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AKRDs
• Halage
» Levage .
« Extraction
« Manutention
« Plans inclinés
153 rue Aristide-Berges 73000 Chambéry
France - Tél. (79) 62.26.44 - Télex 320429 F
FOURNITURES MÉTALLIQUES
pour travaux souterrains et T.P.
PLAQUES : « de garnissage
» pour fouilles
• S 4 pour boulonnage
* de coffrage
S2 S 2 bis S4 P
Entretoises en cornières type GESCORIAC
Voussoirs
Panneaux de Soutènement
Plaques de Garnissage Panneaux armatures
Boulons d'ancrage PREVOST
Bourres à la résine TITANITE
GESCORIAC CINTRES MÉTALLIQUES EN PROFILS
HEA - HEB - UPN - UAP - CORNIÈRES
Cintres
Métalliques I C H L
CINTRES TH de fabrication USINOR
Département pieux et soutènement
AB
Agences pour le Sud de la France
1672 '/, -H
successivement:
- les remaniés constitués par les
caves et les fondations des
anciennes constructions, très rare-
ment situées plus bas que la nappe
aquifère;
r . . . r t rs, ———————————
- les dépôts alluvionnaires de la
BETON RICHE I III i I I i A i EJI i Senne, constitués par des argiles
1n * M
t
!
14.50 sables et graviers alluviaux, d'épais-
M seur variable de 0 à 4 m;
BETON MAIGRE ,
55 - le complexe argileux yprésien sur
une épaisseur de plusieurs dizaines
PALPLANCHES de mètres, dont la base se situe sur
la cote -28/-30.
—jj— Kl
A
i ih, 1
K'
M Les informations fournies par les
premiers essais confirment les
±nm
BRIQUAILLON.>
h caractéristiques du terrain:
- comme on pouvait s'en douter, le
CONGEL/5JEUR -i te.ii niveau du 1er sous-sol du bâtiment
se situe dans la couche supérieure
NOUVEAU BATIME NT "c' ., des remaniés urbains;
MUR DE GLACE
—* II
Il
l|
F\\^ - immédiatement sous le radier du
nouveau bâtiment, on trouve
diverses couches alluviales tour-
F/g. 5 Coupe transversale dans le 2ème sous-sol projeté. Les fondations du ërjn
bâtiment existant sont constituées d'un radier en béton armé d'un double réseau beuses et argileuses, avec interca-
de poutrelles et reposant sur un béton maigre d'une épaisseur de 2 m 50 réalisé laires sableux;
sous eau, à l'intérieur d'un batardeau de palplanches en bois.
*~~y A-A
- la base des alluvions est à carac-
tère limoneux jusqu'à la cote + 5,40
à + 6,40;
1720
/^x - sous cette cote, dans deux essais
+ n
w$mï / /
/ / \ i—
sur trois, on trouve une couche de
sable et gravier d'un peu plus d'un
7\\\ / X
^^ " /?
\
// '1 ^^ >
__ X_ , .. .
mètre d'épaisseur;
/ I'I \
^ - ce gravier est au contact de l'argile
yprésienne/les premiers dm supé-
iIIl / '~ /,
REMBLAI
rieurs de cette argile présentant des
\ LIMITE èejvlOLITION caractéristiques plus sableuses.
yGENERAU
La nappe aquifère est relevée à une
14.90 II/
f
1
1
cote variable de 14,00 à 14,50 soit
2,00 m au-dessus du niveau de fon-
/11 1432 %'% DE TOURBE
LIMON GRIS+TRACES ':'£'•'• ."'".'S'W^/\:-:^Wï\ dation du premier sous-sol.
1403 ip & ••:-'*> '&•' •:?•&. Ï&S&- Cette nappe se développe dans des
'$&
Ç
r
n
formations alluviales hétérogènes,
et est conditionnée par la couche
sablo-graveleuse de base, au
^ TOURBE BRUN- NOIR
12.70
contact avec l'argile. Elleestalimen-
tée d'une part, dans le sens Sud-
*
n Nord, par la Senne et d'autre part,
t PIEUX BETON ARME 35/35 dans le sens Est-Ouest, par le ver-
4r *• ii sant Est de la vallée, la nappe du
versant ayant également son plan-
s,/////, '| cher sur l'yprésien argileux.
'?$&. UMON GRIS jr CONGELATEUR
.~ - MUR._QE_GLAC_E_
Si l'écoulement général vers le
H«iM
5.40 '///S//',
Nord-Est est assez régulier, avec
y/////. une pente moyenne de 0,15%, par
contre à l'échelle locale, il est très
nn V
:——•^•••^
SABLE ARGILEUX . / i- difficile de connaître l'allure des
. . .. ...f-r..
GRIS * GRAVIER \/ ——T_ écoulements dans les intercalaires
H sableux des alluvions, et de prévoir
4.00
3.70 ARGILE SABLEUSE
GRISE ^—-—
11
J
_
F/g. 6 Mur d'enceinte réalisé en partie arrière, vers la rue Fossé aux Loups. Les
r l'effet d'un rabattement même de
faible amplitude.
Les constructions voisines, dont
beaucoup remontent au 19ème siè-
cle, sont fondées de bric et de broc,
congélateurs obliques permettent la réalisation d'une enceinte étanche contigue
à un rideau de palplanches existant, le mur congelé sera étêté pour permettre la certaines sur fondations superfi-
réalisation du nouveau sous-sol sous un encorbellement de la construction cielles, d'autres sur pieux courts, qui
existante. n'atteignent pas toujours la couche
TOS 95
graveleuse de base des alluvions, et Fig. 7
sont très sensibles à l'effet d'un Photo
rabattement différentiel. montage
du chantier
Il est exclu en conséquence d'envi- de
sager la construction du 1er sous- congélation
et des
sol sans réaliser au préalable une bâtiments
enceinte périphérique étanche, per- limitrophes
mettant un épuisement de la nappe
à l'intérieur, sans modifier les
niveaux à l'extérieur.
6.- LA REALISATION
IMPORTANCE DU CHANTIER
F/g. 11 Forage des congélateurs obliques un bâtiment voisin en encorbellement. L'entreprise de congélation s'est
Cette figure correspond à la figure 6. étendue d'avril 82àjuillet83, ycom-
TOS 97
pris les essais préliminaires.
Le planning prévu au projet a été
respecté; les nuisances vis-à-vis du
voisinage se sont limitées:
- à l'écoulement des boues de forage
dans la rue au moment de la réalisa-
tion des congélateurs en façade;
- au bruit des compresseurs action-
nant les foreuses;
- à quelques fissures dans les bâti-
ments mitoyens, principalement
localisées aux joints entre bâtiments
La rabattement à l'intérîeurdu chan-
tier n'a pas eu d'effet sur les niveaux
de la nappe à l'extérieur de l'en-
ceinte, niveaux contrôlés par 6 pié-
zométriques à proximité immédiate
Fig. 12 Centrale de froid en cours de montage.
de la fouille. 3 groupes de compresseurs identiques.
Les mouvements de gonflement et
de tassement mesurés par nivelle-
ment des constructions voisines ont
été de l'ordre de grandeur du cm.
Fig. 13 Centrale de froid en service. Les compresseurs sont mis sous Fig. 14 Conduites-mères en banquette sur la façade de la rue des
abri. On observera sur cette figure le caniveau en voirie qui abrite les Boiteux. Vue prise depuis l'entrée du chantier.
conduites-mères.
FORGES ET ATELIERS
DE LA NAVE SA
218, rue Bernard Palissy 62404 BETHUNE B.P. 34
Tél. 25.04.30 Embranchement particulier.
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de transport tels que convoyeurs à bandes, berlines, traverses, embouties etc...
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Société DAVUM à Villeneuve-la-Garenne.
98 TOS
méthodes de calcul
spécifiques à la congélation
Pierre GONZE
Directeur du Département de la Société Foraky
La mise au point d'un projet de - une analyse de stabilité des exca- tion des températures dans le sol
congélation demande de choisir la vations dans les terrains gelés; suit la loi suivante:
disposition des congélateurs et les - le choix des contrôles et essais in
r
puissances des groupes frigorifi- situ et en laboratoire afin de s'assu- * s?' ' " ' TS*M d)
" '*|ues qui devront être utilisés. rer du bon déroulement du chantier. ou
""Les massifs de terrains gelés répon- T est la température
dant aux critères d'étanchéité et de X la position du point considéré
résistance voulus doivent être four- t le temps,
nis selon un programme garanti. Le 1.- ANALYSE THERMIQUE
k la conductibilité du terrain,
prix d'une congélation,- actuelle- c sa chaleur spécifique.
ment de l'ordre de grandeur de Les phénomènes de propagation
10000 FB le mètre de congélateur-, Les conductibilités thermiques et
est fort sensible à la longueur totale thermique sont extrêmement com- chaleurs spécifiques dépendent de
de congélateurs et aux délais de plexes et font entrer en jeu notam- la nature du terrain et de sa teneur
mise en froid. Voilà autant de rai- ment les forces capillaires qui en eau qui est supposée constante
tendent à amorcer une migration de dans le temps. Les valeurs de ces
sons qui demandent que les phéno- l'eau vers les zones refroidies. Cet
mènes relativement complexes, qui paramètres thermiques varient avec
se produisent lors de la mise en froid effet de migration d'eau dépend non la température.
seulement des gradients de tempé-
d'un sol et des creusements à l'abri ratures mais également par exemple La relation (1) se résout aisément à
de celui-ci, soient prévus avec préci- de la perméabilité du sol et des l'aide d'un modèle par éléments
sion. Pour qu'un calcul de progres- contraintes effectives entre grains. finis. Le système d'équations à
sion du froid présente une C'est d'ailleurs ce phénomène qui résoudre est de la forme:
signification technique et commer- dans certains cas,- terrains imper-
ciale, la précision doit en être de méables et à faibles contraintes [C] [i0] + [8] = [Q] (2)
disons une quinzaine de pourcents. effectives entre grains-, peut provo- où [0] est le vecteur contenant les
Cette précision est relativement fai- quer des gonflements des sols sou- températures de chacun des
„ blé comparée à celle qui est habi- mis au gel. Dans l'état actuel des modèles des nœuds du modèle,
Juelle par exemple dans les analyses connaissances il n'est guère possi-
»Mde stabilité de structures où la préci- ble d'estimer avec une précision [ 0 ] vaut ô m'0],
sion obtenue se situe plutôt vers les même sommaire l'importance de
cinquante ou cent pourcents. <5t [Q] est le vecteur contenant les
gonflements éventuels. Tout au plus
L'étude d'un projet de congélation peut-on prévoir que certains sols flux thermiques en chacun des
comporte entre autres: peuvent gonfler dans certaines cir- nœuds,
constances et d'autres pas. [C] la matrice de capacité
- une analyse thermique destinée à
déterminer l'évolution dans le temps En négligeant de tels effets qui sont thermique,
des températures dans le terrain et d'ailleurs sans influence sensible
des puissances frigorifiques absor- sur la progression des températures [K] la matrice de conductibilité
bées par celui-ci; dans le terrain mis en froid, l'évolu- thermique.
