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OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION
RESUME THEORIQUE
SECTEUR : BATIMENT
NIVEAU : TECHNICIEN
SECTEUR :BTP
REMERCIEMENT
Pour la supervision :
Pour la conception :
Pour la validation :
DRIF
2
Sommaire
Présentation du module :
• L’urbanisme :
o Définition
• Gestion urbaine
• Plan d'aménagement,
• Plan de développement,
• Plan de zonage.
3
MODULE : 07 GESTION URBAINE
DUREE 36H
OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
DE COMPORTEMENT
COMPORTEMENT ATTENDU
Savoir les grandes lignes de l’urbanisation et sa gestion et de connaître les
différents composants de la législatifs des lois et les décrets relative à la création, le
développement et l’aménagement de territoire au niveau national et au niveau
régional connaître les attribution et l’élaboration des schémas directeur et les plans :
d’aménagement, développement, zonage etc.
CONDITIONS D’EVALUATION
• A partir de questions de cours écrites.
• A partir des exercices (visites des agences urbaines ; les divisions
techniques pour l’urbanisme et les communes urbaines et rurales ; …).
4
PRESENTATION DU MODULE :
D’autre part savoir les grandes lignes des objectifs du ministère de l’habitat et de
l’urbanisme.
Le module se déroulera sous forme d’un cours théorique
¾ 90% théorique
¾ 10% évaluation
5
MODULE 07 :
RESUME THEORIQUE
6
L’URBANISME :
ENVIRONNEMENT ET SANTE
Dahir 3 chaoual 1332 (25 Août 1914) portant réglementation des établissements
insalubres, incommodes ou dangereux (B.O. 7 septembre 1914).
Dahir n° 1-03-61 du 10 rabii I 1424 (12 mai 2003) portant promulgation de la loi n°
13-03 relative à la lutte contre la pollution de l'air
Dahir n° 1-03-60 du 10 rabii I 1424 (12 mai 2003) portant promulgation de la loi n°
12-03 relative aux études d'impact sur l'environnement
Dahir n° 1-03-59 du 10 rabii I 1424 (12 mai 2003) portant promulgation de la loi n°
11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de l'environnement
7
FONCIER ET HABITAT
Décret loi n° 2-94-498 du 16 rabii II 1415 (23 Septembre 1994) portant création de
l'Agence de logements et d'équipements militaires (B.O. 5 octobre 1994)LA LOI N°
18.00 RELATIVE AU STATUT DE LA COPROPRIETE DES IMMEUBLES BATIS.
DAHIR PORTANT LOI N° 1-72-498 DU 28 REBIA II 1394 (21 MAI 1974) RELATIF A
LA CREATION D'ETABLISSEMENTS PUBLICS DENOMMES" ETABLISSEMENTS
REGIONAUX D'AMENAGEMENT ET DE CONSTRUCTION".
8
DECRET N°2-64-445 DU 21 CHAABANE 1384 (26 DECEMBRE 1964) DEFINISSANT
LES ZONES D'HABITAT ECONOMIQUE ET APPROUVANT LE REGLEMENT
GENERAL DE CONSTRUCTION APPLICABLE A CES ZONES
Décret n° 2-05-1514 du 22 chaoual 1426 (25 novembre 2005) pris pour l'application
de la loi n° 16-04 relatives à l'aménagement et à la mise en valeur de la vallée du
Bouregreg
9
Dahir n° 1-07-50 du 28 rabii I 1428 (17 avril 2007) portant promulgation de la loi n°
27-03 portant transformation des établissements régionaux d'aménagement et de
construction en sociétés anonymes régionales dénommées "Al Omrane"
AGENCES URBAINES
Décret n° 2-93-67 du 4 rebia II 1414 (21 septembre 1993) pris pour l'application du
dahir portant loi n° 1-93-51 du 22 rebia I 1414 (10 septembre 1993) instituant les
agences urbaines
Décret n° 2-88-584 du 24 rejeb 1413 (18 janvier 1993) pris pour l'application de la
Agadir'urbaine d ecloi n° 20-88 instituant l'Agen
Dahir n° 1-00-15 du 9 kaada 1420 (15 février 2000) portant promulgation de la loi n°
59-99 modifiant et complétant la loi n° 19-88 instituant l'Agence urbaine et de
sauvegarde de Fès
Décret n° 2-88-583 du 24 Rejeb 1413 (18 janvier 1993) pris pour l'application de la
loi n° 19-88 instituant l'Agence urbaine et de sauvegarde de Fès
10
Décret n° 2-99-710 du 20 joumada II 1420 (1er octobre 1999) modifiant le décret n°
2-88-583 du 24 rejeb 1413 (18 janvier 1993) pris pour l'application de la loi n° 19-88
instituant l'Agence urbaine et de sauvegarde de Fès
Décret n° 2-93-888 du 6 hija 1414 (17 mai 1994) relatif à l'agence urbaine de Rabat-
Salé
Décret n° 2-93-887 du 6 hija 1414 (17 mai 1994) relatif à l'Agence urbaine de
Marrakech
Décret n° 2-94-335 du 18 chaabane 1415 (20 janvier 1995) relatif à l'agence urbaine
de Beni Mellal
Décret n° 2-94-334 du 18 chaabane 1415 (20 janvier 1995) relatif à l'agence urbaine
de Tanger
Décret n° 2-97-361 du 27 joumada II 1418 (30 octobre 1997) relatif aux agences
urbaines de Laâyoune, Meknès, Tétouan, Oujda, Safi - El-Jadida, Kenitra - Sidi-
Kacem, Settat et Taza
Décret n° 2-03-221 du 14 rabii I 1425 (4 mai 2004) relatif aux agences urbaines de
Nador, AI Hoceima, Ouarzazate Zagora, Oued-Ed-Dahab - Aousserd, Errachidia et
Guelmim - Es-Semara.
