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Madame, Monsieur
17/09/2008
et article indique les caractéristiques des câbles nus pour la construction des
C lignes aériennes : conducteurs et câbles de garde.
Au cours des dernières décennies, aucune évolution importante n’est apparue
dans le choix des métaux conducteurs. Sont utilisés presque exclusivement :
— l’aluminium écroui, de grande pureté, dans des câbles bimétalliques alumi-
nium-acier ;
— un alliage d’aluminium, l’almélec, qui possède une résistance mécanique à la
traction notablement plus importante que celle de l’aluminium et permet, de ce
fait, de réaliser des câbles homogènes constitués uniquement de fils d’almélec.
Cependant, récemment, dans le but d’accroître la capacité de transport de cer-
taines lignes existantes sans modifier notablement l’environnement, des
métaux conducteurs pouvant supporter des températures de fonctionnement
plus élevées que celles de l’aluminium ou de l’almélec ont été étudiés. Les
conducteurs installés dans différents pays paraissent avoir un comportement
acceptable et permettent ainsi le renforcement des ouvrages.
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1.1 Métaux utilisés et constitution Les alliages d’aluminium utilisés pour les conducteurs AAAC (all-
des conducteurs aluminium alloy conductor) de lignes aériennes contiennent de
faibles additions de magnésium et de silicium et sont appelés
Les conducteurs nus, utilisés pour la construction des lignes « almélec ».
aériennes, sont des câbles constitués de fils ronds ou exceptionnel- La métallurgie de ces alliages permet, dans certaines limites, une
lement de fils trapézoïdaux ou profilés en forme de Z. adaptation des caractéristiques électriques et mécaniques aux utili-
Pour réaliser ces câbles, les métaux conducteurs de faible résisti- sations envisagées. Les deux caractéristiques précédentes varient
vité sont peu nombreux. Seuls sont utilisés actuellement l’alumi- dans le même sens : si on diminue la résistivité, on diminue égale-
nium dans sa forme écroui dur, de grande pureté d’une part, et un ment la résistance mécanique et inversement.
alliage d’aluminium, l’almélec, d’autre part. Les caractéristiques de Les lignes sont construites, en France, avec un alliage type 6101
ces métaux ont peu évolué au cours des dernières décennies et leur ou 6201 (norme NF EN 50183) qui a une contrainte à la rupture en
température maximale de fonctionnement ne peut dépasser 100 °C. traction de 320 MPa environ et une résistivité encore acceptable de
Cependant, certains métaux conducteurs, par exemple l’aluminium 3,26.10–8 Ω.m, bien que notablement supérieure à celle de l’alumi-
recuit, ou certains alliages devraient permettre des températures de nium. La contrainte à la rupture permet de réaliser des câbles homo-
fonctionnement plus élevées, de l’ordre de 200 °C, et sont actuelle- gènes constitués uniquement de fils en almélec, pouvant supporter,
ment testés (§ 1.4). en plaine, des surcharges légères de givre (voir article sur le dimen-
Depuis plusieurs années, le cuivre n’est plus utilisé en raison de sionnement des lignes aériennes [D 4 421], § 3.3.3).
sa masse et de son coût. Cependant, des conducteurs en cuivre
équipent encore des lignes anciennes. Exemple : le câble homogène en almélec de 570 mm2 peut sup-