O.OiM
crm ccwc£t_AT£ufl ISOLE ISUITEI
'TH3
FTaFREEZE TJBE
TH = TEMPERATURE HOLE
co«C£i-»rEun
F/g. 1 Schéma de principe de l'essai. F/g. 2 Modèle pour simuler la progression du froid.
Lî S 4 3
100 TOS
v\
À \\
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1
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POSirtCNini ?<jsirtc»i cm
F/g, 7 Evolution des températures dans le terrain : 1er mois F/g. 8 Evolution des températures dans le terrain : 2ème mois
l~
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I
/
PQStTiQN t n i
F/g. 9 Evolution des températures dans le terrain : Sème mois F/g. 10 Evolution des températures dans le terrain : 4ème au
14ème mois.
Ce type d'essai in situ présente éga- Nord sont d'abord mis en froid pen- tée et le terrain se réchauffe comme
lement l'avantage de permettre de dant un mois. La figure 7 donne montré à la figure 10. Cette figure
déceler un mouvement d'eau sou- l'évolution des températures dans le illustre l'importance de l'inertie ther-
terrain qui se traduit par une pro- terrain long de la coupe XX définie à mique du sol puisqu'un an après l'ar-
gression non axisymétrique des la figure 5. Ensuite et pendant un rêt de la congélation le terrain est
températures autour du congélateur. mois les congélateurs des murs juste en phase de dégel (pour des
Voici à titre- d'exemple une analyse Nord et Sud fonctionnent ensemble, motifs de technique de calcul celui-
thermique comportant plusieurs ce qui provoque l'évolution des tem- ci est supposé commencera -0.5°C).
phases. La figure 5 donne la disposi- pératures reprises à la figure 8. Puis La relation (2) qui contient plusieurs
tion des congélateurs. Il s'agit d'une ne fonctionnent plus pendant un centaines d'équations doit être réso-
double file de congélateurs formant mois que les congélateurs du mur lue en différents instants. Il faut
un mur Nord et d'une double file de Sud. découper le temps en intervalles suf-
congélateurs formant un mur Sud. Ceci conduit aux températures fisamment faibles pour que la stabi-
Le modèle utilisé est représenté à la représentées à la figure 9. Alors la lité du processus de calcul soit
figure 6. Les congélateurs du mur congélation est complètement arrê- garantie.
TOS 101
s
u
l/>
|«o
in
35
30
25
20
15
- 50000
- 20000 1
- 15000
to 15 20 25 30 35
10000 STRAINC/.)
10m 20m 10m
P.GONZE F/g 12 Sable et argile. Contraintes et
F/g. 11 Espacement entre les congélateurs FCRAXY S A . déformations.
1"8
z "
i-,
-11
-12
-13
-14
-15
-16
Wn 12o -17 -
LN TtME(MINUTES) a 26 ; 11 0 KG/CM1
-19
•$ÇJ9-14 Sable et argile. Vitesses de déformation en fonction du + 27 = 110 KG/CM1
bips. «•28:150 KG/CM1
-19
«29:150 KG/CM1
-20u û I 2 S
-t 4 -t 7 8 9 10 11 H
LN TIME(MINUTES)
F/g. 75 F/uage à -10°C.
72 96
TIME (HOURS)
F/g. 17 Modèle représentant une galerie dans l'argile gelée. F/g. 78 Convergence calculée du front
bilité. Ces informations sont égale- - le comportement rhéologique des comportement rhéologique d'un sol,,,
ment particulièrement précieuses terrains gelés commence à être gelé ou non soumis à étreinte mul*
pour affiner les modèles utilisés. mieux connu. Il est possible de faire tiaxiale élevée;
En conclusion sur la valeur des certaines prévisions quantitatives
méthodes de calcul spécifiques à la des phénomènes (déformations,
congélation nous dirons que: contraintes...). Mais de nombreuses - les phénomènes de migration
questions restent posées comme d'eau dans le sol ne peuvent guère
- le problème de prévision de la pro- d'ailleurs en mécanique des sols. être abordés aujourd'hui encore que
pagation du froid même dans des sur un plan qualitatif ou relative-
situations complexes est résolu; Nous pensons ici par exemple au ment empirique.
SA
Votre spécialiste :
104 TOS
détermination en laboratoire de paramètres
rheologiques de sols aux basses températures
en vue de la congélation
2. - LES RELATIONS
FONDAMENTALES Tableau 1 - Chambre frigorifique du L.G.C.
<7i
Cellule triaxiale
Echantillon
Enceinte frigorifique
Bill oadomttrlque
-Vérin
Vyalov, Ladanyi, Klein utilisent la La figure (2) donne un schéma d'un compression et de fluage non confinés
relation : banc de fluage qui consiste en une cel- et triaxiaux de même que des essais de
B 4.C
= e1o + A o r f (2) lule triaxiale montée sur un bâti rupture et de fluage par flexion.
-,--,o--- T ' cedométrique. L'échantillon peut être La force verticale P, peut atteindre
qui ne tient compte que des fluages pri- soumis, sous des températures de - 5 à 100 kN. Dans la cellule triaxiale, on
maire et secondaire. Outre la déforma- -20°C à des essais de fluage non peut atteindre une contrainte de confi-
tion, instantanée, trois paramètres A, B confinés et triaxiaux. La contrainte de nement 0",? de 10 MPa et une contrain-
et C caractérisent la courbe. confinement o"3 peut atteindre 10 MPa te verticale cr, de 90 MPa pour un
Ting et Martin ont proposé la rela- et la charge verticale P, peut atteindre échantillon ayant un diamètre de
tion : „ a „ t & 14RIM soit une contrainte verticale or, 38 mm.
(3) de 13 MPa pour un échantilon ayant un
diamètre de 38 mm. Les essais sont pilotés par une calcu-*
latrice HP 86 qui enregistre également
o* ,-m La figure (3) donne un schéma de la les paramètres tels que températures,
avec t = (4)
presse hydraulique qui est une presse contraintes et déplacements en fonc-
triaxiale adaptée. Afin de pouvoir réali- tion du temps (fig. 4). Un écran permet
Cette relation tient compte égale- ser des essais jusqu'à une température de visualiser les résultats à tous
ment du fluage tertiaire et requiert la moments au cours des essais. De plus
de - 40 °C, la cellule triaxiale a été
détermination des paramètres C, n, 8, t0
enfermée dans une enceinte frigorifique les paramètres enregistrés sont trans-
et m. mis régulièrement à l'ordinateur central
qui permet de réguler la température de
Outre les essais de compression non - 20 °C (température de la chambre) à HP 1000 série A 900 du LGC qui com-
confinée, on peut souhaiter aussi réali- - 40 °C. La presse hydraulique permet mande une table traçante permettant
ser des essais de compression triaxiale de réaliser des essais de rupture par d'obtenir les diagrammes d'essais.
et des essais de flexion sur barette
parallélépipédique.
3. - EQUIPEMENT DE LA CHAMBRE
FRIGORIFIQUE 4 ———— _ _ _ _ _ _ _ _ _
Presse Pilote HP 1000
Afin de réaliser les essais décrits ci- «—— ——————>•
Hydraulique HP 86
dessus, le LGC dispose d'une chambre . ——————————————^
frigorifique de 3 m x 2,8 m dans laquel-
le une température, pouvant descendre Bancs de fluat3e-*- ——————^
jusqu'à -20°C, peut être maintenue 1
constante. Dans cette chambre se trou- - mesures table traçante
vent d'une part une presse hydraulique / _ contrôle
et d'autre part 13 bancs de fluage. Le Chambre frigorifique *.- signaux
tableau 1 donne des spécifications rela- (contrôle temps)
tives à l'équipement et aux essais qui
peuvent être réalisés. Fig. 4.-
106 TOS
Tableau 2 - Type U * échan— Température Teneur en eau Nombre
Essais de rupture t il Ion de l 'essai M «). d 'échan- 0,r (MPa )
en compression T Ce) tillons tnin. 1 mnx. moyenne
non confinée Argile I -10 21 à 21 9 3.15 4.16 3.5
prélevée gelée -20 21 a 24 8 6.10 8.51 7.5
-30 21 à 24 5 6.50 11.5 9.2
Argile 2 -10 20 3 30 15 4.40 6.37 5.3
gelée en labo-
ratoire
TOS 107
FLUAGE UNIAXIALE
Argile T=-20' C
r
10
O't= 6 MPa Z
B SABLE 3
S
E - 10°C
x
\ ^.s \x
! •.!'»!» V
10 20 30
—w {
F/g. a-
14
12 SUIES
^F
2 10 j/
FLUAGE UNIAXIAL •&_ f ^-* ARGILE 1
/ -s*
\y
Argile T=-20'C ~k 8
b
6 ^ SABLE
7 8 4
In tCmin)
2
F/g. 7.-
O ! 1 i ! 1 1
I/x\
RESISTANCE A LA RUPTURE UNIAXIALE
——————— Marne T=-10°C ———————
25
A\x \
»
Oj= 1.6 MPa ra
a.
