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AN3 - Equations différentielles – Cours – Rev 2018
Mathématiques – AN3 -Equations différentielles
1 PRÉSENTATION GÉNÉRALE 3
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AN3 - Equations différentielles – Cours – Rev 2018
Mathématiques – AN3 -Equations différentielles
1 Présentation générale
1.1 Notion d’équation différentielle
Les fonctions seront ici d’une variable réelle, définies sur un intervalle I et à valeurs dans ℝ .
1.1.1 Définition du Petit Larousse
Une équation différentielle est une équation liant une fonction, une ou plusieurs de ses dérivées
successives et la variable.
1.1.2 Définition mathématique
Une équation différentielle est une équation « (E) » dont l’inconnue « y » est une fonction.
Cette équation peut faire intervenir : La variable, notée en général x
L’inconnue, notée en général y
Les dérivées successives de y, jusqu’à un ordre n.
(
(E), équation différentielle d’ordre n, se ramène à la forme : F x, y , y ′, y ′′,..., y (
n −1 )
)
, y ( n) = 0
Dire que la fonction f d’une variable réelle, définie et n fois dérivable sur un intervalle I, est une solution
– ou intégrale – de (E), c’est dire que la fonction
x (
→ F x, f ( x ) , f ′ ( x ) , f ′′ ( x ) ,..., f ( ) ( x ) , f ( ) ( x )
n −1 n
)
est définie sur I et coïncide sur I avec la fonction nulle.
Autrement dit, la fonction f vérifie l’équation (E).
Résoudre une équation différentielle se dit également intégrer une équation différentielle.
1.2 Cadre
On rencontre des équations différentielles dans toutes les branches des sciences, en particulier dans les
problèmes d'analyse de l'évolution d'un système dynamique.
Pour modéliser un phénomène physique, économique, organisationnel, la mise en place de ces
équations est l’étape critique à laquelle il faudra apporter le plus grand soin. Voici quelques exemples de
lois physiques qui donnent lieu à l’écriture d’équations différentielles :
d2 x
* en mécanique lorsque l’on écrit F = mγ avec γ = 2 , on veut connaître l’expression de la position x
dt
d’un corps en fonction du temps t, alors qu’on n’en connaît que la dérivée seconde.
di
* en électricité : uL = L
dt
* mais aussi en thermodynamique, chimie, etc. …
Nous ne traiterons ici que des équations différentielles à une inconnue « y », fonction d’une variable
« x » réelle, du 1er et du 2ème ordre et dans certains cas simples au-delà desquels leur résolution
analytique est le plus souvent impossible (l’ingénieur doit alors avoir recours à des moyens de calcul
électroniques).
Cependant, un système différentiel pourra à l'occasion être introduit en exercice, associé à l'outil
matriciel.
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1.3 Définitions
* L’ordre d’une telle équation est le degré maximal de dérivation rencontré.
Equation différentielle du 1er ordre : F ( x, y , y ′ ) = 0 ; du 2d ordre : F ( x , y , y ′, y ′′ ) = 0
* Une équation différentielle est dite linéaire lorsqu’elle peut se ramener à la forme :
a0 ( x ) y + a1 ( x ) y′ + a2 ( x ) y ′′ + ... + an ( x ) y ( ) = f ( x ) (E )
n
a0 ( x ) y + a1 ( x ) y ′ + a2 ( x ) y ′ + ... + an ( x ) y ( ) = 0 (EH)
n
* Une équation différentielle linéaire est dite à coefficients constants lorsque les coefficients
multiplicatifs de y et de ses dérivées ne dépendent pas de x.
Exemples :
linéaire coefs
ordre linéaire
homogène constants
dy 1
x − 2 y2 + 4 x = 0 1 non non non
dx
4
y ′′ − 2 y + =0 2 non non oui
y′
dy
.ln x − 2 y + 3 = 0 1 oui non non
dx
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« Les fonctions proportionnelles à leur dérivée sont les fonctions proportionnelles à des
exponentielles bien choisies »
Au vu de la simplicité de l’équation de départ, on retiendra par cœur son résultat et on s’autorisera à
l’utiliser directement sans utiliser la séparation des variables.
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Pour le second, trouver une fonction en particulier pouvant vérifier (E), on dispose d'une méthode
générale : la variation de la constante.
