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La création d’un nouveau mouvement politique - même lorsqu’il s’inscrit dans la continuité de
la jeune histoire de l’écologie politique en France - est, comme tout moment « constituant »,
facteur d’incertitudes. Les contraintes organisationnelles sont multiples et les choix délicats.
Sur le fond, nous devons parvenir à illustrer à travers les nouveaux statuts, l’idéal d’exemplarité
que porte l’écologie politique et permettre l’expression d’une intelligence collective.
Il s’agit de dépasser le clivage entre une « élite » politique professionnelle qui aurait, seule, la
charge de définir le « bien commun » et une « base » qui ne serait mobilisée qu’épisodiquement
lors des échéances électorales internes et externes. Pour cette raison, le nouveau mouvement
doit mettre en place des institutions qui permettent à chacune et à chacun de contribuer en
continu à la réflexion sur le fond, à l’élaboration des projets comme à la prise de décision, tant
au niveau local qu’au niveau national.
L’écologie politique conçoit le militantisme politique selon des modalités plurielles, associant
l’action quotidienne dans le tissu social, la confrontation dans des groupes locaux, l’échange et
l’interaction au sein de réseaux, l’implication dans une démarche institutionnelle régionale et
nationale. C’est pourquoi le nouveau mouvement propose de différencier les modalités
d’adhésion et les pratiques institutionnelles.
1. Faciliter les échanges, mutualiser et fédérer les initiatives multiples dans les territoires,
pratiquer la transversalité, mobiliser rapidement l’ensemble des forces écologistes,
s’ouvrir à la société pour permettre une interpénétration dynamique, faciliter la réflexion
et la formation à l’écologie politique, privilégier une co-élaboration entre des
coopérateurs et des coopératrices, des groupes et associations qui partagent les mêmes
valeurs, telles seront les fonctions majeures et l’objet du Réseau Coopératif, de ses
Comités Locaux, de ses Agoras, des Etats Généraux, des Maisons de l’écologie.
2. La solidarité entre les êtres humains et la nature et entre les humains, est fondatrice de
l’écologie politique ; Cette solidarité doit être portée par une institution forte, capable de
faire entendre une parole claire et prête à s’engager de manière cohérente et déterminée
dans le champ institutionnel politique chaque fois que c’est nécessaire, notamment lors
des élections. C’est la fonction essentielle du parti politique, qui est seul habilité aux
termes de la loi française à présenter des candidat-e-s lors d’une élection et à bénéficier
du financement public. Ce dernier, structure juridique et politique reconnue, identifiée
par tous les citoyens et toutes les citoyennes, doit être capable de s’impliquer pleinement
dans la vie politique française et européenne et d’avoir des rapports institutionnels avec
les autres forces politiques.
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Pour y parvenir, elle doit impérativement associer plusieurs principes complémentaires :
Les statuts du mouvement s’efforcent d’incarner ces principes et de respecter, dans les
procédures qu’ils proposent, les règles nécessaires à ce fonctionnement transparent et rigoureux.
Il repose sur les principes de démocratie interne définissant une autre manière de faire de la
politique et permettant un renouvellement des pratiques politiques face à toutes les formes de
professionnalisation :
Notre mouvement se construit comme une « société coopérative d’initiative politique » reposant
sur un socle et trois piliers. Le socle, le mouvement - notre bien commun - rassemble toutes
celles et ceux qui adhèrent aux statuts, au Manifeste pour un cours nouveau et à la Charte des
valeurs. Ils formeront l’ossature militante, celle des coopératrices et coopérateurs.
Les statuts prévoient de laisser une grande liberté et souplesse de fonctionnement à ce réseau. Il
est nécessaire que chaque territoire puisse s’approprier en fonction de ses propres expériences,
pratiques et particularités ce mode de fonctionnement. La finalité de ce réseau sera de permettre
dans toutes les sphères de la société l’émergence de paroles et de collectifs, développer une
culture du projet, instituer des Etats Généraux de la transformation écologique de la société,
organiser des Parlements Régionaux de l’écologie pour délibérer sur les politiques publiques et
mutualiser les expériences territoriales. Le réseau doit faire société et transformer l’action
citoyenne en stratégie politique.
