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Chapitre 1.

Justifications des sections soumises à des sollicitations normales

Chapitre 1.
JUSTIFICATION DES SECTIONS SOUMISES
A DES SOLLICITATIONS NORMALES
Les sollicitations normales sont celles qui peuvent être équilibrées par des contraintes
normales développées sur des sections droites des pièces. Les éléments de réduction de ces
sollicitations sont en général le moment fléchissant M et l’effort normal N.

Dans ce chapitre, on étudiera les pièces soumises à des sollicitations pouvant engendrer des
contraintes normales sur leurs sections droites, à savoir:
- la flexion simple;
- la traction simple;
- la compression simple;
- la flexion composée.

1. LA FLEXION SIMPLE
En flexion simple, le calcul aux sollicitations normales se réduit au calcul sous l’action
du seul moment de flexion; l’action de l’effort tranchant sera étudiée dans le chapitre suivant.
En principe, les deux types de calcul sont à étudier, à savoir :
- le calcul de dimensionnement d’une pièce fléchie;
- le calcul de vérification du comportement d’une pièce fléchie avec des dimensions
préalablement définies.

La vérification du comportement d’une pièce avec un dimensionnement défini suppose, dans


le cas général :
- la vérification de sa résistance;
- la vérification de l’ouverture des fissures;
- la vérification de la rigidité de l’élément (déformation);
- la vérification de la non fragilité de l’élément en béton armé.

Les pièces fléchies sont les dalles, les poutres, les murs de soutènement et autres ouvrages
souterrains. Elles sont généralement calculées soit comme des plaques, soit comme des
poutres à travées indépendantes ou continues sur des appuis articulés ou encastrés. Elles sont
armées, soit par des barres d’aciers isolées ou assemblées en ossatures de ferraillages
(poutres), soit par des treillis soudés ou ligaturés (dalles, réservoirs, murs de soutènement,
etc...).

1.1. L’état limite ultime de résistance


1.1.1. Généralités
a) Rupture des éléments fléchis

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Chapitre 1. Justifications des sections soumises à des sollicitations normales

Fig. 8.1. Rupture des éléments fléchis Fig. 8.2. Etat de contraintes et ferraillage d’une poutre
sous l’action: fléchie. 1 - fissures verticales dues au moment
a) du moment fléchissant M; fléchissant M ; 2 - fissures inclinées dues au moment
b) de l’effort tranchant V; fléchissant M et à l’effort tranchant V ; 3 - trajectoires
c) du moment M et de l’effort V. des contraintes principales de traction;
4, 5, 6 - armatures longitudinales, transversales
verticales et transversales inclinées.

Les éléments fléchis sont généralement soumis à l’action du moment fléchissant M et de


l’effort tranchant V. La rupture peut donc intervenir :
- soit sous l’action du seul moment de flexion M (fig. 8.1, a);
- soit sous l’action de l’effort tranchant V (fig. 8.1, b);
- soit sous l’action simultanée du moment M et de l’effort tranchant V (fig. 8.1, c).

b) Positions particulières de l’axe neutre

Pour les éléments fléchis, l’état limite ultime (E.L.U.) peut être atteint de deux façons :
- par écoulement des armatures tendues (pivot A);
- par écrasement du béton comprimé (pivot B).

Pivot A: Cet état limite ultime est caractérisé par :


s = s,u = 0,010 ; 0  bc  b,u = 0,0035 ; y = d et 0    0,259.

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Pivot B: Cet état limite ultime est caractérisé par :


bc = b,u = 0,0035 ; 0  s  s,u = 0,010 ; y = d et 0,259    1,1.

Pour déterminer le pivot, on compare la valeur de la profondeur relative de l’axe neutre  à la


valeur 0,259. Dans le cas particulier où  = 0,259, l’état limite ultime est atteint
simultanément dans les aciers tendus (pivot A) et dans le béton comprimé (pivot B).

