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Un mouvement nouveau pour un cours nouveau

La création d’un nouveau mouvement politique - même lorsqu’il s’inscrit dans la continuité de
la jeune histoire de l’écologie politique en France - est, comme tout moment « constituant »,
facteur d’incertitudes. Les contraintes organisationnelles sont multiples et les choix délicats.
Sur le fond, nous devons parvenir à illustrer à travers les nouveaux statuts, l’idéal d’exemplarité
que porte l’écologie politique et permettre l’expression d’une intelligence collective.

Il s’agit de dépasser le clivage entre une « élite » politique professionnelle qui aurait, seule, la
charge de définir le « bien commun » et une « base » qui ne serait mobilisée qu’épisodiquement
lors des échéances électorales internes et externes. Pour cette raison, le nouveau mouvement
doit mettre en place des institutions qui permettent à chacune et à chacun de contribuer en
continu à la réflexion sur le fond, à l’élaboration des projets comme à la prise de décision, tant
au niveau local qu’au niveau national.

L’écologie politique conçoit le militantisme politique selon des modalités plurielles, associant
l’action quotidienne dans le tissu social, la confrontation dans des groupes locaux, l’échange et
l’interaction au sein de réseaux, l’implication dans une démarche institutionnelle régionale et
nationale. C’est pourquoi le nouveau mouvement propose de différencier les modalités
d’adhésion et les pratiques institutionnelles.

1. Faciliter les échanges, mutualiser et fédérer les initiatives multiples dans les territoires,
pratiquer la transversalité, mobiliser rapidement l’ensemble des forces écologistes,
s’ouvrir à la société pour permettre une interpénétration dynamique, faciliter la réflexion
et la formation à l’écologie politique, privilégier une co-élaboration entre des
coopérateurs et des coopératrices, des groupes et associations qui partagent les mêmes
valeurs, telles seront les fonctions majeures et l’objet du Réseau Coopératif, de ses
Comités Locaux, de ses Agoras, des Etats Généraux, des Maisons de l’écologie.

2. La solidarité entre les êtres humains et la nature et entre les humains, est fondatrice de
l’écologie politique ; Cette solidarité doit être portée par une institution forte, capable de
faire entendre une parole claire et prête à s’engager de manière cohérente et déterminée
dans le champ institutionnel politique chaque fois que c’est nécessaire, notamment lors
des élections. C’est la fonction essentielle du parti politique, qui est seul habilité aux
termes de la loi française à présenter des candidat-e-s lors d’une élection et à bénéficier
du financement public. Ce dernier, structure juridique et politique reconnue, identifiée
par tous les citoyens et toutes les citoyennes, doit être capable de s’impliquer pleinement
dans la vie politique française et européenne et d’avoir des rapports institutionnels avec
les autres forces politiques.

La complémentarité du réseau et du parti constitue la force et la spécificité de notre


mouvement.

Ce dernier s’inscrit dans un contexte d’urgence économique, sociale, écologique et


démocratique. En associant un fonctionnement véritablement démocratique, une ouverture
effective sur la société, une efficacité politique et une dimension visionnaire, l’écologie
politique peut espérer convaincre et transformer la société.

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Pour y parvenir, elle doit impérativement associer plusieurs principes complémentaires :

• Une démocratie « parlementaire » effective associant les représentant-e-s des


territoires et des acteurs sociaux et actrices sociales dans des espaces d’échanges,
d’élaboration et de décisions.
• Un exécutif réactif qui peut intervenir en continu et mettre en œuvre au
quotidien les orientations définies par le parlement.
• Une réflexion à long terme permettant d’explorer, sans les contraintes de la
gestion quotidienne, les perspectives de l’écologie politique pour notre futur
commun. Cette réflexion doit être en prise directe sur l’ensemble du réseau et
nourrir le travail du parlement comme de l’exécutif.
• Une séparation effective des instances décisionnaires afin de différencier les
pratiques législatives, des fonctions exécutives et permettre un contrôle effectif,
éthique et indépendant de ces deux pouvoirs.

Les statuts du mouvement s’efforcent d’incarner ces principes et de respecter, dans les
procédures qu’ils proposent, les règles nécessaires à ce fonctionnement transparent et rigoureux.

Il repose sur les principes de démocratie interne définissant une autre manière de faire de la
politique et permettant un renouvellement des pratiques politiques face à toutes les formes de
professionnalisation :

• Egalité de ses membres sur la base d’une personne, une voix


• Parité hommes/femmes en interne et en externe pour les postes à
responsabilité avec adoption de modes de scrutin appropriés
• Représentation de la diversité de la société à tous les niveaux de
responsabilité interne et externe
• Limitation du cumul des mandats, y compris dans le temps
• Respect du pluralisme dans le cadre de majorités qualifiées et de
recherche du consensus
• Fédéralisme et principe de subsidiarité

Notre mouvement se construit comme une « société coopérative d’initiative politique » reposant
sur un socle et trois piliers. Le socle, le mouvement - notre bien commun - rassemble toutes
celles et ceux qui adhèrent aux statuts, au Manifeste pour un cours nouveau et à la Charte des
valeurs. Ils formeront l’ossature militante, celle des coopératrices et coopérateurs.

• Le premier pilier est celui du réseau coopératif.

Les statuts prévoient de laisser une grande liberté et souplesse de fonctionnement à ce réseau. Il
est nécessaire que chaque territoire puisse s’approprier en fonction de ses propres expériences,
pratiques et particularités ce mode de fonctionnement. La finalité de ce réseau sera de permettre
dans toutes les sphères de la société l’émergence de paroles et de collectifs, développer une
culture du projet, instituer des Etats Généraux de la transformation écologique de la société,
organiser des Parlements Régionaux de l’écologie pour délibérer sur les politiques publiques et
mutualiser les expériences territoriales. Le réseau doit faire société et transformer l’action
citoyenne en stratégie politique.

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o Le réseau regroupe l’ensemble des coopérateurs et coopératrices du mouvement
qui sans avoir besoin d’adhérer aux statuts et de participer à la vie du parti politique, en
partagent les grands principes, tels qu’ils figurent dans le Manifeste pour un cours nouveau et
la Charte des valeurs. Ils versent une contribution.
o Le comité local est la base du Réseau Coopératif, ainsi que les maisons de
l’écologie. Toutefois, les regroupements territoriaux, les Agoras régionales ou sub-régionales,
les Agoras thématiques, transversales et l’Agora fédérale en sont parties intégrantes.
o Au-delà de ces regroupements qui seront les lieux de rencontre et d’échange
entre le mouvement et la société, des instances partagées devront trouver leur place permettant
à celles et à ceux qui militant dans les associations ou les syndicats, aux expert-e-s et aux
citoyen-ne-s de confronter leurs analyses et de renforcer la capacité stratégique de notre
mouvement, un centre de ressources commun autour d’une fondation, une agence d’éducation
populaire, une fédération d'élu-e-s...
o L’Agora fédérale sera le rendez-vous de synthèse et d’évaluation du travail du
réseau coopératif, d’élaboration d’un plan d'action global et des synergies pour l'écologie
politique, de son programme, des ses stratégies.
o Le travail d'élaboration des propositions écologistes dans les différents secteurs
d'activité de la société se fera notamment au sein d'agoras thématiques.
o Des représentant-e-s du réseau coopératif participeront avec voix consultative, à
toutes les instances du Parti.
o Le réseau dispose aux termes des statuts de ressources propres qui seront
réparties pour assurer le fonctionnement des initiatives et structures locales, régionales et inter-
régionales.

