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II. Caractérisation des eaux de surface
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2 Rivières
Tables calcaires
(subdivisées en :
• Boulonnais
• Auréole du Crétacé
• Haute Normandie-
Picardie)
Rangs de Strahler : Bassin versant (km²) : Bassin versant (km²) : Bassin versant (km²)/
largeur :
Petit (1-3) Ruisseau (≥10 – 100 km2) Petit ruisseau (< 100 km2) Cours moyen/cours
Rivière (100 – 1 000 km2) Grand ruisseau (100 inférieur (10 – 100 km2)
– 300 km ) 2
En général, les types élaborés pour la catégorie des Les différences quant aux types des cours d’eau
rivières en Belgique (Région flamande, Région de transfrontaliers ne semblent pas poser de problème.
Bruxelles-Capitale et Région wallonne) s’appuient sur Il faudra poursuivre des deux côtés de chaque fron-
la taille des bassins versants et sont très concordants tière l’harmonisation des conditions de référence
entre eux. liées aux types et l’harmonisation de l’évaluation des
masses d’eau.
Les typologies élaborées par la France et les Pays-
Bas s’en écartent beaucoup plus. En effet, la France
a choisi les rangs de Strahler comme descripteur de 2.2 Masses d’eau
la taille des cours d’eau, considérant que ceux-ci re-
fléteraient mieux les changements de taille des cours La réalisation de méthodes harmonisées pour tout
d’eau. Aux Pays-Bas, il n’y a presque pas de type de le district hydrographique n’a pas été possible puis-
rivières naturel et la majorité des eaux douces de que les partenaires ont développé leurs méthodes à
surface ont été affectées à la catégorie « lacs ». l’échelle régionale. De ce fait, les masses d’eau ont
été délimitées d’une façon différente dans chaque
Une part importante de la partie néerlandaise du partie du DHI Escaut. Le tableau 9 donne un aperçu
district hydrographique de l’Escaut se situe en effet des critères utilisés pour la délimitation des masses
sous le niveau de la mer et l’écoulement de l’eau y d’eau des rivières ainsi que du nombre de masses
est régulé par l’action humaine. Ceci signifie que de d’eau qui en résultent.
longues périodes de stagnation se produisent en pé-
riodes de sécheresse. Du point de vue écologique, de Ce tableau fait apparaître des différences importan-
telles eaux (semi-)stagnantes sont plus proches des tes entre les critères utilisés par les régions. Un seul
lacs que des rivières. critère (« catégories ») est utilisé en commun par les
5 régions. Un autre critère (la « typologie ») est aussi
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2 Rivières
1. Cours moyen à courant utilisé par toutes les régions, mais ce critère n’est pas
faible/cours inférieur partout appliqué de la même façon. Enfin, toutes les
régions identifient globalement une masse d’eau sur
base de la taille minimale de son bassin versant, su-
périeure ou égale à 10 km2. Pour les 3 régions belges,
les méthodes utilisées pour la délimitation des mas-
sur sable
3. Grand ruisseau
5. Petite rivière
intérieures
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II. Caractérisation des eaux de surface
Tableau 9 : Critères utilisés pour la délimitation des masses d’eau de rivières et nombre de masses d’eau par
région
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2 Rivières
EQRs se trouve dans le rapport thématique « Eaux aux exigences de la DCE en utilisant les documents
douces de surface ». guides, « Ø » indique qu’il n’existe pas encore de mé-
thode pour définir l’EQR, mais que des études sont en
Dans le tableau 11, les +/- indiquent le degré de con- cours actuellement.
formité à la DCE des méthodes présentées : « + » in-
dique que la méthode et le lien avec les conditions de La description des conditions de référence dans le
référence sont prêts ou en cours d’élaboration, « - » contexte particulier du district hydrographique de
indique que les méthodes existantes sont à adapter l’Escaut pose un problème général, car on soupçon-
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II. Caractérisation des eaux de surface
Tableau 11 : Aperçu des méthodes pour le calcul des ratios de qualité écologique (EQR) existants en rivière,
par région
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2 Rivières
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Carte 7 : Sites de mesures dans le réseau de mesures homogène (2001)
II.