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o Le réseau regroupe l’ensemble des coopérateurs et coopératrices du mouvement
qui sans avoir besoin d’adhérer aux statuts et de participer à la vie du parti politique, en
partagent les grands principes, tels qu’ils figurent dans le Manifeste pour un cours nouveau et
la Charte des valeurs. Ils versent une contribution.
o Le comité local est la base du Réseau Coopératif, ainsi que les maisons de
l’écologie. Toutefois, les regroupements territoriaux, les Agoras régionales ou sub-régionales,
les Agoras thématiques, transversales et l’Agora fédérale en sont parties intégrantes.
o Au-delà de ces regroupements qui seront les lieux de rencontre et d’échange
entre le mouvement et la société, des instances partagées devront trouver leur place permettant
à celles et à ceux qui militant dans les associations ou les syndicats, aux expert-e-s et aux
citoyen-ne-s de confronter leurs analyses et de renforcer la capacité stratégique de notre
mouvement, un centre de ressources commun autour d’une fondation, une agence d’éducation
populaire, une fédération d'élu-e-s...
o L’Agora fédérale sera le rendez-vous de synthèse et d’évaluation du travail du
réseau coopératif, d’élaboration d’un plan d'action global et des synergies pour l'écologie
politique, de son programme, des ses stratégies.
o Le travail d'élaboration des propositions écologistes dans les différents secteurs
d'activité de la société se fera notamment au sein d'agoras thématiques.
o Des représentant-e-s du réseau coopératif participeront avec voix consultative, à
toutes les instances du Parti.
o Le réseau dispose aux termes des statuts de ressources propres qui seront
réparties pour assurer le fonctionnement des initiatives et structures locales, régionales et inter-
régionales.
Pour autant s’agissant d’un Réseau Coopératif, il est apparu nécessaire de ne pas l’ossifier en le
contraignant dans un carcan trop rigide. Un réseau doit, par nature, rester souple et pouvoir
s’adapter aux circonstances et aux nécessités de l’instant. Surtout, il doit reposer sur la faculté et
l’envie de ses membres de lui donner corps et vie. Ce réseau, symbolique de la volonté du
nouveau mouvement de s’inscrire dans de nouvelles pratiques doit se construire en marchant,
avec pour seules balises celles du respect des valeurs et principes que portent les principes
fondateurs du mouvement, mais également ceux consubstantiels à l’écologie politique,
l’autonomie, la solidarité et la responsabilité tant individuelle, que collective.
• Le second pilier, traité au Titre III de statuts, est celui du parti politique
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o Un Congrès Régional, un Parlement Régional, un Bureau Exécutif Régional
constituent les organes régionaux de délibération du parti politique. On y définit les choix et
stratégies du mouvement politique au niveau régional.
*
* *
Ce nouveau mouvement afin de répondre à la première de ses finalités- celle de conforter la
démocratie tant interne qu’externe pour chacun de ses acteurs et chacune de ses actrices sans
distinction, ni privilège de militance, de disponibilité ou de présence veillera à ce que les
modalités de fonctionnement, de votes, de désignation de l’ensemble des organes représentatifs,
délibératifs et plus largement de consultation de l’ensemble du mouvement respectent le
principe fondateur: une personne/une voix et limite au maximum, sauf nécessité, les pratiques
de vote par procuration, mandat et/ou représentation. Le mouvement de l'écologie politique
affirme son attachement aux principes régionaliste et fédéraliste et définira en accord avec
Régions et Peuples Solidaires les conditions d'un accord réciproque de partenariat.
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PROJET DE STATUTS
« NOM DU MOUVEMENT »
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PREAMBULE
Ce mouvement, que nous allons construire avec les femmes et les hommes
qui nous rejoindront, veut dépasser les formes traditionnelles d’un parti, en
ajoutant à ses fonctions classiques les dynamiques des réseaux,
l’appropriation civique la plus large, les initiatives quotidiennes de celles et
ceux qui n’attendent pas de lendemains majuscules pour transformer
maintenant et inventer ici et partout l’avenir vivable.
Nous entamons une aventure incertaine, et n’ignorons pas qu’il est plus
facile de reproduire ce qui est connu que d’inventer autre chose. Mais nous
savons qu’il faudra pour avancer prendre des risques, imaginer, composer
et ajuster. Il n’y a lieu ni de craindre ni d’espérer, mais de trouver des
réponses neuves, et les moyens renouvelés de les réaliser.
ARTICLE 1 : Constitution
Il est fondé entre les personnes physiques adhérant aux présents statuts et celles et ceux qui y
adhèreront ultérieurement, un «parti ou groupement politique» soumis à la loi organique n°88-
226 du 11 mars 1988 modifiée par la loi du 15 janvier 1990.
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Ce mouvement politique est membre du Parti Vert Européen et s'inscrit dans les principes
contenus dans la charte des Verts mondiaux adoptée à Camberra en avril 2001.