Décret n° 2-06-166 du 26 ramadan 1427 (19 octobre 2006) relatif aux agences
urbaines de Khémisset, Khénifra, Essaouira, El Kelâa-des-Sraghna et El-Jadida et
modifiant le décret n° 2-97-361 du 27 joumada II 1418 (30 octobre 1997) relatif aux
agences urbaines de Laâyoune, Meknès, Tétouan, Oujda, Safi-El-Jadida, Kénitra-
Sidi Kacem, Settat et Taza.
Décret n° 2-08-74 du 5 rejeb 1429 (9 juillet 2008) pris pour l'application du dahir
portant loi n° 1-84-150 du 6 moharrem 1405 (2 octobre 1984) relatif aux édifices
affectés au culte musulman.
11
Dahir n° 1-06-102 du 18 joumada I 1427 (15 juin 2006) portant promulgation de la
loi n° 19-05 modifiant et complétant la loi n° 22-80 relative à la conservation des
monuments historiques et des sites, des inscriptions, des objets d'art et
d'antiquité
Dahir n° 1-07-56 du 3 rabii I 1428 (23 mars 2007) portant promulgation de la loi n°
29-04 modifiant et complétant le dahir portant loi n° 1-84-150 du 6 moharrem 1405
(2 octobre 1984) relatif aux édifices affectés au culte musulman
Décret n° 2-93-66 (14 rebia II 1414) (1er Octobre 1993)pris en application de la loi
n° 016-89 relative à l'exercice de la profession d'architecte et à l'institution de
l'ordre national des architectes
Dahir n° 1-92-31 du 15 hija 1412 (17 juin 1992) portant promulgation de la loi n° 12-
90 relative à l'urbanisme
Décret n° 2-94-346 du 18 chaabane 1415 (20 janvier 1995) arrêtant la liste des
schéma diDécret n° 2-94-346 du 18 chaabane 1415 (20 janvier 1995) arrêtant la
12
liste des schéma directeurs d'aménagement urbain visée à l'article 89 de la loi n°
12-90 relative à l'urbanisme
Dahir portant loi n° 1-84-17 du 21 rebia II 1404 (25 janvier 1984) relatif au schéma
directeur d'aménagement urbain du Grand Casablanca
Dahir n° 1-03-58 du 10 rabii I 1424 (12 mai 2003) portant promulgation de la loi n°
10-03 relative aux accessibilités
TEXTES DIVERS
Décret n° 2-04-161 du 14 joumada I 1425 (2 Juillet 2004) fixant les modalités
d'exercice du pouvoir de substitution (B.O. n° 5230 du 15 juillet 2004).
Loi n° 06-99 sur la liberté des prix et de la concurrence promulguée par le dahir n°
1-00-225 du 2 rabii I 1421 (5 Juin 2000)
13
Décret n° 2-08-520 du 28 chaoual 1429 (28 octobre 2008) fixant la liste des cercles,
des caïdats et des communes urbaines et rurales du Royaume ainsi que le
nombre de conseillers à élire dans chaque commune
Décret n° 2-05-1228 du 23 safar 1428 (13 mars 2007) instituant l'Instance centrale
de prévention de la corruption
14
Gestion Urbaine
Les défis croissants imposés par le processus d'urbanisation accéléré que connait notre
pays et les déficits cumulés en matière d'offre de logements, ont incité le Ministère
Délégué Chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme à inscrire parmi ses priorités un
programme global de mise à niveau de ces établissement sur le plan de la gestion à
travers la réorientation de leurs activités vers une gestion dynamique et prospective de
la ville et du développement urbain. A ce sujet le bilan d'activité des Agences Urbaines
en matières de gestion Urbaine se résume comme suit:
Projets de territoire:
Agences Urbaines Projets de développement régional Projets d'agglomérations Projets de villes Projets urbains
Total 22 15 40 64
1. Une moyenne de 3 projets par Agence Urbaine mais une répartition déséquilibrée
2. Des problèmes de concepts
1. Les ménages concernés par les études de restructuration achevées en 2005 ont
connu un accroissement considérable par rapport à 2004 passant de 69 000 à 93700
ménages
2. Par contre le nombre de ménages concernés par les études lancées est passé de 66
000 à 34 000 d’une année à l’autre.
