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783 Du 2% mars 1965. — 1 ch. — Prés. et Rapp. M. van Beis, conseiller faisant fonctions de président. — Qoncl. conf. M, Paul Mahaux, avocat général. — Pl. M. Van Ryn. 1” cu. — 25 mars 196! to LMTERY DE CHANGE. — ‘Traeur AYANT PRIS, BNVERS LE ‘TIRE, L'ENGAGEMENT DE NE MELTRE LA LETIRE DE CHANGE EN CIR- CULATION QUE SI UNE CONDITION EST ACCOM- LIE, — HNossaTaIRE aYaNr LiMrné ses DROITS, A L’6GARD DU THA, A CEUX DU TI REUR, — FNpOSSaTAIRE RACLAMANT AU TRE LE PAYMENT DE LA LEFTRE DE CHANGE, ALORS QUE LA CONDITION N'EST PAS ACCOMPLIE. — TUGEMONT REYETANT L'ACTION DE L’EXDOSSA- varre. — Lfoariné, 20 VENTD. — Taansporr pe cafaxce, — Onser, — Consfquexce quawr AUX EXCHP- TIONS DU DERITEUR chDE, 8° PREUVD. — For pve aux Actes. — Ma- TibRE Civile, — Convenrion, — CLavsE amnraué. — Inrerprérarroy roxptr sur D'AUTRES CLAUSES ET SUR L'écoNoME GiiNt- RALE DE LA CONVENTION, — INYERPHETATTON CONCILIARLE AVEO LES TERMES DE LA CON- VBNIION, — POINT DE VIOLATION DE LA, FOr DUE AUX ACTES. 1° Lorsque le tireur dune lettre de change a pris, envers te tiré, Pengagement de ne mettre Veffet en circulation que si une condition est accomplie et que Ven- dossataire a limité ses droits, & Végard du tiré, & ceux du tireur, est légale la décision, qui-rejette Vaction de Vendos- sataire en payement de la lettre de change, alors que ta condition n'est pas accomplice (1). (Lois coordonnées Je 81 décembre 1955, art. 17.) 2° Wn cas de cession de oréance, la trans- mission porte sur Vobligation primitive, avec cette conséquence que, sauf stipu- lation contraire acceptée par le débi- teur cédé, les exceptions de celui-ci (1) Arg. Cass., 7 juin 1963 (Bull. et Pastc., 1963, I, 1065) et Tes notes 1 et. 2; comp. cass., 28 mai’ 1964 (iid., 1964, I, 1015). (2) Dr Pace, t. TV, no 441. (3) Cons. cass., 9 octobre 1964, supra, p. 134. JURISPRUDENCE DE BELGIQUE restent opposables au nouveau créan- cier (2). (Code civil, art. 1690 a 1692.) 8° Ne viole pas la foi due aum actes le juge qui interprete une clause dune convention en se fondant aussi sur d’au- tres clauses et sur Véconomie générale de la convention, des lors que cette in- terprétation est concitiable avec les ter- mes de la convention (3). (Code civil, art. 1319 et 1822.) (SoctEN, ANONYME @LES ASSURANCES DU CREDIT», ©. PANIZ EL DBFARDIN.) ARREr. LA COUR; — Vu le jugement attaqué, rendu le 28 mars 1963 par Je tribunal de commerce de Verviers, statuant en der- nier ressort ; Sur Jes deux moyens pris, le premier, de la violation des articles 1134, 1135, 1319 A 1322 du Code civil, 1s", 14, 19 et 28 de Ja loi du 31 décembre 1955 qui ree- tifie et interpréte diverses dispositions de Ia toi du 10\ aot 195% concernant Vin- troduction dans la législation nationale de la loi uniforme sur les lettres de change et billets & ordre et sa mise en vigueur, et qui. la coordonne avec ladite lol uniforme, en ce que le jugement atta- qué déboute la demanderesse de son ac- tion en payement de la lettre de change acceptée par les défendeurs, aux motifs que les parties au « contrat. cambiaire » ont affecté celui-ci d’une modalité tirée du «contrat de base », qu’aux termes de Varticle 7 de ce dernier, «en garantie de ses obligations envers la partie inter- venaute, Vacheteur remet & la société anonyme Caisse d’hypotheques et; de cré- dit une traite de garantie acceptée du montant, total des mensualités et payable A vue», que Ja traite litigieuse n’a donc 6té souserite qu’en garantie