Pour autant s’agissant d’un Réseau Coopératif, il est apparu nécessaire de ne pas l’ossifier en le
contraignant dans un carcan trop rigide. Un réseau doit, par nature, rester souple et pouvoir
s’adapter aux circonstances et aux nécessités de l’instant. Surtout, il doit reposer sur la faculté et
l’envie de ses membres de lui donner corps et vie. Ce réseau, symbolique de la volonté du
nouveau mouvement de s’inscrire dans de nouvelles pratiques doit se construire en marchant,
avec pour seules balises celles du respect des valeurs et principes que portent les principes
fondateurs du mouvement, mais également ceux consubstantiels à l’écologie politique,
l’autonomie, la solidarité et la responsabilité tant individuelle, que collective.

Le fonctionnement de l’Agora fédérale et du Réseau Coopératif sont l’objet du Titre I et du


Titre II des statuts.

• Le second pilier, traité au Titre III de statuts, est celui du parti politique

Il regroupe les adhérent-e-s qui de manière permanente structurent la capacité


d’intervention du parti dans la société, son offre électorale, et sont en prise directe avec
l’actualité, en phase avec l’action quotidienne, institutionnelle des élu-e-s, et ont en charge
d’expliquer l’orientation du mouvement. Ce parti, qui s’inscrit dans le cadre juridique et
financier contraint des organisations politiques, repose sur des institutions séparées et
complémentaires.

o Il est exclusivement composé de personnes physiques qui payent une cotisation


et adhèrent aux statuts et à l’ensemble de ses annexes, Manifeste pour un cours nouveau,
Charte des valeurs et Règlement Intérieur, qui sont regroupées localement dans les comités
locaux aux cotés des coopérateurs et coopératrices. Ces comités locaux pourront librement
décider de se regrouper territorialement à un niveau infra-régional.

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o Un Congrès Régional, un Parlement Régional, un Bureau Exécutif Régional
constituent les organes régionaux de délibération du parti politique. On y définit les choix et
stratégies du mouvement politique au niveau régional.

o Le Parlement Fédéral est l’instance dirigeante de la structure politique


nationale. Il détermine la politique du parti dans le respect des orientations définies par le
Congrès. Ce Parlement, composé de 150 membres élu-e-s pour partie en région et pour partie de
manière fédérale, est l’instance chargée de statuer sur les orientations politiques proposées par
l’Agora nationale et les stratégies électorales. Il se réunit, au minimum, 4 fois par an, vote le
budget et approuve les comptes. Un-e président-e, un bureau, un conseil permanent de
délégué-e-s nationaux/ales, assurent la continuité de son fonctionnement. Ce collège permettra
de respecter la dualité d’un fonctionnement séparé entre exécutif et législatif, puisque ce dernier
dispose ainsi d’une commission permanente qui pourra – au coté de l’exécutif mais de manière
indépendante – et hors contingences de gestion courante, réfléchir collectivement aux grandes
orientations du mouvement, faire le lien avec l’ensemble des Agoras ou autres groupements
thématiques et exprimer une parole politique grâce à ses délégué-e-s nationaux/ales.

o Le Bureau Exécutif : Composé de 11 membres, dont le/la secrétaire national/e,


il assure l’exécution des décisions du Congrès et du Parlement Fédéral, ainsi que le
fonctionnement régulier du mouvement. Le Bureau Exécutif National, en synergie et au coté du
collège des délégué-e-s nationaux/ales assure la permanence politique du mouvement dans le
respect des décisions du Parlement fédéral, de l’Agora fédérale, des Congrès, des référendums.
Il est au coté du Parlement Fédéral, le garant du respect de l’intérêt général du mouvement.

o Le Congrès, assemblée générale du mouvement, qui se réunit en sa forme


ordinaire tous les 3 ans est l’organe souverain du parti. Il est composé de la totalité des adhérent-
e-s, désigne les instances dirigeantes, législatives, exécutives et les organes de régulation et de
contrôle. Il fixe souverainement l’orientation politique du mouvement.

• Le troisième pilier indissociable des deux précédents est celui du respect de


l’éthique et du contrôle des pratiques de l’ensemble des institutions et des personnes qui se
réclament du mouvement ou agissent en son nom.
o Il repose au niveau national sur 4 organes statutaires majeurs : un Comité
national d’éthique, un Conseil statutaire, un Observatoire de la parité et un Observatoire
de la diversité
o Le Comité national d’éthique et le Conseil statutaire se déclineront au niveau
territorial
o La composition de ces organes en feront des lieux absolus d’indépendance à
l’égard des autres pouvoirs.

*
* *
Ce nouveau mouvement afin de répondre à la première de ses finalités- celle de conforter la
démocratie tant interne qu’externe pour chacun de ses acteurs et chacune de ses actrices sans
distinction, ni privilège de militance, de disponibilité ou de présence veillera à ce que les
modalités de fonctionnement, de votes, de désignation de l’ensemble des organes représentatifs,
délibératifs et plus largement de consultation de l’ensemble du mouvement respectent le
principe fondateur: une personne/une voix et limite au maximum, sauf nécessité, les pratiques
de vote par procuration, mandat et/ou représentation. Le mouvement de l'écologie politique
affirme son attachement aux principes régionaliste et fédéraliste et définira en accord avec
Régions et Peuples Solidaires les conditions d'un accord réciproque de partenariat.

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PROJET DE STATUTS
« NOM DU MOUVEMENT »

Proposition du Bureau Exécutif

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PREAMBULE

Nous, citoyens et citoyennes engagé-e-s, membres, acteurs, actrices,


adhérent-e-s au processus de création d’un mouvement unifié de l’écologie
politique, affirmons l’urgence à créer une nouvelle culture du pouvoir et des
responsabilités qui soit enfin accordée à la nécessité d’un renouvellement
profond de notre démocratie, à l’époque, à ses profondes aspirations au
changement: une démocratie qui inclut enfin toute la diversité et la richesse
de notre société. En d’autres mots, notre mouvement se veut en rupture
avec la démocratie et le refus de la confiscation de la politique par quelques
un-e-s :, il prône l’ouverture au monde, et la solidarité due à toutes celles
et ceux qui l’habitent, l’émancipation et l’autonomie de chacun et de
chacune, le refus des inégalités, la solidarité et la responsabilité comme
moteurs de l’action.