Caractérisation des eaux de surface
2 Rivières
ques existants. Il indique également la conformité ou 2000 et macroinvertébrés benthiques en 2002) révé-
la non-conformité aux exigences de la DCE prévues laient une qualité biologique médiocre à mauvaise.
pour 2006 et l’importance du territoire couvert. L’évolution de la qualité des eaux de l’Escaut est tou-
jours basée sur un équilibre instable et très incertain
Dans le tableau 12, les colonnes « e-c » indiquent dépendant de la variation de facteurs naturels (tels
que le type de réseau de mesures considéré existe ou que les précipitations).
non et, dans l’affirmative, s’il satisfait déjà aux dispo-
sitions de la DCE (conformité) prévues pour 2006. A 2.4.2.2 Cours d’eau transfrontaliers
cet égard, « J » indique qu’il y a un réseau de mesu-
res pour l’élément considéré et qu’il satisfait déjà aux Pour la description de la qualité actuelle des cours
dispositions de la DCE prévues pour 2006, « K » qu’il d’eau qui franchissent ou forment les frontières ré-
y a un réseau de mesures, mais que celui-ci ne sa- gionales/nationales, on a utilisé les données de l’an-
tisfait pas encore aux dispositions de la DCE prévues née 2002 (2000 pour la France) des réseaux de me-
pour 2006 et « L » qu’il n’y a pas encore de réseau sures décrits sous le § 2.4.1 et on a retenu chaque
de mesures pour l’élément considéré. Les colonnes fois deux points de part et d’autre de la frontière sur
« c » indiquent que le réseau de mesures existant 5 cours d’eau transfrontaliers (Senne, Escaut F-W,
couvre ou ne couvre pas le territoire. Dendre, Yser et Escaut VL-NL).
Le tableau 12 illustre le fait que seuls les Pays-Bas On a comparé les paramètres suivants aux points de
disposent actuellement d’un réseau de mesures pour mesures retenus : oxygène dissous, demande biochi-
les macrophytes et pour le phytoplancton, et qu’à ce mique en oxygène, demande chimique en oxygène,
jour, les réseaux pour les macro-invertébrés sont les ammonium, azote Kjeldahl, nitrates, phosphates to-
plus développés. L’exercice d’inter-étalonnage déjà taux, cuivre, zinc, chrome, arsenic, cadmium, mercu-
décrit sera appliqué aux réseaux de mesures ci-des- re, plomb et nickel (les quatre derniers sont des subs-
sus afin de tester la comparabilité des valeurs limites tances prioritaires selon la Décision n° 2455/2001/
des classes fixées par les différents Etats membres. CE). Toutefois des données relatives aux éléments
de qualité biologique ont, lorsqu’elles étaient dispo-
nibles, été comparées pour un plus grand nombre de
2.4.2. Qualité des cours d’eau cours d’eau transfrontaliers.
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II. Caractérisation des eaux de surface
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2 Rivières
Tableau 13 : Qualité actuelle de 4 cours d’eau transfrontaliers, sur 8 points de mesure proches des frontières
nationales/régionales
Estimation préliminaire
de l’état écologique
Estimation préliminaire
de l’état écologique
*MI = macroinvertébrés
**Pour la Région wallonne, on a fait la confrontation tant aux normes de qualité de base (colonne de gauche) qu’au seuil du ‘bon état’
du SEQ-Eau révisé (‘bonne aptitude à la biologie’ - colonne de droite).