Analysons maintenant le comportement des aciers tendus et du béton comprimé quand la


droite représentant les déformations de la section (autrement dit la profondeur y de l’axe
neutre) prend certaines positions particulières (voir fig. 8.3).

Fig. 8.3. Domaine économique en flexion

 En pivot A, quand bc  bc,u = 0,002 (domaine défini par le triangle OAC1O) , on a :
- pour les aciers tendus: s = s,u = 0,010, donc aciers bien utilisés (s = fs );
- pour le béton comprimé: bc  bc,u = 0,002, donc béton mal utilisé, c’est-à-dire
que toute la résistance du béton n’a pas été utilisée (bc fbc); cela veut dire que la
section de béton est grande (la section de béton est grande pour équilibrer l’effort
agissant).

Ainsi, en pivot A, c’est-à-dire quand bc  0,002, le béton est mal utilisé; c’est le cas où la
profondeur relative de l’axe neutre   0,167 (y  0,167d).

 En pivot B, quand s s,e=0,002 (domaine défini par le triangle BA2O1B), on a :


- pour les aciers tendus: s  s,e, donc aciers mal utilisés , c’est-à-dire que toute la
résistance des aciers n’a pas été utilisée (s fs) ; cela veut dire que la section des
aciers est grande (il y a beaucoup d’aciers pour équilibrer l’effort agissant).
- pour le béton comprimé : bc = b,u = 0,0035, donc béton bien utilisé (bc = fbc).
Ainsi, en pivot B, c’est-à-dire quand s  s,e, les aciers sont mal utilisés; c’est le cas où la
profondeur relative de l’axe neutre   lim (y  lim d). On remarque ainsi que le domaine
où les aciers tendus et le béton comprimé sont bien utilisés est celui défini par la figure
AC1BA2A : c’est le domaine économique (voir fig. 8.3.). Ce domaine est défini pour une
valeur de la profondeur relative de l’axe neutre  variant de 0,167 à lim:
0,167    lim (8.1)

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Pour des aciers de nuance FeE400 par exemple, on a : s,e = fe/(Es s) = 400/(2.105.1,15) =
0,00174 et lim = 0,0035/(0,0035 + s,e) = 0,0035/(0,0035 + 0,00174) = 0,668; donc, on
doit avoir pour ces aciers 0,167    0,668. Le calcul dans ces conditions est conduit de
façon générale suivant l’organigramme représenté sur le schéma 8.1.

1 1 Données: Sollicitations. Caractéristiques des matériaux béton et acier

2 Les dimensions de l’élément sont-elles connues ?


oui non
3
4
Détermination de la profondeur relative de l’axe neutre  Fixer  ( lim )
connues ?
5
oui   0,259 ? non
non
6 Pivot A
7
Pivot B
8
  0167 ? 9
non oui oui   lim ?

10 non
Solution économique

11 12 Solution non économique: section


Solution peu économique:
section de béton surabondante. de béton insuffisante (x  fe / s ).
Redimensionner la section. Introduire des aciers comprimés ou
redimensionner la section.

Schéma 8.1. Organigramme général pour le calcul à l’état limite ultime de résistance en flexion
simple.
c) Equations d’équilibre de la section
Notations: (voir fig. 8.4).
Mu - moment sollicitant ultime;
Fb - effort de compression dans le béton;
Fs’ - effort de compression dans les aciers As’
Fs - effort de traction dans les aciers As

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Chapitre 1. Justifications des sections soumises à des sollicitations normales

Fig. 8.4. Diagramme des déformations et des contraintes.

1.1.2. La section ne comporte que des aciers tendus


a) Etablissement des formules de calcul
Soit une pièce fléchie ne comportant que des aciers tendus (voir fig. 8.5). Les résultantes des
forces de compression dans le béton (Fb) et de traction dans les aciers (Fs) ont
respectivement pour valeurs :
Fb = Bcbc ; Fs = As  s (8.7) et (8.8)

Fig. 8.5. Pièce fléchie ne comportant que des aciers tendus As.

b) Cas d’une section rectangulaire

Fig. 8.7. Cas d’une section rectangulaire.