porter un paramètre de réglage de 2 200 m, à 45 °C sans vent, et une
portée équivalente du canton de réglage de 1 500 m avec une sur-
1.1.1 Aluminium : câbles aluminium-acier (ACSR) charge légère de givre.
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Tableau 2 – Caractéristiques des câbles homogènes en alliage d’aluminium les plus utilisés
Section Composition Diamètre Charge Résistance Masse Module Coefficient
extérieur de rupture linéique linéique d’élasticité de dilatation
Diamètre assignée électrique sans graisse linéaire
Désignation
Nombre nominal à 20 °C
de fils des fils
(mm2) (mm) (mm) (daN) (Ω/km) (kg/km) (MPa) (10–6 K–1)
Aster 34,4 34,36 7 2,5 7,5 1 175 0,958 94 62 000 23
Aster 54,6 54,55 7 3,15 9,45 1 775 0,603 149 62 000 23
Aster 75,5 75,54 19 2,25 11,25 2 455 0,438 208 60 000 23
Aster 148 148,01 19 3,15 15,75 4 810 0,224 407 60 000 23
Aster 228 227,83 37 2,8 19,6 7 405 0,146 627 57 000 23
Aster 288 288,34 37 3,15 22,05 9 370 0,115 794 57 000 23
Aster 366 366,22 37 3,55 24,85 11 535 0,0905 1 009 57 000 23
Aster 570 570,22 61 3,45 31,05 18 530 0,0583 1 574 54 000 23
Aster 1 144 1 143,51 91 4,0 44 36 020 0,0292 3 164 52 500 23
Aster 1 600 1 595,93 127 4,0 52 50 270 0,0206 4 425 50 500 23
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Tableau 3 – Caractéristiques des câbles équibrins en alliage d’aluminium-acier les plus utilisés
Section nominale Composition Diamètre Charge Résistance Masse Module Coefficient
extérieur de rupture linéique linéique d’élasticité de
des fils des fils Nombre de fils Diamètre assignée électrique sans dilatation
Désignation en alliage d’acier nominal à 20 °C graisse linéaire
d’aluminium des fils
alliage
d’aluminium acier
(mm2) (mm2) (mm) (mm) (daN) (Ω/km) (kg/km) (MPa) (10–6 K–1)
Phlox 37,7 28,27 9,42 9 3 2 8,3 2 285 1,176 152 93 000 17,0
Phlox 59,7 37,70 21,99 12 7 2 10,0 4 415 0,882 276 108 000 15,3
Pastel 147,1 119,28 27,83 30 7 2,25 15,75 7 910 0,279 547 84 000 18,1
Pastel 288 233,80 54,55 30 7 3,15 22,05 15 130 0,142 1 070 84 000 18,0
Pastel 299 206,17 93,27 42 19 2,5 25,2 19 850 0,162 1 320 96 500 16,3
1.2 Conducteurs usuels Lorsque tous les brins ont le même diamètre, le câble est dit
« équibrin » (figures 1a et 1c, tableau 3), les couches successives
Les conducteurs usuels sont des câbles normalement formés de comportant respectivement un brin (central), six brins, douze brins,
couches successives de brins ronds à sens d’enroulement alternés, dix-huit brins, etc., le nombre de brins de la couche i étant égal au
de façon à limiter le plus possible les réactions de torsion (tableau 2). nombre de brins de la couche (i–1)+6. (0)
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Tableau 4 – Caractéristiques des câbles non équibrins en alliage d’aluminium-acier les plus utilisés
Composition Diamètre Charge Résistance Masse Module Coefficient de
Section nominale (nombre × diamètre nominal) extérieur de rupture linéique linéique sans d’élasticité dilatation
assignée électrique graisse linéaire
Désignation des fils des fils d’acier à 20 °C
en alliage
d’aluminium alliage d’aluminium acier
2 (mm2) (mm) (daN) (Ω/km) (kg/km) (MPa) (10–6 K–1)
(mm )
Phlox 94,1 51,95 42,12 15 × 2,10 19 × 1,68 12,8 7 795 0,642 481 112 000 14,7
Pastel 412 325,72 85,95 32 × 3,6 19 × 2,4 26,4 22 380 0,103 1 593 82 000 17,8
Pétunia 612 507,83 104,79 66 × 3,13 19 × 2,65 32,1 31 260 0,0657 2 245 77 500 18,6
Polygonum 956,66 227,82 (54 × 2,8) + (66 × 3,47) 37 × 2,8 44,7 63 210 0,0349 4 475 75 500 18,1
1 185
Crocus 301 221,67 (1) 78,94 36 × 2,80 (2) 19 × 2,30 22,70 14 900 0,131 1 250 79 300 16,7
Crocus 412 325,72 (1) 85,95 32 × 3,60 (2) 19 × 2,40 26,40 17 300 0,089 1 580 72 000 17,6
Crocus 617 507,10 (1) 104,79 (42 × 2,61) + (20 × 4,24) (2) 19 × 2,65 32,17 23 100 0,0571 2 241 62 000 18,3
(1) section nominale des fils d’aluminium (mm2)
(2) composition des fils d’aluminium
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Charge de rupture assignée ..................................................... (daN) 8 490 11 116 14 790 21 130 22 363
Résistance linéique électrique à 20 °C .................................. (Ω/km) 0,1279 0,0968 0,0738 0,0507 0,0475
288 (22,05)
Câbles AA de diamètre proche 294 (22,25) 592 (31,70) 612 à 617
228 (19,6) 412 (26,4)
(diamètre de ces câbles en mm) .............................................(mm2) 297 (22,45) 5,95 (31,60) (32,20)
301 (22,70)
– 1,6
+ 0,08 – 0,6
Écart en diamètre entre le câble CEE et ces câbles AA ............. (%) 0 – 0,2 – 1,1 – 0,3 + 0,6
– 1,3
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Effort
24 fils trapézoïdaux
d'aluminium recuit
F2 C
A A’
F1
19 fils ronds d'acier
∅ 2,62 mm
B B’ D
O B1 B’1 D1
Allongement
Exemple : conducteur ACSS 548 mm2 (figure 2) :
— 24 fils trapézoïdaux d’aluminium : 445 mm2 ;
— 19 fils ronds d’acier : 102 mm2 ;
— diamètre : 28,2 mm ;
— charge de rupture assignée : 155 kN (en ne tenant compte que de
l’acier) ; Figure 3 – Allongement d’un câble en fonction de l’effort
— masse linéique : 2,03 kg/m ; de traction exercé
— résistance linéique : 0,063 Ω/km.
