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RT 2012
Grand témoin
dossier
Christian Baffy
« Créer de la
valeur pour nos
clients et nos
entreprises »
C’est parti !
Gros œuvre/
strUcture
Optimiser les
performances
thermiques du béton
enveloppe
Ossature bois :
les connaissances
scientifiques
progressent
équipements
techniques
Installations solaires
thermiques :
un NF DTU renouvelé
en profondeur
aménagement/
finitions
l’Actualité
Performance énergétique,
2
métiers RT 2012 : c’est parti !
L
accessibilité : le marché de plus a RT 2012 s’applique pour
en plus demandeur de Pros Béton de chanvre : vitrine environne-
• Panorama des publications gros œuvre/
mentale pour un hypermarché 13
toute construction neuve
techniques • Conférence STRUCTURE à partir du 1er janvier.
environnementale : une nouvelle Optimiser les performances
feuille de route pour la profession thermiques du béton 14 En instituant un engagement
• Améliorer le raccordement Construction bois : application de résultat sur les performances
électrique des chantiers • réussie dans le monde agricole 17
Marchés publics de l’État : vers Béton : la norme NF EN 206-1 énergétiques et un contrôle
une obligation de qualification • s’adapte aux évolutions du marché 19 systématique des ouvrages,
Formations FEEBat : la voie royale
pour être « Reconnu Grenelle
Bilan carbone : un nouvel cette réglementation représente
enjeu pour les entreprises
environnement » • Pour réussir
de gros œuvre 20 de formidables défis
les grands chantiers
Carnet de chantier : bien mettre pour l’ensemble des acteurs
Grand témoin 10 en œuvre prédalles de la filière.
14 et prédalles suspendues 20
Christian Baffy :
Créer de la valeur pour nos clients
Le premier d’entre eux est la
et nos entreprises nécessité d’un meilleur dialogue
entre les entreprises, la maîtrise
Dossier 48
Enduits sur terre crue : enfin d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage :
La RT 2012
enveloppe
des règles professionnelles ! 23
on ne peut que s’en réjouir.
Ossature bois : les connaissances
questions / réponses scientifiques progressent 24 Le deuxième, et non des
Fiche pathologie : infiltrations moindres, nous vise directement.
par les liaisons menuiserie Nous devons en effet mieux
extérieure/gros œuvre 27
Enduits de mortier : de l’inventaire nous organiser sur le chantier,
des usages à l’élaboration c’est-à-dire gérer et maîtriser
de bonnes pratiques 28
les interfaces entre corps
Toitures-terrasses : quelles règles
24 pour leur aménagement ? 30 d’état. Mais pas seulement :
INNOVATION 54
la qualité d’exécution doit être
Béton de terre : prendre irréprochable, pour répondre
le matériau là où il est aussi bien aux objectifs fixés
prévention 55
Légionelles : des règles
qu’aux attentes de nos clients.
équipements
Risque électrique : tous les métiers prudentielles pour Nombre d’entreprises n’ont
sont concernés techniques
une meilleure prévention 33 pas attendu pour s’y préparer,
chantier Installations solaires
57
thermiques : un NF DTU
comme le montrent les
Vols sur chantiers : la technologie renouvelé en profondeur 34 témoignages de professionnels
RFID testée à Bondy
Bonnes pratiques : que vous retrouverez dans
formation 58 équipements techniques
et confort acoustique 36
le dossier de ce numéro.
Étanchéité à l’air : les formations
misent sur l’exercice pratique Comptage et affichage L’un des points-clés de cette
NORMALISATION 59
des consommations : un nouveau adaptation est la remise
marché pour les électriciens 37
NF DTU et Avis techniques : Chantiers photovoltaïques
en cause de nos habitudes.
quelques repères utiles 34 inachevés : comment intervenir ? 38 La formation FEEBat constitue
ENVIRONNEMENT 61 pour cela un outil aussi
Labels HPE : les modalités indispensable qu’efficace.
d’obtention en construction neuve
Pour accompagner
Moquette : le revêtement de sol
ZOOM CHANTIER 62 aménagement/
anti-allergène 41 les professionnels, la
Finitions
Métiers des sols : le moteur Fédération française du
du partenariat 42 bâtiment met également
Décapage chimique
des façades: l’efficacité
à leur disposition une
des produits sans DCM 44 panoplie de supports :
Incendie, acoustique, thermique : logiciel de calcul, guides,
un guide de performances
pour les ouvrages en plaques fiches d’autocontrôle…
Mention spéciale de plâtre 45 À nous de relever ces
pour le lavoir Peinture : les bénéfices d’une défis !
42 bonne préparation de chantier 46
la parole à 64
Emmanuel Noyelle
Section professionnelle jean-yves robin,
départementale : créer du lien Président du Conseil
des professions de
la FFB
l ’ act u a l ité
Fiches pratiques
Centre des congrès, Épinal
ISOLATION DES MURS EXTERIEURS
1.02
PAR L’EXTÉRIEUR
« Amélioration énergétique
CHAPITRE 1 : ISOLATION THERMIQUE DE L’ENVELOPPE
CH
Salon de la maîtrise et
L'isolation par l'extérieur des murs de façade est réalisée principalement suivant 3 méthodes :
Du 6 au 8 février 2013
l’épaisseur des murs après isolation, pose de l’échafaudage, etc.).
• Attention à ne pas bloquer l'humidité dans le mur existant avec un isolant trop imperméable à la
vapeur d'eau.
Points • Penser au traitement des points singuliers (arrivées des fluides, arrêtés au niveau des toitures et des
de vigilance balcons, ouvertures, etc.).
• Pour les systèmes calés-chevillés et mécaniques, prévoir des tests d’arrachage des fixations en cas
de doute.
• Prévoir ces travaux avant le remplacement de la chaudière dont la puissance pourra être réduite ;
• Le remplacement des fenêtres nécessitant un parfait jointoiement avec l'isolation, il est préférable
Travaux induits
Dossiers/Technique-Environnement
de prévoir ces travaux au moment ou après le changement des menuiseries.
• Prévoir une adaptation éventuelle du système de ventilation.
Reims
Salon du bâtiment innovant
du Nord-Est
Guide de dimensionnement
des radiateurs à eau chaude Du 13 au 14 février 2013
Bien dimensionner un radiateur, c’est améliorer la
performance énergétique de l’installation et réduire Urbaccess, CNIT, Paris
les consommations d’énergie du logement. Ce guide Salon européen de l’accessibilité
présente des règles simples en fonction des types de et de la conception universelle
générateur, de distribution et de régulation.
www.uecf.fr Du 19 au 22 février 2013
Fascicule « Métallerie
et photovoltaïque » Salons Be+, Eurexpo, Lyon
Guide des enduits à base Cette brochure a pour but d’informer Sept salons entièrement
de chaux dans le bâti ancien le métallier du marché qu’il peut dédiés aux problématiques
Il propose une méthode de diagnostic développer en énergie renouvelable : énergétiques et durables des
du support et traite des solutions murs-rideaux, verrières, brise-soleil, différentes filières du bâtiment :
adaptées à chaque pathologie pour ombrières, garde-corps, toitures.
prévenir les sinistres. Enéo (énergie, confort climatique
www.metal-pro.org, espace adhérents,
www.sebtp.com rubrique publications et eau), Smartgrid expo,
Flam’expo (poêles et cheminées),
ExpoBiogaz, EnR (énergies
renouvelables), BlueBat
Prévention BTP Un site pour simplifier (performance du bâtiment et
construction durable), Eurobois
la prévention des risques (bois dans la construction)
N
Du 20 au 22 mars 2013
ouvelles obligations en information devient très simple
Ecobat, Porte de Versailles,
matière d’habilitation élec- grâce à un accès par métier. Paris
trique ou de pénibilité, nouvelle Autre nouveauté sur Prévention Le rendez-vous du bâtiment
réglementation sur l’amiante… BTP : l’espace e-prévention, un et de la ville durable
Pas toujours facile de s’y retrou- compte sécurisé, avec des ser-
Du 20 au 24 mars 2013
ver ! La réponse de l’OPPBTP vices personnalisés, pour tout
Bois Energie, Parc
pour permettre aux profession- avoir « sous la main ». Le chef des expositions, Nantes
nels de rester informés des der- d’entreprise pourra y centraliser Le salon du chauffage au bois
nières évolutions législatives et l’ensemble de son dossier pré-
d’optimiser leur organisation est vention : évaluation des risques aux facteurs de risques profes- Du 20 au 22 mars 2013
Batimed, Parc Chanot, Marseille
le site Prévention BTP, un outil professionnels, suivi des forma- sionnels liés à la pénibilité pour
Le salon des professionnels
en ligne unique et gratuit pour tions des collaborateurs, renou- chaque salarié de l’entreprise. du bâtiment et des TP du Sud
gérer simplement la prévention vellement du matériel et suivi de Des modèles de plan particu-
des risques dans l’entreprise. sa maintenance, mise en place lier de sécurité et de protection 28 mars 2013
Ce nouveau site à vocation pra- des plans de prévention, avec de la santé (PPSPS) et de plan « Un jour en entreprise »
Organisée par la FFB,
tique permet de consulter toute un système d’alertes. L’espace de retrait ou d’encapsulage de
une journée destinée aux
la documentation de l’OPPBTP, e-prévention propose aussi une l’amiante sont également à dis- professeurs, conseillers
enrichie d’un volet magazine : aide précieuse pour la rédaction position. J d’orientation et chefs
actualités, dossiers théma- du document unique d’évalua- d’établissement pour découvrir
tiques, conseils pratiques, offres tion des risques (DUER) et l’éla- Pour en savoir plus le quotidien des entreprises
de formation, initiatives ter- boration des fiches individuelles Le nouveau site de l’OPPBTP :
www.preventionbtp.fr
rains, quiz… Trouver la bonne de prévention des expositions
Améliorer le raccordement
électrique des chantiers
S uite à l’ouverture totale du
marché de l’énergie et à la
séparation d’EDF et d’ERDF,
pose sur le sujet. Rédigé avec
l’aide d’EDF et d’ERDF, le
document décrit les différentes
les professionnels du bâtiment étapes du raccordement et
rencontrent souvent des dif- explique quels sont les types de
ficultés à accéder au réseau contrats réglementés proposés
électrique, avec des retards de par EDF (tarifs bleu, jaune ou
raccordement qui les obligent vert, contrats à la quinzaine ou
Un guide pour la
à recourir à des groupes élec- annuel). Les délais y figurant
réalisation des escaliers
trogènes pour démarrer leurs sont les délais officiels d’ERDF
métalliques
La nouvelle édition revue et chantiers, occasionnant des et correspondent à ce qui a été des délais de raccordement,
augmentée du guide Comment faire surcoûts non prévus dans les négocié avec l’UMGO-FFB. meilleure préparation des
des escaliers ? a été présentée appels d’offres. Afin de cla- Cette initiative s’inscrit dans le chantiers…). J
en novembre sur le stand de l’Union rifier la situation, faciliter les cadre d’une collaboration plus
des métalliers (FFB Métallerie) contacts et contribuer à dimi- générale entre la FFB et ERDF, Pour en savoir plus
à Metalexpo. Elle tient compte nuer les délais, l’UMGO-FFB qui a fait l’objet d’une conven-
de l’évolution des normes Brochure disponible auprès
a réalisé une brochure pour tion signée en septembre 2012 des fédérations départementales
et de la réglementation (Eurocodes 1
et 3, accessibilité, incendie…), répondre aux questions qu’une pour améliorer les relations ou en ligne sur www.umgo.
ffbatiment.fr (espace adhérents)
en les déclinant par type de entreprise de gros œuvre se entre les deux entités (respect
bâtiments (public, habitation, locaux
Mesures
amiante :
Formations feebat La voie royale pour être
publication « Reconnu Grenelle environnement »
de l’arrêté
« laboratoire »
Publié au Journal
Officiel du
D ispositif lancé en 2008
pour améliorer les com-
pétences des entreprises en
aux petits et moyens bâti-
ments tertiaires. Parmi ses
dernières évolutions, FEEBat
par technologies en quatre
sous-modules (contre neuf
auparavant). Le passage par
23 août 2012, un arrêté matière de rénovation éner- intègre maintenant un nou- FEEBat devient d’autant plus
du 14 août 2012 précise
gétique et répondre aux veau module « Bâtiments stratégique qu’il sera indis-
les conditions de
contrôle de la valeur objectifs du Grenelle de l’en- anciens », qui traite de la pensable pour obtenir la
limite d’exposition professionnelle vironnement, FEEBat(1) a mise en œuvre des solutions marque les Pros de la per-
(VLEP) aux fibres d’amiante par les déjà permis de former, à la d’amélioration énergétique formance énergétique®, un
organismes de contrôle. fin 2012, près de 50 000 sala- des bâtiments datant d’avant signe de qualité « Reconnu
Il précise les conditions de mesurage riés. Il se décline en cinq 1948. De même, pour s’adap- Grenelle environnement »
des niveaux d’empoussièrement modules (voir tableau). Deux ter aux besoins des entre- (RGE), l’obtention d’un tel
et les conditions d’accréditation
autres modules sont dédiés prises, le module 3 se décline signe devenant le seul moyen
des organismes procédant à ces
mesurages. pour les entreprises de faire
Pour en savoir plus formations feebat bénéficier leurs clients des
www.amiante.ffbatiment.fr, rubrique aides publiques au finan-
Module 1 Identifier les éléments clés d’une offre globale
Vous informer, onglet actualité cement des travaux – Éco-
d’amélioration énergétique des bâtiments
PTZ, crédit d’impôt dévelop-
Module 2 Maîtriser les outils pour mettre en œuvre pement durable – à compter
Rubans du patrimoine une offre globale du 1er janvier 2014. J
2012 sur internet
Organisé par l’Association des maires Module 3 Connaître, maîtriser et mettre en œuvre les groupes (1) Formation aux économies d’éner-
de France, la Fondation du de technologies performantes d’amélioration énergétique gie des entreprises et artisans du bâti-
ment.
