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SYNTHESE

 Repérer les éléments importants et les mots de liaisons

 Résumer les idées essentielles et les classer de façon à concevoir le plan.

Introduction
 Accroche : Le décès de Steeve Jobs fondateur d'Apple risque d'entraîner un changement de stratégie commerciale pour la marque.
(document ou vidéo)

 Définition de mots clés : Création de valeur et valeur perçue

 Problématique : Son successeur Tim Cook adoptera-t-il la même stratégie pour créer de la valeur perçue ?

 Annonce du plan : I- Points communs II- Différences

Développement
I- Des points communs

A) L'événementiel lors de la sortie d'un nouveau produit (document ou vidéo)

B) Le développement d'une communauté de clients (document, extrait du site...)

II- Des différences

A) Un concurrent de taille : Samsung (document ou vidéo)

B) Une évolution du comportement du consommateur (sondage auprès des consommateur ou entretien avec un professionnel : vendeur par
exemple)

Conclusion
 Réponse brève à la problématique de départ : pour accroître la valeur perçue de la marque Apple, Tim Cook adopte une stratégie de
valorisation de l'offre similaire à celle de son prédécesseur mais l'adapte à son environnement actuel.

 Ouverture : avec la crise et la concurrence de plus en plus vive, les clients d'Apple seront-ils toujours aussi bienveillants à l'égard de la
marque ?

Thème
Question de gestion
Problématique éventuelle
INFORMATIONS A FAIRE APPARAITRE
STRUCTURE DE LA SYNTHESE Idées, argumentation à développer, exemples à exploiter
(noter systématiquement les références des documents à utiliser)
Introduction
- Accroche
- Définitions des termes
- Questions que l’on peut se poser sur le
sujet (présentation du problème)
- Délimitation du sujet
- Annonce du plan
Développement
PREMIERE PARTIE
En plusieurs paragraphes
(Une idée + un exemple = 1 paragraphe)
+ mot de liaison/ transition entre les
paragraphes
(Expliquer le lien logique avec le
paragraphe suivant)
TRANSITION
Lien entre les deux parties
DEUXIEME PARAGRAPHE
En plusieurs paragraphes
(Une idée + un exemple = 1 paragraphe)
+ mot de liaison/ transition entre les
paragraphes
(Expliquer le lien logique avec le
paragraphe suivant
CONCLUSION
(Rappeler l’enjeu principal du sujet, les
principaux arguments et les pistes
d’approfondissement sur le sujet)
Il faut répondre à la problématique
posée dans l’introduction.

Plan

Introduction

Partie1 : la synthèse : phase de préparation

A- La nature de la synthèse

B- Comment lire les textes sources

C- L'analyse des documents

Partie2 : la synthèse : phase de rédaction

A - De l'introduction

B- Du développement

C- De la conclusion

Conclusion

Introduction
Le Mot synthèse vient du grec (syntesis) qui signifie « réunion » et désigne l'action de mettre
ensemble d'une façon claire et dynamique, afin qu'on puisse se faire rapidement un avis sans avoir
besoin de prendre connaissance de ce corpus. De ce fait le dictionnaire « lexis » la définit comme
étant « un exposé réunissant les divers éléments d'un ensemble ». Dans cette perspective on
constate que la synthèse de documents est effectivement un écrit unique qui rend compte d'un
ensemble de documents, pour sa part « wikipedia » l'a définit comme étant une opération de l'esprit «
raisonnement » inverse de l'analyse, par laquelle on rassemble en un tout homogène, divers éléments
d'un domaine de connaissance. Alors que d'autre part il l'a définit dans un sens plus large que celui
déjà cité comme un exposé globale donnant un aperçu général, une vue d'ensemble plus ou moins
exhaustive.
Dans cette logique, on peut dire que la synthèse traite le problème que les documents proposés aux
candidats abordent en reprenant en un seul développement tous les aspects qu'ils traitent. Autrement
exprimé, il s'agit en effet de rédiger à partir de 3 ou 6 documents ou encore plus, un texte avec
introduction développement et conclusion. Le développement traite un problème en n'utilisant que les
données fournies par les documents. Par conséquent, la recherche doit impérativement Commencer
par l'analyse des documents pour aboutir à un tableau de confrontation qui oriente le plan de la
synthèse.

Il faut toujours se rappeler pourtant que la synthèse vise l'essentiel, et qu'il faut rechercher la
concision par une méthode qui vise d'une part à connaître d'abord les types de texte à préparer, c'est-
à-dire savoir analyser chaque contenu à préparer, savoir distinguer les types de documents et
préparer les idées essentielles à réparer ,d'autre part il est aussi indispensable de distinguer les idées
communes a chaque document et surtout être capable, et en mesure de regrouper les idées dans un
plan. En d'autre termes, la synthèse est un exercice qui exige une méthode d'entraînement régulier
avant l'épreuve elle-même en forme de note de synthèse, car dans cette optique, elle exige pour celui
qui la préparé d'être bref lorsqu'on lui remet à l'occasion un nombre considérable de pages qu'il faut
donc synthétiser en quelques pages.

Il faut, de surcroît, garder présent à l'esprit qu'entre autres exigences, la synthèse étant un ensemble
organisé d'éléments, jusqu'à la séparer, forme une composition cohérente dans laquelle le candidat
conforte les documents sur les points essentielles qu'ils aura dégagé.

Enfin, elle est neutre et objective, donc pas de marque d'énonciation (pronom personnel) pas de
partialité ou de jugement personnel sur les idées, elle est fidèle aux idées de l'auteur.

En effet, la problématique de la synthèse réside dans la question de savoir quelles sont les méthodes
fondamentales pour réussir parfaitement une synthèse. Ceci dit, pour mieux cerner le contenu réel et
exhaustif de cet exercice intellectuel, à la lumière de la problématique posée il est en premier lieux de
scinder le présent exposé en 3 parties, dont la 1 sera consacré à la préparation de la synthèse, la
2ème au plan de la synthèse et enfin la 3ème à la rédaction de la synthèse.

Partie1 : la synthèse : phase de préparation


La synthèse est un exercice simple, car très technique : pour réussir une synthèse, il faut faire preuve
de rigueur ; chacun peut y parvenir, pour peu qu'il suive les règles de cet exercice très codifié.

A- LA NATURE DE LA SYNTHESE

1 - Ce qu'elle n'est pas.

- un assemblage, une addition d'idées prises dans chacun des textes.

- le résultat d'un repérage des idées essentielles présentées successivement sans articulation.

- ce n'est ni un compte rendu de lecture, ni un résumé successif des différents textes

- ce n'est pas une suite d'explications de textes.

- l'expression d'un jugement personnel à propos des textes, des idées défendues par ces textes, ou à
une prise de position par rapport au débat

Débat posé sur le thème.

2- Ce qu'elle est plutôt.

- un ensemble organisé d'éléments jusque là séparé ou associés différemment.


- elle forme une composition cohérente et ordonné dans la quelle le condidat confronte les
documents sur les points essentiels qu'il aura dégagés

- les idées doivent s'enchaîner selon les étapes d'un raisonnement conçu comme le
développement d'une problématique.

- distinguant l'essentiel du superflu.

- elle est neutre est objective, donc pas de marque d'énonciation (b prénom personnel ou
modalisateurs) pas de partialité ni de jugement personnel sur les idées ; elle est fidèle, les
idées des auteurs ne sont pas divisées ni extrapolées.

3 - SUR QUOI PORTE L'EVALUATION?

- La bonne compréhension des textes du corpus.

- La cohérence et l'organisation de la note de synthèse.

- La bonne maîtrise de la langue française.

4- quelques erreurs à éviter

a- Au niveau de l'introduction.

- ne pas oublier d'annoncer le plan, cet oubli rend la lecture très difficile et faire perdre toute la
dynamique argumentative de votre développement ; ce plan doit être en phase avec la problématique
; c est lui qui la soutient!