Ce mouvement, que nous allons construire avec les femmes et les hommes
qui nous rejoindront, veut dépasser les formes traditionnelles d’un parti, en
ajoutant à ses fonctions classiques les dynamiques des réseaux,
l’appropriation civique la plus large, les initiatives quotidiennes de celles et
ceux qui n’attendent pas de lendemains majuscules pour transformer
maintenant et inventer ici et partout l’avenir vivable.

Nous voulons bâtir un mouvement nourri du respect de la parole de chacun-


e, de l’expérience et des engagements de toutes et tous ; un mouvement
créé et recréé sans cesse par ses comités locaux et ses militant-e-s; un
mouvement où le débat ne devra être confisqué ni par des tendances
organisées, ni par un appareil bureaucratique; où toutes et tous sont
actrices et acteurs du mouvement, de l’élaboration permanente du projet
jusqu’à la participation électorale, en passant par la capacité d’initiatives
sans cesse renouvelée ouverte à tous les niveaux du mouvement. Tous et
toutes sont libres de participer, s’ils/elles le veulent et comme ils/elles le
désirent, aux initiatives communes, à la critique, à l’élaboration de la
stratégie, du projet et des programmes.

Ce mouvement politique, démocratique et pluraliste, reposera sur les


principes énoncés dans sa Charte des valeurs et son Manifeste fondateur
autant que sur la force de ses statuts.

Nous entamons une aventure incertaine, et n’ignorons pas qu’il est plus
facile de reproduire ce qui est connu que d’inventer autre chose. Mais nous
savons qu’il faudra pour avancer prendre des risques, imaginer, composer
et ajuster. Il n’y a lieu ni de craindre ni d’espérer, mais de trouver des
réponses neuves, et les moyens renouvelés de les réaliser.

ARTICLE 1 : Constitution

Il est fondé entre les personnes physiques adhérant aux présents statuts et celles et ceux qui y
adhèreront ultérieurement, un «parti ou groupement politique» soumis à la loi organique n°88-
226 du 11 mars 1988 modifiée par la loi du 15 janvier 1990.

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Ce mouvement politique est membre du Parti Vert Européen et s'inscrit dans les principes
contenus dans la charte des Verts mondiaux adoptée à Camberra en avril 2001.

ARTICLE 2 : Dénomination

Ce mouvement politique a pour dénomination [le nom du mouvement sera précisé


ultérieurement et noté XXX dans la suite. A moins que ce soit le nom adopté, le sous titre
Europe Ecologie Les Verts sera obligatoirement présent]

ARTICLE 3 : Objet

XXX a pour but :

● d'élaborer les perspectives et le programme d'une transformation écologique et sociale


de la société
● de soumettre au débat public et aux scrutins électoraux ses propositions de modification
des politiques publiques
● d’en assurer leur suivi et leur mise en œuvre dans l’ensemble des institutions ou
exécutifs où XXX disposera de représentant-e-s
● de mobiliser la société et de prendre toute initiative d'action allant dans le sens de cette
mutation

ARTICLE 4 : Principes Généraux

XXX est un mouvement politique structuré en un réseau coopératif et un parti. XXX choisit de
s'inscrire pleinement dans un ensemble plus vaste de structures qui contribuent au
développement des idées de l'écologie politique, il s'autorise aussi à nouer des partenariats
politiques durables avec des organisations qui les partagent.

XXX est constitué de personnes physiques adhérant simultanément à l’organisation nationale


de XXX et à une et une seule de ses organisations régionales. Les organisations régionales de
XXX sont directement et exclusivement liées à XXX qui consolide leurs comptes. Chaque
membre adhérent de XXX adhère aux statuts et à ses annexes, au Manifeste pour un cours
nouveau, ainsi qu'à la Charte des Verts Mondiaux. Chaque membre du Réseau Coopératif de
XXX souscrit au Manifeste pour un cours nouveau, à la Charte des valeurs de XXX et à la
Charte des Verts Mondiaux.

XXX affirme parmi ses objectifs l’approfondissement de la démocratie et le dépassement des


insuffisances de la forme parti. Il inscrit son action dans celle d’un ensemble plus large, un
écosystème de réseaux et d’organisations qui, au delà de la seule fonction partidaire, vise à
enraciner l’écologie dans la société.

Une organisation régionale est composée de l’ensemble des adhérent-e-s relevant de la région
concernée. Le découpage régional est décidé par le Parlement Fédéral, il comprend une région
rassemblant les français résidant à l’étranger de manière permanente.

Les statuts et règlements intérieurs des organisations régionales doivent être en conformité avec
ceux de l’organisation fédérale, en cas de contradiction, les règles nationales s’appliquent. Le
règlement intérieur de XXX fixe les éléments minimums des statuts régionaux.

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Les comités locaux forment la structure de base de XXX, leur création et leur administration
sont définies dans le règlement intérieur de XXX et les statuts régionaux. Ils ne peuvent en
aucun cas disposer d'une personnalité juridique. Les comités locaux peuvent s'organiser sous
forme de coordination infra-régionale, par pays ou un regroupement de pays suivant les
modalités définies au règlement intérieur.

Les libertés d’expression et de discussion sont de règle, mais les décisions adoptées dans le
respect des présents statuts et du règlement intérieur seront respectées. Nul ne peut se réclamer
de l’organisation s’il adopte une attitude en rupture avec les principes, valeurs et décisions
prises par celle-ci. Toutes les instances sont paritaires.
ARTICLE 5 : Siège social

Le siège social est fixé au 247 rue du Faubourg Saint Martin à Paris 10ème.

Il pourra être transféré en tout autre lieu par décision du Parlement Fédéral.

ARTICLE 6 : Durée

XXX est constitué pour une durée indéterminée.

TITRE I
LE MOUVEMENT DE L'ECOLOGIE POLITIQUE

ARTICLE 7 : Définition

XXX s’inscrit dans un mouvement global de l’écologie politique qu’il contribue à animer.

Ce mouvement est composé d’un réseau coopératif, d'un parti et d’un pôle de ressources.

ARTICLE 8 : L’Agora

1 – Composition

L'Agora est initialement composée de 300 personnes :


- la moitié sont les membres du Parlement Fédéral ;
- l'autre moitié représente les différentes composantes du réseau coopératif, dont des
coopérateurs/trices tiré-e-s au sort parmi des volontaires ;

Le mode de désignation des membres et la répartition sont précisés dans le règlement intérieur.