des obliga- tions des acheteurs, qu’eHle ne pouvait étre mise en circulation que si le tiré accepteur manqueit fautivement A ses obligations initiales d'acheteur, et que ces dernigres obligations se sont trouvées, non seulement suspendues, mais éteintes A raison de Vinexistence du contrat, de vente A tempérament, faute du versement de Vacompte imposé par la loi, alors que, suivant Jes termes de Varticle 7 en ques: tion, la tnaite iitigieuse a été remise en garantie des obligations du tiré, non en- yers le yendeur, mais envers la..partie COUR DE CASSATION intervenante, Ja Caisse d’hypothéques et. de erédit, chargée de financer Vopération, que le manquement susceptible de justi- fier la mise em circulation de ta traite est done Je manquement du tiré a ses obligations envers la partie intervenante, et qu’en se bornant & prendre en consi- dération le seul contrat de vente et les seules obligations de l’acheteur envers le vendeur, le jugement méconnait 1a force obligatoire de Ja convention (violation des dispositions Indiquées au moyen, et spé- cialement, des articles 1134 et 1135 du Code civil), ou, & tout le moins, viole la foi qui Ini est due, en en donnant une interprétation inconciliable’ avee ses termes (violation des dispositions légales indiquées au moyen, et spécialement des articles 1319 A 1322 du Code civil) ; et le second, de 1a violation des articles 1134, 1135, 1319 A 1322 du Code civil, en ce que, la demanderesse s’étant référée & Varti- cle 6 du contrat avenu entre les parties le 4 avril 1960, le jugement, attagué refuse toute incidence aux alinéas 5 et 6 dudit article, aux motifs : @) en ce qui con- cerne l’alinéa 5, aux termes duquel « ven- deur et acheteur recomnaissent ... que toute erreur ou fraude, commise en ce qui concerne Ja réalilé ou la consistance de Vacompte, ne peut ¢tre opposée A la D- haka», que ja fraude relative a cot acompte a été commise par le vendeur; b) en ce’ qui concerne Talinéa 6, aux termes duquel «Vacheteur renonce & in- voquer vis-l-vis de Ja Whaka toute con- testation, qu’ll pourrait soulever vis-a-vis du vendeur, relative & la livraison et A Vétat de la marchandise ou aux garan- ties y attachées », que, dans économie générale de ia convention, Thaka, ces- sionnaire des droits du vendeur, ne pour- rait avoir plus de droits que ce dernier, et qu’au surplus pareille clause est din- terprétation stricte et que l'exception non adimplett contractus n’y est pas visée, alors que, 1° les termes de W’une et I'au- tre de ces stipulations manifestent la volonté des parties de faire A Wihaka un sort distinct de celui des vendeurs, 2° les termes «toute erreur ou fraude relative Ada réalité de Vacompte, étant généraux, s’étendent aussi bien aux fraudes com- mises par Je vendeur qu’a celles émanant de Vacheteur, 3° Jes termes «toute con- testation ... relative a 1a livraison et & Vétat de la marchandise » comprennent nécessairement, V’inexéeution du contrat de vente par défaut de livraison; que le jugement attaqué méconnait, en consé- 789 quence, la force obligatoire de ces stipu- ations contractuelles (violation des ar- ticles 1134 et 1185 du Code civil) ou, & tout Je moins, en en donnant des inter- prétations restriclives inconeiliables avec leurs termes, viole la foi qui Jeur est due (violation des articles 1319 & 1322 du Code civil) : Attendu que, suivant acte du 4 avril 1960, le sieur M..., faisant Je commerce sous la dénomination « Gobelsem », vend A tempérament aux époux Paniz, dénot més «Iacheteur », un apparell de tél vision payable par mensualités, moyen- nant un acompte de 4.500 franes; qu’aux termes de l'article 6 dudit acte, la « Caisse a’hypothéques et de crédit» (Wihaka), intervenant, A celui-cl, se fait «céder, sans novation, les droits que le vendeur posse & charge de Vacheteur du chef de la eréance » née de la vente, l’ache- teur déclarant «accepter ladite cession et étre 1ié envers I’'Hlhaka», que «le vendeur et l’acheteur reconnaissent ex- pressément que toute erreur ou frande commise en ce qui concerne la réalité ou la consistance de Vacompte ne peut étre opposée A l'Hihaka » et que «Vacheteur yenonce & invoquer vis-A-vis de 1 Wihaka toute contestation qu’il pourrait soule- ver vis-A-vis du vendeur, relative & la livraison ot & Vachat de la marchan- dise»; quwaux termes de l'article 7, «en garantie de ses obligations envers la partie intervenante, Vacheteur remet. A V'Hlhaka une traite de garantie ac- ceptée, du montant total des mensua- lités et payable A vue; Ja partie interve- nante ne fera usage de cette traile qu’a concurrence des sommes qui lui reste- raient dues »; Attendu qu'il ressort des constatations non critiquées du fugement dénoneé : @) que Vépouse Paniz a avalisé la traite acceptée par son mari et remise U'B1- haka, qui a endossé ledit effet & son as- sureur, Ja société demanderesse; d) que le féléviseur n’a pas été livré et qu’un jugement du tribunal correction- nel de Litge du 10 mars 1962, passé en force de chose jugée, a constaté qu’au- cun acompte n’avait 66 versé & Voccasion de cette vente & tempérament et, pour ce motif, a condamné Je vendeur du chef de faux et d'usage de faux; c) qu’aprés avoir fait protester J'effet, Ja demanderesse a fait assigner les époux Paniz en payement de la lettre de change, limitant expressément; ses. droits contre 790 Jes défendeurs A ceux de son assuré, ti- reur et endosseur de l’effet, et admettant que toutes Jes exceptions opposables celui-ci Je sofent 2 elle-meme; d) quw'invoquant, d’une part, Ja non- livwaison du téléviseur, et, d'autre part, Ja nullité de la vente A tempérament faute d’acompte versé, les défendeurs ont op- posé A Vaction qu’ils ne devaient rien au yendeur ni, partant, A ¥Hlhaka, cession- naire de la créance du vendeur et tireuse de effet, aux droits de laquelle ta de- manderesse a limité les siens; e) que Ja demanderesse ‘a invoqué le caractére abstrait et formel de la lettre de change, totalement indépendante de Ja convention qui a pu tre Foccasion de Vacceptation de leffet; Attendu que Je jugement @ rejeté I’ac- tion aux motifs que les parties au con- brat cambiaire « ont accepté d’alfecter la convention de change d'une modalité ti- rée du contrat de base, la traite globale litigieuse n’ayant été souscrite qu’en ga- rantie des obligations des acheteurs et Je tireur ne ponvant en faire usage qw’& concurrence des sommes encore dues», et que, des lors, «les obliga- tions de base du tiré étalent non seule- ment suspendues en vertu de exception non adimpleti contractus & cause de la non-fourniture de l'appareil, mais égale- ment éteintes A raison de V'inexistence du contrat de vente, faute de yersement de Vacompte »; ‘Attendu quayant limité ses droits a Pégard du tiné et du donneur d’aval & ecux de son endosseur, soit le tireur, 1a demanderesse se trouve vis-A-vis des dé fendeurs dans Ja situation du tireur Iui- meme; Qu’en l'esptce, si ’Wthaka a pu obtenir de Paniz la vemise d’un effet accepté par Jui et avalisé par son