- Ne pas confondre la problématique et thème ( la problématique doit être une phrase complète (
sujet, verbe , complément , sous forme d'une question ).Exemple :" l'apprentissage de la lecture -
écriture au cycle 2 " = thème Quelle démarche et quels outils pour l'apprentissage de la lecture -
écriture en GS de maternelle? = problématique .On voit nettement que la première formulation engage
à l'inventaire, tandis que la seconde pose des problèmes de choix et d'adéquation de ces choix .

- L'absence de problématique rend le devoir sans intérêt.

b - Au niveau du développement.

- Suivre une démarche argumentative cohérente ! Beaucoup de copies ne sont que collages de
citations ou de résumés. D'autres suivent des enchaînements à thèmes emboîtés, par associations
d'idées.

- Savoir s'abstraire des raisonnements de l'auteur pour, s'abstenant de les produire ; s'en tenir aux
idées essentielles.

- Bannir les citations!

- Surveiller le style, et l'orthographe!

c - Au niveau de la conclusion.

- Comprendre l'orientation des textes et saisir ce qu'ils ont d'essentiels en eux même et relativement
aux autres.

- Les confronter en vue de saisir un problème qu'ils posent et les perspectives qu'ils dégagent ou
refusent.

- Produire un texte, à partir de plusieurs textes -sources, reflétant la problématique l'ensemble.

B- COMMENT LIRE LES TEXTES SOURCES.


Avant d'entamer une lecture pertinente des documents, il faut lire attentivement l'énoncé proposé en
début du dossier.
Le plus souvent, il y a un libellé du genre : "Vous ferez une synthèse objective, concise et ordonnée
des documents suivants :"

Votre synthèse doit effectivement être objective : vos idées, opinions sur le sujet ne doivent pas
apparaître ; uniquement celles des auteurs du dossiers et uniquement elles.
Elle doit être concise, guère plus d'une copie double d'examen. Pour être efficace, une synthèse ne
doit pas se délayer.
Enfin, elle doit être ordonnée dans un développement rigoureusement structuré, comportant
introduction, développement et conclusion. Ce développement doit permettre de mettre en évidence
une réflexion qui répond à une problématique. Il ne s'agit en aucun cas d'une succession de résumés.

Les documents sont entre 3 et 7, plus généralement de 4 à 6, la moyenne étant à 5.

Il s'agit d'abord de déterminer la nature des documents :

· textes d'idées, essentiellement argumentatives

· textes littéraires : extrait de roman ou de pièce de théâtre, poème

· documents iconographiques, avec ou sans texte d'accompagnement : tableaux, photos, dessins,


publicités, bandes dessinées

· documents statistiques : tableaux, courbes, histogrammes

Puis, on examine le para texte : les références des documents indiquent la date de parution (et
permet une mise en perspective historique), le nom de l'auteur et le titre de l'oeuvre (qui peuvent
donner des indications sur l'approche du problème : sociologique, morale, économique... ou sur le
sujet du texte)

Pendant la première lecture des documents, vous devez faire l'inventaire des idées. Le mieux est de
surligner les passages les plus importants (avec plusieurs couleurs pour distinguer différents thèmes,
par exemple) en les a notant.
Puis récapitulez vos notes dans un tableau comportant une colonne par documents plus une pour
d'éventuels commentaires. Inscrivez ensuite brièvement au bas de la colonne la position adoptée par
l'auteur.

1- Ce qu'il ne faut pas faire :

- Procéder à une première lecture "naïve" puis à une exploration détaillée de chaque texte : la lecture
doit être finalisée.

- Se centrer exclusivement dans la recherche des thèses défendues par chaque texte, car il y a risque
d'éparpillement.

- Ne consulter que les textes du corpus et négliger de regarder les documents pédagogiques du
second volet: ils vont aider à cerner le cadre du débat d'idées.

2 - Etablir le cadre du débat d'idées.

-Cela revient à définir le thème du corpus du texte, en s'efforçant d'être précis, de rassembler les
textes sans aller au - delà d'eux.

- Définir l'enjeu du document : pourquoi ce texte a-t-il été écrit ? Que cherche-t-il à dire et à qui?

3 - Dégager la structure argumentative de chaque texte:

- Identifier la thèse de chaque auteur et la formuler (nécessité de la réécrire soi-même, ce qui permet
de synthétiser et d'éviter de citer le texte)
-Les principaux arguments et leurs enchaînement( quel lien logique):problème- cause- conséquence;
argument1/argument 2= opposition, objection , réfutation , paradoxe, addition, concession,
justification; argument contre argument ; proposition ; solution; moyen ; univers de référence(
didactique, pédagogique, affectif , psychologique...)

4- Définir les axes de confrontation des textes:

- Identifier les divergences.

- Identifier les convergences.

- Identifier les complémentarités.

C- L'analyse ses documents

C'est l'étape la plus importante. Plusieurs méthodes sont possibles. On utilise le plus souvent un
tableau, et on remplit successivement les colonnes réservées aux documents :

Doc. Doc.2 Doc.3 Doc.4 Confrontation des documents : idées / convergences, divergences...
1

Cette colonne ne sera utilisée que lors de


l'étape suivante

On doit éviter de surcharger les documents en les surlignant, ils deviennent très vite illisibles.

OBJECTIFS :

1- repérer les idées essentielles se rapportant au problème de la synthèse; reformuler ces idées dans
le tableau; souligner dans le texte les expressions essentielles. (Attention, soulignez avec prudence,
les documents risquent de devenir illisibles).

2- interpréter les documents iconographiques, les statistiques, les textes littéraires ; en retenir se qui
se rattache à la problématique

Astuce: par quel document commencer? Ne prenez sutout pas les documents dans l'ordre où ils se
pésentent, sans réfléchir. On évitera les documents à interpréter, trop polysémiques; on prendra un
texte explicatif ou argumentatif assez long, qui présente bien le sujet .

3- la confrontation des documements.

On utilisera le tableau, dont on remplira la dernière colonne « Confrontation des documents ».

OBJECTIF : Il faudra voir quelles sont les relations qui s'établissent entre les idées contenues dans
les différents documents :

les idées peuvent se renforcer : on peut retrouver la même idée dans deux documents différents (ce
qui lui donne de la force) ; on peut aussi trouver dans le document Y un exemple qui corrobore l'idée
contenue dans le document X.

les idées peuvent se compléter : une idée développée dans le document Y peut se poursuivre dans le
document Z ; une idée énoncée dans le document X peut être nuancée dans le document W.

les idées peuvent s'opposer : l'opposition peut être totale (ce qui permet de montrer dans la synthèse
que deux courants existent) ; l'opposition peut être partielle (on pourra chercher à voir quels sont les
points d'accord et les points de désaccord)
Partie2 : la synthèse : phase de rédaction
La synthèse consiste à rédiger une composition française (avec introduction, développement,
conclusion), à partir d'une documentation sur un thème précisé dans l'énoncé du sujet. Mais ce
développement n'utilise que les données fournies par les documents. Leur inventaire puis leur
confrontation conduira au plan de la synthèse.

A - De l'introduction

Elle doit conduire le lecteur au coeur de la confrontation des textes sans anticiper sur son
issue. Il ne faut donc ni annoncer l'issue de la confrontation ni amorce la discussion.

Sans aller au-delà d'une dizaine de lignes ni d'un quart de la synthèse, l'introduction comporte
:

* accroche autour de l'énoncé succinct du thème

* la présentation des textes

* la formulation de la problématique

* l'annonce du plan

Pour préparer la présentation des textes, il sera bon de s'intéresser au para texte et au genre
de textes constituant le corpus : qui sont les auteurs (didacticiens, critiques, journalistes...)
avons-nous affaire à des textes appartenant à la littérature didactique ou pédagogique, à un
article (le média pourra aussi être signifiant) à un texte officiel.