ARTICLE 2 : Dénomination
ARTICLE 3 : Objet
XXX est un mouvement politique structuré en un réseau coopératif et un parti. XXX choisit de
s'inscrire pleinement dans un ensemble plus vaste de structures qui contribuent au
développement des idées de l'écologie politique, il s'autorise aussi à nouer des partenariats
politiques durables avec des organisations qui les partagent.
Une organisation régionale est composée de l’ensemble des adhérent-e-s relevant de la région
concernée. Le découpage régional est décidé par le Parlement Fédéral, il comprend une région
rassemblant les français résidant à l’étranger de manière permanente.
Les statuts et règlements intérieurs des organisations régionales doivent être en conformité avec
ceux de l’organisation fédérale, en cas de contradiction, les règles nationales s’appliquent. Le
règlement intérieur de XXX fixe les éléments minimums des statuts régionaux.
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Les comités locaux forment la structure de base de XXX, leur création et leur administration
sont définies dans le règlement intérieur de XXX et les statuts régionaux. Ils ne peuvent en
aucun cas disposer d'une personnalité juridique. Les comités locaux peuvent s'organiser sous
forme de coordination infra-régionale, par pays ou un regroupement de pays suivant les
modalités définies au règlement intérieur.
Les libertés d’expression et de discussion sont de règle, mais les décisions adoptées dans le
respect des présents statuts et du règlement intérieur seront respectées. Nul ne peut se réclamer
de l’organisation s’il adopte une attitude en rupture avec les principes, valeurs et décisions
prises par celle-ci. Toutes les instances sont paritaires.
ARTICLE 5 : Siège social
Le siège social est fixé au 247 rue du Faubourg Saint Martin à Paris 10ème.
Il pourra être transféré en tout autre lieu par décision du Parlement Fédéral.
ARTICLE 6 : Durée
TITRE I
LE MOUVEMENT DE L'ECOLOGIE POLITIQUE
ARTICLE 7 : Définition
XXX s’inscrit dans un mouvement global de l’écologie politique qu’il contribue à animer.
Ce mouvement est composé d’un réseau coopératif, d'un parti et d’un pôle de ressources.
ARTICLE 8 : L’Agora
1 – Composition
Le mode de désignation des membres et la répartition sont précisés dans le règlement intérieur.
2 – Mission
L'Agora est une assemblée se réunissant au moins une fois par an. Elle est le lieu de synthèse et
d'évaluation du travail du Réseau Coopératif, d'élaboration d'un plan d'action global pour
l'écologie politique, de son programme, de ses stratégies. Elle se réunit également pour donner
un avis sur les programmes et accords électoraux à caractère nationaux et peut s'autosaisir de
tout autre sujet intéressant l'écologie politique.
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3 – Fonctionnement
L'agora est souveraine pour décider de ses propres règles de fonctionnement et peut, une fois
mise en place, modifier sa composition.
XXX participe activement à son animation.
Les sessions de l'Agora sont organisées par un bureau collégial élu en son sein.
TITRE II
LE RESEAU COOPERATIF
ARTICLE 9 – Définition
XXX inscrit son action dans un écosystème de partenariats multiples et noue des relations avec
tout groupe et organisation s’inscrivant dans cet écosystème qui constitue le mouvement de
l’écologie politique. A ce titre, il est créé un Réseau Coopératif ayant pour fonction de favoriser
toutes initiatives et actions visant à produire et mutualiser des savoirs et savoirs faire
écologistes. Dans cette dynamique, XXX promeut, et expérimente des pratiques, en
construisant des propositions d’action applicables sous forme de programmes et de politiques
publiques, ainsi que des campagnes d’action.
Le réseau est le lieu de la transversalité de l’écologie politique. Il anime sur chacun des
territoires où il intervient des espaces démocratiques et ouverts d’élaboration, d’échanges ou de
mobilisations, sous les formes qui lui apparaitront les plus appropriées : Agoras, Etats généraux,
Maisons de l’écologie, Commissions thématiques, etc.
Ce réseau, dont les comités locaux - et les Maisons de l’écologie lorsqu’elles existent -
constituent la base, sont un lieu de travail et de co-élaboration avec le pôle de ressources, les
acteurs et actrices de la société et plus généralement tous les coopérateurs et coopératrices qui,
sans adhérer au parti, acceptent d’en partager même partiellement les buts.
Le pôle de ressources est coordonné par un comité comprenant des représentant-e-s de chacun
de ses organes constitutifs.
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personnes physiques sont appelées des coopérateurs ou coopératrices, elles font partie d'un
réseau.