épouse, c'est que le vendeur avait cédé A V'Mihaka sa eréance de vendeur sur Jes acheteurs et que ceux-ci avaient, dans Vacte du 4 avril 1960, déclaré étre liés envers l'Dihaka; Que, certes, suivant Vanticle 7 dudit acte, c'est bien cen garantie de ses obli- gations envers la partie intervenante », VEthaka, que Vacheteur a remis A cclle- ei une traite acceptée par lui; mais que les obligations des acheteurs envers 1’HI- haka résultent de la cession de créance A celle-ci; qu'aucune stipulation ni énon- ciation dudit acte ne fait apparaitre que V'Ethaka y interviendrait aussi en qualité de préteuse, ni, partant, que Jes ache- JURISPRUDENCE DE BELGIQUE teurs seraient és envens elle comme em- prunteurs ; Attendu que, dans la cession de créance, c'est Vobligation primitive qui est trans- mise, avec, comme conséquence, sunt sti- pulation contraire admise par Je débiteur cédé, le maintien de Vopposabilité des exceptions par le débiteur au nouveau créancier ; Attendu, il est vrai, qu’aux termes de Particle 6, alinéa 6, de Vacte, stipula- tion relative au rapport juridique entre je cessiomnaire de la eréance et les dé pitews cédés, «i’acheteur renonce & in- voquer vis-i-vis de ?'Hibaka toute contes- tation, qu’il pourrait soulever. vis-A-vis du vendeur, relative A la livraison et & I’état de la marchandise »; Mais attendu que le jugement reléve : «que Ia teneur de cette clause ne peut revetir de signification qu’en fonction de V’économie générale de 1a convention dont elle constitue un élément; qu’étant douné que Vintervention de Vassurée de la de- manderesse réside en une cession de créance, il en résulte nécessairement que le cédant, ne peut transmettre au cession- naire plus de droits qu’il n’en posstde; qu'il s’ensuit que la jimitation conven- tionmelle de Valinéa 6, dont question, ne peut s"interpréter que comme une dé- fense pour Je tiré accepteur d’exiger du tireur Yexéeution des obligations du ven- denr, mais ne peut accorder & 1a deman- deresse plus de droits que n’en possédait Je vendeur, puisque aussi bien Ia traite litigieuse ne garantissait qu'une cession de créance; qu’en décider autrement re- viendrait & rendre inopérante la condition de garantie», visant par ces derniers termes l’engagement pris par 1’Wthaka de ne faire usage de Ja traite acceptée qu’ coneurrence des sommes qui Ini reste- raient dues; que, ce faisant, it ne donne pas de V’article 6, alinéa 6, de Vacte du 4 avril 1960 une interprétation inconeilia- ble avee ses termes et ne viole done pas Jes articles 1319 et 1320 du Code civil; Que c'est, dés lors, sans méconmatire ka foi due A cet acte que le jugement a pu déclder, pour les motifs reproduits au premier moyen, que, par la « modalité » tirée du contrat de base, «le tireur s’en- gageait A ne pas mettre a traite en eir- culation aussi longtemps que le tiré ac- copteur exécutait ses obligations initiales @acheteur ou était en droit de ne pas y faire face», que, des lors, «le contrat de change litigieux ne pouvait effectivement sortir ses effets qu’au moment oit le tiré COUR DE CASSATION accepteur aumalt cessé fautivement de remplir les obligations & Jui imposées par Je contrat de base» et «qu’en Voceur- renee les obligations de base du tiré étalent suspendues en vertu de Vexception non adimpleti contractus »; Que si, par « contrat de base », le juge a entendu désigner le contrat de vente au lieu de la convention qui s'est formée entre ’'Elhaka, cessionnaire de la eréance du vendeur, et les acheteurs, débiteurs