La présentation des textes doit conduire logiquement à la formulation de la problématique,


donc il faut éviter de juxtaposer de micro résumé, mais plutôt montrer comment la
problématique s'actualise en eux. Il vaudra mieux tenter de réunir certains textes en les
opposant aux autres : " Si T1 et T2 = Z en z1 pour l'un et z2 pour l'autre, T3 Y "

B- Du développement

Le développement est le coeur de la synthèse ; c'est donc le centre vital et c'est aussi l'objet des
difficultés majeures. Elle se compose de deux ou trois parties ; dont chaque partie traite une seule,
idée générale qui sera elle même décomposée en deux, trois ou quatre idées secondaires.

Dés le début d'une partie, il faut indiquer clairement quelle idée générale va y être traitée.

A la fin de la première partie, et de la deuxième si le développement en comporte trois, on doit utiliser


une phase de transition.

L'ensemble du développement doit tenir une page et demie, deux pages au maximum.

Cependant, le problème crucial qui est posé est de savoir quelles idées générales peuvent être
choisies.

Un dossier traite un problème actuel ; chaque document aborde un aspect de celui-ci ; naturellement
des recoupements sont possibles entre les articles.

Il s'agit, après avoir lu et relu les documents, de prendre conscience de la façon dot le problème est
présenté et traité. Puis en prenant du recul, on doit discerner une problématique c'est-à-dire une
progression dialectique, une sorte de « poussée » interne aux documents.
Trouver une problématique appropriée est la tache la plus ardue : elle consiste à distinguer deux ou
trois idées générales dont l'enchaînement correspondra à la progression trouvée. Bien sur, il n'est pas
indifférent de classer ces idées générales selon tel ou tel ordre ; on gardera pour la seconde partie
celle qui apparaît plus importante dans la problématique d'ensemble du dossier.

Un développement de synthèse correspond finalement au schéma suivant, si l'on prend l'hypothèse


d'un plan en deux parties :

1ère partie : idée principale n° 1 énoncée dés le début de cette partie

1/ idée secondaire n° 1

2/ idée secondaire n° 2

3/ idée secondaire n° 3

---- phase de transition


1ère partie : idée principale n° 2 énoncée dés le début de cette partie

1/ idée secondaire n° 1

2/ idée secondaire n° 2

3/ idée secondaire n° 3

C- De la conclusion

Vous devez la réaliser en deux étapes qui se suivent logiquement.

1-Une conclusion objective


Elle est le bilan du développement. Elle a donc pour but d'apporter des éléments de réponse au
problème posé dans l'introduction, mais sans aller au delà de ce que les documents ont permis de
découvrir.
2-Une conclusion personnelle
C'est le moment où l'on dépasse le contenu des documents. Le libellé du sujet rappelle sa nécessité
par une formule du genre : « vous donnerez ensuite votre avis personnel dans une brève conclusion
». Il faut faire attention de rester concis et de ne pas dépasser la quinzaine de lignes.

3-Dans cette étape, on peut suggérer certaines limites de la documentation. Par exemple

-Vous pouvez évoquer son manque d'objectivité en ne faisant pas entendre tous les points de vue, ou
en accordant trop de place à un point de vue.

-Vous pouvez aborder le fait qu'elle néglige un ou plusieurs angles de vue qui permettrait de
développer d'autres analyses.

-Vous pouvez également considérer qu'elle donne trop d'importance à certains aspects alors que
d'autres mériteraient d'être pris en plus grande considération.
A partir de l'évocation de cette limite, vous pouvez terminer sur l'expression d'orientations autres qu'on
aurait pu développer si l'on n'avait pas été tenu de respecter scrupuleusement la documentation.

Conclusion:

Au terme de ce travail, il ressort que la synthèse, comme exercice écrit de français dont la technique
ne peut être confondue ni avec le compte rendu de lecture, ni avec d'autre exercice de contraction de
textes traditionnellement demandées aux étudiants . Notamment la synthèse a ses spécificités et à
n'en point douter un exercice délicat qui nécessite une véritable préparation objective, et une
planification rigoureuse. Pour la réussir, certaines techniques sont nécessairement requises. En fait
elle nécessite une certaine capacité de rassembler dans la diversité, cette capacité doit prévaloir du
début jusqu'à la fin de la synthèse de la préparation à la rédaction en passant par la planification
.même si ces 3 phases sont différentes l'une de l'autre, la rigueur la sobriété et l'équilibre doivent les
unir, car la synthèse quelques soit le sujet proposé au condidat, nécessite à la fois toutes ces
conditions aux quelles on peut bien ajouter d'autres.

ANNEXE
COMMENT APPRENDRE A DEPASSER UNE THESE DANS UN PLAN DIALECTIQUE

(plan dialectique = I° partie : étayer la thèse ; II° partie : réfuter la thèse ; III° partie: dépasser la
thèse)

TROIS PISTES POUR BATIR LA 3° PARTIE DANS UN PLAN DIALECTIQUE

But poursuivi : Eviter les platitudes du genre : 1° partie "Oui", 2° partie : "Non, 3° partie : "Peut-être".

- Une fois bien étudiées les deux thèses possibles, montrer comment on peut faire progresser le
raisonnement.

- Il ne s'agit pas de répéter ce qu'on a déjà dit en thèse et en antithèse, mais de sortir de l'impasse
réelle ou apparente posée par les contradictions.

- La "synthèse" consiste à "proposer" de nouvelles idées pour faire "progresser" le raisonnement ;


c'est donc plutôt une "prothèse" ; c'est la partie la plus personnelle, la plus subjective, donc la plus
délicate mais aussi la plus intéressante.

I Rechercher un compromis

1. Aboutir à une conciliation (quand cela est possible)

- On peut exposer un point de vue plus nuancé que ceux qui ont été présentés dans les deux
premières parties (positions en général extrêmes).

- On peut ou doit pouvoir montrer que l'opposition n'est pas totale, que les positions apparemment
opposées peuvent avoir des points communs, qu'elles ne sont pas contradictoires.

2. Critiquer les prises de positions extrêmes.

Démontrer l'inefficacité et la stérilité - pour l'intérêt d'un raisonnement de devoir- des positions
extrêmes ou intransigeantes. Pour cela, utiliser le raisonnement a contrario. Que se passerait-il
vraiment si l'on adoptait un seul des deux points de vue ?

II Rechercher des solutions, des conditions.

- Y a-t-il des solutions envisageables ?

- Comment corriger les excès dénoncés dans les deux premières parties ?

- Conditions requises pour qu'une amélioration soit possible ?

III Rechercher le problème de fond.

- Les problèmes soulevés et débattus en thèse et en antithèse ne se ramènent-ils pas à un problème


plus central, plus fondamental, plus vaste ? N'étaient-ils que la "partie "émergée d'un iceberg" ?
Quelle est la VRAIE QUESTION ?

- Quel est l'enjeu ? Qu'est-ce qui est EN JEU ?


- Quelle conception de l'art et de la littérature, par exemple, apparaît ici ?

Remarque :

Quand les points de vue sont réellement inconciliables (par exemple : deux conceptions opposées de
la poésie ou de la littérature...)

- Les tenants de deux thèses peuvent-ils coexister pacifiquement, même si leurs points de vue sont
irréductibles ? Si oui, le montrer par des exemples.

- Quelles sont les causes et les conséquences d'une telle opposition ?

- Essayer d'accumuler les arguments en faveur de l'une des deux thèses (cas rare).

Sujet :"Le rallye Paris-Dakar est un scandale, pire une insulte" Qu'en pensez-vous ?

Exemple de plan à développer

Introduction (à développer) : se référer, par exemple, à l'actualité.

I° partie : Plusieurs aspects de ce rallye peuvent expliquer l'indignation de ses détracteurs.

