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BIBLIOGRAPHIE:……………………………………………………………………………………………… 38
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Introduction
Le résultat fiscal de chaque exercice comptable est déterminé d’après l’excédent des
produits sur les charges de l’exercice, engagées ou supportées pour les besoins de l’activité
imposable, en application de la législation et de la réglementation comptable en vigueur,
modifié, le cas échéant, conformément à la législation et à l réglementation fiscale en vigueur.
Dans ce cadre, notre recherche va porter essentiellement sur l’analyse fiscale des
charges, et la liquidation d’impôt. Notre exposé sera présenté en trois parties : deux parties
théoriques, et une partie pratique. La première partie va concerner l’analyse fiscale des
charges, et la deuxième partie va concerner la liquidation de l’impôt, et en ce qui concerne la
troisième partie, elle va traiter des études de cas pour bien maitriser les parties théoriques.
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PARTIE I : ANALYSE FISCAL DES CHARGES :
Définition d’une charge :
Ensembles des achats et des frais engagés par l´entreprise pour produire des biens et
services destinés à la vente.
En comptabilité générale, une charge est « un cout qu'il est nécessaire de supporter
pour obtenir des produit qui en sont l'opposé ».
Cette condition exclut du droit à déduction toutes les charges supportées par l’entreprise
mais pour intérêt personnel de certains associés ou autres.
IS repose sur le régime réel d’imposition, par conséquent tous les éléments déterminant les
bases d’imposition doivent être vérifiés par des pièces probantes.
Il convient de noter que rien n’interdit à l’entreprise de constater dans la comptabilité des
charges dont la déduction est refusé par la loi fiscal. Dans ce cas, le montant des charges non
déductibles doit être rapporté extra-comptablement au résultat fiscal.
Les charges ne peuvent être déduits en extracomptable .Toute charge non comptabilisé même
si elle se rapporte à l’exploitation ne peut être déduit fiscalement.
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• Se traduire par une diminution de l’actif net de l’entreprise :
Selon cette condition, à charge doit se traduire par une diminution du patrimoine de
l’entreprise ou avoir pour but de couvrir les risques entraînant cette diminution. A ce titre ne sont pas
des charges déductibles les dépenses qui ont pour effet l’entrée d’un élément de l’actif immobilisé
figure au bilan.
• se rattacher à l’exercice :
Les charges sont déductibles des produits de l’exercice au cours duquel elles ont été engagées
c'est-à-dire qu’en ne peut rapporter à un exercice que les charges qui sont nées d’événement ayant eu
lieu au cours dudit exercice.
Ainsi suivant les principes de l’indépendance des exercices et du rattachement des charges aux
produits, l’entreprise n’est pas en droit de déplacer des charges d’un exercice sur un autre.
II : CHARGES DEDUCTIBLES :
Les charges déductibles au sens de l’article 10 comprennent :
1 – Achats :
Les achats peuvent porter sur des marchandises, des matières premières et fournitures ou sur
des services nécessaires à l’exercice normal de l’activité.
•Les achats doivent être comptabilisés pendant l’exercice à partir de leur réception même si la
facture n’a pas été reçue et le prix n’a pas été payé à la fin de l’exercice.
•- Les entreprises qui importent les produits sont autorisées à comptabiliser le coût réel des
importations en incluant dans le prix d’achat, les frais accessoires d’achat (transport, Frète, assurance,
droit de douane, frais transit, frais portuaire)
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A : Les charges de loyers :
- Les charges locatives, des locaux professionnels, des locaux affectés aux logements des
personnels constituent des charges déductibles à la concurrence de la fraction échue au cours de
l’exercice.
- Les loyers d’avance versés à titre de garantie doivent figurer à l’actif Immobilisation (compte :
dépôt et cautionnement), ils ne constituent pas des charges déductibles.
B : Redevances crédit-bail :
- Le leasing est le premier mode de financement des investissements au Maroc (exécution rapide,
financement intégral et Patentes payées pat sociétés leasing).
- Le crédit-bail est une opération de location des biens avec faculté de rachat à la fin de la période
couverte par le contrat leasing.
- Les biens objet de leasing ne doivent pas figurer à l’activité du bilan pendant la période de location.
-Les redevances leasing des voitures de tourisme ne sont acceptées en déduction fiscale qu’à la limite
du plafond fixé pour leur amortissement soit 300000 DH TTC au taux linéaire de 20%.