Les coopérateurs/trices adhèrent aux valeurs contenues dans le Manifeste pour un cours
nouveau, le préambule des présents statuts, la Charte des valeurs, ainsi que la Charte des Verts
mondiaux.
Les coopérateurs/trices sont parties prenantes des décisions locales ou régionales, notamment
en ce qui concerne l'élaboration du programme et la participation aux actions (décisions d'agir,
modalités d'actions, etc.). Le projet politique de XXX pourra ainsi être pensé, débattu, partagé
et co-élaboré par les coopérateurs/trices. Ils peuvent participer aux Agoras locales et
thématiques et disposent du même droit à la formation que les adhérent-e-s.
Lorsqu'ils font acte de candidature pour des élections ou pour participer de manière consultative
aux instances du parti, les coopérateurs/trices ne peuvent pas appartenir à un autre mouvement
politique, sauf accord électoral.
Pour relayer le projet politique de XXX dans la société, le Réseau Coopératif reste ouvert à des
associations constituées ou des groupes informels. Ces derniers peuvent être reconnus par les
Agoras comme étant membres actifs du Réseau Coopératif, ils sont dispensés de cotisation.
XXX favorise également des réunions de secteurs professionnels, de secteurs d’activité qui
peuvent se constituer librement en organismes appartenant au Réseau Coopératif.
Le Réseau Coopératif est animé au niveau régional et infra régional par des coordinations
s’organisant librement. Au niveau national, il est animé et coordonné par un/e délégué/e
national/e au Réseau et un/e délégué/e adjoint/e. Le Réseau Coopératif se rencontre une fois par
an au moment des Journées d’été pour faire le bilan de son action et proposer une feuille de
route.
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ARTICLE 14 – Agoras thématiques
Des Agoras thématiques sont mises en place. Elles participent à l’élaboration d’orientations,
contribuent à la réflexion du mouvement, et formulent des propositions d’actions. Elles sont
ouvertes à toutes et tous. Elles sont coordonnées par des délégué/es nationaux. On peut
rejoindre le réseau coopératif en rejoignant l'une de ces Agoras.
XXX prend les moyens nécessaires, notamment humains et financiers, pour que les membres
du réseau puissent disposer d'outils de travail collaboratifs, d'échange et de vote en ligne. Un
concours financier spécifique à des actions menées par des associations ou groupes informels
membres est possible dans le respect et les limites de la législation relative au financement de la
vie politique. Un fonds spécial d'action est constitué au niveau national à cet effet, il est
alimenté notamment par la part nationale des cotisations des coopérateurs/trices.
TITRE III
L’ORGANISATION POLITIQUE
Sous Titre I – Membres
ARTICLE 16 : Adhérent-e-s
Est adhérent-e toute personne physique qui adhère aux présents statuts et ses annexes, au
Manifeste pour un cours nouveau, à la Charte des valeurs de XXX et à la Charte des verts
mondiaux. Pour être adhérent-e il faut être à jour de sa cotisation selon les modalités prévues au
règlement intérieur.
Chaque adhérent-e de l’organisation politique dispose d’un droit de vote individuel sur
l’ensemble des décisions collectives de son ressort, ainsi qu’aux congrès ordinaires et
extraordinaires.
Les adhérent-e-s peuvent proposer des référendums dans les conditions prévues dans les
présents statuts.
Un-e adhérent-e ne peut appartenir simultanément à une autre formation politique, sauf
dispositions particulières.
XXX a le souci de permettre à ses adhérents de se former en permanence. Pour ce faire, XXX
mettra en place des dispositifs de formation. Les comités locaux porteront un intérêt particulier
à accueillir les nouveaux/elles militant-e-s, et leur proposer, entre autre, une formation dans le
comité local ou dans la région d'appartenance, dans les tous premiers mois de leur arrivée.
ARTICLE 17 : Adhésion
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L'admission de toute personne physique est subordonnée au respect des principes édictés dans
les présents statuts. Les membres du mouvement sont les adhérent-e-s.
L’organisation régionale concernée par une demande d’adhésion peut refuser l’adhésion de
toute personne se signalant par des prises de positions contraires aux orientations fondamentales
du mouvement. Cette décision est susceptible d’appel auprès de l’instance statutaire. Tout
membre peut saisir le Parlement Fédéral si elle/il conteste l’adhésion d’une personne
d’envergure nationale. Le Parlement Fédéral se prononce alors sans appel pour confirmer ou
non cette admission.