1° § On peut d'abord être choqué par l'inégalité flagrante entre les concurrents : engins, assistance,
compétence (développement par opposition).

2° § On peut aussi être "scandalisé" par le côté "danse de mort" d'une telle course. On joue avec le
désert et avec la mort pour satisfaire les besoins d'émotions fortes d'Occidentaux blasés, et ce, sous
les yeux de ceux pour qui le désert est la cause de tant de maux ou, tout simplement un
environnement naturel sujet à intrusion, voire à invasion. Cf. les risques encourus par les concurrents,
et surtout, les accidents pour spectateurs ( France, Afrique)...

3° § Mais c'est surtout le cynisme de ce rallye qui peut être considéré comme une véritable "insulte".

- sur le plan matériel : pistes endommagées, sources polluées ...

- sur le plan financier : "caravane de fric" qui défile devant la misère ; c'est un scandale si l'on pense
au quart-monde - en Europe- et au tiers-monde -en Afrique.

II° partie : (Transition) On comprend dès lors que certains soient révoltés. Pourtant ce rallye
ainsi que le nombre de ses partisans se développent de plus en plus.

1° § C'est qu'en effet il constitue d'abord une épreuve sportive de haut niveau.

- Rallye complet ; unique au monde.

- Ecole de courage et d'endurance. La preuve : il arrive que même les vedettes professionnelles
échouent et que les plus grandes écuries abandonnent.

2° § Ce rallye est aussi une des rares grandes "aventures" du monde moderne, aussi bien pour les
participants que pour le public, européen et autochtone.

Cela n'empêche d'ailleurs pas que d'importantes mesures de sécurité soient prises - surveillance par
hélicoptère...

3° § Il faut enfin considérer les retombées financières et économiques d'une telle course ( voire
psychologiques).

* Pour les pays sous développés

- rentrées d'argent ;
- mise au point de véhicules sahariens ;

- "vitrine" du monde pendant 3 semaines.

* Pour les pays développés :

- recherches technologiques ;

- publicité.

III° partie : (Transition) Les détracteurs et les partisans de ce rallye ne manquent donc pas
d'arguments, ni les uns ni les autres. Mais quelle attitude prendre face à une telle manifestation
?

1° § Une condamnation sans appel ne paraît pas être une solution.

- On n'arrêtera pas plus un rallye que des recherches spatiales.

- Si on le supprimait, la situation générale du tiers-monde en serait-elle pour autant améliorée ? Les


sommes économisées iraient-elles à l'Afrique ?

2° § On pourrait bien sûr donner à ce rallye une allure plus égalitaire et plus humanitaire.

Certes, des camions emportent parfois du matériel agricole ; mais on pourrait profiter de la
mobilisation de l'opinion publique pour collecter des fonds...

3° § Mais, plus fondamentalement, c'est notre attitude de riches sur consommateurs qui est ici mise
en cause.

- Le rallye n'est que la partie visible d'un iceberg d'indifférence vis-à-vis du dialogue Nord-sud.

- N'est-il pas trop facile de se donner bonne conscience en condamnant le rallye quand on n'est pas
un passionné de moto ... ?

Conclusion
Oui au rallye et à ... une triple prise de conscience : les limites et les dangers de certaines initiatives
occidentales, l'existence des problèmes du tiers-monde, la nécessité d'une solidarité au niveau
international.

L’introduction.

– Commencer par une phrase d’accroche qui éveille l’intérêt du lecteur. Cette phrase doit être en rapport avec le dossier dont il faut faire la synthèse. Mais éviter des formules banales

telles que « Depuis la nuit des temps… Depuis toujours… A l’heure actuelle… ».

– Présenter le thème (la problématique) et le corpus.

– Indiquer enfin le plan (comme pour une dissertation). Rester clair et susciter la curiosité (donc ne pas donner de réponse, celle-ci ayant sa place dans la conclusion). On peut

commencer par une phrase affirmative, puis continuer par une phrase interro-négative. Exemple : Certes, dans un premier temps nous … mais les documents proposés ne montrent-ils

pas aussi que…

Le développement.

Il s’agit de confronter les documents en un développement. Les parties ne doivent pas être trop disproportionnées.

Il ne s’agit surtout pas de traiter les documents un par un ! Un document n’est donc jamais traité tout seul dans une partie.

Au début de chaque paragraphe, on donne l’idée développée, puis on se réfère très précisément aux différents documents qui doivent étayer l’idée annoncée dans la première phrase.

Enfin, on termine le paragraphe par une courte phrase de bilan, de telle façon que rien qu’en lisant la 1ère et la dernière phrase des paragraphes on puisse suivre la progression de la

pensée.

On se réfère constamment aux documents de façon précise. Donc un document est signalé de diverses façons : par le nom de son auteur, son titre (qui renvoient à la bibliographie, où

figureront les références complètes).

Il faut plusieurs références par paragraphe, on peut citer deux ou trois fois un même document, mais sans excès.
Dans une synthèse, il s’agit de reformuler la pensée de l’auteur ; néanmoins les mots clés sont permis. On introduit ces références par des tournures comme : selon X…, d’après Y…, si

l’on en croit Z… Les points de vue divergent, convergent, se complètent…

La conclusion.

Elle établit le bilan objectif de la synthèse, sans reprendre le plan. En 3 à 5 lignes on constate l’accord, le désaccord, l’incertitude des documents à propos du problème posé.

Méthodologie

1. Etablir une problématique claire et concise.

2. Relecture des documents sélectionnés, dans l’optique retenue précédemment.

3. Etablir un tableau synthétique de l’ensemble des documents.

a. Pour cela on commence par le premier document, que l’on inscrit dans la colonne de gauche. On indique sa date, son titre, sa nature et le nom de l’auteur. Ce sont autant de détails

dont on pourra se servir aisément dans le développement. On inventorie ce premier document dans un tableau avec des colonnes, chacune étant surmontée d’un titre qui précise de

quoi il est question dans cette colonne. On emploie donc plusieurs colonnes pour cela. Les notes mises dans ces cases correspondent à des passages que l’on a surlignés dans le

document.

b. Quand ce premier document a été inventorié, on passe au suivant…

4. On établit un plan en fonction du tableau. On peut penser à des plans comme :

a. Le plan thèse, antithèse, synthèse.

b. Le plan explicatif : présentation des faits, leurs causes, leurs conséquences, les remèdes.

c. Le plan historique (chronologique) ; Aujourd’hui (description), hier (ce qui explique cette situation, ses causes), demain (perspectives ou remèdes).

d. Le plan « Quid et cetera… » : qui, quoi, à qui, comment, pourquoi…Exemple à propos des jeux de hasard : qui joue ? à quoi ? (typologie des différents jeux) pourquoi ?

e. Le plan par fonctions : On classe différentes fonctions. Par exemple en répondant à la question : à quoi sert l’éducation ?

f. Le plan par acteurs : on s’intéresse aux différentes catégories de personnages concernés par l’objet du dossier.

(Fiche inspirée des sites suivants :

http://www.ac-strasbourg.fr/sections/enseignements/secondaire/pedagogie/les_disciplines/lettres/…/SyntheseMethodologie.rtf

http://savoirscdi.cndp.fr/metier/prepconcours/Blanquetresume/blanquet.htm)

Exercice.

Récuperez sur le web deux articles courts en lien avec votre su jet de blog. Essayez d’en extraire les principaux arguments et présentez -les dans la
partie « fiches de lecture » de votre blog. Synthétisez ensuite les deux articles.

Conseils pour écrire une synthèse.


L’exercice de synthèse qui vous est souvent proposé à partir de la lecture d’un texte est un exercice ambitieux mais très formateur,
qui relève à la fois de la lecture et de l’écriture : il suppose une bonne compréhension d’un texte lu, et une mise en forme correcte de
son interprétation.