Toute fraction d’amortissement de la redevance dépassant ce seuil doit être réintégré. Toutefois cette
limitation ne s’applique pas lorsque la duré de location n’excède pas trois mois.
- Si le bien est acquis par l’utilisateur à l’expiration du contrat, il est porté en Immobilisation pour sa
valeur de rachat appelé Indemnité de rachat, cette dernière ne doit pas être considérée comme une
charge mais comme un prix d’acquisition servant de base au calcul des amortissements.
Les charges d’entretien et réparation sont normalement déductibles si elles ont pour seul objet
de maintenir les éléments de l’actif en bon état.
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Les dépenses engagées pour la rénovation d’un matériel d’occasion, ou l’aménagement d’un
immeuble ou de toutes autres dépenses ayant pour objet d’augmenter la valeur de l’élément réparé ou de
prolonger sa durée de vie ne peuvent être acceptées en tant que charges déductibles, mais elles
représentent des bases d’amortissement à répartir sur plusieurs exercices.
D : Primes d’assurance :
-Les assurances contractées au profit de la société sont déductibles fiscalement lorsqu’elles sont
destinées à couvrir un risque dont la réalisation entraînent la perte d’un élément d’actif (incendie,
responsabilité civile). En contrepartie les indemnités reçus sont imposables.
-La prime d’assurance-vie, contrat en faveur du salarié est déductible car elle est considérée comme
un complément de salaire.
Par contre ne sont pas déductibles les primes d’assurances-vie au profit de la société contractées au
nom des dirigeants. Ces assurances ont pour objet de compenser le préjudice qui résulterait pour la
société en cas du décès de la personne visée au contrat.
Le droit à déduction est généralement refusé pour les provisions de propre assureur, la société
au lieu de s’adresser à une compagnie d’assurance se constitue elle-même son propre assureur par
prélèvement sur les bénéfices d’une provision.
Les rémunérations allouées aux tiers de la société autres que le personnel salarié, constituent des
charges déductibles. Elles doivent faire l’objet d’une déclaration spéciale à déposer en même temps que
la déclaration de l’IS (dans les 3 mois qui suivent la date d’inventaire).
Cette obligation de forme s’applique à toutes les rémunérations versées à des contribuables inscrits à
l’impôt des patentes de l’IS, à défaut de quoi une réintégration au résultat fiscal de 25% des sommes non
déclarées devient exigible.
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F : Transports et déplacements :
Cependant les charges relatives au montage d’un spot publicitaire et les frais d’annonce légale
ou de lancement d’un nouveau c et à amortir sur plusieurs exercices.
i: Les dons :
- La loi sur IS a prévu trois catégories de dons
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1- Habous publics
2- Entraide nationale
4- Établissements publics qui dispensent des soins de santé (hôpitaux, dispensaire) ou qui
assurent des actions culturelles, d’enseignement ou de recherche (exemple la fac)
8- Fédérations sportives.
-Patente : impôt du par les professionnels, industriels, artisans, profession libérales ...etc.
(exonération faite pendant 5ans en cas de création de sociétés).
- Taxes de voirie : pour ce qui utilise les voies publiques, exemple : café, restaurant…
- Vignettes automobiles.
- Droit d’enregistrement : relatif à certains actes, exemple : terrain, bâtiments, mais ils peuvent
être amortissables sur 5ans…
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- Droit de timbres.
La TVA est une taxe récupérable en règle générale elle ne constitue pas une charge pour
l’entreprise, lorsqu’elle est refusé, elle s’intègre au coût de l’immobilisation ou de la charge concernée.
Les pénalités, les majorations se rapportant à tous les impôts sont expressément refusées en
déduction fiscale.
.L’IR retenu au salarié est une composante du salaire brut, les primes, les indemnités et les
avantages alloués au personnel sont naturellement des charges déductibles.
Les charges sociales relatives aux charges du personnel sont également acceptées en
déduction fiscale.
La rémunération des associés au titre de leurs fonctions exercées au sein de la société est
pratiquement assimilée à un salaire. De même les tantièmes spéciaux et les jetons de présence
alloués aux dirigeants des sociétés bénéficient du droit à déduction.