ARTICLE 18 : Radiation des membres adhérents
1- Radiation
La qualité de membre se perd :
• par la démission notifiée, dans les conditions précisées au règlement intérieur;
• par le décès;
• pour défaut de la cotisation annuelle dans les conditions précisées au règlement
intérieur;
• par l'exclusion temporaire ou définitive pour un motif grave, l'intéressé-e ayant été
préalablement invité-e à se présenter dans les conditions précisées au règlement
intérieur.
Les conditions de création et de transformation des comités locaux sont déterminées dans le
règlement intérieur national. Il ne peut exister plus d’un comité local sur un même périmètre
géographique. Il ne peut exister de territoires non rattachés à un comité local. Le comité local
ne peut en aucun cas disposer de la personnalité juridique mais il peut bénéficier d’un sous-
compte bancaire de l’identité régionale selon les conditions fixée par le règlement intérieur.
Dans les comités locaux dont l’effectif atteint un seuil fixé dans le règlement intérieur
l’Assemblée générale des adhérent-e-s du comité local désigne un Comité Local d’Animation
Politique qui assure l’animation du comité local, il est présidé par le/la secrétaire du comité
local. Des coopérateurs/trices volontaires participent à ces réunions et y disposent d'un droit
d'expression. Ils veillent à faire le lien entre l'instance politique locale et le réseau coopératif.
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ARTICLE 21 : Coordination de comités locaux
Les comités locaux peuvent créer des coordinations infrarégionales, sur le périmètre
départemental ou sur le périmètre d’une agglomération ou d’un pays, dès lors une coordination
sur un territoire à cheval sur deux départements est possible.
Le règlement intérieur national, ainsi que les statuts et règlements intérieurs régionaux précisent
les modalités de création et de fonctionnement de ces coordinations.
ARTICLE 22 : La Région
Les organisations régionales élaborent et modifient leurs propres statuts et règlement intérieur
selon les indications précisées au règlement intérieur national. Elles ne peuvent introduire dans
ces statuts et règlement intérieur des dispositions contraires aux statuts nationaux et au
règlement intérieur du mouvement.
Les régions respectent et veillent au respect par les comités locaux des principes du mouvement
ainsi que des décisions des Congrès et du Parlement Fédéral.
L’organisation régionale regroupe l’ensemble des comités locaux existant dans la même région
et l’ensemble de leurs adhérent-e-s.
La région dispose d’une personnalité juridique, elle peut utiliser la même association de
financement que la structure nationale ou disposer de sa propre association qui doit être agréée
par la Commission Nationale de Financement des Partis Politiques.
Le Parlement Régional est l'organe délibératif régional. Sauf exceptions spécifiées dans les
statuts nationaux et régionaux, il prend ses décisions selon la règle de la majorité qualifiée. Il
est désigné par le Congrès Régional qui a lieu au moins une fois tous les trois ans, selon les
indications précisées dans le règlement intérieur. Un Bureau Exécutif Régional paritaire
hommes/femmes est élu en son sein.
Les statuts régionaux définissent le nombre total d'élus au Parlement Régional. Ces élu-e-s sont
réparti-e-s en 2 collèges : celui des représentant-e-s des comités locaux et celui des élu-e-s du
Congrès Régional. Les représentant-e-s des comités locaux doivent représenter au moins 50%
des membres du Parlement Régional selon des conditions précisées dans le règlement intérieur.
Le Parlement Régional comprend obligatoirement un collège de coopérateurs/trices de la région
qui dispose d'un droit d'expression.
Sa composition, ses attributions et ses modalités d'action seront identiques au conseil statutaire
national.
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ARTICLE 25 : Composition
1- Parlement Fédéral
Le Parlement Fédéral rassemble 150 membres élus pour trois ans, au scrutin proportionnel de
listes ordonnées, complètes ou non, sans panachage et selon les modalités exposées au
règlement intérieur.
– 120 délégué-e-s élu-e-s, ainsi que leurs suppléant-e-s, par les adhérent-e-s au niveau
régional,
– 30 délégué-e-s nationaux thématiques élu-e-s par le Congrès Fédéral.
Le Parlement Fédéral est présidé-e par un-e président-e désigné-e lors du Congrès Fédéral et
choisi-e parmi les têtes de listes des délégués nationaux thématiques présentées au suffrage des
adhérent-e-s.
4- Participation à l’Agora
Le Parlement Fédéral fait parti intégrante de l'Agora, et participe à tous ses travaux.
ARTICLE 26 : Mission
Il vote le budget et approuve les comptes sauf à ce qu'un Congrès Fédéral ou un référendum
statue sur cette question. Le Parlement Fédéral a le pouvoir d'ester en justice au nom de XXX.
