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Mathématiques – AN3 -Equations différentielles

AN3 - Equations différentielles


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AN3 - Equations différentielles – Cours – Rev 2018
Mathématiques – AN3 -Equations différentielles

1 PRÉSENTATION GÉNÉRALE 3

1.1 NOTION D’ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE 3


1.2 DÉFINITIONS 4
1.3 CADRE 3

2 EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES DU 1ER ORDRE 5

2.1 ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES À COEFFICIENT CONSTANT 5


2.2 CAS GÉNÉRAL 7

3 EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES DU 2D ORDRE 9

3.1 ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES DU 2D ORDRE SE RAMENANT AU 1ER ORDRE 9


3.2 ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRE DU 2D ORDRE À COEFFICIENTS CONSTANTS 11

4 AUTRES ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES DU 1ER ORDRE 16

4.1 ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES À VARIABLES SÉPARABLES 16


ER
4.2 EQUATIONS DIFFÉRENTIELLES DONT LE 1 MEMBRE EST UNE DIFFÉRENTIELLE 17
4.3 ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES HOMOGÈNES 18
4.4 ÉQUATION DE BERNOULLI (JACOB) 21
4.5 ÉQUATION DE RICCATI 22

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1 Présentation générale
1.1 Notion d’équation différentielle
Les fonctions seront ici d’une variable réelle, définies sur un intervalle I et à valeurs dans ℝ .
1.1.1 Définition du Petit Larousse
Une équation différentielle est une équation liant une fonction, une ou plusieurs de ses dérivées
successives et la variable.
1.1.2 Définition mathématique

Une équation différentielle est une équation « (E) » dont l’inconnue « y » est une fonction.
Cette équation peut faire intervenir : La variable, notée en général x
L’inconnue, notée en général y
Les dérivées successives de y, jusqu’à un ordre n.

(
(E), équation différentielle d’ordre n, se ramène à la forme : F x, y , y ′, y ′′,..., y (
n −1 )
)
, y ( n) = 0

Dire que la fonction f d’une variable réelle, définie et n fois dérivable sur un intervalle I, est une solution
– ou intégrale – de (E), c’est dire que la fonction
x  (
→ F x, f ( x ) , f ′ ( x ) , f ′′ ( x ) ,..., f ( ) ( x ) , f ( ) ( x )
n −1 n
)
est définie sur I et coïncide sur I avec la fonction nulle.
Autrement dit, la fonction f vérifie l’équation (E).
Résoudre une équation différentielle se dit également intégrer une équation différentielle.

1.2 Cadre
On rencontre des équations différentielles dans toutes les branches des sciences, en particulier dans les
problèmes d'analyse de l'évolution d'un système dynamique.
Pour modéliser un phénomène physique, économique, organisationnel, la mise en place de ces
équations est l’étape critique à laquelle il faudra apporter le plus grand soin. Voici quelques exemples de
lois physiques qui donnent lieu à l’écriture d’équations différentielles :
d2 x
* en mécanique lorsque l’on écrit F = mγ avec γ = 2 , on veut connaître l’expression de la position x
dt
d’un corps en fonction du temps t, alors qu’on n’en connaît que la dérivée seconde.
di
* en électricité : uL = L
dt
* mais aussi en thermodynamique, chimie, etc. …

Nous ne traiterons ici que des équations différentielles à une inconnue « y », fonction d’une variable
« x » réelle, du 1er et du 2ème ordre et dans certains cas simples au-delà desquels leur résolution
analytique est le plus souvent impossible (l’ingénieur doit alors avoir recours à des moyens de calcul
électroniques).
Cependant, un système différentiel pourra à l'occasion être introduit en exercice, associé à l'outil
matriciel.

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1.3 Définitions
* L’ordre d’une telle équation est le degré maximal de dérivation rencontré.
Equation différentielle du 1er ordre : F ( x, y , y ′ ) = 0 ; du 2d ordre : F ( x , y , y ′, y ′′ ) = 0

* Une équation différentielle est dite linéaire lorsqu’elle peut se ramener à la forme :

a0 ( x ) y + a1 ( x ) y′ + a2 ( x ) y ′′ + ... + an ( x ) y ( ) = f ( x ) (E )
n

Son équation homogène associée est :

a0 ( x ) y + a1 ( x ) y ′ + a2 ( x ) y ′ + ... + an ( x ) y ( ) = 0 (EH)
n

* Une équation différentielle linéaire est dite à coefficients constants lorsque les coefficients
multiplicatifs de y et de ses dérivées ne dépendent pas de x.