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Les pertes sur créances irrécouvrables sont admises en déduction fiscale lorsque
l’entreprise tente une action judiciaire contre son client ou lorsque les dites pertes résultent
d’une liquidation judicaire du client.
a- Les amortissements ne peuvent être pratiqués que sur des éléments inscrits en actif
immobilisé :
Cela exclut : •Les biens dont l’entreprise n’est pas propriétaire (biens loués ou en crédit-
bail par exemple)
• Les éléments dans l’actif qui ne sont pas immobilisés (biens
comptabilisés dans les stocks par exemple).
•Les immobilisations qui ne se déprécient pas du fait du temps ou de
l’usage ou de changement technique (terrains, fonds de commerce,
immobilisation financières)
b- Les amortissements doivent correspondre à la dépréciation effective:
Les amortissement doivent correspondre à la dépréciation effective mais sont
calculés en pratique selon le mode linéaire ou le mode dégressif.
Les amortissements exagérés ne sont pas déductibles. Le calcul s’effectue sur la
valeur d’origine, le cumul des amortissements pratiqués ne peut excéder celle-ci.
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C’est une condition de forme : les amortissements doivent être comptabilisés en
charges par le compte de dotations d’exploitation et détaillés quant à leur calcul dans les
annexes à la déclaration du résultat fiscal.
d- Les amortissements ne doivent pas exclus expressément du droit à déduction :
Cela exclut les amortissements relatifs aux biens à la fraction non déductible des
amortissements de véhicules de tourisme au delà de 300000 DH TTC avec un taux maximum
de 20%.
a. Conditions de fond :
Elles sont au nombre de quatre :
- La provision doit être destinée à faire face à une perte ou à une charge
déductible.
- La perte ou la charge doit nettement précisée quant à sa nature et susceptible
d’être évaluée avec une approximation suffisante quant à son montant.
- La perte ou la charge doivent être probable et non seulement éventuelle, étant
précisé que l’appréciation du caractère probable ou éventuelle d’une perte ou
d’une charge est le plus souvent une question de fait.
- La proximité de la perte ou de la charge doit résulter de faits survenus pendant
l’exercice.
b. Condition de forme :
Elles sont au nombre de deux :
- La provision doit avoir été effectivement constatée dans les exercices comptables
de l’exercice.
- L a provision doit avoir figuré sur le tableau des provisions qui est annexé à la
déclaration des résultats imposables.
c. Conséquences des conditions de déduction :
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Les provisions ne sont déductibles pour la détermination du résultat fiscal
qu’aux cinq conditions suivantes :
Conditions de déduction Conséquence
Les pertes ou charges prévisibles qui Cela exclut par exemple les
font l’objet de la provision doivent : provisions pour amendes, pénalités pour non
- Être déductible par nature. recouvrement d’impôts, pénalités
d’assiette. . , mais aussi les provisions ayant
pour contrepartie une augmentation de
l’actif ou encore concertation des charges
personnelles du dirigeant.
L’utilisation de méthodes
- Être nettement précisées. statistiques de calcul des provisions et
admise si elles permettent une
approximation suffisante. La pratique d’un
pourcentage forfaitaire de perte n’est pas
autorisée.
Les provisions constituées pour des
- Être probables et pas seulement risques simplement éventuels et sans
éventuelles.
engagement précis avant la clôture de
l’exercice ne sont pas déductibles (cas de la
provision de propre assureur).
L’évènement qui motive la
- Résulter d’évènement en cours à provision doit avoir eu lieu avant la clôture
la clôture de l’exercice.
de l’exercice.
Les provisions doivent être Les provisions doivent être
effectivement comptabilisées. comptabilisées en charge par le compte de
dotations. De plus, les provisions doivent
figurer sur les tableaux qui doivent être
joints à la déclaration fiscale annuelle.
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1/provision régulièrement constituée :
A leur constations, elles sont déductibles et à leurs annulation, elles donnent lieu à des reprises
imposables.
Elles sont réintégré au résultat au résultat fiscal au moment où elles sont comptabilisées à leur
annulation, les reprises qui ont découlent ne sont pas imposables pour éviter leur double taxation.
On distingue :
Les intérêts dues aux tiers, lorsque la société recours à un crédit ou un emprunt.
Les intérêts sur les avances en compte courant d’associés, pour les besoins
d’exploitation. Or, ce qu’il faut vérifier, et prendre en considération, c’est que le capital
doit être entièrement libéré, et que le montant total des avances ne soit pas supérieur du
capital, et enfin, le taux d’intérêts ne doit pas être supérieur lui aussi au taux fixé par le
ministre chargé du finance.