En conclusion, ces observations ne simplifient évi- des conclusions par rapport à la mise en œuvre de
demment pas l’appréciation coordonnée de la qualité la directive.
mesurée des cours d’eau. Tant les variations des ré-
sultats de mesure que les différents systèmes d’éva- Dans le cadre des travaux Scaldit, il n’a pas encore
luation peuvent mener à des conclusions différentes été possible d’établir une liste de substances perti-
relatives à l’état des eaux. Ces résultats pourraient nentes. Ceci sera encore abordé en 2005.
appeler à approfondir ce sujet, pour convenir en
commun de la façon dont les évaluations futures de-
vraient se faire. L’exercice d’inter-étalonnage deman-
dé par la DCE doit répondre à cet objectif. L’expérien-
ce acquise avec le réseau de mesures homogène de
l’Escaut est de nature à contribuer à l’harmonisation
des méthodes de mesures en vue de rendre les éva-
luations comparables.
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II. Caractérisation des eaux de surface
Tableau 14 : Critères descriptifs utilisés pour la typologie des lacs, par région (absence de lacs dans les parties
bruxelloise et wallonne du district hydrographique)
Tableau 15 : Types de lacs se trouvant dans le DHI Escaut, définis par région
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3 Lacs
Tableau 16 : Nombre de masses d’eau de lac par néerlandais sont partiellement linéaires et ne consti-
région (absence de lacs dans les parties bruxelloise tuent donc pas un lac dans le sens usuel du terme.
et wallonne du district hydrographique) Pour cela, on a utilisé, en plus des caractéristiques
géographiques (comme les digues, les barrages, les
Nombre de masses protections, écluses et autres constructions de pas-
d’eau de lac sage), la classification actuelle des systèmes aquati-
France 3 ques (basée sur les caractéristiques hydrologiques).
Région flamande 14 Le tableau 16 donne un aperçu du nombre de masses
Pays-Bas 64 d’eau de lac délimitées dans les différentes parties du
DISTRICT 81 district hydrographique.
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II. Caractérisation des eaux de surface
4 Eaux de transition
4.1 Typologie
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4 Eaux de transition
Il y a plusieurs méthodes pour définir la limite avec une législation nationale ont également été utilisées
les eaux côtières : comme limite entre les eaux douces et les eaux de
• la législation européenne ou nationale ; transition. Le tableau 19 donne un aperçu des limites
• le gradient de salinité ; utilisées.
• les caractéristiques physiques ou géographiques.
Pour définir la limite avec les eaux douces, on peut Dans le district hydrographique de l’Escaut, 10 mas-
se baser sur la limite de salinité ou bien sur la limite ses d’eau de transition ont été identifiées. Le tableau
d’influence des marées, selon ce qui correspond le 20 spécifie, par région, les masses d’eau de transi-
mieux aux particularités locales. tion délimitées et indique à quel type elles appar-
tiennent.
Conclusion : dans la plupart des cas, les régions du
district hydrographique ont toutes utilisé l’une ou Il n’existe qu’une seule eau de transition à caractère
l’autre des limites proposées par la DCE pour défi- transfrontalier dans le DHI Escaut, celle de l’Escaut
nir les limites entre les eaux côtières et les eaux de (TWSB1) - Escaut Occidental (TWSN1). Cependant,
transition. Il est à noter toutefois que, dans certains la frontière nationale a été utilisée pour délimiter
cas, les écluses ou une délimitation correspondant à les masses d’eau. Il s’ensuit que dans le district hy-
drographique de l’Escaut, on considère des ‘masses
d’eau contiguës et de même type’, au lieu de mas-
ses d’eau transfrontalières. Il est à noter également
Tableau 19 : Limites utilisées pour délimiter les que la masse d’eau de transition ‘Escaut et affluents
masses d’eau des eaux côtières et de transition soumis aux marées’, est sous-découpée en plusieurs
masses d’eau en territoire flamand.