Exemples :
linéaire coefs
ordre linéaire
homogène constants
dy 1
x − 2 y2 + 4 x = 0 1 non non non
dx
4
y ′′ − 2 y + =0 2 non non oui
y′

2 y′ − y = 4 x 1 oui non oui

2 y′ − y = 0 1 oui oui oui

y′′ − 2 y′ + 5 y = cos x 2 oui non oui

dy
.ln x − 2 y + 3 = 0 1 oui non non
dx

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2 Equations différentielles linéaires du 1er ordre


On appelle équation différentielle linéaire du premier ordre toute équation différentielle qui peut se

mettre sous la forme : y′ + A ( x ) . y = f ( x ) (E )


A ( x ) et f ( x ) : expressions de x, définies et continues sur un même intervalle.

2.1 Équation différentielle à coefficient constant


y ′ + ay = f ( x ) (E )
2.1.1 Equation homogène associée

Ces équations sont de la forme y ′ + ay = 0 (EH). Leur résolution est directe.

Introduisons au passage la méthode dite de séparation des variables :


* Ecrire y’ sous sa forme différentielle ;
* Séparer x et y : y et dy d’un côté, x et dx de l’autre ;
* Intégrer, puis donner y en fonction de x.
Ici : *
2
dy dy dy
y ′ + ay = 0 ⇔ + ay = 0 ⇔ = −ay ⇔ d y = −ay.d x ⇔ = −a.d x
dx dx y
* On intègre :
dy
∫ = −a.∫ dx + K ⇔ ln y = −ax + K ⇔ y = e −ax +K = e− ax × eK
y
(K, réel quelconque ; eK, réel strictement positif quelconque)

D’où les solutions de l’équation différentielle : y = C .e − ax (C réel quelconque)

« Les fonctions proportionnelles à leur dérivée sont les fonctions proportionnelles à des
exponentielles bien choisies »
Au vu de la simplicité de l’équation de départ, on retiendra par cœur son résultat et on s’autorisera à
l’utiliser directement sans utiliser la séparation des variables.

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2.1.2 Equation « avec second membre »

Ces équations sont de la forme y′ + ay = f ( x ) (E).

Leur résolution se fait en deux temps :


1. Résoudre l’équation homogène associée (EH) (solution générale : yH)
2. Trouver une solution particulière de l’équation (E) (notée yP)
La solution générale de l’équation est alors : y = yH + yP

Le premier point a été vu au-dessus.

Pour le second, trouver une fonction en particulier pouvant vérifier (E), on dispose d'une méthode
générale : la variation de la constante.

Elle
L consiste à donner à yP la forme d’écriture de yH, mais ici la constante présente dans yH est
o
transformée en une fonction à déterminer.
r
(par exemple si yH = C.e-ax, alors on recherche yP sous la forme C(x).e-ax )
s

Lorsqu'un énoncé propose une forme pour yP, on évitera l'emploi de cette méthode générale en
procédant à une identification.

L’identification consiste à donner à yP encore inconnue une forme « rappelant » f (x)


(lorsque (E) est linéaire et à coefficients constants).
Cela donne des résultats rapides et satisfaisants dans certains cas :
- si f (x) est un polynôme,
alors on recherche yP sous la forme d’un polynôme de même degré
(sauf si a = 0 où on recherchera un polynôme d'un degré de plus) ;

- si f (x) est le produit d’un polynôme par une exponentielle,


alors on recherche yP sous la même forme ;

- si f (x) est un sinus ou un cosinus (à un facteur constant près),


alors on recherche yP sous la forme d’une combinaison linéaire de cos et sin :
α.cosx + β.sinx

Mis à part les cas cités ci-dessus, un énoncé donnera la forme recherchée d’une identification.

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Exemple : soit à résoudre l’équation différentielle y ′ + 3 y = 6 x − 1 (E)


2

−3 x
1. Solution générale de l’équation homogène associée y ′ + 3 y = 0 (EH) : yH = C .e .
2. Solution particulière yP de l’équation (E) : (méthode au choix)
identification : variation de la constante :
Posons yP = ax² + bx + c. Posons yP = C ( x ) .e−3 x
(E) donne : (E) donne :
3 4

2ax + b + 3(ax² + bx + c) = 6x² - 1 C ′ ( x ) .e−3 x − 3C ( x ) .e−3 x + 3C ( x ) .e−3 x = 6 x 2 − 1


donc 3ax² + (3b+2a)x + 3c + b = 6x² - 1
L’égalité de deux polynômes impose l’égalité
( )
donc C ′ ( x ) = 6 x 2 − 1 e3 x .