Patrimoine et la Fédération française des bâtiments (décliné en 4 sous-modules)
du bâtiment, le concours les Rubans
du patrimoine récompense chaque Module 4 Porter l’offre globale de rénovation énergétique Pour en savoir plus
année les communes ayant mené • Adressez-vous à votre fédération
à bien les meilleurs projets Module 5 Construire des bâtiments résidentiels basse consommation : départementale ou à votre IFRB
RT 2012 et perméabilité à l’air (décliné en 2 sous-modules) (www.formation-batiment.fr)
de rénovation du patrimoine bâti. • www.feebat.org
Les cinq lauréats nationaux de
l’édition 2012 – trois prix nationaux,
Créer de la valeur
pour nos clients et nos entreprises
Les sociétés mutualistes d’assurance du BTP font évoluer
Entretien les sociétaires s’engagent, avec les
leurs produits et services pour mieux accompagner avec outils que nous développons pour
les entreprises du bâtiment. À ces dernières de savoir Christian les accompagner, à faire un tra-
vail d’analyse sur les origines des
s’adapter aux mutations de leurs métiers, à commencer Baffy, sinistres, puis à mettre en œuvre
par les nouvelles attentes des clients. président les actions correctives qui les
de la SMABTP aideront à réduire leur sinistra-
lité. Avec l’ISUPRA BTP, l’Ins-
Quelle est votre vision à la question essentielle : quel est promotion immobilière, avec la titut supérieur des risques de
du rôle de la SMABTP dans mon risque principal, et est-ce que garantie Annulation permis de l’assurance du BTP, nous
l’univers du bâtiment ? la garantie mise en place est suf- construire ; les métiers du pho- avons conçu des formations
Je la résumerai d’une formule : fisante ? Dans le prolongement tovoltaïque, avec un contrat qui spécifiques, qui peuvent se
notre différence doit faire la diffé- de ces guides métiers, nous allons couvre à la fois les risques liés à la dérouler sur le site de l’en-
rence. La SMABTP a été créée par réaliser sur le même principe un réalisation des ouvrages mais aussi, treprise assurée. La phase
et pour les entrepreneurs il y a plus guide « Gérer la survenance d’un en cas de dysfonctionnement, la de test des premiers
de 150 ans. Les fédérations pro- sinistre », qui aidera les entrepre- production électrique pendant le contrats de progrès
fessionnelles qui représentent les neurs et artisans, dès lors qu’un temps de la réparation ; ou encore est en train de s’ache-
métiers de la construction siègent sinistre survient, à gérer au mieux la construction de maison indi- ver. Une quarantaine
à son conseil d’administration. Qui les procédures qui en découlent. viduelle, avec la création du Pass d’entreprises se sont
mieux qu’elle connaît de l’intérieur L’objectif est donc bien d’accom- CMI, qui couvre à la fois la partie déjà engagées, de
ces métiers et leurs besoins en assu- pagner nos sociétaires tout au long construction et la partie maîtrise manière volontaire,
rance ? Nous sommes donc claire- de l’activité de leur entreprise et de d’ouvrage. Il faut souligner d’ail- dans la démarche.
ment au service des entreprises du la vie du chantier. leurs que ce nouveau contrat est Notre objectif est
bâtiment et des travaux publics, et vendu par les trois mutuelles d’as- de la proposer
notre mission est de les accompa- Comment accompagnez-vous surance du BTP regroupées au sein progressivement
gner dans les évolutions de leurs les entreprises qui de la SGAM BTP (SMABTP, l’Au- à toutes celles
métiers. réalisent des travaux de xiliaire et la CAM BTP), qui tra- qui présentent
C’est dans cet esprit que je me suis rénovation thermique et vaillent ensemble à proposer une un niveau
attaché à resserrer les liens entre prennent des engagements gamme de produits identiques aux élevé de sinis-
la SMABTP et les organisations de performance ? entreprises du secteur. tralité, quel que
professionnelles du secteur. L’une Nous proposons aux sociétaires soit leur métier.
des concrétisations de cette colla- qui prennent ce type d’engage- Qu’en est-il des « contrats Certes, le disposi-
boration renforcée a été la créa- ment le contrat Reno Sure, qui de progrès » que vous êtes tif est lourd à gérer,
tion, avec la FFB et ses unions de couvre « l’erreur thermique » : si la en train de mettre en place ? mais c’est à nous, assu-
métiers, d’une collection de guides performance prévue n’est pas au Nous avons constaté que ce sont reurs de la construction,
d’assurance – vingt-cinq sont déjà rendez-vous, la garantie couvre souvent les mêmes sociétaires, de proposer à nos sociétaires
parus –, qui abordent de manière le remboursement des travaux au fil des années, qui présentent d’entrer dans cette logique ver-
claire et concise tous les risques liés complémentaires à réaliser pour des niveaux élevés de sinistra- tueuse. Tout le monde est bénéfi-
à la pratique de chacun des métiers atteindre les objectifs contractuels. lité. Or, nous considérons que ce ciaire à terme, car l’amélioration du
du bâtiment, avec tous les conseils Et nous sommes en train de travail- n’est pas une fatalité. L’idée est de ratio de sinistralité permet ensuite
utiles pour tirer le meilleur parti ler à un nouveau type de contrat leur proposer de mettre en place de réduire le montant des cotisa-
de son assurance. Avec cette initia- qui visera non pas la performance une démarche de progrès, dans tions appelées auprès des socié-
tive, nous rendons accessible un énergétique conventionnelle, mais le cadre du contrat « Cap engage- taires.
monde de l’assurance qui manque la consommation réelle. ment ». Pour les encourager, nous Je voudrais citer aussi, dans le
souvent de transparence, et nous Nous innovons aussi au service réduisons de 5 % le montant de même esprit d’accompagnement,
aidons l’entrepreneur à répondre d’autres métiers : par exemple la leurs cotisations. En contrepartie, un autre service innovant que
© Gremy Construction
tants pour les ERP comme l’hy-
permarché de Sens. En l’absence
de tout classement du matériau,
1 2 le groupe Schiever a dû finan-
I
1 La projection du béton depuis cer en effet la réalisation de plu-
nauguré en octobre dernier, le de donner une vitrine à cet éco- un poste situé de 6 à 12 m de sieurs Atex(1) et d’essais au feu
nouvel hypermarché de Sens matériau, première étape au déve- hauteur a nécessité le strict respect exigés par le bureau de contrôle :
des règles de sécurité en vigueur.
(Yonne) est le premier de France loppement de toute une filière des coûts importants qui ne sont
à être construit en partie en béton locale. 2 Avec sa façade en béton pas à la portée de tous les maîtres
de chanvre : la partie supérieure de de chanvre projeté, l’hypermarché d’ouvrage. Ajoutons, parmi les
de Sens constitue une vitrine pour
sa façade sud se compose d’un mur Propriétés multiples la filière locale. contraintes du béton de chanvre,
en béton de chanvre projeté sur une L’entreprise de maçonnerie et une durée de séchage de l’ordre de
ossature métallique, avec solivage entreprise générale Gremy, qui recyclable en fin de vie. » Le chan- deux mois avant de pouvoir réali-
bois et fond de coffrage en canisse emploie une vingtaine de per- tier de l’hypermarché de Sens a été ser les enduits. L’essor de la filière
de roseau. Cette façade est d’une sonnes à Collemiers (Yonne), a pris réalisé par des compagnons for- semble donc lié à des classements
épaisseur de 30 cm et d’une sur- en charge la réalisation de ce chan- més à la mise en œuvre du béton du matériau mutualisés et mis à
face de 300 m2, pour une hauteur tier pilote. Pour sa dirigeante Del- de chanvre, conformément aux la disposition de tous, en fonction
variant de 6 à 12 m. Elle a été recou- phine Gremy, l’intérêt et le poten- règles professionnelles : prépara- des différents procédés construc-
verte en extérieur d’un enduit de tiel du béton de chanvre ne font tion de la structure de remplis- tifs, et sans doute à une préfabri-
chaux et, en intérieur, d’un mélange pas de doute : « C’est un matériau sage (ossature métallique), réalisa- cation de briques ou prémurs qui
composé soit de chaux et chène- qui assure une parfaite isolation tion du solivage bois intermédiaire affranchirait les maîtres d’ouvrage
votte apparente, soit de terre crue. thermique grâce à ses propriétés pour recevoir les canisses de roseau des contraintes associées au cli-
Les élus locaux ayant conditionné la isolantes intrinsèques et à la tech- en fond de coffrage, pose des cadres mat et à la durée des chantiers. J
délivrance du permis de construire nique de projection qui supprime pour les incorporations des portes (1) Appréciation technique d’expérimen-
à la mise en œuvre d’un volet envi- tout raccord ou joint. Il régule l’hu- et fenêtres, avant de procéder à la tation, procédure d’évaluation délivrée par
ronnemental, le maître d’ouvrage, midité ambiante, en captant ou en projection de 80 m3 de béton de le CSTB.
le groupe Schiever (propriétaire de redistribuant la vapeur d’eau qui chanvre. Pour assurer la sécurité
l’enseigne Auchan), a joué le jeu, le traverse. C’est aussi un fongi- des salariés, cette opération a exigé
en choisissant de réaliser l’une des cide naturel, antirongeurs. Enfin, le strict respect des règles de travail
façades en béton de chanvre projeté. le chanvre présente un bilan car- en hauteur, dans la mesure où la Pour en savoir plus
Il a répondu au souhait conjoint de bone négatif, car sa production projection a été effectuée en porte- UMGO-FFB (Union de la maçonnerie
la Chambre d’agriculture et de la absorbe plus de CO2 qu’elle n’en à-faux du bardage, depuis un poste et du gros œuvre), tél. : 01 40 69 51 59,
www.umgo.ffbatiment.fr
Chambre de commerce de l’Yonne produit, et le matériau est 100 % situé de 6 à 12 m de hauteur.
Construction bois
Application réussie dans le monde agricole
La construction bois
a parfaitement répondu
à la problématique
d’une grande
exploitation, grâce
à une bonne répartition
de la préfabrication
entre le fournisseur de
lamellé-collé et l’entreprise,
à un outil de production
© Entreprise Chabrun
Clés de la réussite de ce chantier
performant et de bâtiment agricole aux dimensions
hors normes : un matériau aux propriétés
à la planification remarquables et une organisation sans
faille.
des approvisionnements.
«
C ’est le plus grand bâtiment
en bois de toute ma car-
rière », assure Joël Chabrun, pré-
stockage de paille, et un troisième
de 500 m2 destiné au matériel.
Agriplan de Vern-sur-Seiche, en
1 200 m2 dédié aux taurillons et au
Ille-et-Vilaine), les tâches ont été
clairement réparties. Les plans
savoir trois grues et cinq nacelles
élévatrices, pour pouvoir assem-
bler la charpente dans le respect
sident de l’entreprise du même À l’exception des fondations en d’implantation et le calcul des des délais et en assurant la sécu-
nom implantée à Montsûrs maçonnerie, l’ensemble est entiè- descentes de charges ont été réali- rité du personnel.
(Mayenne), qui a pris en charge rement composé d’une charpente sés par le fournisseur de lamellé- Ce vaste bâtiment illustre la légi-
la construction d’un projet agri- traditionnelle en bois. Ont été miscollé, qui a livré directement timité du bois pour la construc-
cole à l’échelle effectivement peu en œuvre 360 m3 de ce matériau, les grandes poutres « bananes » tion de bâtiments à voca-
commune. Cette entreprise fami- répartis en 208 m3 d’épicéa (dont (jusqu’à 16 m de portée) sur le tion agricole. Non seulement le
liale de construction bois, dont 103 m3 de lamellé-collé), 38 m3 dechantier. L’entreprise Chabrun a lamellé-collé permet de fabriquer
il représente la quatrième géné- bardage bois, 16 m3 de poteaux pris entièrement en charge toute des poutres de très grande por-
ration, emploie une trentaine de en chêne, auxquels il faut ajou- la partie charpente tradition- tée, mais ce matériau ne deman-
personnes et réalise 50 % de son ter 1 300 m2 de panneaux OSB, nelle. « Nous avons préfabriqué dera aucun entretien particulier
chiffre d’affaires avec les bâti- notamment pour les planchers. non seulement les poteaux en dans le temps et sera protégé des
ments agricoles, l’autre moitié de Un matériau qui peut aller de chêne, mais également 130 m3 de attaques acides liées à l’exploita-
l’activité étant répartie entre les pair avec des équipements tech- pannes et contreventements, pré- tion du bétail, puisque les poteaux
bâtiments industriels, la maison niques innovants, comme le cise le chef d’entreprise. De tels sont scellés dans un muret en
à ossature bois et la menuiserie. montre la présence d’un circuit volumes ont pu être produits en béton qui les isole du sol. Enfin,
Réalisé à Coulans-sur-Gée, dans la de séchage en grange, qui permet temps et en heure grâce à notre sur le plan environnemental,
Sarthe, et réceptionné en octobre de faire sécher l’herbe verte dans bureau d’études interne, à l’infor- outre son bilan carbone avanta-
dernier à l’issue de près d’un an des fosses en propulsant par le solmatisation de notre outil de pro- geux, ce matériau peut être pris en
de travaux, le chantier concernait de l’air chauffé, aspiré ensuite auduction et au robot de taille dont compte dans les critères d’attribu-
la reconstruction complète d’une niveau du toit. nous sommes équipés depuis tion d’une marque ou d’un label
exploitation spécialisée dans l’éle- quatre ans. » Toute la difficulté a de type agriculture biologique. J
vage, suite à une expropriation Logistique et moyens ensuite consisté à planifier l’ap-
liée à la future ligne ferroviaire à de levage provisionnement du chantier
grande vitesse Le Mans-Rennes. Pour Joël Chabrun, le princi- – une dizaine de camions semi- Pour en savoir plus
D’où l’échelle exceptionnelle : au pal défi du chantier résidait dans remorques uniquement pour le
FFB-CMB (Fédération française
bâtiment principal de 4 100 m2, son organisation. Après la défi- bois, et six pour les plaques de toi- du bâtiment charpente, menuiserie,
abritant les vaches laitières et allai- nition du projet par l’architecte ture – et à mobiliser les moyens de parquet), tél. : 01 40 69 57 40,
www.polebois.ffbatiment.fr
tantes, s’ajoutent un bâtiment de (Christophe Logéat, du cabinet levage de l’entreprise Chabrun, à
P ar souci d’anticipation incorporé au béton au niveau étaient tenus de compor- de bétons, comportant de 30 à
des changements attendus de la centrale à béton, à condi- ter 4 % d’air entraîné, réparti 50 % de laitier de haut four-
dans la nouvelle norme euro- tion de respecter un taux de de manière homogène dans le neau, à condition de respecter
péenne, la Commission de nor- substitution de 30 % maximum matériau pour pouvoir absor- certaines contraintes. Appelés
malisation française sur le béton dans le cas d’un mélange avec ber les variations du volume de bétons d’ingénierie, ces bétons
a engagé une révision de l’an- un ciment CEM I, et de 20 % l’eau sous l’effet du gel/dégel. doivent faire l’objet d’une étude
nexe nationale de la norme si le mélange s’effectue avec La Commission de normalisa- préliminaire et d’un accord
NF EN 206-1 « Béton », afin un ciment CEM II/A. Autre tion a considéré que la réponse, préalable entre le maître d’ou-
que la nouvelle norme euro- nouvelle disposition, l’annexe en termes de formulation pour vrage, le producteur du béton
péenne et son annexe natio- nationale fait une place au gra- répondre à ce type d’agressions et l’entreprise. Si leur utilisa-
nale forment, le moment venu, nulat recyclé, déjà reconnu dans climatiques (XF2), pouvait être tion peut être intéressante sur
un ensemble cohérent. L’an- la norme européenne. En stipu- autre (XD3). les plans économique et tech-
nexe nationale révisée intro- lant que le granulat utilisé doit nique, il faut cependant prendre
duit un premier changement être conforme à la norme en Information garde aux problèmes qu’ils
qui concerne l’utilisation des vigueur, la norme béton révisée producteur/utilisateur peuvent poser au jeune âge et
additions, à savoir les compo- ouvre donc mécaniquement la et béton d’ingénierie au fait qu’ils peuvent modifier
sés qui se substituent au ciment porte au granulat recyclé, mais Autre modification importante : les durées de cure et, dès lors, les
pour remplir la fonction de en limitant le taux de substitu- dans la partie « livraison du habitudes de chantier (ralentis-
liant hydraulique. D’une part, tion autorisé, en fonction des béton frais », l’annexe nationale sement des cadences de coffrage
il est désormais possible d’utili- classes d’exposition et de la qua- intègre désormais les éléments et de décoffrage). Les bétons
ser le métakaolin. D’autre part, lité de ce granulat recyclé. du protocole d’accord signé d’ingénierie sont donc réser-
l’utilisation du laitier de haut Il y a également du changement par la profession (UMGO- vés à certains types d’ouvrage,
fourneau est élargie : ce com- concernant les classes d’exposi- FFB, EGF-BTP et FNTP) et à l’appréciation du maître d’ou-
posé, présent dans les ciments tion. Jusqu’à présent, les bétons les producteurs (SNBPE) en vrage, du producteur et de l’en-
CEM III, est dans tous les cas relevant des zones de gel/dégel 2009. Ainsi, le producteur est treprise de gros œuvre.