Ce que nous appelons « synthèse » peut aussi se nommer « commentaire » de texte. A la différence d’un résumé, la synthèse est un
moyen d’expliquer ce que vous avez compris d’un texte en analysant ses procédés d’écriture. La synthèse répond en fait à une grande
question, un axe d’étude, en lien avec le texte proposé. On peut imaginer par exemple d’écrire une synthèse qui répondrait à la
question : en quoi ce texte est-il un moyen de dénoncer l’esclavage, ou encore comment s’y prend l’auteur pour exprimer ses
sentiments, qu’est-ce qui fait de ce texte un incipit … En quelques sortes, l’exercice vous prépare déjà au travail de commentaire que
vous approfondirez au lycée. Plus largement, il forme vos esprits à prendre du recul sur un texte, à bien en saisir les enjeux - ou l’un
des enjeux, du moins.

En classe, lorsque nous travaillons la lecture analytique (= l’analyse) d’un texte, nous formulons généralement l’ensemble de vos
remarques sur ce texte. C’est bien souvent d’abord un travail oral, où l’on récolte un maximum de points de vue justifiés sur le texte
lu. Puis nous réorganisons ces idées sous forme de paragraphe. C’est ce paragraphe qui vaut comme synthèse. Il peut être réalisé
collectivement par l’ensemble de la classe, soit à l’oral, soit en reprenant les diverses remarques écrites que vous avez formulées… Il
peut aussi faire l’objet d’une évaluation individuelle, comme vous l’avez déjà constaté.

C’est pour vous mettre à l’aise sur cet exercice que je vous propose les conseils suivants. En espérant qu’ils vous permettront de vous
mettre davantage en confiance.

 Dans un premier temps, je vous conseille de présenter le texte dans une petite introduction (une phrase peut suffire) qui
mentionnera :
- - le nom de l’auteur,

- - le titre de l’ouvrage dont le texte est extrait,

- - le genre littéraire auquel il appartient,

- - la date de publication (ou siècle).

- - les personnages présents dans l’extrait…

 Puis, dans un second paragraphe, vous reprenez l’idée générale qui a été formulée sur le texte (ex : c’est un texte descriptif
qui bascule vers l’argumentation ; c’est un extrait qui rend compte des troubles liés à la peur ; c’est un poème dans lequel l’auteur
exprime ses sentiments ; c’est une fable qui a pour but de critiquer le pouvoir royal…). Elle est bien sûr à formuler selon le texte…
Cette idée oriente votre commentaire.

C’est en effet pour expliquer cette idée que vous allez écrire un paragraphe (ou plus si vous êtes à l’aise). Ainsi vous avez votre propre
idée sur le texte (votre thèse) que vous défendez à travers des explications (des arguments) et des exemples (citations du texte). Ce
travail est un exercice de démonstration.

Par exemple : vous démontrez en quoi l’auteur cherche à dresser le portrait d’un personnage. Pour cela, vous allez vous appuyer sur le
fait que le texte est descriptif, et citer des exemples de description (adjectifs, propositions subordonnées relatives...) Ensuite, vous
analyserez ces exemples en disant en quoi ils influencent notre lecture (car l’auteur fait toujours des choix). Par exemple, le narrateur
insiste sur le regard du personnage mais il ne mentionne pas le reste de son visage… Demandez-vous en quoi cela est significatif,
comment peut-on l’interpréter.

 Pour vous aider dans votre démarche :

- Posez d’abord vos idées au brouillon et essayez de les organiser. A chaque idée correspond un exemple qui sert à éclairer et
justifier l’idée.

- Attention à la façon dont vous introduisez vos exemples : il ne s’agit pas, dans cet exercice, de faire un catalogue de
citation. Chaque exemple que vous citez est commenté, expliqué, en fonction de l’idée principale que vous avez du texte. Vous devez
intégrer les exemples à votre propos. Ne relevez que quelques exemples qui vous semblent les plus significatif par rapport à ce que
vous dites du texte. C’est inutile de recopier tout le texte. Exemple : pour insister sur la grandeur de la ville qu’il décrit, le narrateur
emploie des hyperboles (exagérations) : « exemple ». Ou encore : à travers la métaphore qui met en relation la passante et la statue :
« avec sa jambe de statue », le poète insiste sur la beauté noble du personnage qu’il croise, et sur le côté statique de cet instant qu’il
cherche à immortaliser.

- Pensez à employer des connecteurs logiques, c’est un moyen de vous assurer que votre propos est bien justifié (ex : le narrateur
cherche à créer du suspense car …. / C’est une lettre d’amour parce que … / en effet…). Les connecteurs vous permettent aussi de
nuancer votre propos (ex : Cependant, ce texte n’est pas une simple description de Paris… / Pourtant, l’auteur nous révèle ici un
indice clé dans la résolution de l’histoire…)

 Une fois ce paragraphe rédigé, vous reprenez l’idée générale que vous avez du texte. Vous formulez ainsi une petite conclusion. Et,
si vous avez d’autres idées de textes que l’on peut rapprocher de celui étudié (parce qu’ils abordent un même thème, qu’ils emploient
les mêmes procédés, qu’ils montrent un point de vue différent…), mettez ces textes en relation (= c’est ce que l’on appelle une
ouverture).

Je suis étonnée de constater que pour bon nombre d’entre vous, il est assez facile de formuler les remarques à l’oral, mais que l’écrit
vous pose problème. Faites-vous confiance et dans un premier temps, reformulez au brouillon les idées qui ont été dites sur le texte
en trouvant les exemples appropriés… De l’importance d’écouter ses camarades et son professeur…
Nous aurons l’occasion de revenir sur cet exercice et de le pratiquer à plusieurs reprises sous différentes formes (collectives ou
individuelles, écrites et/ou orales…). Mais si vous souhaitez vous entraîner n’hésitez pas !Commencez par vous entraîner à faire des
introductions, puis à travailler par morceaux, à construire des phrases... Petit à petit, vous aboutirez à un travail plus conséquent.

DÉFINITION
La synthèse de documents est un exercice qui consiste à sélectionner les informations principales dans plusieurs documents et de les réorganiserdans votre
texte de façon ordonnée et avec vos propres mots. Il est généralement demandé de produire un texte d'environ 220 mots, avec une tolérance de plus ou
moins 10% (disons que cela vous donne une fourchette de 200 à 240 mots). La restitution des idées doit se faire selon un plan et d'après une problématique.
Il ne faut jamais utiliser ses propres connaissances personnelles ou se référer à d'autres sources.

REPÉRER
En général, deux textes (rarement trois) vous sont proposés. La première lecture doit vous permettre de :

 Identifier les textes : nature (article, site web, blog, extrait) leur type (comparatif, informatif, argumentatif) et le contexte (auteur, date, source).
 Repérer le thème commun à ces documents.
 Dégager une problématique

ANALYSER ET CONFRONTER

Il faut maintenant identifier les idées principales et les exemples qui leur sont rattachés.

Un simple tableau peut vous permettre d'y parvenir :

Document n°1 Document n°2


Thème
Idées principales (avec
vos propres mots)
Exemples

STRUCTURER
Ce tableau vous permet de repérer les points communs et les nuances que vous allez maintenant structurer à l'aide d'un plan. Celui-ci doit comporter deux ou trois
parties qui découlent des regroupements des idées des textes.
Pour chaque regroupement, il vous faut proposer votre titre : votre plan se structure.

Plusieurs types de plans sont adaptables selon votre synthèse :

- Constat/causes/conséquences
- Thèse/antithèse
- Aspects sociaux/économiques/psychologiques (ou encore politiques/culturels/écologiques en fonction du thème de votre synthèse)

N'oubliez pas notre partie "Faire un plan"

RÉDIGER
Attention à la typographie de votre synthèse, veillez à aérer votre texte, sautez des lignes entre les différents paragraphes.

