service quiconque (exp. boutique,
excursion, bar…- tableau ci-dessus-) des ratios et des coûts unitaires de la
JH par ligne de recette ou de coût, sont définis afin d’établir un budget à
zéro – « Budget ferme ».
Après chaque mois, et comme il a été susvisé pour toutes les circonstances et
les événements imprévisibles, une action chiffrée est entretenue afin de faire
face à ces derniers, la question sera; que doit t’on faire demain de façon
différente pour aller dans le sens de nos ambitions? Pour quels changements
faut-il introduire pour inventer le futur souhaité? Ainsi sera définit le nouvel
objectif (ajusté) à atteindre.
1
Se sont des séjours vendus en générale trois à quatre mois en avance par les différents bureaux
commerciaux à travers le monde
Conclusion et recommandations
-d’une analyse des écarts qui, au lieu de comparer la situation présente à une
situation prévisionnelle fondée des hypothèses qui n’ont plus cours (la
prévision initiale), s’attache à apprécier les efforts entrepris pour tenir la
prévision ré-estimée.
Notons par ailleurs que la mise en place de cette méthode au CLUB MED
Maroc nécessite une longue durée, afin que les opérationnels les chefs de
services et les gestionnaires arrivent à assimiler l’intérêt de cette méthode
1
lourde, il faut mettre en place un système d’animation .
1
Système d’animation est l’ensemble des dispositifs visant à « faire converger les efforts des membres de
l’organisation, réaliser une intégration des efficacités individuelles en agissant sur la capacité et la volonté
du participant d’œuvrer selon les finalités de l’organisation et dans le cadre des contraintes
organisationnelles » P.Tbatoni et P.Jarniou - Les systèmes de Gestion : Politique et structure. Paris, PUF,
1975, p.132
Bibliographie
Perre LAUZEL & Robert TELLER « Contrôle de Gestion et Budgets »
édition 1997.
Abdelghani BENDRIOUCH « SYSTÈME BUDGETAIRE POUR le LE
CONTRÔLE DE GESTION » édition 2008.
Claude ALAZARD & Sabine SEPARI « DECF - Contrôle de gestion
5ème édition 2001.
Pascal FABRE, Nathalie DUBOST & Guy SOLLE « DESCF – Synthèse
économie et comptabilité » 4ème édition 2005.
ème
Michel GERVAIS « Contrôle de Gestion -7 édition».
Charles hormogren, Alnoor BHIMANI, Srikant DATAR, George
ème
FASTER « Contrôle de Gestion et Gestion budgétaire 3 édition».
www.CLUBmed.com
CLUB MED Rapport annuel 2007 et 2006
www.daf.info.com
Internet.