2 – Mission

L'Agora est une assemblée se réunissant au moins une fois par an. Elle est le lieu de synthèse et
d'évaluation du travail du Réseau Coopératif, d'élaboration d'un plan d'action global pour
l'écologie politique, de son programme, de ses stratégies. Elle se réunit également pour donner
un avis sur les programmes et accords électoraux à caractère nationaux et peut s'autosaisir de
tout autre sujet intéressant l'écologie politique.

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3 – Fonctionnement

L'agora est souveraine pour décider de ses propres règles de fonctionnement et peut, une fois
mise en place, modifier sa composition.
XXX participe activement à son animation.

Les sessions de l'Agora sont organisées par un bureau collégial élu en son sein.

TITRE II
LE RESEAU COOPERATIF
ARTICLE 9 – Définition

XXX inscrit son action dans un écosystème de partenariats multiples et noue des relations avec
tout groupe et organisation s’inscrivant dans cet écosystème qui constitue le mouvement de
l’écologie politique. A ce titre, il est créé un Réseau Coopératif ayant pour fonction de favoriser
toutes initiatives et actions visant à produire et mutualiser des savoirs et savoirs faire
écologistes. Dans cette dynamique, XXX promeut, et expérimente des pratiques, en
construisant des propositions d’action applicables sous forme de programmes et de politiques
publiques, ainsi que des campagnes d’action.

Le réseau est le lieu de la transversalité de l’écologie politique. Il anime sur chacun des
territoires où il intervient des espaces démocratiques et ouverts d’élaboration, d’échanges ou de
mobilisations, sous les formes qui lui apparaitront les plus appropriées : Agoras, Etats généraux,
Maisons de l’écologie, Commissions thématiques, etc.

Ce réseau, dont les comités locaux - et les Maisons de l’écologie lorsqu’elles existent -
constituent la base, sont un lieu de travail et de co-élaboration avec le pôle de ressources, les
acteurs et actrices de la société et plus généralement tous les coopérateurs et coopératrices qui,
sans adhérer au parti, acceptent d’en partager même partiellement les buts.

Le Réseau Coopératif s’appuie sur l’organisation d’Agoras, territoriales ou thématiques,


assemblées ouvertes qui se réunissent dans le respect des principes définis au règlement
intérieur du réseau pour co-élaborer les programmes et donner un avis sur les modus operandi
de désignation des candidats.

Un pôle de ressources participe à l'Agora nationale pour animer le débat intellectuel, la


formation et la recherche sur l’écologie politique, diffuser largement les idées et les vulgariser.
Le pôle dispose notamment d'une agence d'« éducation populaire à l’écologie » et d'un centre de
mutualisation et de formation des élus. Il s'appuie en particulier sur les travaux des Fondations
de l’écologie.

Le pôle de ressources est coordonné par un comité comprenant des représentant-e-s de chacun
de ses organes constitutifs.

ARTICLE 10 – Coopérateurs et Coopératrices

Le réseau coopératif rassemble l'ensemble des adhérent-e-s et coopérateurs/trices à titre


individuel, ainsi que l'ensemble des associations ou groupements membres de ce réseau. Ces

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personnes physiques sont appelées des coopérateurs ou coopératrices, elles font partie d'un
réseau.

Les coopérateurs/trices adhèrent aux valeurs contenues dans le Manifeste pour un cours
nouveau, le préambule des présents statuts, la Charte des valeurs, ainsi que la Charte des Verts
mondiaux.

Les coopérateurs/trices versent une contribution financière.

Les coopérateurs/trices sont parties prenantes des décisions locales ou régionales, notamment
en ce qui concerne l'élaboration du programme et la participation aux actions (décisions d'agir,
modalités d'actions, etc.). Le projet politique de XXX pourra ainsi être pensé, débattu, partagé
et co-élaboré par les coopérateurs/trices. Ils peuvent participer aux Agoras locales et
thématiques et disposent du même droit à la formation que les adhérent-e-s.

Les coopérateurs/trices ne participent ni aux décisions ni aux élections internes du parti.

Lorsqu'ils font acte de candidature pour des élections ou pour participer de manière consultative
aux instances du parti, les coopérateurs/trices ne peuvent pas appartenir à un autre mouvement
politique, sauf accord électoral.

ARTICLE 11 – Associations et groupes informels membres du Réseau Coopératif

Pour relayer le projet politique de XXX dans la société, le Réseau Coopératif reste ouvert à des
associations constituées ou des groupes informels. Ces derniers peuvent être reconnus par les
Agoras comme étant membres actifs du Réseau Coopératif, ils sont dispensés de cotisation.
XXX favorise également des réunions de secteurs professionnels, de secteurs d’activité qui
peuvent se constituer librement en organismes appartenant au Réseau Coopératif.

Des conventions de partenariat entre le Réseau Coopératif et ces différentes associations


peuvent être signées.

ARTICLE 12 – Organisation du réseau

Le Réseau Coopératif est animé au niveau régional et infra régional par des coordinations
s’organisant librement. Au niveau national, il est animé et coordonné par un/e délégué/e
national/e au Réseau et un/e délégué/e adjoint/e. Le Réseau Coopératif se rencontre une fois par
an au moment des Journées d’été pour faire le bilan de son action et proposer une feuille de
route.

ARTICLE 13 – Autres organisations partenaires

XXX s’inscrit pleinement dans un ensemble d’organisations partenaires faisant partie de la


galaxie de l’écologie politique. XXX participe donc activement au financement, dans le respect
et les limites de la législation relative au financement de la vie politique, à l’administration et à
l’animation d’organismes tels qu’un groupe de réflexion, une fédération et des réseaux d’élu-e-
s, des mouvements de jeunesse et organismes divers reconnus par le Parlement Fédéral comme
faisant partie de la même communauté d’intérêt. Ces organisations partenaires participent aux
Agoras.

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ARTICLE 14 – Agoras thématiques

Des Agoras thématiques sont mises en place. Elles participent à l’élaboration d’orientations,
contribuent à la réflexion du mouvement, et formulent des propositions d’actions. Elles sont
ouvertes à toutes et tous. Elles sont coordonnées par des délégué/es nationaux. On peut
rejoindre le réseau coopératif en rejoignant l'une de ces Agoras.

ARTICLE 15 – Moyens dévolus au réseau coopératif

XXX prend les moyens nécessaires, notamment humains et financiers, pour que les membres
du réseau puissent disposer d'outils de travail collaboratifs, d'échange et de vote en ligne. Un
concours financier spécifique à des actions menées par des associations ou groupes informels
membres est possible dans le respect et les limites de la législation relative au financement de la
vie politique. Un fonds spécial d'action est constitué au niveau national à cet effet, il est
alimenté notamment par la part nationale des cotisations des coopérateurs/trices.