Introduction :

- Présentation des documents.


- Thème commun et votre problématique.

Développement :

En fonction de votre plan établi ci-dessus. Il est très important de relier les parties entre elles grâce à des connecteurs logiques (toutefois, en outre, cependant,
en revanche, or, néanmoins, certes etc...).

Conclusion :

- Reformulation succincte du développement (deux phrases maximum).

La synthèse est un double exercice de compréhension et de production. Concrètement, il consiste à dégager la


problématique, relever les idées essentielles contenues dans les textes sources, à les classer et à les reformuler sous une
forme réduite et organisée logiquement. Il ne s’agit surtout pas de résumer chaque texte séparément. Votre texte final doit
comporter un titre, une rapide introduction et un développement. La conclusion n’est pas indispensable, voire déconseillée si
elle vous amène à ajouter des éléments étrangers aux documents. De même, il est interdit d’ajouter des idées personnelles
dans une synthèse.
SAVOIR-FAIRE POUR LA SYNTHÈSE

La synthèse étant d’abord un exercice de lecture, elle exige les mêmes savoir-faire que pour la compréhension écrite du DALF
C1 et je vous conseille vivement de les consulter. Je ne listerai ici que les savoir-faire propres à la synthèse.

Dégager une problématique d’une source documentaire


Quel est le problème posé par les textes sources ? Quelle question va guider le développement de ma synthèse ?

Élaborer un plan
Est-ce que je sais repérer les différences et les similitudes entre les documents ? Est-ce que je classe logiquement les idées
retenues en fonction de ma problématique ?

Reformuler
Est-ce que je maîtrise les techniques de reformulation et de réduction propres au résumé ? Est-ce que je sais, par exemple,
remplacer la voix passive par la voie active ?

Respecter les règles de mise en page


Est-ce que je sépare les différentes parties de mon texte par des espaces ? Est-ce que je distingue les idées principales par
des paragraphes ?

La synthèse en C1 est un exercice linguistique mais aussi méthodologique. Pas évident… Pas facile de faire faire à ses
étudiant.e.s un écrit dont ils et elles n’ont pas l’habitude de faire dans leur langue maternelle. De plus, les étudiant.e.s
confondent bien souvent avec les règles de l’essai argumenté qui accompagne l’épreuve de production écrite du DALF C1.
Bref, ils et elles ne sont pas emballé.e.s à l’idée d’écrire une synthèse.

Pour parvenir à leur faire acquérir la méthode, j’ai essayé plusieurs approches qui leur ont permis de voir la construction de la
synthèse.

– Brasser le lexique
Avant d’aborder la technique, je m’attaque avec mes étudiant.e.s au lexique de la future synthèse par l’intermédiaire de
documents authentiques si possible audiovisuels ou sinon audios afin de varier les supports. Et oui, car la synthèse, c’est aussi
beaucoup de lecture…
Ainsi, une simple compréhension orale suivie d’une discussion permet de rassembler expressions, lexique sur le thème de la
synthèse. Cela prépare les étudiant.e.s à affronter les textes.
Et bien sûr, on peut aussi faire des cartes heuristiques autour du thème.

Pour la découverte de la technique


– Textes réduits
Donnez un extrait de texte d’une synthèse à chaque groupe. Chaque groupe aura un texte différent. Les synthèses ont
généralement 3 textes, donc, je fais 3 groupes. Ensuite, demandez-leur de trouver l’idée générale du texte puis l’idée ou les
idées qui illustrent ce thème. Vous pouvez noter au tableau les retours de chaque groupe, puis entourez les idées qui se
regroupent. Puis, proposez à vos étudiant.e.s d’ordonner ses idées en un plan. Qu’est-ce qui leur paraît logique de parler en
premier ? Quelles idées se suivent ou s’opposent ? Comment les articuler ?

Enfin, vous pouvez leur donner la synthèse faite à partir des textes, et que chaque groupe retrouve le plan et en déduise
quelques règles (par exemple, le nombre de mots, l’absence d’opinion personnelle, les verbes introducteurs du
discours tels que l’auteur x souligne que …, le titre, etc.).
N’oubliez pas de vous centrer aussi sur l’introduction qui a ses particularités. Demandez-leur les différents éléments qui la
composent (le thème et la source des documents)

– Les grilles de la synthèse


Toujours sur le principe d’un texte par groupe, vos étudiant.e.s remplissent une grille après leur lecture (Grille de lecture). Puis,
en commun, trouvez les thèmes similaires et construisez le plan. La synthèse pourra s’écrire en groupe en classe ou seul.e à
la maison.

Pour le cours suivant, faites des photocopies des synthèses des étudiant.e.s et distribuez-les dans la classe. Par groupes ou
en solo, les élèves évaluent les synthèses selon cette grille d’évaluation. Cela leur permettra de mieux comprendre et intégrer
les critères de la synthèse et de son exigence.

– Montrer un lexique riche et varié


Difficile pour les élèves de ne pas recopier, réutiliser les mots ou expressions des textes… Cela me désole souvent quand je
vois que mon élève a fait plutôt un résumé qu’une synthèse. Pour cela, il faut brasser les synonymes, anaphores, paraphrases
et autres figures de style.
Faites-leur lire les textes tout en soulignant les mots-clés. Puis au tableau, tracez deux colonnes : une avec Mots-clés et une
autre avec Idées. Reportez les mots-clés dictés par vos groupes au tableau.
Tour à tour, 2/3 étudiant.e.s (si vous êtes en petit nombre) viennent au tableau noter avec un feutre de couleur différente des
synonymes pour les mots-clés. Et à partir de ces mots-clés, ils et elles écrivent une phrase qui reprend l’idée du mot-clé dans
le contexte des textes lus dans la colonne Idées.

– Le résumé « technique »
Et enfin, la présentation Prezi qui explique globalement la synthèse et les étapes à suivre. A vous de voir quand il est opportun
de la montrer aux élèves, soit en classe, soit chez eux.elles par courriel ou sur une plateforme pédagogique.
(Prezi réalisé à partir du manuel Réussir le DALF, Niveaux C1 et C2, ed Didier)

Voici une synthèse sur l’art thérapie avec son plan construit avec les étudiants (nous avons effacé beaucoup de fois le tableau

avant d’arriver à ce résultat !) : Voici la vidéo qui avait permis de présenter le thème
en classe : L’art thérapie à Tours

– Et en vrac
– remettre une synthèse dans l’ordre
– retrouver quelles idées appartiennent à quel texte
– écrire un plan à partir d’une synthèse
– souligner avec des surligneurs de couleurs différentes dans les textes

– Les bonnes adresses


Sans oublier de s’aider avec les sites et manuels suivants (qui inspirent ma pratique) :

Tout d'abord, par synthèse, on entend l' exposé cohérent, clair mais surtout concis des faits
relatés. Vous aurez à disposition des documents (généralement 3 ou 4), à partir desquels vous rédigerez un texte qui réunisse les éléments principaux
du sujet.

Chacun écrit à sa façon. Il n'y a pas donc qu'UNE unique solution d'écriture. La seule limite imposée par le ministère français, c'est la longueur du texte,

qui ne doit pas dépasser généralement 250 mots.


Cependant, il est bon de suivre quand même les étapes suivantes :

 commencer en introduisant le sujet ;


 rapporter en paragraphes différents les deux ou trois concepts principaux cités dans les documents ;
 terminer par une phrase conclusive, par exemple en résumant ce qui a été dit ;
 donner un titre.

Il est important de ne pas faire de copier-coller, c'est-à-dire qu'il ne faut pas rapporter ou citer telles quelles les phrases des documents. Cependant, il est

conseillé d' utiliser les mots-clés qui y sont employés.