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En raison des difficultés de l’expérimentation, il est délicat de La dureté superficielle des fils d’almélec est plus élevée, sensi-
connaître le module d’élasticité d’un câble avec une précision infé- blement le double de celle des fils d’aluminium. Il en résulte une
rieure à 5 % ; mais cette incertitude a peu d’influence sur le calcul de moindre sensibilité aux chocs et blessures pendant le déroulage et
la tension mécanique d’une portée. une meilleure tenue dans les pinces de suspension, plus particuliè-
rement en cas de glissement.
1.5.1.2 Réglage des câbles d’une portée ou d’un canton de Le manchonnage est plus simple puisqu’il suffit de comprimer un
pose. Compensation de l’allongement inélastique seul tube pour relier deux extrémités, au lieu de deux pour les
câbles aluminium-acier : un tube pour l’acier et un tube pour l’alu-
Lors de la construction d’une ligne, si l’on tend simplement les minium.
câbles à la tension correspondant à la température ambiante, on
La résistance à la corrosion en bord de mer est bonne.
constatera, bien évidemment, une flèche supérieure pour la même
température, lorsque la ligne aura subi un hiver un peu rigoureux Enfin, pour les câbles almélec-acier, l’allongement à la rupture
ou supporté des surcharges de givre. Il est donc impératif, pour des fils d’almélec est sensiblement égal à celui des fils d’acier (4 %),
conserver les gardes au sol prévues dans le projet, de compenser ce qui conduit à un bon comportement des câbles.
les allongements résiduels provenant de la mise en place des brins.
On appelle cette opération : compenser l’allongement inélastique
des câbles.
1.6.2 Inconvénients
Le constructeur, pour cela, pourrait appliquer aux câbles un effort
initial de traction important avant de les mettre en place, mais cette
opération nécessiterait un matériel lourd, notamment pour les La métallurgie de l’almélec est plus complexe que celle de l’alumi-
conducteurs de lignes à haute tension. Aussi préfère-t-on réaliser la nium, conduisant à un coût d’approvisionnement du métal conduc-
mise en place des câbles en considérant que la flèche de réglage teur plus élevé. L’élimination des impuretés (fer, cuivre) est impérative
doit être celle de la température ambiante diminuée de 10 °C ou pour obtenir les caractéristiques mécaniques et électriques requises.
15 °C.
La résistivité électrique est plus importante. Cet inconvénient est
compensé par le fait que l’on peut utiliser des câbles homogènes et
que la totalité de la section est utile.
1.5.2 Charge de rupture assignée
La détoronnabilité est plus grande lorsqu’un fil de la couche exté-
rieure est coupé par un coup de foudre ou un arc de puissance. Cette
La charge de rupture assignée (CRA), qui remplace la charge de tendance à se détoronner est due à l’élasticité du métal qui donne
rupture nominale utilisée précédemment, est égale : au fil le comportement d’un ressort ; elle peut être corrigée, en par-
— pour les câbles en almélec homogène, à la somme des résis- tie, en donnant aux fils une légère préformation au cours de la fabri-
tances en traction de chacun des fils ; cation.