Elle
L consiste à donner à yP la forme d’écriture de yH, mais ici la constante présente dans yH est
o
transformée en une fonction à déterminer.
r
(par exemple si yH = C.e-ax, alors on recherche yP sous la forme C(x).e-ax )
s
Lorsqu'un énoncé propose une forme pour yP, on évitera l'emploi de cette méthode générale en
procédant à une identification.
Mis à part les cas cités ci-dessus, un énoncé donnera la forme recherchée d’une identification.
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−3 x
1. Solution générale de l’équation homogène associée y ′ + 3 y = 0 (EH) : yH = C .e .
2. Solution particulière yP de l’équation (E) : (méthode au choix)
identification : variation de la constante :
Posons yP = ax² + bx + c. Posons yP = C ( x ) .e−3 x
(E) donne : (E) donne :
3 4
dy
L’équation homogène y ′ + A ( x ) . y = 0 s’écrit : = − A ( x ) .dx .
y
Intégrons les deux membres de cette équation : ln y = − A ( x ) .dx + K ,
∫
− A( x ).dx
ce qui donne les solutions de l’équation homogène de la forme : yH = C.e ∫
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A( x ).dx
D’où une solution pour C(x) : C ( x ) = ∫ f ( x ) .e ∫ .dx (prenons la plus simple, sans
constante additive puisqu’on ne cherche qu’une solution particulière)
dy y
Exemple : intégrer l’équation + = 3 x + 2 (E)
dx x
5 y y dy dx
1. Equation homogène : y '+ = 0 ⇔ dy + dx = 0 ⇔ =−
x x y x
C
⇔ ln y = − ln x + K ⇔ yH =
x
C (x)
2. Solution particulière de (E) : posons yP = . Cette fonction vérifie (E) ssi
x
C ( x ) ′ C ( x ) C ′ ( x ) .x − C ( x ) C ( x )
+ 2 = 3x + 2 ⇔ 2
+ 2 = 3x + 2
x x x x
⇔ C ′ ( x ) = 3x 2 + 2 x ⇐ C ( x ) = x 3 + x 2
(C ’ est intégrée sans constante additive car on ne veut qu’une solution particulière)
C (x)
Cela nous donne : yP = = x2 + x
x
C
Ainsi la solution générale de (E) est : y = yH + yP = + x 2 + x , C réel fixé.
x
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En posant z = y’ l’équation devient f ( x , z , z ′ ) = 0 , ce qui est une équation du 1er ordre en z que
l’on résout, puis il reste à intégrer z pour obtenir y.
Remarque : on est amené à faire deux intégrations successives, ce qui introduira deux constantes. En
effet, les solutions des équations du 2d ordre comportent toujours 2 constantes indépendantes
correspondant à deux étapes d’intégration.
x2 x2 1 x2
y =λ + − ln x + K = ( C − ln x ) + K
2 2 2 2
Note : une étape a été celle de la recherche d’une primitive de xlnx, que l’on peut trouver par parties
en posant u’ = x et v = lnx.
x2 1
Le second terme de y, − ln x , a pour dérivée –xlnx.
2 2
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On pose p, fonction de la variable y, avec p(y) = y’ = dy/dx
On rappelle qu’alors y’’ = dy’/dx = dp/dx = dp/dy . dy/dx = p’p
et on peut réécrire l’équation (E) : p² = ypp’ qui donne…
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La forme générale des solutions de (E) est, à l’instar du premier ordre, la somme :
1. de la forme générale des solutions de (EH), « yH »
et 2. d’une solution particulière quelconque de (E), « yP » y = yH + yP
ar 2 + br + c = 0
où l’on exprime le polynôme caractéristique de l’équation, dont on cherchera les racines.
Si ∆ > 0, il possède deux racines réelles distinctes r1 et r2, donnant deux solutions particulières e r1 x et
e r2 x ,
et on montre que toutes les solutions de (EH) sont engendrées par ces deux solutions
particulières. Autrement dit :
yH = λ1er1 x + λ2er2 x
7
où A et B sont des constantes réelles arbitraires
Si ∆ < 0, il possède deux racines complexes conjuguées α + iβ et α - iβ, donnant deux solutions
particulières exponentielles complexes. On montre que toutes les solutions de (EH) sont engendrées
par ces deux solutions particulières. Autrement dit :
y = λ1e(
α +iβ ) x
+ λ2e(
α −iβ ) x
où λ1 et λ2 sont des constantes complexes
Or, nous cherchons à exprimer les seules fonctions à valeurs dans ℝ .
