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Introduction

Pour réalisation un projet de tunnel, le projet suivent des étapes incontournables. Les projets de
tunnels peuvent être différents par leurs profondeurs, leurs géométries, la nature du terrain, la
méthode d'excavation, la connaissance du milieu dans lequel on opère, de l'action du
creusement et de la réaction du massif suite à l'excavation et le choix de techniques de
creusement ainsi que des conditions dans lesquelles ces méthodes sont applicables et les
différentes modes de soutènement et revêtement sont nécessaires pour tout projet de réalisation
d'ouvrage souterrain.

Conception et réalisation des tunnels


Définition et classification des tunnels
Le tunnel est un ouvrage d’art souterrain destiné à donner passage à une voie de communication
en réduisant un itinéraire sous une montagne pour éviter un sommet, sous un plan aquatique ou
une rivière pour éviter une longe détour, mais aussi dans les grandes zones urbaines les tunnels
assurent une harmonie du transport, limitent les nuisances et la pollution du trafic et
économisent des espaces dans les grandes villes.

La classification globale des tunnels selon quatre critères. Selon le positionnement du tunnel
par rapport à la surface du terrain, le fonctionnement de l’ouvrage, la forme de la section, la
topographie adjacent et selon les emplacements dont le tunnel relie.

Si l’on se réfère à leur profondeur, on peut trouver plusieurs classifications des tunnels. Panet

(1995), considère que les tunnels superficiels sont caractérisés par le rapport (H<2B) figure
1.2.

Où :

- H : est la profondeur de l’axe du tunnel ;

- B : est la largeur du tunnel.

Les tunnels situés à faible profondeur sont caractérisés selon Filliat (1981) par un rapport
H/B<10, où H : est la profondeur du terrain de recouvrement et B : est la largeur du tunnel, voir
(figure 1.1).
Fig. 1.1 : Tunnel à faible profondeur.

Si l’on se réfère à leur forme, on peut trouver 3 formes :

-La forme circulaire.


-La forme fer a cheval. (Tunnel vouté)
-La forme elliptique.

Sur la section d’un tunnel voûté (figure 1.2), on distingue les éléments principaux suivants :

• Calotte : Partie supérieure et centrale de la voûte ;

• Clé (de voûte) : Section de la voûte située dans son plan de symétrie ;

• Piédroits : Parties verticales de la section transversale du tunnel, elles sont comprises entre la
voûte et le sol de fondation de l'ouvrage. Par extension, parties latérales de la section
transversale d'un tunnel.

• Radier : Partie inférieure du tunnel qui est située entre les deux piédroits. Le radier peut être
laissé brut ou être constitué par une dalle ou un arc en béton.

• Rein : Partie de la voûte, elle est comprise entre la calotte et les piédroits.
Fig.1.2 : Différentes parties de la section d’un tunnel voûte.

Technique de creusement :

Le choix de la méthode de creusement est un point décisif du projet d'un point de vue
financier et planification.

Les différents procédés d’excavation peuvent se faire suivant différent modes d'attaque, en
fonction de la qualité du terrain rencontré :

- Creusement à pleine section : est bien adapté aux terrains homogènes, ne nécessitant pas
l'utilisation d'un autre soutènement que le boulonnage et le béton projeté.

Ce type de creusement donne lieu au dégagement complet de la section principale de l’ouvrage


en une seule fois. Il nécessite l’emploi d’un matériel important : grande hauteur de l’excavation,
importance des volumes de marinage à chaque volée..

- Creusement en demi-section : est par contre nécessaire quand un soutènement plus important
est requis, par cintres et/ou blindage.

Pour ce type de creusement, on réalise d'abord le creusement de la partie supérieure de la


section, la partie inférieure étant réalisée avec un décalage dans le temps. Un soutènement doit
éventuellement être mis en place avant creusement du stross, en partie supérieure (cintres,
blindage, béton projeté, béton) et inférieure (micropieux, “jet grouting”).

Le revêtement définitif est généralement mis en place après que l'excavation de la totalité de la
section ait été réalisée.
- Creusement en section divisée : est choisi quand les caractéristiques du terrain sont
insuffisantes pour assurer un soutènement du front de taille dans une ouverture en pleine ou
demi-section.