Structurez votre texte avec les connecteurs logiques, mais n'en abusez pas. Il n'est pas nécessaire de
commencer chaque phrase avec un connecteur, sinon ça va devenir un peu trop alambiqué et pas très naturel. Il y a beaucoup d'autres tournures que vous
pouvez employer pour commencer une phrase. Visitez le portail Vocabulaire pour enrichir votre vocabulaire de nouvelles expressions.

N'écrivez pas de « je » ou de « nous », car le texte doit rester impersonnel, mais surtout n'ajoutez pas d'idées ou de réflexions
personnelles.
Prenez garde de ne pas dépasser la limite de mots. Sachez que les termes comme « c'est-à-dire » ou « main-d'œuvre » ne constitue qu'un mot. Par exemple :
« Premièrement, il s'agit de savoir si nous devons faire un plein usage de notre capital humain, c'est-à-dire former la main-d'œuvre. » 20 mots

Gérez bien votre temps. Sachez que vous avez aussi la deuxième partie de l'épreuve écrite (l'essai argumenté) à compléter et que
vous avez pour les deux 2h30.
Vous pouvez vous entraîner grâce aux exemples de sujets que vous pouvez trouver sur internet, par
exemple dans cette page officielle du CIEP.
Malheureusement, il n'y en a pas beaucoup. Moi, personnellement, j'essayais de faire une synthèse à partir d'articles de journaux (le Monde, le Figaro) ou de
magazines comme Sciences Humaines, que vous pouvez télécharger sur le site issuu.com. Vous pouvez chercher le même article écrit par de différents
journalistes sur des sites différents, ou, si vous n'avez pas beaucoup de temps, faire comme moi, c'est-à-dire rédiger la synthèse à partir d'un article
seulement. Cela va être très utile quand même.

Je vais donc maintenant vous proposer un exemple de synthèse que j'avais faite à partir de l'article suivant sur les
footballeurs. Je m'étais imposé comme limite 220 mots environ.

Les comportements irrationnels des footballeurs


Des chercheurs en psychologie cognitive ont mené des enquêtes au sujet des comportements des joueurs de football lors des penalties et des tirs au but.

De leurs recherches, il ressort premièrement que, tout le monde le sait, les tirs sont très difficiles à arrêter dans la plupart des cas. En plus, dans 94% des
cas, le gardien essaie d'anticiper le buteur en se penchant à droite ou à gauche au hasard et il ne reste au milieu de la cage que dans 6% des cas. Cependant,
en observant les données, il semble qu'il y ait une probabilité majeure d'arrêter le tir en restant au milieu.

Côté buteur, plus de la moitié des fois les joueurs analysés ont tiré en visant le tiers inférieur de la cage. Pourtant, il ressort que le tir dans le tiers
supérieur est proche de 100% d'efficacité, c'est-à-dire 20% plus sûr que le tir préféré par les buteurs.

Pourquoi ces choix peu rationnels ? Il semble que le regard d'autrui et la peur d'échouer en soient à l'origine. Effectivement, le gardien préfère bouger
parce qu'il est moins déshonorant de perdre en montrant d'y essayer qu'en ne faisant rien du tout, tandis que le buteur, au lieu de courir le risque de tirer
trop haut et manquer la cage, opte pour un choix moins efficace mais plus facile à exécuter.

Analysons brièvement cet exemple. Il y a un paragraphe qui introduit le sujet, un autre qui se penche sur le comportement des gardiens, le suivant sur les
buteurs et enfin un paragraphe conclusif qui est la réflexion des chercheurs sur les résultats des enquêtes.

Pour gagner le maximum de points dans cette partie de l'épreuve, suivez les étapes que je vous ai conseillées et essayez de rendre

vos paragraphes de longueur similaire.


Si vous voulez en savoir plus sur comment rédiger une bonne synthèse pour le DALF, je vous conseille de lire cet article, où j'explique ce que c'est
qu'une synthèse et les étapes à suivre pour en écrire une. Dans cet article, vous pouvez trouver aussi un autre exemple de synthèse, notamment au
sujet des comportements irrationnels des footballeurs.

En plus, je vous conseille de lire la grille d'évaluation officielle de la production écrite pour savoir ce que les examinateurs exigent de vous.

Voici donc quelques exemples !

1. La première synthèse d'aujourd'hui porte sur les méthodes d'enseignement dans le monde et sur les contenus scolaires et a été redigée à
partir d'un article au titre "Dis-moi dans quel pays tu vis, je te dirais quel élève tu es", publié dans le magazine Sciences Humaines. Pour le
lire, cliquez ici. Voici donc la synthèse :

Le système éducatif sous étude

Les enquêtes internationales PISA montrent que le système éducatif et la façon d'enseigner d'un pays influencent fortement les attitudes des élèves vis-à-vis de l'école.

Selon les analyses, il y a généralement deux manières d'envisager l'enseignement : une approche plus universelle, œcuménique et académique, qu'on trouve principalement chez
les états de l'Europe du Nord et ceux Anglo-saxons, et une vision plus professionnelle et technique, de préparation au monde du travail, chez les autres pays, dont la France,
les États-Unis et le Japon.

Parallèlement, les experts ont remarqué la présence d'un sentiment de compétition plus prononcé chez les élèves du premier groupe, donc ceux dont l'éducation était plus
complète. De plus, cette compétitivité semble être un facteur important qui influence aussi la prédisposition à la coopération entre élèves. Par contre, les jeunes habitués à une
conception plus pragmatique et utilitariste de l'apprentissage semblent être défavorisés dans l'acquisition de ces valeurs, bien que beaucoup d'autres acteurs soient impliqués dans
son développement.

En outre, il semble qu'une éducation plus académique sensibilise les jeunes à l'importance du rôle de l'établissement scolaire, en tant qu'endroit de conservation et transmission
du savoir. Par conséquent, on se demande si la méthode d'enseignement des pays de l'Europe du Nord et anglo-saxons est un acteur fondamental qui rend les élèves plus motivés
et ouverts aux apprentissages et si, par conséquent, revoir le système scolaire vers une vision moins économique peut améliorer la réussite scolaire et assainir la situation des
inégalités de notre pays.

Analyse :

 Cette synthèse est divisée en 4 paragraphes. Dans le premier, vous y trouverez une très brève introduction au sujet, où notamment on annonce qu'on
va parler des enquêtes PISA. Les deux paragraphes suivants se concentrent sur le contenu de ces enquêtes : on parle dedeux concepts différents, donc on
écrit en deux paragraphes distincts. Le dernier paragraphe conclue le thème présenté.
 La plupart des phrases commencent avec un connecteur logique, ce qui donne une certaine fluidité au texte.
 Le texte respecte la consigne de 250 mots environ.
 Le vocabulaire employé satisfait le niveau requis.
 Le titre respecte le sujet.
2. Comme deuxième exemple, je vais vous parler des résultats d'un sondage sorti très récemment au sujet du bilinguisme anglais-français au
Canada. Il s'agit d'une synthèse écrite à partir de deux articles différents mais au même sujet. Le premier a été publié par Le Figaro, tandis que le
deuxième est le fruit du Le Devoir. J'ai souligné les deux textes avec des couleurs pour dégager les informations importantes et communes entre
les deux textes.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir.

Francophones et anglophones au sujet du bilinguisme au Canada

À la veille de son cent cinquantième anniversaire, le Canada s'est interrogé au sujet de l'actuel rapport entre ses deux communautés principales, ainsi que sur
le futur de la langue française et du bilinguisme au sein du pays. Les résultats montrent des points de vue plutôt différents entre anglophones et francophones.

Tout d'abord, selon les sondages, 74% des francophones craignent pour l'avenir de leur langue maternelle, tandis que deux tiers des anglophones disent ne
pas être inquiets sur le sujet, car, effectivement, pour eux, la dualité linguistique dont jouit le pays n'est qu'un compris avec leurs frères qui parlent français,
et non pas une appréciation de la diversité comme le pensent ces derniers.