Études
45 61 63
spécifiques
Études générales 24 20 14
Total 69 81 77
15
En 2004 les agences urbaines avaient lancé 64 études et achevé 50
Guichets uniques:
Créés avant 2005 31
Créés en 2005 33
Total 64
3. Au total environ un tiers des communes sont couvertes par les guichets uniques.
Nbre
Volume
Total Total surfaces moyen
Types Total avis % avis investis.
dossiers (avis favorable) d’examens
commissions favorables favorables (MDH)*
instruits en m2 par
(AF)
dossier
Commission
normale en
dehors du 13 420 8 049 60% 8 009 703,00 6 402,32 2,7
guichet
unique
Commission
accélérée en
dehors du 16 155 13 090 81% 1 856 474,00 2 721,51 1,49
guichet
unique
Guichet
37 260 30 656 82% 99 727 407,00 9 946,03 1,04
unique
Commission
710 389 55% 13 040 616,00 98 057,53 2,3
dérogation
Total
67 545 52 184 77,26% 122 634 200,00
117127,39
Equipt
Type de Morc. Equipt Equipt
Eco Imm Villas Lotiss socio Commer. Autres
projet ou GH touris. industr
collectif
Total
Total 49 500 3 337 3 804 1 176 606 1421 791 946 1718 3415 66 714
% 74% 5% 5,7% 1,76% 0,91% 2,13% 1,19% 1,42% 2,58% 5,12% 100%
Les ¾ des projets traités au niveau des Agences sont constitués d’habitat économique.
Commissions de contrôle
1. 9613 visites de chantiers avaient été effectuées en 2004 pour 6658 infractions relevées
2. Les chiffres de 2005 représentent en moyenne 2,3 chantiers visités par jour et par Agence
Nbre de tissus non réglementaires identifiés Nbre de logements Nbre de ménages Superficie (Ha)
Requêtes:
Type de requête
Type de doc. Gestion
requérant d’urbanisme urbaine Autres Total
Organismes
publics 49 143 21 213
Promoteurs et
coopératives 27 82 24 133
Professionnels 2 53 6 61
Publics 826 1 324 517 2 667
RME 63 40 12 115
Autres 11 8 19
Total 967 1 653 588 3 208
17
Les documents d’urbanisme sont des outils de planification urbaine qui ont pour
objectifs de planifier l’espace territorial aussi bien pour les agglomérations urbaines que
rurales. Ils sont définis par les schémas directeurs d’aménagement urbain, le plan
de zonage, le plan d’aménagement et le plan de développement des
agglomérations rurales.
18
Schéma directeur d'aménagement urbain (S.D.A.U):
(Procédure d'élaboration)
SON BUT:
¾ Servir de "cadre de référence " à la planification du développement urbain d’un
territoire donnée; à cet effet, le schéma directeur d’aménagement urbain
(S.D.A.U):
¾ Déterminer les choix et les options d’aménagement;
¾ Déterminer les zones nouvelles d’urbanisation;
¾ Fixer la destination des sols en localisant les différentes zones;
¾ Fixer les secteurs à restructurer et / ou à rénover;
¾ Définir les principes d’assainissement et les principaux de sa mise en oeuvre et
les actions prioritaires à mener.
SON CHAMP D'APPLICATION:
¾ Une ou plusieurs communes urbaines et / ou
¾ Un ou plusieurs centre délimités et, éventuellement, partie ou totalité d’une ou
plusieurs communes rurales avoisinantes.
SA CONSISTANCE:
Il comprend:
¾ Des documents graphiques: cartes d’utilisation des sols dont celles définissent
les zones agricoles et forestières et éventuellement un plan de sauvegarde et de
mise en valeur du patrimoine historique;
¾ un rapport justificatif des cartes d’utilisation des sols indiquant les moyens à
mettre en oeuvre pour la réalisation des objectifs arrêtés et leurs phases
d’exécution.
SON UTILITE PRATIQUE:
Pour les Communes et les autres Administrations Publiques :
Le S.D.A.U. est l’instrument de référence indispensable pour la détermination:
des zones à doter de plan de zonages, plan d’aménagement et plan de
développement;
les nouvelles zones d’urbanisation;
la destination générale des sols.
Il constitue une charte d’aménagement et d’équipement d’un territoire donnée, qui
s’impose à elles.
Pour la population : il donne les premières indications sur l’utilisation qui peut être
faite des terrains.
SON ETUDE:
Le S.D.A.U. est établi par l’autorité gouvernementale chargée de l’urbanisme avec la
participation des :
Elus;
Services communaux;
Services extérieurs des différents départements ministériels;
L’Agence urbaine s’il y a lieu;
Le suivi de cette étude est assuré à l’échelon central par comité central de suivi de
l’élaboration du S.D.A.U. chargé d’examiner et d’orienter les études réalisées.
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SON INSTRUCTION:
Le projet de S.D.A.U. est soumis par l’autorité gouvernementale chargée de
l’urbanisme :
A l’avis d’un comité local qui doit transmettre la synthèse et le procès-verbal de
ses travaux, au comité central, dans les 15 jours qui suivent la clôture desdits
travaux, pour décision;
Aux délibérations du ou des conseils communaux concernés et le cas échéant à
celui du conseil de la communauté urbaine pour leur permettre de formuler
éventuellement, dans un délai de 3 mois, des propositions qui sont étudiées par
l’Administration en liaison avec les conseils communaux intéressés.