S 20
\ \ i
15
^&
10
FLUAGE UNIAXIAL
0
Tourbe T = -10°C
\\
(7,= 1.2 MPa
Fig. 13.- 10 15
B
0 1 2 3 4 5 6 7 CT| a 4.4 M Pl FLUAGE UNIAXIAL
FLUAGE UNIAXIAL
Marne T*-10°C
f (mm)-
F/g 11-
-6
F/g. J2.-
-a
ESSAI DE FLEXION
-18
-ao
6 e 10 12
t(Jl- F;g. ——— In t (mm) ——
TOS 109
Les figures 11 et 12 montrent des essais de fluage uniaxial sur une marne
essais de flexion sur des barrettes de à la température de - 10 °C. 5.- DÉTERMINATION DES
1 6 x 4 x 4 cm. La figure 11 donne les PARAMÈTRES RHÉOLOGIQUES
La figure 16 met en évidence la diffé-
fuseaux de la flèche en fonction de la rence de comportement d'échantillons
contrainte de traction maximale due à de craies marneuses et de marnes en A partir des diagrammes de fluage,
la flexion et ce pour des températures essai de compression unîaxiale à la les paramètres rhéologiques ont été
de - 5, - 10 et - 15 °C. La figure 12 température de - 10 °C. déterminés pour certains sols et pour
donne un essai de fluage (variation de certaines températures en se basant
Les échantillons de marne et de
la flèche f en fonction du temps) sur sur les relations (2) et (3).
craies marneuses ont été prélevés dans
deux échantillons à la température de Le tableau 4 donne les paramètres A,
des forages exécutés pour le compte de
-KTC. B et C déduits de la formule (2). Les
la N.V. Kempense Steenkolenmijnen
Les figures 13 à 16 montrent des près de Waterschei. trois dernières lignes du tableau repro-
essais effectués sur des échantillons de duisent des valeurs tirées d'une
Nous remercions M. VANDEPUTTE,
marne et de craies marneuses. communication de Klein.
Directeur Général de la N.V. Kempense
Les figures 13 à 15 montrent un Steenkolenmijnen qui nous a autorisé à Le tableau 5 donne les paramètres m,
essai de compression uniaxiale et des publier ces résultats. n, 5, t et C déduits de la formule (3).
E
1 = £10 + A «1 * (2)
Nature des A B C
Échantillons RESISTANCE A LA RUPTURE UNIAXIAi F
O-a/ioV ,. tUL
T=-10'C
Argile 1 -10°C 3.5 10~3 2.06 0.44
•J
d'âpres Klein
Fig. 16.-
110 TOS
La figure 17 reprend deux courbes F/g. 17.-
expérimentales, marquées "essai", de
fluage uniaxial d'une argile congelée à
- 20 °C sous une contrainte de
o1, =3.75 et 5 MPa. A partir des para-
mètres rhéologiques, on a recalculé les
courbes répondant aux relations (2) et
(3). Pour l'échantillon soumis à une
contrainte o*, =3.75 MPa, les deux lois
donnent des valeurs proches de l'expé-
rimentation ; par contre pour l'échantil-
lon soumis à une contrainte
or, =5 MPa, la loi (2) ne présente évi-
demment pas de fluage tertiaire, tandis
que la loi (3) en présente mais pour un
temps nettement plus élevé (l'échantil-
lon lors de l'essai se rompant plus
brutalement).
Quoi qu'il en soit, la détermination
des paramètres rhéologiques permet
57BO 720O
d'approcher par calcul le comporte- t (min) ——»
ment de parois congelées d'une
manière nettement plus précise REMERCIEMENTS Enfin nous tenons à souligner que
qu'auparavant. l'installation du laboratoire et l'exécu-
Le coût élevé de la congélation doit Nous tenons à remercier la S.A. tion et l'interprétation des essais ne
inciter les utilisateurs à affiner leurs cal- FORAKY et plus spécialement Mes- sont possibles que par un travail d'équi-
^Is afin de concevoir des projets plus sieurs ir Ph. DOM, Directeur Général, et pe. Nous tenons à associer les
îuws-eonomiques. La réalisation d'essais en ir P. GONZE, Directeur du Département, techniciens du LGC et plus spéciale-
laboratoire est un des chemins obligés grâce à laquelle l'installation du labora- ment Messieurs ir B. SINE et ir
de cette optimisation. toire fut rendu possible. J.P. ROSSION, ingénieurs au LGC.
TOS 111
le comportement des sols gelés
jusqu'aux températures
cryogéniques
J. BOURDONNAIS,
Roctest, Ltée, Montréal
B. LADANYI
Ecole Polytechnique de Montréal
36.0 -i
114
congélation en massif argileux
profond pour la réalisation
d'un laboratoire souterrain
P. MANFROY et B. NEERDAEL
Centre d'Etude de l'Energie Nucléaire, Mol
logiquement envisageable mais que 223 mètres a été creusée par la tech-
1.-INTRODUCT1ON certaines caractéristiques géomé- nique de congélation, retenue non
caniques de cette argile devraient seulement pour assurer l'étanchéi-
être étudiées in situ, dans des condi- té et la stabilité des excavations lors
tions plus proches de la réalité que du fonçage à travers les sables aqui-
Depuis 1974, Le Centre d'Etude de les essais de laboratoire effectués fères mais également pour amélio-
l'Energie Nucléaire (CEN/SCK) a sur des échantillons prélevés lors de rer les conditions de creusement
concentré le programme belge de forages à partir de la surface. D'au- dans l'argile. En effet, soumise à la
^Becherche et Développement en tre part, les informations disponi- pression des terrains surincom-
patière d'évacuation des déchets bles sur la réalisation d'excavation bants, cette argile plastique risquait
^"radioactifs de haute activité sur l'uti- dans l'argile ne permettaient pas de fluer rapidement vers les excava-
lisation potentielle d'une couche une extrapolation satisfaisante, tions. (2)
d'argile tertiaire présente, dans des pour préjuger des conditions de son La construction a été mise à profit
conditions de profondeuretd'épais- comportement rhéologique lors du pour réaliser une campagne géote-
seur favorables, sous le site-même creusement à grande profondeur. chnique exhaustive d'auscultation de
du CEN/SCK, à Mol, dans le Nord- C'est pourquoi, il fut décidé en 1979 l'argile; différentes mesures portant
Est du pays (1). d'y construire un laboratoire expéri- sur les contraintes et les déforma-
L'étude de faisabilité d'une installa- mental souterrain. Cette installation tions tant dans l'argile que dans les
tion industrielle d'enfouissement expérimentale comportant princi- revêtements ont été effectuées à
dans cette couche d'argile a montré palement un puits d'accès et une l'aide d'appareils de type et de prin-
qu'une telle réalisation était techno- galerie d'essai à la profondeur de cipes divers (6). Outre les possibili-
tés de recherche ainsi offertes dans
le domaine de la géomécanique et
1jr~ de l'ingénierie minière, cette instal-
lation constitue un outil irremplaça-
| ___ __SHAFT ble pour l'étude de phénomènes tels
que le transfert de chaleur, la corro-
SANDS —— i sion et la migration en milieu
.^05^ argileux.
_ __ ^ „
f
à la profondeur de 220 m.
r _j———— ————— —————— —————
1
})
/^ XK ' F/g. 1
INTERME DIATE s^ -*J - 2 3 0 m "& Travaux réalisés dans le cadre d'un
EXPERIMENTAL Puits et galerie
^4—•->1 _ y
contrat entre la Commission des Commu-
ROOM expérimentale nautés Européennes et le CEN/SNK de Mol,
GALLERY
Concept initial (Belgique).
-\
lèlement à ces mesures, les travaux
progressaient mais il s'avéra rapide-
«— REVETEMENT BETON 2d« PHASE
ment que l'élargissement de la sec-
( EPAISSEUR 0,4m)
tion de creusement du puits à celle
nécessaire pour la réalisation de la
*~ REVETEMENT f E T O N MONOLITHIQUE
chambre de fond ne se ferait pas
sans difficultés.
En effet, un essai d'élargissement au
niveau -207,50 m. par un tronçon de
forme tronconique à l'extrados s'est
soldé par un échec: le fluage troo«^
l \ rapide de l'argile gelée a, par &<
CARRURE DE LIAISON <i> 4m composante verticale, provoque"*"
/ H 12,8m une fissuration horizontale impor-
T -2U.7m tante au raccord avec le tronçon
l GALERIE D ' A C C E S RECTANGULAIRE cylindrique supérieur.
1
/ 1.5x2m
En conséquence, la chambre de
, / INTERMEDIAIRES BETON
pied ne pouvait plus être exécutée
selon la conception initiale; la déci-
sion fut prise de prolonger le plus
Fig. 2 rapidement possible le puits jus-
Représentation
V -227.5m schématique qu'au radier par un tronçon de 0
T - 2 2 9 3m '.' , . '\ /
GALERIE C I R C U L A I R E <J»3,5m
du laboratoire
souterrain
5,80 m extérieur et de 0 intérieur
utile 4,00 m. Le radier du puits fut
dans l'argile coulé le 21 décembre 1981, sous le
niveau -227,50 m.
Le placement simultané de la mem-
A l'achèvement du fonçage le revê- brane d'étanchéité et du béton inté-
3.- TRAVAUX RELATIFS AU tement de béton intérieur est coulé rieur, en remontant, s'est effectué
PUITS D'ACCES ET A LA en remontant. Simultanément, une durant les trois premiers mois de
CHAMBRE DE PIED (3) feuille de polyéthylène dont l'étan- l'année 1982. La congélation autour
chéité est soigneusement vérifiée du puits a été arrêtée à la mi-mars
est mise en place entre les deux 1982.
Principe : revêtements.