de leurs coefficients : Après une double intégration par parties, on


3a = 6, donc a = 2 obtient :
3b+2a = 0 donc b = -4/3
3c+b = -1 donc c = 1/9
(
C ( x ) = 2x 2 − 4 x + 1 e3 x
3 9 )
yP = 2x² - 4/3.x + 1/9 et ainsi yP = 2x² - 4/3.x + 1/9

Solution générale de (E) : y = Ce-3x + 2x² - 4/3.x + 1/9

2.2 Cas général


Soit l’équation linéaire du premier ordre y ′ + A ( x ) . y = f ( x ) (E).
Son équation homogène associée est : y ′ + A ( x ) . y = 0 (EH)

La forme générale des solutions de (E) est toujours la somme :


1. de la forme générale des solutions de (EH), yH
et 2. d’une solution particulière quelconque de (E), yP y = yH + yP

2.2.1 Equation homogène


Dans le cas général, la solution « exponentielle » n’est pas applicable.
On procède alors au cas par cas à une séparation des variables :

dy
L’équation homogène y ′ + A ( x ) . y = 0 s’écrit : = − A ( x ) .dx .
y
Intégrons les deux membres de cette équation : ln y = − A ( x ) .dx + K ,

− A( x ).dx
ce qui donne les solutions de l’équation homogène de la forme : yH = C.e ∫

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2.2.2 Equation avec second membre


Cherchons maintenant une solution particulière yP de (E).
Dans le cas général, il est très difficile de tenter une identification concluante (un énoncé en
proposera éventuellement une). On procède alors au cas par cas, par variation de la constante :
− A( x ).dx
On part du fait qu’une solution de (E) peut s’écrire : yP = C ( x ) .e ∫ .
Substituons cette expression dans l’équation (E). Il vient :

C x .e∫ − A( x).dx ′ + A x .C x .e∫ − A( x).dx = f x


 ( )  ( ) ( ) ( )
 − A( x ).dx  
+ C ( x )  − A ( x ) .e∫
− A( x ).dx ∫ − A( x).dx = f ( x )
⇔ C ′ ( x ) .e∫   + A ( x ) .C ( x ) .e
  
( ) A( x ).dx
⇔ C′ ( x ) .e∫ = f ( x ) ⇔ C ′ ( x ) = f ( x ) .e∫
− A x .d x

A( x ).dx
D’où une solution pour C(x) : C ( x ) = ∫ f ( x ) .e ∫ .dx (prenons la plus simple, sans
constante additive puisqu’on ne cherche qu’une solution particulière)

dy y
Exemple : intégrer l’équation + = 3 x + 2 (E)
dx x

5 y y dy dx
1. Equation homogène : y '+ = 0 ⇔ dy + dx = 0 ⇔ =−
x x y x
C
⇔ ln y = − ln x + K ⇔ yH =
x

C (x)
2. Solution particulière de (E) : posons yP = . Cette fonction vérifie (E) ssi
x

 C ( x ) ′ C ( x ) C ′ ( x ) .x − C ( x ) C ( x )
  + 2 = 3x + 2 ⇔ 2
+ 2 = 3x + 2
 x  x x x
⇔ C ′ ( x ) = 3x 2 + 2 x ⇐ C ( x ) = x 3 + x 2
(C ’ est intégrée sans constante additive car on ne veut qu’une solution particulière)
C (x)
Cela nous donne : yP = = x2 + x
x

C
Ainsi la solution générale de (E) est : y = yH + yP = + x 2 + x , C réel fixé.
x

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3 Equations différentielles du 2d ordre


3.1 Équations différentielles du 2d ordre se ramenant au 1er ordre
3.1.1 Équation différentielle de la forme f ( x , y ′, y ′′ ) = 0

En posant z = y’ l’équation devient f ( x , z , z ′ ) = 0 , ce qui est une équation du 1er ordre en z que
l’on résout, puis il reste à intégrer z pour obtenir y.

Remarque : on est amené à faire deux intégrations successives, ce qui introduira deux constantes. En
effet, les solutions des équations du 2d ordre comportent toujours 2 constantes indépendantes
correspondant à deux étapes d’intégration.