Toutefois, selon 80% des francophones sondés, ce bilinguisme au Canada reste une qualité incontestable qui aide la compréhension entre citoyens de
communautés différentes et, en plus, très avantageuse dans le monde du travail. Pour cela aussi, ils pensent que l'état ne s'occupe pas assez de la protection
des deux langues officielles du pays. Effectivement, un tiers seulement des francophones juge le travail de sensibilisation linguistique d'Ottawa efficace,
contre la moitié des anglophones.

Parallèlement, ils pensent aussi, en grande majorité, que les diplômés du secondaire devraient avoir une bonne maîtrise du français pratique, un avis partagé
seulement par 62% des anglophones, qui d'ailleurs ne pensent qu'à 52% que le français devrait être étudié comme deuxième langue. Cependant, malgré toutes
ces divergences, la plupart des sondés des deux communautés identifient leur bilinguisme comme un lien identitaire.

Analyse :

 Cette fois encore, j'ai écrit une synthèse de 4 paragraphes : une introduction au sujet et trois idées principales. La synthèse a été redigée en
assemblant les points en commun entre les deux textes (orientez-vous avec les couleurs). Les paragraphes ont à peu près la même longueur, ce qui semble
être un atout dans la correction (mais qui n'est pas nécessaire).
 Le texte respecte les documents et ne contient pas d'éléments personnels.
 Les phrases sont liées par des connecteurs logiques.
 Pas de citations, pas de copier-coller. On ne retrouve que les mots-clés.

▼ Je conseille aussi :

 Comment rédiger une bonne synthèse pour le Dalf C1 (+ exemple)


 Comment développer un essai argumentatif ? Conseils pour le Dalf C1
 Production orale Dalf C1 : présentation de l'épreuve pour réussir

La construction d’une synthèse : quelques conseils

Face à la réalisation d’une synthèse, il convient d’avancer par étape :


1. Comprendre le sujet.
2. Trouver les matériaux à développer
3. Construire un plan
4. La rédaction.

1. Comprendre le sujet.
Quelque soit l’importance de la synthèse, il est fondamental de bien comprendre ce qui est demandé en analysant la
structure des phrases constituant la consigne. Il s’agit de repérer le sujet, l’époque le lieu à étudier, les caractéristiques,
les causes ou les conséquences d’un événement ainsi que les mots importants (a-t-on affaire à un sujet politique,
économique et social, culturel, …).
Exemple :
- Présente le monde rural dans l’Occident chrétien au XIIIe s. en repérant l’impact de la noblesse et du
clergé.
- Analyse la société industrielle du XIXe s. en Europe de l’ouest. Quels en sont les principes fondateurs, les
caractéristiques majeurs et leurs conséquences sociales ?
- Compare la montée du fascisme en Italie et du nazisme en Allemagne durant la première moitié du XXe
s. en insistant sur les causes qui expliquent les différences et les ressemblances.
2. Trouver les matériaux à développer
Classiquement, une synthèse (ou une dissertation) peut être construite sur le modèle du raisonnement, de
la comparaison ou de l’exemple.
- Le raisonnement : il ne s’agit pas dans la réalisation d’une synthèse de se limiter à des avis personnels et
subjectifs. Il convient de pouvoir prouver ce que l’on avance par le biais de citations ou d’extraits tirés des
documents.
Exemple :
Les sociétés humaines s’organisent souvent en classes sociales. Au Moyen Age, on a coutume de distinguer, en appliquant le modèle
de la société trifonctionnelle mis en évidence par George Dumézil, trois classes dominantes : les bellatores – ceux qui combattent – et
qui donneront la noblesse, les oratores – ceux qui prient – à l’origine du clergé et enfin les laboratores – ceux qui travaillent – la
majorité des gens qui donc travaillent pour les autres.
- La comparaison : très délicate, surtout dans les sciences humaines, elle permet toutefois de faire
comprendre une réalité complexe en la comparant à une autre semblable et mieux connue.
Exemple :
L’invasion de la Union Soviétique par Hitler est comparable à la campagne de Russie menée par Napoléon. Bien sûr, les époques ne
sont pas les mêmes (l’armement, les communications, bref la technologie n’ont rien de communs). Toutefois, l’échec de ces deux
invasions repose sur une même faute d’appréciation : le territoire russe est immense et devient terriblement hostile en hiver. Si l’armée
d’invasion n’est pas en perpétuel mouvement, elle finit par s’immobiliser totalement comme gelée par le froid intense ; elle devient
ainsi une cible de choix pour l’adversaire.
- L’exemple : c’est un fait concret qui illustre ce que l’on avance. Ce n’est pas une preuve, mais l’exemple
permet de montrer que la réalité est en accord avec l’affirmation abstraite que l’on pose.
Exemple :
Le centralisme étatique communiste dans le cadre stalinien vise à donner à l’Etat soviétique tout pouvoir et toute initiative en matière
économique. Ainsi, par exemple, on ne rencontre pratiquement plus dans les années 1930 un agriculteur qui soit propriétaire de la terre
qu’il exploite. Il est le salarié d’une exploitation d’Etat (le kolkhoze) regroupant les anciennes fermes d’un village. De la même
manière, peu de gens possèdent leur propre habitation. Les ouvriers dans les cités industrielles sont logés dans d’immenses complexes
d’immeubles qu’ils reçoivent de l’Etat. Certes, pas de souci pour se loger, mais aucune façon de personnaliser son chez soi ! Rien ne
doit différencier les uns des autres.
3. Construire le plan
Organiser son exposé, c ‘est le rendre plus clair, plus rigoureux, plus efficace.
Avant de passer au plan proprement dit, il s’agit de bien évaluer les éléments d’information dont on dispose et les
éléments que l’on veut retenir pour réaliser la structure de l’exposé. Ainsi, on évitera de reprendre les éléments
inutiles, banals, anecdotiques ou éloignés du sujet que l’on traite.
De même, on classera les différents éléments de la synthèse par ordre croissant d’importance, la démonstration en sera
plus solide.
Enfin, en Histoire, il convient toujours de maintenir entre le sujet à travailler et soi-même une distance critique qui doit
tendre à la neutralité. Mais il est difficile parfois de rester insensible à certains moments de l’Histoire. En outre, les
valeurs de chacun se lisent souvent en filigrane de leur exposé. Loin de vouloir nier cet écueil, il semble préférable
d’annoncer, surtout dans le cadre d’un thème controversé, le point de vue de l’auteur. Dans cette optique, on rangera
ses propres arguments en donnant la priorité aux objections car l’impression maîtresse doit se trouver à la fin du texte.

Le plan doit bien évidemment se composer de 3 parties :


- L’introduction : elle sera brève, elle pose le problème et recadre le thème dans son contexte
chronologique et temporel. On peut la terminer en annonçant les grandes lignes de l’exposé sans révéler
déjà ses conclusions. Sinon, tout est dit.
- Le développement : c’est la partie principale ; elle sera structure en quelques parties (deux ou trois, mais
guère plus) reliées par des charnières. C’est là que l’on envisage la place des différents éléments du
problème ou du thème.
- La conclusion : elle résume brièvement et en d’autres mots les éléments exposés dans le développement.
Elle se termine en ouvrant des perspectives nouvelles (envisager la suite du problème dans le temps, ou la
possibilité d’apparition du problème dans un autre milieu). Comme c’est le dernier contact avec le lecteur,
elle sera soignée. On peut aussi l’étoffer par une citation qui vient illustrer le propos principal.
4. La rédaction du premier jet
Il est enfin temps d’écrire, de rédiger un texte. C’est un travail qui nécessite de la concentration pour produire un
exposé au ton homogène.
Il est important de donner aux différentes parties du texte une répartition homogène. Cela se traduit visuellement en
répartissant son texte en paragraphes, divisés en alinéas, contenant chacun une idée ou une étape du raisonnement.

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