Le réfrigération des terrains se fait à La feuille d'étanchéité se raccorde à 4.- MODIFICATIONS APPORTEES
l'aide d'une saumure de chlorure de une virole en acier inoxydable AU PROJET POUR
calcium refroidie à -25°C environ noyée dans le béton de paroi du LA REALISATION DE
(groupes frigorifiques à l'ammo- puits à -200 m. de profondeur. Sous LA GALERIE EXPERIMENTALE
niac). La protection pourlefonçage ce même niveau, l'étanchéité
du puits est réalisée par seize externe du puits est assurée par l'im-
congélateurs verticaux disposés sur perméabilité de l'argile elle-même, Principe :
un cercle de 7 m. de diamètre. Ceci le revêtement du puits étant à partir Durant la période de bétonnage
permet d'obtenir une enceinte de cette profondeur et jusqu'au pied intérieur du puits, de multiples
étanche et de commencer le fon- de la carrure réalisé en une seule actions ont été entreprises en vue de
çage après six semaines de congé- épaisseur de béton. mettre sur pied un nouveau concept
l a t i o n . La p r o t e c t i o n pour pour la galerie expérimentale dont
l'exécution de la chambre de fond se Historique :
la possibilité technique de réalisa-
fait au moyen de seize autres congé- Le fonçage du puits, commencé le tion avait été remise en question
lateurs verticaux disposés sur un 1er octobre 1980, s'est poursuivi suite aux incidents survenus au
cercle de 13 m. de diamètre. Le sans difficultés à travers les sables puits. Une campagne d'essais de
forage de ces deux couronnes et la zone de transition sables/ar- laboratoire a été élaborée pour étu-
concentriques de seize congéla- giles. Mais dans l'argile, quatre jours dier les propriétés rhéologiques de
teurs chacune, pénétrant dans le après décoffrage, la partie inférieure
terrain jusqu'à -240 m. de profon- l'argile gelée à différentes tempéra-
du béton a commencé à se fissurer tures et sous différentes contraintes
deur, a été réalisé en été 80. par compression; la partie excavée sur des échantillons d'argile préle-
sous le dernier bétonnage était res- vés directement dans le massif gelé.
Un double revêtement de béton est tée sans revêtement pendant une Les essais ont été réalisés au labora-
retenu pour le puits. Le premier période assez longue (3 semaines), toire des sols gelés (Foraky/Labora-
revêtement coulé entre les terres permettant ainsi le développement toire du Génie Civil) à l'U.C.L.,
gelées par passes descendantes de du fluage de l'argile, malgré son état Monsieur Lousberg vous en a donné
six mètres suit le creusement du congelé. dans sa communication l'essentiel
puits. Suite à ces incidents, les pressions des résultats (4).
116 TOS
D'autres essais triaxiaux à basse reaux prévus à cet effet dans le der- pied et le long de la galerie (6).
température avaient été réalisés en nier tronçon bétonné, Parmi les nombreuses informations
1981 et 1982 au «Rijksinstituut voor - le creusement et la réalisation des ainsi récoltées durant les 3 der-
Grondmechanica» de Gand sur des 20 derniers mètres de galeries en nières années, nous voudrions ici
échantillons «non remaniés» préle- section circulaire de diamètre inté- commenter quelques mesures
vés en carrière (Terhagen); ils ont rieur 3,50 m et revêtu de voussoirs directement liées à la congélation
fait l'objet d'une publication par le (congélation préalable de 5 du massif. Il s'agit essentiellement
Dr. Ir. Carpentier lors de la cérémo- de^ mesures de pression totale par
semaines), cellujes hydrauliques disposées
nie d'hommage rendue au Profes-
seur De Béer (5). L'entrepreneur - un bouchon d'extrémité en béton dans le terrain à l'extrados du revê-
Foraky a réalisé la simulation des armé clôturant cette seconde et der- tement. Le long du revêtement
phénomènes observés à l'aide de nière phase. rigide que constitue le béton non
modèles mathématiques jusqu'à Historique :
armé du puits d'accès, ces cellules
reproduire par calcul les déforma- ont en effet enregistré, dans l'argile
tions en pressions enregistrées in La congélation des terrains s'est à -15°C environ, des pressions rapi-
situ. faite à l'aide de groupes frigorifiques dement importantes et finalement
au fréon amenant la température de supérieures à la pression des terres.
Les résultats de ces analyses ont la saumure à -32°C. Ces mesures dé pression couplées
permis de conclure à la possibilité avec d'autres mesures de tempéra-
d'exécution de la galerie si l'on Là où les congélateurs divergents se ture ont été poursuivies depuis lors
tenait compte des considérations trouvaient être trop éloignés de la (dégel du massif autour du puits) et
suivantes: future galerie, quelques congéla- répétées lors de la construction du
teurs complémentaires ont été réali- laboratoire souterrain, mais dans
- la congélation du terrain, si elle ne sés dans le centre de la section à
présente pas que des avantages, excaver pour améliorer et accélérer des conditions sensiblement diffé-
demeure nécessaire pour la sa congélation. Les durées de mise rentes. Quant aux mesures de défor-
construction du laboratoire, en froid ont ainsi été limitées res- mations, l'amplitude des mouve-
pectivement à 5 et 4 mois. Ces diffé- ments observés à la paroi excavée
fluage de l'argile peut être limité ou au contact béton/argile gelé ont
optimalisant les paramètres rentes actions ont ramené le fluage rendu l'utilisation des appareils de
suivants: du massif pendant l'excavation à mesure au sein du massif difficile
des valeurs de l'ordre de 3 mm par voire impossible. D'autre part, les
a) une température de congélation jour, soit une diminution d'un fac-
suffisamment basse; teur 3 par rapport aux phénomènes mesures extensométriques sur le
observés pour le puits d'accès. revêtement ont eu à souffrir de
b) une épaisseur d'anneau gelé limi- conditions de chantier particulière-
tée mais compatible avec la ferme- ment sévères (variations de tempé-
ture du mur de glace; Compte tenu de la bonne concor-
dance entre les convergences rature, humidité, accessibilité,...);
c) une vitesse de congélation rapide mesurées et calculées lors de l'exé- leur interprétation nécessitant de
pour limiter au minimum la durée de cution de la première phase, un seul nombreux recoupements et correc-
la mise en froid. cercle de congélation avait été tions est en cours.
L'ensemble des travaux de creuse- retenu pour la mise en froid du 5.1.- Mesures de pression
ment de la galerie se subdivisait en second tronçon se basant alors sur le long du puits d'accès
deux phases (niveau de la galerie les données fournies par le modèle
mathématique. Une cinquantaine de cellules
-222,90). hydrauliques Gloetzl ont été répar-
Enfin, c'est précisément ce second ties sur 4 niveaux à la base du puits
Une première phase, comprenait la tronçon qui nous amena le plus
réalisation de: (-190 m,-198 m, -206 m et-214 m) et
d'avatars; plus de la moitié des sous le radier de la chambre (auré-
- le forage de congélateurs de 20 congélateurs se sont en effet rom- ole 5: -230 m); ce choix s'appuyait
mètres de long divergeant autourde pus relativement peu de temps notamment sur l'existence de varia-
la section de la future galerie, après leur mise en service. Pour un tions lithologiques dans cette «zone
de ces tubes, un écart longitudinal de transition» au sommet de la for-
) un premier tronçon rectangulaire de 5 cm a pu être observé entre les 2
de'5 m de longueur et de section mation argileuse de Boom.
lèvres de la coupe d'où l'hypothèse
utile de 1,50 x 2,00 m. (soutènement émise d'une rupture de ces tubes Elles ont été placées pendant l'exca-
définitif assuré par cadres IPN 450 «ancrés» d'une partdans le bouchon vation et avant bétonnage du revête-
jointifs) après un mois de congéla- de béton intermédiaire et d'autre ment extérieur dans des niches
tion préalable; cette configuration part dans le massif et soumis à des creusées à la paroi et colmatées
se justifiait par les nouvelles dimen- efforts de traction importants liés à avec de la bentonite et/ou de l'argile;
sions de la chambre de pied, la dilatation du massif en cours de le bon fonctionnement des cellules
- un tronçon en béton armé de 1,40 congélation. et la procédure de remplissage
m d'épaisseur, de diamètre extérieur avaient été testés préalablement en
D'autres phénomènes de moindre laboratoire.
4 m permettant d'assurer la transi- importance ont été constatés dans
tion entre le premier tronçon de sec- le premier tronçon (section rectan- La plupart des cellules sont de types
tion rectangulaire et le tronçon gulaire) où les cadres métalliques rectangulaires (20 x 30 cm); à titre
suivant circulaire de 3,50 m de dia- jointifs se sont écartés surtout à la d'essai, les auréoles 1 et 4 ont aussi
mètre intérieur et revêtu de vous- partie supérieure, parfois d'un centi- été équipées de cellules circulaires
soirs en fonte tels que prévus dans le mètre ou plus, (basculement des (0" 60 cm). Suivant leur implan-
projet initial, cadres vers front d'excavation, tation, les cellules mesurent les
- ce tronçon circulaire revêtu de imputable au fluage de l'argile) (3). pressions verticales, radiales ou
voussoirs (6 m. de longueur), tangentielles.
- enfin, un dernier tronçon en béton 5.- MESURES REALISEES Compte tenu des phénomènes
armé; de diamètre extérieur de 4 m, IN SITU______________. observés et décrits en § 3, la cam-
coulé entre le front et clôturant ainsi pagne de mesure a démarré bien
la première phase. Outre les mesures de chantier réali- avant le dégel du massif par des
sés en cours d'excavation, les mesures manuelles et ponctuelles
La seconde phase quant à elle qui étaient les seules envisageables
comprenait: ouvrages ainsi que le massif argi-
leux ont été équipés de nombreux dans ces conditions de chantier.
- le forage des congélateurs de 30 m appareils d'auscultation le long du Pour la période s'étalant d'août 81 à
de longueur au travers des four- puits d'accès, sous la chambre de février 84, ces mesures ont été ras-
TOS 117
sa w- 50 P (bar)
0 t ("C) 1
x 1 Températures rings 1,2,3,4,5 ÏV-- .'î=—"*. Total pressures rings 1, 2
t»^* *• •
*— rlna 2 tan-
O
rn
2 •'
| « ring 5
H ,..'-'-^K^\.
• \ ,/«-'^ = î î=I==::i:I
"^""l . " nn9 4 U/ '• V-V^V -—ring 2 ver.
l
\ i «t;^1"1 ^^_^--«.--"~*~* , ring 3 f '- *X^f • — ring 2 rad
-4-
te 60 -
p (bar) j^\ Total pressures rings 3 ,4 P (bar) ^,A Total pressures ring 5
M-
j^Hfe so
/ /\X^*X-
40 •
ut, // \ \ • ring 5 ver.