TITRE III
L’ORGANISATION POLITIQUE
Sous Titre I – Membres

ARTICLE 16 : Adhérent-e-s

Est adhérent-e toute personne physique qui adhère aux présents statuts et ses annexes, au
Manifeste pour un cours nouveau, à la Charte des valeurs de XXX et à la Charte des verts
mondiaux. Pour être adhérent-e il faut être à jour de sa cotisation selon les modalités prévues au
règlement intérieur.

Chaque adhérent-e de l’organisation politique dispose d’un droit de vote individuel sur
l’ensemble des décisions collectives de son ressort, ainsi qu’aux congrès ordinaires et
extraordinaires.

Les adhérent-e-s peuvent proposer des référendums dans les conditions prévues dans les
présents statuts.

Un-e adhérent-e ne peut appartenir simultanément à une autre formation politique, sauf
dispositions particulières.

Son adhésion à XXX en fait automatiquement et sans démarche individuelle particulière un


membre du Parti Vert Européen du fait de l'adhésion de XXX au Parti Vert Européen.

XXX a le souci de permettre à ses adhérents de se former en permanence. Pour ce faire, XXX
mettra en place des dispositifs de formation. Les comités locaux porteront un intérêt particulier
à accueillir les nouveaux/elles militant-e-s, et leur proposer, entre autre, une formation dans le
comité local ou dans la région d'appartenance, dans les tous premiers mois de leur arrivée.

ARTICLE 17 : Adhésion

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L'admission de toute personne physique est subordonnée au respect des principes édictés dans
les présents statuts. Les membres du mouvement sont les adhérent-e-s.

L’organisation régionale concernée par une demande d’adhésion peut refuser l’adhésion de
toute personne se signalant par des prises de positions contraires aux orientations fondamentales
du mouvement. Cette décision est susceptible d’appel auprès de l’instance statutaire. Tout
membre peut saisir le Parlement Fédéral si elle/il conteste l’adhésion d’une personne
d’envergure nationale. Le Parlement Fédéral se prononce alors sans appel pour confirmer ou
non cette admission.
ARTICLE 18 : Radiation des membres adhérents

1- Radiation
La qualité de membre se perd :
• par la démission notifiée, dans les conditions précisées au règlement intérieur;
• par le décès;
• pour défaut de la cotisation annuelle dans les conditions précisées au règlement
intérieur;
• par l'exclusion temporaire ou définitive pour un motif grave, l'intéressé-e ayant été
préalablement invité-e à se présenter dans les conditions précisées au règlement
intérieur.

2- Procédure de radiation et de réinscription


Toute exclusion ou suspension est notifiée à toutes les organisations régionales. Un recours
politique devant le Parlement Fédéral est possible selon les dispositions du règlement intérieur.
Toute personne exclue de XXX peut procéder à une demande d’adhésion après un délai
minimum d’un an. Son adhésion est validée si le Parlement Fédéral y souscrit à la majorité des
2/3 de ses membres présents au moment du vote.

Sous Titre II - Organisation régionale et locale

ARTICLE 19 : Le comité local


La structure de base du mouvement est le comité local. Le comité local est le lieu de débat et de
rassemblement de tous les adhérent-e-s et coopérateurs/trices. Cette structure essentielle de la
vie militante a la responsabilité d’instaurer un véritable militantisme de proximité.

Les conditions de création et de transformation des comités locaux sont déterminées dans le
règlement intérieur national. Il ne peut exister plus d’un comité local sur un même périmètre
géographique. Il ne peut exister de territoires non rattachés à un comité local. Le comité local
ne peut en aucun cas disposer de la personnalité juridique mais il peut bénéficier d’un sous-
compte bancaire de l’identité régionale selon les conditions fixée par le règlement intérieur.

ARTICLE 20 : Comité Local d’Animation Politique (CLAP)

Dans les comités locaux dont l’effectif atteint un seuil fixé dans le règlement intérieur
l’Assemblée générale des adhérent-e-s du comité local désigne un Comité Local d’Animation
Politique qui assure l’animation du comité local, il est présidé par le/la secrétaire du comité
local. Des coopérateurs/trices volontaires participent à ces réunions et y disposent d'un droit
d'expression. Ils veillent à faire le lien entre l'instance politique locale et le réseau coopératif.

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ARTICLE 21 : Coordination de comités locaux

Les comités locaux peuvent créer des coordinations infrarégionales, sur le périmètre
départemental ou sur le périmètre d’une agglomération ou d’un pays, dès lors une coordination
sur un territoire à cheval sur deux départements est possible.

Le règlement intérieur national, ainsi que les statuts et règlements intérieurs régionaux précisent
les modalités de création et de fonctionnement de ces coordinations.
ARTICLE 22 : La Région

Le mouvement est organisé au niveau régional.

Les organisations régionales élaborent et modifient leurs propres statuts et règlement intérieur
selon les indications précisées au règlement intérieur national. Elles ne peuvent introduire dans
ces statuts et règlement intérieur des dispositions contraires aux statuts nationaux et au
règlement intérieur du mouvement.

Les régions respectent et veillent au respect par les comités locaux des principes du mouvement
ainsi que des décisions des Congrès et du Parlement Fédéral.

L’organisation régionale regroupe l’ensemble des comités locaux existant dans la même région
et l’ensemble de leurs adhérent-e-s.
La région dispose d’une personnalité juridique, elle peut utiliser la même association de
financement que la structure nationale ou disposer de sa propre association qui doit être agréée
par la Commission Nationale de Financement des Partis Politiques.

ARTICLE 23 : Parlement Régional

Le Parlement Régional est l'organe délibératif régional. Sauf exceptions spécifiées dans les
statuts nationaux et régionaux, il prend ses décisions selon la règle de la majorité qualifiée. Il
est désigné par le Congrès Régional qui a lieu au moins une fois tous les trois ans, selon les
indications précisées dans le règlement intérieur. Un Bureau Exécutif Régional paritaire
hommes/femmes est élu en son sein.

Les statuts régionaux définissent le nombre total d'élus au Parlement Régional. Ces élu-e-s sont
réparti-e-s en 2 collèges : celui des représentant-e-s des comités locaux et celui des élu-e-s du
Congrès Régional. Les représentant-e-s des comités locaux doivent représenter au moins 50%
des membres du Parlement Régional selon des conditions précisées dans le règlement intérieur.
Le Parlement Régional comprend obligatoirement un collège de coopérateurs/trices de la région
qui dispose d'un droit d'expression.

ARTICLE 24 : Conseil Régional de respect des statuts

Il existe un Conseil régional de respect des statuts.

Sa composition, ses attributions et ses modalités d'action seront identiques au conseil statutaire
national.