SON APPROBATION:
Le S.D.A.U. est approuvé par DÉCRET :
Pris sur proposition de l’autorité gouvernementale chargée de l’urbanisme;
Après avis :
9 Du Ministre de l’Intérieur;
9 Du Ministre des Finances;
9 Du Ministre des Travaux Publics;
9 Du Ministre chargé de l’Agriculture.
SES EFFETS:
Les dispositions du S.D.A.U, sont opposables aussi bien aux particuliers qu’aux
administrations publiques, établissements publics et sociétés dont le capital est détenu
par ces personnes publiques.
Le S.D.A.U. produit les effets suivants :
Les actions de l’État, des collectivités locales, des établissements publics et des
sociétés dont le capital est détenu par ces personnes publiques, doivent être guidées
par les orientations arrêtées par ce document ;
Les plans de zonage, les plans d’aménagement et les plans de développement
doivent respecter ses dispositions.
Pour qu’un projet de lotissement, de groupe d’habitations ou de construction
puisse être autorisé, en l’absence d’un plan d’aménagement ou d’un plan de zonage, il
doit être compatible avec les dispositions du S.D.A.U relatives aux zones nouvelles
d’urbanisation et à la destination générale des sols.
20
Procédure d'élaboration d’un schéma directeur d’aménagement urbain
21
Plan d’aménagement (P.A)
(Procédure d'élaboration)
CHAMPS D'APPLICATION :
Le plan d'aménagement est établi :
Pour tout ou partie d'un des territoires désignés au premier alinéa de l'article
premier ci-dessus. Toutefois un plan d'aménagement ne pourra être établi pour
partie d'un groupement d'urbanisme que si ledit groupement est doté D'un
schéma directeur d'aménagement urbain.
Pour tout ou partie du territoire d'une ou plusieurs communes rurales, ayant une
vocation spécifique telle que touristique, industrielle ou minière et dont le
développement urbain prévisible justifie un aménagement contrôlé par
l'administration ; ces zones sont délimitées par l'administration (1) sur proposition
des conseils communaux compétents ou à défaut, à la demande du gouverneur
de la préfecture ou de la province concerné.
Objet du plan d'aménagement :
Le plan d'aménagement a pour objet de définir tout ou partie des éléments
énumérés ci-après:
L'affectation des différentes zones suivant l'usage principal qui doit en être fait ou
la nature des activités dominantes qui peuvent y être exercées telles que zone
d'habitat, zone industrielle, zone commerciale, zone touristique, zone maraîchère,
zone agricole et zone forestière;
Les zones dans lesquelles toute construction est interdite;
Les limites de la voirie (voies, places, parkings) à conserver, à modifier ou à créer
;
Les limites des espaces verts publics (boisement, parcs, jardins), des terrains de
jeux et des espaces libres divers tels que les espaces destinés aux
manifestations culturelles et Folkloriques, à conserver, à modifier ou à créer ;
Les limites des espaces destinés aux activités sportives à créer conformément
aux dispositions de l'article 61 de la loi n° 06.87 relative à l'éducation physique et
aux sports promulguée par le dahir n°1.88.172 du 13 chaoûal 1409 (19 mai
1989)(2), et les limites des mêmes espaces à conserver ou à modifier ;
Les emplacements réservés aux équipements publics tels que les équipements
ferroviaires et leurs dépendances, les équipements sanitaires, culturels et
d'enseignement ainsi que les bâtiments administratifs, les mosquées et les
cimetières ;
Les emplacements réservés aux équipements collectifs et installations d'intérêt
général dont la réalisation incombe au secteur privé tels que centres
commerciaux, centres de loisirs,
Les quartiers, monuments, sites historiques ou archéologiques, Sites et zones
naturelles telles que zones vertes publiques ou privées à protéger ou à mettre en
valeur pour des motifs d'ordre esthétique, Historique, culturel, et éventuellement
les règles qui leur sont applicables ;
Les règles d'utilisation des sols et les règles applicables à la construction,
notamment les hauteurs minima ou maxima du bâtiment et de chacune des
22
parties, le mode de clôture. les conditions d'implantation et d'orientation des
immeubles, les parkings couverts ou non, les distances des bâtiments entre eux,
le rapport entre la surface constructible et la surface totale du terrain, les
servitudes architecturales
Les servitudes établies dans l'intérêt de l'hygiène, de la circulation, de
l'esthétique, de la sécurité et de la salubrité publique et éventuellement les
servitudes découlant de législations particulières ;
Les zones à ouvrir à l'urbanisation suivant une périodicité déterminée
Les périmètres des secteurs à restructurer et des secteurs à rénover ;
Les zones dont l'aménagement fait l'objet d'un régime juridique particulier. Le
plan d'aménagement indique éventuellement celles de ses dispositions prévues
en application des paragraphes 1°, 9° et 11° du présent article qui peuvent à
l'occasion d'une demande de création d'un lotissement ou d'un groupe
d'habitations, faire l'objet d'une modification particulière. Il fixe à cet effet les
conditions dans lesquelles cette modification peut être apportée.