Exemple : y’ – xy’’ = x (E)


On pose z = y’ et on a une équation différentielle linéaire du premier ordre en z : z - xz’ = x.
(EH) : z - xz’ = 0 dz/z = dx/x ; zH = λx
Sur (E), la variation de la constante donne λ’(x) = -1/x, soit λ(x) = -ln(x) et zP = -xln(x)
La solution générale, pour z, est la somme des deux précédentes
et la solution générale de (E) est l’expression des primitives de cette somme :

x2 x2  1  x2
y =λ +  − ln x  + K = ( C − ln x ) + K
2 2 2  2

Note : une étape a été celle de la recherche d’une primitive de xlnx, que l’on peut trouver par parties
en posant u’ = x et v = lnx.
x2  1 
Le second terme de y,  − ln x  , a pour dérivée –xlnx.
2 2 

3.1.2 Équation différentielle de la forme f ( y , y ′, y ′′ ) = 0


dy
On prend alors y comme nouvelle variable de base et on pose : p ( y ) = y′ =
dx
dp dp dy
Pour la dérivée seconde on a : y ′′ = = = p′ ( y ) ⋅ y′ = p′ ( y ) p ( y )
dx dy d x
(attention à la notation prime : p se dérive par rapport à y et y par rapport à x !
on a donc pris soin d’utiliser la notation différentielle)
Il vient alors f ( y , y ′, y ′′ ) = f ( y , p , pp ′ ) = 0 soit une équation du premier ordre en p(y).,
linéaire homogène, que l'on résoudra par séparation des variables.
dy
Il reste enfin à résoudre l’équation : = p ( y, λ ) ⇔ dy = p ( y, λ ) dx ⇒ y = ∫ p ( y , λ ) .dx + µ
dx
Là encore, deux constantes d’intégration, λ et µ, sont tour à tour apparues.

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Exemple 1 : (y’)² = yy’’ (E)

6
On pose p, fonction de la variable y, avec p(y) = y’ = dy/dx
On rappelle qu’alors y’’ = dy’/dx = dp/dx = dp/dy . dy/dx = p’p
et on peut réécrire l’équation (E) : p² = ypp’ qui donne…

Exemple 2 : y - y’’/y’ = 0 (E)


On pose p, fonction de la variable y, avec p(y) = y’ = dy/dx
On rappelle qu’alors y’’ = dy’/dx = dp/dx = dp/dy . dy/dx = p’p
et on peut réécrire l’équation (E) : y - p’ = 0 qui se résout directement : p = y2/2 + λ

Puis : y’ = y2/2 + λ (E2) : équation de Riccati (voir en fin de chapitre)


On a une solution particulière « évidente » : yP = −2λ , si λ est négatif (le cas positif est compliqué -
pour information, il mène à des fonctions de Bessel…). On pose −2λ = k.
2
u
On pose donc (Riccati) y = k + u et l’équation donne u ′ = + ku , équation de Bernoulli (voir en fin
2
1 1
de chapitre) pour laquelle on va poser v = et obtenir v′ + kv = − , équation différentielle linéaire
u 2
1
du premier ordre à coefficient constant, de solution générale v = Ce− kx − .
2k
1
On remonte à u, puis y : y = k + .
− kx 1
Ce −
2k

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3.2 Équations différentielles linéaire du 2d ordre à coefficients constants


Forme : ay ′′ + by ′ + cy = f ( x )
f est une fonction réelle de la variable réelle x, définie et continue sur un intervalle.

La forme générale des solutions de (E) est, à l’instar du premier ordre, la somme :
1. de la forme générale des solutions de (EH), « yH »
et 2. d’une solution particulière quelconque de (E), « yP » y = yH + yP

3.2.1 Équation homogène


Cette équation est la suivante : ay ′′ + by ′ + cy = 0 (EH)
On rencontre cette forme en mécanique : équation du mouvement avec force de rappel (masse +
ressort + frottement), ou encore dans les circuits électriques (condensateur + bobine + résistance :
circuit RLC).
rx
En testant dans (EH) des solutions particulières de la forme e , on montre qu'il faut :

ar 2 + br + c = 0
où l’on exprime le polynôme caractéristique de l’équation, dont on cherchera les racines.

Si ∆ > 0, il possède deux racines réelles distinctes r1 et r2, donnant deux solutions particulières e r1 x et
e r2 x ,
et on montre que toutes les solutions de (EH) sont engendrées par ces deux solutions
particulières. Autrement dit :

yH = λ1er1 x + λ2er2 x
7
où A et B sont des constantes réelles arbitraires

Si ∆ < 0, il possède deux racines complexes conjuguées α + iβ et α - iβ, donnant deux solutions
particulières exponentielles complexes. On montre que toutes les solutions de (EH) sont engendrées
par ces deux solutions particulières. Autrement dit :
y = λ1e(
α +iβ ) x
+ λ2e(
α −iβ ) x
où λ1 et λ2 sont des constantes complexes
Or, nous cherchons à exprimer les seules fonctions à valeurs dans ℝ .
Reprenons les deux solutions particulières complexes :
y1 = e(α + iβ ) x = eα x ( cos ( β x ) + i.sin ( β x ) ) et y2 = e(α −i β ) x = eα x ( cos ( β x ) − i.sin ( β x ) )
On peut toujours construire deux autres fonctions à partir de celles-ci, réelles cette fois,
indépendantes linéairement et tout autant solutions de (EH) :
y1 ( x ) + y2 ( x ) y1 ( x ) − y2 ( x )
f1 ( x ) = = eα x cos ( β x ) et f2 ( x ) = = eα x sin ( β x )
2 2

