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Année 2015/2016
QUALITE
SECURITE
NORME FEU
ENVIRONNEMENT
Un outil au service de la Direction de
Travaux et de ses collaborateurs
REMERCIEMENTS
The new construction and renovation department of Steiner is managing several projects
throughout Switzerland. That department aims to reach new standards in terms of quality
and safety on its projects. It is in the context of a zero defect policy, zero reserve, that this
graduation project takes place. It consists in delivering an IS solution integrating the overall
controls that have to be performed on construction sites to ensure more safety, quality and
better environmental respect. Steiner that is celebrating its 100 years wants to take
advantage of this experience to show its proficiency creating such tool. Main objective of that
project is to reach zero defect level informing the contributors on the company expectations.
During that study, as a first step, requirements and tool design have been defined. The
second step consisted in defining the various controls to be integrated within the tool. The
solution has finally been developed and delivered without being able to move until the testing
phase that has been postponed.
Remerciements 3
Résumé 5
Introduction 9
2 Conception de l’outil 16
2.1 Rencontre avec les différents utilisateurs16
2.1.1 Responsable QSE 16
2.1.2 Equipe Travaux 16
2.1.3 Service des achats 17
2.2 Quel logiciel adopter ? 17
2.3 Structure de base de l’outil 18
2.4 Fonctions principales 19
2.4.1 Choix Annexe PCQ ou Fiche Contrôle
20
2.4.2 Fiche Contrôle 20
2.4.3 Annexe PCQ 20
2.4.4 Impression, enregistrement 20
2.4.5 Autres fonctions 20
4 Réalisation de l’outil 38
4.1 Construction de la base de données 38
4.1.1 Attributs des contrôles 38
4.1.2 Uniformité des contrôles 39
4.1.3 Base de données 41
4.2 Menu 43
4.3 Planning/ base de donnes planning 43
4.4 Annexe plan de contrôle pour contrat
sous-traitant 48
4.5 Fiche contrôle 49
Conclusion 59
Liste de figures 60
Bibliographie 62
Dans le cadre de sa politique zéro accident, zéro réserve, l’entreprise Steiner SA souhaite
créer un plan de contrôle complet, limpide et pouvant s’adapter à tous ses chantiers. Cet
outil vise à améliorer la qualité de rendu de ses projets de construction neuve et de
rénovation, tout en garantissant une sécurité plus importante sur ses chantiers.
De plus, l’entreprise obtient de nouveaux chantiers importants dont trois sur le canton de
Genève de plus de 50 millions de CHF de travaux. Par ailleurs, trois chantiers de plus de
100 millions de CHF sont en phase de réalisation. Ces projets importants obligent
l’entreprise à embaucher de nouveaux collaborateurs. L’outil permettra entre autres de les
former sur les différentes mesures de l’entreprise en termes de sécurité et de qualité.
L’entreprise Steiner fête aujourd’hui ses 100 ans. Cette expérience sera mise au service de
la construction du plan de contrôle. Les rapports qualité, sécurité, environnement de
nombreux projets permettront de réaliser un outil précis et complet.
Sujet : « Création d’un plan de contrôle regroupant les standards de qualité et les normes de
sécurité utilisés par l’entreprise Steiner. Cet outil intégrera les exigences de la nouvelle
norme feu AEAI2015, les retours sur expériences du service garantie, ainsi que les écarts de
sécurité récurrents relevés sur chantier en vue de satisfaire l’objectif zéro accident, zéro
réserve. »
Le sujet de projet de fin d’études tel qu’il a été proposé par l’entreprise Steiner consiste en la
réalisation d’un plan de contrôle qualité, sécurité, environnement. Ce devra être un outil
simple et rapide d’utilisation pour tous les collaborateurs. L’objectif principal est d’utiliser
l’expérience importante d’une entreprise qui vient de fêter des 100 ans.
Normes de sécurité :
En Suisse, les normes de sécurité sont rédigées par la caisse nationale Suisse d’assurance
en cas d’accidents (SUVA). La Suva définit ces normes comme les prescriptions minimales à
respecter en termes de sécurité. L’entreprise Steiner respecte ces normes mais n’a pas
réellement d’exigences supplémentaires concernant la sécurité.
Standards de qualité :
La qualité fait partie intégrante de la construction. L’entreprise Steiner possède de nombreux
standards de qualité qui lui garantisse d’obtenir de nouveaux chantiers et de répondre aux
exigences des labels ISO 9001 et ISO 14001.
Service garantie :
La garantie d’achèvement des travaux reste valable 5 ans après la réception de l’ouvrage
exécuté. Steiner possède donc un service garantie. Ce service gère les non-conformités de
construction des nombreux projets.
Le plan de contrôle qualité ou le plan d’assurance qualité est un outil qui regroupe
l’ensemble des contrôles à réaliser lors de la construction ou de la rénovation d’un ouvrage.
Chaque phase du projet possède des contrôles spécifiques, en conception, en réalisation et
lors de la réception de l’ouvrage.
Le plan de contrôle est un outil à destination particulière des équipes de travaux. Grâce à cet
outil elles peuvent réaliser les contrôles sur chantier, s’assurer du respect des normes de
sécurité, des standards de qualité et du respect de l’environnement.
Le plan de contrôle a aussi un but informatif. Il permet aux collaborateurs d’être vigilants et
de les former sur des parties de travaux qu’ils ne maitrisent pas forcément (CVSE par
exemple).
Le plan de contrôle qualité doit regrouper tous les contrôles à exécuter lors de la réalisation
d’un projet de construction. Les normes de sécurité, les standards de qualité et les normes
environnementales doivent être étudiés dans le plan de contrôle qualité. Chaque lot de
travaux (CFC : Code des Frais de Construction) doit posséder ses propres contrôles.
Un contrôle est défini par une catégorie de travaux, un objet, une définition du contrôle, une
fréquence, une date (ou période) et un contrôleur.
L’entreprise Steiner est l’un des leaders dans les prestations immobilières en Suisse. Son
activité se concentre sur le développement immobilier, la construction neuve et la rénovation.
L’entreprise a été rachetée en 2010 par un groupe Indien : HCC (Hindustan Construction
Company). Depuis, Steiner emploie environ 675 collaborateurs dont un tiers en Inde et
possède deux marchés domestiques : la Suisse et l’Inde. Son chiffre d’affaires était de 854,5
millions de CHF pour l’année 2014/2015.
Figure 1 : Le slogan et les quatre valeurs de Steiner SA (source : document interne à l’entreprise Steiner)
Pour Steiner, créer une longueur d’avance signifie : « entretenir des relations de partenariat,
être à l'écoute et communiquer avec clarté. Ainsi assurons-nous une plus-value pérenne
pour toutes les parties prenantes. »
En communiquant clairement avec tous ses partenaires, elle s’assure que ses chantiers se
passent le mieux possible, et que les conflits se résoudront plus facilement. Une bonne
relation entre toutes les parties prenantes saura les satisfaire et pourra dès lors être
reconduite sur d’autres projets.