Le plan d'aménagement comprend :
Un ou plusieurs documents graphiques ;
Un règlement définissant les règles d'utilisation du sol, les servitudes et autres
obligations imposées en vue de la réalisation d'un aménagement ordonné et
cohérent ainsi que les règles de construction applicables à la zone concernée
23
Procédure d'élaboration
24
Plan de développement
(Procédure d'élaboration)
Définition
Le plan de développement qui est, à la fois un document graphique et juridique, est
institué par le Dahir n° 1-60-063 du 30 Hija 1379 (25 Juin 1960).
Ce Dahir est une législation simple et efficace dont la réglementation adaptée est
suffisamment souple pour faciliter et stimuler le développement des agglomérations
rurales. Son objectif est double:
*Créer et organiser des noyaux attractifs ruraux tout en orientant leur extension.
*Etre un moyen de contrôle pour toute demande d'autorisation de construire et de lotir
dans les agglomérations rurales.
Champ d'application : (art. du Dahir du 25 Juin 1960)
Le plan de développement est le document qui définit le droit d’utilisation des sols et qui
est opposable à l’administration et aux administrés dans les agglomérations rurales
situées en dehors des périmètres définis à l’article
18 de la loi n° 12-90 relative à l’urbanisme promulguée par dahir n° 1-92-31 du 15 Hija
1412 ( 17 Juin 1992). C’est-àdire en dehors:
9 des communes urbaines;
9 des centres délimités;
9 des zones périphériques des communes urbaines et des centres délimités;
9 des groupements d’urbanisme;
9 des zones à vocation spécifiques.
Cadre juridique : (art.2 du Dahir du 25 Juin 1960)
Le plan de développement est un instrument d’urbanisme qui résoud correctement les
problèmes que pose à la collectivité le développement des agglomérations rurales. Il a
pour objet de délimiter :
1- Les zones réservées à l’habitat des agriculteurs comportant l’installation de bâtiments
d’exploitation agricole;
2- Les zones réservées à l’habitat de type non agricole, au commerce, à l’artisanat et à
l’industrie;
3- Les zones dans lesquelles toute construction est interdite.
4- Le tracé des principales voies de circulation;
5-Les emplacement réservés aux places publiques, aux espaces libres et aux
plantations;
6- Les emplacements réservés aux édifices et services publics ainsi qu‘aux installations
de la vie sociale et notamment le Souk et ses annexes.
La circulaire interministérielle n° 1257/4-222/DCL/D. PAT/2 du 17 Novembre
1980 relative aux plans de développement des agglomérations rurales explique les
dispositions législatives et réglementaires ainsi que le mode d’élaboration du plan et la
procédure de son homologation.
A partir de sa publication au Bulletin Officiel, le plan de développement produit
ses effets pendant 10 ans pour la voirie, les espaces libres, les espaces verts publics et
les installations de la vie sociale.
Par contre, le zonage et les servitudes telle que la servitude d’interdiction de
construire (non aedificandi) sont d’une validité illimitée sauf modification du plan.
25
Le plan de développement peut être prorogé pour une durée de 10 ans.
Outre le plan de développement, le Dahir de 25 Juin 1960 a introduit des moyens de
contrôle de l’évolution de la construction dans les agglomérations rurales. Ainsi la
dotation d’une agglomération rurale d’un plan de développement entraîne notamment:
9 Pour entreprendre toute construction, l’autorisation de construire est devenue
obligatoire dans les agglomérations dotées de plans de développement.
9 Pour créer ou développer un lotissement, l’application des règles prévues en la
matière par le Dahir du 25 Juin 1960 relatif au développement des
agglomérations rurales sont plus souples que celles prévues par la loi n° 25-90
relative aux lotissements, groupes d’habitations et morcellements qui détermine
également le champ d’application de l’obligation de l’autorisation de morceler
(article 58 de la loi 25-90).
9 L’obligation d’obtenir une autorisation de morceler pour :
9 Toute vente en indivision d’une propriété foncière qui aurait pour effet d’attribuer
à l’un au moins des acquéreurs des droits de copropriété dont l’équivalence en
superficie serait inférieure à la superficie prévue pour les lots de terrain par les
documents d’urbanisme et à défaut de superficie ainsi prévue à 2500 m2.
9 Toute opération de vente ou de partage ayant pour objet ou pour effet la division
d’une propriété foncière en deux ou plusieurs lots non destinés à la construction.
Procédure d'établissement d'un plan de développement (art. 3 du Dahir du 25
Juin 1960)
La circulaire interministérielle n° 1257/4-222/DCL/D. PAT/2 du 17 Novembre 1980
relative aux plans de développement des agglomérations rurales explique les
dispositions législatives et réglementaires contenues dans le
Dahir précité ainsi que le mode d’élaboration du plan et la procédure de son
homologation.
Il s’agit d’une procédure simple qui a le mérite d’alléger les circuits d’élaboration des
plans de développement pour ne pas constituer une entrave au développement des
agglomérations.
En application de l’article 3 du Dahir du 25 Juin 1960, le plan de développement est
une sorte de plan d’aménagement adapté à l’agglomération rurale.