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On montre alors que les solutions réelles de (EH) sont les fonctions qu’elles engendrent.
Ainsi, la forme générale des solutions à valeurs réelles est :

yH = eα x ( λ1 cos ( β x ) + λ2 sin ( β x ) )
8
où A et B sont des constantes réelles

Si ∆ = 0, le polynôme caractéristique admet une racine double r, réelle, et on montre que la forme
générale des solutions de (EH) est :

yH = ( λ1 x + λ2 ) erx
9
où A et B sont des constantes réelles

3.2.2 Équation avec second membre


* Dans des cas simples de f ( x ) , on pourra chercher yP par identification et les règles citées en
exemple en page 6 sont ici aussi applicables (attention encore au cas où f ( x ) est un polynôme et
où c = 0 qui, là aussi, conduirait à la recherche d'un polynôme d'un degré de plus : voir exemple traité
lors du cours, autre que l'exemple ci-dessous, à mettre en parallèle du point 3.1.1).
x 2
(
Exemple : y′′ − 2 y′ + y = e x + 1 ) (E)

10
1. Solution générale de l’équation homogène
Le polynôme caractéristique est r² - 2r + 1 = 0, qui admet la racine double r = 1.
L’intégrale générale de l’équation sans second membre est : yH = ex ( λ x + µ ) .

2. Pour trouver une solution particulière de (E), on la cherche sous la forme yP = e x .z ( x ) .


Dérivées première et seconde : y ′ = e x ( z + z ′ ) et y′′ = e x ( z + 2z′ + z′′ )
(
Soit dans l’équation : ex ( z + 2 z′ + z′′ ) − 2ex ( z + z′ ) + ex z = e x x 2 + 1 )
x4 x2
d’où : z′′ = x + 1 , dont une intégrale particulière est : z = +
2
12 2
 x 4 x2 
L’intégrale générale de l’équation proposée est donc : y = e x ( λ x + µ ) + e x  +  ,
 12 2 
 x 4 x2 
soit : y = e 
x
+ + λx + µ 
 12 2 

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* Dans le cas général, on trouvera une solution particulière par la méthode de la variation des
constantes.
Dans le cas où les racines du polynôme caractéristique sont réelles, le calcul se déroule de la manière
suivante en remplaçant les constantes - dans la solution de l’équation sans second membre - par des
fonctions :
On pose : y = A ( x ) e 1 + B ( x ) e 2
rx rx

On calcule la dérivée première : y ′ = r1 Aer1 x + A′er1 x + r2 Ber2 x + B′er2 x


On pose l’égalité suivante avant de calculer la dérivée seconde : A′er1 x + B′er2 x = 0 (1)
En effet, si tel n’est pas le cas dans l’expression de la dérivée seconde nous trouverions les dérivées
secondes A′′ ( x ) et B′′ ( x ) . Ensuite, nous nous trouverions face à deux nouvelles équations
différentielles du second ordre en A et B alors que l’hypothèse (1) est dans tous les cas valide et
simplifie la recherche de yP.

L’hypothèse (1) conduit donc à : y ′ = r1 Aer1 x + r2 Ber2 x


En prenant cela en compte, nous calculons la dérivée seconde :
y′′ = r12 Aer1 x + r1 A′er1 x + r22 Ber2 x + r2 B′er2 x

Ensuite il suffit de reporter les expressions de y, y ′ et y ′′ dans l’équation complète qui se simplifie

comme suit : ar1 A′e 1 + ar2 B ′e 2 = f ( x )


rx rx
(2)

Ainsi nous obtenons un système de deux équations dont les deux inconnues sont A′ et B′ :
 A′e r1 x + B′er2 x = 0 (1 )

ar1 A′e + ar2 B′e = f ( x ) ( 2)
r1 x r2 x

De ces deux équations nous déduisons les expressions de A′ et B′ :


f ( x ) e r2 x f ( x) − f ( x ) e r1 x − f ( x)
A′ = = et B′ = =
ae ( r1 + r2 ) x
( r1 − r2 ) ae r1 x
( r1 − r2 ) ae ( r1 + r2 ) x
( r1 − r2 ) ae r2 x
( r1 − r2 )
qu’il suffit alors d’intégrer puis de reporter dans l’expression de la solution de l’équation sans second
membre.