considéré comme un liant équi- plus ou moins sévères – classes tenu de transmettre à l’utilisa- À compter de l’automne 2012
valent, et peut, à ce titre, être d’exposition XF2, XF3 et XF4 – teur un ensemble d’informa- et pendant toute l’année 2013,
l’UMGO-FFB, le SNBPE et la
taux de substitution par type de granulat recyclé FNTP viendront au devant des
Classe d’exposition professionnels du gros œuvre
Type de granulat recyclé X0 XC1, XC2 XC3, XC4, XF1, Autres classes pour animer des réunions loca-
XD1, XS1 d’exposition lement et les informer des chan-
Gravillon de Type 1 60 30 20 0 (1) gements apportés par la nou-
velle annexe nationale de la
Gravillon de Type 2 40 15 (1) 0 (1) 0 (1)
norme. J
Gravillon de Type 3 30 5 0 0
Sable 30 0 0 0
(1) Pour les bétons de chaussées, un taux de substitution de 20 % est autorisé pour les gravillons provenant Pour en savoir plus
de la déconstruction des couches de base et de roulement des chaussées routières ou aéroportuaires UMGO-FFB (Union de la maçonnerie
et dont la traçabilité est assurée. Les gravillons recyclés de Types 2 et 3, ainsi que les sables et du gros œuvre), tél. : 01 40 69 51 59,
recyclés ne peuvent être utilisés que pour des bétons de résistances inférieures ou égales à C25/30. www.umgo.ffbatiment.fr
D
scientifiques des essais. Tout au
evenues rares aujour- long de l’année 2008, région par
d’hui, la construction région, quelque 80 profession-
en terre crue et l’utilisa- nels ont confronté expérience et
tion de la terre dans la construc- savoir-faire, et sont parvenus à un
tion ont longtemps prévalu, avant consensus sur les définitions (pro-
que se développent les techniques cédés et composants) et sur un
et les matériaux modernes. Selon cadre pour l’exécution des chan-
un recensement de 1980, près de tiers.
2 millions de logements seraient Au cœur des règles profession-
bâtis en France selon ces procé- nelles, ce cadre repose pour l’es-
dés, qui connaissent d’impor- sentiel sur la réalisation d’une
tantes variations selon les régions : étude préalable et de deux types
D ans la construction en
ossature bois comme
dans la construction tra-
ditionnelle, la recherche d’une
meilleure performance thermique
à l’intérieur de la paroi, jusqu’à
provoquer le pourrissement et
la ruine de la structure. Pour
prévenir ces risques, les profes-
sionnels s’appuient sur deux
se trouve aujourd’hui remis en
question, notamment parce que
vers des marchés plus importants
bois) et un tiers entre le pare-
et des bâtiments plus complexes,
vapeur et le support du parement
que le Codifab(3), auquel sont affi-
intérieur. Or le premier principe
liées les organisations profession-
nelles, et la DHUP(4) ont com-
conduit aujourd’hui à prendre en prescriptions du NF DTU 31.2 les panneaux de contrevente- mandé au CSTB une étude sur le
compte l’ensemble des facteurs « Construction de maisons et bâti- ment en OSB(2) placés côté exté-
transfert de la vapeur d’eau dans
contribuant à l’efficacité de l’iso- ments à ossature bois ». La pre- rieur peuvent présenter une forte
les parois à ossature bois. Réalisée à
lation. C’est le cas de l’étanchéité mière concerne la mise en place valeur de résistance au passagel’aide du logiciel Wufi, cette étude,
à l’air de l’enveloppe et de la maî- d’un pare-vapeur continu, assu- de la vapeur d’eau, autrement dit
dont les résultats ont été présentés
trise des transferts d’humidité, rant l’imperméabilité à l’air de retenir l’humidité dans la paroi.
en février 2012, a consisté à simu-
déterminants pour l’efficacité de l’enveloppe et limitant les trans- ler numériquement le compor-
l’isolant et le confort de l’habita- ferts de vapeur d’eau de l’inté- Donner à la profession tement hygrométrique de quatre
tion, mais aussi pour la pérennité rieur de l’habitation vers la paroi. des bases scientifiques configurations de parois en ossa-
du bâti. En effet, une conception La seconde règle, dite des 2/3 – 1/3,C’est dans ce contexte, avec l’ob- ture bois : panneau de contreven-
ou une mise en œuvre inadéquate consiste à placer deux tiers de l’iso-
jectif de donner à la profession tement situé côté extérieur et iso-
peuvent générer d’importants lant en face extérieure du pare- les bases scientifiques qui lui lant intégré dans l’ossature bois
phénomènes de condensation vapeur (à l’intérieur de l’ossature manquent et lui permettent d’aller (configuration la plus répan-
due sur le marché) ; panneau de
contreventement situé côté exté-
« Une représentation dynamique » rieur, 2/3 d’isolant intégré à l’ossa-
ture bois, 1/3 d’isolant placé entre
« Depuis qu’a été dynamique prenant en satisfaisant des parois le pare-vapeur et le parement inté-
introduit le principe du compte la porosité des avec pare-vapeur, rieur (conforme à la règle 2/3 – 1/3
pare-vapeur intérieur, matériaux, leur capacité mais permet de concevoir admise par le NF DTU) ; pan-
la connaissance des de stockage et de des configurations
neau de contreventement situé
transferts de vapeur restitution de l’humidité… de parois ouvertes
d’eau dans les parois a On a pu ainsi constater particulièrement
côté intérieur entre deux couches
beaucoup progressé. que, dans certaines saines, car séchant très d’isolant avec ajout d’une isola-
La représentation conditions, la paroi peut rapidement, ce qui tion du côté extérieur ; panneau
Hubert Fèvre, chargé statique des phénomènes réguler naturellement les protège des de contreventement placé côté
de projet, bureau de condensation son taux d’humidité. dommages pouvant intérieur avec une unique isola-
d’études structures (diagramme de Glaser) Cette nouvelle donne être provoqués tion côté extérieur. Chacune de
bois Gaujard a cédé la place à ne remet pas en cause par des pénétrations ces configurations a été testée pour
Technologie Scop une représentation le fonctionnement accidentelles. » quatre zones climatiques : Nancy,
Brest, Nice et La Pesse.
Les 4 principaux
enseignements
de l’étude
© Doerken
L’utilité du pare-
vapeur est confirmée.
2
La pratique des
2/3 -1/3 est validée 1 et 2 Pour être efficace, le
scientifiquement. pare-vapeur intérieur doit être associé
Principaux blissent et publient la sur quelques milli- à des panneaux de contreventement
3
enseignements valeur Sd des maté- La paroi régule mètres) entraîne extérieurs suffisamment perméables
naturellement son à la vapeur d’eau.
Des nombreux enseignements riaux). À noter égale- humidité, même sans un doublement de
de cette étude, on retiendra tout ment, la validation de pare-vapeur dans la teneur en eau du
certaines conditions. (1) Institut technologique FCBA (Forêt Cel-
d’abord la reconnaissance des la règle des 2/3 – 1/3. panneau de contre- lulose Bois-Construction Ameublement).
4
propriétés pare-vapeur de l’en- Autre enseignement La rupture localisée ventement, et se (2) OSB (oriented strand board) ou pan-
de la continuité du neaux de particules orientées, composés de
semble des constituants de la d’importance : dans pare-vapeur est révèle plus domma- lamelles de bois orientées dans des direc-
le cas de figure le plus
paroi, et la nécessité de respec- certaines conditions, dommageable. geable pour la struc- tions spécifiques et encollées en plusieurs
couches croisées.
ter une valeur dégressive de leur la paroi se révéle- ture qu’une absence (3) Comité professionnel de développement
coefficient de perméabilité à la rait capable de réguler naturelle- de pare-vapeur. des industries françaises de l’ameublement
et du bois.
vapeur d’eau (Sd) de l’intérieur ment son humidité en l’absence Conjuguées à celles d’autres tra- (4) Direction de l’habitat, de l’urbanisme
vers l’extérieur. Plus précisément, de pare-vapeur (sans que cela vaux en cours, les conclusions et des paysages, rattachée au ministère de
l’Écologie, du Développement durable et de
l’étude préconise de respecter un remette en cause la nécessité de de cette étude contribueront à la l’Énergie.
rapport d’au moins 1 à 5 entre l’imperméabilité à l’air de l’enve- révision de fond du NF DTU 31.2, Pour en savoir plus
le Sd du voile de contrevente- loppe). Il se confirme enfin dans lancée début 2011, au lende-
FFB-CMP (Fédération française
ment, côté extérieur, et celui du tous les cas qu’une fuite locali- main de son harmonisation avec du bâtiment charpente, menuiserie,
pare-vapeur, côté intérieur (ce qui sée (déchirure du pare-vapeur les normes européennes (plan parquets), tél. : 01 40 69 57 40,
www.polebois.ffbatiment.fr
nécessitera que les fabricants éta- ou non-recouvrement des lés Inea). J
F ic h e p at h o l o g ie
Cette fiche est extraite du classeur « Fiches pathologie du bâtiment », réalisé par l’Agence qualité construction (AQC) et la Fondation
Excellence SMA. Les fiches pathologie sont consultables sur www.qualiteconstruction.com ou www.smabtp.fr ;
elles reprennent les principales pathologies par type d’ouvrage (fondations et infrastructures, structures et gros œuvre, toitures
et charpentes, enveloppes et revêtements extérieurs, équipements, aménagements intérieurs).
© Soprema
À l’expiration de la validité
(serres, pergolas, couvertures de du procès-verbal d’essai et
loggias). Ils ne peuvent être mis de classement, en 2011, il a
en place sans autorisation du pro- total et permanent de chaque La transformation d’une terrasse été reconduit sans limitation
priétaire ou du syndic dans le cas équipement (jardinières notam- inaccessible en terrasse accessible de durée. Publié le 3 octobre
d’un immeuble collectif, et ils ment) ne doit pas dépasser 90 kg, en vue d’aménagements est éga- 2011 par l’Institut technolo-
gique FCBA, il a l’avantage de
imposent certaines obligations et afin qu’il puisse être déplacé lors lement possible. Elle doit être réa-
fournir un descriptif détaillé
dispositions techniques liées à la des opérations d’entretien. Les lisée selon le même schéma que des lames et des conditions
nature accessible ou inaccessible aménagements ne doivent pas les aménagements lourds, mais de mise en œuvre(1). Afin de
de la toiture-terrasse(1) et au type empêcher le nettoyage régulier de nécessitera une réfection totale pouvoir répondre à une impo-
d’étanchéité mis en œuvre(2). Si la terrasse, ni la vérification des de l’étanchéité et de sa protec- sition de réaction au feu M2,
des travaux sont nécessaires, ils systèmes d’évacuation des eaux tion, et l’installation ou la mise plusieurs configurations de
devront être confiés à un spécia- pluviales. Aucun élément ne peut aux normes de garde-corps. Il en montage et de mise en œuvre
de bardage ont été imaginées
liste : entreprise d’étanchéité et/ être fixé dans les joints des dalles sera de même s’il s’agit de la trans-
par les professionnels. Ainsi
ou professionnel de l’équipement (pied de parasol par exemple) ; former tout ou partie en terrasse la FFB a lancé, dans le cadre
installé. En effet, si un particulier aucun feu ne peut être allumé technique pour y installer des cap- de son Programme recherche
effectue des aménagements sus- directement sur les dalles (prévoir teurs solaires thermiques et/ou développement métier
ceptibles de nuire à la pérennité un barbecue avec tôle de protec- photovoltaïques. (PRDM), un projet visant à
d’un ouvrage d’étanchéité, l’en- tion et bac à braises) ; aucun équi- Un cas particulier à signaler, évaluer le niveau de réaction
treprise qui a réalisé cet ouvrage pement (banc, table) susceptible enfin : celui des toitures-terrasses au feu sur d’autres configu-
rations de lames en mélèze
peut se voir exonérée de la res- d’être escaladé par un enfant ne végétalisées, qui font partie des
(profils différents, positions
ponsabilité qui lui incombe d’or- doit être situé à proximité immé- terrasses inaccessibles, contraire- horizontales et verticales des
dinaire dans le cadre de la garantie diate d’un garde-corps (respect de ment aux toitures-terrasses jar- lames, cas du mélèze en faible
décennale. De même, il reviendra la norme NF P0-012). dins, et sur lesquelles aucun amé- densité…) et de montage
au particulier qui a installé des nagement ne peut être effectué. J (ossature bois). Le résultat
équipements avec ou sans auto- … et équipements des essais sera publié dans un
risation d’assurer leur évacuation lourds (1) Seule une toiture-terrasse accessible peut mémento pratique.