cédés qui se sont déclarés liés envers le nouveau eréancier, il a pu le faire sans illégalité, puisque leurs obligations envers la cessionnaire de la eréance sont celles- VA mé@mes que le vendewr puisait dans Je contrat de vente et qu’il a transmises & thalka; D’oti il suit qu’en se fondant sur V'in- terprétation qu'il donne de Yarticle 7 visé par le premier moyen et de larti- cle 6, alinéa 6, visé par Je second moyen, pour déclarer fondée Vexception non ad- impleti. contractus, ¢’est-4-dire absence de provision, opposée par les défendeurs & la demanderesse et, en conséquence, rejeter Vaction de celle-cl, le jugement, sans violer la force obligatoire de Vaote du 4 avril 1960 ni aucune des dispositions légales visées aux moyens, justifie lég: Jement sa décision; Attendu que Je surplus du second moyen, qui ne s’attaque qu’a des consi- dérations surabondantes, est dénué d’in- téret; Par ces motifs, rejette...; condamne la demanderesse aux dépens. Du 2% mars 1965. — 1% ch. — Prés. M, van Beirs, conseiller faisant fonctions de président. — Rapp. M. Moriamé, — Conel. conf. M. Pank Mahaux, avocat; gé- néral. — Pl. MM. Philips et Van Ryn. 1° cH. — 25 mars 1965. 1° PRHUYE. — Vor por aux acres, — PRooks-verBaL v’zNquire. -- Inverpni- (1) Cass., 17 décembre 1962 (Bull. et Pasrc., 1963, I, 471); 29 janvier 1965, supra, p. 536. (2) Cons. cass., 5 avril 1957 (Bull. et Pastc., 1957, I, 957), 12 octobre 1962 {idid., 1963, I, 192) et la note 2 sous cass., 18 septembre 1964, supra, p. 61. (8) Cass., 25 février 1964 (Bull. et Pasrc., 1964, 1, 678). 1 TATION PAR LE JUGE DU FOND, — LNrERPRE- TATION CONCILIABLE AVEC LES TERMES DU PROCRS-vERBAL, — POINT DE VIOLATION DE LA FOX DUE AUX AOrES. 2° PREUVH. — Manitee crve, — Jun ‘TENANT POUR HTABLI UN PATE AVEIRO PAR UNE PARTIE Et NON CONTHSTE PAR L’AUTRE PARTIE, — DEcIsion ¥oNDeE NON SUR UN AVEU MAIS SUR DES PRESOMPTIONS. 3° MOTIFS DES JUGHMENTS BT AR- ROTS. — Monee clvng, — Juee nese TANT, EN LA CONTREDISANT, LE FONDEMENT D'UNE DEFENSE. — RESET IMPLIQUANE CELUI pms DEDUCTIONS QUE LA PARTIE TIRATT DE CEITE DEFENSE. 4° CASSATION. — Compfrexce, — Ma- ‘TIRRE CIVILE. — CONCLUSIONS DEDUITES PAT, [IB JUGE DES CONSTATATIONS QU'IL. A FATES. — Conrro.s pr LA cour. 1° Ne viole pas ta foi due aua actes le juge qui donne dun proces-verdat @enquéte contenant les déclarations @un témoin une interprétation con liable avec les termes de celles-ci (1). 2° Le juge, qui tient pour établi un fait afirmé par une partie et non contesté par Vautre, fonde sa décision non sur un aveu mais sur des présomptions de Vhomme (2). (Code civil, art. 1353 et 1456). 3° Le juge, qui rejette, en la contredisant, le fondement dune défense proposée par une partie (8), repousse et, partant, rencontre la déduction que ladite partie tirait de cette défense (4). (Constit., art. 97.) 4° S'il appartient au juge de constater les faits sur lesquels il fonde sa déci- sion, il incombe @ la cour de cassation de vérifier si ces faits peuvent justifier la conséquence que le juge en déduit en aroit (5). (Constit., art. 95.) (ROOSEN ET G. DOLPHYN, 0. L. DOLPHYN Er . YAN HOVE.) ‘annir. LA COUR; — Vu le jugement attaqué, (4) Cass., 24 octobre 1963 (Bull. et Pasic., 1964, I, 197); 24 mars 1964 (ibid., 1964, I, 809). (5) Cass., 17 décembre 1962 (Bull. et Pasic., 1963, I, 474); comp. cass., 11 juin 1963 (ibid., 1963, T, 1075), 10 décembre 1963 (ibid., 1964, I, 386) et 25 janvier 1965, supra, p. 510.

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