L’entreprise a remporté de nombreux autres projets comme le projet du collège de Gilly (20
millions de CHF), le projet Jean-Jacques Rigaud de 150 logements (50 millions de CHF),
d’autres projets importants sont en cours de signature pour des travaux début janvier 2017.
Le plan de contrôle est un outil au service de l’équipe de la direction des travaux. Il doit
regrouper les différents contrôles à réaliser en phase chantier mais aussi en phase de
conception du projet et de fin de chantier. Les contrôles concernent la sécurité sur chantier,
la qualité de l’ouvrage et le respect de l’environnement. Ce plan doit être accessible par tous
les collaborateurs et simple d’utilisation. Les objectifs sont les suivants :
La partie générale regroupe tous les contrôles qui s’appliquent à tous les intervenants du
chantier. Les principales mesures pour la sécurité, la qualité et l’environnement y seront
intégrées. Cette partie sera intégrée à la majorité des contrats de sous-traitance comme
annexe des contrôles à effectuer par l’entreprise sous-traitante.
.
Création d’une partie propre à chaque CFC (Code des Frais de Construction)
En fonction des travaux réalisés par un sous-traitant, l’annexe des contrôles sera complétée.
Par exemple, l’entreprise de maçonnerie sur le chantier de La Tuilerie à Bardonnex va
réaliser les travaux pour les CFC 211.5 Béton armé, 211.6 Maçonnerie, 212 Construction
préfabriqué en béton. L’annexe des contrôles pour ce contrat sera donc composée des
contrôles de la partie générale, et des parties complémentaires des CFC 211.5, 211.6, 212.
La création de cette annexe et son ajout aux contrats de sous-traitance permettra à la
direction de travaux de répartir les rôles pour les contrôles. Ainsi, elle s’assurera que les
contrôles seront faits plus régulièrement et seront plus complets. C’est une précaution
supplémentaire pour la bonne exécution des travaux.
Sur certains chantiers le nombre de réserves peut aller jusqu’à 1000. Il y a là une réelle
problématique en vue de la limitation de ces réserves. On estime qu’un tiers de ces réserves
sont des réserves qui auraient pu être évitées grâce à un plan de contrôle efficace. En
étudiant les réserves de deux chantiers différents, (plus de 1000 réserves pour les deux), il
est possible de retrouver des récurrences et de trouver un contrôle à réaliser en amont pour
éviter ces réserves. Ces contrôles seront insérés dans l’outil.
De même que pour les réserves de fin de chantier, les défauts de garantie pourraient pour la
plupart être évités en phase chantier. Il s’agit là encore de trouver les récurrences, les
contrôles correspondants et de les intégrer au plan de contrôle.
Les chargés de sécurité rédigent des audits sur tous les chantiers en phase de réalisation
une à deux fois par semaine. En analysant ces audits, on peut également trouver des
récurrences. Ces récurrences peuvent être traitées par un contrôle qu’il faut ajouter dans le
plan de contrôle pour augmenter la sécurité sur chantier.
La rencontre avec le responsable QSE, M. Patrick GOOD, est la première étape du projet de
fin d’études. Il m’a expliqué ce qu’il attendait comme résultats pour ce projet et comment il
pourrait m’aider au travers de son expérience et de ses audits QSE.
Pour lui l’objectif est simple, il faut faire en sorte que le plan de contrôle qualité soit « User
Friendly », sous-entendu un outil qui aide les utilisateurs.
A la suite de ces entretiens enrichissants, les principaux besoins suivants sont apparus :
o Pour éviter d’avoir trop de réserves en fin de chantier, il faudrait insérer plus
de contrôles ou des contrôles plus pertinents dans l’outil.
o Pour anticiper les demandes et les problèmes sur chantier, le plan de contrôle
pourrait être ajouté au contrat de nos sous-traitants.
Le service des achats s’occupe de consulter les entreprises et d’adjuger certains lots (CFC)
pour les projets qui en ont besoin. Chaque collaborateur du service achats est spécialisé sur
un certain type de travaux. Ils viennent en appui pour les équipes travaux lors des
lancements de chantier pour choisir les sous-traitants et obtenir les meilleurs prix et
meilleures qualités de rendu.
Lors d’une rencontre avec le responsable du service des achats, Mr Florian RUOLT, il m’a
demandé d’ajouter une fonction pour l’enregistrement en format PDF du plan de contrôle. En
effet, le service des achats est amené à utiliser le plan de contrôle lors du lancement des
dossiers de soumission.
Plusieurs options concernant le logiciel à utiliser pour la construction du plan de contrôle sont
possibles :
- Microsoft Word ou équivalent
- Microsoft Excel ou équivalent
- Microsoft Access ou équivalent
- Logiciels de construction de base de données avec codage en java ou équivalent
Le choix du logiciel s’est tout de suite porté vers Microsoft Excel car ce logiciel comporte de
nombreux avantages :
- Tous les ordinateurs de l’entreprise sont équipés de Microsoft Excel.
- Tous les collaborateurs l’utilisent quotidiennement.
- La possibilité d’écrire des macros en langage VBA est nécessaire.
- Une multitude de données peuvent être intégrées
- La facilité de modification
Le choix du logiciel a été assez évident de part tous ces avantages et la formation que j’ai
eu la chance de suivre lors de mon semestre d’échange à l’Ecole Polytechnique de
Montréal.
Le plan de contrôle doit être uniforme pour tous les chantiers. La mise en page est donc
imposée par l’outil. La page Menu du plan de contrôle sert à définir les principales
caractéristiques du projet. Ces caractéristiques sont reprises dans les autres pages.
Pour répondre au besoin de simplicité et de rapidité, une interface entre la base de données
des contrôles et l’utilisateur est créée. La base de données sera masquée à l’utilisateur et
l’interface sera chargée de répondre à la demande de l’utilisateur. Cette interface est la page
planning CFC. Elle est présentée sous la forme d’un diagramme de Gantt, comme un
planning d’exécution de travaux. Cette mise en forme est très intéressante car la plupart des
collaborateurs sont déjà habitués à manipuler des plannings.
Ce planning sera réalisé sur le logiciel MS Project, et ensuite exporté sous Excel à la page
BDD Planning. Cette page reprend les données nécessaires à la construction du
diagramme de Gantt de la page Planning.
L’ensemble des contrôles à effectuer doit être rassemblé sur une seule page pour simplifier
l’utilisation de l’outil. Cette page est la base de données des contrôles, appelée BDD_QSE.
