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Filière Génie Civil

GC2

Géotechnique II

Chapitre 3
Les contraintes dans le sol dues aux surcharges

Khamlichi Abdellatif

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Plan
• Introduction
• Les principes de base
• Les contraintes induites par une charge ponctuelle
• Les contraintes induites par une charge linéaire verticale
• Les contraintes induites par une charge linéaire horizontale
• Les contraintes induites par une charge uniformément répartie sur
un segment
• Les contraintes induites par une charge répartie en triangle
• Les contraintes induites par une charge répartie uniformément sur
un domaine circulaire
• Les contraintes induites par une charge répartie uniformément sur
un domaine rectangulaire
• Les contraintes induites par une charge répartie uniformément sur
un domaine quelconque

2
1 Introduction

Les dépôts de sol sont normalement stables, à moins que des circonstances
naturels ou un chargement artificiel ne contribuent à y accroître le niveau des
contraintes effectives et qu’un tassement n’en résulte.

On sait qu’un abaissement de la nappe phréatique augmente la contrainte


effective, mais divers types de surcharges induisent également des contraintes
dans le sol.

Il s’agit des charges ponctuelles, des charges uniformément réparties sur des
surfaces rectangulaires et circulaires et des charges de remblai.

3
2 Les principes de base

Les contraintes ne sont jamais nulles dans le sol, sauf en surface,


puisqu’elles croissent en proportion de la profondeur.

Si on érigeait à la surface d’un dépôt un remblai de grande superficie, les


contraintes totale et effective augmenteraient. Le remblai applique une pression
analogue à celle résultant de l’accumulation de nouveaux sédiments à la
surface du dépôt.

La situation est différente lorsque la surcharge est appliquée sur une région
limitée de la surface du sol. Dans de telles conditions, l’accroissement de la
contrainte dépend des dimensions du cas de chargement, de la profondeur du
point où l’on calcule la contrainte et de son éloignement par rapport au centre
du chargement.

L’effet de la surcharge s’atténue avec la profondeur et l’éloignement de la


zone sollicitée.

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2 Les principes de base

En se référant au problème de Boussinesq, on peut tracer les points du sol


qui subissent la même augmentation de contrainte verticale. Ces courbes
permettent de voir que l’influence de la surcharge diminue avec la profondeur.

Les courbes d’égale influence de la charge indiquent aussi les déformations


qui se développent dans le sol: le tassement. Ce dernier sera donc grand près
de la surface, puis de moins en moins important en s’éloignant du centre de la
charge, en périphérie ou en profondeur.

Cette application de la théorie de l’élasticité sera valable tant que les


contraintes ajoutées n’entrainent pas la rupture du sol par cisaillement.

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2 Les principes de base

Pour évaluer la proportion de la charge qui se transforme en accroissement des


contraintes effectives, on se sert d’un coefficient d’influence de la charge qui
permet de simplifier l’expression de contraintes induites dans le sol par des
surcharges Q ou q sous la forme générale suivante:

Q
σ v (r, z) = I(r, z) 2
Charge concentrée
z

q
σ v (r, z) = I(r, z) Charge linéique
z

σ v (r, z) = I(r, z)q Charge plane

6
2 Les principes de base

A cause des différentes surfaces d’application des surcharges et de l’existence


de paramètres tels que la profondeur et l’éloignement latéral, qui influent sur
l’accroissement des contraintes, le calcul analytique du coefficient d’influence
peut devenir fort complexe.

Plusieurs chercheurs dont Newmark, Boussinesq et Osterberg ont développé


des abaques et des tableaux de coefficients d’influence permettant d’effectuer
aisément le calcul des contraintes induites par des surcharges.

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3 Les contraintes induites par une charge ponctuelle

Boussinesq (1885) a résolu le problème d’une charge concentrée appliquée


à un milieu semi-infini. Nous avons vu dans le chapitre précédent la solution
générale 3D de ce problème. Elle permet d’écrire les contraintes sous la forme:

L = r 2 + z2

 3Q z3
σ z =


( )
2π r 2 + z 2 5 / 2


 Q  3x 2 z  x 2 − y2 y 2 z  
σ x =  5 − (1 − 2ν )  2 + 3 2 
 2 π  L  Lr (L + z) L r  

 Q  3y 2 z  y2 − x 2 x 2 z  
σ y = 2π  5 − (1 − 2ν)  2 + 3 2 
  L  Lr (L + z) L r  

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3 Les contraintes induites par une charge ponctuelle

Ici, nous considérons la solution en terme des coordonnées (r,z) comme le


montre la figure.