Limite entre Critère utilisé
Eaux côtières et de Gradient de salinité, Conclusion : les eaux de transition dans le district
transition hydrologie ou hydrographique ont été délimitées de façon coordon-
limites physiques ou née et selon une typologie commune. Sur les masses
géographiques d’eau contiguës de même type qui ont été identifiées,
Eaux de transition et Ecluses, limite des on recherchera une coordination transnationale sur
eaux douces de surface marées, législation les objectifs et les mesures à prendre.
nationale
Eaux côtières Typologie, barrage anti-
tempête 4.3 Conditions de référence
Eaux de transition et Digues
terre A l’heure actuelle, une comparaison des références
Eaux côtières et terre Limites des hautes disponibles en ce qui concerne les eaux de transition
eaux correspondant au pour le district hydrographique de l’Escaut n’est pas
coefficient de marée le possible. Cette impossibilité est due à la disparité des
plus élevé méthodes mises en œuvre dans les différents pays
pour la détermination des conditions de référence.
Eaux côtières et eaux Législation nationale,
Une harmonisation des méthodes n’a pas été possi-
douces de surface limites physiques ou
ble, parce que cela aurait donné lieu à des consulta-
géographiques
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II. Caractérisation des eaux de surface
Estimation
préliminaire de l’état
écologique
: qualité « proche des conditions non perturbées »
: qualité « loin des conditions non perturbées ». Dans les cases du tableau, il est indiqué quels sont les éléments de qualité ou les
matières responsables du fait que la masse d’eau est « loin des conditions non perturbées ».
tions scientifiques approfondies sortant du cadre de qualité biologiques. A cet égard, on s’est fondé sur
Scaldit. des avis d’experts, des informations d’ordre histo-
rique et une approche scientifique du fonctionne-
On peut raisonnablement espérer que la collaboration ment d’un système estuarien. En ce qui concerne
future permette de tirer profit de l’expérience de cha- les éléments de qualité physico-chimiques, aucune
cun et puisse enrichir mutuellement les réflexions na- référence n’a été décrite à ce jour. Il n’existe pas
tionales, et qu’elle permette ultérieurement de ten- de sites de référence naturels dans la partie fla-
dre vers une description comparable des conditions mande du district hydrographique de l’Escaut.
de référence. Une recherche de cohérence serait, en
particulier, importante lorsqu’il s’agit de masses d’eau • La France ne dispose pas encore de conditions de
contiguës du même type, comme dans l’estuaire de référence, ni d’un système de classification en cinq
l’Escaut. En première approche, les démarches natio- classes en ce qui concerne les éléments de qua-
nales sont basées sur les éléments ci-après : lité biologiques, tels que prescrits par la DCE. La
qualité écologique est appréciée au moyen d’une
• Pour les eaux de transition, les Pays-Bas ont dé- approche simplifiée. Sur la base d’avis d’experts,
fini des conditions de référence provisoires ainsi complétés si possible par d’autres données dis-
qu’une classification (classes allant de « très bon » ponibles, on évalue si la qualité actuelle est pro-
à « mauvais ») par élément de qualité biologique. che ou non des conditions non perturbées. Cette
A cet égard, on s’est fondé sur des avis d’experts méthode d’évaluation s’applique aux éléments de
et sur des informations (historiques) disponibles qualité tant biologiques que physico-chimiques.
relatives aux éléments de qualité. En ce qui con- Pour certains types de masses d’eau et certains
cerne les éléments de qualité physico-chimiques, éléments de qualité biologiques, des sites natu-
aucune référence n’a été décrite à ce jour. Pro- rels pour les eaux de transition ont été identifiés
visoirement, on se réfère aux normes nationales comme pouvant présenter une qualité actuelle qui
relatives à ces éléments (substances). Il n’existe peut correspondre, à dire d’experts, aux conditions
pas de sites de référence naturels pour les eaux non perturbées.
de transition dans la partie néerlandaise du district
hydrographique de l’Escaut. Le registre européen d’inter-étalonnage (version pro-
visoire du 24/5/2004) reprend, pour la catégorie des
• La Région flamande a élaboré des conditions de ré- eaux de transition, le point suivant, situé dans le DHI
férence provisoires et un système de classification de l’Escaut :
en cinq classes pour la description des éléments de • type TW-NEA11 : 99NL Escaut Occidental.