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ARTICLE 27 : Pouvoir
Le Parlement Fédéral se réunit au moins une fois par trimestre sur convocation du Secrétariat
National ou à la demande d’un quart de ses membres, ou à la demande de l'unanimité de son
bureau. Sa bonne organisation est placée sous la responsabilité collégiale de son bureau.
Son ordre du jour est proposé au Bureau Exécutif National par son/sa Président-e. Le/la
Président-e du Parlement Fédéral participe aux réunions du Bureau Exécutif National, son
bureau peut y participer pour ce qui concerne les points en lien avec l'organisation du Parlement
Fédéral.
Les 30 délégué-e-s nationaux (DN) thématiques sont désigné-es collectivement par le congrès
sur une liste unique constituée de personnes présentes sur les différentes listes soumises au vote
des adhérent-e-s. Les têtes de liste des délégué-e-s nationaux thématiques ont la responsabilité
collégiale d'établir lors du congrès, une liste finale de 30 candidat-e-s, qui respecte la
proportionnelle et intègre le s spécialités et les compétences de ces candidat-e-s.
Chaque délégué-e thématique national-e a la charge d'un domaine pour lequel il/elle doit animer
la réflexion politique en lien étroit avec les Agoras du mouvement dans son ensemble et les
organismes associés ou partenaires.
Les décisions des délégué-e-s thématiques se prennent au consensus. En cas de désaccord entre
ses membres, le collège des délégué-es soumet les points de divergences à l'examen et au débat
du Parlement Fédéral.
Ils ont loisir de choisir au consensus des personnalités qualifiées qui participent à leurs travaux
et veillent à inviter et prendre en compte les avis des élu-e-s représenté-e-s par leurs fédérations
et groupes parlementaires, ainsi que ceux des délégué-e-s de XXX au Parti Vert Européen. Une
délégation du Bureau Exécutif participe également aux travaux du collège des délégué-e-s
thématiques.
Les délégué-e-s nationaux thématiques peuvent recevoir des indemnités de fonction définies par
le Parlement Fédéral.
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ARTICLE 31 : Composition
Les membres du Bureau Exécutif sont élus par le Congrès selon les modalités fixées au
règlement intérieur.
Le Bureau Exécutif comprend 11 membres dont notamment le/la secrétaire national-e, le/la
trésorier-e national-e, un-e ou deux porte-parole, le/la délégué-e national-e aux
coopérateurs/trices et à l'animation du réseau.
Pour être candidat- e au Bureau Exécutif , il faut être membre adhérent de XXX depuis au
moins un an.
Le/la président-e du Parlement Fédéral est invité-e à participer aux réunions du Bureau
Exécutif.
ARTICLE 32 : Mission
Le Bureau Exécutif National assure l’exécution des décisions du mouvement, ainsi que le
fonctionnement régulier de XXX dans les conditions fixées par le règlement intérieur.
Le Bureau Exécutif National assure la permanence politique du mouvement dans le respect des
décisions des délégué-e-s nationaux thématiques, du Parlement Fédéral, des Congrès et des
référendums.
ARTICLE 33 : Révocation
Les membres du Bureau Exécutif National sont révocables à tout moment par le Parlement
Fédéral à une majorité qualifiée précisée dans le règlement intérieur.
Les membres du Bureau Exécutif National peuvent recevoir des indemnités de fonction définies
par le Parlement Fédéral.
Sauf en cas de huis clos demandé à la majorité du Bureau Exécutif National selon les modalités
fixées au règlement intérieur, ses réunions sont ouvertes aux membres du Parlement Fédéral qui
peuvent y assister.
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Le choix des candidat-e-s présenté-e-s par XXX aux élections se fait systématiquement par des
votes ad hoc des adhérent-e-s. En aucun cas il ne sera fait référence à un scrutin antérieur pour
participer aux choix de ceux-ci. Une attention particulière sera donnée au recueil de
candidatures émanant de personnes qui souhaitent nous rejoindre.
Les modalités particulières à chaque type de scrutin sont détaillées dans le règlement intérieur.
Ces modalités préciseront les moyens par lesquelles XXX assurera la parité de ses têtes de listes
aux élections territoriales (régions, départements, villes de plus de 100 000 habitants).
1- Composition
Le Conseil statutaire est composé de 12 membres dont 4 tirés au sort parmi l'ensemble des
adhérent-e-s et 8 élu-e-s par le Parlement Fédéral selon les modalités définies au règlement
intérieur.
