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2017-2018
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Plan:
Introduction
Conclusion
Sources
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Introduction :
Depuis la fin du siècle dernier, le système capitaliste a connu plusieurs évolutions. Parmi ces
évolutions il y a le développement d’entreprises du type managérial caractérisées par la diffusion de
l’actionnariat et la séparation des fonctions de propriété et de décision. La théorie de l'agence ou
théorie des mandats remet en cause le postulat représentant l'entreprise comme un acteur unique pour
mettre l'accent sur les divergences d'intérêts potentielles entre les différents partenaires (dirigeants,
actionnaires et créanciers...). Le comportement de l'entreprise résulte dès lors d’un processus complexe
d'équilibrage qui occasionne un certain nombre de coûts appelés coûts d'agence et qui sont nécessaires
pour que les dirigeants, par exemple, adoptent un comportement conforme à l'intérêt des actionnaires
qui les ont mandatés. La théorie de l'agence ou des mandats correspond donc à une tentative de mise
en parallèle de la théorie financière et de la théorie des organisations.
A- Définition :
La définition la plus classique d’une telle relation d’agence est celle donné dans un article fameux de
Jensen et Meckling (1976) « Nous définissons une relation d’agence comme un contrat par lequel une
ou plusieurs personnes (le principal) engage une autre personne (l’agent) pour exécuter en son nom
une tâche quelconque qui implique délégation d’un certain pouvoir de décision à l’agent ».
B- Importance :
• Le caractère dynamique
• L'objectif est d'optimiser ces relations en minimisant les coûts d'agence
• Les dirigeants disposent d'avantage d'informations que les autres contractants
Une relation d’agence se définit comme un contrat dans lequel ce que l’on appelle « le principal » (par
exemple l’actionnaire ou un supérieur hiérarchique) délègue à un agent un droit décisionnel ; le
principal aura donc recours aux services de l’agent pour accomplir, en son nom, une tâche quelconque.
Une relation d’agence se caractérise par deux éléments : l’asymétrie d’information qui traduit le fait
que les deux parties ne disposent ni d’une information parfaite, ni des mêmes informations ; et le
risque d’aléa moral qui correspond à la possibilité que l’une des parties adopte un comportement
différent de celui qui est attendu. Les efforts alors consentis pour que l’agent, qui dispose d’un pouvoir
décisionnel, se comporte conformément aux objectifs fixés par le principal, constituent des coûts
d’agence.
Les coûts d’agence sont de trois ordres : les dépenses de surveillance engagées par le principal pour
orienter le comportement de l'agent, les coûts supportés par l'agent pour signaler le bon déroulement
du mandat, et la perte dite « résiduelle » qui correspond à l'écart incompressible entre le résultat de
l'action de l'agent pour le principal et ce qu'aurait donné un comportement de maximisation effective
du bien-être du principal.
L’exemple classiquement cité pour illustrer la relation d’agence est celui qui lie les propriétaires de
l’entreprise (les principaux) et ses dirigeants (les agents) : les détenteurs du capital confient en effet à
l’équipe dirigeante le soin de conduire les activités de l’entreprise, en espérant que cette gestion
permette de maximiser les intérêts des premiers, c’est-à-dire de maximiser des dividendes. Or les
dirigeants, qui disposent généralement d’une information plus complète sur l’état de l’entreprise,
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poursuivent aussi leurs propres intérêts. Ils chercheront par exemple à maximiser leur salaire, et feront
des choix en matière d’allocation des ressources qui ne correspondent pas nécessairement aux attentes
des actionnaires ou qui s’inscrivent dans une temporalité différente.
Puisque les intérêts individuels des actionnaires et des dirigeants apparaissent divergents, des
mécanismes d’incitation peuvent être mis en place pour les réconcilier. On pense par exemple à
l’existence d’un conseil d’administration et à la présence d’actionnaires aux assemblées générales qui
leur permet d’exprimer leur voix quant aux opérations stratégiques envisagées par l’équipe dirigeante,
ou à la distribution de stock-options et au développement de l’actionnariat salarié qui conduit à offrir
une rémunération sous la forme d’actions de l’entreprise, ou encore à la mise en place d’un système de
rémunération des dirigeants intégrant une part variable en fonction des performances financières
(comptables ou boursières) de l’entreprise.
Si la théorie de l’agence reste principalement entendue comme une théorie financière en lien avec la
gouvernance d’entreprise, son champ d’application s’étend pourtant à un périmètre plus large : la
relation d’agence décrit en effet aussi bien la tension entre propriétaire et dirigeant, que celle entre
manager et salarié, ou toute autre relation de coopération entre des individus animés par des
motivations divergentes.
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- Gestion des ressources humaines : Jensen a fait des Ressources Humaines un de ses thèmes de
recherches les plus privilégiés et a cherché pendant ses recherches de prendre en comptes les
enseignements de l’économie du travail et des Ressources Humaines mais également ceux de l’Ecole
des Ressources Humaines dans le domaine de comportement. Jensen cherchait finalement
d’instaurer un modèle de comportement humain. En 1994, Jensen et Meckling ont consacré un
article à la «nature de l’homme» où ils ont également présenté leur modèle qu’ils ont baptisé REMM
(Resourceful, Evaluative, Maximizing Model ).
Conclusion :
Dans cette étude, nous avons pu tirer un aperçu sur une des théories des organisations : la théorie de
l'agence. Cette théorie qu’on appelle aussi théorie mandat considère l’entreprise, contrairement à
l’économie traditionnelle, comme une entité active mettant en relation plusieurs agents aussi bien
en interne, qu’en externe, c’est ainsi pourquoi lorsque l’on parle d’une entreprise en T.A on
l’interprète comme étant un nœud de contrats. Dans cette perspective, la théorie d’agence traite les
problèmes entretenus et propose des mécanismes de contrôle et d’incitation.
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Sources :
• Théorie de l'Agence - cloudfront.net
• http://gdlyon.pagesperso-orange.fr/SocioOrganAgence.htm