être aménagée sans travaux lourds.
en cas de travaux. Les équipements lourds imposent (2) Voir en particulier les fiches publiées en (1) Téléchargeable sur le site
une toute autre démarche. Un 2010 par la CSFE-FFB, détaillant par type www.polebois.ffbatiment.fr
de terrasse et système d’étanchéité les amé-
Équipements légers… diagnostic préalable, réalisé par nagements pouvant être ou non réalisés. Pour en savoir plus
Le cas le plus courant est celui un bureau d’études spécialisé, doit FFB-CMP (Fédération
française du bâtiment
des toitures-terrasses équipées de vérifier la capacité de la structure Pour en savoir plus charpente menuiserie par-
dalles sur plot. Accessibles, elles porteuse, mais aussi l’aptitude de CSFE-FFB (Chambre syndicale quets), tél. : 01 40 69 57 40,
peuvent recevoir des équipements l’isolation thermique et du com- française de l’étanchéité), www.polebois.ffbatiment.fr
légers, à condition que soient res- plexe d’étanchéité, à supporter les tél. : 01 56 62 13 20,
www.etancheite.com
pectées certaines règles. Le poids nouvelles charges.
A
tion des étanchéités au contrôle
près une forte augmen- être supérieure à 55 °C en per- les hôtels, résidences de tourisme des températures, sans oublier la
tation jusqu’en 2005, le manence à la sortie des équipe- et autres établissements recevant surveillance des purgeurs, déga-
nombre de cas de légio- ments, à l’exclusion des ballons du public(1). zeurs automatiques et témoins
nellose a diminué progressive- de préchauffage, soit faire l’objet de corrosion, jusqu’à la désinfec-
ment, en même temps que se de montées en température suf- Une bonne conception tion des réseaux, ces recomman-
mettaient en place des mesures fisantes au moins une fois par pour une bonne dations ont pour but de surveiller
réglementaires de prévention. 24 heures. prévention la qualité de l’eau et de pérenniser
Depuis la publication de l’arrêté S’ajoutent des dispositions spé- Cependant, le respect des obliga- les installations, une mission au
interministériel du 30 novembre cifiques aux établissements qui tions réglementaires dépend lar- cœur du métier des plombiers. J
2005, les propriétaires de réseaux accueillent des populations fra- gement de la bonne conception
(1) L’ensemble de la réglementation relative
d’eau situés à l’intérieur des bâti- giles. Ainsi, depuis la circulaire du et du bon dimensionnement de aux légionelles est consultable sur le site du
ments sont tenus de respecter 22 avril 2002, les établissements l’installation, qui doit satisfaire à ministère de la Santé (www.sante.gouv.fr/
legionellose.html).
différentes obligations relatives à de santé doivent mettre en place une double exigence : de confort, (2) Ces règles de conception sont réunies
la température de l’eau, un fac- un programme de surveillance, grâce à une température de l’eau dans le guide Maîtrise du risque de déve-
loppement des légionelles dans les réseaux
teur de maîtrise de la proliféra- établir un carnet sanitaire et, en adéquate ; et de sécurité, obtenue d’eau chaude sanitaire, téléchargeable sur le
tion des légionelles. Ainsi, la tem- cas de présence de légionelles, par un bon équilibre de l’instal- site du CSTB (www.cstb.fr).
(3) Ces recommandations sont présentées
pérature de l’eau chaude sanitaire mettre en place des mesures cor- lation, l’absence de bras morts dans le guide de l’ASTEE (Association scien-
doit être supérieure à 50 °C sur rectives et une planification des où l’eau pourrait stagner, ainsi tifique et technique pour l’eau et l’environ-
nement) : Recommandations de bonnes
l’ensemble du réseau bouclé, et travaux de réfection des réseaux. qu’une circulation suffisante pratiques de maintenance des installations
inférieure à 60 °C aux points de L’arrêté du 1er février 2010 pré- dans les boucles. Selon les cas, d’eau dans les immeubles d’habitation.
puisage (elle ne doit pas excéder cise les fréquences minimales l’entreprise ou le bureau d’études
50 °C dans les pièces destinées à pour les mesures de température doivent prendre en compte un Pour en savoir plus
la toilette). D’autre part, quand de l’eau chaude sanitaire et les ensemble de paramètres – adap-
UNCP-FFB (Union nationale des
le volume total de l’eau stockée analyses de légionelles à effectuer tation de la production d’eau chambres syndicales de couverture
atteint 400 litres, la température par les établissements de santé, chaude, bon débit du bouclage et de plomberie de France),
www.uncp.ffbatiment.fr
de l’eau chaude sanitaire doit, soit médico-sociaux, pénitentiaires, pour maîtriser la différence de
1 Le nouveau
NF DTU 65.12 traite
notamment du
vase d’expansion
du circuit primaire
de captage,
indispensable pour
toute installation à
circulation forcée.
2 Autre
nouveauté : la
© cc Qualit’EnR 2010/d. kalus
prise en compte
des spécificités
des capteurs sous
vide, qui améliorent
notamment
le rendement des
installations.
Ballon
solaire
Pompe de
circulation
Circuit primaire
Ballon
solaire
Vase
d’expansion Pompe de
circulation
© Chaffoteaux
Circuit primaire
© idé
Deux configurations
d’installations
tampon qui permet une régula- Sécurité et déjà un réservoir tampon rem- fréquemment rencontrées.
Le CESI autovidangeable
tion programmée : en l’absence maintenance plissant cette fonction. Précision est une nouveauté
de montée en température en rai- Là où l’ancienne version se importante, le nouveau NF DTU du NF DTU 65.12 remanié.
son d’un ensoleillement insuffi- contentait de dire qu’il fallait pro- comprend une annexe consa-
sant, le fluide est stocké dans un téger l’installation de la surpres- crée au dimensionnement du
réservoir situé en zone hors gel sion, le nouveau NF DTU 65.12 vase d’expansion, qui doit tenir
ou dans le volume de l’échangeur. traite de l’ensemble des équipe- compte notamment du volume
Dès lors, les canalisations expo- ments de sécurité qui concourent de fluide présent dans la boucle,
sées au gel ne sont plus en eau et à son bon fonctionnement. Il est de la distance entre les capteurs et
ne risquent plus d’éclater. Autre notamment question du vase le vase, ainsi que de la pression de en œuvre des vannes de rem-
avantage du système, il n’est pas d’expansion du circuit primaire tarage de la soupape de sécurité. plissage et de vidange en vue du
nécessaire de rajouter de l’antigel, de captage, dont la fonction est La nouvelle version du référen- renouvellement du fluide calo-
qui protège l’installation mais en d’absorber la dilatation du fluide tiel comprend aussi une par- porteur. Une annexe informa-
pénalise le rendement. A contra- qui se produit dans le circuit tie consacrée aux essais et à tive donne les épaisseurs cou-
rio, en cas de surpression liée à un fermé de l’installation en cas de la mise au point des installa- rantes de calorifuge de la boucle
ensoleillement excessif, le système montée en pression excessive. Un tions au moment de la livrai- de captage, afin de minimiser les
fonctionne de la même façon : les dispositif d’expansion permet son. Les phases de remplissage pertes de calories lors des trans-
capteurs sont vidés du fluide, qui également d’éviter le déclenche- et de démarrage de l’installation ferts et de prévenir les risques de
migre vers le réservoir tampon, et ment intempestif des soupapes de solaire s’accompagnent notam- brûlures liés aux températures
l’installation est ainsi autovidan- sécurité en fonctionnement nor- ment de contrôles de fonction- élevées du fluide caloporteur. J
gée. La commission de normali- mal, ce qui entraînerait une perte nement et d’un paramétrage de
sation a considéré que le retour de fluide et une baisse de pres- la régulation. D’autre part, un Pour en savoir plus
d’expérience sur ce type de tech- sion, donc un déficit de rende- ensemble de pratiques est désor-
• UECF-FFB (Union des entreprises
nologie, qui correspond à une ment de l’installation. Cet équi- mais rendu systématique pour de génie climatique et énergétique
protection maximale de l’instal- pement est indispensable pour améliorer la maintenance des de France), www.uecf.fr
• UNCP-FFB (Union nationale des
lation, est suffisamment probant toute installation à circulation installations, notamment le rac- chambres syndicales de couverture
pour qu’il puisse être intégré au forcée, mais pas pour les systèmes cordement des soupapes à un et de plomberie de France),
www.uncp.ffbatiment.fr
domaine traditionnel. autovidangeables, qui possèdent réservoir récupérateur, et la mise
I nstallations techniques et
confort acoustique ne font pas
toujours bon ménage. Réseau
exemple de solution pour limiter les nuisances acoustiques
Dispositif de
pour les systèmes de ventilation
dans le rapport Règles de l’art
Grenelle environnement 2012. Les
désolidarisation
d’eau, chaudière, VMC simple entre la PAC et systèmes de ventilation simple ou
ou double flux, pompe à chaleur les canalisations double flux et PAC sont victimes
(raccords flexibles
(PAC)… Autant d’équipements par exemple) de leur succès. Pour que celui-ci
techniques qui peuvent devenir ne se démente pas, il est capital
des sources de nuisances sonores, que ces équipements soient mis
à l’intérieur des bâtiments, pour Liquide en place en conformité.
caloporteur
les occupants, comme à l’exté- Cela passe par une bonne inté-
rieur, pour le voisinage. Et avec gration dans un local semi-
des locaux de plus en plus confi- ouvert ou fermé de manière à
nés en raison des exigences d’iso- éviter la propagation du bruit
Sol de l’habitation
lation thermique et d’étanchéité aux logements ou au voisinage.
à l’air – donc mieux protégés Plots antivibratiles Cela inclut une implantation
Socle désolidarisé de l’habitation
© idé
des bruits extérieurs – les bruits des prises et des rejets d’air, ainsi
intérieurs sont davantage per- qu’une bonne vitesse de circu-
çus par les occupants qu’ils ne dernière a été conçue conformé- de plomberie, le NF DTU 60.1 lation de l’air dans le réseau. Là
l’étaient auparavant. Mais dans ment aux règles de l’art. L’étude en cours de révision ne consa- aussi, le dimensionnement de
ce domaine comme ailleurs, il n’y de conception inclut le respect crera pas de chapitre à l’acous- l’installation et essentiel.
a pas de fatalité. Pour éviter les de la réglementation acoustique, tique, car ce sont les bonnes pra- Dans le cas particulier des PAC
problèmes, quatre principes sont laquelle fixe les exigences mini- tiques décrites dans le document air/eau dont l’unité est instal-
à appliquer : étude de conception ;males. Le choix des matériels est qui conduisent à réaliser une lée à l’extérieur, il faut prévoir
respect de la réglementation ; tout aussi important. installation conforme au plan une intégration acoustique de
choix d’un matériel performant Les fabricants sont, eux aussi, acoustique. Dans ce domaine la machine par rapport au voisi-
acoustiquement ; mise en œuvre tenus de respecter la réglemen- spécifique, c’est notamment la nage. Un écran acoustique peut
conforme aux recommandations tation et d’indiquer la puissance maîtrise des vitesses de circula- s’avérer utile. Et comme pour
des fabricants et aux règles pro- acoustique de l’équipement. Mais tion qui importe pour l’acous- une chaudière, lorsque les PAC
fessionnelles. là également, le matériel ne peut tique, et cela s’obtient par un ou les unités de ventilation sont
pas tout car, à puissances acous- bon dimensionnement : le bon posées sur un support (socle,
Étude de conception tiques égales, le bruit perçu sera diamètre pour le bon débit. Il est béton, plots…), il ne doit pas y
Un bon confort acoustique différent selon la géométrie des essentiel également de contrôler avoir de liaisons rigides avec le
découle avant tout de l’étude de lieux, les réflexions sur les maté- la pression sur chaque portion du bâti si l’on veut éviter les vibra-
conception. Mieux vaut en effet riaux, les individus… réseau. Installer des réducteurs de tions. La règle : support antivi-
tout prévoir dès cette phase plu- pression permet d’éviter les coups bratile dès qu’il y a un moteur. J
tôt que de réagir après coup, car Bonne pratique de bélier qui, en plus de fragili-
une installation, même si elle Dans la chaîne d’acteurs, le rôle ser les installations, sont bruyants. Pour en savoir plus
est conforme, ne peut pas tout de l’installateur est de mettre en Les installateurs peuvent utiliser
• UECF-FFB (Union des entreprises
si les choses n’ont pas été pen- place les dispositifs prévus lors de des dispositifs tels que plots anti- de génie climatique et énergétique
sées en amont. Ainsi, à côté d’une la phase de conception qu’il aura vibratiles, socles désolidarisés, de France), www.uecf.fr
• UNCP-FFB (Union nationale des
chambre à coucher, une colonne réalisée ou fait réaliser par un colliers résiliants, coffrages et gai- chambres syndicales de couverture
de descente d’eau peut s’avérer tiers s’il n’a pas les compétences nages, pour éviter que les bruits et de plomberie de France),
www.uncp.ffbatiment.fr
source d’inconfort, même si cette requises. Pour les installations ne soient transmis à une paroi.