Elle est gérée par les macros présentes dans l’outil. L’utilisateur peut y accéder s’il souhaite
ajouter ou supprimer des contrôles. En dehors de cette utilisation, l’utilisateur n’a pas accès
à la base de données, ce qui permet d’éviter les modifications par erreur.
La principale utilité de l’outil est de pouvoir réaliser des contrôles. Pour cela, il faut pouvoir
imprimer un document avec les données du chantier, les contrôles à effectuer, la conformité
ou non, la localisation de la zone du projet à contrôler, les annexes, et une partie pour la
validation des contrôles. Cette page est la Fiche Contrôle.
Enfin, une liste de contrôle doit être intégrée aux contrats sous-traitants pour rappeler les
règles de sécurité et les normes pour le respect de la qualité et de l’environnement. Une
page doit être créée pour la réalisation de cette annexe. Elle est nommée
Aperçu_Annexe_PCQ et intègre tous les contrôles pour une catégorie de travaux.
Menu
- Informations générales
du projet Planning CFC BDD_Planning
- Planning des différents - Base de données
travaux organisés par CFC du planning
BDD_QSE
- Base de données
des contrôles
Aperçu
Annexe PCQ Fiche Contrôle
- Annexe à intégrer dans - Fiche regroupant tous
le contrat de sous- les contrôles à réaliser
traitance pour le CFC choisi
Les liaisons entre les différentes pages doivent être assurées par des fonctions ou macros.
De même, les macros gèrent l’interface entre la base de données et les autres pages. Les
parties suivantes présentent les principales fonctions à intégrer dans l’outil.
Depuis la page planning CFC, l’utilisateur doit pouvoir sélectionner une catégorie de travaux
(CFC) puis obtenir l’annexe du plan de contrôle ou la fiche contrôle correspondant au CFC
choisi.
D’autres fonctions subsidiaires devront être intégrées à l’outil pour augmenter son efficacité
et sa simplicité d’utilisation. Une fonction permettant d’accéder à la base de données pour
ajouter ou supprimer des contrôles. Des boutons permettant de passer d’une page à l’autre
en respectant les liaisons présentes dans la structure de l’outil sont nécessaires.
La rencontre avec le chargé de sécurité de l’entreprise a été bénéfique. Pour lui, les
principaux manquements en termes de sécurité sont ceux que l’on répète le plus souvent : le
port des équipements de protection individuelle et la conformité des structures de travail en
hauteur.
La visite de plusieurs chantiers avec lui m’a permis d’identifier les principaux problèmes sur
la réalité du terrain. Par exemple, les trémies sont souvent mal protégées, par des
protections trop peu solides ou mal fixées, bien que les consignes soient répétées à chaque
passage de l’équipe travaux et du responsable QSE.
Lors de la visite du chantier Parallèle à Mont-sur-Lausanne, j’ai constaté que les trémies en
toiture n’étaient pas bien protégées. Comme il est possible de le voir sur les photos ci-
dessous, une des trémies n’est pas du tout protégée et l’on a simplement posé des planches
de bois sur l’autre, elles ne sont pas fixées à la dalle béton. De plus, l’ouvrier n’est pas
équipé d’un harnais alors qu’il y a un risque de chute.
Les audits sont composés de plusieurs non-conformités avec photos à l’appui. Ils sont
ensuite transférer sur une plateforme au chantier concerné. De cette plateforme, il est
possible d’extraire les audits. Ils se présentent sous la forme de rapport dont la figure ci-
dessus est un extrait. On retrouve la date de l’audit, le chantier concerné (Bureau
International du Travail), l’auditeur, le sujet de l’audit, les participants de l’équipe de la
direction des travaux du chantier, le texte de la non-conformité et enfin une photo de la non-
conformité.
La liste des non-conformités est disponible sur la plateforme. L’équipe de la direction de
travaux du chantier doit ensuite lever ces non-conformités sur le chantier et les quittancer sur
la plateforme pour le prochain audit.
Le recueil des cinq derniers audits des 13 projets en cours de construction m’a permis de
réaliser une liste de contrôles généraux. En effet, à la lecture de ces rapports, on peut se
rendre compte d’écarts de sécurité récurrents entre les différents chantiers. Par exemple, les
protections latérales des échafaudages sont régulièrement absentes car les ouvriers les
retirent pour faciliter leur travail, hors ceci est un risque pour leur sécurité et celles des autres
intervenants du chantier.
La liste ci-dessous est intégrée dans la base de données des contrôles. Cette liste regroupe
tous les contrôles dits « généraux », c’est-à-dire qu’ils s’appliquent à toutes les catégories de
travaux ou CFC. C’est pourquoi cette liste est à intégrer dans le contrat des sous-traitants,
pour les informer des contrôles qui seront réalisés sur le projet.
Le service client de l’entreprise Steiner gère les chantiers qui sont en période de garantie.
Cette garantie dure cinq ans pour les défauts cachés. Les principaux retours du service
client concernent les problèmes d’étanchéité en toiture, d’étanchéité à l’eau et à l’air des
menuiseries extérieures et les problèmes de canalisations sous radier. Ce sont les points les
plus sensibles d’un projet et ceux qui peuvent causer d’importants sinistres.
Pour le CFC 211.4 Canalisations, l’enjeu principal est de pouvoir contrôler et nettoyer toutes
les canalisations en fin de chantier. Le plan de canalisations doit être validé par une
entreprise de curage avant que les canalisations soient posées ou que le radier soit coulé.
En fin de chantier, un rapport caméra de l’état du réseau sous radier doit être remis au
maître d’ouvrage. Les contrôles ci-dessous sont les contrôles à respecter pour le bon
fonctionnement des canalisations sous radier.
Les menuiseries extérieures sont un point sensible de la construction pour plusieurs raisons :
- L’étanchéité à l’air et à l’eau
- La performance acoustique
- La performance thermique
- Les rayures sur le verre
Tout d’abord, la jonction entre les menuiseries (fenêtres ou portes fenêtres) et leurs supports
(murs béton, structure métallique,…) est la principale source de déperditions de chaleur. Il
est extrêmement important d’avoir une isolation et étanchéité irréprochable pour ces
jonctions, à l’aide de compribande et de bandes d’étanchéité. Les performances thermiques
et acoustiques doivent être définies par un ingénieur spécialisé. Pour éviter les rayures sur le
verre ou les châssis, les protections doivent être retirées au dernier moment. De plus, il faut
faire attention au produit d’entretien utilisé lors du nettoyage de la façade.