Reprenons les deux solutions particulières complexes :
y1 = e(α + iβ ) x = eα x ( cos ( β x ) + i.sin ( β x ) ) et y2 = e(α −i β ) x = eα x ( cos ( β x ) − i.sin ( β x ) )
On peut toujours construire deux autres fonctions à partir de celles-ci, réelles cette fois,
indépendantes linéairement et tout autant solutions de (EH) :
y1 ( x ) + y2 ( x ) y1 ( x ) − y2 ( x )
f1 ( x ) = = eα x cos ( β x ) et f2 ( x ) = = eα x sin ( β x )
2 2
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On montre alors que les solutions réelles de (EH) sont les fonctions qu’elles engendrent.
Ainsi, la forme générale des solutions à valeurs réelles est :
yH = eα x ( λ1 cos ( β x ) + λ2 sin ( β x ) )
8
où A et B sont des constantes réelles
Si ∆ = 0, le polynôme caractéristique admet une racine double r, réelle, et on montre que la forme
générale des solutions de (EH) est :
yH = ( λ1 x + λ2 ) erx
9
où A et B sont des constantes réelles
10
1. Solution générale de l’équation homogène
Le polynôme caractéristique est r² - 2r + 1 = 0, qui admet la racine double r = 1.
L’intégrale générale de l’équation sans second membre est : yH = ex ( λ x + µ ) .
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* Dans le cas général, on trouvera une solution particulière par la méthode de la variation des
constantes.
Dans le cas où les racines du polynôme caractéristique sont réelles, le calcul se déroule de la manière
suivante en remplaçant les constantes - dans la solution de l’équation sans second membre - par des
fonctions :
On pose : y = A ( x ) e 1 + B ( x ) e 2
rx rx
Ensuite il suffit de reporter les expressions de y, y ′ et y ′′ dans l’équation complète qui se simplifie
Ainsi nous obtenons un système de deux équations dont les deux inconnues sont A′ et B′ :
A′e r1 x + B′er2 x = 0 (1 )
ar1 A′e + ar2 B′e = f ( x ) ( 2)
r1 x r2 x
Note : dans les cas où les racines du polynôme caractéristique sont doubles ou complexes, la même
démarche est applicable comme le montre l’exemple ci-après pour des racines complexes.
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1. Solution générale de l’équation homogène
2. Cherchons par la méthode de la variation des constantes une solution particulière de l’équation
x π
On obtient donc yP = sin x − ln tan − cos x − cos x.sin x , soit
2 4
x π
y P = − cos x.ln tan − .
2 4
x π
Solution générale de l’équation (E) : y = λ − ln tan − cos x + µ sin x
2 4
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Exemple 1 : x + yy’ = 0
13
Exemple 2 : xyy’ = 1
14
Cette équation s’écrit : dy = (4x3 - 3x2 + 1).dx
∫ dy = ∫ ( 4 x − 3x 2 + 1) .dx + K
3
Nous pouvons intégrer :
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1
Exemple : 2 xy′ + y = −
x2 y
15 En divisant ses termes par x, on obtient 2 x − y + 1 y ′ = 0 , ou encore 2 x − y dx + 1 dy = 0 .
2 2
x x x x
Testons si les deux facteurs apparus peuvent être les dérivées partielles premières d’une même fonction
U des deux variables x et y :
∂U ( x , y ) y y
Il faut = 2x − ⇒ U ( x, y ) = x2 + + f ( y ) .
∂x x2 x
∂U ( x, y ) 1
Il faut d’autre part = , or la forme obtenue à la ligne précédente nous donnerait
∂y x
∂U ( x, y ) 1
= + f ′ ( y ) . Pour que U corresponde, il faut que pour tout y f ’(y) = 0, donc que f soit
∂y x
constante.
y
Ainsi U existe et U ( x , y ) = x + + K et comme l’équation (E) s’écrit dU = 0, U est forcément une
2
x
y
fonction constante. Il vient : x 2 + =C .
x
On en déduit la famille d’intégrales suivantes pour (E) : y = Cx – x3
Remarque : l’équation (E) proposée est linéaire, si bien que l’on peut la résoudre autrement.