Sous Titre III - Le Parlement Fédéral

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ARTICLE 25 : Composition

1- Parlement Fédéral
Le Parlement Fédéral rassemble 150 membres élus pour trois ans, au scrutin proportionnel de
listes ordonnées, complètes ou non, sans panachage et selon les modalités exposées au
règlement intérieur.

Le Parlement Fédéral doit comprendre autant d’hommes que de femmes.

Le Parlement Fédéral est composé de :

– 120 délégué-e-s élu-e-s, ainsi que leurs suppléant-e-s, par les adhérent-e-s au niveau
régional,
– 30 délégué-e-s nationaux thématiques élu-e-s par le Congrès Fédéral.

2- Bureau du Parlement Fédéral


Un Bureau du Parlement Fédéral veille au bon déroulement du travail. Il est composé de
délégué-e-s élu-e-s par le Parlement Fédéral lors de sa première séance selon les modalités
précisées dans le règlement intérieur.

Le Parlement Fédéral est présidé-e par un-e président-e désigné-e lors du Congrès Fédéral et
choisi-e parmi les têtes de listes des délégués nationaux thématiques présentées au suffrage des
adhérent-e-s.

3- Commission financière du Parlement Fédéral


Une commission financière spécifique est désignée lors de la première séance du Parlement
Fédéral après un Congrès. Cette commission prépare les débats financiers avec le/la trésorier-e
national-e et les commissaires financiers. Sa composition est précisée dans le règlement
intérieur. La commission financière, émanant du Parlement Fédéral, fonctionne en toute
indépendance du Bureau Exécutif. Son mode de fonctionnement et de convocation, précisée
dans le règlement intérieur, dépend de sa propre administration.

4- Participation à l’Agora
Le Parlement Fédéral fait parti intégrante de l'Agora, et participe à tous ses travaux.

5- Participation des coopérateurs/trices


20 coopérateurs/trices tiré-e-s au sort parmi les coopérateurs/trices volontaires participent aux
travaux du Parlement Fédéral et y disposent d'un droit d'expression. Ils veillent à faire le lien
entre cette instance et le réseau coopératif.

ARTICLE 26 : Mission

Le Parlement Fédéral est l’instance dirigeante de la structure politique nationale de XXX à


l’exception des prérogatives de l’Agora.
Le Parlement Fédéral est l’instance chargée de valider les orientations politiques proposées par
l’Agora nationale.

Il vote le budget et approuve les comptes sauf à ce qu'un Congrès Fédéral ou un référendum
statue sur cette question. Le Parlement Fédéral a le pouvoir d'ester en justice au nom de XXX.

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ARTICLE 27 : Pouvoir

Le Parlement Fédéral se réunit au moins une fois par trimestre sur convocation du Secrétariat
National ou à la demande d’un quart de ses membres, ou à la demande de l'unanimité de son
bureau. Sa bonne organisation est placée sous la responsabilité collégiale de son bureau.

Son ordre du jour est proposé au Bureau Exécutif National par son/sa Président-e. Le/la
Président-e du Parlement Fédéral participe aux réunions du Bureau Exécutif National, son
bureau peut y participer pour ce qui concerne les points en lien avec l'organisation du Parlement
Fédéral.

Sous Titre IV : Le collège des délégués nationaux thématiques

ARTICLE 28 : Choix des délégués nationaux thématiques

Les 30 délégué-e-s nationaux (DN) thématiques sont désigné-es collectivement par le congrès
sur une liste unique constituée de personnes présentes sur les différentes listes soumises au vote
des adhérent-e-s. Les têtes de liste des délégué-e-s nationaux thématiques ont la responsabilité
collégiale d'établir lors du congrès, une liste finale de 30 candidat-e-s, qui respecte la
proportionnelle et intègre le s spécialités et les compétences de ces candidat-e-s.

ARTICLE 29 : Rôle des délégués nationaux thématiques

Chaque délégué-e thématique national-e a la charge d'un domaine pour lequel il/elle doit animer
la réflexion politique en lien étroit avec les Agoras du mouvement dans son ensemble et les
organismes associés ou partenaires.

Les délégué-e-s nationaux thématiques se réunissent à la demande du Président du Parlement


Fédéral et dès lors que l'actualité le commande. Ils forment un collège chargé, entre deux
réunions du Parlement Fédéral, d'élaborer les positions du Mouvement.

Les décisions des délégué-e-s thématiques se prennent au consensus. En cas de désaccord entre
ses membres, le collège des délégué-es soumet les points de divergences à l'examen et au débat
du Parlement Fédéral.

Ils ont loisir de choisir au consensus des personnalités qualifiées qui participent à leurs travaux
et veillent à inviter et prendre en compte les avis des élu-e-s représenté-e-s par leurs fédérations
et groupes parlementaires, ainsi que ceux des délégué-e-s de XXX au Parti Vert Européen. Une
délégation du Bureau Exécutif participe également aux travaux du collège des délégué-e-s
thématiques.

ARTICLE 30 : Indemnisation des fonctions de délégué-e national-e thématique

Les délégué-e-s nationaux thématiques peuvent recevoir des indemnités de fonction définies par
le Parlement Fédéral.

Sous Titre V : Le Bureau Exécutif

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ARTICLE 31 : Composition

Les membres du Bureau Exécutif sont élus par le Congrès selon les modalités fixées au
règlement intérieur.

Le Bureau Exécutif comprend 11 membres dont notamment le/la secrétaire national-e, le/la
trésorier-e national-e, un-e ou deux porte-parole, le/la délégué-e national-e aux
coopérateurs/trices et à l'animation du réseau.

Pour être candidat- e au Bureau Exécutif , il faut être membre adhérent de XXX depuis au
moins un an.

Le/la président-e du Parlement Fédéral est invité-e à participer aux réunions du Bureau
Exécutif.

ARTICLE 32 : Mission

Le Bureau Exécutif National assure l’exécution des décisions du mouvement, ainsi que le
fonctionnement régulier de XXX dans les conditions fixées par le règlement intérieur.

Le Bureau Exécutif National assure la permanence politique du mouvement dans le respect des
décisions des délégué-e-s nationaux thématiques, du Parlement Fédéral, des Congrès et des
référendums.

Le Bureau Exécutif a le pouvoir d'ester en justice au nom du mouvement.

ARTICLE 33 : Révocation

Les membres du Bureau Exécutif National sont révocables à tout moment par le Parlement
Fédéral à une majorité qualifiée précisée dans le règlement intérieur.

ARTICLE 34 : Indemnisation des fonctions de membres Bureau Exécutif National

Les membres du Bureau Exécutif National peuvent recevoir des indemnités de fonction définies
par le Parlement Fédéral.

ARTICLE 35 : Réunions et délibérations du Bureau Exécutif National

Sauf en cas de huis clos demandé à la majorité du Bureau Exécutif National selon les modalités
fixées au règlement intérieur, ses réunions sont ouvertes aux membres du Parlement Fédéral qui
peuvent y assister.