Note : dans les cas où les racines du polynôme caractéristique sont doubles ou complexes, la même
démarche est applicable comme le montre l’exemple ci-après pour des racines complexes.

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Exemple : Soit à intégrer l’équation différentielle : y′′ − y′ − 2 y = 3x

11

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Exemple : Soit à intégrer l’équation différentielle : y′′ + y = tan ( x )

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1. Solution générale de l’équation homogène

Le polynôme caractéristique de (EH) est r² + 1.


Ses racines sont complexes : i et –i (α = 0 ; β = 1).

D’où Les solutions de l’équation sans second membre : yH = λ cos x + µ sin x .

2. Cherchons par la méthode de la variation des constantes une solution particulière de l’équation

sous la forme : yP = u ( x ) cos x + v ( x ) sin x

On a alors la dérivée première : y ′ = −u ( x ) sin x + v ( x ) cos x + u′ ( x ) cos x + v ′ ( x ) sin x .

Avant de dériver une seconde fois, on pose : u′ ( x ) cos x + v ′ ( x ) sin x = 0 (1)

Grâce à cette hypothèse on obtient : y ′′ = −u ( x ) cos x − v ( x ) sin x − u′ ( x ) sin x + v ′ ( x ) cos x


d’où on tire que la recherche des deux équations u ( x ) et v ( x ) revient à résoudre le système de
deux équations différentielles :
 u′ cos x + v ′ sin x = 0 (1 )

−u′ sin x + v ′ cos x = tan x ( 2 )
1
d’où l’on tire les expression suivantes pour u’ et v’: v ′ = sin x et u′ = cos x −
cos x
  x π 
dont les primitives (sans constante) sont : v = − cos x et u = sin x − ln  tan  −  
 2 4 

   x π  
On obtient donc yP = sin x − ln  tan  −    cos x − cos x.sin x , soit
   2 4  

x π
y P = − cos x.ln tan  −  .
2 4

 x π 
Solution générale de l’équation (E) : y =  λ − ln tan  −   cos x + µ sin x
 2 4 

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4 Autres équations différentielles du 1er ordre


On traitera ici d’équations en général non linéaires (pour lesquelles la méthode « y = yH + yP » n’est pas
valide), mais qui sont suffisamment particulières pour être résolues par d’autres moyens.

4.1 Équations différentielles à variables séparables


On appelle équation différentielle à variables séparables toute équation différentielle qui peut se

mettre sous la forme : P ( y ) . y′ = Q ( x )

A l’aide de l’écriture différentielle, on place x et y de part et d’autre de l’égalité :


dy
P ( y). = Q ( x ) , donc P ( y ) .dy = Q ( x ) .dx , puis l’on intègre (avec constante).
dx

Exemple 1 : x + yy’ = 0
13

Cette équation s’écrit : x.dx + y.dy = 0, donc y.dy = -x.dx.


y2 x2
On intègre : ∫ y.dy = − ∫ x.dx + K ⇔
2
= − +K ,
2
Ce qui s’écrit plus simplement sous la forme x² + y² = K

Remarque : on reconnaît l’équation d’un cercle pour une constante K positive.

Exemple 2 : xyy’ = 1
14
Cette équation s’écrit : dy = (4x3 - 3x2 + 1).dx

∫ dy = ∫ ( 4 x − 3x 2 + 1) .dx + K
3
Nous pouvons intégrer :

d’où la famille de solutions : y = x4 − x3 + x + K

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4.2 Equations différentielles dont le 1er membre est une différentielle


Ce sont celles qui peuvent être mise sous la forme : U x′ ( x, y ) + U y′ ( x, y ) . y ′ = 0
où l’on trouve les deux dérivées partielles d’une fonction U des deux variables x et y.

Nous pouvons écrire cette équation sous la forme suivante :


∂U ( x , y ) ∂U ( x , y ) ∂U ( x, y ) ∂U ( x, y ) dy
+ . y ′ = 0 , donc + ⋅ =0 ,
∂x ∂y ∂x ∂y dx
∂U ( x , y ) ∂U ( x , y )
soit ⋅ dx + ⋅ dy = 0 , c’est à dire dU = 0 et ainsi U = Cste
∂x ∂y

1
Exemple : 2 xy′ + y = −
x2 y
15 En divisant ses termes par x, on obtient 2 x − y + 1 y ′ = 0 , ou encore  2 x − y  dx + 1 dy = 0 .
2  2 
x x  x  x