;
.«' /••-"'' \F îx*V\ " —— rins 4 ver- l" -•—* "~*"*v.A>Vsv. * rins 5 rad-
30
f'f yX^-:\ . —— ring 4 rad. 30-
Fig, 3 Laboratoire souterrain - Puits d'accès - Evolution des mesures de pression et de température dans le
temps
semblées sur les quatre dia- sont à relier aux fissures apparues à Grain Sexe analysis
grammes de la figure 3 traduisant cette époque à hauteur du ring 3, 300-
60pm eO-2/lm < 3 firr, <20^im
>3OOfim
révolution dans le temps des valeurs aux déplacements qui se sont suivis
© 1 0 sa 16 30
moyennes des précisions et des dans le massif et en conséquence au @«"0® 1 1B £9 31 50
températures aux différents contact cellule/terrain, © \ a 3B M 7O
niveaux.
- suite à la congélation, les pres-
La période prise en considération sions mesurées dépassent large-
peut être scindée en deux phases: ment la pression des terres à cette
- 0 à 220 jours : réalisation de la profondeur pour atteindre des
chambre de pied à la base du puits valeurs de 55 à 60 bars, particulière-
(-200 à -230 m); ment aux niveaux 4 et 5 (argile
bétonnage du revêtement inté- «pure»);
rieur du puits (-200 à 0) - l'auréole 1 caractérisée par la pré-
- après 220 jours : arrêt de la congé- sence d'argile relativement silteuse
lation du massif autour du puits; présente un comportement nette-
construction de la galerie ment différent:
expérimentale. la pression radiale, pratiquement
insensible à la congélation, est deux
Ces diagrammes appellent les fois plus faible que la pression
remarques et c o m m e n t a i r e s verticale.
suivants:
Deuxième phase : dégel du massif
Première phase: congélation - la corrélation pression/ tempéra-
- les mesures ont débuté en août 81 ture est nette; à noter en particulier
à la profondeur approximative de l'augmentation des températures se
200 mètres entre les auréoles de ralentissant à l'approche de 0°C et
mesure 2 et 3; la température aux les pressions anormalement faibles 30 -18 -16 -14 -12 -Tu -8 -6 -A -2 O
0-
• 200 100 600 200 (00 609
n 11- Gallery
P (b31") Gallery
p (bar; Total pressures ring 22 ..--*
*•*•• Total pressures ring 1 5
j -î --« - . cell 10l «).
• —— .' cell 1 gr
Ç.iix . *
GE/099/84
ï- y -'\ \
m lia ' MO ' «ôo ' > 100 20C 100 600
days after 21/12/82
days after 21/12/82
F/g. 6 Laboratoire souterrain - Evolution des mesures de pression et de température dans le temps
TOS 119
de remblayage. miniers.
Pour mettre en évidence l'influence 6.- CONCLUSIONS ET
La réalisation d'une installation défi-
de la rigidité du revêtement sur la PERSPECTIVES nitive d'enfouissement comprenant
mise en pression des cellules, l'an- plusieurs kilomètres de galerie ne
nulaire^ 10 cm) entre le claveau et peut cependant se concevoir autre-
la paroi excavée a été remblayé sur - La méthode de congélation a
entraîné des modifications de tem- ment que par creusement mécanisé
toute la longueur de la galerie par en argile «vierge» (tunnelier). C'est
des blocs d'argile prélevés au front. pérature, de volume et de caracté-
ristiques mécaniques non précisément dans cette optique que
Comme on pouvait s'y attendre, cet négligeables aux 2 milieux auscul- des travaux complémentaires ont
anneau compressible et montrant tés (argile/béton), ce qui a été bien été réalisés entre octobre 83 et mai
du départ une quantité importante mis en évidence par les différents 84 en bout de galerie. La réalisation
de vides a conduit à une mise en essais (labo. in situ) dont une partie d'un puits vertical de 23 m. de pro-
pression des cellules beaucoup plus seulement des résultats a été déve- fondeur (0 e = 2 m 0 \ = 1,4 m)
lente que ce qui a pu être observé le loppée dans le cadre de ce revêtu de claveaux de béton séparés
long du revêtement rigide du puits. document. par des intercalaires de bois com-
pressible a été suivie par celle d'une
Les 4 diagrammes de la figure 6 Les données ont déjà été partielle- niche horizontale de 7 m de long de
reprennent pour chacun des 3 ment interprétées pour établir et tes- mêmes dimensions et revêtement.
anneaux de claveaux instrumentés ter une loi de comportement Ces excavations complétées d'une
l'évolution dans le temps des pres- rhéologique de l'argile gelée (8). campagne de mesure relativement
sions et températures pour 4 points importante effectuée en collabora-
de mesure numérotés conformé- Vu le lent dégel du massif et les per-
turbations qui y sont liées, les tion avec le BRGM et l'ANDRA
ment à la figure 5. Ces diagrammes (Agence Nationale pour la gestion
appellent les remarques et com- mesures en cours semblent devoir
être poursuivies sur une très longue des Déchets Radioactifs, France)
mentaires suivants: nous ont permis de développer nos
période.
- les pentes des courbes (montées connaissances dans le domaine de
en pression) ne sont pas compara- - Le puits d'accès et la galerie expé- la rhéologie de l'argile de Boom-
bles entre les différents dia- rimentale ne nous ont pas permis grande profondeur (250 m); sot
grammes, vu les différentes échelles l'observation directe de l'argile non comportement s'avère d'ores et déjà
adoptées; gelée en place, ni l'examen de son beaucoup plus favorable que prévu
comportement lors de travaux (7).
- compte tenu de la conductibilité du
revêtement de la galerie, les tempé-
ratures données par les thermis-
tances fixées indirectement au REFERENCES
claveau ou situées à faible distance
dans le massif traduisent globale- (1) R. HEREMANS Î1983)
ment révolution des températures Possibilités d'évacuation de déchets radioactifs dans une formation
dans le temps mais sont trop profonde d'argile plastique.
influencées par les variations Conférence Internationale sur la gestion des déchets radioactifs -
locales de températures dans la AIEA Seattle - Washington 16-20 mai.
galerie (éclairage par spots) pour
avoir prises individuellement, une (2) E. DE BEER & al (1977)
signification exacte. Preliminary studies of an underground facility for nuclear Waste
On peut ainsi distinguer par la burial in a tertiary clay formation.
période considérée (fin décembre Rockstore 77, Volume 3. pp 771-781.
82 à août 84) les phases de travaux (3) R. FUNCKEN, P. GONZE, P. MANFROY, B. NEERDAEL, P. VRAN-
suivantes: KEN. (1983)
+ J 15 : arrêt de la congélation du Construction of an expérimental laboratory in a deep clay formation!
premier tronçon galerie Eurotunnel '83 - September 5-8,
+• J 80 à205 : congélation du second Eurotunnel ' 83 Conf. Basle, Switzerland, paper 9
tronçon de la galerie (4) E. LOUSBERG (1984)
-f- J 200 à 500 : travaux de reconnais- Détermination en laboratoire des paramètres mécaniques du sol à
sance complémentaire à partir de la basse température applicables à congélation.
galerie (sans congélation) Journées d'Etudes ABTUS sur la congélation du sol, 2 octobre.
+ Vers J 550 : mise en service de la (5) R. CARPENTIER (1982)
climatisation dans le laboratoire.
Mechanische eigenschappen van de stijve boomse klei in bevroren
- les appareils de mesure placés au toestand AMICI & ALUMNI - Comité d'hommage au prof. DE BEER - Ed.
ring 5 (fin du premier tronçon) ont DUCULOT
bien été influencés par la congéla-
tion du second tronçon de galerie (6) B. NEERDAEL & al. (1983)
pour ensuite indiquer progressive- Field measurements during thé construction of an underground
ment avec le dégel du massif des laboratory in a deep clay formation.
valeurs très faibles de l'ordre de 10 International Symposium on Field measurements in Geomechanics
bars. September, 5-8 1983 - Volume 2 proceedings pp 1419 - 1430
- les rings 15 et 22 traduisent encore (7) P. P. MANFROY, B. NEERDAEL, M. BUYENS (1984)
un autre phénomène: leur instru-
mentation ayant été mise en place Expérience acquise à l'occasion de !a réalisation d'une campagne
de plus en plus tard au cours de la géotechnique dans une galerie profonde.
réalisation de la seconde phase des CEC/NEA Workshop on thé design and instrumentation of in situ experi-
travaux, la lente mise en pression ments in underground laboratories for radioactive waste disposai.
des cellules a été contrariée quel- Brussels, Belgium. 15 th - 17 th May 1984
ques semaines plus tard par le dégel (8) P. GONZE (1984)
du massif; ce phénomène est plus
accentué au ring 22 où les pressions Méthodes de calcul spécifiques à la congélation
maximales sont restées très faibles. Journées d'Etudes ABTUS sur la congélation du sol, 2 octobre
120 TOS
german and swiss
réalisations with freezing
lion kJ/h each were installed. One well as to thé stiffness of thé shot- Bedrock, directly overlain by silty
plant could provide brine tempéra- crete, which was not considered in layers, rosé from tunnel invert to
tures as low as -35° C to create thé thé structural design of thé freeze tunnel crown;
required frozen arch in three to four wall.
weeks. The other plant was used as
a back-up unit. Température contre!
pipes were placed in thé ground to
monitor thé freezing process.