Sous Titre VI : Participation aux élections

ARTICLE 36 : Mode de désignation des candidat-e-s

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Le choix des candidat-e-s présenté-e-s par XXX aux élections se fait systématiquement par des
votes ad hoc des adhérent-e-s. En aucun cas il ne sera fait référence à un scrutin antérieur pour
participer aux choix de ceux-ci. Une attention particulière sera donnée au recueil de
candidatures émanant de personnes qui souhaitent nous rejoindre.

Les modalités particulières à chaque type de scrutin sont détaillées dans le règlement intérieur.
Ces modalités préciseront les moyens par lesquelles XXX assurera la parité de ses têtes de listes
aux élections territoriales (régions, départements, villes de plus de 100 000 habitants).

Sous Titre VII – Les organes de régulation

ARTICLE 37 : Conseil statutaire

1- Composition
Le Conseil statutaire est composé de 12 membres dont 4 tirés au sort parmi l'ensemble des
adhérent-e-s et 8 élu-e-s par le Parlement Fédéral selon les modalités définies au règlement
intérieur.

2 - Mission
Le Conseil statutaire veille, dans l’ensemble du mouvement, au respect des principes contenus
dans la Charte des Valeurs, des statuts et des règlements intérieurs nationaux et régionaux, ainsi
que des décisions des instances compétentes de XXX. ll veille également en particulier au
respect du non-cumul des mandats, de la parité, de la qualité de la représentation
proportionnelle.

3 - Pouvoir
Il peut annuler toute décision irrégulière et dispose d’une procédure d’urgence. Il peut choisir
de suspendre une décision.
Il dispose de tout pouvoir d’investigation pour accomplir sa mission. Le Conseil statutaire a le
droit d’auto saisine. Ses sanctions se fondent sur une liste d'infractions précisées dans le
règlement intérieur.

Il possède un droit d’audit et de remarques sur toutes les structures morales qui dépendent
directement du mouvement.

Les recours devant le Conseil statutaire ne sont pas suspensifs.

Le Conseil statutaire statue dans les conditions définies dans le règlement intérieur.

4 – Saisine
Le Conseil statutaire peut être saisi par tout membre de XXX dans les conditions fixées au
règlement intérieur.

ARTICLE 38 : Comité national d'éthique

1- Composition
Le Comité national d'éthique est composé de 6 personnes, pour moitié issues des instances du
mouvement et pour moitié de personnalités qualifiées. Ses membres sont désignés selon les
modalités définies au règlement intérieur.

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2 - Mission
Le Comité national d'éthique veille, dans l’ensemble du mouvement, au respect de la cohérence
entre les valeurs de l’écologie politique telles que portées par le mouvement et les actions
engagées par les instances du mouvement ou par leurs responsables.

3 - Pouvoir
A l'exclusion des champs d'intervention du Conseil statutaire, il possède un droit d’audit et peut
émettre un avis sur les actions des responsables du mouvement dans l'exercice de leur mandat,
de toutes les instances du mouvement et personnes morales dépendant directement de lui.
Il dispense des avis qu'il transmet aux instances ou personnes concernées.

4 – Saisine
Le Comité national d'éthique peut être saisi par tout membre de XXX dans les conditions fixées
au règlement intérieur. Le Comité national d’éthique peut s’autosaisir d’une question sur la
demande d’au moins deux de ses membres.
Les instances dirigeantes du mouvement peuvent requérir l’avis du Comité d’éthique.

ARTICLE 39 : Observatoire de la parité

Il est créé un Observatoire de la parité composé de membres de l'Agora, composé et administré


selon les dispositions fixées au règlement intérieur. Il est chargé de veiller à la représentation
des femmes à tous les degrés de l’organisation et aux modes de désignation paritaire aux
élections externes.

ARTICLE 40 :Observatoire de la diversité

Il est créé un Observatoire de la diversité composé de membres de l'Agora, composé et


administré selon les dispositions fixées au règlement intérieur. Il est chargé de veiller à la
représentation des minorités visibles à tous les degrés de l’organisation.

TITRE IV
LE POLE DE RESSOURCES

ARTICLE 41 : Définition

Le pôle de ressources désigne l’ensemble des organismes tiers avec qui XXX déclare entretenir
des relations étroites de partenariat. Ces organismes sont invités à participer à l’Agora selon les
dispositions précisées dans le règlement intérieur.

ARTICLE 42 : Objet

Le pôle de ressources anime le débat intellectuel, la formation des élus et des militants et la
recherche sur l’écologie politique. Il participe activement à la plus large diffusion des
innovations portées par l’écologie politique et les vulgarise.

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ARTICLE 43 : Composition

Le pôle de ressources est notamment composé de Fondations et groupes de réflexion de


l’écologie, d’une agence d‘éducation populaire à l’écologie et d’un centre de mutualisation et
de formation des élu-e-s et des militant-e-s.

En cohérence avec les objectifs énoncés par l’Agora, XXX peut engager des partenariats
durables et conventionnés avec chacune des structures constituant le pôle de ressources. XXX
participe à la coordination des membres du pôle de ressources entre eux et veille à ce que les
Agoras travaillent en lien étroit avec lui.

TITRE V
CONGRES ET REFERENDUMS

ARTICLE 44 : Règles communes à tous les congrès

Les adhérent-e-s à jour de leur cotisation et n’ayant pas fait l’objet d’une exclusion temporaire
ou définitive dûment notifiée, participent à égalité de droit aux Congrès ordinaires et
extraordinaires.

ARTICLE 45 : Congrès ordinaires

Le Congrès est l’instance souveraine du mouvement où se décide son orientation politique.

Le Congrès ordinaire se réunit une fois tous les trois ans. La date du Congrès ordinaire est
portée à la connaissance des adhérent-e-s sept semaines au moins avant la date prévue pour son
ouverture. Le règlement intérieur précise son déroulement.

L’ordre du jour, arrêté par le Parlement Fédéral est envoyé aux adhérent-e-s trois semaines
avant l’ouverture du Congrès ordinaire, il est joint à la convocation. Il ne peut être débattu et
voté que sur des questions inscrites à l’ordre du jour.

Le Congrès se déroule en deux phases. Une première phase, dite “Congrès Décentralisé”,
consiste en la réunion, sous forme d’une assemblée par région - ou sur un périmètre plus
restreint que peut décider le Parlement Fédéral qui a loisir de procéder à des découpes sub
régionales - de l’ensemble des membres adhérent-e-s en droit de voter selon les modalités
prévues au règlement intérieur.