Ce type de creusement a surtout été utilisé alors que les procédés de pré- soutènement et de
renforcement du front de taille n’étaient pas encore bien développés. Il consiste en l’ouverture
préalable d’une ou de plusieurs galeries de petite section dont une partie du soutènement
participe au soutènement final.

(a) Section Plein section (b) Demi section

(c) Section divisée

Fig. 1.3 : Trois types de creusement (attaque au front de taille).


Modes de creusements des tunnels

Chaque terrain à ses propres caractéristiques d’où un mode de creusement approprie. Cette
situation a poussé l’ingénierie à développer différentes techniques de creusement, ces
techniques peuvent être séparées en deux catégories ;

(a) Creusement mécanique

a-1 : Creusement mécanique d'attaque ponctuelle

Les machines à attaque ponctuelle sont souvent privilégiées pour les chantiers de construction
de tunnels routiers ou de métro car elles limitent les vibrations et abattent de grandes sections,
ce qui est idéal pour la construction de tunnels d’infrastructures. Mais l’alternance des
conditions de roche dans une galerie peut faire perdre du temps et de l’argent. [minestories.com]

Le creusement mécanique utilisant des machines d’attaques ponctuelles est employé pour des
tunnels de différentes sections complètes ou divisées. Cette technique est généralement
consacrée aux travaux souterrains dans des roches moins dures. Les méthodes mécanisées
peuvent être également utilisées dans presque toutes les natures de terrains à condition qu’ils
soient relativement homogènes. Les caractéristiques des matériels varient considérablement en
fonction des terrains.

Fig. 1.4 : attaque ponctuelle [


a-2 : Creusement mécanique d'attaque globale (Tunnel Boring machine TBM)

Cette méthode convient particulièrement au creusement de tunnels en zones urbaines et pour


des tunnels de grande longueur. Dans les terrains meubles, on utilise des foreuses rotatives qui
creusent en pleine section circulaire (le tunnelier, figures 1.7), équipées d'une tête de foration
et pourvues d'un poste de guidage.

Cette méthode assure un très faible endommagement du massif comparativement au creusement


à l’explosif. Un autre avantage de cette méthode est la diminution, voir la suppression totale du
soutènement provisoire pour assurer la stabilité du tunnel à court terme de l'excavation. Le
tunnelier permet la réduction des quantités de béton nécessaires à la réalisation du soutènement
définitif et du revêtement. Le creusement par un tunnelier assure que les travaux sont de très
grande qualité et sont réalisés dans des conditions de sécurité optimales.

La méthode du creusement au tunnelier s’applique généralement aux grands chantiers. En effet,


ces machines sont souvent spécifiques au tunnel creusé, et sont rarement réutilisées, ce qui
justifie notamment un coût élevé pour cette méthode.

Fig.1.6 : Creusement globale (machine Tunnelier).

(b) L’exécution du creusement dans les terrains durs

- Creusement à l’explosif

La technique de l’excavation à l’explosif est très ancienne mais reste encore, dans de
nombreuses situations, la plus économique. La poudre noire (salpêtre + charbon + soufre) fut
longtemps utilisée, avant que n’apparaissent des produits plus performants — tels la dynamite
ou les émulsions — mais plus dangereux. En souterrain on utilise des explosifs brisants (vitesse
de détonation > 4000 m/s) dont l’effet sur la roche est double :

– L’énergie de choc véhiculée par une onde fissure le terrain ;

– L’énergie de gaz, engendrée par le dégagement d’un important volume de gaz à haute
température et pression, ouvre ces fissures et disloque le matériau. Le "surplus" de cette énergie
expulse les blocs disloqués. (Réfé Cours).

L’abattage par explosif (dynamite, émulsion…) est encore la méthode la plus utilisée, car
souvent la plus économique. L’abattage se fait par passes de 1 à 5 m suivant le type de roche.
Les explosifs sont placés dans différents forages. Le but est de répartir les charges ainsi que
leur retard de façon optimale, afin d’éviter les sur-excavations et sous-excavations, ainsi que
les vibrations.[gramme.be].

Fig. 1.5 : Plan de tire du tunnel de Chamoise. [cours].

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