A vec le renforcement de
la réglementation ther-
mique (RT 2012) et le renchéris-
de la consommation énergé-
tique permet pour les combus-
tibles des économies immédiates
d’un bâtiment, mais peuvent
l’être aussi au niveau d’un sous-
ensemble physique (par étage) 1
sement de l’énergie, la question pouvant aller jusqu’à 20 %. Et ce, ou fonctionnel (cuisine, laverie,
du comptage et de l’affichage des juste par la modification des com- appartement…).
consommations énergétiques portements des usagers qui lisent
se fait de plus en plus pressante. l’information. Il permettra aussi Plusieurs types
Cela concerne toutes les énergies, d’ajuster au mieux, pour chacun d’équipements
pas seulement l’électricité, mais des fluides, les besoins en fonc- Au plan technique, les solutions
aussi tous les types de locaux. tion de l’occupation des locaux et proposées sont semblables quel
Dans l’habitat individuel, les pro- du bâtiment. que soit le type d’immeuble. Seuls
priétaires auront de plus en plus varient le nombre de points de 2
besoin de contrôler leurs consom- Prestation mesure et la sophistication de
mations de gaz ou de fioul pour supplémentaire l’affichage. Les équipements pro-
identifier les dysfonctionnements Très concrètement, c’est un mar- posés par les électriciens sont de
et pour gérer au mieux leur bud- ché balbutiant qui est en train de plusieurs ordres. Par exemple,
get. Dans le collectif et le secteur s’ouvrir. Les électriciens ont une des dispositifs de lecture fixés sur
tertiaire, les gestionnaires ont part importante à prendre, dans la les compteurs existants et fonc-
© Legrand
besoin, pour les mêmes raisons, mesure où ils ont toutes les com- tionnant par analyse optique des 3
de gérer au plus près les consom- pétences requises pour installer roues codées ou de la rotation des
mations via une analyse fiable des les dispositifs de comptage. Pour aiguilles ; des débitmètres associés
1 Indicateur de
données… et de façon indépen- eux, c’est une prestation supplé- à un capteur amont et un capteur consommation via écran
dante des fournisseurs d’énergie. mentaire qu’ils peuvent d’ores aval ; ou encore des appareils de tactile.
Cet affichage des données, espère- et déjà proposer à leur clientèle. réception des informations ou des 2 Centrale de mesure.
t-on, aura aussi une influence Attention, la mise en place d’un appareils de traitement des infor-
positive sur les comportements. tel dispositif reste du ressort d’une mations (automates d’analyse). 3 Compteur d’énergie
triphasé.
On estime ainsi que l’affichage entreprise d’installation de fluides Pour les très petites installations,
si des canalisations doivent être un afficheur dédié ou un logiciel
coupées – pour l’insertion d’un de présentation sur PC peuvent
Une fiche pour compteur par exemple. Il y a là tout à fait convenir. de passage de câbles, de la struc-
les électriciens un problème de responsabi- Il est possible également de faire ture du réseau de distribution
lité. Dans tous les autres cas, une communiquer les équipements existant ou des distances et des
La FFIE-FFB tient à la disposition
de ses adhérents une fiche entreprise d’installation électrique entre eux, soit par une commu- matériaux traversés. L’affichage
appelée « Comptage et affichage pourra apporter ses compétences. nication filaire en passant des quant à lui pourra être réalisé sur
des consommations Le comptage, donc le suivi des câbles, soit par courant porteur un PC ou accessible par le web. J
énergétiques hors électricité ». consommations, concerne l’en- (CPL) en utilisant ceux exis-
Elle revient sur l’ensemble des semble des fluides (fioul, gaz, tants, soit par une communica-
questions que peuvent
Pour en savoir plus
vapeur, eau froide et chaude, y tion radio. Bien sûr, le choix du
se poser les installateurs : FFIE-FFB (Fédération française
solutions techniques, points compris températures, bois, EnR). ou des modes de communication des entreprises de génie électrique
Ces consommations sont géné- entre les différents équipements et énergétique), tél. : 01 44 05 84 00,
de vigilance ou encore www.ffie.fr
argumentaire commercial. ralement mesurées au niveau doit tenir compte de la possibilité
©
Ba
ni
de
s
Gaz : la fin
in
frage des travaux à effectuer pour soudé), sur laquelle est enfilé
remettre l’installation à niveau, doit un tube souple à base de
être envoyé au client. L’étape sui- caoutchouc, sera interdite.
vante, en cas d’acceptation du devis Ils devront être remplacés
par le client, consiste à faire consta- par des robinets à obturation
ter l’état de l’installation, par écrit automatique intégrée (ROAI),
la seule exception concernant
et photos à l’appui, par un huis-
les abouts porte-caoutchouc
sier de justice, une prestation qui commercialisés conjointement
est à la charge du client. « Le constat avec un détendeur à
d’huissier doit être joint à la com- usage domestique pour
mande de travaux, ce qui évite que butane distribué à partir de
Q ue faire face aux nombreux dirigeant de Izert Maintenance Sarl, l’entreprise se voit imputer les dys- récipients.
chantiers d’installations pho- une entreprise de génie climatique fonctionnements de l’installation De même, à compter du
tovoltaïques qui sont aujourd’hui implantée à Bourges (Cher). Ils initiale, ajoute Didier Izert. De son 1er juillet 2019, l’utilisation
de tubes souples à base de
inachevés ? Longtemps pénalisé doivent cependant considérer que côté, le client prend connaissance caoutchouc de 15 mm de
par l’absence de documents de non seulement il existe une clien- des raisons de l’inachèvement de diamètre intérieur (répondant
référence pour la mise en œuvre, tèle à laquelle nous devons appor- son installation, et des travaux qui à la norme NF D 36-102), qui
ce marché bénéficiera prochaine- ter une solution, mais il s’agit aussi seront réalisés pour la remettre à se raccordent directement
ment du guide Conception, mise en d’une opportunité en termes de niveau. » Dernière étape du proces- à chaque extrémité sur des
œuvre et maintenance des systèmes marché. » sus, une mise en route et une récep- tétines (abouts annelés),
sera également interdite, à
d’intégration PV en toiture incli- tion des travaux doivent obligatoi-
l’exception des tubes souples
née, élaboré dans le cadre du pro- Transparence rement être effectuées et signées de 6 mm de diamètre intérieur
gramme RAGE 2012, et auquel le et confiance par le client, qui peut être le point pour appareils ménagers
GMPV-FFB a activement parti- Pour sortir de l’impasse, l’entrepre- de départ d’une garantie ou d’un à butane ou à propane.
cipé. Cependant, en maison indi- neur a imaginé une méthode qui contrat de maintenance à définir Ils devront être remplacés
viduelle comme dans le logement permet aux entreprises du secteur au cas par cas. par des tuyaux flexibles
collectif et dans les ERP, un nombre d’intervenir tout en se protégeant, Pour plus d’information, la FFB a à embouts mécaniques
important de chantiers restent ina- et qui a déjà démontré son effica- élaboré une note détaillée sur les vissables.
Ces nouvelles dispositions
chevés, c’est-à-dire que soit certains cité sur plusieurs dossiers traités par procédures tous métiers confon- devraient être prochainement
éléments sont manquants – pan- sa société. Dans un premier temps, dus de reprise de chantiers, publiée intégrées au référentiel
neaux, onduleurs, raccordement il est indispensable que le profes- dans la revue Bâtiment Actua- NF DTU 61.1 (contrôle de
électrique… – soit les installations sionnel se rende sur place, pour lités du 6 novembre 2012(1).J conformité des installations
sont finies mais ne fonctionnent faire un diagnostic de l’installa- gaz) et à la norme NF P 45-500
pas ou plus, soit elles présentent des tion : état de la toiture, du champ (1) Disponible sur www.ffbatiment, espace relative aux diagnostics gaz.
adhérents.
désordres, en termes d’étanchéité photovoltaïque, des abergements, Pour en savoir plus
UNCP-FFB (Union nationale
par exemple. « Pour des raisons de l’étanchéité, des onduleurs, du Pour en savoir plus
des chambres syndicales
bien compréhensibles, les profes- raccordement électrique, mise en GMPV-FFB (Groupement des métiers de couverture et
sionnels hésitent à intervenir sur ces œuvre des produits… tous les élé- du photovoltaïque), tél. : 01 40 69 52 24,
www.gmpv.ffbatiment.fr
de plomberie de France),
installations, constate Didier Izert, ments doivent être examinés, le www.uncp.ffbatiment.fr
L
« a moquette est de loin
le meilleur revêtement
de sol pour lutter contre
la pollution de l’air intérieur »,
avance sans ambages Alain Mal-
a permis de conclure que la pré-
sence de moquette dans leurs
chambres entraînait une baisse
de consommation des médica-
ments contre l’asthme.
fanti, expert auprès de la cour Pour sa part, le DAAB, l’associa-
d’appel de Versailles et président tion allemande Asthme et Aller-
de la CNERS (Compagnie natio- gie, a publié pour la première
nale des experts en revêtements fois en 2005 des recommanda-
de sols et murs). Et de joindre la tions officielles en faveur des pro-
démonstration au discours : « Elle duits qui réduisent la concentra-
évite la propagation des aller- tion des poussières fines dans
gènes dans l’air, qui se bloquent l’air intérieur. Parallèlement, elle
dans son velours. Or, les sols a commandé auprès de l’insti-
lisses laissent plus facilement dif- tut environnemental allemand
fuser les particules dans l’atmos- Capable de fixer les GUT une étude sur la concen-
allergènes, la moquette
phère, les allergènes deviennent est un excellent revêtement tration des poussières fines à
© Balsan
ainsi faciles à inhaler. » Pour- de sol sur le plan de l’intérieur des locaux. En s’ap-
la lutte contre les allergies.
tant, depuis les années 80 puyant sur le constat scienti-
et 90, la moquette a progressive- fique de cette étude, le DAAB a
ment disparu des pièces de l’ha- conditions favorables au déve- en revanche, n’a révélé aucune décidé de recommander aux per-
bitat en France. Elle était consi- loppement d’allergies – aux aca- association positive vis-à-vis des sonnes allergiques des moquettes
dérée comme un véritable nid à riens y compris. conditions respiratoires. contrôlées et certifiées – un gage
poussière, vecteur d’allergies. La Par ailleurs, en 2001, aux États- de qualité. Selon Alain Malfanti,
faute notamment à un hebdo- Pas de corrélation Unis, le docteur Allen Hedge, au vu de ces différentes analyses,
madaire à fort tirage. « Le maga- avec l’asthme expert en environnement inté- il faut une bonne fois pour toutes
zine avait publié sur une double chez les enfants rieur, a présenté les résultats de réfuter les idées reçues. « La
page en couleurs la photo zoo- Dès les années 80, en Suisse, des ses études lors d’une réunion moquette constitue un excellent
mée d’un acarien, qui avait tests effectués en laboratoire prou- annuelle du Conseil des respon- revêtement de sol sur le plan de
effrayé bien des lecteurs et alerté vaient que la moquette offre une sables des bâtiments d’éducation la lutte contre les allergies. Elle
le monde médical », se souvient protection efficace contre les aller- scolaire. « Il rapporte notam- est le seul capable de fixer les
l’expert. La moquette est alors gènes d’acariens domestiques ; ment que la moquette est capable allergènes, dont l’élimination ne
devenue synonyme d’allergies. mais ces tests émanaient de fabri- d’améliorer la qualité de l’air inté- relève plus que d’un entretien
Or, en 1996, l’Institut suédois cants de produits de traitement. rieur dans les écoles en captant et adapté. De plus, les fabricants
pour la recherche sur les fibres « Ils pouvaient donc donner le retenant la poussière, les conta- de moquettes ont considérable-
et polymères publie une étude sentiment qu’ils prêchaient pour minants et les allergènes, qui, avec ment amélioré leurs produits
qui démontre exactement l’in- leur paroisse », concède Alain un autre revêtement, seraient des en leur apportant des fonctions
verse. Alors que la part de mar- Malfanti. Reste qu’entre 1995 polluants en suspension », pour- complémentaires, dont les trai-
ché de ce revêtement de sol tex- et 2000, si une étude allemande suit le président de la CNERS. tements contre les acariens pour
tile s’effondrait de 40 % en 1975 à publiée dans la revue Allergy and des risques d’asthme encore plus
2 % en 1992, les allergies chez les Immunology a bien observé une La moquette éludés. » J
Suédois étaient multipliées par corrélation chez l’enfant entre recommandée contre
six sur la même période. Dans asthme et exposition aux moi- l’asthme Pour en savoir plus
d’autres pays, plusieurs études sissures, à la cuisine au gaz ou Une autre étude américaine, UNRST-FFB (Union des revêtements
ont également prouvé que la encore à la fumée de tabac, la pré- réalisée en 2003 sur plus de de sols techniques),
tél. : 01 40 69 51 45, www.unrst.com
moquette ne présentait pas de sence de moquette dans l’habitat, 4 600 enfants d’écoles primaires,
1 2 3
4 5
1 et 5 Une centaine
de professionnels ont assisté
aux ateliers découvertes.
2 Carrelage : exécution
au niveau de la plinthe.
3 Test de l’éprouvette.
4 Pose du sol souple.
6 Isolation acoustique
au niveau des plinthes.