Les intérêts de bons de caisse sont déductibles lorsque ces derniers respectent les
conditions suivantes :
Les fonds empruntés doivent être utilisés pour les besoins
d’exploitation ;
Un établissement de crédit doit recevoir le montant des bons, et doit
assurer le paiement des intérêts y afférent ;
La société doit joindre à la déclaration des produits de placement à
revenu fixe, la liste des bénéficières, avec l’indication de leurs noms,
adresse, le CIN, et s’il s’agit des sociétés, celui de leur identification à
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l’IS, la date des paiements, et le montant des sommes versées aux
bénéficières.
Les dettes et les créances convertibles en monnaies étrangères sont évaluées en fonction de
leurs derniers cours, lors de la clôture de l’exercice.
Les écarts de conversion actif, qui diminuent les créances, et augment les dettes, sont
déductibles du résultat fiscal.
Il s’agit des :
- Pertes sur créances liées à des participations ;
- Charges nettes sur cessions des titres et valeurs de placement ;
- Escomptes accordés.
Sont déductibles :
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Les VNA des immobilisations financières cédées.
Il s’agit des subventions et dons accordés pour des raisons d’exploitations ou des dons
accordés aux organismes donnant lieu à déduction.
La base de calcul de l’amortissement est constituée pour la première année par le cout
d’acquisition du bien d’équipement et par sa valeur résiduelle pour les années suivants, et le
taux d’amortissement pratiqué est le résultat de la multiplication du taux linéaire à des
coefficients, à savoir :
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D : Les charges non déductibles en totalités ou en partie :
Il s’agit des :
Ne sont pas déductibles du résultat net réel, les amendes , pénalités et majorations de
toute nature mises à la charge des contribuables pour infraction aux dispositions légales ou
réglementaires notamment aux infractions commises en matière d’assiette des impôts directs
et indirects, de paiement tardif desdits impôts de législation de travail, de réglementation de la
circulation et des contrôle des prix …
Ne sont pas déductible du résultat fiscal, le montant des achats, des travaux et des
prestations de services non justifiés par une facture régulière ou toute autre pièce probante
établie au nom du contribuable comportant les renseignements prévus en matière de
facturation.
Toutefois, la réintégration notifiée à ce titre par l’inspecteur des impôts à l’issue d’un
contrôle fiscal ne devient définitive que si le contribuable ne parvient pas à compléter ses
factures par les renseignements manquants, au cours de la procédure de rectification.
Ne sont pas déductible du résultat fiscal, le montant des achats et prestations revêtant à un
caractère de libéralité.
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a ce titre, ne sont déductibles qu’à concurrence de 50% de leur montant les dépenses
afférentes aux achats de matières et produits, aux autres charges externes, aux autres charges
d’exploitation ainsi que les dotations aux amortissements relatives aux acquisitions
d’immobilisations dont le montant facturé est égal ou supérieur à 10 000 DH et dont le
règlement n’est pas justifié par chèque barré non endossable, effet de commerce, moyen
magnétique de paiement ou virement bancaire.
Cette disposition n’est pas applicable aux opérations sur les animaux vivants et les
produits agricoles non transformés.
Elle n’est pas non plus applicable au paiement des impôts et taxes et des charges du
personnel.
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PARTIE II : La liquidation de l’IS :
I- Période d’imposition :
L’impôt sur les sociétés est calculé d’après le bénéfice réalisé au cours de chaque
exercice comptable qui ne peut être supérieur à douze (12) mois.
En cas de liquidation prolongée d’une société, l’impôt est calculé d’après le résultat
provisoire de chacune des périodes de douze (12) mois visées à l’article 150-II ci-dessous.
- les sociétés en participation visées à l’article 2-II ci-dessus, sont imposées au lieu de
leur siège social ou de leur principal établissement au Maroc, au nom de l’associé habilité à
agir au nom de chacune de ces sociétés et pouvant l’engager.
- les sociétés de personnes visées à l’article 2-II précité sont imposées en leur nom, au
lieu du siège social ou du principal établissement de ces sociétés.
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- Des produits financiers ;
- Des subventions et dons reçus de l’état, des collectivités locales et des
tiers figurant parmi les produits d’exploitation ;
- Les produits non courants : subventions d’équilibre et autre produits non
courants y compris les dégrèvements fiscaux au titre des impôts
déductibles.