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4 Eaux de transition
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II. Caractérisation des eaux de surface
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5 Eaux côtières
Masse d’eau Côte Côte Slack Côte Cap Côte Malo Escaut
Warenne à La Gris Nez à Cap Gris Oriental
à Ault Warenne à Slack Nez
(F) (F) (F) (F) (NL)
Qualité biologique phyto- phyto- phyto- phyto- macro-
plancton plancton plancton plancton algues
Qualité matières
physico- oxydables
chimique nutriments N N N N, P
micro- HAP, PCB 153, lindane HAP HAP, PCB 153, composés
polluants lindane lindane organo-
stanniques
Estimation
préliminaire de l’état
écologique
: qualité « proche des conditions non perturbées »
: qualité « loin des conditions non perturbées ». Les cases de ce tableau indiquent les éléments de qualité ou matières qui sont
responsables du fait que la masse d’eau est « loin des conditions non perturbées ».
chera une coordination, notamment sur les objectifs on se réfère aux normes nationales relatives à ces
visés et les mesures à prendre. éléments (substances). Il n’existe pas de sites de
référence naturels pour les eaux côtières dans la
partie néerlandaise du district hydrographique de
5.3 Conditions de référence l’Escaut.
A l’heure actuelle, une comparaison des références • La Région flamande et la Belgique ne disposent
disponibles en ce qui concerne les eaux côtières du pas encore de conditions de référence ni d’un sys-
district hydrographique de l’Escaut n’est pas possible. tème de classification pour leurs eaux côtières. Les
Cette impossibilité est due à la disparité des métho- recherches en la matière se poursuivent.
des mises en œuvre dans les différents pays pour la Des travaux pertinents pour la définition des con-
détermination des conditions de référence. Une har- ditions de référence et les systèmes de classifica-
monisation des méthodes n’a pas été possible, parce tion des eaux côtières ont lieu dans le cadre de
que cela aurait donné lieu à des consultations scienti- la Convention OSPAR (Convention pour la protec-
fiques approfondies sortant du cadre de Scaldit. tion du milieu marin de l’Atlantique du nord-est,
22/09/1992), à laquelle la France, la Belgique et
On peut raisonnablement espérer pour que la col- les Pays-Bas sont parties.
laboration future permette de tirer profit de l’expé-
rience de chacun et puisse enrichir mutuellement les • La France ne dispose pas encore de conditions de
réflexions nationales et qu’elle permette ultérieure- référence, ni d’un système de classification en cinq
ment de tendre vers une description comparable des classes en ce qui concerne les éléments de qua-
conditions de référence. Une recherche de cohérence lité biologiques, tels que prescrits par la DCE. La
serait, en particulier, importante lorsqu’il s’agit de qualité écologique est appréciée au moyen d’une
masses d’eau contiguës du même type. En première approche simplifiée. Sur la base d’avis d’experts,
approche, les démarches nationales sont basées sur complétés si possible par d’autres données dis-
les éléments ci-après : ponibles, on évalue si la qualité actuelle est pro-
che ou non des conditions non perturbées. Cette
• Pour les eaux côtières, les Pays-Bas ont défini des méthode d’évaluation s’applique aux éléments de
conditions de référence provisoires ainsi qu’une qualité tant biologiques que physico-chimiques.
classification (classes allant de « très bon » à Pour certains types de masses d’eau et certains
« mauvais ») par élément de qualité biologique. A éléments de qualité biologiques, des sites naturels
cet égard, on s’est fondé sur des avis d’experts pour les eaux côtières ont été identifiés comme
et des informations (historiques) disponibles rela- pouvant présenter une qualité actuelle qui peut
tives aux éléments de qualité. En ce qui concerne correspondre, à dire d’experts, aux conditions non
les éléments de qualité physico-chimiques, aucune perturbées.