Une fois le projet du plan de développement établi, il est instruit sur les plans techniques
et juridiques au niveau provincial et central après avoir recueilli l’accord du représentant
local du Ministère de l’Agriculture et de la Mise en Valeur Agricole (ORMVA) et le
représentant local du Ministère des Travaux Publics.
Il est ensuite visé par le Directeur de l’Urbanisme puis transmis à la province ou
préfecture concernée pour engager la procédure réglementaire d’homologation
(consultation du conseil communal et enquête publique).
Le plan est homologué ensuite par arrêté du Gouverneur de la province de la
Préfecture. Ledit arrêté est approuvé par arrêté du Ministre d’Etat chargé de l’Intérieur.
Les deux arrêtés sont publiés au Bulletin Officiel (cf. Annexe n° 8).
Cette homologation vaut déclaration d’utilité publique pour les travaux et opérations
nécessaires à la réalisation du plan.
a) Choix des agglomérations
La détermination des agglomérations rurales à doter de plan de développement se fait
sur la base des orientations des schémas de développement et d’aménagement
régional, des schémas d’armature rurale et des schémas Directeurs d’Aménagement
26
urbain conformément à l’article 11 de la loi 12-90 relative à l’urbanisme qui stipule que le
plan de développement doit respecter impérativement les dispositions des SDAU
prévues en application des alinéas, 2,3 et 4 de l’article 4 de ladite loi.
Le SDAU, le SDAR et le SAR définissent un programme et les priorités d’étude; leur
objectif est la mise en oeuvre d’une stratégie globale visant à consolider et à régulariser
le développement des agglomérations dans le territoire national; ce qui permettrait une
répartition plus équilibrée des équipements publics. A cet effet, les SDAU, les SDAR et
les SAR définissent les centres ruraux existants ou en formation et établissent la liste
des centres à développer en priorité.
b) Etablissement du plan de développement :
L’étude et la présentation d’un plan de développement se composent de deux phases:
1. Phase d’enquête socio-économique :
Le résultat de l’enquête socio-économique est rapporté dans des fiches. Celles-ci
doivent être remplies auprès des différentes sources d’information (autorité locale,
conseillers communaux, services administratifs). Elles doivent nous renseigner sur le
taux d’accroissement de la population, sur sa provenance et ses migrations, sur ses
activités et ses revenus. Elles doivent aussi déterminer les caractéristiques de son
habitat et nous renseigner sur les actions économiques projetées ou prévisibles ainsi
que sur la propriété des terrains (habous, communaux, collectif, privés, etc...).
2. Phase d’étude :
La conception du plan est établie sur un fond de plan comportant l’orientation, les
courbes de niveau et éventuellement les limites du parcellaire actuelles.
La conception doit répondre judicieusement aux éléments de l’enquête. Le plan
doit être l’ouverture contrôlée vers une évolution et non le relevé d’un village abouti. Il
prévoira d’une part les équipements nécessaires à la vie de l’agglomération
(infrastructures, équipement sociaux et administratifs, installations de la vie sociale) et
d’autre part les zones réservées à l’habitat, au commerce, à l’artisanat et à l’industrie et
les zones non aedificandi.
Toutefois, la confection d’un plan de développement ne suffit pas à elle seule
pour en garantir l’opérationnalité. En effet, ce doucement une fois approuvé, est mis à la
disposition et la commune concernée en vue de le gérer; d’où la nécessité d’une bonne
gestion pour garantir au plan de développement un maximum de réussite.
Ce plan gagne à être accompagné d’un règlement de construction et d’hygiène qui fixe
les conditions auxquelles doivent satisfaire les constructions dans l’intérêt de l’hygiène,
de l’esthétique, de la sécurité ou de la commodité publique, ainsi que la forme et des
conditions de la délivrance des autorisations de construire et de lotir.
Conclusion :
Le plan de développement doit respecter impérativement les orientations
fondamentales du SDAU (art.11 de la loi n° 12-90).
Il serait donc plus judicieux que les études des SDAU, des SDAR et des SAR se
complètent pour constituer effectivement une base pour le choix des centres à
développer en priorité.
Par conséquent, une coordination entre les documents précités serait souhaitable
dans toute programmation des nouvelles études.
27
D’autre part, les lois sues indiquées évoquent à l’article 12, le cas des plans de
développement homologués à la date d’approbation du SDAU lorsque les territoires
concernés par lesdits plans sont compris dans l’aire d’étude d’un SDAU.
Ces plans continuent à produire leurs effets sous réserve que leurs dispositions
soient compatibles avec les options dégagées par le SDAU.
Par ailleurs, suite au nouveau découpage administratif du Royaume, certaines
agglomérations rurales se sont trouvées érigées en municipalités. Ainsi, de part leur
nouvelle situation, ces agglomérations ne peuvent plus être dotées de plans de
développement mais plutôt de plans d’aménagement (art. 18 de la loi n° 12-90).
Il en est de même pour :
9 Les plans de développement déjà homologués des agglomérations rurales
situées dans les zones périphériques des nouvelles municipalités, ces plans ne
peuvent plus avoir effet et doivent, par conséquent, être reconvertis en plans
d’aménagement.