Béton Acier
Fb =0,8.b.y.fbc Fs =As.fs
Z = d - 0.4y Z = d - 0.4y
Mu= Fb.Zb alors Mu= Fs.Zb alors
Mu= 0,8.b.y.fbc. (d - 0.4y) Mu= As.fs. (d - 0.4y)

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 = 1,25 (1 - 1 2 ) (8.25)

Le coefficient  est appelé moment réduit; il est sans dimensions et caractérise la fraction du
moment fléchissant équilibrée par le béton seul. Sa valeur est connue, car il dépend des seules
données du problème (dimensions de la section de béton, résistance du béton à la
Mu 0.85
compression) et à pour expression :  = et fbu= . fc28
2
b.d fbu  . b fbu
En connaissant, on peut calculer la valeur du coefficient  (profondeur relative de
l’axe neutre) par la formule (8.25) et déterminer le pivot (pivot A ou pivot B). Si le coefficient
  0,259, on est en pivot A (domaine 1); si 0,259    1,0, on est en pivot B (domaine 2). Il
peut arriver qu’on trouve   1,0, c’est-à-dire que toute la section est comprimée (y  d), dans
ce cas, il convient d’augmenter les dimensions de la section du béton. Quelques valeurs
particulières des coefficients  et  sont données dans le tableau 8.1.

Tableau 8.1. Coefficients  et  . EAT - écoulement des aciers tendus; EBC - écrasement du béton
comprimé. N.B. Pour les aciers de nuance FeE400, on a: lim = 0,668 et lim = 0,392.
Coefficient  Coefficient  Pivot Obtention de Observations
l’E.L.U.
0    0,167 0    0,104 A EAT Diminuer la section
de béton
0,167 0,104 A EAT Section acceptable
0,167    0,259 0,104    0,186 A EAT Section économique
0,259 0,186 A et B EAT et EBC Section très
économique
0,259    lim 0,186    lim B EBC Section économique
lim    1,0 lim    0,480 B EBC Section de béton
insuffisante
nécessité d’insérer
d’acier comprimé
1,0 0,480 B EBC Augmenter la
section de béton
  1,0   0,480 B EBC Augmenter la
section de béton

 Calcul en pivot A (voir fig. 8.8.)


En pivot A, l’E.L.U. est obtenu par écoulement plastique des aciers tendus; dans ce cas, on a :
- pour les aciers tendus: s = s,u = 0,010 ; s = fs ;
- pour le béton comprimé: bc  b,u = 0,0035 ; bc  fbc.
De l’équation des déformations (8.13), on tire la valeur exacte du raccourcissement du béton :
y
bc =  s ,u (8.26)
dy

ou encore, en tenant compte que y = d : bc =  s,u (8.27)
1
La valeur trouvée de bc permet d’apprécier l’utilisation du béton ; en effet, on doit toujours
chercher à bien utiliser le béton :
- Si bc  0,002 , cela veut dire que bc fbc et le béton est mal utilisé; la valeur de
bc est déterminée sur le diagramme de déformation bc-bc ;
- Si 0,002  bc  0,0035, on a bc = fbc et le béton est bien utilisé.
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La section des aciers est déterminée :


0,8 yb bc
- soit à partir de l’équation des forces: As = (8.28)
fs
Mu
- soit à partir de l’équation des moments: As = , z = d - 0,4y (8.29) et (8.30)
zf s
 Calcul en pivot B (voir fig. 8.9)
En pivot B, l’E.L.U. est atteint par écrasement du béton comprimé; dans ce cas, on a :
- pour le béton comprimé : bc = b,u = 0,0035 et bc = fbc.
- pour les aciers tendus : s  s,u = 0,010 et s  fs ;

Fig. 8.8. Calcul en pivot A Fig. 8.9. Calcul en pivot B

De l’équation des déformations, on détermine la valeur exacte de l’allongement des aciers :


dy
s =  b,u (8.31)
y
1
ou encore, en tenant compte que y = d: s =  b,u (8.32)