référence n’a été décrite à ce jour. Provisoirement,
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II. Caractérisation des eaux de surface
Tableau 25 : Qualité écologique actuelle des masses d’eau côtières contiguës du même type (type 2)
Qualité matières
physico- oxydables
chimique nutriments N, P N, P N, P
Estimation préliminaire
de l’état écologique
: qualité « proche des conditions non perturbées »
: qualité « loin des conditions non perturbées ». Les cases de ce tableau indiquent les éléments de qualité ou matières qui sont
responsables du fait que la masse d’eau est « loin des conditions non perturbées ».
Le registre européen d’inter-étalonnage (version pro- les Pays-Bas ont assimilé la classification « bon » (et
visoire du 24/5/2004) reprend, pour la catégorie des supérieur) au concept français « proche des condi-
eaux côtières, le point suivant, situé dans le DHI de tions non perturbées », et la classification « moyen »
l’Escaut : (et inférieur) au concept français « loin des condi-
• type CW-NEA1 : 96NL Côte Escaut (Pays-Bas) tions non perturbées ». Quant aux éléments de qua-
lité physico-chimiques, la Belgique et les Pays-Bas
ont estimé que, lorsqu’un élément physico-chimique
5.4 Qualité actuelle (substance) dépasse la norme nationale, l’état est
assimilable au concept français « loin des conditions
Une comparaison transnationale de l’état écologique non perturbées ». Les résultats de cette comparaison
et chimique des masses d’eau au sens strict n’est pas figurent aux tableaux 24 et 25.
possible à l’heure actuelle. Concernant l’état chimi-
que au sens de la DCE, cette constatation est liée : On peut en conclure qu’aucune eau côtière du district
(1) aux méthodes de mesure et d’analyse différen- hydrographique de l’Escaut ne semble être proche
tes utilisées dans les divers pays dans le cadre de la des conditions non perturbées. En ce qui concerne
surveillance et (2) à l’absence, à ce jour, de normes la qualité biologique, la qualité du phytoplancton est
de qualité environnementales pour les substances vi- généralement insuffisante. En ce qui concerne les
sées par la DCE, annexes IX et X. Concernant l’état éléments de qualité physico-chimiques, ce sont en
écologique au sens de la DCE, la comparaison n’est général les PCB, les HAPs, le lindane, les composés
pas davantage possible en raison des approches dif- organostanniques ainsi que les nutriments qui posent
férentes mises en œuvre lors de la détermination des problème.
conditions de référence et de la classification.
En revanche, une approche simplifiée a été utilisée Le tableau 25 fait apparaître que l’évaluation des dif-
en vue d’une description coordonnée de la qualité férents éléments de qualité dans les masses d’eau
écologique actuelle des masses d’eau. contiguës du même type est cohérente. La qualité
du phytoplancton est partout insuffisante en raison
Actuellement, il n’est pas possible d’évaluer la qualité de l’efflorescence de phaeocystis. L’azote et les phos-
du Zwin (tant aux Pays-Bas qu’en Région flamande), phates posent également un problème dans ces trois
ni du canal du Zuid-Beveland parce qu’aucune sur- masses d’eau. Les micropolluants problématiques
veillance n’y est effectuée. sont comparables dans la plupart des cas.
Dans le cadre du projet, une comparaison transnatio- Dans l’attente de normes de qualité environnementa-
nale simplifiée de la qualité écologique actuelle a été les fixées par la CE pour les substances visées par la
réalisée. A cet égard, on a suivi l’approche française DCE, annexes IX et X, la France et la Belgique n’ont
pour la description de la qualité. En ce qui concerne pas encore effectué une évaluation de l’état chimique
les éléments de qualité biologiques, la Belgique et des eaux côtières au sens de la DCE.
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