9 Les agglomérations rurales sises dans lesdites zones, dont les plans de
développement sont en cours d’étude, d’approbation et d’homologation.
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Procédure d'élaboration d’un plan de développement
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Plan de zonage
(Procédure d'élaboration)
Devenu un document d'urbanisme plus complet que celui prévu par le dahir du 30
Juillet 1952, le plan de zonage est désormais soumis à un nouveau régime juridique.
Ce plan qui est destiné à sauvegarder les orientations du SDAU en attendant
l'établissement du plan d'aménagement, définit, outre l'affectation des différentes zones
et la localisation des emplacements réservés aux principaux équipements, les zones à
l'intérieur desquelles un sursis à statuer peut être opposé par l’Administration à toute
demande d'autorisation de lotir ou de créer un groupe d'habitations ainsi qu'à toute
demande de permis de construire.
Ce document est établi par l’Agence Urbaine ou, à défaut, par le département
chargé de l’Urbanisme avec la participation des communes et, le cas échéant, de la
communauté urbaine concernée.
Il est soumis par ledit département ou l'agence urbaine, selon le cas, à l'avis d'une
commission locale qui est composée et qui fonctionne comme il est prévu pour le
comité local chargé d'examiner les projets de S.D.A.U.
Le plan de zonage est soumis également à l'examen du ou des conseils
communaux intéressés et, le cas échéant, à celui du conseil de la communauté urbaine.
Un délai maximum de deux mois est imparti à ces conseils pour délibérer.
Les éventuelles propositions du ou des conseils susvisés sont étudiées par
l’Administration chargée de l’Urbanisme ou l’Agence Urbaine, suivant le cas, en liaison
avec les communes intéressées.
Le plan de zonage n'est plus approuvé par un décret. Son approbation fait l'objet
d'un arrêté de l'autorité gouvernementale chargée de l'Urbanisme.
Ce plan produit ses effets pendant une durée de deux ans.
30
Procédure d'élaboration d’un plan de zonage
31
Les Agences Urbaines
PRESENTATION :
HISTORIQUE DE CREATION
1997 création de huit nouvelles Agences Urbaines : Mèknes, Tétouan, Laâyoune, Taza-
Al Hoceima-Taounate, Safi-El Jadida, Oujda, Kénitra-Sidi Kacem et Setta ;
STATUT JURIDIQUE
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CONTEXTE DE CREATION DES AGENCES URBAINES
Population % de la population
Années
urbaine totale
1900 450 000 8
1960 3 386 613 29.1
1994 13 407 836 51.4
2004 16 463 634 55
Il faut noter par ailleurs que cette vitalité des villes d’abord concentrées dans l’axe El
Jadida - Kénitra a gagné , au cours des dernières années, l’intérieur du pays ou de
nombreux centres, petits et moyens, voient leur population s’accroître à des taux
supérieurs à ceux des zones littorales. Cette urbanisation introduisant des phénomènes
urbains assez complexes a généré une multitude de problèmes. En plus de la
consommation de territoires parfois à forte valeur agricole, on peut citer :
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Les Agences Urbaines :
Seuls organismes au plan provincial ou régional dotés de compétences assurant
une ingénierie territoriale, sont devenus partout des interlocuteurs incontournables.
Néanmoins, le bilan de l’activité de ces établissements établi, il y a un peu plus de 2
ans, pour une expérience d’une dizaine d’année, a montré des lignes de force mais
également des faiblesses. En conséquence, on a pu constater que :
9 Les questions relatives à la planification des villes étaient loin
d’être réglées, les plans d’urbanisme établis étant rendus
obsolètes avant même leur homologation et devenant parfois
des freins au développement de la « ville légale ».
34
résultats et de créer des solidarités territoriales et d’organiser le
développement de manière équilibrée et durable ;
9 Sortir du cadre de la planification urbaine classique dominée
par le caractère réglementaire pour s’impliquer dans l’établissement
de projets d’agglomération ou projets de ville définissant un horizon
et résultant d’une négociation des acteurs (État, collectivités
territoriales, grands établissements publics, acteurs du secteur
privé), ces projets d’agglomération devant se décliner à travers
quelques mesures réglementaires, mais surtout à travers la mise en
place ordonnée de projets urbains impliquant financièrement et
techniquement de larges réseaux de partenaires devant en assurer
le succès
AU/Safi AU/Ouarzazate
AU/Oueddahab.pdf AU/Tetouan.pdf AU/Tanger.pdf
AlJadida.pdf Zagora.pdf
AU
AU/Taza.pdf AUsettat.pdf AU Fes.pdf AU oujda.pdf
Errachidia.pdf
Activités
ATTRIBUTIONS ET MISSIONS :
Dans son champ territorial, l’Agence Urbaine est investie de cinq missions
principales :
9 Mission d’études de planification et d’aménagement urbains ;
9 Mission de gestion urbaine et de contrôle ;
9 Mission d’assistance et de conseil technique ;
9 Mission de collecte et de communication d’informations relatives au
développement urbanistique du territoire d’intervention;
9 Mission d’aménageur foncier (seule l’Agence Urbaine de Casablanca exerce
cette mission).