La valeur trouvée de s permet d’apprécier l’utilisation des aciers ; en effet, on doit toujours
chercher à bien utiliser les aciers :
- Si s  s,e , cela veut dire que s  fs et les aciers sont mal utilisés; dans ce cas,
s est déterminée sur le diagramme de déformation s - s de l’acier : s = sEs
équivaut à lim < <1;
- Si s,e  s  s,u, on a : s = fs et les aciers sont bien utilisés.
La section des aciers est déterminée:
0,8 ybf bc
- soit à partir de l’équation des forces: As = ; (8.33)
s
Mu
- soit à partir de l’équation des moments: As = (8.34)
zs
z étant déterminé par la formule (8.30).
Dans le cas où  = 0,259 (cela correspond à la droite AB), on peut faire le calcul, soit en
pivot A, soit en pivot B. Les deux calculs conduisent au même résultat. C’est le cas optimal
où les capacités portantes des deux matériaux (aciers tendus et béton comprimé) sont
entièrement utilisées.

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Chapitre 1. Justifications des sections soumises à des sollicitations normales

c) Cas d’une section en T


Les sections en T sont très répandues dans les constructions et ouvrages. Elles se rencontrent
aussi bien dans les constructions préfabriquées que dans les constructions monolithes coulées
sur place. Ces sections sont obtenues en associant une dalle appelée table de compression à
des nervures constituées par des poutrelles ou des poutres (voir fig. 8.10). Dans le cas des
éléments coulés sur place, la largeur b1 de la dalle à prendre en compte de chaque côté de la
nervure de son parement (largeur du porte - à - faux) est limitée aux valeurs suivantes (voir
fig. 8.11):
- en travée (zone centrale) : b1  0,5c (fig. 8.11, a); b1  0,1l (fig. 8.11, b);
- à proximité des appuis : b1  (l1 + l2)/ 40 (fig. 8.11, c); b1  2a/3 (fig. 8.11, d); b1
= a pour les dalles pleines prenant appuis sur les 4 côtés (fig. 8.11, e).
De plus, on ne doit pas attribuer la même zone
de dalle à deux nervures différentes. Pour les
grandes ailes, les parties en porte–à-faux les
plus éloignées de la nervure sont moins
sollicitées que celles à proximité, raison pour
laquelle, on a intérêt à limiter la largeur des
ailes de chaque côté de la nervure. Pour les
poutres individuelles en Te (préfabriquées ou
coulées sur place), les largeurs des porte-à-faux
sont, généralement, ainsi limitées (voir fig. Fig. 8.10. Section en T.
8.12) : b1  6ho si ho > 0,1h ; b1  3ho si 1 - aile ou table de compression;
0,05 h  ho  0,1h ; b1 = 0 si ho < 0,05h (le 2 - nervure ou âme.
porte-à-faux n’est pas tenu en compte dans le
calcul).

Fig. 8.11. Détermination de la largeur b1 des ailes pour les sections en Te.

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Fig. 8.12. Poutre Fig. 8.13. Section en T


individuelle en T

Considérons maintenant une section en T comme représentée sur la fig. 8.13. Supposons que
la compression n’intéresse que la table de compression (aile de hauteur ho) et qu’elle est
entièrement comprimée. En effet, nous allons considérer que les contraintes de compression
sont constantes et égales à fbc sur toute sa hauteur ho (diagramme rectangle simplifié - RS),
donc ho = 0,8 y, ce qui sous-entend que l’axe neutre est en réalité légèrement plus bas, mais
que nous allons faire travailler au maximum la table de compression; (N.B. : en prenant dans
le calcul ho = y, on obtient pour le moment pris par la table de compression Mbt une valeur
inférieure, ce qui n’est pas économique). Dans ce cas, l’effort de compression pris par le
béton Fb a pour valeur:
Fb = fbc ho b (8.35)

Le moment résistant correspondant sera égal à:


MR = Mbt = Fb z = fbc ho b (d - 0,5ho) (8.36)
Le moment Mbt est le moment pris par la table de compression seulement. On peut distinguer
deux cas selon le rapport entre le moment sollicitant ultime Mu et le moment Mbt :
- 1er cas : Mu  Mbt, dans ce cas l’axe neutre traverse la table de compression (fig.
8.14, a);
- 2ème cas: Mu > Mbt, dans ce cas l’axe neutre traverse la nervure (fig. 8.14, b).

