Вы находитесь на странице: 1из 7

c 

 
   
 
  
   
 
 
   
 
 


     

S.M. le Roi Mohammed VI a conduit, au cours de Ses dix années de règne, une révolution en douceur
et progressive, pour l'édification d'une société juste, qui conforte la femme dans ses pleins droits,
faisant d'elle un conjoint responsable au foyer et une citoyenne impliquée dans l'effort de
développement.

«Comment espérer atteindre le progrès et la prospérité alors que les femmes, qui sont la moitié de la
société, voient leurs intérêts bafoués, sans tenir compte des droits par lesquels notre sainte religion
les a mises sur un pied d'égalité avec les hommes, des droits qui correspondent à leur noble mission,
leur rendant justice contre toute iniquité ou violence dont elles pourraient être victimes, alors même
qu'elles ont atteint un niveau qui leur permet de rivaliser avec les hommes, que ce soit dans le
domaine de la science ou de l'emploi».

C'est en ces termes que le Souverain avait résumé dans un discours prononcé il y a dix ans, à
l'occasion de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, la problématique générale de la
femme marocaine.

Le discours du Souverain était annonciateur de changements profonds, visant à consolider la place


de la femme au sein d'une nouvelle vision sociétaire, moderne, garantissant l'égalité entre les deux
sexes dans le strict respect des préceptes de notre sainte religion.

L'objectif était de tenir compte de l'évolution de la société marocaine, tournée désormais vers la
modernité, en tirant profit des potentialités et des compétences de toutes ses composantes.
Le statut de la femme marocaine a reconnue un progrès indéniable par l͛entrée en vigueur du
nouveau code marocain de la famille qui a apporté d͛importantes améliorations dont l͛objectif
principale est de promouvoir la situation de la femme marocaine par le biais de la consécration du
principe d͛égalité et d͛équité entre les conjoints.

Mais comme toute sorte de reforme la loi 70-03 comporte quelques dispositions où il y a un vide
juridique ,une carence de la part du législateur marocain, parmi ces dispositions on trouve celles
relatives à la règle de preuve ;d͛une lecture scrupuleuse et attentive de la moudawana on peut
déduire que l͛épouse est obligée pas mal de fois « DE PROUVER » chose qui n͛est pas toujours facile
,prenant à titre d͛exemple l͛article 49 relatif à la gestion des biens acquis par les conjoints pendant le
mariage,tout en consacrant le principe de la séparation des biens , le projet introduit la possibilité
par les époux de se mettre d͛accord dans un document séparé de l͛acte de mariage afin de définir un
cadre pour la gestion des biens acquis durant le mariage.en cas de désaccord il est fait recours au
juge qui se base sur les conditions générales de preuve pour évaluer la contribution de chacun des
deux époux pour la fructification des biens de la famille le problème qui se pose dans ce sens surtout
lorsque l͛épouse ne travaille pas c͛est comment cette dernière peut prouver qu͛elle a participé au
développement et à la fructification des biens de son mari ?

Aussi on trouve l͛article 99 qui dispose « tout manquement à l͛une des conditions stipulées dans
l͛acte de mariage est considéré comme un préjudice justifiant la demande du divorce judiciaire .est
considéré comme un préjudice justifiant la demande du divorce judiciaire ,tout acte ou
comportement infamant ou contraire aux bonnes mœurs ,émanant de l͛époux portant un dommage
matériel ou moral à l͛épouse, la mettant dans l͛incapacité de maintenir les liens conjugaux » l͛art 100
prévoit « les faits constituant un préjudice sont établis par tout moyen de preuve ,y compris la
déposition de témoins qui sont entendu par le tribunal en chambre de conseil » on constate d͛après
ces articles que l͛épouse se trouve dans l͛obligation de prouver l͛existence d͛un tel préjudice (morale
ou physique) chose qui est difficile voire même impossible parfois surtout lorsqu͛il s͛agit d͛un
préjudice morale qui est un élément intérieur ,psychologique et abstrait ,en plus de ça dans la
majorité des cas les querelles familiales se produisent au sein du foyer conjugal .même cas pour
l͛article 117 dudit loi qui stipule « L͛épouse a droit à restitution de la compensation si elle établit que
son divorce par Khol3 est le résultat d'une contrainte ou si elle a subi unPréjudice qui lui a été porté
par son époux. »

On peut conclure alors que la preuve constitue pour l͛épouse marocaine dans le code un grand
fardeau, un grand faix qui joue à son détriment et ne lui permet pas de jouir de la totalité de ses
droits. Devant cette situation le législateur marocain doit intervenir en vue de combler cette lacune
juridique

Histoire de la femme Marocaine

944 c 


     
  
  
    
    

!"##$

%958 & ' 


   ( 
  c      

     
'
)  * 

   
+  
,
   
'




%-.%975 " /  0$$   1       


 
#1  
 
   


 %23   
45222



%992 '


 

 

         '   
 



%992-%99- 5 



 )
  1    , 
 
1  ) 
    