Objet Contrôle
Anticiper le mode de pose avant le montage de l'échafaudage (espace
Mode opératoire de
à laisser entre le bord de dalle et la console ou cadre pour passer les
pose
éléments, etc.…)
Prévoir des ponts de recette en nombre suffisant pour le déchargement
des racks (contrôler charge max admissible sur pont de recette) et
Levage et Manutention
s'assurer du bon arrimage et stabilité des éléments au rack de
stockage
Réception du support. Contrôle des dimensions sur site avant commande
Conformité aux plans d'architecte, au carnet de détail (contrôle des
Plans de construction / hauteurs de linteau suffisante pour le caisson de store, contrôle du
règles conflit éventuel entre le bas du cadre de fenêtre et la hauteur finie du
sol, chape + revêtement
Fabrication Qualité, couleur, spécificités, matériau
Matériaux Exigences acoustiques, thermiques et feu
Enveloppe thermique,
U du verre, gp
vitrage, verre
Enveloppe thermique,
U du cadre, proportion cadre/vitrage, ψ linéique entre cadre et vitre
vitrage, cadre
Performances complexe menuiserie extérieure (vitrage+cadre) R'w+Ctr Rw+Ctr en
acoustiques, châssis et conformité avec les préconisations de l'acousticien actualisées au
menuiserie extérieure projet
Traitement des ponts
thermiques, appui de
retour d'isolant sur le cadre, épaisseur, position du cadre
menuiseries
extérieures
Voies de fuite Ferme-porte et serrure anti-panique sur les portes du chemin de fuite
Calage des cadres Respect du calage et remplissage du vide entre cadre et maçonnerie
L’étanchéité en toiture est l’un des éléments les plus difficiles à réaliser et l’une des sources
de problèmes la plus importante. C’est pourquoi le service client tient à valider le concept
d’étanchéité pour chaque projet. Ci-dessous se trouve la liste des nombreux contrôles à
effectuer pour l’étanchéité et tous les éléments de toiture.
Objet Contrôle
Livraison isolation de Utilisation impérative de filet pour levage à la grue des ballots
toiture d'isolation
Etanchéité Présence d'extincteur à proximité des travaux d'étanchéité
Enveloppe thermique,
emprise, nature de l'isolant, épaisseur, conductivité thermique
isolation TOITURE
Traitement des ponts
retour d'isolant, épaisseur de l'isolant, console isolante, goujons
thermiques, acrotères
Traitement des ponts
retour d'isolant, épaisseur de l'isolant, console isolante, goujons
thermiques, casquette
Enveloppe thermique,
U du verre, gp
exutoires
Enveloppe thermique,
U du cadre, proportion cadre/vitrage, ψ linéique entre cadre et vitre
exutoires
Prévoir dégorgeoir de sécurité si la hauteur du seuil de fenêtre est
Dégorgeoirs sur
inférieure au rebord du balcon même si il y a un écoulement dans la
balcons
rigole ou sous revêtement.
Saut de loup Présence de grille pare-pluie (saut de loup)
Pose Raccord à la ferblanterie, joints, plaque de collage
PPI : Prescriptions suisse de Protection Incendie. Les PPI forment l’ensemble des règles à
respecter pour obtenir une autorisation de construire de la part de la police du feu.
Police du Feu : La police du feu est l’autorité du canton de Genève qui s’occupe de la
validation du concept de sécurité incendie pour un projet donné.
Une généralisation inter-cantonale des PPI a été instaurée le 1er Janvier 2005 par l’AIET.
Ces prescriptions ont été déclarées obligatoires dans toute la Suisse, suite à leur acceptation
par tous les cantons. L’AEAI qui a été désigné « Commission d’experts des prescriptions de
protection incendie » par l’AIET le 10 novembre 2004, a rédigé ces premières prescriptions
incendie inter-cantonales. Les objectifs essentiels de la norme feu sont les suivants :
L’AEAI a été mandatée par l’AIET le 25 Juin 2010 pour la révision totale des PPI. Les
objectifs pour les nouvelles PPI sont les suivants :
- Garantir le même niveau de sécurité pour les personnes et les animaux
- Optimiser les exigences d’un point de vue économique
- Intégrer l’évolution des normes Européennes et de la technique.
- Garder la structure actuelle pour la publication de l’ensemble des normes.
En 2010, une organisation pour le projet a été mise en place, des membres de différentes
autorités cantonales ainsi que des experts d’autres structures ont été appelés. A la suite de
la consultation des autorités de protection incendie et de plusieurs associations spécialisées,
plusieurs conditions ont été définies pour la révision des PPI :
- Pour 80% des constructions, le concept incendie doit être réalisables sans méthodes
de calcul par un ingénieur. Les PPI doivent suffirent pour l’établissement du concept
incendie.
- BdL2 : extension des HUG, nouveau bâtiment de lits des hôpitaux universitaires de
Genève.
- Halles logistiques pour produits dangereux
- Prisons et palais de justice
- Hôpitaux psychiatriques
- Bâtiment des philosophes de Genève
Mr Fermaud n’a pas participé à la rédaction de la nouvelle norme AEAI 2015. Dans le canton
de Genève, la profession d’ingénieur sécurité est très jeune. Très peu d’ingénieur sécurité
ont été sollicité pour la réalisation de la nouvelle norme. De plus, il n’y a pas d’établissement
cantonale d’assurance incendie dans le canton de Genève. Ce sont ces établissements qui
sont à la base de la nouvelle norme AEAI 2015.
L’AEAI regroupe les différentes ECA (établissements cantonaux d’assurance incendie). C’est
l’association qui a écrit la nouvelle norme feu 2015.
La nouvelle norme a pour but principal de réaliser une importante économicité dans les coûts
de construction et de rénovation des bâtiments.
Avantages : Inconvénients :
Contraintes constructives allégées Suivi obligatoire pendant le chantier
Allègement des contraintes par et pendant la vie du bâtiment
l’utilisation du sprinkler (installation fixe Responsabilité « partagée »
d’extinction automatique à eau)
Possibilité de sortir du cadre de la norme
grâce au suivi d’un expert.
Plus de souplesse par rapport à l’ancienne
norme.
9. Quels sont les principaux changements par rapport à la norme AEAI 2003 ?
10. Selon vous, quels sont les principaux points de vigilance que l’équipe de la direction
de travaux doit surveiller au cours de la conception d’un bâtiment ?
11. Selon vous, quels sont les principaux points de vigilance que l’équipe de la direction
de travaux doit surveiller au cours de la construction d’un bâtiment ?
Le principal point de vigilance reste les interfaces entre les différents intervenants des
travaux.
12. Sur quels points avez-vous le plus de problèmes en fin de construction (malfaçons,
problèmes de concept, …) ?
- Les surpressions dans les cages d’escaliers pour maintenir une pression suffisante,
garantir une facilité d’ouverture des portes, garder une vitesse d’air de passage.
- Les colmatages coupe-feu. En fonction du type de bâtiment, un dossier photos de
tous les colmatages peut être demandé.
Conclusion de l’entretien :
La norme AEAI 2015 est un recueil des prescriptions de prévention incendie. Elle se réfère à
une multitude d’autres dispositions dont les DET (Documents fixant l’Etat de la Technique).