2 - Mission
Le Conseil statutaire veille, dans l’ensemble du mouvement, au respect des principes contenus
dans la Charte des Valeurs, des statuts et des règlements intérieurs nationaux et régionaux, ainsi
que des décisions des instances compétentes de XXX. ll veille également en particulier au
respect du non-cumul des mandats, de la parité, de la qualité de la représentation
proportionnelle.
3 - Pouvoir
Il peut annuler toute décision irrégulière et dispose d’une procédure d’urgence. Il peut choisir
de suspendre une décision.
Il dispose de tout pouvoir d’investigation pour accomplir sa mission. Le Conseil statutaire a le
droit d’auto saisine. Ses sanctions se fondent sur une liste d'infractions précisées dans le
règlement intérieur.
Il possède un droit d’audit et de remarques sur toutes les structures morales qui dépendent
directement du mouvement.
Le Conseil statutaire statue dans les conditions définies dans le règlement intérieur.
4 – Saisine
Le Conseil statutaire peut être saisi par tout membre de XXX dans les conditions fixées au
règlement intérieur.
1- Composition
Le Comité national d'éthique est composé de 6 personnes, pour moitié issues des instances du
mouvement et pour moitié de personnalités qualifiées. Ses membres sont désignés selon les
modalités définies au règlement intérieur.
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2 - Mission
Le Comité national d'éthique veille, dans l’ensemble du mouvement, au respect de la cohérence
entre les valeurs de l’écologie politique telles que portées par le mouvement et les actions
engagées par les instances du mouvement ou par leurs responsables.
3 - Pouvoir
A l'exclusion des champs d'intervention du Conseil statutaire, il possède un droit d’audit et peut
émettre un avis sur les actions des responsables du mouvement dans l'exercice de leur mandat,
de toutes les instances du mouvement et personnes morales dépendant directement de lui.
Il dispense des avis qu'il transmet aux instances ou personnes concernées.
4 – Saisine
Le Comité national d'éthique peut être saisi par tout membre de XXX dans les conditions fixées
au règlement intérieur. Le Comité national d’éthique peut s’autosaisir d’une question sur la
demande d’au moins deux de ses membres.
Les instances dirigeantes du mouvement peuvent requérir l’avis du Comité d’éthique.
TITRE IV
LE POLE DE RESSOURCES
ARTICLE 41 : Définition
Le pôle de ressources désigne l’ensemble des organismes tiers avec qui XXX déclare entretenir
des relations étroites de partenariat. Ces organismes sont invités à participer à l’Agora selon les
dispositions précisées dans le règlement intérieur.
ARTICLE 42 : Objet
Le pôle de ressources anime le débat intellectuel, la formation des élus et des militants et la
recherche sur l’écologie politique. Il participe activement à la plus large diffusion des
innovations portées par l’écologie politique et les vulgarise.
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ARTICLE 43 : Composition
En cohérence avec les objectifs énoncés par l’Agora, XXX peut engager des partenariats
durables et conventionnés avec chacune des structures constituant le pôle de ressources. XXX
participe à la coordination des membres du pôle de ressources entre eux et veille à ce que les
Agoras travaillent en lien étroit avec lui.
TITRE V
CONGRES ET REFERENDUMS
Les adhérent-e-s à jour de leur cotisation et n’ayant pas fait l’objet d’une exclusion temporaire
ou définitive dûment notifiée, participent à égalité de droit aux Congrès ordinaires et
extraordinaires.
Le Congrès ordinaire se réunit une fois tous les trois ans. La date du Congrès ordinaire est
portée à la connaissance des adhérent-e-s sept semaines au moins avant la date prévue pour son
ouverture. Le règlement intérieur précise son déroulement.
L’ordre du jour, arrêté par le Parlement Fédéral est envoyé aux adhérent-e-s trois semaines
avant l’ouverture du Congrès ordinaire, il est joint à la convocation. Il ne peut être débattu et
voté que sur des questions inscrites à l’ordre du jour.
Le Congrès se déroule en deux phases. Une première phase, dite “Congrès Décentralisé”,
consiste en la réunion, sous forme d’une assemblée par région - ou sur un périmètre plus
restreint que peut décider le Parlement Fédéral qui a loisir de procéder à des découpes sub
régionales - de l’ensemble des membres adhérent-e-s en droit de voter selon les modalités
prévues au règlement intérieur.
La seconde phase est le rassemblement en un lieu unique, d’une assemblée dite “Congrès
Fédéral”, composée des délégué-e-s désigné-e-s lors de la première phase décentralisée, au
scrutin proportionnel de listes ordonnées, complètes ou non. Ce Congrès Fédéral se réunit
obligatoirement dans le mois qui suit le Congrès décentralisé, selon les modalités prévues au
règlement intérieur. Le Congrès Fédéral élit les commissaires financiers, la part nationale du
Parlement Fédéral et les membres du Bureau Exécutif.