%994 5 

     ,1
    

 (  
   (   + 
    


#5 
   +
   " #/  0$$( 
 
6 #
  "5



%994 # 
  


   ' 
   
 
 


   $
 



%995 # 
  


    , 
    7  
  

# 
  


   
    
1
 
'

   



%997 8    



'  " #/   5
0$$   
  
 &

- 9
!1:#5$( & 
:
 

- : &.;<=>$( 

- ?
?@&:::$( 7  

- 
@&:>05(,
 

-&,    


     
 7&=



%998 $



  ) 
 

    
     



1   

 

   
,    
 
   



R    
Au Maroc, la femme va devenir ʹ presque ʹ l'égale de l'homme. Grâce à la volonté
de Mohammed VI, aux pressions des « modernistes » et sans heurter les religieux,
un nouveau code de la famille a été adopté par le Parlement (janvier 2004).

R  
  

4   
- La famille est placée sous la responsabilité conjointe des deux
époux et plus sous celle exclusive du père. La règle de « l'obéissance de l'épouse à
son mari » est abandonnée.


  - La femme n'a plus besoin de tuteur (wali) pour se marier, ce qui était
obligatoire dans l'ancien texte.

  - Il est fixé à 18 ans pour la femme (au lieu de 15 ans
actuellement) et pour l'homme.

  - Elle est soumise à des conditions qui la rend quasiment impossible.
La femme peut conditionner son mariage à un engagement du mari à ne pas
prendre d'autres épouses. Le mari a besoin de l'autorisation du juge avant
d'épouser une seconde femme.

  - Les mariages faits à l'étranger sont reconnus par la nouvelle
moudawana, à condition que deux témoins au moins soient musulmans.

  
  - Elle sera soumise à l'autorisation préalable du juge. Avant, c'était un
droit exclusif du mari.

  - La femme peut demander le divorce. Avant, le juge n'acceptait la


demande que dans le cas exceptionnel où l'épouse présentait des preuves de
« préjudices subis » et des témoins.


 - En cas de divorce, la garde des enfants revient à la mè re, puis
au père, puis à la grand-mère maternelle. La garde de l'enfant doit être garantie
par un habitat décent et une pension alimentaire


  - Protection du droit de l'enfant à la paternité au cas où le
mariage ne serait pas formalisé par un acte. Avant, la règle était la non -
reconnaissance de l'enfant né hors mariage.

 

 - Du côté de la mère, ils ont le droit d'hériter de leur grand -
père, au même titre que du côté du père.

 

  - Possibilité des époux d'établir un contrat avant le mariage,
pour gérer les biens acquis. (extrait du Monde, décembre 2003)

Le statut des femmes marocaines était nettement plus défavorable que dans
d'autres pays du Maghreb. Il reste fondé sur l'obéissance et la tutelle. Cet
immobilisme était perçu comme l'un des grands échecs du gouvernement
Youssouffi et du début du règne du roi Mohammed VI.

Le nouveau code devrait placer la famille « sous la responsabilité conjointe des


deux époux » et non plus du seul mari. « L'obéissance de l'épouse à son mari »,
inscrite dans le code actuel, disparaîtra. La polygamie, comme la répudiation, ne
seront pas interdite, mais nécessiteront l'autorisation d'un juge. En cas de divorce,
les enfants seront en priorité confiés à la mère... le stat ut de la femme marocaine
devrait se rapprocher de celui de la Tunisienne et s'éloigner de l'archaïsme qui
prévaut encore en Algérie.
« Dans l'entourage du roi, comme dans les associations féministes, on sait que le
problème, désormais, c'est l'application de la loi. Les procédures judiciaires sont
longues, coûteuses et souvent sans chance d'aboutir. Des instructions ont donc
été données pour que l'appareil judiciaire, lent et souvent corrompu, suive. Des
tribunaux de la famille pour appliquer le code de la famille avec célérité vont être
créés. Une quinzaine de ces juridictions sont déjà mises en place sur les soixante -
dix prévues. » (extrait d͛un article de José garçon, Libération, 15 décembre 2003)

Jusqu'en janvier 2004, une femme pouvait se faire répud ier sur le champs par son
mari, en revanche si celle-ci voulait prouver qu͛il la bat, il lui fallait trouver douzes
témoins prêts à témoigner devant le juge, faute de quoi sa demande divorce était
refusée.

Plus dramatique encore était le sort des femmes q ui accouchent sans être
mariées : si elle se risquait d͛aller à l͛hôpital, elle était arrêtée, jugée et condamné
à 3 à 6 mois de prisons « pour prostitution ». L͛enfant était soit emprisonné avec
la mère, soit confié à l͛orphelinat. L͛autre solution pour l es mères célibataires
(presque toujours rejetées par leur famille) était d͛accoucher seule͙ Une femme
mariée pouvait être répudié alors qu͛elle était enceinte (parfois elle ignorait
qu͛elle a été répudiée) et se retrouvait dans l͛illégalité au moment de
l͛accouchement !
Une femme, Aïcha Ech Channa, se bât en leur faveur

Вам также может понравиться