A top heading and benching method
utilizing a roadheader was used to
excavate thé tunnel. A ramp provi-
ded thé necessary access tp thé top
bench. The preliminary lining of
0.15 m of shotcrete reinforced with
wire mesh immediately followed thé
excavation. The shotcrete served
thé following purposes:
- Provide additional suport to thé
frozen earth arch;
- Avoid spalling of thawed material
caused from heat development B95 Rpfri
during tunnelling opération; and "sration
Pi Des
- Proyide a suitable surface for ins-
tallation of thé water-proofing PVC
sheets prior to pouring th'e final
concrète lining. F/g. 4.- Born Tunnel - Working Séquence
122 TOS
- ZONE 2 (60 m length) The réfrigération pipes where pla- Réfrigération pipes wereconnected
ced on 0.90 m centers. To check thé to thé brine System on thé basis of
Tunnel was completely in bedrock, frost pénétration and to verify thé actual tunnel progress, given that
extending approximately 1 mabove required freeze wall thickness, seve- 2.5 weeks were required to form thé
thé tunnel crown; ral température monitoring pipes freeze wall. Once thé freeze wall had
- Zone 3 (122 m length) were installed in thé ground. its required thickness, heat removal
The bedrock, overlain by thé «Grùn- During freeze hole drilling, it was was reduced by intermittent runnjng
found that thé upper 1 to 2 m of thé of thé brine in thé réfrigération
sand», dropped rapidly below thé pipes.
tunnel invert. bedrock was heavily weathered and
also required freezing. The advan- To keep thé total freezing time to a
The average water levels was 2.5 m tages of thé arrangement of thé minimum, tunnel driving proceeded
above thé tunnel crown within thé réfrigération holes becarne appa- using thé top heading and benching
unconsolidated soils. The owner rent: thé holes could be easily adap- method. The top heading was
specified that thé tunnel be driven ted in length to ensure a watertight approximately 4.5 m high, and ini-
trough zones 1 and 2 underthe pro- connection between freeze wall and tially a loader did thé excavation.
tection of a freeze wall for ground- bedrock. Due to thé rrtîxed face condition, a
water control and for stabilization of Westfalia Lûnen WAV 170 roadhea-
thé sensitive silty layers. The réfri- Based on a weekly tunnel advance der was used. This roadheader was
gération pipes were tobe installed in rate of 13.5 m, two réfrigération later also employed for excavation
stages from within thé tunnel plants with a total capacity of 1.4 of thé bench and thé invert. Installa-
(cavern ordrillchambermethod).ln million kJ/h at a brine température tion of a preliminary lining, desi-
zone 3 thé tunnel could be conven- of -20° C were installed. gned for thé full overburden load
tionally driven by using deep According to thé time schedule, and extending into bedrock, imme-
vacuum filter for groundwater freezing in zone 1 begun while diately followed thé excavation. The
control. freeze hole drilling in zone 2 was preliminary lining consisted of:
Because of thé building density, ongoing. To avoid subsidence - Steel ribs on 1.0 m centers (spa-
-™!*yied utility lines, and thé heavy ahead of thé tunnel face and to pré- cing was later increased to 1.6 m
^^tâffic, only underground construc- vent érosion of thé frozen earth because of thé rigidity of thé frozen
tion methods could be used. Cut- body by groundwater infiltration to earth arch);
and-cover-methods and placement thé tunnel face, thé required frozen - 0.05 m shotcrete layer with wire
of thé réfrigération pipes from thé earth body was kept 30 m ahead of mesh as seal to avoid freeze wall
surface were excluded. thé tunnel face. To allow tunnel dri- thawing;
ving without interruption, thé unfro-
A joint venture was awarded thé zen tunnel core was dewatered 10m - 0.27 m structural shotcrete layer
contract with a value engineering ahead of thé face using small filter with a double wire mesh.
design for thé ground freezing work. wells installed on 5 m centers from Freezing was discontinued as soon
The planning called for drilling thé thé construction galleries. as thé preliminary lining was placed.
réfrigération holes and executing ail
freezing work from auxiliary
construction galleries running
parallel to and above thé main tun-
nel. The advantages were as follows:
- Ground freezing (as an auxiliary
construction method) was comple-
tely separated from ail work in thé
main tunnel;
- Tunnel driving could be done
continously without interruption;
Length of thé réfrigération pipes
.xiaced from thé galleries, tied 0.5 m
into rock, could easily be adjusted to
thé irregular surface of thé bedrock;
- Ground freezing process could be
easily controlled. To minimize frost
heavings in thé silt layers, thé freeze
wall thickness was limited to 1.0 m.
- Dewatering of thé tunnel excava-
tion could be done with filter wells
placed from thé galleries;
- Earlier completion date of thé main
tunnel was accomplished.
An access shaft was sunk between
zones 1 and 2, from where two galle-
ries were driven northward into zone
1 and one southward into zone 2
using thé pipe-jacking method. The
galleries had an internai diameter of
1.96 m toallow drilling of thé réfrigé-
ration holes. In 'zone 2, one gallery
was sufficient, as only a frozen roof
had to be created above thé tunnel
for groundwater control, while in
zone 2 a frozen arch had to be
formed.
Fig. 5.- Essen Tunnel - Réfrigération pipe arrangement in zone 1
TOS 123
Surface surveys did not indicate F/g. 6.- Milchbuck Tunnel - UNDERGROUND
frost heave. Ground subsidences of Longitudinal section of tunnel PORTAL NORTH
up to 60 mm were measured; thèse
were results of thé pipe-jacking as
well as thé subséquent tunnel
driving.
The project was completed on time
and to thé full satisfaction of thé
owner and ail parties involved. UWDERGHOUNO
MILCHBUCK TUNNEL -
ZURICH, Switzerland
TOS 125
le passage de pertuis du pré-métro sous
des immeubles a Antwerpen
Ir. E. HEMERIJCKX
Chef de Service du Service Spécial d'Etudes de la M.I.V.A. - Antwerpen.
1.— CONCEPTION DU
PRE-METRO.
."•'•*-••"*'*'*J^*»*«"f''•"•"•"•".
Les avantages de sécurité, de tasse- ^•-iî^iT\*7 ji^"?,"j^^j*iii^T'''.*.* •*• • * * * **:*•*.*-•
•*• * •• .*t"* •»**»
» *r*r*
•*» ••r*.-*L»
» « S » • * •!•• • • • •
ments et de prix de revient réduits
ont orienté généralement le choix
vers l'utilisation du bouclier et le ^^^i^xfViSS»
<
fonçage de tubes. Ces méthodes ont :>>^i>v''<vv.''rS'xwQv<'.'K^< A'v'X''' '•'•. *' >.' f\^'w^x$>x^y^
déjà été traitées en détail dans les »XJTEBTIAmE OUI-
éditions TOS n° 37 (janvier-février I GOCEJNE
argile d«~Boom~
.^^ OUATERNAfRE sable fin ___ TERTIAIRE M
1980 et 57 bis (mai-juin 1983). ftl«_a sabie hn t*3 100 JOd
fàre ovtc des mclu
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limite de la congélation \ \ limite de l'excavation
3.1.- Introduction
Au-dessous de quelques vieux bâti-
ments comportant des fondations
continues en maçonnerie, un essai
de congélation a été réalisé en août
et septembre 1975. Il avait pour
objet la détermination de la résis-
tance et de la sensibilité au gonfle-
ment du terrain congelé.
3.2.- Déroulement de l'essai
Une fouille blindée (1) d'une profon-
deur de 3 m. a d'abord été excavée.
1
en dehors de la Partant de ce puits de travail, des
zone congelée congélateurs horizontaux (2) ont
i l ! I i été forés au-dessous d'un mur por-
teur.
extrémité de la 11
one congelée Après congélation à lasaumure, une
seconde fouille blindée (3) a été
exécutée. Enfin le sol au-dessous de
la dalle a été excavé.
TOS 127
COUPE A-B COUPE C - D
presse
dalle en bois isolation
circulation circulation
ce saumure de saumure
plaque en
no échantillon At_
3.3.- Résultats.
La figure n°4 reprend l'évolution des
températures dans le sol et les rele-
échantillon vés des tassements aux points de
mesure sur les parois et le sol de
cave.
Si Ces mesures montrent que pendary"
..L les trois premières semaines, un tas
sèment léger s'est produit à la plu-
part des points de mesure. Ceci est
O probablement dû à l'excavation des
fouilles blindées et au forage des
congélateurs.
Ensuite on a mesuré un soulève-
ment des repères. Le soulèvement
10 II 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 du sol de la cave est de 4 mm. tandis
teneur en eau an % que celui du mur de fondation n'est
que de 2 mm.
F/g. 6 - Essa/ de congélation - Résistances en compression selon la teneur en eau
et la température. Ceci montre l'influence bénéfique
d'une charge élevée sur la réduction
des gonflements.
Environ un mois après l'arrêt de la
congélation, des tassements pro-
de c o n i r c - gressifs peuvent être constatés
. comme suite au dégel du sol. Le tas-
ALER1ES SOUS CONGELATEURS
„
/ ,f e^moc^olttf /
sement maximal était d'environ 2
* ' .- _ ' • «^ -'
' mm. par rapport au niveau initial.
Des échantillons pris in situ ont été %
placés et essayés en laboratoire^^
WBjig^'1*^1-!^^^^p$ dans l'enceinte refroidie montrée à*
la figure n° 5, il apparaît que les
résistances en compression aug-
mentent avec la teneur en eau du
sol. Une baisse de température cor-
respond également à une augmen-
tation de résistance.
3.4.- Conclusion
Eu égard aux mouvements mesurés
F/g. 7 - Pertuis Van Wesenbekestraat - Vue en plan. on peut conclure que les résultats
de cet essai sont très satisfaisants.
GALER'E C'est pourquoi il a été décidé d'ap-
PRINCIPE LONGITUDINALE
pliquer la méthode de congélation à
plus grande échelle.
4.- APPLICATION POUR
f L'EXCUTION DU PERTUIS
VAN WESENBEKESTRAAT.
"V
Ftg 9
Pertuis Van Wesenbekestraat 5m
Coupe de principe
commencés début 79 était de 36 1) congélation du toit de la galerie Les mouvements observés sont en
mois. longitudinale par passes d'environ grande partie dus à l'écartement de
15 m. la structure granulaire causé par la
Le tunnel devait être construit sur congélation et aux difficultés de
une longueur de plus de 120 m à 2) excavation de la passe de15m.de bétonnage parfait d'une dalle de
environ 1 mètre sous les fondations galerie longitudinale, le toit gelé couverture au contact du sol
du garage Permeke, un immeuble étant supporté par des hydrauliques congelé mais irrégulièrement
de studios et huit vieux immeubles. provisoires. excavé.
4.2.- Phases d'exécution 3) bétonnage d'une dalle de couver- C'est pourquoi un nombre impor-
ture temporaire afin de pouvoir arrê- tant de mesures complémentaires a
La congélation s'est faite en plu- ter la congélation de la galerie
sieurs tronçons. Ceci présente été pris :
longitudinale au plus vite.
l'avantage de limiter les puissances - l'élévation de la température par
Vigorifiques nécessaires ainsi que 4) arrêt de la congélation de la passe l'agrandissement des surfaces de
les temps de mise en froid et donc de 15 m. de galerie longitudinale. Le support au-dessus des étançons.
les mouvements du terrain. béton qui vient d'être coulé est sup-
porté par des étançons de reprise - la diminution du temps de congéla-
En première phase une galerie lon- des charges. tion de chaque phase
gitudinale est construite par tron-
çons de 15 m. La deuxième phase 5) congélation transversale au- - la prévention d'une détente préli-
consiste en la congélation transver- dessus du tunnel. minaire du sol durant le forage des
sale du sol situé au-dessus du toit du congélateurs.