 Cas où Mu  Mbt : Dans ce cas, seule une partie de la table est comprimée (fig. 8.14, a).
Le calcul se fait comme une section rectangulaire de hauteur h et de largeur b égale à celle
de la table.

Fig. 8.14. Deux cas de position de l’axe neutre pour les sections en T.

 Cas où Mu > Mbt : Dans ce cas, toute la table, de même qu’une partie de la nervure sont
comprimées (fig. 8.14, b). Pour ce cas, le calcul se fait comme suit. Faisons d’abord les
notations suivantes (voir fig. 8.15) :

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Chapitre 1. Justifications des sections soumises à des sollicitations normales

Fb1 - la résultante des contraintes de compression dans les porte-à-faux (ailes en pointillés);
Fbn - la résultante des contraintes de compression dans la nervure (nervure hachurée);
Fs - la résultante des contraintes de traction dans les aciers As.
On obtient donc pour ces forces les valeurs suivantes:
Fb1 = fbc (b - bo)ho; Fbn = fbc bo(0,8y); Fs = s As (8.37) … (8.39)

Fig. 8.15. Calcul des sections en T quand l’axe neutre traverse la nervure.

Les équations d’équilibre donnent:


X = Fs - Fb1 - Fbn = 0 (8.40)
MAs = Mu - Fb1 (d - 0,5ho) - Fbn z = 0 avec, z = d - 0,4y (8.41)
ou encore sAs = fbc ho (b - bo ) + 0,8ybofbc (8.42)
Mu = fbc ho (b - bo )(d - 0,5ho) + 0,8ybofbc (d - 0,4y) (8.43)
Désignons par Mn la différence entre le moment sollicitant ultime Mu et le moment sollicitant
les porte-à-faux Fb1 :
Mn = Mu - Fb1 (d - 0,5ho) = Mu - fbc ho (b - bo )(d - 0,5ho ) (8.44) et (8.45)
Mn - est le moment sollicitant la nervure qui est une section rectangulaire de hauteur h et de
largeur bo. On déduit alors le moment réduit:
Mn
 = (8.46)
bo d 2 f bc
et on calcule le coefficient  :  = 1,25(1 - 1 2 ) (8.47)
A partir de la valeur du coefficient, on détermine le pivot (pivot A ou pivot B) et le calcul se
poursuit comme précédemment pour les sections rectangulaires.

d) Autres formes de section


Les sections en forme de caissons, en I ou H, trapézoïdales, triangulaires, etc... Sont aussi
utilisées comme éléments fléchis dans la pratique de la construction. Pour calculer de tels
éléments, on utilise les formules générales des sections symétriques (par rapport à l’axe
principal de la section droite). Quel que soit la forme de la section, les éléments sont calculés
sans tenir compte du béton tendu. Les section en I ou H sont calculées comme des sections
en T en négligeant le béton de la zone tendue, mais les armatures calculées doivent être
réparties dans toute cette zone tendue (fig. 8.16, a). Les sections en caissons sont considérées
comme des sections en I ou H dont la largeur de la nervure est égale à la somme des largeurs
de toutes les nervures et la hauteur est égale à celle du caisson ; la section est ainsi réduite à
une section en I ou H (fig 8.16, b). Cette règle est aussi valable pour les dalles nervurées (fig.
8.16, c). Les sections trapézoïdales ont une section de béton comprimé en forme de trapèze
(fig. 8.16, d) et l’aire du béton comprimé Bc doit être déterminée en conséquence.

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