7 Coulage de la chape fluide.
© Sto
les différentes étapes de l’Union professionnelle pein-
d’un projet : analyse de ture finitions (UPPF-FFB). Elle a la réglementation Reach(2)) : de la bal. Un choix à effectuer en se
la façade et du support, choix
été réalisée dans le cadre du Pro- catégorie A (sans aucun danger) référant à la fiche technique du
des matériaux et mise
en œuvre, exécution gramme recherche développe- à la catégorie C, qui regroupe lesdécapant, qui permet de s’in-
des points singuliers, suivi ment métier (PRDM) de la FFB. produits estampillés irritant et/ou former sur ses caractéristiques :
à l’avancement et réception. Premier constat : les décapants facilement inflammable. Le temps consommation, mode d’appli-
Destiné à accompagner chimiques sans DCM sont aussi d’action de ces derniers produits cation, temps d’action, temps
le carreleur ou le façadier, efficaces que les anciens, voire est très rapide, proche de celui desouvert, nécessité ou non d’un
il pourra aussi contribuer davantage pour certains, grâce à produits d’ancienne génération, rinçage. Autre prérequis indis-
au dialogue avec le maître
une action plus durable. En outre, tandis qu’il est plus long pour les pensable : consulter la fiche de
d’œuvre ou au travail
du formateur. cette efficacité se vérifie autant sur catégories A et B (3 à 6 heures sur
données de sécurité. Elle permet
Pour en savoir plus des peintures dites « films minces » revêtement épais, plus court sur d’identifier les dangers et indique
• UNECB-FFB (Union classiques pour façades, que sur film mince). toutes les mesures de précautions
nationale des entreprises des revêtements épais. idoines. Ces deux fiches doivent
céramistes du bâtiment), Bien choisir être fournies obligatoirement et
tél. : 01 40 69 58 20, Sans DCM, mais pas En général, les prix des décapants gratuitement par le fabricant. J
www.unecb.ffbatiment.fr
sans danger sans DCM sont deux à trois fois
• Pour consulter ou
télécharger gratuitement La manipulation des décapants supérieurs à ceux des produits (1) Décision n°455/2009/CE du Parlement
européen et du Conseil du 6 mai 2009,
le Mémo Chantier® sans DCM peut toutefois néces- d’ancienne génération. Mais l’ab- applicable depuis le 6 juin 2012.
et son affiche : siter des précautions. L’étude a sence de rinçage, autorisée pour (2) Registration Evaluation and Autorisa-
tion of Chemicals.
www.qualiteconstruction.com dénombré en effet beaucoup de certains, compense alors à peu
rubrique Nos publications produits inflammables (un risque près cette différence. Reste que
absent avec le DCM) et/ou irri- dans tous les cas, trois facteurs Pour en savoir plus
tants. Elle établit une classification indissociables doivent être pris UPPF-FFB (Union professionnelle
en trois catégories selon le dan- en compte lors du choix : l’effi- peinture finitions), tél. : 01 40 69 53 73,
www.uppf.ffbatiment.fr
ger de la préparation (au sens de cacité, la sécurité et le coût glo-
Ouvrages en plaques
de plâtre : deux
NF DTU en cours de
révision
Incendie, acoustique, thermique Les nouvelles versions des
NF DTU 25.41 « Ouvrages en
Un Calepin de
chantier sur les
plafonds suspendus
Peinture Les bénéfices d’une bonne Afin de simplifier la lecture
du NF DTU 58.1 sur les
préparation de chantier
plafonds suspendus,
un Calepin de chantier
reprenant les principales
caractéristiques du texte vient
Préparer en amont l’approvisionnement et la livraison sur les d’être publié à l’initiative de
l’UMPI-FFB. Ce livret d’une
chantiers permet d’améliorer l’organisation et la sécurité. Une trentaine de pages, en quatre
anticipation nécessaire aussi pour bien gérer la question des déchets. parties, aborde de façon très
pédagogique les principales
«
P
caractéristiques du NF DTU,
our nous les peintres, préparer en tenant compte notamment
son chantier en amont devient de celles liées à la sismicité.
très important, d’autant que nous La première partie traite de
exécutons de plus en plus de tra- l’environnement et de tout
vaux d’isolation. Anticiper nous ce qui s’y réfère : conditions
permet aussi de mieux respecter climatiques, planning
les délais de livraison. Par consé- d’intervention, équipements
individuels et collectifs,
quent, les conducteurs de travaux matériaux employés. La
doivent être aguerris à toutes les deuxième traite des supports,
phases d’organisation du chan- du calepinage et des
tier », affirme d’emblée Audric Pog- conditions d’intervention. La
© Entreprise Poggia
gia, chef de chantier et chargé d’af- troisième partie propose un
faires au sein de l’entreprise Poggia, exemple courant de mise en
à Seyssinet-Pariset (Isère). Témoi- œuvre, tandis que la dernière
aborde plusieurs points
gnant de son expérience, il recom- particuliers, notamment les
mande dès le début du chantier de Traiter les déchets de peinture répond aussi à un objectif de sécurité
pour les compagnons.
notions nouvelles en matière
planifier au mieux les livraisons. de sismicité, les dispositions
« Nous préparons le matériel et les aussi de préparer les équipements place par mon père, qui a négo- qui concernent les plénums
produits en fonction des travaux à collectifs, « le principal pour nous cié auprès d’une entreprise dédiée de grande hauteur, de 2 à 4 m
réaliser, et nous les stockons dans étant l’échafaudage. En début de le même tarif pour tous nos chan- (nécessitant une ossature
des conteneurs. Cela évite de lais- chantier, le chef monteur spécia- tiers. » La collecte consiste à déposer intermédiaire), ainsi que les
risques de soulèvement des
ser trop de matériel sur le chantier, lisé le vérifie avec le conducteur de les déchets dans des conteneurs sur
dalles de plafond.
sans tomber dans le piège de livrer travaux, donne son accord pour site qui, une fois pleins, sont empi- Pour en savoir plus
au fur et à mesure de l’avancement. démarrer le travail et s’assure qu’il lés sur des palettes. Ces dernières Le calepin est disponible
Et puis, quand certaines peintures ne manque aucun équipement de sont retirées lors de plusieurs rota- auprès de l’UMPI-FFB
sont périssables, cette meilleure ges- protection ». tions journalières. « Cette gestion (Union des métiers
tion de l’approvisionnement et des des déchets de peinture répond au du plâtre et de l’isolation),
livraisons permet de ne pas conser- Valoriser les déchets souhait de les valoriser. Nous ne tél. : 01 40 69 52 14,
www.umpi.ffbatiment.fr
ver inutilement des produits sen- de peinture voulions pas non plus que des pro-
sibles au froid ou à l’humidité. » Autre étape importante dans l’orga- duits dangereux soient rapportés à
Cette organisation des produits nisation d’un chantier de peinture : l’atelier et manipulés par nos com-
et matériels à utiliser répond à un celle du traitement des déchets. pagnons », conclut Audric Poggia.
autre objectif : planifier les règles « Les seuls qui repartent à l’ate- Là encore, planification rime avec
de sécurité inhérentes à chaque réa- lier sont les métaux. En revanche, sécurité. J
lisation. « Le chef de chantier dis- les déchets inertes – gravats, céra-
pose d’un document unique dans mique ou verre – sont directement Pour en savoir plus
un classeur que nous avons établi. triés sur le chantier, précise Audric
UPPF-FFB (Union professionnelle
Ainsi, il identifie immédiatement Poggia. Tous les autres déchets peinture finitions), tél. : 01 40 69 53 73,
les équipements de protection indi- sont entreposés dans des bennes www.uppf.ffbatiment.fr
viduelle (EPI) qui doivent être por- de 3 m3, 5 m3 ou dans des conte-
tés en fonction de conditions de neurs pris en charge par un pres- poggia entreprise, seyssinet-
pariset (38)
travail ou de produits chimiques tataire local. Concernant l’enlève- Entreprise
à manipuler », poursuit Audric ment des déchets de peinture, un titulaire
Poggia. Cette planification permet traitement spécifique a été mis en de la marque
La RT20
questions / répo
012 ?
A
u 1er janvier 2013 – un an,
deux mois et six jours après
Existe-t-il des
une première application par- différences entre la RT 2012
tielle – la généralisation de la réglementa-
tion thermique 2012 marquera l’aboutisse-
ment d’un des grands objectifs du Grenelle
et le label
BBC
RT 2005
de l’environnement. Cinq ans n’étaient pas Oui, même si le niveau de performance éner-
un délai trop long au regard de l’ambition : gétique (consommation d’énergie primaire)
diviser par 3 ou 4 la consommation éner- visé par la RT 2012 est identique à celui
gétique moyenne des constructions neuves du label BBC-Effinergie (50 kWh/m2.an) et
dès 2013. Et il faut bien constater que l’en- si les deux réglementations partagent une
semble des acteurs du secteur (maîtres d’ou- exigence de perméabilité à l’air de l’enve-
vrage, architectes, bureaux d’études et entre- loppe maximale de 0,6 m3/(h.m2) en maison
prises) s’est mobilisé en prenant part à la individuelle ou accolée, et de 1 m3/(h.m2) en
onses
démarche pour se préparer sans attendre à bâtiment collectif d’habitation.
l’échéance. En témoigne l’implication de la La grande différence, liée au changement
Fédération française du bâtiment, faisant un complet de moteur de calcul, est que les
retour des remontées des professionnels dans résultats ne sont plus comparables. Les autres
les groupes de travail chargés de l’élabora- changements sont la disparition des valeurs
tion des textes, sensibilisant leurs adhérents, garde-fou, l’obligation de respecter une sur-
diffusant de l’information et programmant
En décembre 2010, des formations RT 2012. En témoigne égale-
face vitrée supérieure ou égale à 1/6e de la
surface habitable d’un logement, l’apparition
ment, entre 2008 et 2011, le nombre impor-
Bâtimétiers a présenté tant des demandes de labels BBC-Effinergie,
du coefficient de besoin énergétique (Bbio),
d’une « Shon RT » et de nombreux autres
les principes généraux tous secteurs confondus. Une préparation
du même type sera le meilleur atout pour
éléments, comme le comptage des énergies
poste par poste ou la part d’énergie renouve-
de la nouvelle
?
atteindre le nouvel objectif du bâtiment à lable à utiliser en maison individuelle.
énergie positive (Bepos) à l’horizon 2020.
réglementation Là aussi, il ne saurait y avoir de réussite sans
thermique.
une identification claire et un partage des
enjeux. Le cadre pourrait d’ores et déjà en
être esquissé, avec la création du groupe de
Est-ce qu’une étude
thermique est obligatoire
À la veille de sa travail Réglementation Bâtiment Respon-
sable 2020, qui s’est réuni pour la première
généralisation
?
Elle l’était avec la RT 2005, elle le reste avec
fois en juillet dernier.
la RT 2012, qui lui donne un rôle central
et en complément puisqu’elle doit établir les trois critères
premiers retours.
décembre 2012 J BâtiMétiers 49
Dossier RT 2012
L’affichage
des consommations
?
est-il obligatoire
C’est une obligation réglementaire. Cet affi-
chage doit être visible pour l’acquéreur et
présenté poste par poste (chauffage, refroi-
lité. La proximité de la date d’application nous
met en situation d’urgence et les entreprises
générales se sont clairement déclarées prêtes à
collaborer et à échanger sur la mise au point des
outils pour aboutir au plus vite à une situation
plus satisfaisante. »
Témoignage de Claude Lenglet,
variante ne sera pas sans incidence sur l’exécu-
tion et nécessitera un travail d’équipe avec plus
d’échanges entre les différents acteurs (maîtrise
d’ouvrage, maîtres d’œuvre et entreprises), de
la phase conception jusqu’au commissionne-
ment. Ce travail interactif méthodique per-
mettra de gagner en performance et d’amélio-
directeur scientifique du groupe
Rabot-Dutilleul, Wasquehal (59) rer la démarche qualité. Avec les autres corps
dissement, eau chaude sanitaire, éclairage et
?
de métier, nous serons tenus de mieux travail-
auxiliaire). En revanche, la loi ne se prononce
ler ensemble, car ne pas atteindre le résultat ris-
pas sur l’unité d’affichage : la consommation
quera de coûter cher en cas de contrôle. »
affichée peut donc être réelle ou convention-
nelle, et s’exprimer en énergie primaire ou en Peut-on respecter la RT 2012 Témoignage d’Éric Pons,
?
si l’affichage n’est pas clairement expliqué. La
Non, car les moyens d’atteindre l’objectif sont
pédagogie qu’implique cette disposition devrait
définis de manière globale à l’échelle du bâti- Quelle méthode employer
systématiquement conduire à remettre à l’utili-
sateur un livret de bonnes pratiques. ment via l’étude thermique. La définition pour ne pas dépasser le niveau
Conseil ffb : s’en tenir aux consommations
conventionnelles exprimées en énergie pri-
du projet se joue donc en amont de l’appel à
consultation des entreprises (voir question sui- de perméabilité
à l’air réglementaire
?
maire. vante). Pour elles, la situation ne change pas
vraiment par rapport à la RT 2005, sauf qu’elles Pour atteindre la consommation énergé-
n’ont plus la possibilité de s’appuyer sur des
Quels sont les premiers valeurs garde-fou en cas de description insuffi-
tique réglementaire, la RT 2012 fixe un seuil
retours sur de perméabilité à l’air de l’enveloppe à ne pas
l’application
de la RT
sante de leur lot. Elles ne peuvent travailler qu’à
condition de disposer d’un cahier des charges
bien défini prenant en compte les résultats de
dépasser, qui doit être contrôlé à la récep-
tion du chantier. Évolution marquante dans
l’acte de construire, cette exigence implique
l’étude thermique. une démarche continue de maîtrise de la qua-
« Pour délimiter précisément la portée de mon
propos, il faut préciser qu’il rapporte les pre- Conseil ffb : lire attentivement le descriptif lité tout au long du projet. La réalisation de la
des marchés avant de répondre.
?
mières conclusions faites en juillet 2012 dernier « peau » étanche et continue qui assure l’étan-
par un groupe de travail formé fin décembre chéité à l’air de l’enveloppe nécessite notam-
ment d’identifier, dès le stade conception, l’en-
variantes
2011. Celui-ci réunit plusieurs responsables
techniques d’entreprises travaillant sur des semble des sources de fuites et leur traitement.
Les Pour la phase réalisation, le concepteur veil-
études de projets tertiaires avec la RT 2012.