35
Le Dahir portant loi n° 1.93.51 du 22 Rebia I 1414 (10 Septembre 1993) instituant les
Agences Urbaines, notamment son article 3, définit les missions des Agences
Urbaines comme suit :
Dans les limites territoriales de son ressort, l’Agence Urbaine est chargée de :
4. Donner un avis conforme dans un délai de 1 mois sur tous les projets de
lotissements, groupes d’habitations, morcellements et constructions, qui doivent
lui être transmis, à cet effet, par les autorités compétentes ;
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Résumé de Théorie M 07
OFPPT/DRIF 37
Résumé de Théorie M 07
OFPPT/DRIF 38
Résumé de Théorie M 07
OFPPT/DRIF 39
Résumé de Théorie M 07
IDENTIFICATION DE LA PROBLEMATIQUE
Il est à noter la nécessité d’instaurer une politique de lutte contre ce type d’habitat
pour pallier à :
9 L’insuffisance de documents d’information géographique sur les sites à risques,
9 L’insuffisance d’unités destinées aux couches défavorisées,
9 La défaillance dans la mise en place des plans de sauvegarde des médinas,
9 L’absence d’une politique de rénovation urbaine.
L’enquête logement a fait ressortir six degrés d’insalubrités dont le menaçant ruine est
classé en premier degré et à pathologies et souffrances multiples notamment les
souffrances par rapport:
9 Aux types de dégradation (fissures des murs et poteaux, humidité des
murs,…) ;
9 A la qualité des matériaux (simplifications abusives ou maladresses de mise en
œuvre),
9 A la protection de la construction (absence de revêtement des façades,
d’étanchéité,…) ;
9 A l’entretien de la construction (négligence en cas de location, manque de
moyens,…).
OFPPT/DRIF 40
Résumé de Théorie M 07
Les médinas : selon l’enquête logement 2001, 50% des constructions du parc
historique sont dégradées et moins de 10% menacent ruine. Et les principales
caractéristiques de ces tissus urbains peuvent se résumer en :
Tissu irrégulier, voies étroites et dégradées, problèmes d’assainissement,
surélévations, étanchéités et extensions abusives, dégradations sur la maçonnerie qui
résiste mal aux efforts de traction et de vieillissement avec l’humidité.
Les nouvelles médinas : ce parc a été produit pendant le protectorat (138 000
logements dont 76% de type maisons marocaines modernes), les utilisateurs de ce
type d’habitat n’ont pas de notion d’entretien et les souffrances peuvent se résumer
comme suit : carences d’étanchéité et les défauts de plomberie au niveau de
l’évacuation des eaux pluviales.
Synthèse : l’enquête logement fait ressortir des familles organisées par pathologies
mais pas forcément disjointes. Une connaissance de la juxtaposition de plusieurs
pathologies est nécessaire pour réduire le taux de présence du phénomène.
On ne peut pas penser à des critères de définition d’une construction menaçant ruine
dans la mesure où la pathologie est différente d’un quartier à l’autre voire d’une
construction à l’autre et les renseignements visuels doivent être complétés par des
expertises souvent coûteuses. D’où la nécessité de hiérarchiser les objectifs et
avancer au cas par cas pour rendre les chiffres plus fiables, graduer le risque, et
arrêter la méthodologie d’approche.
PRATIQUES ET DIFFICULTES :
Les approches des acteurs en présence : en l’absence d’une stratégie globale
d’intervention, l’Etat doit démontre la faisabilité de certains cas pour que la population
puisse prendre le relais, mais pour que ces cette action puisse être reproductible, il
faut :
9 Sensibiliser la population et l’ensemble des acteurs,
9 Instaurer une pédagogie "multidirectionnelle" sur le phénomène,
9 Prévoir les aides nécessaires en moyens techniques et financiers pour assister
la population.
Le volet technique : devra englober la gestion du risque, le suivi des désordres, le
soutènement de sécurité par une cellule technique et la réparation des désordres et le
confortement des structures.
Cependant, les difficultés rencontrées résident en l’absence de profils spécialisés
dans le confortement et la réhabilitation, la complexité des travaux et le manque
d’expériences, l’absence de capitalisation du savoir pour le bâti traditionnel…
Le volet social : traite du comportement de la population vis-à-vis du phénomène :
grande émotion de la population au lendemain d’un sinistre, les décisions d’évacuation
sont souvent considérées comme une injustice et un déracinement, et l’incapacité des
ménages à appréhender seuls le phénomène (absence d’une assistance technique et
des revenus limités).
OFPPT/DRIF 41
Résumé de Théorie M 07
Le volet financier : concerne les coûts d’intervention élevés, les moyens financiers
limités, et l’aide à la population.
Toutefois, certaines difficultés sont à soulever à savoir les moyens colossaux
indispensables, le micro crédit n’étant pas encore prêt et la lenteur de passation des
marchés qui ralentissent les actions d’urgence.
Le volet juridique : a mis le point sur les textes juridiques en vigueur, et les
problèmes rencontrés (chiffres gonflés, absence de jurisprudence dans les tissus
anciens et les QHNR, le statut foncier et le statut d’occupation qui constituent des
entraves aux interventions).
OFPPT/DRIF 42