La conformité des nouvelles normes (autres que l’AEAI 2015) à l’AEAI 2015 doit être validée
par le CTPI (la commission technique de protection incendie).
Cet entretien avec M. Fermaud m’aura permis de mieux comprendre la norme AEAI
2015. En répondant à mes questions, il m’a fait comprendre quel est l’importante nouveauté
de cette norme : la flexibilité. En effet, la norme a été allégée sur certains points, comme le
désenfumage des voies d’évacuation verticales. De plus, l’obligation de suivi par un
spécialiste de sécurité incendie permet d’interpréter la norme en fonction des spécificités du
projet.
La norme AEAI 2015 regroupe l’ensemble des prescriptions de protection incendie valable
en Suisse. Le document « Norme de protection incendie » est composé de 61 articles qui
définissent les buts et principes, les devoirs et les principaux éléments en termes de
construction de la norme AEAI 2015. Ce document est complété par une vingtaine de
chapitres qui regroupent les différentes directives de protection incendie. Les thèmes
abordés par ces directives sont les suivants :
Termes et définitions
Assurance qualité en protection incendie
Prévention des incendies et protection incendie organisationnelle
Matériaux et éléments de construction
Utilisation des matériaux de construction
Distances de sécurité incendie, systèmes porteurs et compartiments coupe-feu
Voies d’évacuation et de sauvetage
Signalisation des voies d’évacuation, éclairage de sécurité, alimentation de sécurité
Dispositifs d’extinction
Installations sprinklers
Installations de détection incendie
Installations d’extractions de fumée et de chaleur
Systèmes de protection contre la foudre
Installations de transport
Installations thermiques
Installations aérauliques
Matières dangereuses
Méthodes de preuve en protection incendie
Les directives de protection incendie sont complétées par les documents fixant l’état de la
technique (DET).
L’étude des différentes directives de la norme AEAI 2015 mène aux principaux contrôles ci-
dessous. Ces contrôles, ou règles, sont communs à tous les projets et doivent être respectés
dès la phase de conception. Des directives comme celle concernant l’installation de
détection incendie, ne permettent pas de tirer de règles générales car elles dépendent
entièrement de l’affectation du projet (habitations, artisanat, bureaux). Néanmoins, les
contrôles ci-dessous illustrent les principaux points de vigilance à respecter par l’équipe
travaux.
Objet Contrôle
La surface de désenfumage minimale d'une voie d'évacuation verticale est de 0,5 m2. Les ouvrants de désenfumage
Désenfumage voies d'évacuation verticales doivent pouvoir être actionnés depuis le niveau d'entrée. Leur fonctionnement doit être garanti même en cas de panne
de courant.
Les distances de sécurité incendie entre deux bâtiments, suivantes doivent être respectées :
- 5 m lorsque les deux parois extérieures présentent une surface composée de matériaux non combustible (classés RF1)
Distance de sécurité incendie
- 7,5 lorsque l'une des parois extérieures présente une surface combustible
- 10 m lorsque les deux surfaces présentent une surface combustible
A partir du degré 2 d'assurance qualité (degré déterminé dans le préavis de la police du feu ou équivalent), la
Ingénieur Feu
participation d'un ingénieur feu au projet est extrêmement recommandée. Au-delà du degré 2, elle est obligatoire
Les matériaux de construction sont classés sous 4 groupes de RF1 (pas contribution au feu) à RF4 (contribution
Matériaux de construction
inadmissible au feu). Contrôler les types de matériaux utilisés en fonction des exigences feu du projet.
Le compartimentage coupe-feu des bâtiments et des autres ouvrages est réalisé en fonction de leur type de
Système porteur et compartiment coupe-feu construction, de leur situation, de la géométrie du bâtiment et de leur affectation. (voir les tableaux pages 12 à 14 de la
norme 15-15 de l'AEAI pour les différentes prescriptions pour les résistances au feu, lien ci-après)
Les voies d'évacuation verticales doivent mener à un lieu sûr à l'air libre. Indépendamment les unes des autres s'il y en a
Voies d'évacuations verticales
plusieurs.
Deux voies d'évacuation verticales doivent être réalisées si :
Voies d'évacuations verticales - Surface d'étage supérieur à 900 m2 dans le bâtiment
- Les locaux reçoivent plus de 100 personnes
La longueur des voies d'évacuation est de :
Voies d'évacuations verticales - 35 m si elles donnent sur UNE voie d'évacuation verticale ou UNE SEULE issue à l'air libre
- 50 m si elles donnent sur DEUX voies d'évacuation verticales ou DEUX issues à l'air libre
En fonction du nombre d'occupants, les locaux doivent avoir au moins les issues suivantes :
<50 personnes : 1 issue de 0,9m
Nombre d'issues de secours < 100 personnes : 2 issues de 0,9m
< 200 personnes : 3 issues de 0,9m ou 2 issues 0,9m et 1 de 1,20m
> 200 personnes plusieurs issues de 1,20 m chacune
Les voies d'évacuation horizontales doivent mener jusqu'aux voies d'évacuation verticales ou jusqu'à un lieu sûr à l'air
Voies d'évacuations horizontales
libre.
Les voies d'évacuation horizontales d'une longueur supérieure à 50m doivent être compartimentées par des fermetures
Voies d'évacuations horizontales
coupe-feu de manière à obtenir des sections à peu près égales
Les armoires encastrées sont autorisées dans les voies d'évacuation horizontales, à condition que leur surface (du côté
Voies d'évacuations horizontales
de la voie d'évacuation) soit constituée de matériaux classés RF1.
L'éclairage de sécurité doit s'enclencher dans la zone déterminée par l'autorité de protection incendie, pour une durée
Eclairage de sécurité de 30 min, et dans les 15 secondes dès qu'une perturbation de l'éclairage artificiel ordinaire survient. Il doit assurer un
éclairement d'au moins 1 lux dans les voies d'évacuation.
L'alimentation de sécurité doit être mise en œuvre indépendamment de l'alimentation normale par des sources
d'énergies appropriées :
- les batteries d'accumulateurs
Alimentation de sécurité
- les groupes électrogènes
- une ligne d'alimentation supplémentaire partant de l'alimentation normale, à condition qu'elle en soit indépendante
et que les deux lignes ne puissent tomber en panne simultanément.
Le nombre et le type de dispositifs d'extinction dépend de l'affection du bâtiment. (voir le chapitre 18 de la norme AEAI
Dispositifs d'extinction
p.8)
Installations sprinklers L'installation sprinkler est la plus efficace pour éteindre ou contenir un incendie.
4 RÉALISATION DE L’OUTIL
La base de données doit posséder plusieurs attributs qui permettent d’identifier et de définir
un contrôle. Les attributs suivants ont été intégrés dans la base de données :
ID : numéro d’identification du contrôle, chaque contrôle possède un numéro
unique. Sur chaque chantier il est possible d’ajouter ou de masquer un contrôle. Dans
le cas de l’ajout, un nouveau numéro est créé.