Une première série d’observations a pointé des entreprises lera à la cohérence de l’allotissement et de l’or-
l’absence d’arrêtés complémentaires pour cer- sont-elles possibles donnancement des tâches afin de rationaliser
tains types de bâtiments (aucun nouvel arrêté et limiter le nombre d’interventions. Un car-
« Oui, mais comme ces variantes engagent net de détails remis aux entreprises précisera
n’est venu compléter celui du 26 octobre 2010 l’entreprise sur la performance finale, elles
pour les usages non traités), l’incohérence tem- les solutions à mettre en œuvre.
nécessitent de faire une nouvelle étude ther-
poraire touchant la surface de référence (la sur- Conseil ffb : il est fortement recommandé de
mique. Sans avoir un recul suffisant – nous
face de plancher est devenue la seule ayant une sensibiliser tous les intervenants à l’enjeu de
n’en sommes qu’aux premières affaires de loge- l’étanchéité et au soin à apporter à l’exécution,
existence légale, mais le moteur de calcul fait ment BBC, et l’on voit bien que tous les interve-
encore référence à la SHOB), l’absence de cer- notamment en les associant à la réalisation d’un
?
nants cherchent leurs marques –, on peut gager test intermédiaire.
tains systèmes thermodynamiques pourtant que cette pratique, courante aujourd’hui, per-
couramment mis en œuvre… Des dysfonc- durera puisqu’elle est le moyen privilégié pour
tionnements plus gênants sont liés au moteur l’entreprise d’affirmer sa valeur ajoutée. Dans Quel intérêt présente
test
de calcul et/ou aux logiciels. Ceux-ci ont en le contexte de la RT 2012 – réglementation
effet donné des résultats très différents à partir « performancielle », cette valeur ajoutée pourra
le intermédiaire
de données rigoureusement identiques utili- s’exprimer à travers une plus grande liberté de d’étanchéité à l’air
sées entre décembre 2011 et mai 2012. Or, il se conception et des solutions plus efficientes. Un
trouve que les entreprises qui réalisent l’étude chauffe-eau électrique avec une part d’énergie « Entre la RT 2005 et la RT 2012, l’exigence
thermique doivent s’engager sur ces valeurs vis- renouvelable pourra légitimement être pro- vis-à-vis de l’entreprise a augmenté d’un
à-vis du maître d’ouvrage. Cet engagement res- posé en variante d’un ballon thermodyna- cran. Avec le test obligatoire d’étanchéité à
tera donc très problématique tant que l’outil mique, plus conforme à l’esprit de la régle- l’air, l’entreprise est tenue à une performance
n’aura pas fait preuve d’une plus grande fiabi- mentation. Au-delà de l’offre sur le papier, la qui résulte de la bonne exécution de toutes
les étapes du projet. Mais on ne peut pas CCTP précis pour savoir si ce qu’elle s’en- sur nos travaux, du fait notamment de la
attendre la réception des travaux pour s’aper- gage à faire est réalisable, à la fois technique- trémie d’escalier mise en place entre le haut
cevoir que le résultat n’est pas atteint. C’est ment et financièrement, car un projet BBC et et le bas. Il y a là besoin de simplifier le texte
tout l’intérêt du test intermédiaire, que Bouy- a fortiori RT 2012, c’est aussi davantage de pour le rendre plus conforme à la réalité, et
gues Bâtiment Île-de-France Habitat Résiden- temps passé en exécution. » il vaudrait mieux définir a priori des bonnes
tiel a généralisé sur ses opérations. C’est un Témoignage de Sébastien Guinchard, chef de pratiques (R cibles, Uw…), plutôt que de
chantier, entreprise Legabat, Wasquehal (59)
voyant qui s’allume en cours de chantier. Vert, mener des études peu compatibles qui ren-
?
il rassure tout le monde. Orange ou rouge, il chérissent le coût global pour nos clients.
signale qu’on n’a pas fait assez de pédagogie. Par contre, si la surélévation est inférieure à
L’utilisation de la
climatisation
Et comme on prend soin d’inviter tous les 150 m2 et à 30 % de la SHON du bâtiment, il
acteurs du projet au test, il est facile de pas- faut appliquer la réglementation thermique
ser très vite de la leçon aux travaux pratiques. des bâtiments existants, dite “élément par
C’est une clarification spectaculaire pour de est-elle compatible élément”.»
nombreux intervenants, pour qui cette exi- avec la RT 2012 Témoignage de Christian Marquis,
responsable de l’entreprise
gence reste très abstraite sur le papier. Cha- Oui. La RT 2012 n’interdit pas le recours à la cli- Combles d’en France,
?
cun comprend aussi qu’il est concerné pour matisation, dès lors que le niveau de consom- Brionne (28)
lui-même et vis-à-vis des autres corps d’état, mation conventionnelle d’énergie primaire
énergies
car une maladresse peut facilement compro- (Cep) du bâtiment reste sous le niveau de réfé-
mettre la qualité du travail des autres. Pas tou- rence. Exception : un léger dépassement de
jours très bien accueilli au départ, le test inter-
Certaines
consommation est admis pour les bâtiments
médiaire suscite en fait une dynamique très dont les fenêtres ne peuvent pas être ouvertes sont-elles interdites
positive d’esprit et de travail d’équipe – une pour des raisons d’exposition au bruit. Il faut par la RT 2012
fierté de faire du bon travail ensemble, qui est souligner par ailleurs que le renforcement de Non. N’importe quelle énergie peut être
très réconfortante. » l’isolation thermique, avantageux pendant la employée. Mais le taux de conversion utilisé
Témoignage de Patrick Ribeiro, saison froide, pourra se révéler défavorable au pour exprimer les consommations en éner-
en charge des sujets réglementation
chez Bouygues Bâtiment confort d’été, et nécessiter vraisemblablement gie primaire limitent certaines applications de
Île-de-France Habitat Résidentiel, l’équipement en climatisation d’immeubles l’énergie électrique, comme l’effet joule, d’où
Saint-quentin-en-yvelines (78)
situés en zone climatique H3 (Côte d’Azur). l’intérêt des équipements thermodynamiques
?
(pompe à chaleur), dont le coefficient de per-
?
La mise en œuvre
rupteurs
formance compense le taux de conversion de
des
thermiques
Une extension
par modification de pente
l’énergie consommée en énergie primaire. Dans
la pratique, le choix doit s’effectuer au cas par
?
cas en tenant compte de la zone climatique.
pose-t-elle des problèmes de toiture est-elle soumise
à l’application de la RT 2012
« Jusque-là, le problème tient moins à la mise Existe-t-il des
en place des rupteurs thermiques qu’au calcul
de leur impact sur la structure et au choix du
modèle à employer. Actuellement, sur une
« Mon activité d’aménageur de combles se
partage en deux branches : la transforma-
tion de charpente sans modification de toi-
matériaux
ou composants RT 2012
opération BBC en cours à Faches-Thumes- ture, et le changement de pente ou la surélé-
nil (Nord), l’entreprise doit mettre en place vation de toit. Nos chantiers ne concernent La notion n’a pas de sens, même si cet étique-
des rupteurs thermiques pour assurer la que les maisons individuelles. La première tage apparaît inévitablement dans la publicité.
continuité de l’isolation intérieure au niveau branche entre dans la catégorie des travaux Ce que vise la RT 2012 est une performance
des raccords de planchers. Or, au terme de de rénovation et relève du décret n° 2007- globale. Elle laisse le concepteur entièrement
l’étude thermique, il n’a été fourni à l’entre- 363 du 19 mars 2007 ; la seconde est consi- libre du choix de ses matériaux. Au 30 juin
prise qu’une simple préconisation de la valeur dérée comme une surélévation entrant dans 2012, 60 000 logements ont été labellisés BBC
du coefficient de transmission thermique (U) le champs de la RT 2012 à partir du 1er jan- sans qu’un procédé ou un matériau ne prenne
à atteindre pour la paroi. C’est une donnée vier 2013. Elle devra donc respecter les nou- l’avantage sur les autres. La RT 2012 a toute-
insuffisante, car le bureau d’études struc- velles exigences, dont la limitation de la fois suscité l’apparition de nouveaux compo-
ture, compétent pour les calculs de charges, consommation énergétique du bâtiment à sants, tels les rupteurs de pont thermique, et
ne l’est pas dans le domaine thermique et ne 50 kWhep/(m2.an), ce qui va évidemment remis au goût du jour des solutions déjà exis-
sait pas corréler des données. L’entreprise a dans le bon sens. La difficulté réside dans le tantes, comme l’isolation thermique par l’in-
donc dû gérer le problème. Elle y est parve- fait que nous ne traitons pas l’ensemble du térieur ou la ventilation double flux.
nue grâce à l’aide du fournisseur. Dans l’ave- bâti. Ainsi, l’étude thermique prévue pour Conseil ffb : vérifiez, dans tous les cas, que
nir, il faudrait que l’étude thermique aille plus cette partie du bâtiment et le test d’étan- les matériaux choisis sont certifiés.
loin et que l’entreprise puisse disposer d’un chéité à l’air sont difficilement réalisables
Taux de vitrage = 28 % - Perméabilité à l’air = 0,6 m3/(h.m2) Taux de vitrage = 18 % - Perméabilité à l’air = 0,6 m3/(h.m2)
Enveloppe Enveloppe
Murs extérieur en béton cellulaire Murs extérieurs en blocs ciment 35 cm
de 25 cm : R = 2,95 m2.K/W U = 0,32 W/m .K
2 + isolation par l’extérieur 10 cm : R = 5,5 m2.K/W U = 0,18 W/m2.K
Plancher sur vide sanitaire+ entrevous Plancher sur terre plain + 6 cm d’isolant
isolants + 6 cm d’isolant sous chape : R = 6,60 m2.K/W U = 0,14 W/m2.K sous chape + 8 cm d’isolant sous dalle : R = 6,10 m2.K/W U = 0,16 W/m2.K
Combles avec 24 cm d’isolant : R = 6 m2.K/W U = 0,19 W/m2.K Combles avec 24 cm d’isolant : R = 6 m2.K/W U = 0,19 W/m2.K
Fenêtres double vitrage base argon, châssis bois : U = 1,60 W/m2.K Fenêtres double vitrage base argon, châssis PVC : U = 1,40 W/m2.K
t a t s
3,1°C
• Ventilation simple flux - Hygro B ∆Cepperméa
(0,6 0,16
r é s u l
= -2,9 kWh 2
)
/m .an 37,9
> Bbio = ,5 kWh/m2 .an
3
> Cep = 5 ,4°C
3 1
> Tic = kWh/m2 .an
1 2
> Prod = 0,16)
∆Cepperméa (0,6 kWh/m2 .an
= -2,9
est-elle contrôlée
Somme des ponts thermiques = 0,18 W/m2SHON RT
Pour chaque projet, la conformité à la RT 2012
Taux de vitrage = 19 % - Perméabilité à l’air = 1 m3/(h.m2)
est contrôlée à trois reprises : soit par un bureau
Enveloppe de contrôle, un architecte, un diagnostiqueur
Murs extérieurs en béton + isolation par l’extérieur : R = 2,00 m2.K/W U = 0,49 W/m2.K ou un organisme de certification. En amont
Murs intérieurs en béton + isolation par l’intérieur : R = 2,10 m2.K/W U = 0,41 W/m2.K des travaux, l’attestation d’étude thermique,
Toiture-terrasse en béton + 6 cm d’isolant : R = 2,60 m2.K/W U = 0,35 W/m2.K jointe au dossier de permis de construire, éta-
Plancher sur local non chauffé en dalle béton blit que la valeur du Bbio est inférieure à un
+ 8 cm d’isolant sous dalle : R = 1,67 m2.K/W U = 0,48 W/m2.K seuil défini par la réglementation. Après l’achè-
Plancher sur sous-sol + 8 cm d’isolant sous dalle : R = 1,67 m2.K/W U = 0,48 W/m2.K vement des travaux, deux autres contrôles
Fenêtres double vitrage base argon, châssis alu : U = 2,0 W/m2.K doivent obligatoirement être réalisés : le pre-
mier porte sur la perméabilité à l’air de l’en-
Équipements techniques
• Chauffage : chaudière bois
veloppe ; le second atteste la conformité de la
• Eau chaude sanitaire : liée à la chaufferie bois réalisation à l’étude thermique. Ces deux attes-
• Ventilation simple flux - Hygro B tations doivent être enregistrées dans la base de
données des services instructeurs des permis de
construire (Sitadel). Ces services, sur demande,
r é s u l t a
> Bbio = t s rabot dutilleul construction, wasquehal (59)
© Cematerre
cela pouvait devenir un matériau sous le manteau végétal.
très dur, raconte-t-il. À partir de 1 Il suffit d’une analyse de la terre
là, pourquoi ne pas développer 2 prélevée par rapport à la courbe
1 Le Cematerre est fabriqué
ce qu’on sait faire à l’horizontale sur le chantier, coulé comme de granulométrie du matériau,
pour construire à la verticale ? » du béton, avant d’être vibré pour adapter sa formulation en
Après avoir créé une activité à l’aiguille : une réelle innovation vue d’obtenir les performances
par rapport aux constructions
dédiée en 2008, Cematerre, il en terre traditionnelles. attendues. Le mélange, effectué
entre en contact avec un bureau sur le chantier dans une centrale
2 Première construction en
d’ingénierie. Il établit avec lui Cematerre : un bâtiment tertiaire de malaxage mise au point par
un cahier des charges pour un de 176 m2 à Gonfreville-l’Orcher l’entreprise, donne, avec très peu
béton de terre, en listant une (Seine-Maritime). d’énergie consommée, un maté-
dizaine de critères correspondant procédure d’évaluation délivrée riau fluide pouvant être mis en
aux contraintes de la construc- à titre expérimental par le CSTB riau dont la résistance thermique œuvre comme du béton ban-
tion. Dans un second temps, il pour une construction précise, et est trois fois supérieure à celle du ché, en obtenant un parement
présente son projet à l’univer- qui permet de garantir son assu- béton, qui présente une inertie de haute tenue. « Du fait de ses
sité du Havre, qui l’intègre dans rabilité. thermique considérable, et qui qualités thermiques et de la pres-
son programme de recherche est un excellent régulateur hygro- sion environnementale crois-
sur la construction en terre. Trois Propriétés métrique : il libère de la vapeur sante, ce matériau intéresse de
enseignants-chercheurs de l’an- thermiques et vertus d’eau quand l’air est trop sec et en plus en plus de maîtres d’ou-
tenne régionale du CNRS sont environnementales absorbe en cas contraire – un fac- vrage publics et privés, ce qui
affectés au perfectionnement de Le Cematerre se distingue de la teur de bien-être même avec des lui ouvre de grandes perspec-
la formulation et au développe- terre par une formulation qui en températures modérées. tives », conclut Alain Lefebvre,
ment du matériau. Une straté- fait un matériau stabilisé : en plus Si cet ensemble de proprié- qui entend désormais diffu-
gie payante : Cematerre décroche de 86 % de terre (limons argileux), tés en fait un excellent allié de la ser son innovation sous forme
son premier contrat en 2010, la il comprend 10 % de ciment qui RT 2012, le matériau trouve ses de licence. La prochaine étape,
construction d’un bâtiment ter- assure sa stabilité, 3 % de chaux limites du côté de sa résistance déjà engagée, consistera, en s’ap-
tiaire d’un étage pour la mairie de vive qui flocule et assèche les mécanique qui, bien que six fois puyant sur le retour d’expérience,
Gonfreville-l’Orcher (Seine-Mari- argiles, et 0,4 % de fibres de lin supérieure à celle de la construc- à obtenir un Avis technique. J
time), suivi d’un second en 2011, qui jouent le rôle de liant pour tion en terre traditionnelle, reste
un bâtiment d’un étage dans l’hô- éviter le retrait et la fissuration ; à trois fois inférieure à celle du Pour en savoir plus
pital de Dieppe (Seine-Maritime). quoi s’ajoutent l’eau de gâchage béton. Cette différence est com- UMGO-FFB (Union de la maçonnerie
Pour ces deux réalisations, l’en- et les adjuvants pour obtenir la pensée par une surépaisseur des et du gros œuvre), tél. : 01 40 69 51 59,
www.umgo.ffbatiment.fr
treprise a obtenu une Atex B, une fluidité. Il en résulte un maté- murs, mais elle limite pour l’ins-
BR BS Intervention de remplacement
ou de raccordement
BE Opérations particulières :
essais, mesures, manœuvres
© Olnica
de la machine.