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Entre deux Congrès ordinaires, un Congrès extraordinaire peut être convoqué, soit à l’initiative
du Parlement Fédéral selon les modalités fixées au règlement intérieur, soit à la demande de
20% au moins des membres adhérents de XXX, soit à la demande de huit Conseils d’Animation
Politiques Régionaux au moins selon les modalités prévues au règlement intérieur.
ARTICLE 47 : Référendum
Dans tous les actes de fonctionnement de XXX, il peut être fait appel à une procédure
référendaire, sous forme de questions précises posées à l’ensemble des adhérent-e-s.
Un référendum (dit dans ce cas “d’initiative militante”) est organisé à la demande d’au moins
un dixième des adhérent-e-s réparti-e-s dans le tiers des régions. Une région ne peut fournir, à
elle seule, plus du cinquième du nombre des adhérent-e-s nécessaire au déclenchement de la
procédure référendaire. Le Parlement Fédéral, le Congrès, ou un groupe de huit Parlements
Régionaux au moins, peuvent lancer l’organisation d’un référendum.
Les résultats d’un référendum ont valeur de décision de Congrès.
TITRE VI
MODIFICATION STATUTAIRE – DISSOLUTION
Les statuts ne peuvent être modifiés que par un Congrès extraordinaire ou par un référendum,
avec une majorité de 66% des votants, ou par 80% du Parlement Fédéral dûment convoqué à
cet effet.
ARTICLE 49 : Dissolution
La dissolution de XXX ne peut être prononcée que par un Congrès extraordinaire à la majorité
de 75%.
En cas de dissolution, un-e ou plusieurs commissaires doivent être désigné-e-s par le Congrès
extraordinaire pour liquider les biens de XXX, et l’actif, s’il existe, ne pourra être distribué
qu’en faveur d’organismes poursuivant un but similaire à celui de XXX.
TITRE VII
DISPOSITIONS JURIDIQUES ET FINANCIERES
ARTICLE 50 : Cotisations – Ressources
1 - Cotisations
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Le montant de l’adhésion des adhérent-e-s se compose d’une part nationale fixée par le
Parlement Fédéral et d’une part régionale. Le montant de l’adhésion est calculé selon une grille
nationale.
Il est prévu un dispositif pour les bas revenus.
2 – Autres ressources
XXX dispose également de cotisations d'élu-e-s, de dotations liées au financement public de la
vie politique, et d'autres ressources légales. La répartition des différentes ressources financières
entre les instances fait l’objet de textes votés par le Parlement Fédéral.
ARTICLE 51 : Responsabilité
Les dispositions des présents statuts sont complétées par un règlement intérieur ayant pour objet
de fixer les divers points non prévus par les statuts. Le règlement intérieur est modifiable à une
majorité de 66% des votants du Parlement Fédéral ou de 60% des votants à un Congrès ou un
référendum.
ARTICLE 53 : Formalités
XXX accomplira les formalités de déclaration et de publicité requises par la loi et les
règlements en vigueur.
Fait à Paris
Le
(texte)
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● Le rejet du productivisme et de la croissance mythifiée, qui ne tiennent pas compte du
caractère limité des ressources de la planète
● La remise en cause du libéralisme économique fondée sur la reconnaissance de biens
communs inaliénables par des intérêts particuliers et par la logique marchande. `
● La lutte contre toutes les inégalités et l’injustice sociale
● L’affirmation du féminisme comme valeur émancipatrice pour les femmes comme pour
les hommes, qui trouve ses concrétisations dans le travail, dans la vie quotidienne, et
dans la vie publique, notamment avec le principe de parité
● La culture de paix et de non violence, de nouvelles relations nord sud fondées sur la
solidarité, la coopération internationale, l’engagement dans la construction européenne,
le respect des minorités et la réalisation d’une société ouverte et émancipatrice où
chacune riche de ses différences construit le vivre ensemble. Cela passe par une lutte
contre le racisme, et contre toutes les discriminations, - qu’elles soient liées au sexe ou
genre, à l’orientation sexuelle, à l’origine, à l’âge ou au handicap... - par l’égalité de
toutes, par le droit à la dissidence de son milieu
● La solidarité : le partage des richesses est un facteur de lien social de nature à préserver
la dignité humaine. Elle doit s’exprimer entre les peuples, entre les générations, entre les
territoires, entre les travailleurs.
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