Testons si les deux facteurs apparus peuvent être les dérivées partielles premières d’une même fonction
U des deux variables x et y :
∂U ( x , y ) y y
Il faut = 2x − ⇒ U ( x, y ) = x2 + + f ( y ) .
∂x x2 x
∂U ( x, y ) 1
Il faut d’autre part = , or la forme obtenue à la ligne précédente nous donnerait
∂y x
∂U ( x, y ) 1
= + f ′ ( y ) . Pour que U corresponde, il faut que pour tout y f ’(y) = 0, donc que f soit
∂y x
constante.
y
Ainsi U existe et U ( x , y ) = x + + K et comme l’équation (E) s’écrit dU = 0, U est forcément une
2

x
y
fonction constante. Il vient : x 2 + =C .
x
On en déduit la famille d’intégrales suivantes pour (E) : y = Cx – x3

Remarque : l’équation (E) proposée est linéaire, si bien que l’on peut la résoudre autrement.

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4.3 Équations différentielles homogènes


 y
Ce sont celles qui (au premier ordre) peuvent se mettre sous la forme : y′ = f  
x
Remarque : elles ne correspondent pas directement aux équations linéaires homogènes que l'on a
utilisées précédemment dans le chapitre, mais leur point commun est que les équations de cette partie
4.3 pourront, après changement de variable, se réduire à des équations à variables séparables.

4.3.1 Intégration à l’aide d’un paramètre


La forme de l’équation montre que la courbe intégrale d’une équation différentielle homogène (la
courbe d’une fonction y solution de l’équation) admet au point M situé sur la droite y = tx une
tangente dont le coefficient directeur est f (t).

C’est au moyen du paramètre t que l’on peut représenter paramétriquement les solutions de
l’équation différentielle.

y
On pose donc t = ⇔ y = tx d’où la forme différentielle : dy = x.d t + t.d x .
x
dy
On a d’autre part : = f ( t ) (E ) ⇔ dy = f ( t ) .dx
dx
En écrivant l’égalité de ces deux expressions de dy il vient :
x.dt + t .dx = f ( t ) .dx , soit encore : x.dt = ( f ( t ) − t ) .dx

Il s’agit alors d’une équation à variables séparables :


dt
dx dt dt ∫ −
= ⇒ ln x = ∫ + K ⇒ x ( t ) = λ.e f (t ) t .
x f (t ) − t f (t ) − t
dt
∫ f ( t ) −t
En notant G ( t ) = e , on obtient alors une représentation paramétrique des intégrales de ce
type d’équation :

 x = λ ⋅ G ( t )
dt

G (t ) = e f (t ) −t  λ = Cste
 y = λ t ⋅ G ( t )

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dy
Exemple : x (2 y − x ) = y2 (E )
dx

( )
2
16 y
dy y2 x t2 t2
(E ) ⇔ y′ = = = = , donc dy = dx .
dx x ( 2y − x ) 2 y − 1 2t − 1 2t − 1
x
y
Or en posant t = ⇔ y = tx et en différenciant y, on a : dy = tdx + xdt.
x

D’où en écrivant l’égalité sur dy :


t2 t2 − t dx 2t − 1
tdx + xdt = dx ⇔ − dx = xdt ⇔ =− 2 dt .
2t − 1 2t − 1 x t −t

Nous faisons un changement de variable au second membre :


u = t2 − t  dx du C
⇒ = − ⇒ ln x = − ln u + K ⇒ x =
du = (2t − 1) .dt  x u u

C C
D’où la représentation paramétrique de la famille d’intégrales : x = et y = .
t (t − 1) t −1
On peut obtenir l’équation cartésienne :
2
C y2  x  x2
y= ⇔ −y =C ⇔ y − xy − Cx = 0 ⇔  y −  − − Cx = 0
2
y x  2 4
−1
x
x x2 x x2
⇔ y− =± + Cx ⇔ y= ± + Cx
2 4 2 4

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4.3.2 Intégration en coordonnées polaires


Nous posons le changement de variables suivant :
x = r cos θ   y dy
 y′ = f   ⇔ = f ( tan θ )
y = r sin θ  x dx
dx = cos θ .dr − r sin θ .dθ
Nous avons les formes différentielles suivantes :
dy = sin θ .dr + r cos θ .dθ
dy sin θ .dr + r cos θ .dθ
L’égalité des deux expressions de donne : = f ( tan θ )
dx cos θ .dr − r sin θ .dθ
sin θ .dr + r cos θ .dθ = f ( tan θ )( cos θ .dr − r sin θ .dθ )
Cette équation différentielle est à variables séparables :
dr f ( tan θ ) sin θ + cosθ
= dθ = g (θ ) dθ
r f ( tan θ ) cosθ − sin θ

Exemple : ( x − y ) y′ − ( x + y ) = 0
17
x + y cos θ + sin θ sin θ .dr + r cos θ .dθ
Cette équation s’écrit : y ′ = = , or on sait que y ′ = ,
x − y cos θ − sin θ cos θ .dr − r sin θ .dθ

dr
soit en mettant au même dénominateur puis en simplifiant : dr = rdθ ⇔ = dθ .
r

Cela donne la famille des intégrales en coordonnées polaires : r = λ eθ

Remarque : ce sont des spirales logarithmiques.