Filtre : La colonne filtre permet de masquer les contrôles qui ne sont pas nécessaires
pour un projet donné. Le chef de projet remplit cette colonne avec la lettre X pour
tous les contrôles qu’il ne fera pas sur le chantier. Puis, il utilise la fonction filtre du
logiciel Excel pour masquer les contrôles qu’il a sélectionné. Cet attribut permet de
garder la base de données complète pour tous les projets.
CFC : Code de frais de construction. Chaque contrôle est classé par CFC. Cet attribut
est à la base de l’outil. Il permet de trier l’ensemble des contrôles pour les regrouper
sous une seule catégorie de travaux.
Nature du contrôle : Un contrôle peut être soit critique soit normal. Les contrôles
critiques doivent obligatoirement être réalisés et un justificatif doit être réalisé pour
ces contrôles. Les contrôles dits « normaux » doivent aussi être réalisés, cependant le
justificatif n’est pas forcément obligatoire.
Fréquence et date du contrôle : Ces deux attributs sont liés et définissent le moment
et la récurrence de réalisation du contrôle.
Une fois les attributs des contrôles définis, il faut rendre les contrôles uniformes les uns par
rapport aux autres. C’est-à-dire donner une liste de possibilités pour remplir les différents
attributs. Par exemple pour l’attribut nature du contrôle, seuls les choix critique et normal
sont possibles. Cette uniformité relative entre les contrôles permet d’obtenir une base de
données homogène et compréhensible. Si un utilisateur veut entrer un nouveau contrôle,
son choix est restreint pour compléter les attributs.
224 Ferblanterie
225 Isolation coupe-feu
226 Isolation et crépissage de façade
228 Volets, stores
232 Installations de courant fort
233 Lustrerie
236 Installations de courant faible
241 Installation de chauffage
244 Installation de ventilation
245 Installation de climatisation
247 Installations spéciales
249 MCR
250 Appareils sanitaires
254 Tuyauteries sanitaires
258 Agencement de cuisine
260 Installations de transport
271.0 Crépis, enduit intérieur
271.1 Cloison plâtrerie
272.0 Portes métalliques
272.2 Serrurerie
273 Menuiserie intérieures
275 Verrouillage
276 Armoires murales
277 Cloisons en éléments
281.0 Chapes
281.1 Sols, résine ou peintures de sol
281.2 Linos, moquettes
281.4 Dallage en pierre
281.6 Carrelage/ Faïence
281.7 Parquets
281.8 Faux-Plancher
282 Revêtements de parois - papiers peints
283.1 Faux plafond métallique
283.2 Faux plafond plâtre
284 Fumisterie et poêlerie
285 Peinture
287 Nettoyage du bâtiment
400 Aménagements extérieurs
CLF Check List de fin de chantier
Les cellules en rouge en haut à gauche montrent le CFC qui est actuellement sélectionner dans les pages fiche contrôle et annexe plan de
contrôle. La colonne la plus à droite fait référence à des documents complémentaires à ces contrôles.
4.2 MENU
La page Menu de l’outil permet à l’utilisateur de rentrer les données de base du projet : le
nom du projet, le numéro de l’affaire, l’adresse du chantier, le maître d’ouvrage, et l’équipe
travaux présente sur le chantier. Ses données sont reprises dans la page annexe plan de
contrôle et la page fiche contrôle.
L’interaction avec la page planning est réalisé par la flèche « ALLER VERS PLANNING ».
Une macro est affectée à cet objet pour permettre de passer directement à la page planning.
La page planning est une page graphique. Le planning a été réalisé sur le logiciel de
planification MS Project puis exporté sur une feuille Excel et intégré dans la page
BDD_Planning de l’outil. Le tableau qui structure le graphique est présenté ci-dessous.
Durée (en
CFC : Désignation Début jours) Fin
GEN : Général 02.01.2017 361.38 29.12.2017
MIN : Minergie 02.01.2017 361.38 29.12.2017
AEAI : Normes Feu 02.01.2017 361.38 29.12.2017
0.9 Conception/Préparation 02.01.2017 53.38 24.02.2017
100 : Relevés, études préliminaires 30.01.2017 25.38 24.02.2017
110 : Déblaiement, préparation du terrain 27.02.2017 11.38 10.03.2017
112 : Démolition 13.03.2017 25.38 07.04.2017
130 : Installation de chantier commun 06.03.2017 11.38 17.03.2017
150 : Etudes pour raccordement aux réseaux (Eau, gaz, électricité) 13.03.2017 11.38 24.03.2017
171 : Enceinte de fouilles 27.03.2017 18.38 14.04.2017
172 : Ancrages, clous, tirants passifs et actifs 20.03.2017 25.38 14.04.2017
173 : Pieux 27.03.2017 25.38 21.04.2017
La page planning par CFC (figure ci-dessous) est la page centrale de l’outil. Chaque ligne du
graphique correspond à un CFC. Ils sont organisés logiquement par rapport à un planning
d’exécution de travaux. Cette mise en forme à un avantage important : l’utilisateur est
habitué à ce mode de lecture.
En sélectionnant une ligne spécifique, l’utilisateur ouvre une fenêtre qui lui demande de
choisir entre l’annexe du plan de contrôle ou la fiche technique correspondante au CFC qu’il
vient de sélectionner.
En sélectionnant la réponse oui, l’annexe du plan de contrôle est créée pour le CFC choisit.
En sélectionnant le non, c’est la fiche de contrôle du CFC correspondant qui se génère
automatiquement.
Derrière les boutons oui et non se cache deux macros relativement similaires. Elles suivent
le mode opératoire suivant :
1. Arrêter la mise à jour automatique de l’écran, pour cacher les mouvements dus à la
macro.
2. Afficher les pages masquées (les bases de données)
3. Supprimer les anciens contrôles sur la page annexe plan de contrôle ou fiche contrôle
4. Filtrer la base de données pour garder les contrôles correspondants au CFC
sélectionné
5. Sélectionner les colonnes utiles au document choisi
6. Copier la sélection au bon endroit sur la bonne page
7. Afficher les colonnes masquées au préalable
8. Désactiver le filtre sur la base de données
9. Ajuster la largeur des colonnes du document choisi
10. Masquer les pages non nécessaires
11. Activer la mise à jour automatique de l’écran.
Le code vba qui traduit toutes ces étapes est présenté ci-dessous. La macro correspond au
choix de la réponse oui dans la fenêtre de dialogue.