La seconde phase est le rassemblement en un lieu unique, d’une assemblée dite “Congrès
Fédéral”, composée des délégué-e-s désigné-e-s lors de la première phase décentralisée, au
scrutin proportionnel de listes ordonnées, complètes ou non. Ce Congrès Fédéral se réunit
obligatoirement dans le mois qui suit le Congrès décentralisé, selon les modalités prévues au
règlement intérieur. Le Congrès Fédéral élit les commissaires financiers, la part nationale du
Parlement Fédéral et les membres du Bureau Exécutif.

ARTICLE 46 : Congrès extraordinaire

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Entre deux Congrès ordinaires, un Congrès extraordinaire peut être convoqué, soit à l’initiative
du Parlement Fédéral selon les modalités fixées au règlement intérieur, soit à la demande de
20% au moins des membres adhérents de XXX, soit à la demande de huit Conseils d’Animation
Politiques Régionaux au moins selon les modalités prévues au règlement intérieur.

ARTICLE 47 : Référendum

Dans tous les actes de fonctionnement de XXX, il peut être fait appel à une procédure
référendaire, sous forme de questions précises posées à l’ensemble des adhérent-e-s.

Un référendum (dit dans ce cas “d’initiative militante”) est organisé à la demande d’au moins
un dixième des adhérent-e-s réparti-e-s dans le tiers des régions. Une région ne peut fournir, à
elle seule, plus du cinquième du nombre des adhérent-e-s nécessaire au déclenchement de la
procédure référendaire. Le Parlement Fédéral, le Congrès, ou un groupe de huit Parlements
Régionaux au moins, peuvent lancer l’organisation d’un référendum.
Les résultats d’un référendum ont valeur de décision de Congrès.

TITRE VI
MODIFICATION STATUTAIRE – DISSOLUTION

ARTICLE 48 : Modification Statutaire

Les statuts ne peuvent être modifiés que par un Congrès extraordinaire ou par un référendum,
avec une majorité de 66% des votants, ou par 80% du Parlement Fédéral dûment convoqué à
cet effet.

ARTICLE 49 : Dissolution

La dissolution de XXX ne peut être prononcée que par un Congrès extraordinaire à la majorité
de 75%.

En cas de dissolution, un-e ou plusieurs commissaires doivent être désigné-e-s par le Congrès
extraordinaire pour liquider les biens de XXX, et l’actif, s’il existe, ne pourra être distribué
qu’en faveur d’organismes poursuivant un but similaire à celui de XXX.

Le Parlement Fédéral ou le Bureau Exécutif National en cas d’urgence peut s’opposer à la


dissolution d’une organisation régionale. En tout état de cause, l’actif de cette structure reste
acquis à l’organisation nationale XXX.

TITRE VII
DISPOSITIONS JURIDIQUES ET FINANCIERES
ARTICLE 50 : Cotisations – Ressources

1 - Cotisations

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Le montant de l’adhésion des adhérent-e-s se compose d’une part nationale fixée par le
Parlement Fédéral et d’une part régionale. Le montant de l’adhésion est calculé selon une grille
nationale.
Il est prévu un dispositif pour les bas revenus.

Les coopérateurs/trices sont susceptibles d'être invité-es à contribuer au financement du Réseau


Coopératif selon des modalités fixées par l'Agora.

2 – Autres ressources
XXX dispose également de cotisations d'élu-e-s, de dotations liées au financement public de la
vie politique, et d'autres ressources légales. La répartition des différentes ressources financières
entre les instances fait l’objet de textes votés par le Parlement Fédéral.

ARTICLE 51 : Responsabilité

Le/la trésorier-e national-e a la responsabilité de la bonne tenue des comptes et de leur


consolidation au sens de la réglementation spécifique s'appliquant aux mouvements politiques.
Les commissaires financiers, les membres du Comité éthique et statutaire et les membres de la
commission financière du Parlement Fédéral peuvent prendre connaissance des différents
documents comptables.

ARTICLE 52 : Règlement intérieur

Les dispositions des présents statuts sont complétées par un règlement intérieur ayant pour objet
de fixer les divers points non prévus par les statuts. Le règlement intérieur est modifiable à une
majorité de 66% des votants du Parlement Fédéral ou de 60% des votants à un Congrès ou un
référendum.

ARTICLE 53 : Formalités

XXX accomplira les formalités de déclaration et de publicité requises par la loi et les
règlements en vigueur.

Fait à Paris

Le

ANNEXE I : Manifeste pour un cours nouveau

(texte)

ANNEXE II : CHARTE DES VALEURS

PRINCIPES FONDATEURS DU MOUVEMENT XXX :


● La défense de la biodiversité et du vivant, instaurant un rapport respectueux et non
violent entre l’être humain et la nature

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● Le rejet du productivisme et de la croissance mythifiée, qui ne tiennent pas compte du
caractère limité des ressources de la planète
● La remise en cause du libéralisme économique fondée sur la reconnaissance de biens
communs inaliénables par des intérêts particuliers et par la logique marchande. `
● La lutte contre toutes les inégalités et l’injustice sociale
● L’affirmation du féminisme comme valeur émancipatrice pour les femmes comme pour
les hommes, qui trouve ses concrétisations dans le travail, dans la vie quotidienne, et
dans la vie publique, notamment avec le principe de parité
● La culture de paix et de non violence, de nouvelles relations nord sud fondées sur la
solidarité, la coopération internationale, l’engagement dans la construction européenne,
le respect des minorités et la réalisation d’une société ouverte et émancipatrice où
chacune riche de ses différences construit le vivre ensemble. Cela passe par une lutte
contre le racisme, et contre toutes les discriminations, - qu’elles soient liées au sexe ou
genre, à l’orientation sexuelle, à l’origine, à l’âge ou au handicap... - par l’égalité de
toutes, par le droit à la dissidence de son milieu
● La solidarité : le partage des richesses est un facteur de lien social de nature à préserver
la dignité humaine. Elle doit s’exprimer entre les peuples, entre les générations, entre les
territoires, entre les travailleurs.

PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT DU MOUVEMENT XXX


● Egalité de ses adhérents sur la base d’une personne, une voix
● Parité hommes femmes au niveau interne et externe pour les postes à responsabilité avec
adoption de modes de scrutin approprié et parité des exécutifs
● Reconnaissance de la diversité de la société à tous les niveaux de responsabilité interne
et externe
● Non cumul des mandats, dans le temps et dans l’espace
● Respect du pluralisme dans le cadre de majorités au consensus ou qualifiées avec droit à
l’abstention des minorités
● Fédéralisme et principe de subsidiarité ; XXX est une structure de type fédérale,
organisée régionalement dont la base est le comité local
● Transparence des comptes et indépendance: XXX a un budget transparent pour tous, au
service exclusif de son action. XXX est indépendant, en particulier des Etats et des
pouvoirs publics, des entreprises privées et groupes de pression de toute nature.

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