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4.4 Équation de Bernoulli (Jacob)


Il s’agit de toute équation différentielle qui peut se mettre sous la forme :

y′ + P ( x ) . y + Q ( x ) . y n = 0
P ( x ) et Q ( x ) sont deux expressions réelles de la variable réelle x, définies et continues sur un même
intervalle et n est une puissance entière naturelle arbitraire.
Remarque : on choisira n > 1 pour que l’étude ne se ramène pas à des cas cités auparavant.

1
Pour intégrer ces équations, on peut faire le changement de variable u=
y n−1
1−n du 1 − n dy dy y n du
du = dy ⇔ = n ⋅ ⇔ = ⋅
yn dx y dx dx 1 − n dx
Substituons dans l’expression de départ :
y n du 1 du 1
⋅ + yP ( x ) + y nQ ( x ) = 0 ⇔ ⋅ + n −1 P ( x ) + Q ( x ) = 0
1 − n dx 1 − n dx y
u′
L’équation devient alors : + uP ( x ) = −Q ( x )
1−n
On est ainsi ramené à une équation différentielle linéaire du 1er ordre en u.

 2 y2
Exemple : y′ +  x −  y − = 0 (E)
 x x
1
18On pose donc le changement de variable u = , qui donne dy = − y 2 ⋅ du .
y dx dx
du  2  y2 2  1
L’équation devient : −y 2 ⋅ + y  x −  − = 0 ⇔ u′ +  − x  u + = 0 ,
dx  x x x  x
équation différentielle linéaire du premier ordre, pour laquelle on trouvera :
2
C x2 1
uH = 2 e (séparation des variables) et uP = 2 (variation de la constante).
x x
1 x2
Enfin, les solutions de (E) sont y = = x2
. (avis aux courageux)
u
Ce + 1
2

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4.5 Équation de Riccati


Il s’agit de toute équation différentielle qui peut se mettre sous la forme :

y′ = A ( x ) y 2 + B ( x ) y + C ( x )

A ( x ) , B ( x ) et C ( x ) sont trois expressions réelles de la variable réelle x, définies et continues sur un


même intervalle.

Connaissant une solution particulière de (E), yP, on effectue le changement de variable :


y = yP + u
N.B. : il n’existe pas de méthode générale permettant de trouver une solution particulière de ce type
d’équation différentielle. On se limitera à des cas simples.

( u + yP )′ = ( u2 + 2uyP + yP2 ) A ( x ) + ( u + yP ) B ( x ) + C ( x )
⇔ ( u + yP )′ = yP2 A ( x ) + yP B ( x ) + C ( x ) + ( 2 yPu + u2 ) A ( x ) + uB ( x )
⇔ u′ + yP′ = yP′ + ( 2 yPu + u 2 ) A ( x ) + uB ( x ) ⇔ u ′ = ( 2 yP A ( x ) + B ( x ) ) u + A ( x ) u 2
et on est ainsi ramené à une équation de Bernoulli en u.

On rencontre des équations de Riccati en physique quantique dans des problèmes portant sur l'équation
de Schrödinger, dans l'équation de la propagation de la chaleur en régime sinusoïdal. Dans ces cas-là, la
fonction B est une fonction à valeurs complexes.
y2 1
Exemple : y ′ = − xy + 3 x − (E)
x x
Par une identification avec un polynôme de degré 2, on a trouvé la solution yP = x² - 1.

19La nouvelle variable u doit alors être solution de la dernière équation citée dans l’encadré :

u′ = ( 2yP A ( x ) + B ( x ) ) .u + A ( x ) .u2 , ce qui donne ici : u′ =  P − x  .u +


2
2y u
 x  x
2
et donc u′ +  x −  u − = 0 ,
2 u
 x x
équation de Bernoulli que nous avons résolue dans la partie précédente :
x2 x2
u= . Enfin, les solutions de (E) sont y = yP + u = x − 1 +
2
x2
.
x2
Ce + 1
2 Ce + 1
2

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