Sub AnnexePCQ()
1. Arrêter la mise à jour automatique de l’écran, pour cacher les mouvements dus à la macro.
Application.ScreenUpdating = False
Sheets("BDD_Graph").Visible = True
Sheets("BDD_QSE").Visible = True
Sheets("BDD_Réserves").Visible = True
Sheets("Données_BDD").Visible = True
3. Supprimer les anciens contrôles sur la page annexe plan de contrôle ou fiche contrôle
Sheets("Aperçu_Annexe_PCQ").Select
Range("A16").Select
Range(Selection, Selection.End(xlDown)).Select
Range(Selection, Selection.End(xlToRight)).Select
ActiveWindow.SmallScroll Down:=-93
Selection.Delete Shift:=xlToLeft
4. Filtrer la base de données pour garder les contrôles correspondants au CFC sélectionné
Sheets("BDD_QSE").Select
ActiveSheet.Range("$A$2:$M$751").AutoFilter Field:=3,
Criteria1:=ActiveSheet.Range("$A$1"), _
Operator:=xlAnd
Columns("B:E").Select
Selection.EntireColumn.Hidden = True
Range("A2").Select
Range(Selection, Selection.End(xlDown)).Select
Range(Selection, Selection.End(xlToRight)).Select
Selection.Copy
Sheets("Aperçu_Annexe_PCQ").Select
Range("A16").Select
ActiveSheet.Paste
Sheets("BDD_QSE").Select
Columns("B:F").Select
Range("F1").Activate
Selection.EntireColumn.Hidden = False
ActiveSheet.Range("$A$2:$M$751").AutoFilter Field:=3
Sheets("BDD_Graph").Visible = False
Sheets("BDD_QSE").Visible = False
Sheets("BDD_Réserves").Visible = False
Sheets("Données_BDD").Visible = False
Sheets("Aperçu_Annexe_PCQ").Select
Range("A1").Select
Application.ScreenUpdating = True
End Sub
Dans l’optique d’augmenter la sécurité sur chantier et la prévention auprès des sous-
traitants, une nouvelle annexe va être créée dans le contrat des sous-traitants. Il s’agit d’une
partie du plan de contrôle. Lors de la réalisation d’un contrat avec un sous-traitant par
exemple une entreprise de crépis intérieur, le collaborateur de l’entreprise Steiner créera
l’annexe correspondante au CFC choisi et l’intégrera dans le contrat. Les contrôles dits
« généraux » seront aussi intégrés dans cette annexe.
En signant cette annexe, le sous-traitant s’engage à respecter les contrôles qui lui sont
propres. Le cas échéant, la direction de travaux Steiner peut lui demander un rapport sur les
contrôles qu’il a réalisé.
Figure 12 : Page annexe plan de contrôle pour le contrat sous-traitant (CFC 271)
BOLEVY Adrien Mémoire de projet de fin d’études Page 48 sur 62
RÉALISATION DE L’OUTIL
Sur cette page, plusieurs fonctions ont été ajoutées pour simplifier l’utilisation de l’outil. La
fonction imprimer, sélectionne les cellules à imprimer et envoie directement le document en
impression. La fonction enregistrer crée un fichier PDF du CFC choisi et l’enregistre
automatiquement dans le dossier plan de contrôle de l’ordinateur de l’utilisateur. La fonction
ajouter ou supprimer des contrôles ouvre la base de données de contrôles et permet à
l’utilisateur de mettre à jour la base de données suivant les caractéristiques de son projet.
La fiche de contrôle est une fiche type destinée à la direction de travaux. Elle est remplie en
fonction des travaux en cours sur chantier. Par exemple pendant le gros œuvre, une fiche de
contrôle semblable à celle-ci-dessous est remplie chaque semaine. La date et le visa du
contrôleur de la direction de travaux ou du mandataire servent d’historique au chantier.
Ces contrôles sont une façon pour l’entreprise Steiner de montrer sa bonne foi en cas de
litige avec un maître d’ouvrage ou un sous-traitant. Il est possible de régler rapidement un
litige grâce à ce genre d’outil.
Plusieurs fonctions ont aussi été intégrées à cette page pour améliorer son utilisation : la
fonction impression et la fonction retour vers planning. La fiche contrôle est présentée ci-
dessous pour le CFC 201 Terrassement.
Le chantier type est le chantier de La Tuilerie à Bardonnex. Ce projet est une halle artisanale
destinée aux artisans et industriels de la commune. Il est composé de 2 niveaux de 6,50 m
de hauteur doublés par des mezzanines en béton armé. Le projet aurait dû commencer en
septembre dernier, cependant de nombreuses modifications ont été apportées. Les
terrassements devraient commencer au début du mois de Juillet 2016.
Pour adapter le plan de contrôle à ce projet, la première étape consiste à remplir les
informations générales du chantier dans l’onglet Menu. Ainsi, les informations sont
directement reportées dans les pages fiche contrôle et annexe plan de contrôle pour que la
mise en forme soit figée et uniforme par rapport aux autres chantiers.
L’utilisateur doit ensuite se rendre sur l’onglet Base de données QSE pour masquer les
contrôles qui ne lui seront pas nécessaires au long du projet. Pour cela, il utilise la colonne
filtre en insérant la lettre « x » pour chaque contrôle qu’il souhaite masquer. Grâce à l’outil
filtre, il garde seulement les contrôles ayant un attribut filtre vide.
Le fait de masquer les contrôles laisse la possibilité de les retrouver si jamais le projet
change, ou si l’utilisateur se trompe en sélectionnant les contrôles.
Le tableau ci-dessous est l’annexe du plan de contrôle sous-traitant pour le CFC 211.1 Echafaudage pour le projet de La Tuilerie à Bardonnex.
Bardonnex - La
Tuilerie
N-3133-0154
Chemin des Epinglis 21, 1257 La Croix de Rozon
50m)
Vide entre Réfléchir aux concept futur de façade en
110 échafaudage / phase soumission. Espace façade /consoles Critique en conception et en montage DT, ST Procès-verbal
façade <30cm
Montage de l'échafaudage en cours gros
111 Hauteur œuvre doit dépasser 80cm de la dalle en Critique en cours gros œuvre DT, ST
cours de coffrage
DT, ST,
Réception de l'échafaudage par l'inspecteur
112 Réception Normal Fin du montage Inspectorat
de chantier (en fonction des cantons)
du travail
Pont de couvreur ou ferblantier (selon fiche
113 Pont de couvreur Critique Permanent DT, ST
SUVA)
Filet de protection monté à l'avancement du
montage en fonction de la hauteur du
114 Filet bâtiment et l'environnement au sol Critique Permanent DT, ST
(chaussée, trottoir, coupoles bâtiment voisin
etc...)