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V -Paiement de l’impôt :
L’impôt sur les sociétés donne lieu, au titre de l’exercice en cours, au versement par la
société de quatre acomptes provisionnels dont chacun est égal à 25% du montant de l’impôt
dû au titre du dernier exercice clos, appelé exercice de référence.
Ces acomptes sont versés spontanément par la société avant du 3éme, 6éme, 9éme, et
12éme mois suivant la date d’ouverture de l’exercice comptable en cours.
Toutefois, le montant minimum de la cotisation minimale (soit 1.500 DH) doit être
effectué en un seul versement avant l’expiration du 3éme mois suivant la date d’ouverture de
l’exercice comptable en cours.
Si l’exercice de référence est d’une durée inférieur à 12 mois, le montant des acomptes
est calculé sur celui de l’impôt dû au titre dudit exercice rapporté à une période de 12 mois.
B. Dispense de paiement :
Pour cela, il faut remettre à l’administration fiscale une déclaration dans ce sens,
quinze jours avant la date d’exigibilité du prochain versement à effectuer.
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Mais si le montant de l’impôt effectivement dû est supérieur de plus de 10% à celui
des acomptes versés, une amende et une majoration sont applicables aux montants des
acomptes provisionnels qui n’ont pas versés aux échéances prévues.
C. Régularisation de l’impôt :
Dans les 3 mois qui suivent la date de la clôture de chaque exercice comptable, la
société doit procéder à la régularisation et la liquidation de l’impôt dû au titre de l’exercice
écoulé en tenant compte des acomptes provisionnels versés pour le même exercice.
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PARTIE III : ETUDE DE CAS
Parmi les charges de l’exercice figure une somme 60.000DH qui sera considéré par le fisc
comme non déductible ainsi que 800.000DH de produit non imposable.
-Sucre 8.000.000
-Huile 6.000
-Farine 11.600.000
-Beurre 6.000.000
Travail à faire :
1) Calculez l’impôt dû ?
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2) Sachant qu’au cours de l’exercice 2011 les acomptes versés par la société s’élèvent
à 100.000DH, calculé le reliquat à payer par la société et préciser les montants et la
date
Réintégration Déduction
Résultat comptable 400.000
Corrigé :
1)
CM2011= (79.000+56.875)=135.875
2) CM2011= 135.875DH
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30/06/2012 2éme acomptes : 33.969
éme
30/09/2012 3 acomptes : 33.969
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Corrigé :
report
365.000
30/06 : 128.125
30/0 3 : 128.125
31/12 : 128.125
2010 -100.000 _ 100.000.000 500.000 100.000 634.200 REG AV
31/03 :177.500
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500.000 31/03 :172.500
30/06 :172.500
30/09 :172.500
31/12 :172.500
31/12 :125.000
2012 1.850.000 555.000 90.000.000 450.000 _ 500.000 REG AV
31/03 :162.500
30/03 :162.500
30/06 :162.500
31/12 :162.500
Explications :
Année 2006 :
Elle correspond à l’année de la création de l’entreprise.
Le résultat fiscal est négatif, donc, l’entreprise ne paie rien car elle exonérée de
la CM pendant les trois premières années.
Année 2007 :
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Le résultat fiscal est négatif : pas de paiement de l’impôt.
Année 2008 :
Le résultat fiscal avant imputation du report est positif mais ce résultat ne permet
d’imputer que le report de 316000 DH de la 1ère année et une partie du report de la deuxième
année. Donc le résultat fiscal est toujours déficitaire.
Année 2009 :
Les acomptes provisionnels versés au cours de cette année sont basés sur la cotisation
minimale de la troisième année d’exonération de 2008 soit 512000DH.
Ainsi durant cette année le résultat fiscal est de 186000DH, donc l’IS est de 55800DH.
La CM est de 690000 DH ce qui implique que l’impôt dû égale 690000DH qui sera la base
des acomptes provisionnels en 2010.
L’excédent de la CM sur l’IS sera reporté pour les trois années suivantes.
Après comparaison de l’impôt dû avec les acomptes provisionnels versés en 2009, on fait une
régularisation par versement d’un reliquat de 177500DH avant le 31/03/2010.
Année 2010:
L’impôt dû de 500000DH est inférieur des acomptes provisionnels versés, donc l’excédent
versé doit être imputé des acomptes provisionnels de 2011.