— pour les câbles bimétalliques (aluminium-acier ou almélec- Enfin, pour un conducteur homogène et dans le cas d’un court-
acier), à la somme des résistances en traction de chacun des fils circuit, l’augmentation de la flèche est plus importante car celle-ci
d’alliage, cette somme étant augmentée de la charge des fils d’acier est liée à la température de l’almélec, alors qu’elle est liée à celle de
correspondant à un allongement de 1 %. l’acier dans un câble bimétallique ([D 4 421], § 2.4.3).
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Pastel 288
63 ou 90
Aster 228
Aster 366
Pastel 299 Pastel 299
Pastel 412
2.3 Câbles de garde à circuits
Aster 570
Pastel 412
Pétunia 612 Pétunia 612 de télécommunication incorporés
Aster 570 Pétunia 612 Pétunia 612 Ils permettent la transmission d’ordres ou de données entre deux
225 2 Aster 570 2 Pétunia 612 2 Pétunia 612 postes haute tension. Les circuits de télécommunication sont inclus
ou 1 Aster 1 600 dans un tube central en aluminium qui assure à la fois la protection
et l’étanchéité. Autour de ce tube sont disposées les couches de fils
2 Aster 570 2 Pétunia 612 2 Pétunia 612 d’acier et d’almélec (figure 4).
400 3 Aster 570 2 Aster 1 144
4 Aster 570 (1) 2 Aster 1 600 2 Aster 1 600 Le tube peut être remplacé par une couche de fils en Z constituant
une gaine et assurant une protection équivalente.
(1) Par suite des contraintes d’environnement et des difficultés de construc- Les circuits de télécommunication sont, suivant les cas :
tion d’ouvrages neufs, les ouvrages à 400 kV sont, le plus souvent, équi- — des quartes téléphoniques ;
pés de faisceaux de 4 Aster 570. — un câble coaxial (technologie aujourd’hui abandonnée) ;
— de fibres optiques.
Les câbles de garde comportant des quartes téléphoniques sont
Le tableau 7 indique les câbles couramment utilisés en France utilisés pour un nombre limité de voies de transmission et pour de
pour les lignes HTB. courtes longueurs. Les câbles comportant des fibres optiques instal-
lés presque systématiquement sur les lignes HTB permettent des
longueurs importantes de transmission et ont l’avantage d’être
indifférents à tout phénomène électrique.
2. Câbles de garde Le tableau 9 indique les caractéristiques des câbles de garde à cir-
cuits de télécommunication incorporés.
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Tableau 8 – Câbles de garde almélec-acier usuels pour les lignes HTB (d’après NF EN 50182)
Câbles à deux
Câbles à une couche d’almélec couches
d’almélec
Désignation................................................................. Phlox Phlox Phlox Phlox Phlox Phlox Phlox Pastel Pastel
376 288 228 181,6 147,1 116,2 94,1 228 147,1
Résistance linéique en continu à 20 °C ........ (Ω/km) 0,226 0,238 0,300 0,378 0,467 0,590 0,642 0,180 0,279
almélec ......... (mm2) 147,78 140,28 110,83 88,36 71,57 56,55 51,95 184,72 119,28
Sections
acier .............. (mm2) 227,83 148,07 116,99 93,27 75,54 59,69 42,12 43,10 27,83
almélec ...........(mm) 24 × 2,8 18 × 3,15 18 × 2,8 18 × 2,5 18 × 2,25 18 × 2 15 × 2,10 30 × 2,8 30 × 2,25
Composition
acier ................(mm) 37 × 2,8 19 × 3,15 19 × 2,8 19 × 2,5 19 × 2,25 19 × 2 19 × 1,68 7 × 2,8 7 × 2,25
Diamètre extérieur ........................................... (mm) 25,20 22,05 19,60 17,50 15,75 14,00 12,60 19,60 15,75
Masse linéique sans graisse........................... (kg/m) 2,200 1,550 1,225 0,975 0,790 0,624 0,481 0,848 0,547
Charge de rupture assignée ............................ (daN) 36 930 24 990 20 100 16 020 13 280 10 490 7 795 12 080 7 910
Module d’élasticité...........................................(MPa) 130 000 124 000 124 000 124 000 124 000 124 000 112 000 84 000 84 000
Coefficient de dilatation linéaire................(10–6K–1) 13,5 14,2 14,2 14,2 14,2 14,2 14,7 18,1 18,1
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