σh σh

σh

Q 3
σ v (r, z) = I0 (r, z) avec I0 (r, z) =
z2 5
 r2  2
2π  1 + 2 
 z 
 
2
r r
σh (r, z) = σ v (r, z)   τ(r, z) = σ v (r, z)
z z
9
3 Les contraintes induites par une charge ponctuelle

10
4 Les contraintes induites par une charge linéaire verticale

σh

L’accroissement de la contrainte verticale sous une charge linéaire verticale se


calcule en un point du plan (y,z) comme suit:

q 2
σ v (r, z) = I1 (r, z) avec I1 (r, z) = 2
z  r2 
π 1 + 2 
 z 
 
2
r r
σh (r, z) = σ v (r, z)   τ(r, z) = σ v (r, z)
z z 11
4 Les contraintes induites par une charge linéaire verticale

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5 Les contraintes induites par une charge linéaire horizontale

σv

L’accroissement de la contrainte verticale sous une charge linéaire horizontale


en un point du plan (y,z) est donné par:

q 2(r / z)
σ v (r, z) = I 2 (r, z) avec I2 (r, z) =
z
(
π 1 + (r / z) )
2 2

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6 Les contraintes induites par une charge uniformément répartie sur un
segment

r−b
α = tan −1  
 z 

r+b
β = tan −1  −α
σh  z 

β + sin β cos(2α + β)
σ v (r, z) = I3 (r, z)q avec I3 (r, z) =
π

2β βq
σh (r, z) = q − σ v (r, z) τ(r, z) = σ v (r, z) −
π π 14
6 Les contraintes induites par une charge uniformément répartie sur un
segment

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7 Les contraintes induites par une charge répartie en triangle

r−b
α = tan −1  
 z 

r+b
β = tan −1  −α
 z 

2rβ − a sin(2α)
σ v (r, z) = I 4 (r, z)q max avec I 4 (r, z) =
2πa

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8 Les contraintes induites par une charge répartie uniformément sur un
domaine circulaire

En un point de l’axe vertical passant


q par le centre du cercle:

σ v (r, z) = I5 (r, z)q

avec

1
I5 (r, z) = 1 − 3/ 2
  R 2 
1 +   
  z  

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7 Les contraintes induites par une charge répartie uniformément sur un
domaine circulaire

σv r/R
q

σ v (r, z) = q(A '+ B')

avec A’ et B’ qui sont données par


les abaques d’Ahlvin et Ulery (1962). z/R

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9 Les contraintes induites par une charge répartie uniformément sur un
domaine rectangulaire
Cas où le point est sous un coin:

3qz3dxdy
dσ v =
(
2π x + y + z
2 2
)
2 5/ 2

B L 3qz3dxdy
σ v = ∫ dσ v = ∫ ∫0 = qI6
0
(
2π x 2 + y 2 + z )
2 5/ 2

 
  
1  2mn m 2 + n 2 + 1  m 2 + n 2 + 2  −1  2mn m + n + 1  
2 2
I6 =  2  + tan

4π m + n + m n + 1  m + n + 1 
2 2 2 2 2  m2 + n 2 − m2n 2 + 1 
  
 ≥0 
B L
m= , n=
z z
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9 Les contraintes induites par une charge répartie uniformément sur un
domaine rectangulaire

Cas où le point est sous un point quelconque du rectangle de charge:

σ v = q [ I6 (1) + I6 (2) + I6 (3) + I6 (4) ]

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10 Les contraintes induites par une charge répartie uniformément sur
un domaine quelconque

On utilise l’abaque de Newmark basée sur la théorie de Boussinesq.

Point au-dessous du centre


d’un disque de rayon R: 200 éléments
Influence = 1/200
−2 / 3
R  σ 
= 1 − v  −1
z  q 

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10 Les contraintes induites par une charge répartie uniformément sur
un domaine quelconque: exemple

Mise
à l’échelle

 660 
σ v = 0.005  N N=48.5 : nombre des éléments
 3× 3  sous la semelle 22
10 Les contraintes induites par une charge répartie uniformément sur
un domaine quelconque

Pour traiter de manière systématique le calcul des contraintes induites par


un chargement quelconque, on peut recourir au calcul numérique à base
de la méthode des éléments finis par exemple.

Dans ce cas, on résout un problème aux limites d’élasticité sur un domaine


semi-infini.

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