6) excavation selon le même prin-
futur tunnel. Le principe général est cipe au-dessous de la dalle de radier
la création d'une dalle de sol gelé congelé. 4.4.- Mesures et résultats
sur une épaisseur d'un mètre. obtenus avec la congélation
7) exécution des fouilles blindées.
La figure n° 8 montre l'excavation du L'exploitation du garage Permeke
sol en tronçons réduits sous la dalle 8) bétonnage de la dalle de toiture n'a pas subi de gêne importante
du sol gelé. La dalle est supportée du tunnel. pendant les travaux.
par des étançons provisoires de 400 Les autres phases d'exécution sou- Dans la zone du garage, il n'y a
kN disposés en maille de 2 m. par 2 terraines se réalisent sous protec- qu'une seule colonne, qui a montré
m. Des analyses de stabilité par tion du cadre formé par les murs et unigonflement important absolu.
ordinateur et des essais de com- la dalle de toiture.
pressions triaxiales sur des échan- Le tassement absolu total moyen
tillons de sol congelé ont montré 4.3.- Mesures de sécurité sur les colonnes et les plots "de
qu'une température de -10°C était complémentaires mesure de la façade dans la zone
nécessaire au-dessus des étançons Dans la zone située entre «De considérée s'élève à 21 mm. D'autre
si la plaque d'appui des étançons Conincplein» et «Dambruggestraat» part on n'a constaté ni dommages,
contre le toit gelé avait des dimen- se trouvaient des remblais de ni gonflement aux colonnes de l'im-
sions de 0,60 m x 0,60 m. maçonnerie et de vieux puits d'eau. meuble de studios.
Le détail des phases d'exécution est Dans les premières phases de la Le tassement absolu moyen des
indiqué à la coupe transversale de la congélation on a constaté d'impor- colonnes et des plots de mesure est
figure n° 9 : tants gonflements et tassements. de 9 mm. dans cette zone.
TOS 129
a a épaisseur de 80 à 100 cm.
a 0 v r e m b l a i s
5.- APPLICATION POUR
L'EXECUTION DU Cette couche alluviale qui formait le
*0 9°-* 1,'
1.50m PERTUIS OPERA - ASTRID lit des anciens fossés est à 6 ou 7 m.
de profondeur.
5.2.- Phases d'exécution
sable grossier 5.1.- Introduction
En première phase, les fondations
Le tunnel Opéra - Astrid passe sous ont été reprises en sous œuvre des
le bâtiment de la société d'assu- fouilles blindées jusqu'au-dessus
élQm
*, rances «De Vaderlandsche». des alluvions.
alluvions Ce tunnel fait partie du 2ème axe du Toutefois la fondation approfondie
-rï contenant des pierres Pré Métro et relie, sur une longueur devait être reprise par la dalle supé-
1 6,00m
6, de 400 m., les stations Opéra et rieure du tunnel du Pré Métro.
Astrid.
a t I u vi o n s Afin de prévenir l'écoulement des
- —_ -' s-.
7,
-7,00m Comme le montre la figure n°10, ce alluvions, il a été décidé d'utiliser la
1 t * bâtiment a été construit comme les congélation.
1 1 t 1 sable f i n fossés comblés de la ceinture de for-
à coquillages tifications espagnoles entourant A partir d'une galerie longitudinale
1 1 * 4 8,50m
8,
Anvers et datant du 16ème siècle. (2), un massif de sol (3) de 1,5 m.
d'épaisseur a été congelé.
sable fin
9,5 Om
9, Des forages de reconnaissance ont A partir de cette galerie longitudi-
* * y
sable fin à coquillages 10 montré qu'au-dessus des couches nale, des galeries transversales pri-
de sable fin se trouve une couche maires (B) blindées de 1,65 m. à 1,90
Fig. 11 - Pertuis Opéra - Astrid - forage n° 1. alluviale saturée d'eau et d'une ont été excavées (4).
DE VACERlANPSOME
Fig. 12 - Pertuis Opéra - Astrid - Vue en plan et coupe longitudinale. Fig. 13 - Pertuis Opéra
- Astrid - Coupe transversale
De Vaderlandsche
METHODE DE CONGELATION "DE VADERLANDSCHE"
Tableau des tassements à partir de février 1979
1'ASSEMENTS PAR PHASE
P H A S E
fin de la phase près du coin prèsdelaKV.O.
- rabattement de la nappe aquifère, mai '80
galerie longitudinale. iycompris l'in- début de la 8mm 8mm
fluence du drainage de la couche deboue) congélation
- période de congélation août '80 - 2mm Omm.
gonflement
CONCLUSIONS GENERALES
TOS 131
la méthode de la congélation
appliquée aux ouvrages du CERN
H. LAPORTE
Directeur du Génie Civil du CERN,
Ph. DOW
Directeur Général de la S.A. FORAKY
'v! _ __
-~J. CAIUOUTIS
MUS;
VT
PUITS PM 85
PUITS PX 84
PUITS PZ 85
S09__
PUISSANCE
F/g. 9
FRIGORIFIQUE
NECESSAIRE
6KL
«9__
202__
M ^
W?
ta ^H/////// "7/y»/^
Planning
pévisionnel et PHASE I PHASE II
puissance j • 6 SEMAINES après I
11 _
frigorifique
nécessaire
F/g. 8 - Ports PX 84 - Variation des
températures en fonction de la distance
au centre du puits.
F/g. 72 - Variation dans le temps de la température de la saumure F/g. 13 - Puits PX 84 - C 13 - Contrôle des températures
aii départ (2) et au retour (1) et variation de la puissance
frigorifique absorbée (3).
F/g. 14 -
Puits PM 85 -
Profils
des températures
au C 13 les 18 et
25.0.2. 1984.
F/g. 15
PM 85 -
Niveau d'eau du
piézomètre central
(tête du puits
- 429,306 m)
ANNEXE Tableau reprenant les principales caractéristiques des puits traités par congélation
PM 85 PX B4 PZ 85 PM 56 PZ 45
136 TOS
Bulletin d'adhésion - Adhésion Form
Je, soussigné, demande mon adhésion à cette Association en tant que :
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ASSOCIATION FRANÇAISE DES TRAVAUX EN SOUTERRAIN pour l'année 1985
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l'approbation de l'Assemblée Générale
3 rue de Messine 75008 PARIS - FRANCE du 12 Décembre 1984
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l
ET OUVRAGES
ORGANE OFFICIEL DE L'ASSOCIATION FRANÇAISE DES TRAVAUX EN SOUTERRAIN
éditions sipaly
B.P. 1611
69606 VILLEURBANNE Cedex FRANCE
ET OUVRAGES
SOUTERRAINS
ORGANE OFFICIEL DE L'ASSOCIATION FRANÇAISE DES TRAVAUX EN SOUTERRAIN
éditions sipaly
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TITRE PREMIER Article 14. — Le Conseil est investi des pouvoirs les plus étendus
sans restriction, pour diriger et administrer l'Association et faire ou
DENOMINATION - OBJET - DUREE autoriser tous les actes relatifs à son objet, à l'exclusion de ceux
Article Premier. — il est fondé entre les adhérents aux présents réservés à {'Assemblée Générale.
statuts, une Association régie par la toi du i" juillet 1901 et le Il établit notamment, sur proposition du Bureau, Ee règlement inté-
décret du 16 août 1301, ayant pour dénomination - ASSOCIATION rieur de l'Association.
FRANÇAISE DES TRAVAUX EN SOUTERRAIN -. et pour abréviation I! autorise Ee Président et le Trésorier à faire tous achats, aliéna-
A.F.T.E.S. tions ou locations nécessaires au fonctionnement de l'Association,
Article 2. — L'Association, qui se propose de grouper tes organismes devant en rendre compte à l'Assemblée Générale.
des administrations et les professions concernés par la réalisation Le Conseil se réunit au moins deux fois par an. sur convocation
de tous ouvrages en souterrain, quef que soit le mode de construction du Président, ou, en cas d'empêchement, de l'un des vice-présidents
ou E'utilisation. a pour objet de faire progresser (a connaissance en délégué, ou enfin à la demande de la moitié de ses membres.
matière de travaux souterrains, dans tous les domaines scientifiques, Il na délibère valablement que si la moitié de ses membres est
techniques, juridiques et administratifs, économiques et sociaux, en présente ou représentée ; les décisions sont prises à la majorité
vue de l'abaissement des prix et des délais d'exécution des ouvrages des voix, celle du Président étant prépondérante.
pour en faciliter le développement. Les délibérations sont constatées par les procès-verbaux transcrits
L'Association exerce toutes les activités concourant à cet objet, et sur un registre spécial et signés du Président et du Secrétaire ds
notamment : séance.
ai L'information et fa documentation de ses membres sur la base SECTION 2 • BUREAU
d'une terminologie commune a établir. Article 15. — Le Conseil élit en son sein un Bureau auquel H
bj La concertation en vue de définir des objectifs de recherches délègue les pouvoirs qu'il détient lui-même de l'Assemblée Géné-
et de développement, de promouvoir des essais de matériels et de rale, dans le cadre des statuts.
procédés, et d'en tirer des conclusions et recommandations. Le Bureau du Conseil est composé comme suit :
c) La participation aux instances Nationales et Internationales — Un Président.
concernées par les travaux souterrains. — Trois vice-Présidents.
Article 3, — A cette fin. l'Association réalise une concertation, la — Un Secrétaire Général,
plus étroite possible, entre • — Un Trésorier.
— les organismes des Collectivités, Etablissements Publics. Sociétés Les membres du Bureau sont élus pour trois ans, à la majorité
Nationales. simple des membres présents ; ils sont rééligibîes, dans les condi-
— et les personnes morales ou physiques concourant aux travaux souter- tions fixées au règlement intérieur.
rains têts que : Article 16. — Le Président assure ' l'exécution des décisions du
entreprises de travaux de construction et de traitement des sols, Conseil ; il peut être suppléé par l'un des Vice-Présidents.
constructeurs de matériels. '•Bureaux d'études. Ingénieurs Conseils. Plus généralement, il préside au fonctionnement régulier de l'Asso-
Architectes, Géologues et Géotechntciens, Laboratoires et Insti- ciation qu'if représente en Justice et dans tous tes actes de la vie
tuts de recherche. Organismes de contrôle technique. Etablisse- civile. Il peut déléguer tout ou partie de ses* pouvoirs à un ou
ments d'Enseignement. Sociétés savantes. plusieurs membres du Sureau.