Année 2011:
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On remarque que l’impôt dû > acomptes provisionnels versés, donc le reliquat de 150000DH
est versé avant le 31/03/2012.
Année 2012:
On vous demande de déterminer le résultat fiscal ainsi que l’IS au titre de l’exercice
2010 et d’établir l’échéancier de paiement de cet impôt.
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2- achat de fourniture de bureau d’un montant de 15 000 DH HT réglée en espèce.
3- Facture diverse de magasin et de mission et de réception comptabilisées pour leur montant
TTC de 60.000 DH.
4- Droit de douane pour un montant de 40.000DH relatif à l’importation d’une machine de
production le 01/07/2012.
5- Une redevance de crédit bail relative à une voiture de tourisme d’un prix de 460 000
DH/TTC amortie au taux de 20% par la société leasing : 110.000 DH.
6- 100 horloges offertes aux principaux clients d’une valeur globale de 82.000 DH TTC.
7- 80 articles publicitaires portant le nom et le sigle de la société : 9.600 DH TTC.
8- Taxe professionnelle pour un montant de 90 000 DH correspondant à l’exercice 2009 mais
l’avis d’imposition n’a été reçu par l’entreprise qu’en février 2010.
9- Une prime d’assurance (accident de travail) : 32 000 sur un contrat du 01/10/2010 au
30/09/2011.
10- Une prime d’assurance-vie souscrit sur la tête du directeur adjoint au profit de la société,
pour un montant de 40 000 réglée le 16/01/2010.Ce directeur adjoint est décédé le
20/04/2010. La compagnie d’assurance a pris l’engagement de payer une indemnité de
400 .000 DH non comptabilisé par la société, étant rappelé que le total des primes payées
jusqu’à fin 2009 s’élève à 80.000 DH.
11- Dotations aux amortissements :
Elles comprennent entre autre les éléments suivant :
Éléments Date Prix Taux Annuit
d’acquisition d’acquisition d’amortissement és
Voiture RENAULT 01/01/2008 500.000 TTC 20% 100.000
Voiture PEUGEOT 01/01/2004 500.000 TTC 20% 100.000
Machine 01/01/2004 300.000 TTC 10% 30.000
12- Dotation aux provisions pour dépréciation d’une créance irrécouvrable d’un montant de
19.000. Le jugement statuant sur la créance irrécouvrable n’a pas encore eu lieu.
13- Intérêt versés aux actionnaires pour un montant de 60 000 DH sur comptes courants
créditeurs de 500.000 DH inchangé durant toute l’année. Le taux admis par l’arrêté du
ministre de l’économie et de finance est fixé à 6,5% pour l’année 2010.
14- Frais financiers : agios SOFAC de 30.000 DH (montant de financement 80.000 DH, durée
24 mois, échéance 4666,6 DH/mois, date du contrat 02/04/2010).
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Le compte de produit comprend les éléments suivants :
Produit d’exploitation :
Produits financiers
TAF : calculer l’impôt exigible pour l’année 2010 et déterminer les montants des
acomptes à payer en 2011 ?
Corrigé
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Montant comptabilisé la TVA n’est pas une charge déductible
30.000 DH TTC (paiement par
chèque).
7/100 horloges offertes aux 82.000 Ces cadeaux ne reportent pas le sigle
principaux clients d’une de l’entreprise.
valeur globale de 82.000 DH
TTC.
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portant le sigle de la société : 100DH. Donc on réintègre la totalité.
9.600 DH TTC.
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c / machine : 5.000 (300.000/1.2)*10%=25.000
30.000-25.000=5.000
30000-10908.54=19091.46
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Produis des Titres de 260.000 Abattement à 100%
participation.
Résultat fiscal=961.690 DH
IS= 288.507 DH
= 41.260.000
Donc : 288507-230.000-50.000=8507 DH
Liquidation de l’impôt :
30/06/2011 : 72126,75DH
30/09/2011 : 72126,75 DH
31/12/2012 : 72126,75DH
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Conclusion
Au terme de ce travail, nous avons mis l’accent sur l’appréciation des charges fiscales,
et la liquidation d’impôt. Effectivement, notre exposé a analysé les conditions de déductibilité
et les principales charges déductibles et non déductibles d’une part, et la cotisation minimale
et le paiement d’impôt d’autre part, à travers la réalisation de deux parties théoriques, et une
partie pratique.
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Bibliographie
MOUNIR. Edition2010.
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