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C’est au moyen du paramètre t que l’on peut représenter paramétriquement les solutions de
l’équation différentielle.
y
On pose donc t = ⇔ y = tx d’où la forme différentielle : dy = x.d t + t.d x .
x
dy
On a d’autre part : = f ( t ) (E ) ⇔ dy = f ( t ) .dx
dx
En écrivant l’égalité de ces deux expressions de dy il vient :
x.dt + t .dx = f ( t ) .dx , soit encore : x.dt = ( f ( t ) − t ) .dx
x = λ ⋅ G ( t )
dt
∫
G (t ) = e f (t ) −t λ = Cste
y = λ t ⋅ G ( t )
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dy
Exemple : x (2 y − x ) = y2 (E )
dx
( )
2
16 y
dy y2 x t2 t2
(E ) ⇔ y′ = = = = , donc dy = dx .
dx x ( 2y − x ) 2 y − 1 2t − 1 2t − 1
x
y
Or en posant t = ⇔ y = tx et en différenciant y, on a : dy = tdx + xdt.
x
C C
D’où la représentation paramétrique de la famille d’intégrales : x = et y = .
t (t − 1) t −1
On peut obtenir l’équation cartésienne :
2
C y2 x x2
y= ⇔ −y =C ⇔ y − xy − Cx = 0 ⇔ y − − − Cx = 0
2
y x 2 4
−1
x
x x2 x x2
⇔ y− =± + Cx ⇔ y= ± + Cx
2 4 2 4
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Exemple : ( x − y ) y′ − ( x + y ) = 0
17
x + y cos θ + sin θ sin θ .dr + r cos θ .dθ
Cette équation s’écrit : y ′ = = , or on sait que y ′ = ,
x − y cos θ − sin θ cos θ .dr − r sin θ .dθ
dr
soit en mettant au même dénominateur puis en simplifiant : dr = rdθ ⇔ = dθ .
r
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y′ + P ( x ) . y + Q ( x ) . y n = 0
P ( x ) et Q ( x ) sont deux expressions réelles de la variable réelle x, définies et continues sur un même
intervalle et n est une puissance entière naturelle arbitraire.
Remarque : on choisira n > 1 pour que l’étude ne se ramène pas à des cas cités auparavant.
1
Pour intégrer ces équations, on peut faire le changement de variable u=
y n−1
1−n du 1 − n dy dy y n du
du = dy ⇔ = n ⋅ ⇔ = ⋅
yn dx y dx dx 1 − n dx
Substituons dans l’expression de départ :
y n du 1 du 1
⋅ + yP ( x ) + y nQ ( x ) = 0 ⇔ ⋅ + n −1 P ( x ) + Q ( x ) = 0
1 − n dx 1 − n dx y
u′
L’équation devient alors : + uP ( x ) = −Q ( x )
1−n
On est ainsi ramené à une équation différentielle linéaire du 1er ordre en u.
2 y2
Exemple : y′ + x − y − = 0 (E)
x x
1
18On pose donc le changement de variable u = , qui donne dy = − y 2 ⋅ du .
y dx dx
du 2 y2 2 1
L’équation devient : −y 2 ⋅ + y x − − = 0 ⇔ u′ + − x u + = 0 ,
dx x x x x
équation différentielle linéaire du premier ordre, pour laquelle on trouvera :
2
C x2 1
uH = 2 e (séparation des variables) et uP = 2 (variation de la constante).
x x
1 x2
Enfin, les solutions de (E) sont y = = x2
. (avis aux courageux)
u
Ce + 1
2
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y′ = A ( x ) y 2 + B ( x ) y + C ( x )
( u + yP )′ = ( u2 + 2uyP + yP2 ) A ( x ) + ( u + yP ) B ( x ) + C ( x )
⇔ ( u + yP )′ = yP2 A ( x ) + yP B ( x ) + C ( x ) + ( 2 yPu + u2 ) A ( x ) + uB ( x )
⇔ u′ + yP′ = yP′ + ( 2 yPu + u 2 ) A ( x ) + uB ( x ) ⇔ u ′ = ( 2 yP A ( x ) + B ( x ) ) u + A ( x ) u 2
et on est ainsi ramené à une équation de Bernoulli en u.
On rencontre des équations de Riccati en physique quantique dans des problèmes portant sur l'équation
de Schrödinger, dans l'équation de la propagation de la chaleur en régime sinusoïdal. Dans ces cas-là, la
fonction B est une fonction à valeurs complexes.
y2 1
Exemple : y ′ = − xy + 3 x − (E)
x x
Par une identification avec un polynôme de degré 2, on a trouvé la solution yP = x² - 1.
19La nouvelle variable u doit alors être solution de la dernière équation citée dans l’encadré :
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