Article 4. — Le Siège de l'Association est fixé à PARIS M pourra Article 17. — Le Secrétaire Général assure sous l'autorité du Prési-
être transféré en tout autre lieu, par simple décision du Conseil dent, le fonctionnement général de l'Association.
d'Administration qui devra être ratifiée par ''Assemblée Générale Il adresse notamment, les convocations pour les réunions du
Article 5. — La durée de l'Association est Illimitée Elle pourra Conseil de l'Assemblée Générale ordinaire et éventuellement des
être dissoute par anticipation, dans les conditions prévues aux Assemblées Générales extraordinaires, organise l'élection du Conseil
statuts. et des membres du Bureau, rédige les procès-verbaux des séances,
Article 6. — L'année sociale commence le 1 * ianvier en assure la diffusion aux membres de l'Association, veille à ta
tenue des registres, notamment du registre officiel prévu par î'artî-
TITRE DEUXIEME cîe 5 de la loi du 1" juillet 1991, conservé au siège de l'Associa-
.ion, avec la signature du Président et sa propre signature.
COMPOSITION DE L'ASSOCIATION H propose à l'approbation du Président et du Conseil le Règlement
Article 7. — L'Association se compose intérieur de fonctionnement de l'Association.
1o de membres collectif s, personnes morales, constitués par les Article 18, — Le Trésorier assure le fonctionnement financier do
divers organismes publics et prives mentionnes à î'article 3 l'Association et reçoit à cet effet, du Conseil, les pouvoirs nécessai-
Chacun de ces membres doit désigner une personne physique pour res notamment pour ouvrir au nom de l'Association, tous comptes
le représenter officiellement au sein de l'Association . en outre, il auprès des Etablissements financiers. Il établit les budgets, bilans
peut désigner un certain nombre de personnes susceptibles de parti- et comptes annuels et les présente à t'Assemblée Générale.
ciper aux travaux techniques de celle-ci Article 19, — Le Bureau est assisté d'un Comité technique, dont
2o de membres individuels, personnes physiques, susceptibles, par les Membres choisis au sein de l'Association, parmi les représen-
leur notoriété et leur compétence, de contribuer à la réalisation de tants des membres collectifs et les membres individuels, sont
ses objectifs : nommés par le Conseil sur proposition du Bureau.
3o de membres correspondants, personnes morales ou physiques, Ce Comité a pour objet de procéder, sous l'autorité du Bureau,
agréées par le Conseil d'Ad tstration Ces membres correspondants à toutes études répondant à l'objet social.
participent à la vie de E'A :iation, peuvent assister aux Assem- A cet effet, il constitue des groupes de travail éventuellement
blées Générales, mais n'y o pas le droit de vote et ne peuvent ouverts à des personnes particulièrement qualifiées, ne faisant pas
être membres du Conseil d'Administration partie de l'Association.
Article 8. — Les demandes d'admission doivent être adressées au H suscite et coordonne les activités des groupes, rend compte au
Président de {'Association Les admissions sont prononcées par le Conseil de leurs travaux et propose toutes mesures jugées oppor-
Conseil d'Administration tunes pour atteindre les objectifs fixés par le Conseil.
Les titres de Président d'honneur et de Membre d'honneur peuvent SECTION 3 - ASSEMBLEES-GENERALES
être décernés par Ee Conseil d'Administration à des personnes qui Article 20. — Les Assemblées générales, ordinaires ou extraordi-
lui rendent ou lui ont rendu des services signalés ou qui se sont naires, comprennent tous les membres de l'Association : elles sont
distinguées par l'éminence de leur travail convoquées par lettre du secrétaire générai, à chacun des membres
Ces titres confèrent aux personnes qui les ont obtenus, le droit un mois au moins avant la date fixée pour la réunion.
de faire partie de l'Association à titre de membre individuel sans La convocation doit comporter l'ordre du jour arrêté par le Conseil.
être tenues de payer une cotisation Les Assemblées Générales sont présidées par le Président de
Article 9. — La qualité de membre de l'Association se perd par l'Association ou, à défaut, par l'un des Vice-Présidents délégué. Le
1 - La démission Secrétariat en est assuré par le Secrétaire Générât.
2 - Le décès (pour les personnes physiques) Dans les scrutins des Assemblées Générales, chaque membre
3 - La cessation d'activité ou la dissolution [pour les personnes collectif et individuel de l'Association dispose d'une voix.
morales) Les résolutions des Assemblées Générales sont adoptées, à la
4 - La mise en règlement judiciaire ou en liquidation de bien (pour majorité des voix des membres présents ou représentés sauf en cas
les personnes morales) ds dissolution ou de fusion ; en cas de partage des votx, cette du
5 - Par l'exclusion Prés'dent est prépondérante.
Le Conseil d'Administration peut, par décision motivée, prise après Article 21. — L'Assemblée Générale Ordinaire est annuelle ; sa date
que l'intéressé aura été préalablement invité, et par lettre recom- et son ordre du jour sont arrêtés par le Conseil.
mandée, à se présenter devant le Bureau pour y fournir ses expli- L'Assembîée Générale Ordinaire entend le rapport du Conseil sur
cations, prononcer l'exclusion d'un membre de l'Association. sa gestion et sur toutes autres actions ressortissant à l'objet de
Les motifs d'exclusion sont ; l'Association. Elle doit examiner, redresser et ratifier Ee bilan et les
— Le non-paiement des cotisations pendant deux années, deux mois comptes de l'exercice écoulé, étudier, mettre au point et approuver
après un dernier avertissement par lettre recommandée resté le budget de l'exercice suivant, préparés par le Trésorier et présen-
Infructueux ; tés par le Conseil. Elle doit pourvoir à l'élection et au renouvelle-
—_ 1*, nnn-resnertt des clauses statutaires ou toute atteinte aux ment des membres du Conseil. Plus généralement, elle délibère sur
objectifs poursuivis par l'Association. toutes autres propositions Inscrites à l'ordre du jour et ressortissant
La démission ou la radiation d'un ou plusieurs membres adhérents à l'objet de l'Association.
ne met pas fin à l'Association, qui continue d'exister entre les L'Assemblée générale ordinaire délibère valablement quel que soit
autres membres adhérents. le nombre des membres présents ou représentés, sous réserve des
dispositions prévues à l'article 13 ci-avant.
TITRE TROISIEME Article 22. — Les modifications de statuts, ainsi que ta dissolution
FONCTIONNEMENT DE L'ASSOCIATION éventuelle de l'Association, ou sa fusion avec d'autres organismes
ayant un objet analogue, ne peuvent être envisagées qu'à l'initiative
Article 10. — L'Association est administrée par un Conseil respon- de la majorité des membres du Conseil, elles doivent être ratifiées
sable devant l'Assemblée Générale, et gérée par un Bureau assumant par une Assemblée Générale Extraordinaire convoquée par te Secré-
la permanence de sa représentation. taire Général et comportant le texte de ta proposition.
SECTION 1 - CONSEIL D'ADMINISTRATION L'Assemblée Générale Extraordinaire ne délibère valablement que
Article 11. — Le Conseil définit les activités de l'Association. si le tiers au moins des membres de l'Association est représenté.
après avoir entendu le rapport du Bureau. SI cette condition n'est pas satisfaisante, l'Assemblée doit être
Article 12. — La composition du Conseil doit, dans les conditions convoquée une nouvelle fois, à quinze jours d'intervalle ; au cours
fixées par le règlement intérieur : de cette seconde réunion, elle délibère valablement, quel que soit
— d'une part, respecter l'équilibre entre secteurs publics et privés, le nombre des membres représentés.
— d'autre part, assurer la représentation des différentes natures En cas de dissolution de l'Association, I Assemblée Générale
d'activité. Extraordinaire doit également désigner un ou plusieurs liquidateurs
Le Conseil se compose : et. conformément à la loi. déterminer l'emploi qui sera fait de
— au minimum de neuf membres, l'actif net après paiement des charges et des frais de liquidation,
Association — au maximum de trente membres.
TITRE QUATRIEME
Article 13. — Les membres du Conseil sont élus par l'Assemblée
Française Générale, pour une durée de trois années.
Sont élîgtbles •
RESSOURCES DE L'ASSOCIATION
'— Les personnes physiques représentant les membres collectifs et Article 23. — Les ressources de l'Association se composent :
des Travaux proposés par eux, a) • des cotisations annuelles de ses membres,
— Les membres individuels. bl - des intérêts et revenus de ses biens et valeurs,
en Souterrain Les membres sortants sont rééhgibles dans les conditions fixées cï
d)
- des subventions et participations dont elle peut bénéficier,
- des produits dont la perception est autorisée par la loi.
par le règlement intérieur
Le montant des cotisations pour les membres collectifs, les membres
(A.F.T.E.SJ L'élection a lieu a la majorité des deux tiers des membres présents
ou représentés, sous réserve que le nombre de suffrages exprimés i -"jivîdupls, les membres correspondants et les étudiants, est fixé
représente au moins le quart du nombre total des membres. par le Conseil sur proposition du Tré-îorier.
Association déclarée En cas de vacance* le Conseil y pourvoie à titre provisoire. Le Article 24. — Le fonds de réserve comprend les économies réalisées
sous le régime nouveau membre entre en fonction aussitôt mais sa nomination doit S"r les ressources annuelles et ayant reçu cette affectation, en vertu
être soumise à la ratification de la prochaine Assemblée Générale d'une délibération de l'Assemblée Générale Ordinaire. Ce fonds de
de la Loi de 1901 Ordinaire Son mandat expire à la même date que celui du membre réserve peut être employé notamment en placements de valeurs
[J.O. du 7 janvier 1972) qu'il remplace. mobilières, décidés par le Conseil.
foration, boutonnage, consolidation, service après-vente
jouez gagnant avec.»
d'injection de
mortiers
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