les jours. C’est pour combattre ce tion FILRFID, afin d’inciter les
fléau, qui représente près de 1 % industriels concernés à dévelop-
du chiffre d’affaires des entre- per ces solutions. Le principe : un le plus souvent sa tentative. Il ne précise Emmanuelle Fosse, du
prises du bâtiment (enquête FFB, tag RFID intelligent est fixé sur les reste plus à la station de surveil- groupe 3F. En participant à cette
2007), que l’opération « Ras le objets sensibles. Si l’objet bouge lance qu’à intervenir en envoyant expérience, notre objectif est d’ac-
vol » a été lancée en 2008 par la durant la période d’inactivité du quelqu’un sur place puis, si l’alerte compagner l’entreprise générale
FFB, en partenariat avec les pou- chantier, une antenne relaie l’in- est justifiée, à prévenir les forces et de l’aider à ce que le proces-
voirs publics. L’objectif ? Sus- formation à la centrale GPS ou de l’ordre. sus se mette en place. » À l’issue
citer l’émergence de nouvelles GPRS implantée sur le chan- de ce test, les assureurs pourront
solutions antivol. Les solutions tier. Celle-ci déclenche alors une Un chantier pilote évaluer la pertinence des solu-
de détection électronique exis- alarme sonore et/ou lumineuse, et grandeur nature tions proposées et leur prise en
tantes – vidéosurveillance, détec- se connecte prioritairement avec Le chantier Terre-Saint-Blaise compte éventuelle dans le cadre
tion de présence, gardiennage – une station de télésurveillance. de Bondy est la première opé- d’une couverture spécifique « vols
sont trop souvent inadaptées aux Ces solutions sont déjà dispo- ration pilote initiée en partena- sur chantiers », clé de leur déve-
petits chantiers ou à la réhabili- nibles. Testées par les industriels, riat par la SMABTP, l’association loppement. J
tation. Plutôt que de protéger un elles ont fait la preuve de leur effi- FILRFID et Immobilière 3F afin (1) Les puces RFID sont des dispositifs
site dans son ensemble, il est pos- cacité : pas d’alertes intempestives, de tester l’efficacité des solutions d’identification par radiofréquence (Radio
sible de protéger individuellement et l’action conjuguée de la cen- RFID tout au long d’un chantier. Frequence Identification Devices).
les objets sensibles au vol. trale RFID et de l’alarme a per- « Quand la FFB nous a contactés,
Pour en savoir plus
Les solutions électroniques à mis de faire fuir la plupart des nous avons proposé pour tester
www.ffbatiment.fr,
base de puces RFID actives sont voleurs. Dès qu’il y a une alerte, le ce dispositif le quartier de Terre- rubrique « Ras le vol ».
apparues comme une piste per- voleur d’opportunité abandonne Saint-Blaise, enclavé et difficile,
« la solution RFID : une Mise en œuvre plus facile et moins coûteuse »
Comment s’est manifesté comme un élément de prévention, il fallait De quelle manière êtes-vous associé au
votre intérêt pour que des industriels aient travaillé sur le sujet. chantier pilote de Bondy ?
la problématique des vols Nous sommes présents aux côtés du maître
sur les chantiers ? Quelle est la clé d’une bonne protection ? d’ouvrage et de l’association FILRFID pour
Invités par la FFB à la L’essentiel est la réactivité. Plus vite la aider l’entreprise à bien disposer les tags sur
restitution de l’enquête menée tentative de vol d’un objet est détectée, plus les objets, afin que le système soit efficace.
Gérard Klein, en 2007 sur la problématique vite une intervention peut être déclenchée, De plus, nous proposons une solution
SMABTP
du vol sur les chantiers, nous l’idéal étant que le relais auprès des forces d’assurance avec une garantie vol renforcée,
avons rapidement été associés à l’opération de l’ordre soit réalisé par une société de en complément d’un contrat « tous risques
« Ras le vol ». La solution RFID est une vidéosurveillance. La protection physique et chantier ». Les matériels protégés par un
solution nouvelle, susceptible d’intéresser les solutions de surveillance électroniques système RFID seront garantis contre le vol
les assureurs. Cependant, pour que nous existent, mais la solution RFID est d’une sans supplément sur le contrat et avec une
puissions mettre cette solution en avant mise en œuvre plus facile et moins coûteuse. franchise réduite de moitié en cas de sinistre.
C
ils
omment les NF DTU et les
Avis techniques cohabitent-
? Qu’est-ce qu’un CPT par
des éléments d’appréciation sur la tion, la liste des solutions inno-
façon de concevoir et de construire vantes ne sera jamais à jour.
des ouvrages, au moyen de pro-
rapport à un NF DTU ? Qu’est- duits et procédés dont la constitu- Le CPT du côté
ce que la liste verte ? Eléments de tion ou l’emploi ne ressortent pas des avis techniques
réponse. de savoir-faire et pratiques tradi- Un NF DTU a d’autant moins
tionnels »(1). Autrement dit, les Avis vocation à traiter de la mise en
Théoriquement, techniques sont réservés aux pro- œuvre de produits sous Avis tech-
une distinction claire duits non traditionnels. nique qu’il existe par ailleurs un
Les NF DTU sont des normes de Puisqu’ils traitent des produits document décrivant les spécifi- NF DTU : s’y repérer
travaux de bâtiment. Elles pro- traditionnels, les NF DTU ne cations de mise en œuvre com- aisément
posent des clauses-types pour les devraient pas en principe se réfé- munes à plusieurs Avis tech- Les documents techniques
marchés de travaux mettant en rer à des produits bénéficiant niques. C’est le Cahier des unifiés (DTU) précisent
les conditions techniques
œuvre des produits et techniques d’Avis techniques ou de Docu- prescriptions techniques (CPT).
de bonne exécution des
traditionnels, c’est-à-dire couram- ments techniques d’application Regroupant les informations ouvrages.
ment utilisés par la plupart des (DTA)(2). communes à plusieurs Avis tech- Destinés à être incorporés
entreprises, avec succès sur une niques, il évite de répéter dans dans les marchés de travaux
période de recul suffisante. concrètement, des chacun d’eux les mêmes indica- de bâtiment, ils sont le fruit
Pour leur part, les Avis techniques confusions fréquentes tions. Le CPT n’est donc utilisable d’un consensus entre les
« sont destinés à mettre à disposi- La mise en œuvre des produits qu’avec un Avis technique qui y diverses parties intéressées :
entrepreneurs, fournisseurs,
tion des acteurs de la construction principaux nécessaires à la réali- fait référence.
architectes, bureaux de
sation d’un ouvrage faisant l’ob- contrôle, maîtres d’ouvrage...
jet d’un NF DTU nécessite parfois la position En grande majorité,
La liste verte certains produits secondaires non des assureurs ils sont élaborés ou révisés
de la C2P normalisés, mais qui doivent être Les assureurs utilisent une autre par le BNTEC, bureau de
La liste verte recense les produits décrits pour éviter les sinistres. distinction que le domaine tra- normalisation géré par la FFB.
et procédés bénéficiant d’un Avis Lorsque qu’il n’est pas possible ditionnel/non traditionnel : entre Pour aider les entreprises
technique ou d’un Document à mieux connaître et utiliser
de décrire les essais à effectuer sur technique courante et non cou-
technique d’application en cours les NF DTU, la FFB propose
le produit et le résultat à obtenir rante. Les travaux de technique le dépliant « DTU, vue
de validité, qui ne sont pas mis en
observation par la Commission
à l’issue de ces essais, il est toléré courante sont normalement d’ensemble », qui recense
Prévention Produits mis en d’exiger exceptionnellement que garantis par les contrats, alors que l’ensemble des NF DTU,
œuvre (C2P) de l’Agence Qualité le produit bénéficie d’un Avis les travaux de technique non cou- organisés par famille
Construction (AQC). technique pour cet emploi. rante nécessitent une déclaration (structure, enveloppe...)
La C2P met en observation une Souvent par facilité, certains préalable – voire une étude spé- pour une meilleure lisibilité.
famille de produits et/ou de Pour en savoir plus
NF DTU ont abusé de cette tolé- cifique – et peuvent faire l’objet
procédés de construction pour La plaquette
attirer l’attention des rance et comprennent de nom- de conditions spéciales de sous- « DTU, vue d’ensemble »
professionnels sur les problèmes breux renvois à un Avis technique. cription d’assurance. C’est une est disponible auprès
qu’elle risque de poser. Cette C’est un risque de confusion, car notion propre à chaque assu- des FFB départementales.
mise en observation ne doit pas tous les produits d’une famille reur. Toutefois, la plupart des
pour autant être considérée citée par un NF DTU et bénéfi- assureurs considèrent que les
comme un jugement de qualité
ciant d’un Avis technique ne se travaux utilisant des produits
sur ce produit, mais comme une
simple information à destination mettent pas nécessairement en bénéficiant d’un Avis technique Vous cherchez
des professionnels et des œuvre selon le NF DTU. C’est au et inscrit sur la liste verte de la un article
assureurs. La liste verte est contraire à l’Avis technique d’in- C2P(3) (voir encadré) sont des tra- de Batimetiers ?
@
disponible sur le site de l’AQC diquer si sa mise en œuvre s’ef- vaux de technique courante. J
(http://listeverte-c2p. fectue comme celle des produits (1) Arrêté du 21 mars 2012.
qualiteconstruction.com/).
Elle peut être consultée à partir
décrits dans le NF DTU. (2) Le DTA est un Avis technique pour les
du nom du produit, du nom Parfois, certains participants au produits faisant l’objet d’un marquage CE.
du fabricant ou de la référence
(3) La Commission Prévention Produits
processus de normalisation expri- mis en œuvre (C2P) est une commission www.ffbatiment.fr
d’Avis technique. espace adhérents
ment le souhait que le NF DTU de l’Agence Qualité Construction (AQC).
Rappel des labels délivrés par les organismes certificateurs en construction neuve
Typologie Organisme Label(s) délivré(s) par Commentaires / Principes
de bâtiment certificateur l’organisme certificateur*
Logements Cerqual - Habitat & environnement Certification ouvrage par ouvrage pour H&E.
collectifs Services - NF logement Certification du maître d’ouvrage (NF).
et individuels - NF logement
groupés démarche HQE
* Possibilité d’adosser aux labels délivrés par les organismes certificateurs, un label haute performance énergétique (HPE, HPE EnR, THPE, THPE EnR, BBC 2005).
la couverture
La toiture de l’ouvrage avait
vraisemblablement été
retirée, car aucun vestige n’a
été retrouvé alentour.
La couverture en entonnoir
a été recomposée en petites
tuiles plates 15 x 17 cm,
fournies par la tuilerie locale
Blache. Elles reposent sur
un platelage en peuplier. La
protection des corniches est
assurée par un habillage en
plomb. Une bande en zinc
ceinture l’entonnoir.
la maçonnerie
Principale difficulté en
l’absence de tout repère : réali-
ser les relevés pour la taille de
la pierre. Les murs en moellons
équarris seront remontés et cré-
pis avec un enduit composé de
chaux aérienne et de sable issu
de l’Ognon, rivière toute proche.
Ce dernier confère aux joints
leur aspect rosé. Le dallage en
camembert, découvert sous
50 cm de boue, a été totalement
repris, les deux tiers étant réali-
sés à partir de pierres retrou-
vées sur le site. Les éléments
manquants ou défectueux
(dont les bancs) ont été taillés
dans les carrières d’Andelarrot
(Haute-Saône) et mis en œuvre
dans les règles de l’art.
Section
publics du Calvados
lement, entraîner
des travaux publics depuis janvier 2007, il certains à partici-
du Calvados orga- en est devenu le pré- per à des initia-
professionnelle
sident en juin 2009. Il
nise deux réu- est par ailleurs membre tives de valorisa-
nions par an, cha- du conseil d’administra-
tion et du bureau de la
tion (« Un jour en
départementale :
cune dédiée à un FFB Calvados et admi- entreprise », réu-
thème (RT 2012, nistrateur du centre de
formation des apprentis
nions d’infor-
nouvelles normes BTP Basse-Normandie mation dans les
Revue éditée par IT-FFB (Institut technique de la Fédération française du Bâtiment). 9 rue La Pérouse 75784 Paris Cedex 16 - Tél. : 01 40 69 52 58
www.ffbatiment.fr - Association déclarée – Siret 301 652 673 0015 - Code APE 913E –ISSN 1772-3078 - Dépôt légal à parution Directeur de la
publication : Didier Ridoret Directeur de la rédaction : Philippe Tempere Comité de rédaction : Membres de la Fédération française
du Bâtiment, de ses fédérations départementales et régionales, de ses unions et syndicats de métiers Journalistes : Jean-Marc Brujaille, Delphine Goater, Hubert Kernéïs,
Stéphanie Lacaze, Stéphane Miget, François Salanne, Céline Von der Weid Conception et réalisation Idé Édition : André Haillotte, Pierre Salanne, Nelly Hurlé,
Caroline Palma, Katia Boudet, Céline Binet fabrication : Sphinx/Sib Tirage de ce numéro : 72 000 exemplaires illustration de couverture : © H. Pinel
Prix du numéro : 26 e TTC Abonnement annuel : 85 e TTC (4 numéros) Service abonnement : SEBTP - Tél. : 01 40 69 53 05
Régie commerciale : IT-FFB - Tél. : 01 40 69 57 68 Annonceurs : CGI Bâtiment (p. 7), Delta Dore (p. 39), Dyrup (p. 31), EBP (p. 7), EDF (4e couv.),
Feebat (p.18), Festool (p. 16), Fiat (p. 26), Kiloutou (p. 40), Molinel (p. 29), Petzl (p. 60), Point P (p. 12), Pro BTP (p. 5), Pros de la performance énergétique
(p. 47), Recyclum (2e couv.), SFR Pro (p. 21), Sitex (p. 56), SMABTP (p. 22), Total Gaz (p. 32).