Présence des diagonales de
115 Contreventement contreventement sur échafaudage et ponts Critique Permanent DT, ST
de recettes
Présence de plinthes systématiques (y
116 Plinthes Normal Permanent DT, ST
compris angles, bas de volée d'escalier)
Points d'ancrage suffisant (en fonction de la
présence de filet, le nb d'ancrage est à
117 Ancrages Critique Permanent DT, ST
augmenter) 1 par 20m2 sans filet et 1 par
15m2 avec filet
Figure 15 : Annexe plan de contrôle sous-traitant pour le CFC 211.1 Echafaudages
Le tableau suivant représente la fiche de contrôle associée ä l’annexe ci-dessus. C’est la fiche de contrôle employée pour vérifier la conformité
des échafaudages.
Sécurité
Qualité
Fiche de contrôle qualité Environnement
2. Localisation :
Bàtiment :
N° appart :
Pièce :
Montage /
Port du harnais lors des opérations de montage et démontage
Démontage
Stockage Stockage sur plateaux
Hauteur des pieds Réglage possible des hauteurs des pieds si étanchéité sous l'échafaudage
Plan Respect du plan de montage / calepinage d'échafaudage
Réception façades Réception des façades à faire en présence de l'échafaudeur avant démontage
avant démontage échafaudage
Ponts de recette Réfléchir à la logistique d'approvisionnement future
Auvent de protection obligatoire sur chaque entrée du bâtiment + si la voie publique
Auvent de protection est à moins de 1m50 de l'échafaudage (Auvent ayant une largeur de 1m50 et 4m50
de haut pour conserver le gabarit routier)
Escaliers d'accès Distance entre escaliers consécutifs (max 50m)
Vide entre Réfléchir aux concept futur de façade en phase soumission. Espace façade
échafaudage / façade /consoles <30cm
Montage de l'échafaudage en cours gros œuvre doit dépasser 80cm de la dalle en
Hauteur
cours de coffrage
Réception Réception de l'échafaudage par l'inspecteur de chantier (en fonction des cantons)
Pont de couvreur Pont de couvreur ou ferblantier (selon fiche SUVA)
Filet de protection monté à l'avancement du montage en fonction de la hauteur du
Filet bâtiment et l'environnement au sol (chaussée, trottoir, coupoles bâtiment voisin
etc...)
Contreventement Présence des diagonales de contreventement sur échafaudage et ponts de recettes
Plinthes Présence de plinthes systématiques (y compris angles, bas de volée d'escalier)
Points d'ancrage suffisant (en fonction de la présence de filet, le nb d'ancrage est à
Ancrages
augmenter) 1 par 20m2 sans filet et 1 par 15m2 avec filet
5. Annexes (rapport,
plans, photos,
documents,…)
6. Validation
Direction de
Entreprise : Mandataire : travaux :
JEM
BOV
Date :
Le plan de contrôle est un outil de base qui est modifié pour chaque chantier. Il devient
unique pour chaque chantier. Chaque projet possède donc son propre plan de contrôle. A
partir d’un outil de base, une multitude de plan de contrôle sont créés mais il n’y a pas de
mise en commun de ces plans de contrôle. La première piste d’amélioration serait de créer
un seul outil pour tous les projets. Il faudrait obtenir une seule base de données pour tous les
projets. Ainsi, un projet pourrait ajouter des contrôles dans la base de données et les autres
projets auraient directement accès à ce nouveau contrôle.
En créant une unique base de données pour tous les projets, le responsable QSE pourrait
avoir un droit de validation sur tous les contrôles qui seraient créés. De plus, le service client
pourrait insérer de nouveaux contrôles obtenus grâce au retour d’expérience. La mise à jour
de l’outil pourrait se faire en temps réel. Chaque projet aurait automatiquement les nouvelles
directives en termes de QSE et pourrait les appliquer directement sur chantier. Cette
amélioration représenterait un gain de temps important pour tous les projets.
Avant de devenir un document type de l’entreprise, le plan de contrôle devra être présenté à
la direction, testé sur plusieurs chantiers et validé par le service QSE. A ce stade, l’outil a été
présenté au responsable QSE et il est en cours de test sur le chantier de La Tuilerie.
Malheureusement, le projet a subi de nombreuses modifications et les terrassements n’ont
toujours pas commencés. La phase de test sur terrain n’a donc pas encore débuté.
Cependant, j’ai pu mettre en application l’outil durant la phase de conception. En effet, la
liste de contrôles sur la norme AEAI 2015 a permis de faire un devoir d’avis formel au maître
d’ouvrage concernant l’ajout de dispositifs d’extinction. De plus, des contrats de sous-
traitance ont été réalisés en incluant l’annexe plan de contrôle.
CONCLUSION
Durant ces 20 semaines de projet de fin d’études, j’ai donc élaboré, conçu et réalisé le plan
de contrôle qualité, comme l’aurait été un projet de construction. La première phase de
compréhension et d’appréhension m’a permis de définir les besoins de l’entreprise Steiner
pour ce nouvel outil. Les différentes rencontres avec les utilisateurs m’ont permis de
concevoir la structure de base et les fonctions principales à intégrer dans l’outil. La troisième
phase a été la phase de recherche et d’analyse de différentes sources pour l’élaboration de
la base de données. La phase de réalisation de l’outil m’a permis de remplir les besoins et
les attentes des différents interlocuteurs et de l’entreprise Steiner. Enfin, la phase de test sur
chantier a été repoussée car les travaux sur le projet test commencent à la fin de mois de
Juin.
Le plan de contrôle qualité a été présenté aux responsables QSE et ils ont apprécié sa
facilité d’utilisation et son instinctivité. Ils sont en train de le contrôler et d’apporter quelques
modifications avant de le présenter à la direction et de faire un test sur chantier. L’outil est
aujourd’hui dans leurs mains et sa diffusion sur tous les projets va bientôt débuter.
Grâce à ce projet, j’ai pu découvrir les différents corps de métiers et comprendre leurs
enjeux de qualité et les risques liés aux différents travaux exécutés. La rencontre avec les
différents acteurs de différents projets m’a permis d’apprendre le travail d’une entreprise
totale et générale. Au travers du projet de fin d’études, j’ai énormément appris sur les
différentes techniques de construction.
Pendant ces 5 mois de stage, j’ai été affecté sur le chantier de La Tuilerie à Bardonnex. Ce
projet aux nombreuses modifications m’a permis de découvrir les relations avec le maître
d’ouvrage, les mandataires et les sous-traitants. J’ai aussi mené des consultations
d’entreprises depuis la réalisation de la soumission jusqu’à l’adjudication des travaux. La
confiance et l’autonomie qui m’ont été accordées sur ce projet, ont été extrêmement
bénéfiques pour ma formation. J’ai la chance de pouvoir continuer sur cette voie et sur ce
projet car l’entreprise m’a proposé un poste que j’ai accepté.
LISTE DE FIGURES
BIBLIOGRAPHIE
SUVA, Ordonnance sur la sécurité et la protection de la santé des travailleurs dans les
travaux de construction. 1er Novembre 2011. 32 p.